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GUIDE PRATIQUE

D’ELABORATION DU
PROJET DE FIN D’ETUDE

Document préparé pour les élèves ingénieurs préparant leurs PFE


Applicable à partir de l’année universitaire 2022 -2023

Elaboré par : Pr. Mohamed AZELARAB EDDEBAGH


Pr. Nadia HARIS
Pr. Lalla Asmaa EL ALAOUI
Pr. Nezha NAITBOUBKER

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SOMMAIRE

Avant-propos

Partie 1 : Guide de rédaction du projet de fin d’étude


I.Objectifs

II.Structure du rapport

III.Normes de présentation et de rédaction

Partie 2 : Guide pour la préparation de la présentation orale

IV.Méthodologie et pratique de la soutenance orale


V. L’entretien avec le jury
VI. Evaluation du PFE

Conclusion
Annexes

Annexe 1 : Procès-verbal de la soutenance


Annexe 2 : Grille d’évaluation du rapport écrit
Annexe 3 : Grille d’évaluation de la soutenance

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Avant-propos

Le présent guide d’élaboration du rapport PFE vise à fournir aux élèves ingénieurs toutes les
informations et les balisages nécessaires pour structurer et rédiger un rapport de PFE qui respecte
les normes de l’écrit professionnel. Il constitue un repérage pour les étudiants concernant les
différents aspects techniques, méthodologiques ou stratégiques pour les étudiants en phase de la
préparation de leurs rapports de fin d’études.

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Introduction
Le PFE (Projet de Fin d’Etudes) a pour objet de permettre à l’étudiant de mobiliser et mettre en
pratique les connaissances acquises au cours de sa formation pour approcher une problématique dans
le domaine de l’ingénierie.

La durée du PFE est d’un semestre (S6 du Cycle Ingénieur : à partir du début février, d’une durée
minimale de quatre mois).

Le PFE peut être réalisé en laboratoire ou sur le terrain ou en milieu socioprofessionnel. Le PFE
peut aussi être réalisé dans des institutions partenaires à l’étranger. Des conventions sont réalisées
entre les deux institutions avant le départ de l’étudiant.

Le PFE est réalisé sous l’encadrement d’un professeur permanent de l’ENSAT (encadrant
pédagogique) et un encadrant du milieu socioprofessionnel (encadrant professionnel).

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PARTIE 1 :

GUIDE DE REDACTION DU
RAPPORT DE PROJET DE FIN
D’ETUDES

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I-Objectifs

1. Objectifs généraux
Ce guide est principalement destiné aux étudiants(es) qui sont censés préparer leurs
projets de fin d’étude (PFE). Il constitue un outil de référence en matière d’élaboration
des projets de fin d’étude. Il vise à atteindre les objectifs suivants :
Respecter les normes pédagogiques de fond et de forme ;

Standardiser le processus d’élaboration des projets de fin d’étude.

Harmoniser le processus d’évaluation des projets de fin d’étude.

2. Objectifs spécifiques
● Proposer une structure pour les PFE et un modèle de mise en page, le tout
dans le respect des particularités facultaires.
● Encourager l’utilisation d’une méthode de citation et de présentation des
références bibliographiques dans un objectif d’uniformisation des pratiques.
● Fournir des liens vers des outils et des ressources complémentaires.
● Fournir une grille d’évaluation standard des PFE
● Assurer l’actualisation des recommandations selon l’évolution des besoins.

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II- Structure du rapport

Elles désignent les pages qui précèdent l’introduction.

Elément Importance pour le rapport


Page de garde obligatoire
Remerciements obligatoire
Dédicaces facultatif
Avant-propos Facultatif
Table de matières obligatoire
Liste des figures Selon besoin
Liste des abréviations, sigles et acronymes Selon besoin
Liste des tableaux Selon besoin
Liste des symboles et des unités Selon besoin
Résumé et mots-clés Obligatoire
Corps du document Obligatoire
Annexes Selon besoin
Appendices facultatif
Bibliographie et webographie Obligatoire
Glossaire ou lexique Facultatif
Index Facultatif

1. Pages liminaires

a. Page de garde

Le texte doit y être centré et en lettres majuscules. Il doit comporter les éléments suivants : le

nom de l’Ecole ENSAT, la nature du travail (PFE) et le nom de la filière ,le titre exact du PFE,

le nom complet de l’auteure ou de l’auteur, le mois et l’année du dépôt.

Il doit également contenir le nom de l’encadrant pédagogique, l’encadrant professionnel et les

membres du jury de soutenance (un modèle est donné en annexe).

b. Remerciements

Les remerciements sont optionnels. Ils constituent un témoignage de reconnaissance qui s’adresse

aux personnes ou aux organismes dont on désire souligner la nature de la contribution à la

réalisation du travail de recherche.

c. Dédicace

La dédicace est optionnelle. Elle consiste en quelques mots à rendre hommage à une ou

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plusieurs personnes. Elle se place sur la partie supérieure droite de la page qui lui est

entièrement dédiée.

d. Avant-propos

L’avant-propos est optionnel. Il inclut les raisons qui ont motivé le choix du sujet étudié, le ou

les buts poursuivis, l’ampleur et les limites du travail ainsi que les principales difficultés

rencontrées. L’avant-propos peut être combiné aux remerciements.

e. Table des matières

Il s’agit d’une liste des différentes parties du document, avec leurs titres, leurs sous -titres et
leur pagination respective. Elle sert à présenter le plan du travail de recherche et à s’y
orienter facilement. Pour une bonne organisation de la table des matières, il est recommandé
de ne pas dépasser trois niveaux pour les titres.
f. Liste des figures
Une figure peut être une illustration, un graphique, un schéma, une photographie, etc. Si le
travail de recherche en contient, il faut en dresser une liste qui comporte les éléments
suivants : le numéro séquentiel, le titre non abrégé et le numéro de page où la figure est
située. Pour éviter un rapport trop illustré, il est à noter que les figures ne doivent pas
dépasser un certain nombre par rapport à la taille du rapport (30%). Chaque figure doit être
accompagnée d’une interprétation.
g. Liste des abréviations, sigles et acronymes

Si dans le document on recourt couramment à un certain nombre d’abréviations, il est


d’usage de fournir une liste explicative dans les pages liminaires pour renseigner le lecteur
sur leur signification. On inscrit l’abréviation, le sigle ou l’acronyme accompagné de
l’expression correspondante tout en respectant l’ordre alphabétique.
h. Liste des symboles et des unités

Cette liste peut comprendre des symboles de grandeurs et d’unités de mesure, par exemple
ceux du Système international d’unités (SI).
i. Résumé et mots-clés

Le résumé présente les éléments suivants :

● Contexte du projet
● Objectifs
● Problèmes traités
● Méthodes ou démarche
● Principaux résultats

Il compte environ 300 mots dans le cas du PFE. Afin de faciliter le repérage des PFE dans

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les catalogues des bibliothèques, dans les bases de données ou dans tout autre outil de
recherche, 4 à 5 mots-clés sont ajoutés à la fin du résumé.

Aussi, pour assurer une plus grande visibilité et accroître le repérage des PFE dans les bases
de données nationales et internationales ou sur le Web, il est suggéré d'inclure un titre, un
résumé et des mots -clés en français et en anglais.

2. Corps du document

Introduction

De taille d’une à deux pages, l’introduction doit éveiller l’intérêt du lecteur.

Elle comporte en général les points suivants :

● Le sujet de mémoire, en précisant l’envergure et les limites


● L’état de la question ainsi que le problème éventuel à résoudre qui en découle
● Les objectifs à atteindre
● La méthode utilisée
● La démarche adoptée
● La structure du document (plan à suivre)

Développement

Le développement est normalement divisé en chapitres. Il constitue la partie la plus


volumineuse du rapport. Il est recommandé de consulter le Professeur encadrant et /ou
l’encadrant professionnel du PFE ainsi que les ouvrages de méthodologie à ce sujet.

À titre d’exemple, on peut prendre en considération les éléments suivants :

Chapitre 1 :
● Présentation de l’organisme d’accueil
● Management de projet
Chapitre 2 et suivants :
● Travail réalisé
● Démarche du travail (moyens utilisés pour résoudre le problème)
● Résultats et analyse des résultats

Il est recommandé de commencer chaque partie du développement par une introduction partielle
et la finir par une conclusion partielle afin de permettre au lecteur de suivre l’enchaînement des
différentes sections du rapport. Enfin, il est important d’équilibrer les chapitres (éviter de se
trouver avec un chapitre moins ou plus étayé que les autres).

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Conclusion

La conclusion constitue un résumé et un bilan du travail. Elle récapitule brièvement les points
traités, délivre le message final auquel le développement abouti et se termine par une ouverture
sur un aspect inédit du sujet traité. Elle peut inclure les éléments suivants :

● Le but
● La nature et l’envergure du travail
● Les sujets traités
● Les problèmes à résoudre
● Les objectifs fixés
● Les méthodes utilisées
● La démarche adoptée
● Les résultats les plus saillants
● Les limites et les conclusions
● Les perspectives du travail

3. Annexes

Les annexes sont les documents de référence ou explicatifs placés à la fin de l’exposé
principal en complément d’information. Elles peuvent comprendre des tableaux, des
commentaires, des figures ou tout autre renseignement complémentaire.

Chaque annexe comporte un titre précédé du mot Annexe et de sa lettre d’identification en


majuscules. Les annexes sont préalablement annoncées dans le corps du document comme
suit : (voir Annexe)

4. Appendices

Ce terme désigne un ensemble de pièces supplémentaires placées à la fin du document,


considérées pertinentes, mais non essentielles au travail de recherche.

Les appendices se placent après les annexes mais avant la bibliographie. Chacun commence
par une page de titre avec le mot APPENDICE suivi de sa lettre d’identification (A, B, etc.)
en majuscules.

5. Références bibliographiques et webographie


● Bibliographie

Le document doit comporter une liste des références ou une bibliographie.

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La liste des références désigne les références aux œuvres (un article, un livre, une vidéo,
etc.) et aux auteurs cités dans le texte du document. Quelle que soit la méthode utilisée pour
référencer une source, cette liste doit être présentée par ordre alphabétique du nom de
l’auteur. Quand plusieurs œuvres d’un même auteur sont citées, les présenter par ordre
chronologique. Si des œuvres citées d’un même auteur sont parues la même année, les
présenter par ordre alphabétique du titre et y ajouter les lettres a, b, c,… après l’année :
(2022a).

La bibliographie se distingue de la liste des références par le fait qu’elle englobe également
les sources pertinentes (livres, articles, documents audiovisuels et électroniques, etc.) qui ne
sont pas citées dans le texte. Selon la culture disciplinaire, ces sources peuvent être
présentées par ordre alphabétique d’auteur, par thème ou par catégorie de document (p. ex.
: webographie, pour les sources tirées d’Internet; médiagraphie, pour une liste constituée
d’ouvrages imprimés, électroniques et virtuels, etc.).

Exemple :

Article dans une revue :

● Ashworth L.J., Huisman O.C., Harper D.M., Stromberg L.K., and Bassett D.M.
1979. Verticillium wilt disease of cotton: influence of inoculum density in the field.
Phytopathology 69 : 483-489.

Ouvrage :

● BEAUD Michel. L'art de la thèse : Comment préparer et rédiger une thèse de


doctorat, un mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire. Paris,
La Découverte, 2006, 202 p.

PFE, Master ou Thèse

● Dridi B. 2003. Un système intégré de micropropagation de l’artichaut (Cynara


scolymus L.). Thèse de Doctorat en sciences agronomiques et biologiques
appliquées. Faculté des Sciences Agronomiques et Biologiques Appliquées de Gent,
Belgique, 155 p.

Brochure ou document technique

Les institutions telles que les ministères, les offices, les conseils , … peuvent faire des
brochures ou des documents techniques contenant des informations qui peuvent être utilisées
(statistiques, techniques de conduite d’une culture,…). Dans ce cas mettre:
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* En texte : exemple : (CTAB, 2010)

* En liste: CTAB, 2010. L’agriculture biologique au Maroc, document technique, 4p.

● Webographie :

C’est une liste de contenus, de pages ou de ressources du Web visités lors de l’élaboration
du projet avec une brève description du thème consulté. Il est impératif de noter le lien
complet du site web plus la date de la dernière visite.

Exemple :

https://hal.archives-ouvertes.fr/cel-01452867. Consulté le 18 avril 2022.

http://guides.bib.umontreal.ca/disciplines/20-Citer-selon-les-normes-de-l-APA?tab=108.
Consulté le 24 avril 2022.

http://www.apastyle.org/learn/tutorials/basics-tutorial.aspx. Consulté le 24 avril 2022.

Remarque :

Les supports de cours sont des acquis et ne peuvent pas être considérés comme des
références bibliographiques.

6. Glossaire ou lexique

Si nécessaire, on peut joindre un glossaire qui dressera la liste alphabétique des mots
spécialisés ou peu usités avec leur définition afin d’en améliorer la compréhension.

7. Index

Placé à la fin de l’ouvrage, l’index est un outil de recherche optionnel. Il revêt la forme
d’une liste alphabétique des termes significatifs, des sujets traités et des noms propres cités
dans le document. Ces termes sont accompagnés des références (numéros de page, de
paragraphe, etc.) permettant de les repérer rapidement.

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III- Normes de présentation et de rédaction

1. Pagination

Toutes les pages du document sont comptées, à l’exception des pages de garde, mais
certaines ne sont pas paginées.

On ne pagine pas la page de titre ni la première page de l’avant -propos, de la table des
matières, des listes, du résumé, de l’introduction, de chacun des chapitres et des sections
suivantes (annexe, bibliographie, etc.)

On pagine en chiffres romains minuscules (p. ex. i, ii, iii) toutes les pages liminaires (la page
de titre est la première page comptée mais non numérotée).

Pour le reste du texte, on recommence la pagination, mais en chiffres arabes : soit de


l’introduction (page 1) à la dernière page (page n).

On place les « folios » (numéros de page) dans le coin supérieur droit des feuilles.

2. Polices et caractères
Par souci d’uniformité, il est recommandé de conserver la même police, taille (corps) et
graisse (épaisseur du trait) de caractère dans tout le document.

Afin de faciliter la lecture du document, il est conseillé d’utiliser une police romaine (à
caractère droit par opposition à l’italique). Il faut éviter les polices décoratives ou cursives
(de type Lucida Handwriting). On recommande une taille de police comparable à la Times
New.
3. Police du texte.

● La police du texte est times new roman 12 points


● La police des notes infra paginales (de bas de page) doit être de plus petite taille que
celle du texte principal : soit en 10 points si le texte est en 12 points.
● Le titre des sections ou chapitres : time 16,
● Le titre des sous-sections : time 14,
● Le titre des sous-sous-sections : time 12,

4. Style des titres et sous-titres

Le titre de chacune des parties suivantes du document doit être centré et en majuscules :

● L'avant-propos
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● Les remerciements
● La table des matières
● Les listes
● Le résumé
● L'introduction
● Les chapitres
● La conclusion
● Les sections subséquentes (annexes, appendices, références, bibliographie, glossaire
et index).

Eviter de mettre un titre à la fin d’une page


5. Alignement du texte

Toutes les lignes du texte sont alignées à gauche. Il n’y a donc pas de retrait au début d’un
paragraphe. L’alignement à droite est optionnel.

6. Interlignes

On recommande ce qui suit pour les interlignes :

● interligne et demi pour les remerciements et pour le corps du texte espacement


double entre chaque paragraphe

● interligne simple pour la table des matières, les diverses listes, le résumé, les
citations en retrait, les notes, les références hors texte, la bibliographie, le glossaire
et l’index

● trois interlignes simples avant et après un sous-titre; lorsque deux sous-titres se


suivent, un interligne double les sépare.
7. Typographie et ponctuation

En ce qui concerne les règles relatives à la typographie (majuscules et minuscules, nombres,


espaces, italique, etc.) et aux signes de ponctuation (guillemets, crochets, etc.), il faut
appliquer les règles d’usage de la langue française.
8. Chapitres

Un chapitre commence toujours sur une nouvelle page. Le titre est écrit en majuscules et
numéroté en chiffres romains ou arabes. Le numéro et le titre doivent être centrés.

En général, seuls les chapitres du développement sont numérotés. Néanmoins, selon les besoins
disciplinaires, l’introduction peut devenir le premier chapitre et la conclusion, le dernier.

Dans tous les cas, l’introduction et la conclusion doivent conserver leurs fonctions propres

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et ne doivent pas servir au développement du sujet.

Dans la structure d’un chapitre, on recommande de s’en tenir à tout au plus trois subdivisions
pour ne pas alourdir la numérotation. On identifie les subdivisions d’un chapitre en
recourant à la notation pseudo-décimale (1.2, 1.2.1, etc.)
9. Notes

On distingue deux sortes de notes : les notes de contenu et les notes bibliographiques. Les
premières ont pour but d’expliquer, de commenter une partie du texte ou un concept; les
deuxièmes, de donner la référence à un ouvrage ou à un document cité dans le texte. Elles
sont placées soit au bas de la page, à la fin du chapitre ou à la fin du document après les
Appendices.

La note de bas de page s’écrit à interligne simple et est identifiée par le numéro de renvoi
correspondant (l’appel de note) placé immédiatement après le mot concerné dans le texte,
ou à la fin de la phrase, avant le signe de ponctuation, si la note est reliée à l’ensemble.
L’appel de note est représenté par un chiffre en exposant.

Chaque note est séparée d’une autre par un espacement-paragraphe et demi.

Si elles sont placées en fin de document, les notes sont habituellement groupées par chapitre.
La numérotation se fait de manière continue du début à la fin du document.
10. Tableaux et figures

Les tableaux et les figures sont numérotés en chiffres arabes.

Le titre d’un tableau, précédé de son numéro (p. ex. Tableau 3.1), se place au -dessus du
tableau.

Le titre d’une figure, précédé de son numéro (p. ex. Figure 3. 4), se place au-dessous de la
figure.
La présentation graphique des tableaux doit favoriser la lisibilité et assurer l’uniformité tout
au long du document. Un tableau doit idéalement tenir sur une page.

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PARTIE 2 :
GUIDE POUR LA PREPARATION
DE LA SOUTENANCE ORALE

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IV- Méthodologie et pratique de la soutenance orale
Après la réalisation du stage et l’élaboration du rapport, le PFE (trois exemplaires) est déposé
au département de l’école auquel l’étudiant est affecté. Après le dépôt (qui est fixé à une date
limite), une soutenance sera planifiée.
La soutenance du PFE est l’exposé oral du PFE ou d’une partie probante du PFE devant
deux ou trois membres de l’ENSAT et éventuellement un représentant de l’entreprise. Cette
soutenance permet d’évaluer les qualités de présentation et de synthèse de l’étudiant(e). La
durée totale est de 60mn, dont 20mn de présentation par l’auditeur, 30mn de questions
réponses avec le jury et 10mn de délibération du jury.

1. Objectif et contraintes de la soutenance :


Le jury a lu et évalué le PFE. La présentation doit donc convaincre les personnes présentes que
l’étudiant(e) est désormais devenu un professionnel capable d’exposer avec clarté, précision,
conviction et enthousiasme un travail réalisé. Il faut donc aller au-delà de la paraphrase pour
que la soutenance constitue une réelle valeur ajoutée par rapport à l’écrit.

2. Recommandations avant la présentation

Une intervention ne s'écrit pas mot à mot. Lire une intervention réduit votre liberté et donne au
public l'impression que vous possédez mal votre sujet. Ne récitez pas non plus votre texte par
cœur, vous serez vite perdu si vous avez un trou de mémoire et ça enlève tout naturel à votre
intervention. Les quelques recommandations suivantes vous aideront à donner forme à votre
intervention :
● Répétez plusieurs fois votre intervention à haute voix.
● Exercez-vous à prononcer les mots difficiles, les liaisons.
● Le vocabulaire employé doit être simple, les mots courts (3 syllabes ou plus) et concrets,
● Relaxez-vous et visualisez votre succès

3. Recommandations pendant la présentation

● Regarder l’auditoire : le regard doit circuler dans une assemblée afin de montrer qu’on
s’adresse à tout le monde, sans discrimination.

● Se détacher des notes : des feuillets entièrement rédigés, des documents photocopiés,
des extraits de sites web imprimés puis lus devant un auditoire, ne constituent en rien
un exposé oral, mais tout juste une lecture plus ou moins bien oralisée.

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● Maîtriser la voix : articuler avec clarté, parler suffisamment fort pour que tout le monde
entende (s’adapter au volume de la salle où l’on se trouve, aux quintes de toux de
l’auditoire, à la perceuse d’une salle voisine), maintenir un débit de parole qui ne soit ni
trop rapide, ni trop lent, ni trop monotone. Varier le rythme et les inflexions de sa voix
afin de ne pas ennuyer l’auditoire. Eviter toute théâtralisation ou emphase dans les
propos.

● Utiliser le corps et en particulier les mains pour appuyer le propos : éviter de croiser
les bras ou de se tenir les mains.

● Utiliser efficacement l’écran (et le tableau) pour illustrer le propos : désigner l’écran,
éventuellement faire un schéma au tableau, etc. Si vous utilisez un diaporama, vérifiez
que le matériel en place fonctionne (et qu’il existe).

● Cette question pratique est importante. Prévoyez toujours un jeu de diapositives


photocopié pour chaque membre du jury, au cas où le matériel serait défectueux (ou la
salle pas équipée).

● Respecter le temps imparti : les exposés qui doivent être effectués en 20’, exigent une
maîtrise parfaite du rythme de leur présentation.

● Nuancer le propos : éviter d’être radical dans ses jugements (souvent signe d’une
fermeture d’esprit peu disposé à la critique), mais soyez nuancé, en particulier lors de
vos conclusions et de vos recommandations.

Conseils d’expression

● S’interdire toute familiarité ou maladresse dans l’expression.

● Soigner la précision du vocabulaire et de la syntaxe.

● Distinguer le discours technique et l’exposé jargonneux : l’emploi de termes


techniques précis, d’un vocabulaire spécialisé, est évidemment requis dans tout exposé.
En revanche, on se gardera d’user de formules qui ne seraient intelligibles qu’au sein de
sa propre tribu. On se méfiera, notamment, du lexique interne d’une entreprise.

● Ne mentionner que des chiffres éloquents : des chiffres présentés à l’oral sont
difficilement mémorisés par l’auditoire. Les chiffres annoncés sont portés sur les slides
afin d’être intégrés par le jury. On n’évoquera donc qu’un minimum de données
chiffrées en s’assurant qu’elles frappent les esprits.

● Eviter d’abandonner une énumération : à l’oral, l’équivalent d’un « et cætera » ou d’un


« … et tout ça ! » passe mal et sera compris comme un signe de paresse.

● Eviter la paraphrase : répéter mot à mot les phrases ou les formules contenues dans
un document n’est pas faire preuve d’autonomie. Il est recommandé d’user de ses
propres mots pour reformuler la pensée d’autrui.

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● Répéter les idées essentielles de l’exposé : à l’oral, la répétition n’est pas condamnable
si elle permet d’inscrire dans la mémoire des auditeurs les idées essentielles de son
exposé. (A l’écrit, au contraire, la redondance peut traduire une pauvreté dans le
vocabulaire et constituer un radotage.)

● Achever l’exposé par une conclusion qui s’entende : l’auditoire ne doit pas se
demander, à la fin de votre exposé, si celui-ci est achevé ! Il doit le comprendre aisément
grâce aux articulations logiques du discours ;

● Les sources documentaires qui servent d’appui à l’exposé doivent être citées
précisément (tirer parti de la date de publication ou de l’origine d’un document, par
exemple). Elles sont à la disposition du jury, qui peut demander à les consulter.

● Les transparents devront éviter la surcharge textuelle. On veillera enfin à l’orthographe


impeccable des mots ou phrases présentés sur ces écrans qui restent sous les yeux
pendant de longues minutes

4. Les diapos

Les supports visuels jouent plusieurs rôles lors de la présentation orale :

● Accrocher l’attention, surprendre ;

● Annoncer (plan)

● Maintenir l’attention (convergence entre ce qui est dit et ce qui est montré) ;

● Faciliter la compréhension : un bon schéma vaut mieux qu’un long discours ;

● Montrer et structurer les relations entre les éléments, leur place et leur importance relative ;
mise en perspective ;

● Faciliter la mémorisation (mémoire visuelle)

Contenu du diaporama

Titre des diapos Mettre un titre (1er niveau) sur chaque diapositive

Sous-titres Eviter d’utiliser une seule idée secondaire (2e niveau) sur une diapo

Voir si cette idée peut être intégrée au titre ou remplacer le titre

Parties du diaporama Rédiger une diapo présentant les différentes parties de la présentation

Préparer une phrase de transition entre chaque partie de l’exposé

Rédaction Résumer le texte (3e niveau). Ne pas rédiger des phrases complètes.
Idéalement, une idée est résumée sur une ligne.
Faire attention aux fautes d’orthographe : elles sont très visibles sur un
grand écran.
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Nombre de diapos Si on doit présenter plusieurs éléments qui n’entrent pas sur une seule
diapo, créer une deuxième diapositive en indiquant, dans le titre, qu’il
s’agit de la (suite).

Numéro de diapos Numéroter les diapos afin de faciliter le retour aux remarques des
membres du jury et la discussion

a. Design du diaporama

Parties du diaporama Réaliser une mise en forme différente pour chaque diapo annonçant une
nouvelle section

Modèles couleurs Choisir un modèle de diaporama avec arrière-plan clair ou foncé.

Ne pas changer de couleur de l’arrière-plan sur chaque diapo. Un


diaporama doit présenter une certaine uniformité.

Mettre les mots-clés dans une couleur éclatante afin de faire ressortir ces
éléments.

Polices de caractères Choisir une police facile à lire et lisible du fond de la salle.

Au lieu de réduire considérablement la taille des caractères pour inclure


plusieurs idées sur une seule diapo, utiliser une autre diapo et indiquer,
dans le titre, qu’il s’agit de la (suit)

Illustrations Insérer des images pertinentes pour étayer le diaporama. Il n’est pas
essentiel d’insérer une image sur chaque diapo.

On peut aussi choisir une image pour l’arrière- plan, mais le texte doit
demeurer parfaitement lisible.

Certaines illustrations nécessitent un commentaire verbal. Ne pas passer


trop rapidement sur ces images.

La taille de l’image ne doit pas être plus importante que le texte (sauf dans
certains cas comme un dessin technique,…)

Animation, son, Ne pas abuser des effets de transition.


vidéos
Les effets sonores pour « réveiller » l’auditoire doivent être très rares

La présentation doit contenir les éléments suivants :

⮚ Une page de garde qui contient le titre du PFE, les noms de l’étudiant, des encadreurs et
des membres du jury ;

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⮚ Le plan de l’exposé ;

⮚ Une introduction ;

⮚ Une présentation de l’organisme d’accueil et du cadre de stage;

⮚ Le but du travail réalisé ;

⮚ Le contenu technique ;

⮚ La conclusion ;

⮚ Les perspectives.

V. L’entretien avec le jury


Le PFE est évalué par un jury de soutenance composé de trois membres. Il est composé par un
président, un examinateur de préférence dans la discipline du sujet de PFE et l’encadreur et le co-
encadreur le cas échéant. La présence d’un invité est parfois possible si l’encadreur le voit
nécessaire.
Les membres du jury porteront leur attention à l’authenticité du travail présenté et la qualité de
votre expression orale. Soignez le rythme des phrases, évitez les vocabulaires obscurs et les
jargons, insistez sur les points forts et n’hésitez pas à corriger vos erreurs.
Il est difficile de prévoir les questions que l’on pourra vous poser. Les membres du jury vous
interrogeront probablement sur :
● Les questions pour lesquelles ils ont un intérêt et par simple curiosité de leur part,
● Des points non développés ou des propos non justifiés,
● Les perspectives et ouvertures possibles.
Quelles que soient les remarques des membres du jury, il convient de garder votre calme et de
rester courtois. Les critiques sont normales durant une soutenance. II est fréquent que les membres
du jury commencent leur intervention par de brefs compliments suivis de nombreuses remarques,
dont certaines peuvent déplaire au candidat. Le comportement de l’étudiant pendant la soutenance
influence l’évaluation du travail.

On ne peut que conseiller :

● D’écouter attentivement les remarques et questions des membres du jury ;

● De prendre des notes sur les remarques formulées et les questions posées.
● À partir de vos notes et à votre tour, prenez la parole pour répondre aux questions, pour
reformuler les critiques et ensuite argumenter et défendre calmement votre point de vue,
ou pour justifier votre démarche.

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II est parfois conseillé au candidat de ne pas répondre en détail à chaque commentaire de chaque
membre du jury, mais plutôt d'organiser une réponse synthétique qui regroupe les remarques par
thème (méthodologie, résultats, etc.). Cela montre aux membres du jury une capacité de synthèse
qui sera appréciée. Il n’y a aucune gêne à avoir si vous ne connaissez pas la réponse à une question
trop ardue ou trop éloignée de votre sujet. Préférez alors indiquer que vous ne savez pas répondre
à la question que d’essayer plutôt une réponse qui pourrait très facilement vous amener sur un
terrain inconnu et qui vous desservirait totalement.

VI. Evaluation du PFE


La validation du PFE devrait prendre en considération les aspects suivants :

● Le travail de l’étudiant dans le laboratoire et/ou sur le terrain, sa présence, sa persévérance


et son sérieux (Note 1)

● La qualité du document écrit (Note 2)

● La qualité de la présentation orale : maîtrise linguistique, qualité des diapos (Note 3)

● La qualité de la discussion : la réponse aux questions, la maîtrise de l’étudiant de son


travail…(Note 4)

La note du PFE est une moyenne pondérée des Notes 1, 2, 3 et 4, elle est calculée selon la
formule suivante :

Note PFE = (0.2 x Note 1) + (0.2 x Note 2) + (0.3 x Note 3) + (0.3 x Note 4)

Après la soutenance et la discussion, les membres de jury délibèrent et rédigent un procès-verbal


selon le modèle adopté par le conseil scientifique et attribuent une note chiffrée au PFE non
communiquée publiquement à l’étudiant et le déclare valide si la note est supérieure ou égale à
12/20 ou non validé si elle est inférieure.

22
CONCLUSION

Ce guide de rédaction et de présentation orale d’un projet de fin d’étude se présente comme un
véritable manuel universitaire pratique, qui conduit à la maîtrise de la démarche scientifique et du
processus de recherche. La réalisation du rapport du projet de fin d’études est un travail personnel
nécessitant la maitrise de nombreuses compétences. L'étudiant doit maitriser aussi bien la
recherche que le traitement de l'information. II doit aussi développer des compétences
relationnelles et parfaire ses capacités d'expression écrite et orale. Sa capacité à s'organiser et à
gérer son temps est déterminante. Le respect des règles de citation et la vérification de la qualité
des sources trouvées sur Internet sont les conditions nécessaires à la réalisation d'un rapport de
qualité qui est une expérience utile tant sur le plan personnel que professionnel. Un bon rapport
est un atout indéniable pour l'insertion professionnelle. Nous espérons que la consultation de ce
guide permettra à l’étudiant d'améliorer la qualité de son mémoire et en facilitera l’élaboration.

23
ANNEXES

24
Annnexe 1 : PROCES VERBAL DE SOUTENANCE DE PFE

Nom et prénom de l’étudiant


Cycle
Filière
Date de soutenance
Titre / intitulé du PFE
Encadrant pédagogique
Organisme d’accueil

Evaluation du PFE

Composante Note / 20 Coefficient Total

Travaux sur le terrain 0.2

Qualité du document écrit 0.2

Qualité de la présentation 0.3

Qualité de la discussion 0.3

Note finale / 20
Membres du jury

Nom et prénom Signature


1.

2.

3.

4.

Tanger, le ……………………

25
Annexe 2 : Grille d’évaluation du rapport de PFE

Eléments A B C D
FORME :
● Page de garde
● Titres
● Remerciements
● Table des figures
● Sommaire
● Parties du rapport
● Pagination
● Lisibilité
● Bibliographie
● Annexes
FONDS :
● Intérêt du sujet
● Rapport conçu de manière logique (plan cohérent)
● Richesse des informations
● Pertinence des informations
● Respect des parties de l’introduction
● Respect des parties de la conclusion
● Respect des parties du plan
● Présentation de l’entreprise en termes de diagnostic
interne et externe
● Pertinence de la problématique
● Collecte et analyse des données
● Description détaillée des moyens et des méthodes mis
en œuvre
● Analyse des résultats obtenus
● Respect de l’orthographe et de la grammaire, expression
écrite, précision du vocabulaire employé
Appréciation globale

26
Annexe 3 : Grille d’évaluation de la soutenance orale

Critères d’évaluation A B C D

Elocution, articulation, aisance


Communication
Communication

Débit tonalité, volume


verbale
Style, vocabulaire
orale

Respect du temps alloué à la soutenance


Aspect relationnel Contact visuel
Attitude corporelle
Communication Distance par rapport aux notes
non verbale Prise en compte du public
Annonce du plan
Structure de Introduction, conclusion
l’exposé La cohérence des parties
Bibliographie
Contenu

Qualité Définition et vocabulaire précis


informations Sujet traité dans sa totalité
données Connaissances maîtrisées
Diapositives lisibles, claires
Supports utilisés Documents présentés, expliqués
Rapport respecte les normes de présentation
Appréciation globale du jury

Légende :
A:

27

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