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La prescription médicamenteuse en odontologie:

Antibiotiques
Définition
Grandes familles
Critères de choix
Modalités de prescription
Anti inflammatoires
AINS
Différents groupes
Indications
Effets indésirables
AIS
Indications et intérêts
Mécanismes d’action
Contre indications et effets indésirables
Corticothérapie à cure courte
Enzymes

Antalgiques
Classification
Démarche antalgique en odontologie
Anti hémorragiques
Moyens mécaniques
Moyens physiques
Moyens médicamenteux
Les antibiotiques

1) Définition :
Les antibiotiques (ATB) sont des substances chimiques élaborées par des micro-
organismes capables:
D'inhiber la multiplication (action bactériostatique)
De tuer (action bactéricide) d'autres micro-organismes.
Le but de tout traitement antibiotique est d'aider le système immunitaire dans
sa lutte contre les bactéries.
2-Les grandes familles d'antibiotiques

Les BETALACTAMINES (action bactéricide)


Elles comprennent :
- Les pénicillines G. ex: PENICILLINE G, ORACILINE, EXTENCILLINE
- Les pénicillines M. ex: BRISTOPEN, FLOXAPEN
- Les aminopénicillines ex : TOTAPEN, CLAMOXYL, AMOXIL
- Les céphalosporines: moins utilisés; activité insuffisante sur les bacilles anaérobies à Gram négatif.
de 1ère génération ex : FORTUM
de 2ème génération ex : ORACEFAL
de 3ème génération ex : CLAFORAN, ROCEPHINE
de 4ème génération ex : CEFROM
2-Les grandes familles d'antibiotiques

21 Les MACROLIDES (action bactériostatique)


- Vrais ex : ERYTHROCINE, JOSACINE, ROVAMYCINE
-Apparentés:
lincosanides ex : LINCOCINE, DALACINE
synergistines ex: PYOSTACINE, STAPHYLOMYCINE

22 Les AMINOSIDES (action: bactéricide) ex : AMIKLIN, GENTALLINE, NETROMYCINE

23 Les SULFAMIDES (action : bactériostatique) ex : BACTRIM, COTRIM

24 CHLORAMPHENICOL (action bactériostatique) ex : TIFOMYCINE


2-Les grandes familles d'antibiotiques

25 CHLORAMPHENICOL (action bactériostatique) ex : TIFOMYCINE

26 Les IMIDAZOLES (action bactéricide) ex : FLAGYL, TIBERAL

27 Les POLYMYXINES (action bactéricide) ex: COLIMYCINE

28 Les TETRACYCLINES (action bactériostatique) ex : VIBRAMYCINE

29 Les GLYCOPEPTIDES (action bactéricide) ex : VANCOCINE, VANCOMYCINE

30 Les QUINOLONES (action bactéricide) ex : OFLOCET


3-Le mode d'action des ATB

Ils agissent à un niveau précis des structures bactériennes. Les principales cibles sont:

la paroi bactérienne : inhibition de la synthèse de la paroi (ex : VANCOMYCINE,


FOSFOCYNE, PENICILLINES)

la membrane cytoplasmique (ex POLYMICINES)

l'ARN des ribosomes : inhibition de la synthèse des protéines (ex: MACROLIDES,


TETRACYCLINES, CHLORAMPHENICOL, AMINOSIDES)

l'ADN bactérien : inhibition de sa synthèse (ex : QUINOLONES)


4-Critère de choix :

4-1) Critères bactériologiques :


Bactéries impliquées : souvent probabiliste par le clinicien
Antibiogramme
Activité bactéricide ou bactériostatique : une antibiothérapie bactéricide (bétalactamines)
sera préférée à une antibiothérapie bactériostatique (tétracyclines, macrolides)

4-2) Critères pharmacologiques :


Durée de traitement : ne doit jamais être inférieur à 7 jours, une durée trop courte
sélectionne l’émergence de souches multi résistantes,
Dose d’antibiotique : les sous dosages expliquent dans plusieurs situations les causes
d’échecs du traitement et les résistances bactériennes
4-Critère de choix :
4-3) Critères pharmacocinétiques :
Absorption : tube digestif
La connaissance de la qualité de la diffusion tissulaire et cellulaire des antibiotiques doit
guider le choix du prescripteur.
Demi-vie : permet de définir la posologie et le rythme d’administration
Elimination : biliaire, fécale ou urinaire

4-4) Critères liés au terrain :


**Pathologique
Insuffisance rénale : L’insuffisance rénale peut être responsable d’une accumulation du produit avec
risques toxiques. Les posologies doivent être adaptées à la fonction rénale
Insuffisance hépatique : On se doit d’éviter les produits hépatotoxiques comme la clindamycine, et de
diminuer ou éviter l’utilisation des antibiotiques fortement métabolisés et ayant une élimination biliaire importante
comme les macrolides et le métronidazole.

Allergie : L’allergie connue à un antibiotique contre-indique son administration.


**Physiologique
Nouveau-nés et enfants : Une administration impose une adaptation en
fonction du poids et une surveillance du traitement antibiotique lié à une
pharmacologie particulière associée au développement de l’organisme, une
immaturité enzymatique et des risques spécifiques de complications.

Femmes enceintes et allaitantes : Si une prescription antibiotique est


justifiée au cours de la grossesse, on prescrira d’abord l’amoxicilline, puis les
macrolides, le métronidazole et enfin l’association amoxicilline – acide clavulanique,
et ceci à tous les stades de la grossesse.

Personnes âgées : La pharmacocinétique des antibiotiques diffère de celle du


sujet jeune, une diminution des doses au 2/3 est recommandée.
4-5) Critères liés à la situation clinique :
Devant une infection circonscrite : infections de sévérité moyenne, une
antibiothérapie en 1ère intention est recommandée ; amoxicilline ou macrolide
associés ou non du métronidazole. Une antibiothérapie en 2ème intention ; on
pourra utiliser l’association amoxicilline - acide clavulanique.
Devant une infection diffuse : on prescrira les mêmes familles
d’antibiotiques par voie parentérale avec des adaptations de posologie selon le
foyer et l’état fonctionnel.
Devant une infection chronique : ex : cellulite chronique ; l’AFSSAPS, selon
des arguments bactériologiques la prescription d’antibiotique n’est pas justifiée.
5- Modalités de prescription :

5-1) Selon la molécule :

5-1-1-Amoxicilline :
* élimination urinaire

* demi-vie de 90min  augmenter la fréquence de prise journalière


* 1à 6g/j par voie orale
* sujet de 70kg  2g/j
* enfant : 25à 50 mg/Kg/j
* effets indésirables : déséquilibre de la flore digestive
* contre indications : allergie
l’Augmentin est contre indiqué dans la leucémie lymphoïde.
* précautions d’emploi : en cas d’insuffisance rénale, les
posologies devront être réduites.
5- Modalités de prescription :
5-1) Selon la molécule :

5-1-2-Macrolides : (spyramycine, érythromycine et l’azythromycine)


* élimination biliaire et fécale  indication dans les insuffisances rénales
* demi-vie selon la molécule utilisée est de 2à 3h qui peut aller vers 20h pour l’azythromycine.
* spiramycine : 6 à 9 millions d’UI par jour pendant 7 jours
* érythromicine : 2 à 3g/j pendant 7j
* azythromycine : 500mg/j pendant
* effets indésirables : trouble digestive, toxicité hépatique et éruption cutanée
* contre indications : allergie, association avec l’ergot de
seigle (ergotamine) peut conduire à des accidents ischémiques mortels.
5- Modalités de prescription :

5-1-3-Métronidazole :

* élimination biliaire

* demi-vie de 8h  augmenter la fréquence de prise journalière 2 à 3 fois par

jour

* sujet de 70kg  1,5g/j pendant 7jours au minimum

* effets indésirables : troubles gastro-intestinaux,

neurologique, hépatique, cutané et hématologique

* contre indications : grossesse et allaitement

* précautions d’emploi : en cas d’insuffisance

hépato-cellulaire, l’espacement de l’intervalle entre deux prise est impératif


5- Modalités de prescription :

5-1-4-Amoxicilline-Métronidazole : Efficace dans le traitement des infections de


nature et de localisation diverses telles que les parodontopathies réfractaires,
parodontites agressives, les gingivites ulcéronécrotiques et les abcès périapicaux,

5-1-5- Amoxicilline-Acide clavulanique :dans une étude réalisée chez 30


patients présentant des infections dentaires, l’association amoxicilline- Acide
clavulanique et l’association Amoxicilline-Métronidazole ont montré la même efficacité

5-1-6-Spiramycine-Métronidazole :
Est une association sous dosée et nécessite d’augmenter la posologie pour
respecter les recommandations d’utilisation des antibiotiques
5- Modalités de prescription :
5-2) Selon la voie d’administration:
Ces voies d’administration sont :
􀁺 La voie orale : comprimés, gélules, sachets, sirops
􀁺 Les voies parentérales : IV, IM, SC (rare)
􀁺 Les voies locales : pommades, aérosols, collyres, gouttes auriculaires

Dépend de plusieurs facteurs :


􀁺 Présentation gallénique disponible de l’antibiotique
􀁺 Urgence thérapeutique
􀁺 Nature du site infectieux
􀁺 Thérapeutiques associées
5- Modalités de prescription :
5-3) Selon les circonstances :

Antibiothérapie :

*L'antibiothérapie curative est destinée à traiter une infection bactérienne.


*Un diagnostic de certitude ou de forte présomption d'infection bactérienne est préalable à la
prescription d'un antibiotique.
*On privilégiera toujours le traitement mécanique et chirurgical, l'antibiothérapie curative ne
venant qu'en traitement complémentaire.

S’impose devant : une péricoronarite, parodontite, cellulites, ostéite, adénite infectieuse


Indiquée chez le patient à risque infectieux d’ordre général dans les cas suivants :
pulpites aigue, gingivite, abcès parodontal.
N’est pas justifié chez un sujet sain dans le traitement : des caries, pulpite, gingivite
chronique, abcès paro, alvéolite sèche et accidents d’éruption des dents temporaires
 Chez le sujet sain, elle peut être envisagée lors de : complication infectieuse de pathologie
apicale, traumatisme alvéolo-dentaire, certaines parodontites et péri-implantites
5- Modalités de prescription :
 Antibioprophylaxie :

L'antibiothérapie prophylactique est destinée à prévenir une contamination bactérienne


potentielle du fait d'une situation à risque. Elle est donc programmée en préopératoire
afin de réduire la fréquence et la gravité d'un risque d'infection locale, générale
(septicémie) ou d'un risque à distance induit par le geste thérapeutique (endocardite
infectieuse, infection sur prothèse articulaire…).

 A peu d’indication chez le sujet sain : extraction des dents en désinclusion, chirurgie
des kystes, chirurgie implantaire, orthognathique, greffes osseuses avec ou sans
membrane
 Chez des patients à risque infectieux grave, elle doit être systématique notamment :
*chez des patients immunodéprimés (greffe, chimiothérapie, VIH, hyperthyroïdien et
diabétique mal équilibrés)
* Chez des patients avec risque d’endocardite infectieuse : porteurs de prothèse valvulaire
souffrant de cardiopathie cyanogène, d’insuffisance ou de rétrécissement des valves
aortique ou mitrales
5- Modalités de prescription :

6-Résistance :

-Définition : Une résistance bactérienne est définie par une élévation de la CMI d’un
antibiotique vis-à-vis d’une souche par rapport à la CMI du même antibiotique vis-à-vis de
la population sauvage de cette même espèce

- La résistance naturelle : elle existe d'emblée si le germe n'appartient pas au spectre de


l'ATB.
- La résistance acquise : elle est due à l'emploi abusif d'ATB (ceux-ci n'exercent plus d'effet
sur des germes antérieurement sensibles). Cette résistance est due à la sélection de
germes mutants dus au traitement ATB lui-même. Elle est notamment le résultat d'une
prise de trop courte durée de l'ATB ou d'une auto-médication répétitive.
La résistance est croisée dans une même famille (ex: résistance à toutes les pénicillines).
Conclusion :
-ne prescrire un ATB que s’il existe une indication

-ne pas substituer un ATB à un drainage

-choisir l’ATB de rapport bénéfice/risque le plus favorable

-choisir l’ATB efficace avec un spectre le plus étroit possible

-effectuer un prélèvement avec Antibiogramme lorsque c’est possible

- prescrire une posologie adéquate (dose et duré),

-choisir l’ATB avec le moins d’effet indésirable possible

-choisir le médicament le moins cher, à efficacité égale.


Les anti-inflammatoires ( A I )

Tout acte chirurgical déclenche une réaction inflammatoire


 Œdème par passage d’elements sanguins vers milieu interstitiel

 Rougeur par vasodilatation


 Chaleur par augmentation débit sanguin
 Douleur par extension des tissus et libération substances
algogènes
Les anti-inflammatoires ( A I )

Mdts agissant de façon directe ou indirecte sur médiateurs

chimiques. Atténuation des signes

1- A I Non Stéroïdiens ( AINS )

2- A I Stéroïdiens ou corticoïdes ( A I S )

3- ENZYMES
AINS

• G1 : ind Rhumatismale restreinte


• G2 : ind Rhumatismale sévère
• G3 : ind Rhumatismale et extra-rhuma
• G4 : ind Rhumatismale et extra-rhuma
+ action antalgique

G1 et G2 sont exclus du domaine dentaire


Groupe 1: à oublier!
Groupe 2: Liste 1. Produits d'action puissante. Ex: coxibs,
nexen (mauvais rapport B/R)+++ Ce sont des produits
puissants qui nécessitent une prescription prudente,
réservés aux affections rhumatologiques sévères chroniques
ou invalidantes, et dans le traitement symptomatique de
courte durée des poussées d'arthrose, ainsi que lorsque
l'action des produits du groupe 3 n'est pas suffisante.
Groupe 3: liste 2. Prescription plus large. – Affections rhumatologiques, et
extra, à visée anti-inflammatoires. – Peuvent être utilisés dans les
douleurs qui reviennent comme les douleurs dysménhorrées. ==>
Traitement de la douleur. – Avantage de leur usage lors du traitement des
céphalées: ils ne vont pas donner de céphalées induites. Presques toutes
les molécules antalgiques vont donner des céphalées induites. Certaines
personnes vont utiliser beaucoup d'antalgiques et quand ils arrêtent la
douleur reprend, donc ils en reprennent et finalement ils deviennent un
peu dépendants. Cela donne des céphalées chroniques. Ils vont être pris
en charge par le service de traitement de la douleur, où on leur prescrira
des AINS.
Groupe 4: vente libre. Large utilisation. Ils restent des AINS et peuvent
donner des complications liées aux AINS
AINS
 Salicylés : Aspirine, Aspégique, catalgine G 3-4
 Indoliques: Indométacid G 2-3
 Pyrasolés: Baralgine, Visceralgine G1
 Anthramique: Xenid ,Cataflam , Diclofenac G3
 Propionique: Ibuprofène, Surgam Kétoproféne G 3-4
 Oxican: Féldéne , Brexin , Mobic, G1
Indications

– Traitement symptomatiques au long cours : rhumatisme


inflammatoire chronique.
– Traitement de courte durée poussées aigues d’arthrose,
lombalgie, douleur postopératoire, inflammatoires telles que :

ORL, dentaire, dysménorrhées.


Effets indésirables
• Accélération transit : diarrhée

• Inefficacité du stérilet : échec contraception

• Agranulocytose / Pyrazolés

• Encéphalopathie + insuffisance hépatique=

( syndrome de Reye ) / Aspirine


 Crise d’asthme / Aspirine

Symptomatologie : Hémorragie digestive


Action sur muqueuse gastrique
l’action inhibitrice de certains AINS sur la biosynthèse des PGD
gastriques= réduction de production de mucus protecteur Mq
gastrique

COX = cyclo-oxygénase: enzyme conduisant formation


des PGD

COX1 et COX2
NIMESULIDE (Célébrex )
1er agent COX 2 sélectif à dose thérapeutique
Indication chez les ulcéreux
Mécanisme d’action des AINS
 COX1= présente ds Mq gastrique participe formation
prostaglandines de l’estomac qui maintient l’intégrité
mucus gastrique

 COX2 = ne s’exprime qu’en cas d’ inflammation

AINS qui inhibe sélectivement la COX2 en préservant la


fonction de la COX 1 maintient de production PGD
Règles de prescription

• Eliminer C I et effets indésirables

• Eliminer les interférences

( anticoagulant, anti HTA, hypoglycémiant

• Juger de l’utilité

• Utiliser les A I N S du G 3 -4
AIS
Le cortex surrénalien synthétise et sécrète des glucocorticoïdes
comme le cortisol et des minéralocorticoïdes comme l’aldostérone À
partir du cortisol, des dérivés glucocorticoïdes ont été synthétisés :
leur durée d’action est plus longue, leur activité anti-inflammatoire
plus importante et leur activité minéralocorticoïde plus faible que
celle de la molécule mère (cortisol).
Ils sont essentiellement utilisés en thérapeutique pour leurs
propriétés anti-inflammatoires, immunosuppressives et
antiallergiques .
En odontostomatologie, seuls les effets anti-inflammatoires sont
recherchés, surtout l’action contre l’œdème et le trismus .
Mécanismes d’action des AIS
AIS

 Prédnisone : Cortancyl 0,5 à 1,5mg/kg/j

 Prédnisolone : Solupréd 0,5 à 1,5mg/kg/j

 Méthylprédnisolone : Solumédrol

20 à 60 mg/j IM ou IV
 Déxaméthasone : Soludécadron 2 à30 mg /j

 Betaméthasone : Celesténe 0,5 à 2mg/j


Indications et intérêts des corticoïdes

• Trt substitutif de l’ insuffisance cortico surrénale

• Trt affections auto-immunes et allergie

• Trt de l’inflammation :

Trt de certaines stomatites

Paralysie faciale essentielle

Traumas inflammatoire

Syndrome inflammatoire

Affection rhumatismale
Indications et intérêts des corticoïdes en chirurgie buccale

Ils sont utilisés dans la prévention de l’œdème, le trismus et la


douleur lors de la chirurgie buccodentaire spécialement lors
 Chirurgie des dents incluses,
 Extractions multiples, de remodelage alvéolaire( l’alvéoloplastie
Toutes sortes de chirurgie extensive
Contre indications et effets indésirables

ne s’observent après TRT long cours


 Effet hypotenseur chez HTA

 A eviter cardiaques / digitaliques

 Dimunition tolérance aux hydrates de carbone:

adapter le trt chez les diabétiques


 Risque chez l’ulcéreux
Contre indications et effets indésirables

-Syndrome Cushinoide
-Ostéoporose
-Eviter les vaccins durant trt
Infections virales
-Femme allaitante ( tétée 4h après)
Corticothérapie de courte durée

• Diminution de L’ OEDEME
• Diminution du TRISMUS en post op après exo des DS
• Diminution de la DOULEUR
Modalités de prescription des corticoïdes en chirurgie orale

 Per os ou I M

 1 à 3h avant l’ acte ( concentration tissulaire)

 3 à 5 j en monothérapie

 Arrêt brutal

 1 mg/kg en une seule prise matinale


Modalités de prescription des corticoïdes en chirurgie orale

La prise initiale des glucocorticoïdes en chirurgie buccale doit


tenir compte du délai d’action des glucocorticoïdes pour obtenir
une efficacité avant le début de l’intervention (au minimum
4 heures avant l’intervention pour une prise per os), et la
couverture devrait durer autour de 48 heures.
Enzymes

Action essentiellement anti- oedémateuse

Trop faible activité donc peu prescrites

Aucune toxicité donc aucune C I

MAXILLASE

LYSO-6

ALPHACHYMOTRIPSINE
Les antalgiques
Les antalgiques

L’odontologiste doit connaitre les principaux


médicaments nécessaires à l’exercice de son métier

Doit être averti des effets et des risques ainsi que de


l’interférence avec autres médicaments utilisés pour
autres pathologies

Pr Khazana
Les antalgiques

Échelle adaptée à l’odontostomatologie

Niveau I Niveau II
 Paracétamol :« passe-partout »  Association paracétamol- morphinique
 A.I.N.S. à faible dose mineur ( tramadol , codéine)
 A.I.N.S. à forte dose

Pr Khazana
Les antalgiques

Prévenir la survenue d’une douleur


 Administration d’un antalgique
En pré-opératoire ?
En post-opératoire ?
Quelle démarche analgésique ?

Lutter contre une douleur existante


Dose fixe à intervalle régulier +++

Maintien du taux plasmatique


Les antalgiques
Modalités de prescription
Modalités de prescription
Modalités de prescription
Antihémorragiques

• Moyens mécaniques : Extrinsèques

Les compresses

Les sutures
Antihémorragiques
• Moyens mécaniques : Intrinsèques
Colles biologiques

GRF

Tissucol

Colles Acryliques
Antihémorragiques

• Moyens mécaniques : Extrinsèques

Gouttières

Extemporanées

Au laboratoire
Antihémorragiques
Antihémorragiques

Hémorragie postextractionnelle:
altération état général
Antihémorragiques

• Moyens mécaniques : Intrinsèques


– Les éponges hémostatiques

Gélatine Fibrine
Antihémorragiques

• Moyens mécaniques : Intrinsèques


Gazes hémostatiques
- Résorbables
- Non résorbables
Antihémorragiques

Moyens mécaniques : Intrinsèques

Le collagène
Antihémorragiques

Moyens physiques

-Thermo cautérisation

- Electrocoagulation
Antihémorragiques

Moyens médicamenteux

• Médication à visée générale


+ Dicynone: Ethamsylate
+ Reptilase
+ Adrenoxyl
+ Vit K
+ Acide Epsilon-amino-caproique
+ Acide Tranexamique: Exacyl
Antihémorragiques

Moyens médicamenteux

• Traitement substitutif

+ Sang total

+ Plasma frais

+ Lyophilisats

+ Plaquettes
Antihémorragiques

Antifibrinolytiques
Acide tranexamique: Exacyl
Desmopresine
Facteurs sanguins de la coagulation
Fibrinogene
Hemostatiques generaux
Hemostatiques locaux
Colles biologiques
Compresses, éponges et poudres résorbables
Neutralisants d anticoagulants
Vit K
Antithrombolytique
Rétéplase

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