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L'explosion de colère des

salariés du groupe Legris


L'explosion de colère des
salariés du groupe Legris
400 salariés venus de
toute la France ont
manifesté, hier, devant
le siège du groupe dont
huit filiales ont été
placées en redressement
judiciaire depuis juillet.
900 emplois sont
concernés.
L'explosion de colère des
salariés du groupe Legris
Incompréhension et colère
des salariés du groupe
Legris
Vers midi, une délégation
d'une vingtaine de personnes
est reçue par quatre membres
de la direction. L'attente de
leur sortie commence alors.
Chez la plupart des salariés,
c'est l'incompréhension qui
domine sur la colère.
« En 2008, nous avons fait
de bons résultats, explique
Roland Bodineau, membre du
comité d'entreprise de Fimec,
basé dans le Maine-et-Loire.
La trésorerie était saine
avec près de 9 millions
d'euros. Mais ils ont tout
fait remonter cet argent
vers la maison-mère. Et
après, ils nous disent que
« C'est un échec »
À 14 h, les salariés restent
sans nouvelle de la
délégation. L'impatience
commence à se faire sentir.
Un feu est improvisé devant
l'entrée. Chacun vient y
déposer cartons, papiers, puis
les plantes des alentours. « Il
va falloir qu'on commence
à agir ! », tempête un
salarié.

Il est près de 15 h lorsque la


délégation sort finalement de
la réunion. Les visages sont
fermés. « Le dialogue a été
un échec. Le groupe veut
faire payer à l'Etat nos
plans sociaux. La direction
estime que la gestion de
Keyria a été défaillante,
La colère a alors explosé !!!
Dans la foulée, la colère
explose. Les manifestants
réquisitionnent les poubelles
et des morceaux de
caoutchouc des alentours
pour alimenter le feu. Des
vitres de la porte d'entrée
sont brisées.
Devant l'ampleur des flammes
qui lèchent les vitres du siège
social, les sapeurs-pompiers
interviennent sous les sifflets.
Les salariés se calment
rapidement puis rejoignent
leurs cars. « On aura au
moins fait monter la
pression », se félicite un
salarié en partant.
LA FIN !!!

On saura dans quatre mois si


les six filiales placées, en
redressement judiciaire la
semaine dernière, ont trouvé
un repreneur. La décision
tombera le 30 novembre pour
les deux autres.
A l'issue d'une réunion de
près de trois heures entre
représentants des salariés
et direction, la délégation
a déploré l'échec des
négociations. La colère a
alors explosé !!!

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