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1. Croissance générale
2. Les acquisitions motrices
3. Le développement du langage
4. Le développement cognitif
2
Objectifs du cours:
1. Croissance générale
2. Comment se développent les acquisitions
motrices
3. Les stades du développement du langage
4. Les différentes théories qui développement
cognitif
3
Stades du développement de
l’enfant
✔ Evaluation du développement psycho
intellectuel du nourrisson et l’enfant
normal:
▪ Acquisitions motrices
▪Développement
Capacités cognitives
psychoaffectif
▪
Croissance Cérébrale
normale
Croissance cérébrale
◼ Cliniquement : Augmentation du perimètre
crânien
( Surveillance des courbes de PC +++)
◼ A la naissance : 400 g 1 500 g chez l’adulte
◼ Architecture caractérisée par redondance neurale et
On distingue:
sensorielles spécifiques
◼ cortico-spinal ou
superieur:
maturation tardive et et
descendante (A la naissance),
disparition de la motricité
réflexe,
relâchement du tonus passif des
Les acquisitions motrices
pathologique
✔ Indice d'un fonctionnement intact du syst cortico-spinal
On peut citer:
• Le réflexe de Gasping : Stimulation de la paume de la main
Flexion des doigts + Agrippement
•
Le réflexe de Moro: Abduction puis adduction des bras
avec pleurs déclenchées par stimulations
proprioceptives
Les Réflexes archaïques
Réflexe de succion
Le réflexe de redressement
!
Les acquisitions motrices
Le tonus passif :
•
Evalue / l'extensibilite musculaire au repos
• Evolution rapide :
la
Stade Hypertonie physiologique à
naissance ( Fléxion aux membres superieurs et inferieurs)
La Posture
✔ Dépendantes du contrôle du tonus axial
Phase d’hypotonie
Marche indépendante
12 --13 mois
Les acquisitions motrices
La Posture
Cette progression du tonus permet:
✔ Tenue de tête vers 3 mois
✔ Station assise sans appui vers 7mois
✔ Marche à quatre pattes vers 9 mois
✔ 9 à 12
✔ Position couchée à la position assise vers
mois+
DeboutPremiers paspolygone
avec large avec appui
de sustentation et
marche seul sans appui entre 12 et 15 mois
✔ Marche seul acquise sans appui à 18 mois
Les acquisitions motrices
La Posture
main- 6 à 7 mois)
⮚ Radio-digitale avec opposition pouce index vers
9 mois
Le développement du langage
Pré langage
✔ Cris du nourrisson = Expression d' un malaise physiologique
Installation des préformes d' une communication entre l'enfant
et son entourage : cris en fonction des réponses de la maman
✔
1 mois :ou
Babillage Meilleure coordination de la respiration
Lallations
✔ 6-8mois: L’ écholalie = Sorte de dialogue entre l'enfant / mère
ou père :répond à la parole par une sorte de mélopée
homogène et continue
✔Ce babil est suivi soit par une période de silence ou par le petit
langage
Le développement du langage
Petit langage
✔ Souvent en situation d'echolalie, mots faciles à exploiter: papa,
mama, donne, tiens
✔ A 12 mois: 5 à 10 mots, A 2 ans: 200 mots
✔ Grands écarts / l'âge des acquisitions et ds leur rapidité, Mais
l'ordre est sensiblement le même
✔ La compréhension passive précède toujours l'expression active
✔ Période du « mot- phrase »: « Toto » veut dire « C' est l'auto de
papa
✔
Langage accompagne toujours l'action, la renforce mais ne s'y
substitue pas encore
Le développement du langage
Le petit langage
✔ 18 mois: Apparition des premières « phrases »= Combinaison de
2 mots phrases : Dodo Bébé
✔ Apparait la négation : Soit le Non ou le Pas : Pas parti
✔ Peu à peu , l'organisation linguistique se structure avec
l ‘apparition des énoncés d'affirmation, de constatation , d'ordre,
de négation , d'interrogation…..= Le « parler bébé »
Le « parler bébé » au-delà de 3 – 4 ans Retard de parole
✔
✔ Rôle de la famille++++= « Bain de langage »: En absence de
stimulation langagière Appauvrissement ou retard
d ‘acquisition
Le développement du langage
Le langage
✔ La plus longue et la plus complexe
✔Enrichissement quantitatif et qualitatif qui se fait à partir de deux
types d'activité langagière :
- Activité verbale libre : Enf utilise une « Grammaire »
autonome, établie à partir du petit langage
- Activité verbale « mimetique » : Enf repète à sa façon le modèle de
l'adulte, acquérant progressivement de nouveaux mots et de
nouvelles constructions réinvestis dans son activité verbale
Intéraction enf et stimulation de l'entourage
« libre »
Le développement du langage
Le langage
Frustration :
Répercussions sur le cpt à l´âge adulte = Installation
des phenomènes de compensations = Fixation à ce stade:
Stade Anal
Selon Freud
connaissance
❑
Il ne possède que les reflexes ou schèmes reflexes (succion,
en périodes successives
❑ Stades= niveaux fonctionnels
❑ Organisation mentale :
– Aspect moteur et intellectuelle
– Aspect affectif individuel et social
❑ « L’intelligence constitue l’état d’équilibre vers lequel tendent
toutes les adaptations successives d’ordre sensori--moteur
et cognitif, ainsi que tous les échanges assimilateurs et
accommodateurs entre l’organisme et le milieu »
Stades de développement selon Piaget
❑ Introduction
❑
Douleur / Anxiété
Définition
•
• Facteurs influençant
• Évaluation
❑ La relation des soins chez l'enfant
• Enfant
• Parents
• Équipe soignante
❑ L'approche comportementale de l'enfant
❑ La première Consultation
❑
Quelques situations cliniques
Introduction
❑
La phobie des soins dentaires fait partie des phobies spécifiques
les plus répondues (Andre, 2005)
❑ De tous les actes médicaux, la piqûre est très certainement le
plus anxiogène : La majorité des enfants ayant la phobie de
l'aiguille
❑
Peur et douleur sontlaétroitement
La douleur Peur liées :
Anxiété Douleur moins supportable
❑
Douleur + Anxiété Le contexte le moins propice pour la
réalisation du soin dentaire Rôle du chirurgien dentiste
dans la gestion de la peur et l'anxiété de l'enfant et la
préparation d'un adulte coopérant
❑ Combattre la peur et la douleur devient une nécessite
incontournable vis-à-vis des données acquises de la
science et une obligation déontologique
❑
L'odontologiste doit envisager triple objectifs:
✔ Evaluer la douleur et l'anxiété
✔ Comprendre la douleur et la traiter
✔
Prévenir et traiter l'anxiété
❑ « Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable
associée a un dommage tissulaire réel ou potentiel ou
décrit comme tel» (IASP 1979)
❑
Définition communément admise a modifié l'ancien
concept du déni de la douleur , surtout chez le jeune
enfant
❑
Plus l'enfant est jeune, plus ses réactions à la douleur
augmentent
❑ La répétition d'actes douloureux peut renforcer
l'intensité de la perception
❑ Phénomène multifactoriel interactif, faisant intervenir 4
composantes :
✔ Physique
✔ Emotionnelle
✔
Cognitive
✔
Comportementale
❑ Influencée parle seuil de tolérance individuel et le vecu
douloureux
Culture ,
traditions
Stade de
sexe
développement
cognitif
Douleur
Expériences Personnalité
antérieures
❑ Décrire la douleur Comprendre
❑ L'évaluation doit être : qualitative et quantitative
❑ Evaluation qualitative : L'observation et l'entretien
clinique
❑
Evaluation quantitative : Mesure l'intensité à l'aide
d'échelles qui doivent être :
✔ Fiable : cohérente, reproductible
✔
Valide : mesure effective de la douleur
❑ Ces échelles peuvent être verbales ou comportementales
✔ Verbales : Après 4 ans, maitrise du langage
(exprimer ses ressentis et les localisations)
✔ Comportementale : Signes directs très spécifiques
comme le cri, la position, le mouvement ( mimique,
agressivité , agitation), altérations psychomotrices
(baisse du tonus, inertie)
❑
Paramètres évalués par l'enfant lui même (d'auto −
évaluation) ou par l'entourage médical ou parental (Hétéro
Échelles d’auto − évaluation
❑ Les informations données par l'enfant sont les plus fiables
❑
Certains peuvent être proposées dés l'âge de 3ans, ou 4
ans mais généralement à partir de 6 ans
❑
Méthodes projectives : L'enfant matérialise sa douleur par
❑ une couleur, une forme, un dessin
Méthodes directs : Dés 4 ans selon le niveau d‘éveil et de
communication :Entretiens structurés ou questionnaires,
Échelle verbale simple, Échelle de mots, Échelle sur le
retentissement quotidien (bouger, manger, parler , se
Échelle visuelle analogique(EVA), 10 cm permettant à l'enfant
d‘évaluer sa douleur et au praticien de la faire correspondre à un palier de
prescription ou de prise en charge de la douleur
Auto évaluation de la douleur
avec des jetons « Prends
autant de jetons que tu as mal »
Échelle des visages de Wong et Baker
Qu,as-tu fait pour essayer cette question est à adresser aussi aux parents :
de la faire passer ? recherche de prise de médicaments ou d'attitudes
Echelles d’hétéro évaluation
❑ Nécessaires pour évaluer la douleur chez le nouveau-né,
personnes déficientes, enfants soufrant de douleurs
post-opératoires ou de douleur chroniques
❑
Échelle sur le retentissement quotidien : bouger, manger,
❑ parler , se distraire et dormir
Échelle la plus utilisées : Children's Hospital of Eastern
❑ Ontario Pain Scale (CHEOPS)
Échelle comportementale : Échelle de Alder Hey ( pleurs
ou plaintes, expressions du visage, posture,
Echelles d’hétéro évaluation
Score de 4 (normal)à 13
(maximum), seuil de traitement 8
I
I
s 1
Echelles d’hétéro évaluation
Questionnaire de Douleur
Dentaire (DDQ-8) drrpr s Versloot J,
è
2004.
❑ « Nos patients ne choisissent pas leurs peurs et encore
moins d’avoir peur »
❑ L'anxiété dentaire varie entre 4 à plus de 20 dans les pays
industrialisés
❑
Diffère selon l'âge, les populations étudiées et les
systèmes de santé
❑ L'anxiété dentaire des adultes débuterait pour la moitié
des cas dans l'enfance et pour 20 % à l'adolescence
Peur + Anxiété
Mauvais déroulement de
la séance de soins
Dégradation de l‘état
bucco dentaire
Situation d'urgence
douloureuse
✔ La Peur
✔ L 'Anxiété
✔ L' Angoisse
✔
La phobie
La Peur
❑ C' est une émotion normale, fondamentale et salutaire
❑ = Système d'alarme dont la fonction est d'attirer notre
attention sur un danger pour nous permettre d'y faire face
au mieux
❑
= Une réaction à un stimulus externe , menaçant et qui
tient compte du contexte
❑ Son intensité est liée au danger et permet d'agir d'une
manière adaptée
❑
L'Anxiété
Patient Tempérament
Environnement
Anxiété défenses
familial et
social
Soins dentaires
❑ Des réponses physiologiques (Activation du système
nerveux autonome)
❑ Réponses cognitives ( Interprétation, distorsion,
Que ressens-tu, assis sur le fauteuil et prêt à être examiné par le dentiste?
Pas inquiet ni effrayé O 10 inquiet et effrayé
Score 1 : Mal à l'aise, préoccupé. Pendant une manœuvre stressante, peut protester brièvement
et rapidement. Les mains restent baissées ou sont partiellement levées pour signaler l'inconfort.
Elles sont parfois crispées. Expression faciale tendue. Pâleurs, sueurs. Respiration parfois
retenue. Capable de bien coopérer avec le dentiste. Regards furtifs sur l'environnement.
Score 2 : Tendu. Le ton de la voix, les questions et les réponses traduisent l'anxiété. Pendant
une manœuvre stressante, protestations verbales, pleurs (discrets), mains tendues et levées,
mais sans trop gêner le dentiste. Pâleurs, sueurs. Inquiet de tout nouvel événement. Le patient
obéit encore lorsqu'on lui demande de coopérer. La continuité thérapeutique est préservée.
Cherche un contact corporel rassurant (main, épaule).
Score 3 : Réticent à accepter la situation thérapeutique, a du mal à évaluer le danger.
Protestations énergiques mais sans commune mesure avec le danger ou exprimées bien avant
le danger, pleurs. Pâleurs, sueurs. Utilise les mains pour essayer de bloquer les gestes du
dentiste. Mouvements d'évitement. Parvient à faire face à la situation, avec beaucoup de
réticence. La séance se déroule avec difficultés. Accepte le maintien des mains.
Score 4: Très perturbé par l'anxiété et incapable d'évaluer la situation. Pleurs véhéments sans
rapport avec le traitement, cris. Importantes contorsions nécessitant parfois une contention. Le
patient peut encore être accessible à la communication verbale mais après beaucoup d'efforts et
de réticence pour une maîtrise relative. La séance est régulièrement interrompue par les
protestations.
Score 5 : Totalement déconnecté de la réalité du danger. Pleure à grands cris, se débat avec
énergie. Le praticien et l'entourage ne contrôlent plus l'enfant. Inaccessible à la communication
verbale. Quel que soit l'âge, présente des réactions primitives de fuite : tente activement de
s'échapper. Contention indispensable.
1.16 Échelle de VENHAM modifiée par
Veerkamp.
La relation de soins = Relation triangulaire
Les protagonistes : Enfant, Famille , Praticien
A l'écoute des
Praticien parents, mais
privilégie la
relation directe
avec l'enfant
Importance du
dialogue et des
échanges
Ne sont pas
Enfant Parents exclus , besoin de
leur collaboration
Enfant
❑ La relation de soins doit être centrée sur l 'enfant
au
mettre en relation avec les liens entretenus par la mère
cours de la toute petite enfance (0 et 2 ans)
❑
Bowly a démontré que la nature d'attachement
(Disponibilité et besoin de protection )conditionne la lite
✔ La mettre en confiance
✔Ne doit pas être presente lors des soins sinon source de stress
pour l'enfant
La famille : La mère
Une mère permissive : Laxiste, accepte les caprices de son
enfant et ses mouvements d'humeur
Enfant égoïste, incapable de régulariser ses émotions
- Disponibilité, ponctualité et maîtrise de soi : savoir repérer les difficultés et les intercepter,
- être rassurant, calme et bienveillant,
- adapter le vocabulaire selon l'enfant et les parents,
- donner les informations nécessaires et suffisantes aux parents et à l'enfant pour obtenir un
consensus sur le plan de traitement,
- bien analyser la relation enfant/parent. Impliquer une mère attentive, mais ne pas se laisser
diriger par une mère envahissante
.
L’équipe soignante
Le Praticien
- être proche de ses patients, mais attention aux transferts affectifs trop forts,
- prendre en considération les plaintes et les signes de douleur, les interpréter le plus
objectivement possible. Ne pas accuser un enfant de troubles de comportement alors qu'il a
mal par défaut d'anesthésie ... ,
-
organiser les rendez-vous : ne pas soigner un enfant difficile entre deux séances
- stressantes.
Privilégier les périodes calmes pour traiter un jeune enfant et éviter les heures de sieste chez
- le petit,
allez du soin le plus simple au plus compliqué. Pour les enfants très angoissés, ne pas vouloir
- réaliser à tout prix un acte dès la première séance sous peine d'échec patent,
ne pas hésiter à employer des techniques comme le parage dentinaire chimique, l'air abrasion
un jeune
ou enfant,opératoires. comme la restauration atraumatique (ART) pour faciliter l'approche
des modes
- des
savoir adresser
soins en casdes
et stabiliser d'échec: lescarieuses
lésions parents vous
dansen serontd'une
l'attente reconnaissants!
meilleure coopération chez
Téchniques de communication
La méthode de préexposition
famille
Téchniques de communication
•
Expliquer ce qui va être fait , avec un vocabulaire
adapté à l'âge »Par ex pour le micro tour, demander
•
Montrer sur la main du dentiste, du parent puis sur
ressentir
Téchniques de communication
La méthode de préexposition
famille
Téchniques de communication
négation
❑
Ne dites pas « N'aie pas peur »
Renforcement
❑ Renforcement positif et façonnement : Féliciter qd tout va
bien ou il y' a progrès
Distraction
❑ Détourner l'attention de l'enfant vers une occupation
ludique et agréable permet d'atténuer la gêne qu'il peut
ressentir
❑ Exemples : Petites boites musicales, des ombres chinoises
qui bougent dans la lumière, une musique douce, des
chansons, des histoires
❑ Donner une consignes : Est ce que tu arrives à lever ton
Téchniques de contrôle du
comportement
Le stop signal
importante
Téchniques de contrôle du
comportement
Le contrôle vocal
• Exposition prolongée
• Hypnose
❑ Elle nécessite une formation ou l'orientation du patient
vers un spécialiste
❑ Ce n'est pas la décision de l'enfant mais c'est celle de
l'adulte ….Ce n'est pas un choix
❑ Pour le praticien = C'est un acte de routine, pas de
valeur spécifique
❑ Pour le patient =Moment exceptionnel et
déterminent
❑
En deux phases
L’Accueil
❑Le praticien accueille l'enfant, dans la salle d'attente,
l'enfant
❑ Une synthèse de l'examen est donnée aux parents