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ANALYSE DE L’ŒUVRE :

La boîte à merveilles
Extrait 9:«Mon père nous quitta….dussé-je
L’analyse est présentée
mendier» par les élèves du
1bacsef2

O HIBA ZAÂF

HAFSA EL AROUSSI

KHADIJA EL KASSIMI

2
Rappel :
L’élément perturbateur
Il s’agit de la ruine du père de
son capital dans la cohue au souk
des enchères aux haïks :il
décida de vendre les bracelets et
annonça à sa famille sa décision
d’aller travailler comme
moissonneur aux environs de Fès

Titre de la présentation 3
LECTURE DU PASSAGE protection occulte. Point n’est besoin qu’il soit riche, son
** Mon père nous quitta le surlendemain à l’aube. Il prestige moral donne force, équilibre, assurance et
partit, avec pour tout bagage, une sacoche de berger,
en palmier nain, dont il avait fait l’acquisition la veille, respectabilité.
une faucille neuve et un sac en toile, avec une
Mon père venait le soir seulement à la maison, mais il
fermeture à coulisse. Ma mère l’avait confectionné
dans un morceau de haïk de coton et l’avait bourré de semblait que toute la journée se passait en préparatifs pour
provisions : olives noires, figues sèches, farine grillée et
le recevoir. Je comprenais ce qui tourmentait ma mère, ce
sucrée, deux pains parfumés à l’anis et dix qarchalas.
Nous appelons ainsi des petits pains ronds sucrés, matin, dans la lumière du jour à peine naissant. Elle se
parfumés à l’anis et à la fleur d’oranger et décorés de
rendait compte dans le tréfonds de son cœur que ses
grains de sésame.
J’étais réveillé quand mon père partit. Ma mère lui fit préparatifs seraient vains. Personne le soir ne pousserait
quelques recommandations et resta après son départ,
plus notre porte, n’apporterait de l’extérieur la suave odeur
prostrée sur son lit, le visage caché dans ses deux mains.
J’eus la sensation que nous étions abandonnés, que nous du travail, ne servirait de lien entre nous et la vie
étions devenus orphelins.
exubérante de la rue.**
Tout le monde dans le quartier devait être au courant L’acquisition: l’achat / prostrée: abattue, déprimée
de nos ennuis matériels et du départ de mon père. Ils La veille: le jour précédent/hier /confectionner: faire
manifesteraient à notre égard une pitié ostentatoire plus bourrer: remplir / ostentatoire: ostensible
humiliante que le pire mépris. Mon père humiliante: abaissante /occulte: secrète
partit, nous restions sans soutien, sans défense. Assurance** sécurité / tourmenter**faire de la peine
Exubérante** trop pleine de vie /tréfonds**plus
profond
La faucille Un sac en palmier
nain L’anis

Titre de la présentation 5
LES EVENEMENTS

Le père va quitter sa famille pour aller travailler comme


moissonneur aux environs de Fès pendant un mois

Lalla Zoubida a confectionné et bourré le bagage et les


provisions pour son mari dans un morceau de haïk

Le départ du père est vécu comme un grand drame

Le départ du père et ses ennuis matériels a éprouvé chez les


voisins une sentiment de pitié humiliante et méprisante

Le rôle du père dans la famille


Titre de la présentation 6
Pour ma mère et pour moi, mon père
représentait la force, l’aventure, la sécurité, la paix. Ma mère parut abasourdie par cette
Il n’avait jamais quitté sa maison; les circonstances réflexion.
qui l’obligeaient ainsi à le faire prenaient dans - Qu’est-ce que tu attends?
notre imagination une figure hideuse. - J’attends d’être un homme. Toi, tu
La maison se réveillait peu à peu, saluait le n’attends plus rien puisque tu es une
soleil et ses bruits familiers. Je me sentais mieux ce grande personne.
matin. Je m’assis dans mon lit. Ma tête ne pesait Je me tus un moment avant d’ajouter:
rien sur mes épaules, mes bras n’étaient agités - Quand tu étais une petite fille, tu ne
d’aucune fièvre. pouvais pas faire tout ce que tu
-Maman, dis-je, est-ce que c’est long un mois?
voulais, tu as attendu d’être une
Ma mère se secoua de sa torpeur, regarda à droite,
femme pour réaliser tes projets,
puis à gauche, comme pour reconnaître l’endroit où
elle se trouvait et me fixa avec des yeux étonnés. . acheter les vêtements dont tu avais
- As-tu parlé, Sidi Mohammed? envie, sortir avec Lalla Aicha ton
- Oui, maman ; je te demande si un mois est long. amie, préparer les plats que tu aimais
- Un mois dure un mois, mon fils, mais pour nous, manger. Moi, je mange ce que tu me
le mois à venir sera une éternité. donnes, je ne sors jamais seul, je porte
- Je sais attendre; toi, tu ne sais pas encore ou souvent des chemises qui ne sont pas à
plutôt, tu l’as su autrefois mais tu as dû oublier. ma taille. 7
Les évènements
1.Le rôle du père dans sa famille
2.Sidi Mohammed paraît qu’il était malade et
épuisé
3.Lalla Zoubida était en train de réfléchir au
malheur qu’il ’avait frappé et elle était étonnée.
4.Sidi Mohammed l’avait questionnée à propos
de la durée d’un mois .
5.Sidi Mohammed et sa mère étaient
mécontents et expriment leur mécontentement
dans leur discussion
6.Sidi Mohammed était insatisfait de sa vie et
veut grandir pour faire ce qu’il veut .

Titre de la présentation 8
L’étonnement de ma mère grandissait. Elle ne savait
quoi me répondre; elle me considérait avec curiosité.
Calmement je murmurai :
- Quand je serai un homme, je porterai de belles djellabas
blanches qui seront lavées tous les jours, je mangerai tous - Que diraient les voisins s’ils t’entendaient
les matins au moins une livre de beignets très chauds avec rire de la sorte le jour du départ de ton
beaucoup de beurre, parfois avec du miel. J’aurai quarante père ?
chats qui m’obéiront toujours. Ils ne feront jamais de - Mon père reviendra bientôt et nous
saletés dans les coins. serons de nouveau très riches.
D’ailleurs, nous habiterons une autre maison avec un - Mais nous n’avons jamais été riches.
bigaradier dans la cour. - Si, nous n’avions pas faim ; et notre
Un sourire éclaira le visage de ma mère.
chambre n’est-elle pas la plus jolie de la
- Jamais ta femme n’acceptera de veiller sur ton troupeau
de chats. maison ?
- Je ne me marie pas, toi, tu aimes les chats, tu pourras - Repose-roi, mon petit ; tant que je serai
t’en occuper. Elle éclata franchement de rire. Sa gaîté vivante, tu n’auras jamais faim, dussé-je
soudain me rendit toute ma confiance. Je ris plus fort mendier.
qu’elle; je battis des mains. Ma mère mit son index sur les
lèvres et me dit:
Les évènements
1-Lalla Zoubida était étonnée et curieuse

2-Sidi Mohammed raconta ses souhaits à


sa mère

3-La mère éclata de rire sur la réflexion


de son fils

4- Enfin, elle réalisa qu’il ne faut pas rire


au malheur pour que les voisins ne nous
entendent pas et devine le contraire .

Titre de la présentation 10
ETUDE DE TEXTE
LES PERSONNAGES
Sidi Mohammed
Lalla Zoubida
Mâalem Abdeslam
Les voisins du quartier

LE CADRE SPATIO-TEMPOREL
Le lieu: La maison de Dar Chouafa
Le temps: le matin(à l’aube),le soir

ANALYSE DU CONTEXTE 11
ANALYSE DU PASSAGE
1-IDENTIFICATION DU PASSAGE
L’extrait proposé à l’étude est tiré du 9 ème chapitre de notre roman
autobiographique "La boîte à merveilles", il se situe juste la décision du père
d’aller travailler comme moissonneur aux environs de Fès après la ruine de
son capital ,c’est -à -dire l’élément perturbateur . En effet , ce passage est
considéré comme les évènements qui se passent après cette ruine ,en
l’occurrence ,ce sont les péripéties.

Titre de la présentation 12
2-Hypothèse de lecture
Etant donné que nous sommes face aux péripéties de notre roman
autobiographique ,nous pourrions découvrir ce qui s’est passé avec la famille
du narrateur après la ruine du Mâalem Abdeslam de son capital au souk des
enchères aux haïks. Et pour redresser la situation financière de la famille, il se
résout à aller travailler ailleurs comme moissonneur.

Titre de la présentation 13
A- Un grand
3-Axes de
lecture drame
Le départ du père pour aller travailler comme
moissonneur aux environs de Fès pendant un mois, après
la perte de tout son capital au souk des enchères aux
haïks, qui est vécu comme un grand drame qui a
bouleversé la vie de sa famille et surtout Sidi Mohammed
qui aimait beaucoup son père. Cet évènement a marqué
l’enfance de Sidi Mohammed, qui est devenu triste et
malheureux autant que sa mère Lalla Zoubida.
L’événement est révélateur aussi du statut du père et de
sa place dans la famille. selon toute logique, le narrateur
devrait rencontrer des difficultés pour se rappeler des
événements très anciens. la mémoire, étant fluctuante et
sélective, l’être humain ne garde que de vagues souvenirs
des événements lointains, surtout ceux vécus à un âge très
précoce comme dans le cas du narrateur.

14
Analyse complète du passage
3-Axes de B –Le père, un être à
part
lecture
Le père est le pilier du foyer, il a le rôle
de protéger sa famille, de l’assister
matériellement et moralement. C’est une
poitrine tendre et affectueuse. Mâalem
Abdeslam, le père du narrateur Sidi
Mohammed qui joua un rôle important
dans la famille. Le rôle du père, dans une
famille surtout marocaine, est
primordial. La présence du père
représente une protection occulte , un
prestige moral, un équilibre, une force et
Titre de la présentation une assurance pour sa famille. C'est 15
3- C-Un choc émotif
Axes de lecture Après le départ du Mâalem Abdeslam,
la famille se sent orpheline et
abandonnée. Cela a donné naissance à
des sentiments de peur ,d’angoisse et
de solitude qui ont envahi la maison de
Dar Chouafa et surtout la pièce de la
famille du narrateur. Sidi Mohammed
qui était connu par sa solitude, est
devenu plus solitaire après son départ.
Aussi que sa mère, qui éprouvait des
sentiments de tristesse et de souffrance
envers son mari.
Titre de la présentation 16
Les procédés 1-l’énonciation
linguistiques

17
L’énonciation

énoncé coupé
Mon père nous quitta le surlendemain à l’aube. Il partit, avec les indices
pour tout bagage, une sacoche de berger,  l’emploi du plus que parfait et le passé
en palmier nain, dont il avait fait l’acquisition la veille, une simple
faucille neuve et un sac en toile, avec une  l’emploi de la 3 ème personne du singulier
fermeture à coulisse. Ma mère l’avait confectionné dans un  La phrase déclarative
morceau de haïk de coton et l’avait bourré de
provisions : olives noires, figues sèches, farine grillée et
sucrée, deux pains parfumés à l’anis et dix qarchalas .

énoncé ancré Les indices


 L’emploi du présent de l’énonciation
Nous appelons ainsi des petits pains ronds sucrés,
 L’emploi du 1 ère personne du pluriel
parfumés à l’anis et à la fleur d’oranger et décorés
 La phrase déclarative
de grains de sésame.

Titre de la présentation 18
L’énonciation

énoncé coupé
Les indices
J’étais réveillé quand mon père partit. Ma mère lui fit quelques recommandations et
 L’emploi du plus que parfait ,passé simple et
resta après son départ, prostrée sur son lit, le visage caché dans ses deux mains. J’eus la l’imparfait
sensation que nous étions abandonnés, que nous étions devenus orphelins.  L’emploi de la 3 ème personne du singulier et du
pluriel
Tout le monde dans le quartier devait être au courant de nos ennuis matériels et du
 La phrase déclarative
départ de mon père. Ils manifesteraient à notre égard une pitié ostentatoire plus

humiliante que le pire mépris. Mon père partit, nous restions sans soutien, sans défense.

énoncé ancré Les indices


Le père, dans une famille comme la nôtre, représente une  le présent de l’énonciation/impératif
protection occulte. Point n’est besoin qu’il soit riche, son prestige  L’emploi du 3 ème personne/
moral donne force, équilibre, assurance et respectabilité. commentaire/
 La phrase déclarative 19
L’énonciation

énoncé coupé
Mon père venait le soir seulement à la maison,
mais il semblait que toute la journée se passait
Les indices
en préparatifs pour le recevoir. Je comprenais ce L’emploi de l’imparfait
qui tourmentait ma mère, ce matin, dans la
lumière du jour à peine naissant. Elle se rendait
3 ème personne du singulier
compte dans le tréfonds de son cœur que ses La phrase déclarative
préparatifs seraient vains. Personne le soir ne
pousserait plus notre porte, n’apporterait de
l’extérieur la suave odeur du travail, ne servirait
de lien entre nous et la vie exubérante de la rue.
20
L’énonciation
texte

Titre de la présentation 21
L’énonciation
énoncé coupé
Pour ma mère et pour moi, mon père représentait la force, l’aventure, la
sécurité, la paix. Il n’avait jamais quitté sa maison; les circonstances qui
l’obligeaient ainsi à le faire prenaient dans notre imagination une figure
hideuse.
Les indices
La maison se réveillait peu à peu, saluait le soleil et ses bruits familiers. Je me  L’imparfait/passé simple /plus que
sentais mieux ce matin. Je m’assis dans mon lit. Ma tête ne pesait rien sur mes parfait
épaules, mes bras n’étaient agités d’aucune fièvre.
 3ème personne du singulier/pluriel
Ma mère se secoua de sa torpeur, regarda à droite, puis à gauche,
comme pour reconnaître l’endroit où elle se trouvait et me fixa avec des  La phrase déclarative
yeux étonnés
Ma mère parut abasourdie par cette réflexion.
Je me tus un moment avant d’ajouter:
- Quand tu étais une petite fille, tu ne pouvais pas faire tout ce que tu voulais, tu as attendu
d’être
une femme pour réaliser tes projets, acheter les vêtements dont tu avais envie, sortir avec Lalla 22
Aicha ton amie, préparer les plats que tu aimais manger
L’énonciation

Énoncé ancré

Maman, dis-je, est-ce que c’est long un mois?


- As-tu parlé, Sidi Mohammed?
- Oui, maman ; je te demande si un mois est long.
- Un mois dure un mois, mon fils, mais pour nous, le mois à venir sera une éternité.
- Je sais attendre; toi, tu ne sais pas encore ou plutôt, tu l’ as su autrefois mais tu as dû oublier.
- Qu’est-ce que tu attends?
- J’attends d’être un homme. Toi, tu n’attends plus rien puisque tu es une grande personne.
Moi, je mange ce que tu me donnes, je ne sors jamais seul, je porte souvent des chemises qui
ne sont pas à ma taille.

1-L’emploi du présent/passé composé/futur simple


2-1ère personne/2ème personne
3-la phrase déclarative/la phrase interrogative 23
Texte à analyser
L’énonciation

Titre de la présentation 24
L’énonciation
Énoncé coupé L’étonnement de ma mère grandissait. Elle ne savait quoi me
répondre; elle me considérait avec curiosité.
• Calmement je murmurai :
• Un sourire éclaira le visage de ma mère.
• Elle éclata franchement de rire. Sa gaîté soudain me rendit
toute ma confiance. Je ris plus fort qu’elle; je battis des mains.
Ma mère mit son index sur les lèvres et me dit:
• - Que diraient les voisins s’ils t’entendaient rire de la sorte le
jour du départ de ton père ?
• Mais nous n’avons jamais été riches.
• - Si, nous n’avions pas faim

 L’emploi de l’imparfait/plus que parfait/passé simple


Les indices  3ème personne
 La phrase déclarative
Titre de la présentation 25
Enoncé ancré
• Quand je serai un homme, je porterai de belles djellabas
blanches qui seront lavées tous les jours, je mangerai tous les
matins au moins une livre de beignets très chauds avec
beaucoup de beurre, parfois avec du miel. J’aurai quarante Les indices
chats qui m’obéiront toujours. Ils ne feront jamais de saletés
 L’emploi du futur et le présent
dans les coins. D’ailleurs, nous habiterons une autre maison
avec un bigaradier dans la cour.  1ère personne/2ème personne
 La phrase déclarative/
-Jamais ta femme n’acceptera de veiller sur ton troupeau de
interrogative
chats.
- Je ne me marie pas, toi, tu aimes les chats, tu pourras t’en
occuper
Mon père reviendra bientôt et nous serons de nouveau très
riches. 26
-et notre chambre n’est-elle pas la plus jolie de la maison ?
Le discours
Ma mère parut abasourdie par cette
réflexion.
- Qu’est-ce que tu attends?
- J’attends d’être un homme. Toi, tu

rapporté n’attends plus rien puisque tu es une grande


personne.

Je me tus un moment avant d’ajouter:


- Quand tu étais une petite fille, tu ne pouvais
pas faire tout ce que tu voulais, tu as attendu
d’être
une femme pour réaliser tes projets, acheter les
vêtements dont tu avais envie, sortir avec Lalla
Aicha ton amie, préparer les plats que tu aimais
manger. Moi, je mange ce que tu me donnes, je
ne sors jamais seul, je porte souvent des
chemises qui ne sont pas à ma taille
Le discours Calmement je murmurai :
- Quand je serai un homme, je porterai de belles djellabas
blanches qui seront lavées tous les jours, je
mangerai tous les matins au moins une livre de beignets

rapporté
très chauds avec beaucoup de beurre, parfois
avec du miel. J’aurai quarante chats qui m’obéiront
toujours. Ils ne feront jamais de saletés dans les coins.
D’ailleurs, nous habiterons une autre maison avec un
bigaradier dans la cour.

Ma mère mit son index sur les lèvres et me dit:


- Que diraient les voisins s’ils t’entendaient rire de
la sorte le jour du départ de ton père ?
- Mon père reviendra bientôt et nous serons de
nouveau très riches.
- Mais nous n’avons jamais été riches.
- Si, nous n’avions pas faim ; et notre chambre
n’est-elle pas la plus jolie de la maison ?
- Repose-roi, mon petit ; tant que je serai vivante,
tu n’auras jamais faim, dussé-je mendier.

28
les figures de style
3-Les figures de • L’énumération :

style une sacoche de berger, en palmier nain, dont il avait fait l’acquisition la veille,
une faucille neuve et un sac en toile, avec une fermeture à coulisse.
Olives noires, figues sèches, farine grillée et sucrée, deux pains parfumés à l’anis
et dix qarchalas.
Point n’est besoin qu’il soit riche, son prestige moral donne force, équilibre,
assurance et respectabilité.
Personne le soir ne pousserait plus notre porte, n’apporterait de l’extérieur la
suave odeur du travail, ne servirait de lien entre nous et la vie exubérante de la
rue.
• Une périphrase:
• Farine grillée et sucrée*Sellou*
Nous appelons ainsi des petits pains ronds sucrés, parfumés à l’anis et à la fleur
d’oranger et décorés de grains de sésame.
Ce matin, dans la lumière du jour à peine naissant.
• La métaphore:
J’eus la sensation que nous étions abandonnés, que nous étions devenus
orphelins
Elle se rendait compte dans le tréfonds de son cœur que ses préparatifs seraient
vains.
• La gradation: étions abandonnés,… étions devenus orphelins
• L’hyperbole: Tout le monde dans le quartier devait être au courant de nos
29
ennuis matériels et du départ de mon père.
Les figures de style du 1
er passage
• La comparaison:Ils manifesteraient à notre égard
une pitié ostentatoire plus humiliante que le pire
mépris.
Le père, dans une famille comme la nôtre, représente une
protection occulte
• La répétition : sans soutien, sans défense.
• La gradation : sans soutien, sans défense

30
L’énumération
• Mon père représentait la force, l’aventure, la sécurité, la paix.

Les figures de style • Quand tu étais une petite fille, tu ne pouvais pas faire tout ce que tu
voulais, tu as attendu d’être une femme pour réaliser tes projets, acheter
les vêtements dont tu avais envie, sortir avec Lalla Aicha ton amie,
préparer les plats que tu aimais manger. Moi, je mange ce que tu me
donnes, je ne sors jamais seul, je porte souvent des chemises qui ne sont
pas à ma taille.

Métaphore
• Les circonstances qui l’obligeaient ainsi à le faire prenaient
dans notre imagination une figure hideuse.

Métonymie
• La maison

La personnification
• La maison se réveillait peu à peu, saluait le soleil et ses bruits
familiers
La comparaison
Ma mère se secoua de sa torpeur, regarda à droite, puis à gauche,
comme pour reconnaître l’endroit où elle se trouvait et me fixa
avec des yeux étonnés
31
Hyperbole
le mois à venir sera une éternité

Répétition
- Un mois dure un mois, mon fils, mais pour nous, le mois à venir sera une
éternité……

Antithèse
Je sais attendre; toi, tu ne sais pas encore ou plutôt
- J’attends d’être un homme. Toi, tu n’attends plus rien puisque
tu es une grande personne.

Titre de la présentation 32
La personnification
• L’étonnement de ma mère grandissait
• Un sourire éclaira le visage de ma mère

HYPERBOLE
• .J’aurai quarante chats qui m’obéiront toujours. Ils ne
feront jamais de saletés dans les coins
• Elle éclata franchement de rire
Notre chambre n’est-elle pas la plus jolie de la maison ?

COMPARAISON
Je ris plus fort qu’elle

Euphémisme
Mais nous n’avons jamais été riches

Titre de la présentation 33
Les champs lexicaux
4-Champ lexical • Champ lexical de la nourriture:
olives noires, figues sèches, farine grillée
et sucrée, deux pains parfumés à l’anis
et dix qarchalas, de grains de sésame,
beurre, miel, beignets…
• Champ lexical du bagage
une sacoche de berger, en palmier nain,
une faucille neuve et un sac en toile, avec
une fermeture à coulisse.

34
Synthèse
Après la ruine du père qui a perdu son capital : l’argent qu’il portait sur lui
est tombé quelque part dans le souk. Le père va voyager à la compagne à la
recherche d’un travail pour sortir de sa crise. Cet événement inoubliable est
resté gravé dans la mémoire d’Ahmed Sefrioui et celle du narrateur enfant ,à
cause de l’immense chagrin que cela a provoqué en lui. Les trois personnages
en présence ne se sont jamais séparés et ont joui d’une certaine aisance. Mais
le départ du père est vécu comme un grand drame qui a changé la vie du
narrateur et surtout a fait naissance à un ensemble de sentiments tel que la
souffrance, la tristesse, la peur …
Ahmed Sefrioui a commenté sur le rôle du père dans la famille étant comme
une protection occulte qui protège sa famille de tous les malheurs

Titre de la présentation 35

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