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Le développement

neuropsychique chez l’enfant


Pr M. Mtalsi
Plan du cours:

1. Croissance générale
2. Les acquisitions motrices

3. Le développement du langage

4. Le développement cognitif

2
Objectifs du cours:

1. Croissance générale
2. Comment se développent les acquisitions
motrices
3. Les stades du développement du langage
4. Les différentes théories qui développement
cognitif

3
Stades du développement de
l’enfant
✔ Evaluation du développement psycho
intellectuel du nourrisson et l’enfant
normal:
▪ Acquisitions motrices
▪Développement
Capacités cognitives
psychoaffectif

Croissance Cérébrale
normale
Croissance cérébrale
◼ Cliniquement : Augmentation du perimètre
crânien
( Surveillance des courbes de PC +++)
◼ A la naissance : 400 g 1 500 g chez l’adulte
◼ Architecture caractérisée par redondance neurale et

synaptique avec un remodelage des circuits neuraux


tout au long de la vie
◼ Conséquence:
▪ Augmentation du V occupé par les cellules ( Neurogenèse et
myélinisation)
▪ Maturation fonctionnelle des cellules et de leurs connexions
Croissance générale

◼ Petite enfance : Naissance à 2 ans

◼ Moyenne enfance : 2 à 6 ans


◼ Grande enfance: 6 à 12 ans
◼ Adolescence : 12 à 15 ans

Adulte: à partir de 18 ans
Les acquisitions motrices

On distingue:

• Motricité globale :Peu influencée par l'

Intelligence, l'environnement et les acquisitions

sensorielles spécifiques

• Motricite Fine = Habilités de manipulations ou

préhension , influencée par la maturation

cérébrale, capacités perceptives visuelles et


Les acquisitions motrices

La motricite est sous la dépendance


de deux systèmes:

◼ Sous cortico-spinal ou inferieur:


maturation précoce et ascendante

◼ cortico-spinal ou
superieur:
maturation tardive et et
descendante (A la naissance),
disparition de la motricité
réflexe,
relâchement du tonus passif des
Les acquisitions motrices

La motricité réflexe: Réflexes moteurs dits archaïques ou primaires


✔ Disparaissent entre 2 et 4 mois, au delà de 5 mois:

pathologique
✔ Indice d'un fonctionnement intact du syst cortico-spinal

On peut citer:
• Le réflexe de Gasping : Stimulation de la paume de la main
Flexion des doigts + Agrippement

Le réflexe de Moro: Abduction puis adduction des bras
avec pleurs déclenchées par stimulations
proprioceptives
Les Réflexes archaïques

• Le réflexe de Gasping : Le réflexe de Moro:


Stimulation de la paume de la main Abduction puis adduction
Flexion des doigts proprioceptives
+ Agrippement des bras avec pleurs
déclenchées par
stimulations
Les Réflexes archaïques

Réflexe de succion

Le réflexe de redressement
!
Les acquisitions motrices

Le tonus passif :

Evalue / l'extensibilite musculaire au repos
• Evolution rapide :
la
Stade Hypertonie physiologique à
naissance ( Fléxion aux membres superieurs et inferieurs)

Stade Hypotonie physiologique au 8 mois


Les acquisitions motrices

La Posture
✔ Dépendantes du contrôle du tonus axial
Phase d’hypotonie

Contrôle tonique des muscles


de l’axe
Progression céphalo--caudale

Marche indépendante
12 --13 mois
Les acquisitions motrices

La Posture
Cette progression du tonus permet:
✔ Tenue de tête vers 3 mois
✔ Station assise sans appui vers 7mois
✔ Marche à quatre pattes vers 9 mois
✔ 9 à 12
✔ Position couchée à la position assise vers
mois+
DeboutPremiers paspolygone
avec large avec appui
de sustentation et
marche seul sans appui entre 12 et 15 mois
✔ Marche seul acquise sans appui à 18 mois
Les acquisitions motrices

La Posture

✔ Court à 24 mois les pas à


✔ Monte les escaliers en alternant
30 mois
✔ Tricycle à 3 ans
✔ Appui unipodal stable > 5 sec acquis à 4
ans
✔ Saut à cloche pied entre 4 ans et 5 ans
✔ Marche le long d'une ligne à 6 ans
Les acquisitions motrices

La Préhension ou motricité fine:


✔ Dépendent de la vision , la posture et l'évolution
fonctionnelle du cortex cérébral
✔ D'abord réflexe (agrippement)
✔ puis volontaire vers
Préhension de contact vers 4 mois
5 mois Puis passage d'une

main à l'autre avec
Manipulation à 6 mois
une avant d'être bi-manuelle à
seule main
partir de 7 à 9 mois
Les acquisitions motrices

La Préhension ou motricité fine:

✔ Elle s' affine en trois étapes successives:


⮚ 5 à 6 mois)
Cubito-palmaire ( enfant ratisse –
⮚ Digito-palmaire( entre doigts et paume de

main- 6 à 7 mois)
⮚ Radio-digitale avec opposition pouce index vers
9 mois
Le développement du langage

✔ Se fait selon une bonne régularité


✔ Trois étapes essentielles dont les limites
✔ intermediaires sont arbitraires, mais la succession
est regulière :
❖ Le pré langage ( jusqu'à 12-13 mois, parfois
18 mois)
❖ Le petit langage ( de 10 mois à 2 ans et demi
– 3 ans)

Le langage ( A partir de 3 ans )
Le développement du langage

Pré langage
✔ Cris du nourrisson = Expression d' un malaise physiologique
Installation des préformes d' une communication entre l'enfant
et son entourage : cris en fonction des réponses de la maman

1 mois :ou
Babillage Meilleure coordination de la respiration
Lallations
✔ 6-8mois: L’ écholalie = Sorte de dialogue entre l'enfant / mère
ou père :répond à la parole par une sorte de mélopée
homogène et continue
✔Ce babil est suivi soit par une période de silence ou par le petit
langage
Le développement du langage

Petit langage
✔ Souvent en situation d'echolalie, mots faciles à exploiter: papa,
mama, donne, tiens
✔ A 12 mois: 5 à 10 mots, A 2 ans: 200 mots
✔ Grands écarts / l'âge des acquisitions et ds leur rapidité, Mais
l'ordre est sensiblement le même
✔ La compréhension passive précède toujours l'expression active
✔ Période du « mot- phrase »: « Toto » veut dire « C' est l'auto de
papa

Langage accompagne toujours l'action, la renforce mais ne s'y
substitue pas encore
Le développement du langage

Le petit langage
✔ 18 mois: Apparition des premières « phrases »= Combinaison de
2 mots phrases : Dodo Bébé
✔ Apparait la négation : Soit le Non ou le Pas : Pas parti
✔ Peu à peu , l'organisation linguistique se structure avec
l ‘apparition des énoncés d'affirmation, de constatation , d'ordre,
de négation , d'interrogation…..= Le « parler bébé »
Le « parler bébé » au-delà de 3 – 4 ans Retard de parole

✔ Rôle de la famille++++= « Bain de langage »: En absence de
stimulation langagière Appauvrissement ou retard
d ‘acquisition
Le développement du langage

Le langage
✔ La plus longue et la plus complexe
✔Enrichissement quantitatif et qualitatif qui se fait à partir de deux
types d'activité langagière :
- Activité verbale libre : Enf utilise une « Grammaire »
autonome, établie à partir du petit langage
- Activité verbale « mimetique » : Enf repète à sa façon le modèle de
l'adulte, acquérant progressivement de nouveaux mots et de
nouvelles constructions réinvestis dans son activité verbale
Intéraction enf et stimulation de l'entourage
« libre »
Le développement du langage

Le langage

✔ Entre 3 ans et demi et 5 ans : plus de 1500 mots


Vers 4 et 5 ans:
⮚ Utilisation des subordinations (qui, parce que ),
du conditionnel, des alternances
⮚ Langage implicite ( besoin d'informations
extralinguistique )

langage explicite qui se suffit lui-même


Le développement cognitif

✔ Latin « cognocere » = connaître


✔ La cognition (ou pensée) dans le langage commun à un
sens très large et comprend plusieurs grandes
categories : la perception, la memoire, l'apprentissage,
le langage, l'intelligence, le raisonnement, les
processus d'attention…
✔ Interactions entre des caractéristiques génétiquement
determinées propres à chaque individu et le rôle de
l'environnement
Le développement cognitif

Plusieurs théories qui s'opposaient selon le poids attribué


aux facteurs génétiques ou environnementaux:
❑ Les « behavioristes » (Watson ou Skinner), l'enfant à la
Naissance était comme une « ardoise vierge », le
développement cognitif se faisant progressivement par
apprentissage.
❑Les « inneistes » (Gesell) faisaient jouer un rôle quasi
exclusif à la maturation cérébrale dans le développement
cognitif des enfants : la trajectoire développementale par
stades sous-tendue par des processus biologiques était peu
Le développement cognitif

Plusieurs théories qui s'opposaient selon le poids


attribué aux facteurs génétiques ou
environnementaux:
❑ Enfin les « constructivistes » dont Piaget
(1896-1980) est le plus celèbre representant,
mettaient l'accent sur les rôles réciproques de la
maturation cérébrale et de l'environnement dans une
perspective interactionniste.
Le développement cognitif
Selon Freud
La personnalité possède une structure qui évolue avec le temps.
Présente trois composantes :
❑ Le ÇA siège de la libido
❑ Le MOI beaucoup plus conscient qui dirige la personnalité
❑ Le SURMOI centre de la moralite qui intègre les normes
imposées par la famille et la societé.

Nourrisson et trottinneur: Que LE ÇA: Instinct et désir



✔ De 2 à 4 ans: LE MOI commence à se développer , début
✔ d‘adaptation des stratégies de gratification immédiate
✔ 5 à 6 ans : Le SURMOI commence à se développer avant
l'âge préscolaire , assume les valeurs des parents et leurs
Le développement cognitif
Selon Freud
❑ 5 Stades psycho-sexuels

❑Chaque stade privilegie une zone corporelle


particulière = Zone de plaisir chez l'enfant
❑ La façon avec laquelle ces différents stades sont vecus

au cours de l'enfance va déterminer la base de sa


personnalité
❑ Organisation pathologique Fixation
Le développement cognitif
Selon Freud
Stade Oral
Selon Freud
Bouche = Centre principal de stimulation
la
= Apporte plus de satisfaction, d'abord par
nutrition= Premier besoin Sucer, mâchouiller,
mordre, manger, embrasser

Expression anormale de ces comportements

Frustration :
Répercussions sur le cpt à l´âge adulte = Installation
des phenomènes de compensations = Fixation à ce stade:
Stade Anal
Selon Freud

❑ Enfant sensible à la région anale


❑ Les parents mettent en place des habitudes de
propretés
❑ Ils sont contents “ A faire à la bonne place et au bon
moment” montrent leur satisfaction
Surinvestissent cette zone
❑ Zone d'interêt se déplace de la zone orale vers la zone
anale
Stade Phallique
Selon Freud
Le stade le plus connu

• Instalation du complex d'Oedipe
• Place particulière dans l'aspect identificatoire
de la construction de la personnalité
• L'enfant s'identifie
le couple / à la personne
parental du même sexe
Attachement Sexuel au
dans
parent de sexe opose
Stade Phallique
Selon Freud

Garçon : Gérer l'ambiguïte: Desir /mère ≠ Symbole

puissant et menaçant du père Anxiété


= L'identification =
Réagit / un processus défensif
Le garçon va intégrer l'image de son père + Accorder son

propre comportement avec cette image :


S'identifier plus à son père Diminue le
d'attaque de sa part + Acquérir risque
un peu de son
pouvoir=lmage du père interieur = Noyau du SUR MO/
Periode de latence
Selon Freud

❑L' énergie sexuel est inactive


❑ L ' enfant construit une relation sociale élargie avec
des mécanismes de défense
❑L ' âge de (ce n' est pas ma faute)
❑ Les mécanismes de défense déforment la réalité
❑Le stade de déni ( ça ne m' est pas arrive)
❑Autre façon de se défendre = Le déplacement
( décharger mon agréssivite sur le premier Venu)

Refuse systematiquement l' épreuve de la réalité
Stade génital
Selon Freud

❑ Les pulsions se réveillent sous l' effet de la maturation


psychologique
❑ L 'objet de la fixation = Pair en général du sexe opposé
= L’ ouverture vers la sexualite adulte
❑Changement des perceptions sociales de l'adolescent
❑ Remaniements à tous les niveaux de tout ce qui avait
construit jusqu'à present la structure psychique

L'importance de l' image du corps= /mage de soi
Le développement cognitif
Stades psycho-sexuels de FREUD

Stade Âge Zone Tâches Fixation


erogène majeurs de
dev
Oral 0-1 Bouche, Sevrage Cpt oral, fumer, boulimie..
lèvre,
langue
Anal 1-3 Anus Apprentissage Ordre, parcimonie, obstination ou
de la proprete inverse
Phallique 3-5 Parties Complexe Vanité, insouciance ou inverse
génitales d'Oedipe
Latence 5-12 Aucune Mécanisme de Aucune fixation
défense
Génital 13-18 Parties Maturité de l' Stades précédents intègres
intimité Adulte équilibré
génitales
sexuelle
Selon Piaget

❑ A pour objectif l' étude de l'élaboration de la


connaissance et surtout la genèse des formes logiques
de la pensée
❑ Etudie les mécanismes par lesquels l'enfant parvient à
la connaissance et voudrait en comprendre le
fonctionnement et les étapes
Selon Piaget

❑Piaget développe la théorie de l‘équilibration .


et
❑ Adaptation toujours meilleure entre l'organisme
le milieu.
et le cognitif

❑ Continuité entre le
Les mécanismes biologique mettent en
d'adaptation
jeu deux types de processus:
⮚assimilation
⮚accommodation

❑ Discontinuité de ce processus représente


par les stades de développement
Selon Piaget

❑ Assimilation: l'enfant intègre le monde extérieur à


sa structure propre
❑ Accommodation : l'enfant réajuste , modifie ses
schémas de comportement en fonction du monde
extérieur
❑ Le conflit cognitif est source d'apprentissage
❑Adaptation:
– Equilibre de l'assimilation et de
l'accommodation
Selon Piaget

❑ L' intelligence est un cas particulier d'adaptation à un milieu


changeant
❑ Le concept de Schème est un des pivots de la théorie Piaget
❑ Au départ , le jeune enfant ne possède pas de structures de

connaissance

Il ne possède que les reflexes ou schèmes reflexes (succion,

préhension, reflex palpébral…) et un mode d'emploi pour faire


Il vaces
❑ de lesreflexes
modifierdes structures
Structuresdedeconnaissance
connaissances plus
plus élaborées
élaborées
❑ Assimilation des objets Schèmes plus complexes
❑ Il commence sa vie avec un petit répertoire de schèmes
sensoriels et moteurs : regarder, gouter, toucher, entendre …..
Selon Piaget

❑ Etapes de l'adaptation : l'enfant évolue et se construit

en périodes successives
❑ Stades= niveaux fonctionnels
❑ Organisation mentale :
– Aspect moteur et intellectuelle
– Aspect affectif individuel et social
❑ « L’intelligence constitue l’état d’équilibre vers lequel tendent
toutes les adaptations successives d’ordre sensori--moteur
et cognitif, ainsi que tous les échanges assimilateurs et
accommodateurs entre l’organisme et le milieu »
Stades de développement selon Piaget

4 stades de développement de l'intelligence chez l'enfant


✔ Stade sensori-moteur (0-2 ans) : Permanence de l'objet,
représentation mentale, imitation différée.
✔ Stade préopératoire (2-7ans) : Langage, dessin,
raisonnement intuitif.

✔ Stade opérations concrètes (7-11 ans) :Conservations


des mesures, logique des classes et des opérations.
✔ Stade opérations formelles (à partir de 11-12 ans):
Raisonnements hypotheticodeductif et combinatoire
Les Méthodes d’approche psycho
comportementale de l’enfant au cabinet
dentaire
Plan

❑ Introduction

Douleur / Anxiété
Définition

• Facteurs influençant
• Évaluation
❑ La relation des soins chez l'enfant
• Enfant
• Parents
• Équipe soignante
❑ L'approche comportementale de l'enfant
❑ La première Consultation

Quelques situations cliniques
Introduction


La phobie des soins dentaires fait partie des phobies spécifiques
les plus répondues (Andre, 2005)
❑ De tous les actes médicaux, la piqûre est très certainement le
plus anxiogène : La majorité des enfants ayant la phobie de
l'aiguille

Peur et douleur sontlaétroitement
La douleur Peur liées :
Anxiété Douleur moins supportable

Douleur + Anxiété Le contexte le moins propice pour la
réalisation du soin dentaire Rôle du chirurgien dentiste
dans la gestion de la peur et l'anxiété de l'enfant et la
préparation d'un adulte coopérant
❑ Combattre la peur et la douleur devient une nécessite
incontournable vis-à-vis des données acquises de la
science et une obligation déontologique

L'odontologiste doit envisager triple objectifs:
✔ Evaluer la douleur et l'anxiété
✔ Comprendre la douleur et la traiter

Prévenir et traiter l'anxiété
❑ « Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable
associée a un dommage tissulaire réel ou potentiel ou
décrit comme tel» (IASP 1979)

Définition communément admise a modifié l'ancien
concept du déni de la douleur , surtout chez le jeune
enfant

Plus l'enfant est jeune, plus ses réactions à la douleur
augmentent
❑ La répétition d'actes douloureux peut renforcer
l'intensité de la perception
❑ Phénomène multifactoriel interactif, faisant intervenir 4
composantes :
✔ Physique
✔ Emotionnelle

Cognitive

Comportementale
❑ Influencée parle seuil de tolérance individuel et le vecu
douloureux
Culture ,
traditions

Stade de
sexe
développement
cognitif
Douleur

Expériences Personnalité
antérieures
❑ Décrire la douleur Comprendre
❑ L'évaluation doit être : qualitative et quantitative
❑ Evaluation qualitative : L'observation et l'entretien
clinique

Evaluation quantitative : Mesure l'intensité à l'aide
d'échelles qui doivent être :
✔ Fiable : cohérente, reproductible

Valide : mesure effective de la douleur
❑ Ces échelles peuvent être verbales ou comportementales
✔ Verbales : Après 4 ans, maitrise du langage
(exprimer ses ressentis et les localisations)
✔ Comportementale : Signes directs très spécifiques
comme le cri, la position, le mouvement ( mimique,
agressivité , agitation), altérations psychomotrices
(baisse du tonus, inertie)

Paramètres évalués par l'enfant lui même (d'auto −
évaluation) ou par l'entourage médical ou parental (Hétéro
Échelles d’auto − évaluation
❑ Les informations données par l'enfant sont les plus fiables

Certains peuvent être proposées dés l'âge de 3ans, ou 4
ans mais généralement à partir de 6 ans

Méthodes projectives : L'enfant matérialise sa douleur par
❑ une couleur, une forme, un dessin
Méthodes directs : Dés 4 ans selon le niveau d‘éveil et de
communication :Entretiens structurés ou questionnaires,
Échelle verbale simple, Échelle de mots, Échelle sur le
retentissement quotidien (bouger, manger, parler , se
Échelle visuelle analogique(EVA), 10 cm permettant à l'enfant
d‘évaluer sa douleur et au praticien de la faire correspondre à un palier de
prescription ou de prise en charge de la douleur
Auto évaluation de la douleur
avec des jetons « Prends
autant de jetons que tu as mal »
Échelle des visages de Wong et Baker

Echelle des visages de Wang et Baker (1988}.


Elle permet à l'enfant d' évaluer l'intensité de
sa douleur. La consigne est de montrer « comment
te sens-tu à t'intérieur de toi». Ne pas utiliser
les termes de triste ou heureux.
Entretien clinique
,
c 'a - eti

localisation spécifique ou diffuse. S'il n'y arrive pas,


Où as-tu rnal? palper les différentes zones buccales et lui faire prendre
conscience de la localisation.

Quand as-tu rnal ? avant, pendant, et après quelque chose de particulier


À quel rnornent ? ou non

Sur quelle durée ? de temps en temps ou en permanence

cur'est-ce qui déclenche


la mastication, la température des aliments, le sucré
la douleur?

Qu,est-ce qui l,augrnente


la mastication, la température, le contact
ou la soulage ?

Connais-tu cette douleur


ou est-elle nouvelle ?

Peux-tu qualifier cette douleur


proposer 4 mots par exemple
avec un rnot ?

aider l'enfant à exprimer ses émotions liées à cette


As-tu peur de cette douleur ?
douleur

recherche des autres facteurs d'inconfort et


Es-tu gêné par cette douleur ?
du retentissement sur les activités quotidiennes

Qu,as-tu fait pour essayer cette question est à adresser aussi aux parents :
de la faire passer ? recherche de prise de médicaments ou d'attitudes
Echelles d’hétéro évaluation
❑ Nécessaires pour évaluer la douleur chez le nouveau-né,
personnes déficientes, enfants soufrant de douleurs
post-opératoires ou de douleur chroniques

Échelle sur le retentissement quotidien : bouger, manger,
❑ parler , se distraire et dormir
Échelle la plus utilisées : Children's Hospital of Eastern
❑ Ontario Pain Scale (CHEOPS)
Échelle comportementale : Échelle de Alder Hey ( pleurs
ou plaintes, expressions du visage, posture,
Echelles d’hétéro évaluation

Score de 4 (normal)à 13
(maximum), seuil de traitement 8

Présentation de l'échelle de la douleur post-opératoire « Children ‘S


Hospital of Eastern Ontario Pain Scale » (CHEOPS)
a f Il

I
I
s 1
Echelles d’hétéro évaluation

1. Problèmes lors du brossage des dents supérieures


2. Problèmes lors du brossage des dents inférieures
3. Refuser des aliments agréables
4. Mordre sur les molaires seulement
5. Mâcher que d'un côté
6. Problèmes de mastication
7. Garder dans les joues au lieu de mâcher
8. Crier pendant le repas

Questionnaire de Douleur
Dentaire (DDQ-8) drrpr s Versloot J,
è

2004.
❑ « Nos patients ne choisissent pas leurs peurs et encore
moins d’avoir peur »
❑ L'anxiété dentaire varie entre 4 à plus de 20 dans les pays
industrialisés

Diffère selon l'âge, les populations étudiées et les
systèmes de santé
❑ L'anxiété dentaire des adultes débuterait pour la moitié
des cas dans l'enfance et pour 20 % à l'adolescence
Peur + Anxiété

Mauvais déroulement de
la séance de soins

Évitement des soins

Dégradation de l‘état
bucco dentaire

Situation d'urgence
douloureuse
✔ La Peur
✔ L 'Anxiété
✔ L' Angoisse

La phobie
La Peur
❑ C' est une émotion normale, fondamentale et salutaire
❑ = Système d'alarme dont la fonction est d'attirer notre
attention sur un danger pour nous permettre d'y faire face
au mieux

= Une réaction à un stimulus externe , menaçant et qui
tient compte du contexte
❑ Son intensité est liée au danger et permet d'agir d'une
manière adaptée

L'Anxiété

❑« C' est un sentiment d'inquiétude , ne de l'incertitude d'une

situation , de l'appréhension d'un évènement , d'une


menace imminente , accompagné de symptômes
neurovégétatifs »
❑ C'est la crainte d'un danger fantasmatique ou réel sans
objet précis mais anormalement exagéré

Elle correspond à une peur qui est anticipée
L'Angoisse

❑ C'est une dimension physique par rapport à l'anxiété


❑ L'individu se sent oppressé, a l'impression qu' il va mourir
La phobie
❑ C'est une peur intense ,durable, gênante et irrationnelle face
à un objet , une personne ,une situation, dont l'individu
reconnaît le caractère absurde mais qui ne peut contrôler ,
face à laquelle il développe des conduites de défense
(régression ,fuite, malaise) et qui crée une crise de
Age, Vécu

Patient Tempérament

Environnement
Anxiété défenses
familial et
social
Soins dentaires
❑ Des réponses physiologiques (Activation du système
nerveux autonome)
❑ Réponses cognitives ( Interprétation, distorsion,

exploration hyper vigilante de l'environnement )



Réponses comportementales (fuite, inhibition,
agressivité)
❑ Elles interagissent entre elles, acquises et maintenues
dans le temps , modifiables par des désapprentissages
Auto évaluation
Nécessite la cooperation du patient et peut se faire en
différents moyens:
✔ Le dessin : Permet de comprendre ,d'approcher le

type de personnalité de l'enfant, son vécu affectif …



Le questionnaire : C'est une methode qui tient
compte uniquement de l' éprouvé et non l'observé
et nécessite la coopération du patient

L'Échelle Visuelle Analogique
Dessin
Questionnaire (CFSS− DS)
X ires

Ce matin au réveil, tu t'es souvenu que tu allais chez le dentiste aujourd'hui,


co mment étais-tu ?
. 1 · 10 inquiet et effrayé
Pas inquiet ni effrayé O 1

Comment es-tu dans la salle d'attente ?


Pas inquiet ni effrayé O 10 inquiet et effrayé

Que ressens-tu, assis sur le fauteuil et prêt à être examiné par le dentiste?
Pas inquiet ni effrayé O 10 inquiet et effrayé

Les soins de tes dents vont commencer.


Que ressens-tu lorsque le dentiste tient la turbine dans sa main ?
Pas inquiet ni effrayé O I 10 inquiet et effrayé

Échelle de l'anxiété dentaire


adaptée de l'echelle de Corah
Hétéro évaluation

C'est la méthode la plus facile et la plus fidèle .


• Observation: Analyse de la communication, de l'expression

gestuelle et des mimiques , de l'imagination de l'enfant tout au


long de la séance
• Evaluation du comportement : Trois échelles sont plus adaptées
✔ Échelle de Frankl
✔ Échelle de Venham
✔ Echelle de Houpt
a •
o

Scores de l'échelle de Frankl

0: Comportement définitivement négatif : refuse le traitement, crie avec force, opposant/soins,


1 : Comportement négatif : peu disposé à accepter les soins. Certains signes d'opposition
existent mais pas forcément déclarés (air maussade, renfrogné),
2 : Comportement positif : accepte le traitement avec réserve. Il est prudent mais suit les
directives du praticien,
3: Comportement définitivement positif: bons rapports/praticien, intéressé par le traitement.
Il rit souvent et semble apprécier la visite.
Score O : Détendu, souriant, ouvert, capable de converser, meilleures conditions de travail
possibles. Adopte le comportement voulu par le dentiste spontanément ou dès qu'on le lui
demande. Bras el pieds en position de repos. Attentif.

Score 1 : Mal à l'aise, préoccupé. Pendant une manœuvre stressante, peut protester brièvement
et rapidement. Les mains restent baissées ou sont partiellement levées pour signaler l'inconfort.
Elles sont parfois crispées. Expression faciale tendue. Pâleurs, sueurs. Respiration parfois
retenue. Capable de bien coopérer avec le dentiste. Regards furtifs sur l'environnement.

Score 2 : Tendu. Le ton de la voix, les questions et les réponses traduisent l'anxiété. Pendant
une manœuvre stressante, protestations verbales, pleurs (discrets), mains tendues et levées,
mais sans trop gêner le dentiste. Pâleurs, sueurs. Inquiet de tout nouvel événement. Le patient
obéit encore lorsqu'on lui demande de coopérer. La continuité thérapeutique est préservée.
Cherche un contact corporel rassurant (main, épaule).
Score 3 : Réticent à accepter la situation thérapeutique, a du mal à évaluer le danger.
Protestations énergiques mais sans commune mesure avec le danger ou exprimées bien avant
le danger, pleurs. Pâleurs, sueurs. Utilise les mains pour essayer de bloquer les gestes du
dentiste. Mouvements d'évitement. Parvient à faire face à la situation, avec beaucoup de
réticence. La séance se déroule avec difficultés. Accepte le maintien des mains.

Score 4: Très perturbé par l'anxiété et incapable d'évaluer la situation. Pleurs véhéments sans
rapport avec le traitement, cris. Importantes contorsions nécessitant parfois une contention. Le
patient peut encore être accessible à la communication verbale mais après beaucoup d'efforts et
de réticence pour une maîtrise relative. La séance est régulièrement interrompue par les
protestations.

Score 5 : Totalement déconnecté de la réalité du danger. Pleure à grands cris, se débat avec
énergie. Le praticien et l'entourage ne contrôlent plus l'enfant. Inaccessible à la communication
verbale. Quel que soit l'âge, présente des réactions primitives de fuite : tente activement de
s'échapper. Contention indispensable.
1.16 Échelle de VENHAM modifiée par
Veerkamp.
La relation de soins = Relation triangulaire
Les protagonistes : Enfant, Famille , Praticien

A l'écoute des
Praticien parents, mais
privilégie la
relation directe
avec l'enfant
Importance du
dialogue et des
échanges

Ne sont pas
Enfant Parents exclus , besoin de
leur collaboration
Enfant
❑ La relation de soins doit être centrée sur l 'enfant

❑ Il faut être attentif à sa façon de s'installer, mouvements

des mains , des pieds, ses mots, au ton


❑ Tout a une signification : son regard, sa gestuelle

Sa réaction est dépendante de son âge
Enfant
Age Particularités
0 − 2 ans Ne supporte pas d'être maintenu sur fauteuil
et d'ouvrir la bouche, peut déclencher des
pleurs, stade oral, ne comprend pas les
bénéfices des soins et donc ne coopère pas ,
inutile de négocier
L'angoisse de 8 mois : présence physique des
parents
Enfant
Age Particularités
2− 4 ans Vocabulaire pauvre
Phase d'opposition, beaucoup de caprices,
obstination et entêtement
Fonction représentative et symbolique qui
supporte le langage :commenter les actes
Pas de notion de temps: faire vite
Pré coopérant : Pas commode de négocier
Les pleurs remplacent l'expression verbale
Besoin de rituels
Enfant
Age Particularités
Stade phallique : Tester son pouvoir de séduction sur le
4− 6 ans parent de sexe oppose puis par extension sur d'autres
adultes, faire la loi
L'âge du praticien son sexe et son physique +++
L'âge des « mots » et des « pourquoi »
Capter son intention par des histoires stimulant
l'imagination
Durée de concentration :Pas plus de 10 min
Peut comprendre: Négociation possible
Au départ :Présence des parents souhaitable au début
Enfant
Age Particularités
6− 11 ans Période dite de latence
« Paisible »
Développement intense des relations sociales et
des capacités intellectuelles
Indépendance
Développement des notions de temps,
d'espace, de causalité et de responsabilité
Accépte l'autorité et aime les éloges
Le praticien ne doit pas surestimer ses capacités
Enfant
Age Particularités
A partir de 12 ans Tendance à rejeter les attitudes protectrices ou
les conseils d'adulte
Périodes plus au moins Houleuse
Besoin de soutien discret et de confort
Très influençables par leurs pairs et le
témoignage d'un ainé
La famille : La mère

❑ Le comportement de l'enfant et de l'adolescent) est à

au
mettre en relation avec les liens entretenus par la mère
cours de la toute petite enfance (0 et 2 ans)

Bowly a démontré que la nature d'attachement
(Disponibilité et besoin de protection )conditionne la lite

des relations sociales ultérieures de l'enfant


La famille : La mère
Le bébé adopte des stratégies adaptatives selon la façon dont il
est pris en charge
✔ Enfant confiant avec une mère disponible, à l'écoute =
Attachement « Secure »liens sociaux faciles
✔ Enfant angoissé agressif avec une mère imprévisible (entre

rejet et disponibilité) = Attachement « insecure » liens


sociaux difficiles
✔ Enfant désorganisé
✔ avec un cpt difficile à gérer = Attachement « insecure
- désorganisé » associe à une négligence ou violence
La famille : La mère
L'attitude de la mère et son mode d'éducation influencent la
conduite de l'enfant et permettent de prédire le comportement de
l'enfant au cabinet dentaire
Une mère surprotectrice : Anxieuse , communique sa peur
enfant anxieux et n'exprime pas ses émotions

✔ La mettre en confiance
✔Ne doit pas être presente lors des soins sinon source de stress
pour l'enfant
La famille : La mère
Une mère permissive : Laxiste, accepte les caprices de son
enfant et ses mouvements d'humeur
Enfant égoïste, incapable de régulariser ses émotions

✔ Elle attend des autres l'éducation de son enfant, se plaint


✔Ferme et directif avec l'enfant et sa mère
✔ Elle ne doit pas assister aux soins
La famille : La mère
Une mère Autoritaire : Contrôle et impose un comportement
selon une norme absolue, elle ne favorise pas l'échange verbal et limite
l'autonomie
Enfant réservé parfois anxieux

✔ Mère peu souciante de l'angoisse ou le stress de l 'enfant


✔ Lui expliquer que les soins sont parfois une étape dif et
nécessite un apprentissage
✔ Au praticien de juger sa présence en fonction de son autorité
La famille : La mère
Une mère bienveillante : Disponible émotionnellement et sait
valoriser son enfant . Elle accepte ses comportements et ne cherche pas
à avoir le rôle du tout - puissant
E
nfant confiant

✔ Elle est capable d'aider par le renforcement positif


✔ Elle peut rester car elle n' interfère pas dans la relation de
soins
L’équipe soignante
Assistante

❑ Rôle primordial dans l'accueil et la prise en charge


❑ Écouter, rassurer , être confidente, donner des conseils ,

faire patienter, être attentive au comportement, à


l'histoire de la famille.
L’équipe soignante
Le Praticien

- Disponibilité, ponctualité et maîtrise de soi : savoir repérer les difficultés et les intercepter,
- être rassurant, calme et bienveillant,
- adapter le vocabulaire selon l'enfant et les parents,
- donner les informations nécessaires et suffisantes aux parents et à l'enfant pour obtenir un
consensus sur le plan de traitement,
- bien analyser la relation enfant/parent. Impliquer une mère attentive, mais ne pas se laisser
diriger par une mère envahissante

.
L’équipe soignante
Le Praticien

- être proche de ses patients, mais attention aux transferts affectifs trop forts,
- prendre en considération les plaintes et les signes de douleur, les interpréter le plus
objectivement possible. Ne pas accuser un enfant de troubles de comportement alors qu'il a
mal par défaut d'anesthésie ... ,
-
organiser les rendez-vous : ne pas soigner un enfant difficile entre deux séances
- stressantes.
Privilégier les périodes calmes pour traiter un jeune enfant et éviter les heures de sieste chez
- le petit,
allez du soin le plus simple au plus compliqué. Pour les enfants très angoissés, ne pas vouloir
- réaliser à tout prix un acte dès la première séance sous peine d'échec patent,
ne pas hésiter à employer des techniques comme le parage dentinaire chimique, l'air abrasion
un jeune
ou enfant,opératoires. comme la restauration atraumatique (ART) pour faciliter l'approche
des modes
- des
savoir adresser
soins en casdes
et stabiliser d'échec: lescarieuses
lésions parents vous
dansen serontd'une
l'attente reconnaissants!
meilleure coopération chez
Téchniques de communication

La méthode de préexposition

❑ Familiariser l'enfant par une ou plusieurs visites au cabinet

sans traitement dentaire (Préexposition neutre)


❑ Découverte progressive du fauteuil et de
l'instrumentation (Préexposition graduelle)
❑ Elle se fait généralement lors du soins d'un membre de la

famille
Téchniques de communication

Expliquer, montrer ,faire


Tell, show, do
Préparer le patient à l'expérience du soin à travers les 5 sens :


Expliquer ce qui va être fait , avec un vocabulaire
adapté à l'âge »Par ex pour le micro tour, demander

à l'enfant de regarder l'instrument (canal visuel),

d'écouter le bruit (canal auditif) , de toucher la fraise

(canal kinesthésique), de sentir la pate à polir (canal


Téchniques de communication
Expliquer, montrer ,faire
Tell, show, do


Montrer sur la main du dentiste, du parent puis sur

celle de l'enf sur l'ongle ou sur le Doudou


• Réaliser l'acte
• Laisser un miroir à porte de l'enfant

Ne pas mentir à l'enfant mais lui expliquer ce qu'il va

ressentir
Téchniques de communication

Expliquer, montrer ,faire


Tell, show, do
Donner des explications avec un vocabulaire adapté

Ouvrir la bouche: Faire le crocodile
• Seringue air – Eau :Vent, pluie, douche
magique
• Anesthésie: eau qui endort la dent, potion
• Piqûre: petit moustique, potion magique
• Sealant : peinture sur la dent

Mordançage : peinture « bleu Schtoumpf »
• Pâte à empreinte: Pâte à modeler
Téchniques de communication

La méthode de préexposition

❑ Familiariser l'enfant par une ou plusieurs visites au cabinet

sans traitement dentaire (Préexposition neutre)


❑Découverte progressive du fauteuil et de

l'instrumentation (Préexposition graduelle)


❑Elle se fait généralement lors de soins d'un membre de la

famille
Téchniques de communication

Employer un langage positif


❑Le cerveau humain n'est pas structure pour assimiler la

négation

Ne dites pas « N'aie pas peur »

L’enfant va créer immédiatement la représentation


sensorielle de la peur
Dire plutôt
Tout ce passera bien
Téchniques de communication

Communication non verbale :


visuelle et gestuelle

❑ Le sourire est un outil puissant et motivant

❑ Les gestes sont aussi importants:


✔ Masser , caresser
✔Rassurer en tenant la main

Tapoter sur l’épaule en signe d'encouragement…..
Téchniques de communication

Renforcement
❑ Renforcement positif et façonnement : Féliciter qd tout va
bien ou il y' a progrès

❑ « Tu m'aides beaucoup, je ne pensais pas que tu pouvais le


faire »
❑ Récompenser par un petit cadeau ou certificat de courage
❑ Ignorer tout ce qui est négatif

Considérer les demandes avec calme et compréhension
Téchniques de communication

Distraction
❑ Détourner l'attention de l'enfant vers une occupation
ludique et agréable permet d'atténuer la gêne qu'il peut
ressentir
❑ Exemples : Petites boites musicales, des ombres chinoises
qui bougent dans la lumière, une musique douce, des
chansons, des histoires
❑ Donner une consignes : Est ce que tu arrives à lever ton
Téchniques de contrôle du
comportement
Le stop signal

❑ Convenu avec l'enfant avant que l'acte ne


commence, qu'il y'a possibilité de faire interrompre

le déroulement de la séance s'il ressent une gêne

importante
Téchniques de contrôle du
comportement
Le contrôle vocal

❑ Quand l'enfant commence à ne plus être coopérant,

le fait de hausser la voix peut créer un effet de


surprise et le faire s'arrêter
❑ Une fois calme, revenir au ton normal

Accord des parents +++
Téchniques de contrôle du
comportement
La main sur la bouche et
contrainte physique
❑ Toujours controversé
❑ N'est utilisée que si l'enfant est particulièrement
difficile et que les autres téchniques ont échoué
❑ Appliquée fermement mais sans brutalité

❑ Le chirurgien dentiste montre à l'enfant qu'il maîtrise


la situation, il garde son calme et parle d'une voix
posée
❑ Un niveau augmenté d'anxiété
❑ Trois groupes de strategies visant à modifier les
déférentes reponses :

Relaxation

• Exposition prolongée
• Hypnose
❑ Elle nécessite une formation ou l'orientation du patient

vers un spécialiste
❑ Ce n'est pas la décision de l'enfant mais c'est celle de
l'adulte ….Ce n'est pas un choix
❑ Pour le praticien = C'est un acte de routine, pas de
valeur spécifique
❑ Pour le patient =Moment exceptionnel et
déterminent

En deux phases
L’Accueil
❑Le praticien accueille l'enfant, dans la salle d'attente,

par son prénom , se pencher vers lui afin d'être à sa


hauteur , le prendre par la main s'il est petit (L'enfant
peut accepter ou pas)

d'attente:
Observer
o
le patient
L‘état dans
émotionnel dula salle
patient
o Son caractère
o Ses rapports avec les parents
o L'attitude parental
❑Interrogatoire général
La consultation proprement dite
❑Les objectifs de la séance sont annoncés aux parents
et aux enfants: examen clinique, radiologique,
diagnostic et plan de traitement
❑Les gestes doivent être précis et adaptés à l'âge de

l'enfant
❑ Une synthèse de l'examen est donnée aux parents

sans les culpabiliser et à l'enfant selon son âge


❑ Présentation des instruments et polissage
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents « permissifs » ou « Enfant colérique qui refuse Il faut dominer la situation :
trop copains » ou décide à la place des - rester calme pour montrer
parents : que ce n'est pas le bon
<< Je ne veux pas >> , moyen pour attirer
<< Je n'ai pas envie >> l'attention ;
-ne pas chercher à le
raisonner, il resterait la <<
vedette >> ;
- Pour calmer la crise de
colère, le faire attendre sur
le fauteuil ou le remettre
dans la salle d'attente sans
énervement. Bien lui
expliquer que c'est nous qui
décidons.
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents qui << couvent >> La présence de la mère Présence superflue si
leur enfant anxieuse suscite l'anxiété l'enfant vient
chez l'enfant spontanément dans la salle
de soins.
Rassurer la mère en laissant
la porte entrouverte.
Lui faire comprendre qu'elle
doit confier son enfant à
l‘équipe du cabinet dentaire
comme elle le confie à
l'institutrice
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents avec un enfant Est-ce le refus du patient Rechercher la cause de
<< qui ne se laisse pas ou des parents ? l'opposition (ou de la
faire>> crainte) en interrogeant les
parents
choisir avec eux l'approche
la plus adaptée
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents qui Ils ont souvent besoin de Par exemple, refus ou
<< tergiversent > plus d'explications, d'autres hésitation face aux
manifestent une apparente radiographies, En fonction
mauvaise volonté de la situation, la réponse
peut être :
- j'ai examiné la denture de
votre enfant et rejoins votre
avis : je n'aime pas irradier
inutilement et en général
j'utilise un temps minimal
d'exposition
ou :
- je ne peux être responsable
de la santé dentaire de votre
enfant sans un diagnostic
complet.
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents en phase Certains parents pensent Expliquer notre point de vue
d'opposition latente, que les dents << de lait >> dans un premier temps.
contestant le bien fondé vont tomber rapidement et Si le refus persiste : <<
des soins ne voient pas l'intérêt de les quand vous me demandez
traiter. s'il est utile de soigner la
dent de votre enfant, je sens
que vous ne me faites pas
confiance, préférez-vous que
je vous adresse à un autre
praticien ?
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents au << Retard de prise en charge, On peut pallier à ce
comportement négligent RDV manqués et non comportement en
>> excusés. demandant une aide directe
aux parents dans l'interêt
de la santé de leur enfant.
S'il y a << négligence >> alors
que l'enfant presente un
risque carieux << élevé >>,
contacter le medecin ou
l'assistante sociale (suivi
post-AG non respecté du
jeune enfant polycarie).
Attitude parentale Commentaires Solutions concrètes
Parents qui veulent << que Ne laissent pas le temps à Il faut savoir refuser en
les soins avancent >> pour l'enfant de s'adapter faisant comprendre que la
des raisons d'organisation confiance qui se met en
pratique. place est lente à obtenir et
Par exemple, des parents ne doit pas être perdue.
avec un enfants autiste : <<
docteur, pouvez-vous tout
soigner aujourd'hui, on vient
de loin >>

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