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METAVERS ET

ASSURANCE
DE QUOI PARLONS NOUS

jeux vidéo sur Internet et Métavers


Où se situe alors la différence ?
Les professions dans le Métavers
Pourquoi les assureurs devraient-ils se tourner vers le métavers ?
Comment les assureurs peuvent-ils se préparer au métavers

IDENTIFICATION DES DANGERS

Assurance du virtuel ou assurance du réel?


Quels sont les propriétaires dans ces univers virtuels ? Qui est responsable des risques encourus ?
Qui possède quoi dans le Métavers ? Et quel droit s’applique dans ces nouveaux espaces immersifs ?
Le Métavers et le droit pénal
Dangers pour la santé physique et mentale
Des dangers pour la société
Manipulation à grande échelle
Des dangers pour l’environnement
La cryptomonnaie dans le collimateur du régulateur britannique
La boutique virtuelle en métavers n'a pas de frontière.
IDENTIFICATION ES RISQUES.

la collecte de données par des tiers


Enjeux de confidentialité
Gestion des accès et des identités
Anonymat élevé et harcèlement
Cyber risques
Baisse de vigilance des utilisateurs
Baisse de la productivité
Fracture numérique
Empreinte écologique
une dépendance à l’espace numérique
Harcèlement moral et sexuel
Danger psychologique lié à la double vie
Perte potentielle de contacts sociaux
une faible estime de soi.
Perte de la confiance en soi et en sa valeur

LES SOLUTIONS D’ASSURANCE


Contrat cyber spécifique
Vol et détournement
Rançon
Harcèlement- usurpation identité
Risques psycho-sociaux : faute inexcusable
Pertes d’exploitation sans dommages
Protection juridique propriété intellectuelle
METAVERS ET ASSURANCE

DE QUOI PARLONS NOUS

https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/technologie-visiter-notre-dame-grace-a-la-realite-virtuelle_5686853.html

https://blog.adobe.com/en/publish/2021/10/26/ocean-ar-coral-reefs-aero-smithsonian-thehydrous#gs.p4ltng
LE METAVERS EST UN ENVIRONNEMENT 3D :

•persistant et immersif
•collectif et partagé
•créé grâce à une réalité numérique et physique améliorée
•accessible via n’importe quel appareil connecté (smartphones, PC, casques VR, tablettes)
•alimenté par une monnaie reposant sur la blockchain.

Un métavers permet donc aussi d’acheter et de vendre des produits et des services, et d’offrir une nouvelle
expérience client (CX) par le biais de la reconstitution 3D.

Pour certains, cette capacité à faire des transactions est constitutive de la définition du métavers, mais pas
pour tout le monde.

Finalement, un métavers pleinement réalisé reposera sur des avancées majeures dans trois domaines :

•la capacité de se transporter facilement et d’évoluer dans un autre espace ;


•une représentation 3D fidèle d’un monde physique (même s’il est conceptualisé) ;
•et l’émergence d’une économie de type Web3 (successeur du web et du web 2.0).
Le monde métavers trouve ses origines dans l'univers des jeux vidéo.
Un univers parallèle où monde réel et monde virtuel, numérique et digital, se rejoignent
On y accède sous forme d'avatar, c'est-à-dire une représentation graphique plus ou moins proche de nous-même

De fait, il existe de nombreux points communs entre les jeux vidéo sur Internet et le métavers:

• Des avatars, soit des personnages virtuels que nous incarnons


• Des objets ou éléments ayant une valeur particulière et que l'on est prêt à acquérir
• Des villes complètes qu'elles soient réelles (on pourrait visiter New York virtuellement avant de s'y rendre pour
de bon
• Des habitations que l'on peut décorer à sa guise, dans lesquelles « recevoir » des amis
• La persistance. On peut quitter ce monde n'importe quand. Lorsqu'on y revient, il a évolué en parallèle

Où se situe alors la différence ?

• La première est qu'un métavers n'aura, a priori, aucune limitation quant au nombre de participants, ce qui en
soi représente un défi technologique gigantesque - et fait mieux comprendre l'ampleur des investissements
• Un panorama d’activités bien plus étendu que dans un jeu vidéo
• Un métavers se distingue d'un jeu vidéo en ce qu'il intègre énormément d'activités qui ne sont pas forcément
ludiques
• Réunions de travail de type Zoom ;
• Possibilité d'assister à des événements tels que des concerts (comme l'a expérimenté Fortnite) sans avoir à se
déplacer
• Rencontres de types divers pour le simple but relationnel ;
• Enseignement à distance, etc.

Les professions dans le Metaverse

• Pour de nombreuses professions, le métavers va représenter d'énormes opportunités de travailler depuis chez soi.
• D'ores et déjà, on peut jouer à certains jeux dits « play to earn » (jouer pour gagner) afin de gagner certains objets,
certaines créatures ou compétences que l'on peut monnayer à d'autres joueurs.
• créateur de mode pour les avatars ;
• Architecte de maison virtuelle ;
• Décorateur ;
• Créateurs de NFT, soit des œuvres d'art uniques que l'on peut exposer chez soi ;
• Créateur de jeux ou d'applications ;
• Formateur en ligne
Par la force des choses, les paiements au sein des métaverse seront effectués au moyen de cryptomonnaies.

https://cryptoast.fr/non-fungible-token-nft-ou-token-non-fongible/
• le « NFT », pour « Non Fungible Token », vendu par la prestigieuse maison Christie’s, donne droit à son propriétaire à
une copie de l’image et une sorte de certificat stocké dans une blockchain, contenant le droit théorique de l’œuvre.
• Au même titre que l’art, le prix de ces « œuvres » peuvent énormément varier en fonction de l’artiste à la mode

• La volatilité des prix peut être un frein pour les assureurs, cela soulève également une problématique sur la fraude et
l’assurance cyber (vol, piratage, destruction, blocage des fichiers) et leur capacité pour y faire face.

Pourquoi les assureurs devraient-ils se tourner vers le métavers ?


• Par le biais d’échanges dans un espace virtuel adapté, le métaverse permettrait aux gestionnaires et aux experts de
concilier l’efficacité de l’évaluation des dommages à distance
• Les clients pourraient même utiliser leurs actifs numériques pour obtenir des polices d’assurance.
• De plus, cela représente une économie de temps et de ressources tant pour l'assureur que pour l'assuré
• Ces technologies pourraient être utilisées pour former les employés depuis n'importe où et les aider à effectuer leur
travail plus efficacement
• La réalité augmentée et la réalité virtuelle peuvent être expérimentées pour apprendre à évaluer un risque
• À réduire les taux d'erreur et en aidant les assureurs à comprendre le véritable impact de l'évaluation des risques et
des dommages dans un environnement contrôlé.
Comment les assureurs peuvent-ils se préparer au métavers

• Les solutions basées sur l’IA peuvent notamment évaluer précisément les dommages en temps réel et traiter
les demandes d'indemnisation en quelques minutes au lieu de quelques jours
• Les entreprises qui envisagent d’adopter le métaverse ne devraient pas se demander « si » mais plutôt «
quand ».
• Il est également important de garder à l'esprit que les données doivent être soigneusement gérées
lorsqu'elles sont acheminées dans des espaces virtuels en raison des risques accrus en matière de sécurité.

Quel équipement pour le métaverse ?

• Si les joueurs sont disposés à enfiler des casques de réalité virtuelle, il semble peu envisageable que le grand
public puisse consentir à utiliser de tels accessoires
• Des lunettes de réalité virtuelle d'usage instantané paraissent davantage envisageables.
• L'accessoire Kinect a montré qu'il était possible d'utiliser ses mains comme manettes de jeu
• les ordinateurs et smartphones et autres accessoires de demain sauront interpréter les mouvements du corps
et expressions du visage, les transposer sur son avatar, mais aussi réagir en conséquence
• Dans ce nouvel espace nous allons, comme dans la vie réelle, interagir, avoir des relations sociales et même
nous enrichir.

• Par la conjonction du Web 3.0, de la blockchain, et du Smart Contract (contrat intelligent), toute création ou
détention sur internet aura vocation à nous appartenir et pourra être exploitée selon la valorisation du
marché.

• C'est ce que l'on nomme un NFT, un jeton non fongible cryptographique, par définition unique, représentant
un objet et doté d'une identité numérique.

• Une œuvre musicale, un film ou un écrit, peuvent être créés ainsi qu'un Smart Contract qui précise et détaille
toutes les composantes commerciales qui leur seront attachées

• L'argent issu de l'exploitation sera ainsi versé sur un portefeuille spécifique (wallet), en crypto monnaie.

• https://cryptoast.fr/non-fungible-token-nft-ou-token-non-fongible/
ET L’ASSURANCE DANS TOUT CELA ?
COMMENCONS PAR IDENTIFIER LES DANGERS ET LES RISQUES

ASSURANCE DU VIRTUEL OU ASSURANCE DU RÉEL ?

• Dans le métavers, il est possible d'acheter des biens virtuels comme des terrains ou des
logements.

• nos jetons pourront également y être volés, nous aurons des accidents ou encore serons
agressés.
• Quant à nos biens, ils seront peut-être détériorés

• L'utilisation de la réalité virtuelle pour l'ensemble des secteurs engendrera de nouveaux


risques, nécessitant tant la réparation de dommages que couvrant la responsabilité civile.

• Les assureurs entrevoient ainsi une possibilité d'étendre leurs garanties à cet univers
parallèle où la création paraît sans limite.
Quels sont les propriétaires dans ces univers virtuels ? Qui est responsable des risques encourus ?
Dans le cadre du droit, on doit pour le moment raisonner par analogie en prenant exemple sur le monde physique

Mais qui possède quoi dans le Métavers ? Et quel droit s’applique dans ces nouveaux espaces
immersifs ?

⮚ se considérant victime d’un vol de propriété intellectuelle, Hermès a déposé une plainte à New York contre un artiste
qui avait créé des NFT sous la forme d’un sac Birkin, produit vedette de la célèbre maison de luxe.
• le phénomène metaverse n’étant encore pas abouti, le législateur français et européen n’a pas entamé l’exécution
d’un travail réglementaire à ce sujet.
• Pourtant, l’intervention du législateur sera nécessaire pour bien des sujets. D’abord, pour définir le
droit applicable aux interactions des avatars dans la metaverse. Mais également pour encadrer le
dispositif en ce qui concerne la responsabilité des utilisateurs des plateformes, civile et pénale, pour les
actes commis sur ce support.

• Des marques ont été déposées par des grosses entreprises du prêt-à-porter et du luxe dans des classes
couvrant les produits virtuels afin de protéger leurs logos et leurs actifs immatériels dans la sphère
virtuelle qui sera implémenté par le metaverse.
• C’est donc le premier enjeux du metaverse en matière de propriété intellectuelle : s’adapter au
monde virtuel en rendant la marque, les logos et les slogans afférents applicables au monde du
metaverse.

• Pour ce faire, les entreprises qui se positionnent d’ores et déjà dans l’univers du metaverse ont tout
intérêt à réaliser un dépôt de marque spécifique sur ce point.

• Attention toutefois, il est important de noter que l'enregistrement d’une marque dans une classe
spécifique de produits virtuels ne suffira pas nécessairement à protéger votre marque de manière
effective sur le long terme si vous n’en faites aucun usage.

• Cette démarche doit donc être mise en œuvre dans le cadre d’un projet d’investissement réfléchi
dans le monde du metaverse.
• les licences de marques devront être étendues, ou non, à la sphère du metaverse. En tout état de cause, cela
devra être spécifié dans les contrats.

• De la même manière que pour le droit des marques, les licences et les cessions de droit d’auteur devront
mentionner si elles s’appliquent à la sphère du metaverse et dans quelle mesure.

• Ainsi, tous les contrats de licence ou de cession de droits d’auteur portant sur des œuvres réalisées par des
graphistes, des stylistes, ou artistes, devront prévoir leur extension au domaine du metaverse.

• En outre, les NFT auront certainement un rôle majeur dans la diffusion des œuvres de l’esprit. Là encore, les
contrats de propriété intellectuelle portant sur des NFT, oeuvres acquises par le biais de la crypto-monnaie,
devront être réalisés avec soin et prudence
• Ainsi, tous les contrats de licence ou de cession de droits d’auteur portant sur des œuvres réalisées par des
graphistes, des stylistes, ou artistes, devront prévoir leur extension au domaine du metaverse.

• En outre, les NFT auront certainement un rôle majeur dans la diffusion des œuvres de l’esprit.

• Là encore, les contrats de propriété intellectuelle portant sur des NFT, oeuvres acquises par le biais de la
crypto-monnaie, devront être réalisés avec soin et prudence

• Le règlement général européen sur la protection des données (RGPD) de 2018 et la loi sur les services
numériques-loi sur les marchés numériques (DSA-DMA) de 2023 en sont des exemples

• Mais il sera difficile d'adapter ces lois aux nouveaux espaces que représentent les Métavers. C'est sans
aucun doute la jurisprudence qui aidera à clarifier l'application du droit aux Métavers.
• Par exemple, la Cour de cassation a jugé que le vol peut également s’appliquer aux biens incorporels.
• Dans le Métavers, les biens numériques sont vendus sur la base de contrats, ce principe et le droit
contractuel remonte au Code napoléonien.
• Une des particularités de ces Métavers, est la possibilité d'acheter et de vendre des articles numériques
appelés NFT.

• S’il faut faire attention, c’est parce que le droit de propriété n’est pas complet dans le Métavers. En effet, les
NFT ne font qu’assurer l’authenticité et ne garantissent pas que l’acheteur acquière le bien numérique.
• Dans certains cas, les NFT créent un sentiment de rareté là où il n’y en a pas.
• C'est un peu le même principe que pour les photos d'art, vous acquérez seulement une copie de la photo.

• Le Métavers et le droit pénal


• Qui est responsable lorsqu’un avatar insulte, harcèle un autre avatar ?
• À ce stade, la loi ne dit rien sur le sujet et l'avatar ne possède pas de statut juridique. On peut imaginer qu'à
terme, notre identité virtuelle possédera des droits et des devoirs
• une réglementation spécifique, le plus cohérent serait de fonctionner en analogie avec le monde réel.
• Pourtant, il existe déjà des exemples de condamnations réelles pour des vols virtuels. En 2007, aux Pays-Bas,
deux adolescents ont été condamnés pour vol après avoir contraint un jeune garçon à transférer une amulette
rare sur leurs comptes d'un jeu en ligne. Cette amulette virtuelle avait alors été considérée comme un bien réel
• Des risques pour la santé physique et mentale
• Les utilisateurs du métavers risquent de devenir complètement accros à cet outil, au point de ne plus
quitter leur canapé et leur casque de réalité virtuelle.
• Cela ne ferait donc qu’accroître la dépendance au Web et aux réseaux sociaux, déjà constatée.
• L’activité physique, fondamentale pour maintenir une bonne santé physique et mentale, est donc
compromise, pour des millions d’utilisateurs.

• Des risques pour la société


Les métavers représentent un risque plus large, au-delà du risque pour l’individu, d’une déconnection
croissante des membres de la société du réel.
L’une des promesses principales des métavers, c’est de pouvoir s’évader du monde réel, et de s’immerger
dans un monde virtuel, source de plaisir et où “tout se passe bien”.
Un risque de manipulation à grande échelle
• les métavers ouvriront la possibilité de manipuler en masse les internautes, sur un plan psychologique et
émotionnel, à un niveau inimaginable dans les médias actuels.
• Dans le métavers, il sera possible de modifier le visage d’un homme politique pour qu’il ressemble (un peu)
à chacun des internautes en train de le regarder
• Les politiques sont – pour certains – déjà très habiles à pratiquer l’effet miroir, qui consiste à imiter la
gestuelle et l’intonation de voix de leurs interlocuteurs
• ce qui pourrait donc fausser le résultat des élections et donc, la démocratie.
Des risques pour la société
• Les métavers représentent un risque plus large, au-delà du risque pour l’individu, d’une déconnection croissante
des membres de la société du réel.
• L’une des promesses principales des métavers, c’est de pouvoir s’évader du monde réel, et de s’immerger dans un
monde virtuel, source de plaisir et où “tout se passe bien”
• Avec pour conséquence une dépolitisation encore plus forte que celle que nous connaissons déjà, au fil des
élections qui battent des records d’abstention. In fine, le métavers, c’est donc également potentiellement un outil
de rupture de la citoyenneté
• Il convient aussi d’alerter sur le risque d’explosion des arnaques en tout genre. En effet, il sera probablement bien
plus facile, pour un escroc, de mettre en confiance une victime potentielle, sous les traits d’un avatar conçu
expressément pour “plaire” à sa victime, qu’à l’aide d’un simple email ou SMS…
• Des risques pour l’environnement
• Enfin, rappelons que les métavers consomment énormément d’énergie dans leur fonctionnement
(serveurs informatiques, câbles Internet pour faire transiter les données, etc.).
• À l’heure où les services de streaming vidéo à la demande représentent déjà une part très
significative de la bande passante mondiale, et où le digital pèsera bientôt 10% de notre empreinte
carbone, on peut craindre le pire si des milliards de personnes passent des heures par jour dans un
métavers.
Tout n’est pas si rose dans le monde des métavers

• La division de réalité virtuelle de Meta, Reality Labs, a perdu près de 6 milliards de dollars en quelques mois,
• Le vice-président de Meta (Vivek Sharma) en charge du métavers a démissionné récemment,
• Et Andrew Bosworth, directeur des nouvelles technologies, craint que le métavers ne soit un « environnement
toxique » et demande une modération très stricte de l’outil.
• Enfin, pour les investisseurs qui placent leur argent dans les entreprises éditrices de ces plateformes de métavers,
rappelons qu’il s’agit d’un marché “winner takes all” (comme les réseaux sociaux), où seul 1 ou 2 acteurs deviendront
dominants sur le marché, au détriment de tous les autres.
• Rappelons que la société MySpace a connu une période de gloire, il y a fort longtemps, sur le même modèle, et
qu’aujourd’hui, peu de gens se souviennent de cette startup.
• Sans compter que le métavers n'échappera pas aux dangers inhérents aux activités numériques
que sont les cyberattaques.
• Plusieurs affaires concernant des vols de NFTs font l'actualité. Par exemple, celle de la collection
d'images de singes aux mines désolées, « Bored Ape Yacht Club et Mutant Ape Yacht Club ».
• Le hacker a réussi à escroquer 44 personnes avec une fausse publicité de distribution gratuite
de NFTs pour un butin de 3 millions de dollars

• LA BOUTIQUE VIRTUELLE
• Avec son avatar, le client ou prospect se rendra à son agence en enfilant son casque de réalité
virtuelle. Il pourra attendre dans un espace qu'un professionnel se libère, puis rentrer en
rendez-vous, être conseillé et souscrire en payant en cryptomonnaie
• La cryptomonnaie dans le collimateur du régulateur britannique

• la nécessite de protéger les consommateurs face aux dangers de la finance décentralisée.


• L’usage de cryptomonnaies dans le metaverse pourrait pousser les institutions et les grandes
entreprises qui régissent ce monde à sortir de leur zone de confort, et, de fait, s’exposer aux risques
liés aux cryptomonnaies.
• Elles seraient alors, toujours d’après la banque centrale britannique un problème pour la stabilité
financière globale
• La boutique virtuelle en métavers n'a pas de frontière.
• On peut s'assurer à Londres, en habitant à Berlin, par le biais de son conseiller préféré basé à Paris.
• Les assureurs voient dans le métavers une nouvelle manière de commercer, mais pas seulement, dans
la mesure où le monde virtuel peut aussi être un lieu où l'on apprend la prévention et les gestes qui
sauvent.
• En résumé, demain, dans le métavers, nous assurerons nos biens réels, notre vie, notre santé et nos
biens virtuels acquis dans le monde parallèle.
• Mais ces univers virtuels persistants comportent certains risques. .

• Augmentation de la collecte de données par des tiers


• Les métavers devraient permettre d’élargir la collecte de données personnelles, en diversité et en volume. Cette masse
considérable de données est une véritable mine d’or pour les entreprises de la tech et les marketeurs.
• Mais comme les organisations vont passer par des tiers pour accéder au métavers et l’utiliser, les responsables doivent
savoir quelles données ces intermédiaires vont collecter sur leurs collaborateurs, leurs clients et leurs partenaires, ainsi
que connaître les modes de stockage et d’utilisation de ces données par ces tiers.
• Les responsables vont devoir répondre à d’importantes questions sur les degrés de responsabilité dans la protection des
informations qui incombera à ces entreprises revendeuses de données.
Enjeux de confidentialité
Les métavers augmentent encore la dépendance au réseau. La question de la confidentialité des données privées n’en
est que plus critique. Car plus vous mettez de données en ligne, plus votre empreinte numérique augmente, et plus
vous courez de risques.
De plus – et les observateurs le soulignent – les métavers vont collecter de nouveaux types de données.
Les entreprises vont devoir réfléchir à leur façon d’identifier les données collectées et stockées, le niveau de protection
requis et les mesures de sécurité à mettre en œuvre. Et cela alors que les responsables disposent de conseils juridiques
limités sur le sujet, car il n’y aurait pas encore de définition claire des informations personnelles dans le métavers

Complexité et difficulté accrues de la gestion des accès et des identités


La gestion des identités et des accès ne manque ni de complexité ni de contraintes dans le métavers.
« Chaque prestataire a sa façon propre de prendre en charge la gestion des identités et des accès. Il n’y a pas
d’homogénéité. Et si vous ajoutez des mots de passe complexes à une expérience de réalité virtuelle, le ressenti de
l’utilisateur peut en pâtir », avance un membre du Emerging Trends Working Group de l’ISACA
Anonymat élevé et harcèlement

L’un des attraits du métavers est de pouvoir adopter une identité distincte de celle de la vie réelle. Ce haut
degré d’anonymat offre d’innombrables perspectives aux acteurs malveillants.

La thématique des nouvelles formes d’agression que rendent possible les métavers est liée à celle de
l’anonymat. Le harcèlement virtuel et les agressions sont d’ailleurs déjà un problème.

Les expériences immersives soulèvent des questions sur le respect des limites de chacun et l’anticipation de
situations propices à ce type d’incident.

La recherche dans ce domaine n’en est qu’à ses balbutiements. Il est encore trop tôt pour savoir quels
mécanismes permettraient de tenir à l’écart d’une plateforme les avatars anonymes. Mais les chercheurs
planchent activement sur le problème
.
Cyber risques
• Les métavers comportent de nombreux risques cybers similaires à ceux des applications web. De plus, le matériel de
réalité étendue nécessaire pour utiliser les métavers peut recéler de nouvelles vulnérabilités pour les réseaux
d’entreprise et de nouveaux vecteurs d’attaque sur les données.
• Les responsables IT devront se poser des questions difficiles sur l’adéquation de leurs moyens de détection, de
confinement et d’élimination des logiciels malveillants dans leurs projets de métavers.
. Baisse de vigilance des utilisateurs
• Malgré les dangers connus des métavers, certaines personnes vont relâcher leur garde dans les situations
virtuelles.
• Il se pourrait que certains utilisateurs ne soient pas aussi vigilants face aux cybermenaces dans ces
environnements immersifs que dans leur environnement de travail réel. En cause, la dimension « ludique » des
métavers.
• Il faudra donc réfléchir aux mesures de sécurité à prendre dans l’exploration des métavers pour contrecarrer
cette tendance comportementale assez naturelle.

Baisse de la productivité ?
• Les usages collaboratifs des métavers sont censés apporter des gains d’efficacité à une organisation. Mais ce
pourrait tout aussi bien être le contraire.
• Des études qui s’intéressent aussi à la productivité des personnes en interaction virtuelle par rapport au réel
montrent qu’en l’absence d’interactions physiques et des signaux tangibles qu’elles induisent, l’efficacité de la
collaboration diminue.
• Autrement dit, une mesure de la productivité et un juste équilibre seront à trouver.
Fracture numérique
L’utilisation des métavers implique d’avoir accès à davantage de technologies, par exemple aux casques de réalité
virtuelle. Une nouvelle fracture numérique pourrait donc apparaître. De la même manière, le métavers pourrait aussi
exclure des personnes porteuses de certains handicaps. Des possibilités d’accès hors appareils coûteux – comme une
version web – et donc à envisager.
Empreinte écologique
Enfin, les métavers ont mauvaise presse en ce qui concerne l’écologie. La 3D demande en effet de fortes ressources de
calcul, et donc d’énergie. L’usage de la blockchain (indissociable de certains métavers) ne fait qu’empirer le constat

les risques avec le Métavers


∙ une dépendance à l’espace numérique ;
∙ Harcèlement moral et sexuel
∙ Danger psychologique lié à la double vie
∙ la perte potentielle de contacts sociaux ;
∙ une faible estime de soi.
∙ une perte de la confiance en soi et en sa valeur
Le traitement des données personnelles

• Le Méta détient toutes vos informations personnelles


• ce qui signifie qu’elles peuvent être exploitées à tout moment.
• Le danger est que vos données peuvent être utilisées et même vendues.
• Vos données peuvent être vendues sur des marchés en bourse comme les NFT.
QUELLES SOLUTIONS D’ASSURANCE?
Le secteur de l'assurance devra s'adapter aux nouvelles technologies.
Par exemple, un système d'assurance basé sur la blockchain permettra de stocker et de gérer des
données provenant de différents systèmes. Cela améliorera la sécurité et la confidentialité du processus,
et permettra aux gens de se remettre de leurs pertes numériques.

Cependant, les fournisseurs d'assurance devront surmonter plusieurs obstacles au cours du processus,
notamment l'HIPAA, qui protège les informations de santé confidentielles. Pour ces raisons, il est
essentiel de construire une infrastructure sécurisée et sûre pour les services de santé sur le Metaverse.

À mesure que la technologie évolue, elle peut introduire de nouveaux risques politiques et socio-
économiques.
En outre, le système sera probablement hébergé dans le nuage, ce qui rendra la résolution des conflits
extrêmement difficile. À long terme, l'assurance sur Metaverse pourrait devenir un acteur majeur des
opérations dans le monde numérique.
La première étape consiste à construire des systèmes parallèles qui transfèrent les activités quotidiennes d'une
compagnie d'assurance dans le Metaverse.

Si le Metaverse n'en est qu'à ses débuts, le secteur de l'assurance est bien placé pour y participer. La première
étape consiste à construire des systèmes parallèles qui transfèrent les activités quotidiennes d'une compagnie
d'assurance dans le Metaverse.

En créant une expérience utilisateur immersive et en rationalisant les processus numériques, les grandes marques
d'assurance pourront prospérer à l'avenir. En définitive, cela signifie que le secteur de l'assurance réapparaîtra avec
une façade rafraîchie et un rôle essentiel dans les opérations du nouveau monde numérique.

.
Le monde de l'assurance investit massivement dans la technologie, et celle-ci peut constituer un atout précieux
pour le secteur.
Les sociétés d'insurtech investissent déjà massivement dans le Metaverse, ce qui signifie que c'est le moment
idéal pour commencer à s'intéresser à cette nouvelle technologie. Si vous envisagez d'investir dans le métavers,
vous pourrez l'utiliser comme source de revenus. Il ne fait aucun doute que le metaverse deviendra la plus
grande plateforme de transactions financières.

Actuellement, l'assurance sur le metaverse a un impact limité sur l'industrie. Elle ne représente qu'une infime
partie des 650 milliards de dollars de primes nettes souscrites dans le monde physique.

Jusque-là, c'est une inconnue, mais une grande opportunité pour ceux qui souhaitent investir dans l'avenir de
l'assurance sur le Metaverse. Lorsqu'il sera adopté, il est probable qu'il changera la façon dont les entreprises de
soins de santé font des affaires.
Au fur et à mesure que le métaverse se développera, les assureurs commenceront à créer des produits
d'assurance pour les risques dans le métaverse.

Ces risques peuvent être globalement divisés en trois catégories :


1.les risques qui existent dans le métaverse,
2.les risques qui surviennent dans le métaverse, et
3.les risques qui surviennent à cause du métaverse.

Les risques des première et troisième catégories ne sont pour la plupart que des extensions de risques déjà
assurés, de sorte que les polices d'assurance existantes peuvent être modifiées pour couvrir ces risques
métaverses.

La deuxième catégorie comprend à la fois les risques connus (pour lesquels les polices d'assurance
existantes doivent être adaptées pour inclure le métaverse) et les risques nouveaux.

Les risques cyber et les risques de responsabilité sont deux domaines qui méritent une attention particulière,
car ils sont particulièrement complexes (dans le cas des risques cyber) ou peu clairs (dans le cas des risques
de responsabilité).
Cyber Assurance
Le métaverse est considéré comme une aboutissement de technologies numériques et 4IR, et il augmentera donc
la surface de risque pour une cyberattaque.
Les cyber-risques liés au Metaverse peuvent tomber en cinq types: une autre source pour les risques connus que
les assureurs couvrent déjà-par exemple, il existe des risques liés au Metaverse comme une plate-forme.
Extension des risques existants, mais la dimension métadère est nouvelle - par exemple, la divulgation de
renseignements privés, d'enquêtes gouvernementales et de procédures de réglementation, de restauration des
données et de paiements de ransomware.

Un risque non connu se transforme en un risque numérique, par exemple, les événements virtuels programmés
dans Metaverse pourraient faire face à une annulation en raison d'une cyberattaque ou d'une panne de serveur.
Risques nouveaux et inconnus.
Par exemple, une cyberattaque pourrait fermer le site d'une entreprise dans la métaverse.
Cependant, contrairement au monde réel, cela pourrait entraîner une perte d'attraction ou une perte
de la valeur marchande des actifs numériques dans la métaverse.

Les garanties d'assurance conventionnelles compensent le coût de la restauration des données à


son état d'origine, mais ils ne couvrent pas la réduction de la valeur.

Les assureurs doivent aborder cet écart en concevant une nouvelle couverture ou en excluant
explicitement ce risque. Un autre exemple concerne les pertes d'interruption commerciale qu'une
entreprise souffre après une cyber-attaque.

À l'avenir, des entreprises uniquement présentent dans le Metaverse pourraient émerger qui n'auront
présence que dans le monde virtuel.

Une panne de cyberattack ou de serveur entraînera des pertes de chiffre d'affaires pour lesquelles
une nouvelle couverture d'interruption commerciale non liée à la non-dommage devra être conçue.
Les risques hybrides émergent comme la frontière entre les mondes réels et virtuels disparaissent, par
exemple, une attaque ciblée sur les données provenant des dispositifs connectés qui sont nourries à la
métaverse, entraînant une catastrophe du monde réel.

Assurance de responsabilité.
Une Metaverse permet plusieurs fonctions du monde réel, ce qui permet d'examiner les risques liés à la
responsabilité correspondants: le fournisseur est celui qui conçoit le matériel et le logiciel qui le gère.
Par conséquent, il est raisonnable de s'attendre à plus d'obligations et de responsabilité.

L'utilisation à long terme des casques AR / VR pourrait causer des dommages physiques et mentaux aux
utilisateurs.
Alors que les utilisateurs individuels pourraient poursuivre des fournisseurs de métavers ou des fabricants
de périphériques AR / VR, les employés de la métaverse poursuivront leurs employeurs.

Les prix des politiques traditionnelles de responsabilité civile commerciale (CGL) et de responsabilité des
employeurs et les libellés des contrats doivent être revisités. Une évaluation similaire doit être effectuée
pour la couverture de responsabilité pour les infractions telles que la diffamation et l'invasion de la vie
privée pouvant survenir dans la métaverse.

Pour les erreurs et les omissions (E & O) et les responsabilités des directeurs, des risques résultant du fait
de l'approche de métaverser dans le monde réel ainsi que des actions dans le Metaverse devront être
prises en compte.
Les risques de responsabilité liés aux métaverser pourraient survenir.
Cela nécessitera de trouver des réponses à de nombreuses questions relatives aux responsabilités et à la
responsabilité des entreprises. Par exemple, si les avatars d'algorithme de police ont été introduits dans la
métaverse, quelle serait la légalité de ces avatars?

Ces avatars algorithmiques - et à leur tour la société ou métaverser-fournisseur-seront-ils tenus responsables


d'un algorithme injuste et discriminant? En ce qui concerne le harcèlement des avatars dans la métadère, il est
possible que, selon les métaverseries, elles incluent une option pour les utilisateurs d'activer une bulle de
sécurité qui empêcherait d'autres avatars de se rapprocher.

Bien que cela puisse être une disposition opt-in pour les particuliers, la responsabilité des entreprises de leurs
bureaux virtuels doit être spécifiée. Une entreprise doit-elle activer la bulle de sécurité comme une fonctionnalité
par défaut avec une disposition de déroulement? L'imposition d'une bulle de sécurité par défaut sera-t-elle
considérée comme une invasion des droits, entraînant un procès?
Le risque de réputation due à Cyberattaque pourrait créer un risque de responsabilité hybride qui imprègne
les royaumes réels et virtuels.
Par exemple, si une entreprise est victime d’une mauvaise publicité pour une question de harcèlement, cela
pourrait entraîner une perte d'attraction dans la métaverse.

Un tel événement pourrait également dépasser le monde réel, créant ainsi une mauvaise réputation de la
société impliquée.

La couverture de risque de réputation dans la couverture de responsabilité doit prendre en compte cette
éventualité.
En temps voulu, les compagnies d'assurance vendront des politiques virtuelles pour métaserser les risques
de leurs bureaux virtuels dans la métaverse. Ces politiques constitueraient des contrats intelligents
paramétriques qui sont signés numériquement et «transactés » dans des « cryptocurrences ».

Comme la limite entre mondes réels et virtuels disparaît, les données d'assurance connectées seront
introduites à la métaverse pour créer un jumeau numérique interactif.
Les assureurs pourraient s'engager avec ce « jumeau numérique » pour évaluer le risque, la tarification, la
surveillance continue et l'ajustement des réclamations.

Les assureurs pourraient offrir une couverture Métadhérent comme une extension en complément des contrats
traditionnels .

Dans les deux cas, ils devraient examiner les formulations de politique afin de garantir que les risques
mondiaux réels et virtuels soient distincts.

Les assurés exposés à des risques métavers doivent aborder le processus de souscription avec une
compréhension claire de ces risques, de la manière dont ils peuvent passer à travers les mailles du filet de la
police standard, et des formulations alternatives qui pourraient rétablir la couverture.
Comment se transposeront les sinistres du monde réel dans le monde virtuel du métavers ?

Les polices d'assurance standard n'excluent pas actuellement les sinistres du seul fait qu'ils
surviennent dans le métavers. Ainsi, les polices couvrant certains types de sinistres survenant en
dehors du métavers devraient couvrir les mêmes types de sinistres survenant dans le métavers.

Les polices d'assurance responsabilité civile des employeurs doivent continuer à couvrir les
réclamations liées à l'emploi, telles que la discrimination et le harcèlement, même si elles se
produisent en dehors du bureau physique et dans le bureau virtuel.

Les polices d'assurance contre les erreurs et les omissions doivent continuer à couvrir la
responsabilité pour les erreurs de service dans le métavers.

Les polices d'assurance des administrateurs et des dirigeants devraient continuer à couvrir les
réclamations de responsabilité liées au métavers, y compris les enquêtes sur les valeurs mobilières et
les réclamations contre les administrateurs et les dirigeants.
Quels seront les défis à relever par les compagnies d'assurance pour opérer dans
l'environnement du Metavers ?

Les défis réglementaires

Les compagnies d'assurance devront s'attaquer aux questions réglementaires dans un


environnement métavers, en adaptant leurs activités actuelles à l'évolution de la technologie.
Il y aura un besoin d'experts en cyber-juridique, d'experts en assurance, d'experts en blockchain et
d'autres experts techniques dans un avenir proche.

Aujourd'hui, le rôle du droit foncier sera également un facteur crucial lors de la conclusion d'un
contrat avec des clients, et de nombreux autres défis réglementaires pourraient survenir au fur et à
mesure du développement des métavers.

Les défis technologiques

Le défi technologique est le défi le plus important pour ces compagnies d'assurance ou les courtiers
d’assurance « traditionnels ». Ces entreprises seront tenues de trouver rapidement leur chemin ou
leur porte d'entrée dans le monde du metaverse et de rester dans le jeu de l'assurance.
En conclusion

Le concept de métavers pourrait prendre plus d'une décennie pour arriver à maturité. Lorsque l’on pense
l'avenir du métavers, deux visions contrastées émergent:

Tout d'abord, le métavers est un gisement ou, au contraire, l'engouement pour les métavers se dissipe et un
long hiver technologique s'ensuit.

Quel que soit le scénario qui se déroule à l'avenir, les assureurs doivent réagir et participer à l'histoire du
métavers.

Ils doivent au moins commencer à travailler sur leurs contrats existants, soit pour exclure explicitement les
risques liés aux métavers, soit pour les inclure et les tarifer de manière appropriée.

Si les assureurs s'abstiennent ou adoptent une approche lente, ils devront faire face à des réclamations
silencieuses liées au métavers et, à un niveau plus élevé, ils manqueront des occasions de s'engager auprès
des clients des générations Y et Z, de gérer efficacement les risques liés à l'assurance connectée et de créer
des produits pour les risques du métavers.

Il est important que les assureurs soient préparés à l'émergence du métaverse. Cela signifie soit exclure
explicitement les risques métavers dans leurs contrats existants, soit les inclure et les tarifer de manière
appropriée.
Si les assureurs s'abstiennent ou adoptent une approche lente, ils devront faire face à des réclamations
silencieuses liées au métavers et, à un niveau plus élevé, ils manqueront des occasions de s'engager auprès
des clients des générations Y et Z, de gérer efficacement les risques liés à l'assurance connectée et de créer
des produits pour les risques du métavers.

Il est important que les assureurs soient préparés à l'émergence du métaverse. Cela signifie soit exclure
explicitement les risques métavers dans leurs contrats existants, soit les inclure et les tarifer de manière
appropriée.

Si les assureurs n'agissent pas, ils risquent de ne pas être préparés à gérer les réclamations liées au métaverse
et de manquer des opportunités de s'engager auprès des jeunes générations, de gérer efficacement les risques
d'assurance connectés et de créer des produits spécifiquement pour les risques de métaverse

D’autre part, les avatars remplacent l’identification personnelle, les données personnelles peuvent donc être copiées,
volées, supprimées et manipulées. Dans ce contexte, les compagnies d’assurance doivent renforcer la sécurité lors de la
création d’une assurance personnelle pour les nouveaux clients à travers les métavers, l’identification biométrique est une
solution pour prévenir le vol d’identité et ainsi éviter les risques.

La création d'une police d'assurance virtuelle constituerait un premier pas vers la distribution d’un produit dans le monde
dématérialisé du métaverse.
La création d'une police d'assurance virtuelle constituerait un premier pas vers la distribution
d’un produit dans le monde dématérialisé du métaverse.

Imaginer un monde dans lequel après vous être tordu la cheville et après avoir été pris en charge
par les services d’urgence, votre couverture d’assurance se déclenche, sans votre intervention, une
fois le diagnostic établit et organise votre période de rétablissement : les rendez-vous pour les
visites de contrôle, les rendez-vous pour les séances de kiné ou les éventuels trajets entre votre
domicile et votre travail ou un support pour vos enfants, etc., telle est la promesse des assurances
paramétriques et du smart contract.

Concrètement, il s’agit d’un contrat dans lequel le déclenchement de l’assurance et la mise en


place des couvertures ou le paiement des indemnisations se font de manière transparente,
automatique et automatisée au moment où l’événement assuré survient et non à la suite de votre
déclaration de sinistre et de son traitement par l’assureur.
Un smart contract est un programme autonome qui exécute automatiquement des
actions validées au préalable par les parties prenantes. Un contrat d’assurance est un lien
juridique entre une compagnie d’assurance et son client par lequel la compagnie
d’assurance promet, ex ante, de réaliser une prestation, pécuniaire ou non, en cas de
réalisation d’un risque sous réserve de satisfaire aux droits et aux obligations décrits dans
le contrat d’assurance.
Ces deux définitions ont en commun les événements déclencheurs définis ex ante et les
actions réalisées en cas d’activation du contrat et une différence significative,
l’automaticité de l’exécution du contrat. C’est ce que tente d’exploiter le monde de
l’InsurTech

La substitution des contrats traditionnels par des smart contracts fait face à trois types de
challenges : construire l’événement couvert et vérifier l’appétence de l’assuré à cette
nouvelle construction dans un cadre automatisé, trouver et gérer la donnée sous-jacente
au smart contract, et organiser une profonde mutation dans le pilotage de son activité et
son organisation.
Dans le secteur des assurances, ce concept de smart contract ouvrira des
opportunités inégalées, de par ces avantages tels que la rapidité des
traitements, la protection améliorée des parties du contrat, et la réduction des
intermédiaires et des coûts. Selon une étude de PWC , au moins 5 voies de
développement sont actuellement explorées et testées
● Smart Contracts pour la gestion et l’indemnisation des sinistres :

En cas de sinistre, un smart contrat est invoqué pour gérer les termes contractuels et
les responsabilités de l’assuré. Si tous les paramètres sont vérifiés, l’indemnisation est
initiée directement à l’assuré.

● Blockchain et Smart Contracts, pour la diminution de la Fraude à l’assurance :

L’installation d’une blockchain privée partagée entre les différents intervenants élimine
la possibilité de falsification des données et les fausses déclarations des sinistres et
accidents
● L’Assurance Indicielle : Ce type d’assurance s’appuie sur un indice pour indemniser les assurés,
par exemple pluviométrie, température, temps de vol…plusieurs exemples pratiques ont déjà été
testés et même commercialisées en Europe ou aux Etats Unis.
● L’assurance Peer to Peer : un groupe d’individus ou d’entités homogène se mettent d’accord
pour partager un risque commun. Chaque individu du groupe est à la fois assuré et assureur.
L’utilisation de la blockchain assure la confiance entre les parties. Les smart contracts assurent la
gestion et l’exécution des termes et des accords entre les parties. (cf.
Friendsurance – Pioneer In Digital Insurance)
● L’assurance à la demande : Avec l’avènement de l’économie partagée de ces dernières années,
le besoin de produits à la demande est apparu. Le concept est d’être assuré uniquement lorsqu’on
utilise réellement le bien en question (voiture, téléphone, maison …). Cette gestion est quasi
impossible avec les méthodes classique, sans l’utilisation des smart contract, car très couteuse. Le
coût fixe d’établissement et de résiliation des contrats, à chaque utilisation, dépasserait largement
le bénéfice du contrat. (Cf. La Parisienne d’Assurance avec
Wakam INsurer, Assurance embarquée)
Les cinq risques émergents façonnant les opportunités de marché de demain
1- Hacks :

Le montant total d'argent perdu à cause des piratages et des violations des plates-formes Web3 a dépassé 2 milliards de dollars au
premier semestre 2022, dépassant déjà le montant total des violations constatées dans le monde en 2021. Plus que jamais, les
propriétaires d'actifs numériques ont le besoin de se protéger contre cybervol. Cela génère une opportunité pour les compagnies
d'assurance d'offrir une assurance cyber pour aider à réduire les risques financiers associés à la possession de tels actifs.

Bien que la demande de polices individuelles soit encore limitée, nous voyons de plus en plus d'entreprises, en particulier des
solutions de portefeuille de garde, des plateformes de jeu pour gagner et des échanges, demander de nouveaux partenariats pour
établir cette typologie de programmes d'assurance.

Un exemple de startups opérant dans cet espace est Breach , qui se concentre sur les solutions d'assurance contre le vol
informatique et de gestion des risques pour l'industrie des actifs numériques.
Intrusion frauduleuse:

Les intrusions dans la sphère métaverse pourraient potentiellement entraîner des


dommages financiers ou liés à l'image. Le besoin d'assurance contre les dommages
financiers ou liés à l'image est particulièrement vrai dans la sphère numérique, car de
nombreux exploits potentiels pourraient affecter l'espace virtuel à l'avenir. Les
assureurs souhaitant entrer dans l'espace doivent être en mesure de couvrir les risques
des entités publiques et privées souhaitant exercer leur activité dans un
environnement virtuel. Les exemples incluent la perte de fonds ainsi que
l'interférence illicite avec l'image de l'entité en ligne.
Responsabilité au sein des DAO :

DAO signifie «Decentralised Autonomous Organization» et fait référence à une organisation où


les décisions et les transactions sont facilitées par un contrat intelligent de manière sans
autorisation et sans confiance. À cet égard, les membres de l'organisation n'ont pas besoin de faire
confiance aux actions et aux décisions d'une équipe de direction, car elles sont automatisées grâce
à un contrat intelligent régi par la communauté. Les membres du DAO auront un droit de vote
proportionnel à leur participation dans l'entreprise (représentée par le nombre de jetons détenus
dans leur portefeuille). Par conséquent, ils pourront prendre des décisions sur la manière dont
l'organisation elle-même fonctionne.
Dans l'état actuel des choses, les DAO sont souvent organisés selon une structure hiérarchique
basée sur le nombre de voix détenues par chaque membre. Ceci, à son tour, crée une structure
de responsabilité tenant les «entités de contrôle» responsables de leurs décisions
conformément aux réglementations spécifiques du pays dans lequel elles opèrent.

Un exemple de startups opérant dans cet espace est Twire.io , une communauté de
constructeurs Web3 de Munich, en Allemagne.
Audit :

À mesure que l'écosystème de la blockchain mûrit, les besoins de sécurité de l'espace évoluent. Certaines
des pertes les plus importantes dans l'espace étaient dues à des bogues dans les contrats intelligents,
entraînant plus d'un quart de milliard de dollars perdus uniquement entre 2017 et 2020. À cet égard, les
audits sont un élément essentiel du développement d'applications blockchain et des contrats intelligents ,
bien qu'ils n'annulent toujours pas complètement la probabilité de perte. Les assureurs pourraient participer
à l'espace en offrant une couverture aux prestataires de services d'audit qui sont disposés à offrir des
garanties à leurs clients. Les clients devraient donc fournir une compensation si les fonds du dossier
devaient être perdus en raison d'un bogue dans le code audité.

Un exemple de startup fournissant des services d'audit est Quantstamp , une société de cybersécurité et
d'assurance blockchain
conclusion
En analysant les conditions actuelles du marché, il est facile de conclure que les opportunités de
marché actuelles continuent de croître. La volatilité intrinsèque des actifs numériques rend
difficile pour les assureurs traditionnels de comprendre pleinement les risques associés à la
fourniture de polices ad hoc, ce qui justifie la création de telles polices en premier lieu. La plupart
des insurtechs de l'espace prêtent attention aux incertitudes préliminaires qui se dévoilent en
opportunités plus concrètes. Aucun cadre juridique approprié n'a encore été défini, par
conséquent, le processus permettant aux assureurs traditionnels d'opérer de manière transparente
est encore assez compliqué.

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