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i Wii 9 | 8 | ll 03° mo cu | 770338 1 5701 CPPAP 0717S 05801 Prix 0,80€ Abonnement 1 an 3,20€ Directeur de pubication: Jean-Piere Giquin- Impression: Imprimerie Notre Dame - Yontbonnot UD FO Isére - bourse du travall- 32 avenue de TEurope - 38030 Grenoble cedex 02 - te. 08 76 09 76 36 ~Tax 04 76 22 42 55 -courrel udfo38@FO38ft Editorial Pas de tréve Face a ce spectacle permanent que nous offre, ‘cette « drole » de campagne électorale Présidentielle FO. fidsle a sa concaption dindépendance, ne donnera aucune consigne de votes. Cela nempéche pas notre organisation syndicalo. “de " rappeler nos fevendications de les porter haut et forty compris sur fe terrain, par la manifestation, C'est ce quion fait le ‘7 mars des miliors de manifostants & Paris, & Grenoble et dans de ombreuses viles de province, Les services publics malmenés. depuis plusieurs années _ entrent en «rebellion». Santé, social, Collectivités torritoriales, "Pale emploi, éducation nationale, sécunté sociale... et bion dautres ne manquent pas de rovendications D'autres ‘organisations ont également appelé cette joumée daction co quia Contibué'a en fale une reuse observateurs (médias et/ou politique), En |sbre des actions fortes ont iguré ce mouvement comme ce le cas a Théptal de Volron qui a mobilise dans tous les services et parmi les médecins comme Ia Felaté la conférence de presse & Tintiative de Force Ouvriére. (voir p. 15) Tout cela démontre ‘que Faction syngicale permet une exoression forte des revendicatio qui dovent — maintenant dans les mois 4 venir. Car si co rest pas la « rue qui gouverne », Personne ne pourra empécher, Ie ras le bol de stexorimer. Et nos organisations se mobiiseront pour ontester des remises en cause ou ‘programmes. Les candidats feraient bien diy préter attention et dy répondre urement quo parle mops ou par la cure d'austérté qui serait la seule voie possible. Les services publics sont essenticls a la vie des ‘A Grenoble. les festants qui contestent la ture des biblistheques et de Services a la petite enfance ne lachent rien. A chaque conseil Municipal, ils sont contenu derriére dos grlles par des cordons de force de ordre, Dréle de démocralie | Face a ce malstrom, plus que ymais le syndicalsme libre ot indépendant doit prendre toutes ses responsabiltés pour préserver les incipes républicains dégalité de tomité ot de lait. Pratique Les numeéros et adresses utiles L'union départementale Permanences du lundi au jeudi 8h30/12h30 - 13h30/17h30 le vendredi 9h/12h30 - 13h30/17h tél : 04 76 09 76 36 - fax 04 76 22 42 55 mel udfo@fo38.fr adresse : FO Bourse du travail, 32 avenue de |'Europe 38030 Grenoble cedex 02 Les unions locales Bougoin tél 04 27 54 17 09 mel udfo38@fo38.fr permanence mardi de 18h & 19h30 La Tour du Pin tél 04 27 54 17 09 ulfobj@laposte.net permanence sur rendez-vous Tullins tél 0970 468 469 ou 06 79 79 10 39 permanence sur rendez-vous Vienne tél 04 74 85 05 30 permanence sur rendez-vous Voiron té! 04 76 05 52 04 mel ulfovoiron@gmail.com permanence mardi 18h/19h45 et le ter mercredi du mois de 14h/17h ou sur rendez-vous Autres services L'Afoc (consommateurs) tel 04 76 09 97 76 permanence téléphonique au 06 75 12 77 56 mel afoc38gre@laposte.net - permanence au bureau le lundi et le ven- dredi de 9h a 11h30 Atief (retraites italiennes) tél 04 76 33 81 40 ou 09 63 04 06 12 mel grenoble@inas-atief.com - ouvert tous les jours de 9h/12h et 13h30/17h30 - Voiron tous le dernier mardi du mois de 10h/12h Retraités Pascal Costarella 04 76 09 76 36 Alpes FO N° 148 ‘Ont participé a la rédaction a Illustration et & la relecture de ce numéro Anne-Lise Bénard Veronique Clerc Pascal Cosiarella mn Franca Deluca Joélle Ferretti Pierre-Louis Ferretti Roberto Fiorini a al Sophie Freyermuth Jean-Pierre Gilquin Glansea Joseairi(FO Hebdo) [a] . larisse Josselin jebdo| Pierre Pernot va . Salim Radjah Sofyane Zayani Photos droits réservés : FO, UD FO Isére, pixabay.com (libre de droits) Les codes barres ont été créés avec le site www.unitag io/fr/qrcode Grenoble Le ter février 2017, pour la deuxiéme fois fen deux mois, les ATSEM, (agent territo- rial spécialisé des écoles maternelles) étaient en gréve partout en France. Ce personnel chargé de seconder les ensei- gnants de maternelle durant le temps sco- laire et de nettoyer les classes en dehors de ce temps portait des revendications concrétes : réforme du statut, revalorisa- tion des salaires, possibilité d’évolution de carriére, droit au reclassement. Un rassemblement a eu lieu lapel des syndicats FO et CGT devant la préfecture de Ilsére ou une délégation a été regue. Llaction s'est révélée payante puisque le 13 fevrier demier, le gouvernement an- Llassembiée générale du SPASEEN-FO du 17 février demier a permis de faire te point sur les sujets qui fachent. Ceux qui Vont profondément détériorer les condi- tions de travail des agents de I'académie de Grenoble : la mise en place de la « modernisation des parcours profession- nels, des carrieres et des rémunérations » (PPGR) et la réforme territoriale. Contrairement aux effets d’annonce du gouvernement, PPCR n'a tenu aucune de Ses promesses : en dépit de la « revalori- sation » du point diindice début 2017, cette mesure s'est traduite au ter janvier pour nombre d'agents par une perte nette de salaire et/ou un recul d'un ou deux eT TT TTT nonce la mise en place d'un groupe de travail sur organisation et les conditions de travail des agents. Mais dores et déja la ministre de la Fonction publique, Annick Girardin accéde a certaines de leurs de- mandes. En effet, les 54 000 ATSEM de France verront leur déroulement de carriére év |ué avec la possibilité de passer en cal gorie B sur concours. Une meilleure définition de leur réle au sein de lécole. Elles pourront aussi bénéficier d'un droit de reclassement sur un autre poste et la pénibilité de leur travail est enfin recon- De my fi &chelons, avec un allongement de car- riére a laclé. Autre sujet important de préoccupation : aprés les directions départementales des services académiques, c'est au tour des services rectoraux d’étre « mutualisés ». Toutes les mutualisalions passées ayant entrainé des suppressions de postes, des redéploiements ou des mobilités forcées, ilest indispensable de rester vigilant, Face aux attaques incessantes contre le statut de la fonction publique, les carriéres et les conditions de travail, il a été décidé de durcir le ton pour faire’ entendre notre voix. année 2017 sera chaotique. Les enseignants se sont mobilisés le ter février contre la réforme des modalités de —_leur- valuation, & Vappel_ de FO, de la CGT, de SUD Education, et parfois lo- calement de syndicats de la FSU. Avec le nouveau- systéme, déclinaison_du- PPCR, iis ne seraient plus notés' sur la base obligations définies. nati- onalement, mais jugés au moyen ‘d’appréciations, sur la base de criteres subjectifs, comme leur « engagement » & appliquer le projet local de I'é- tablissement et les réformes. Un, manifestant a résumé en “ls vont nous évaluer a la téte du client’! Des rassemblements ont eu lieu devant le ministére a Paris et en province, comme a Grenoble, devant les rectorats Le 30 janvier 2017 la pre- mire commission exécu- tive de l'année s'est tenue Bourgoin. Une motion a 6té adoptée afin de sou- tenir les syndicats de la Ville menacés d'expulsion de la maison des syn- diacts Réuni le 6 février a Rous- sillon le syndicat FO a fait le bilan de année écou- Iée. Nos élus sont ceux gui sont les plus assidus aux réunions. Suite & des départs, démission et re- trite ‘réquipe_ se re- structure pour affronter au mieux les prochaines élections de janvier 2018. Paris - Grenoble Le 7 mars s'inscrit totalement dans le prolongement de la bataille contre la Loi Travail qui s’en prend & toutes les garanties collectives dans |e privé comme dans le public. Fonctionnaires hospitaliers, et de Etat, territoriaux, salariés de |'Action sociale, de la Sécurité sociale, de Péle emploi (qui étaient déja en grave le 6 mars)... les revendications sont les mémes - Défense des statuts et des garanties collectives ; = Défense des services publics, et création des’ postes nécessai- res : = Augmentation des salaires, augmentation du point diindice d'au moins 8 % ; = Défense de la Sécurité sociale, contre la privatisation et le déremboursement, supérieur et Education nationale, Enseignement Recherche, Culture, AFPA, Jeunesse et sports - Le service public est asphyxié par le manque de postes, disloqué par la régionalisation et accumulation de contre réformes qui prennent de front toutes les garanties statutaires et collectives, ‘comme le projet de décret sur évaluation qui doit étre retiré. = Le pouvoir d'achat baisse. Nous demandons arrét_ de application foreée du « non-protocole » PPCR dont Fobjectif est de bouleverser d'ici & 2020, toutes les grilles de rémunération des fonctionnaires, en contrepartie d'un allongement des carriéres. Cela nentraine aucune revalorisation, mais elle substitue Tindividualisation aux garanties statutaires, Elections présidentielles ou pas, nous ne léchons rien. C'est vrai face au gouvemement aujourd'hui, comme a celui gui, quel quill soit, lui succédera demain. C'est ce qu’ont affirme les camarades de fisére qui ont fait grave, et ont manifests nombreux & Grenoble ota Pars Apres 8 jours la gréve des camarades de FO Grenoble Alpes Métropole, a pris fin le 28 mars. Au matin du deuxiéme jour, le 22 mars, une trentaine de policiers de la compagnie départementale de Grenoble ont été charges d'évacuer les différents sites bloqués. Compte tenu des événe- ments du matin une réunion a 11h tourne court. Le 27 mars, notre délégué syndical, Jean-Philippe Garrido est convoque au tri- bunal administratif, il ne pourra s'y rendre. Notre organisation est condamnée a 700 euros d'amende et a lever les piquets de gréve de Fontaine, Eybens, Meylan et Vizille dans les deux'heures, sous peine dlutilisation de la force publique. La Métro fera appel pendant le confit a lune société privée pour ramasser les or- dures, afin daffaiblir la grave. Malgré les différentes intimidations, les agents en lutte pour de meilleures conditions de tra- vail n'ont jamais abdiqué = _ Laccord de fin de Confit a permis d'ob- tenir = une prime mensuelle de 50 euros nets lige au présentéisme, — la reconnaissance et la valorisation de leur métier, une étude est en cours, les résultats seront connus a été 2017, = le respect des fréquences. des’ visites médicales réglementaires et une sur- veillance médicale supplémentaire au vu de leur contexte de travail, = une vigilance supplémentaire lors de la rédaction de la Charte relative au controle de la position des camions par traceur GPS, notre organisation sera attentive & toute tentative de sanction réaisée dans — ‘une’ réflexion sur les modalités de gestion du déplacement des agents avec leur véhicule en cas de pic de pollution (pas question de poser des jours de congés), — la mise en place d'un péle de remplace- ments de titulaires, prioritairement & des intérimaires qu'l faut former, = la possibilité deffectuer des heures supplémentaires pour ceux qui le sou- haitent laprés-midi lors de la récolte des bacs de déchetterie, prioritairement a des intérimaires. Néanmoins, ils n'ont pas pu obtenir le Paiement des jours de grave, la réalisation dhheures supplémentaires pour un retour a la normale pourrait atténuer un peu les pertes de salaires. Depuis plus de 30 ans, notre organisation est pr: ésente dans la caravane du tour de France, Cette année, nous _serons. €galement présents au. village départ (voir photo). ‘Tous les camardes peuvent sy rendre, il n'y a pas besoin diinvitation. Ce sera la premiere fois qu'une organisation syndicale aura ne tente pour faire une animation, permettre des Fencontres entre cam- arades dans un cadre festif. Trois camarades de lisére- auront la possibilité davoir des accréditations pour le village de départ ot darriv- ée VIP, et la possibilité détre ‘sur le parcours dans une voiture neutral- isée. Pour les cama-rades intéressés, contactez TUD. Nord Isére Les camarades FO de Saint Georges-d'Espéranche ont appelé les salariés a la gréve le vendredi 27 jan- vier 2017 pour revendiquer des aug- meniations de salaire et dénoncer un climat social détestable mis en place par le Directeur du site. Ce premier avertissement a intention de la di- rection générale de Conforama qui était réunie ce jour-ia sur le site afin de féter lépiphanie ! Une vingtaine de salariés sur 135 ont répondu a cet appel. « Nous souhaitons dénoncer les conditions de travail qui se dé- Le 27 février, les élus du syndicat FO Carrefour Proximité France (ex-ED, Dia, Erteco) région Est et Sud fai- salént leur assemblée générale dans les locaux de |'UD de Lyon par manque de disponibiité a TUL de Bourgoin. Cyril Boulay, Délégué syndical central a abordé le changement de dénomi- n du syndicat (passage d’Erteco a Carrefour Proximité), ce qui gradent » explique Salim Radjah, délégué syndical. Il évoque un « ma agement toxique » avec « des eniretiens réguliers pour mettre. la pression ». « Les’ salariés n'en Peuvent plus détre survailés en permanence ». « Cela aboutira a des © arréts maladie, des accrochages Verbaux avec les responsables. Crest allé jusqu’a une menace de sui- cide demierement par un salarié. » Ayant alerté inspection du travail, tne évaluation des risques psychoso- ciaux avait été menée sur le site en 2015. « Des mesures ont été prises, entraine une modification statutaire. Ont été également débattues les orientations stratégiques de lentre- prise pour 2017/2018 et la succes- sion du PDG de Carrefour. Le point sur lactualité a donné lieu a une information sur limpact de la loi Tra- vail dans Tentreprise, notamment au niveau des négociations qui vont scouvrir, En débat avec les militants : la représentativité syndicale, mais aprés quelques mois, c'est re- parti de plus belle », Les salariés sont inquiets fassent aux changements qui vont intervenir sur organisation du travail pour faire fasse @ 'augmenta- tion du nombre de magasins a livrer. Cette gréve est « un avertissement lancé én période de faible activité, Si Nous ne sommes pas entendus, nous durcirons le mouvement », précise Salim. Une chose est sure, le mouve- ment était populaire au changement de poste a midi les salariés non gré- vistes saluaient chaleureusement les grévistes. for Pon la dénonciation des programmes antisyndicaux des candidats & la pré- sidentielle et un point juridique sur les dossiers en cours. Le syndicat ap- porte son soutien aux Bourses du travail et aux maisons des syndicats menacées de démantélement et de fermeture. En fin de réunion, il y a eu la recon- duction des mandats, 'élection et la désignation du conseil syndical et de la commission de contrdle et Vadop- tion a Tunanimité de la résolution f+ \Vendredi 17 février, [UD FO de Tisere a organisé, conjointement avec la MACIF, une journée d’échanges au- tour du theme de l'autonomie, décii- née sous deux angles d'actuaiité : le matin « Etre aidant et travailler », Tapras-midi « les moyens de la mobi. Tite ». Les « aidants », ce sont tous ceux qui dans leur vie personnelle doivent ac- ‘compagner et aider un de leur proche qui a besoin de l’étre ponctuellement ou durablement du fait d'un accident, d'une maladie ou du vieilissement entrainant une perte d'autonomie. Si la parole des experts réunis a permis de faire le point sur les initiar tives prises, par exemple par la Macif, Vacances Répit Famille ou l'Ocitp (union dorganismes de prévoyance), les témoignages des nombreux ai. dants ont souvent ému et légitimé cette rencontre, Aider les aidants lis ont dit les difficultés nées de la complexité des situations d’accompa- gnements, dans le contexte notam- ment des prix prohibitifs des établissements spécialisés, Mais aus- si le lourd impact psychologique de ‘ces situations qui voient les salariés confrontés & obligation de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Les aidants sont done souvent épui- és par ces situations qui, au quoti- dien, consomment tant’ de leur énergie. Les solutions d’avant-gardes propo- sées par l'action de Vacance Répit familles ou au sein de la Macif sont autant de solutions mises en ceuvre pour accompagner et aider les « ai dants », Des revendications ont été suggé- rées, telles, par exemple, lincitation a négocier dans des accords Quali Vie Travail : des mesures dhoraires & la carte, des jours de congés supplé- mentaires, du_télétravail, et bien diautres.... ou encore pour financer les 15 jours du congé pour les ai- dants, qui ale mérité d’exister, mais, ‘qui ne sont pas financées, A. échelle nationale ot chaque entreprise dans Be Au niveau national la confédération a proposé un mécanisme d'assurance pour ce faire, car dans un contexte de vieillissement de la population accen- tué par le baby-boom qui n’est pas fi- nancé, et la position patronale qui refuse’ que cette charge soit portée par le coat du travail, iT faut bien d'a- vancer La mobilité est un autre facteur important qui facilite ou pas la vie de tous ceux qui sont génés dans leurs déplacements dans la sphére pu- blique et marchande tout comme dans la vie privée. Les témoignages ont montré les ef- forts importants réalisés par le Pays voironnais dans sa politique de dé- placements. Méme si dans les faits le gouvernement a adouci sa démarche Contraignante en matiére d’accessibi- lité, au prétexte du sacro-saint « coat économique ». Cela isole et pénalise toujours autant les plus vulnérables, La journée, instructive, a permis de mettre en évidence des situations a faire évoluer. Ce travail est pleine- ment celui des partenaires sociaux, tel que |'a souligné le maire de Vol ron, Julien Polat. Sn “i us La MACIF continue son ceuvre de solidarité a travers une initiative « Défis solidaires Macif », Basée sur la solidarité de tous elle siintitule DIF- FUZ (https:fiwww.diffuz.com) et mé= rite d’étre connue tant elle se fonde sur une base mutualiste et désin- téressée, démarche qui est a la base de la naissance du mouvement syr- ical Dossier Un meilleur dialogue social en se formant et en s'informant Flashez pour un = Pe ir aceas aux articles Coleman raeayeom Votre Union Départementale propose en début d'année un calendrier de l'ensemble des formations nécéssaire aux représentants du personnel. L'accent a été mis sur la qua- lité. Chaque syndicat du dé- partement se doit de priviégier ces formations. C'est vrai surtout des syndi- cats ayant le plus d'élus pour permettre la tenu des c sions et donner la possi tés aux plus ___ petites structures ou aux camarades isolés de pouvoir se former dans de bonnes conditions. La formation, quelle soit de nature économique, ‘sociale et syndicale, a destination des Délégués du Perso- nel, des Délégués Syndicaux, des 6lus'du CE, des membres du CHSCT, est un vecteur essentiel et important pour former au mieux les camarades de notre Organisation, C'est un out incontournable dans le réle qui est le nétre : développer le syndicat, et ainsi, développer notre Organisation Chey, ELEGUE DU) PERSONNEL Les instances du personnel qui re- groupent les délégués syndicaux, du Personnel, le comité d'entreprise, ou encore, le CHSCT sont présentes sous diverses formes au sein des entreprises. La présence d'un syndi- cat est a [iniliative des salariés. Elle est possible dans toute entreprise quelque soit sa taille, les autres instances sont régies par des seuils. Conerétement, toutes entreprises de plus de 10 salariés se voient dans Fobligation de mettre en place une délégation du personnel tandis que celles, supérieures 4 50, doivent se doter d'une délégation unique. Celles gui emploient plus de 300 salariés mettent en place l'ensemble des instances, de maniére indépendante u, si elles le souhaitent, sous forme de delegation unique. La mise en place de ces instances est exirémement cadrée par la loi et les employeurs ne peuvent y déroger, mais certains s'emploient par tous les moyens a limiter leur présence ou leur impact. Quand elles sont pré- sentent elles permettent de garantir tun. contre-pouvoir dans les. entre- prises afin d'éviter les dérives. Toute- fois, les missions a accomplir peuvent DELEGUE DUP SYNDICAL toucher des domaines divers et variés (financier, juridique, social,...) aux- quels de’ nombreux salariés ne sont meme pas sensibilisés. Pour mener a bien leur fonction, des formations sont donc indispensables Pour qu'employeur et salarié puissent discuter, conclure des accords a éga- lité de’ connaissance. Malgré leur nécessité, la demande de ces forma- tions reste a (initiative du salarié qui peut étre victime d'une fin de non-re- cevoir de la part de son employeur. Face cette situation, quelles solu: tions qui soffrent alors aux élus sou- haitant, remplir leur mandat en ayant les compétences nécessaires ? L'union départementale FORCE OUVRIERE Permanences du lundi au jeudi 8h30/12h30 - 13h30/17h30 le vendredi 9h/12h30- 4330/17 tél : 04 76 09 76 36 - fax 04 76 22 42 55 mel udfo@fo38.{r adresse : FO Bourse du travail, 32 avenue de Europe 38030 Grenoble cedex 02 es Dossier « Le dialogue social a la francaise, un chef-d'ceuvre en peril » est un rap- port produit par Martin Richer et re- pris par Allernatives économiques Sous le titre « Pourquoi le dialogue social est pauvre en France ». Cela a attiré notre attention, et nous avons demandé leurs avis a Faygal ABAS- SI et a Nalacha BERDU-GERKENS, du cabinet Syncéa, spécialisé dans assistance économique auprés des Le dialogue social est une réalité bien vivante dans les entreprises. Chaque jour, des miltantes et des militants syndicaux négocient et signent des accords denireprise qui permettent de conjuguer progrés économique et social lI nous semble important de saluer ce travail de terrain qui est accompli au quotidien par les organisations syndi- cales. Malheureusement, ces faits ne sont pas mis en valeur ; quelques médias préférant souligner les conflits et des images bien éloignées de la réalité du dialogue social en entre- prise Les comparaisons avec d'autres pays? Il faut étre prudent quant & des com- paraisons incomplétes. Chaque pays @ son modéle qui résulte de son histoire et est solidement enraciné dans un environnement et une culture ce qui est en fail une « maliare » diffe cilement transposable il que le dialogue il et qualifié de pauvre ? Le travail de terrain existe, l'engage- ment. des organisations ‘syndicales est réel et la culture du dialogue as- sez présente chez certains em- ployeurs. Dans le méme temps, on retrouve une certaine défiance' qui s‘installe entre syndicats de salariés et direc- tions des entreprises et en particulier des syndicats d'entreprise. Cette dé- fiance est nourrie au niveau national & travers les différentes remises en causes du réle des syndicats voulues par les évolutions législatives, mises en place par les différents gouverne- ments succassifs, trop souvent sous Vimpulsion d'un MEDEF qui voudrait régner seul, et surtout sans ces en- combrants défenseurs des salariés Comment pourrait-on interpréter au- trement cette séquence de textes promulgués entre 2008 et 2016 (de la foi du 20 aoat 2008 sur la représenta- tivité et son contraire : Ia loi travail et ses référendums d’entreprise !) ? Dans ce contexte, comment re- trouver une confiance mutuelle ? Quel réle jouez-vous en tant qu’ex- pert-comptable accompagnant les CE pour cela? La confiance pourra étre retrouvée lorsque les parties s‘inscriront dans une philosophie du dialogue. A notre modeste niveau et aussi sur- prenant que cola puisse paraitre, Crest en qualité dexpert, lorsque nous sommes mandatés que l'on essaye de remettre un peu de confiance entre les deux parties. En effet par son travail d'analyse, explication Vexpert permet parfois de ‘elativiser les intentions présu- mées des uns, et d'étayer les reven- dications des autres. Voild pourquoi il est essentiel que les salariés connaissent leurs droits, et les fassent appliquer. Mais pour bon nombre d'employeurs, le fait quun CE utilise son droit 4 examen de la situation économique et financiére, reste mal vu, voire tres mal vu dans les petites entreprises. Une autre illustration des difficultes des entreprises a donner 'accés aux informations est la difficulté a négo- cier_les indicateurs contenus dans la BDES (Base de Données Econo- miques et Sociales) et surtout le grand nombre de ceux qui ne lont as mis en place. Il est done évident que raccés a des informations fiables, expliquées, mais aussi comprises, permet de remetire un peu plus de\confiance entre les différentes parties, & condition que chacun y mette un peu du sien Et au-dela des chiffres, que chacun admette le réle de l'autre, de son intelligence, de ses qualités, et quion sorte des postures lorsque c'est pos- sible, afin de faciliter, localement, le dialogue social et la’ compréhension mutuelle des intéréts respectifs. En définitive, pour que le dialogue social avance, il faut quill soit pratiqué entre les différentes couches de Tentreprise, et que cela refléte une véritable culture « incamée », sans aucune duplicité. Dossier Limpérieuse nécessité de se former Frédérique Thébault a une solide connaissance du monde syndical et de notre organisation en particulier, puisque pendant une dizaine dan- nées elle a été notre défenseur au- pres du tribunal des prud’hommes, Juriste de formation elle a complété ‘son cursus par une spécialisation en droit du travail. Depuis 2010, Frédé- Tique exerce exclusivement Tactivité de formation, et a ce titre elle forme notamment des représentants du per= sonnel. Pour Frédérique, la formation des élus est une impérieuse nécessi- té. En premier lieu, il faut étre « PERTINENT, il faut savoir de quoi on parle ». Or les sujets qui sont trai- tés par les représentants du person- nel ‘sont trés techniques et doivent @tre abordé en « professionnel » Les nombreux changements _législalifs rendent la formation particuliérement nécessaire, (voir ci-contre) Etre formé, c'est aussi le meilleur moyen d'étre « CREDIBLE ». Mais la formation c'est aussi « LA BASE. Un lu pas formé ou mal formé rest pas fen mesure de faire face a Teme ployeur. A ttre dexemple, bon hombre diélus ne savent pas ce qui releve des OP ou du CE. » Lem- ployeur répond : ceci n'est pas une question de DP ou de CE. Si les élus mie sont pas les mémes el ont peu de Contact, les questions se perdent et ne trouvent pas de réponse. Enfin les formations permettent de SE REN CONTRER, et les échanges entre camarades sont riches d'enseigne- ment. Les formations permettent d'évoquer des problémes particuliers rencontrés par les élus et de trouver des pistes de réponses soit en droit, soit dans l'expérience des autres sta glares. Les élus sont entrainés a re- Chercher les informations nécessaires @ leur mandat et a privilégier les sources flables. Enfin quand un élu décide de se former il doit avoir comme premier ré- flexe de demander a son syndicat ou 2 son union départementale le calen- Grier des formations. Frédérique dé plore également que bon nombre G'employeurs, et en tout cas ceux qui les représentent dans les réunions et y compris les services des res- Sources humaines ne sont pas for- més @ la spéciicité des instances représentatives du personnel. (IRP), Les consequences Sont importantes puisque du coup les CHSCT et les CE fonctionnent mal. La légistation mest pas respectée. Frédérique pour. suit, « les élus mal formés se font balader, et pas seulement dans les petites ‘structures. » Quand les élus ne sont pas formés I'absence de for- mation de lemployeur ne joue done pas en sa defaveur puisque, par manque de connaissances, les élus ne sont pas en mesure dé revendi- quer application de la légistation, re- lative aux consultations “du CE. par exemple. Voila pourquoi il est grand temps de suivre une forma- Liste non exhaustive des change- ments législatifs qui sont intervenus ces demniéres années. Loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013, Comité d'entreprise Instauration de délais encadrant ta consultation du CE Création de délai relatifs & 'expertise demandée par le CE Nouvelle consultation sur les orientations stratégiques Création de la base de données économiques et sociales, BDES Consultation du CE sur futilisation du CIcE cHscT Création de 'instance de coordination des CHSCT Loi du 5 mars 2014 Représentativité syndicale Délai entre invitation & négocier te protocole d'accord préélectoral et la ‘re réunion de négociation Reconnaissance d’élablissement distinct Répartition entre les colleges Protocole accord soumises a la double majorité Représentativité syndicale au niveau de lentreprise et de létablissement mesure de l'audience Fin du mandat syndicaux Designation des délégués syndicaux clauses des délégués Transparence des comptes des CE Instauration de ragles relatives a la comptabilité des CE Création d'une commission des marchés pour les « gros CE » Régiement intérieur du comité central. Loi Macron du 7 aoat 2015 Fin de la compétence du juge administratif en matiére électorale. Transmission des PV des élections. Modification des sanctions du delit deentrave Comité d'entreprise: informations précises et écrites nécessaires a la consultation du CE mises @ disposition dans la BDES CHSCT : inscription de plein droit @ ordre du jour des consultations obli- gatoires rer enae Dossier lLest grand temps de suivre une formation... [suite de la page 9) Loi Rebsamen 17 aodt 2015 Elections professionnelles Dbligation pour les listes de candidats je refléter une représentation équi- librée des hommes et des femmes sous peine d'annulation de |'élection jes candidats ne respectant pas les fegles. Regles relatives la « valorisation {es parcours syndicaux » lentretien de début de mandat lentretien de fin de mandat pour re- penser les compétences acquises [garantie d'évolution salariales pour les « gros mandats ». Délégation unique du personnel Changement des ragles relatives a la DUP « élargie » au CHSCT dotée de jouvelles régles de fonctionnement lune réunion tous les 2 mois...) pos- ible dans les entreprise de moins de }00 salariés (non plus 200), Régles de maintien provisoire des anciennes » DUP, Possibilité de négocier la mise en Jace d'une DUP « conventionnelle fans les entreprise dau moins 300 alariés Comité d'entreprise fegroupement des consultations ‘annuelles du CE en 3 consultations Modification de certains seulls (réun- ion tous les 2 mois, commissions...) Recours a la vision conférence Regles relatives a la transmission du PV de CE Création d'une rubrique égalité pro- fessionnelle dans le BDES cHSCT Modification de la durée des mandats Modification du délai de communica- tion de ordre du jour Instauration d'un délai de consultation Obligation de se doter d'un réglement intérieur Role de instance de coordination des CHSCT élargi Recours a la visioconférence Loi travail du 8 aodt 2016 Calcul des heures de délégation des ssalariés au forfait jour CHSCT : modalités de contestation de expertise du CHSCT ; élargisse- ments de la mission du CHSCT DP : modification des consultations des DP CE : articulation des consultations des CCFE et comités d’établissement CE : utilisation du budget de fonction- Nement pour financer les actions de formation des DP et DS DS : augmentation des heures de délégation Syn © Rappel des textes : Les membres titulaires du comité d'entreprise élus pour la premiere fois bénéficient d'un ‘stage de formation économique. Cette formation est renouvelée lorsquils ont exercé leur mandat pendant quatre ans, consécutifs ou non, L 2325-44 C. trav. Le droit au congé s'exerce dans les conditions et limites fixées par Farticle [3142-13 pour le congé de formation économique, sociale et syndicale. La formation des membres des CHSCT Les représentants du personnel au CHSCT bénéficient de la formation nécessaire a exercice de leurs missions, art, L 4614-14 a L 4614-16 et R 4614-2 4 R 4614-36 C. trav. Ce droit & la formation’ s'applique également aux délégués du personnel assurant les attributions du CHSCT en absence de comité. Ce droit a la formation est un droit ingividuel, qui appartient chaque membre du CHSCT. II choisit le stage qui lui convient parmi les formations proposées par les organismes agréés. Cette formation doit étre dispensée aux_représentants. du personnel au CHSCT dés_—_leur—_premiére désignation, Elle doit étre renouvelée. lorsque les représentants du personnel ont exercé leur mandat pendant 4 ans consécutifs ou non, art. L 4614-14 C. trav. Un expert proche de vous et utile au quotidien Expertises économiques et sociales auprés des comités d'entreprise. SYNCEA, 69003 LYON 42, avenue Georges Pompidou Tél.:0472 13 23 30 Bureaux Lille, Aulnay et Rennes info@syncea.fr Site Internet : www.syncea.fr lsére ASSURER 14 MILLIONS N’OUBLIER PERSONNE > AG2R LAMONDIALE Le 2 février, les camarades de“ Capgemini se sont réunis @ Grenoble. Le syn- dicat subit actuellement une Grosion des vocations. La priorté cest de rester re- présentatif, et ils sont parti- culiérement actits, distribution sur tous les sites dune « lettre du mois » en version papier, pour garder le contact, mise a jour régu- ligre des panneaux daffic- hage, envoie de mails. Les négociations sur les salaires sont terminées, maigré des propositions insuffisantes FO signera pour ne pas lé- ser les salariés les moins bien rémunérés. Sylvie Ménot a rejoint au Jer mars équipe de union départementale en rempla- cement de Catherine Car- rigre, nous lui souhaitons la bienvenue. a, Ai dil ‘Séverine Bourgnon et Da mien Durin ~ représentait notre UD a cette journée sur le theme "Le monde du tra- vail évolue, construisons notre demain." 15% des 15- 29 ans, ne sont ni emplois, ii en études, ni en forma- tions, de quoi alimenter les discutions sur insertion du- rable des jeunes et présen- ter ce que FO a négocié avec les pouvoirs publics Vos droits Les nouvelles technologies n’ont jamais eu autant dimportance dans nos vies pro- fessionnelles et personnelles_qu'au- jourd'hui. Face a cette évolution des modes de vie et de faire, la nouvelle loi travail votée en 2016 a décidé de sin- téresser a cette mutation des comporte- ments au travers du droit a la déconnexion. Dans son chapitre 2 consacré a « l'adap- tation du droit du travail & "re du numé- rique », la loi El Khomri définit le droit & la déconnexion comme la possibilité, pour tout salarié, de ne pas étre joignable en dehors de’ ces heures de travail pour Vexécution de celueci (envoie de mails le FO considare que le désengagement de état au profit d'une régulation par le marché compromet les actions menées en faveur de légalite. En effet, les pouvoirs publics ont notam- ment facilité le travail de nuit, du di- manche, le temps partiel, dilué la négociation de Végalité, diminué lindem- nisation du congé parental Pour Force Ouvriére il est temps de me- ner des politiques publiques qui soient pensées pour l’égalité professionnelle et hon pour le marché, Comme il n’existe pas de droits acquis en maligre sociale, mais uniquement des droits conquis, FO revendique de conti- huer les conquétes et de les defendre. Crest pourquoi FO s'associe a la cam- Pagne de la CES pour une augmentation générale des salaires, Pour avoir accés aux revendications de la confédération en matiére d'égalité profes- sionnelle, rendez-vous sur la plate-forme revendicalive de Force ouvriére sur le site : egalitepro,force-ouvriere.org soir ou le week-end, réponse a un appel durant ces congés...). Elle cherche ainsi par la mise en place de formations et d'outils de régulation a améliorer le bien-étre des salariés en vi- sant a rétablir les frontidres entre la sphére professionnelle et personnel. Toutefois, aucun lien de causalité entre connexion permanente des salariés et surcharge de travail n'est évoqué. La question ne serait-elle pourtant pas la’? Toujours est-il que cette réflexion, rendue obligatoire depuis le ter janvier 2107 pour les ‘entreprises de plus de 50 salariés pourvues d'un ou plusieurs délégués syn dicaux, devra étre traitée lors des négo- ciations annuelles obligatoires. Dans le cas oti entreprise et délégation(s) syndicale(s) ne trouveraient pas dissue positive, employeur reprend alors la main en élaborant, de maniére unilatérale, une sharte defnigsant Jos modaltés dapplica- tion du droit a la déconnexion. En somme, la bonne intention de départ est une nouvelle fois une démonstration de finversion de la hiérarchie des normes ol entreprise garde les pleins pouvoirs. Les délegués syndicaux auront done fort ‘aire pour que le droit 4 la déconnexion ne reste pas, une fois de plus, une coquille vide. Pour marquer cette journée, la Contédé- ration a organisé un débat @ Marseille avec son Union Départementale. Jean- Claude Mailly a participé a la journée internationale des droits des femmes du 8 mars au Sénégal A CRISE NE DOIT PAS JUSTIFIER LES INEGALITES ! Droits des consommateurs LIAFOC salue activité de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Réprossion des fraudes (DGCCRF) en matiere de lutte Contre les sollicitations téléphoniques non désirées et les fraudes aux numéros sur- taxés, conduisant a des sanctions a len- contré de 50 entreprises pour non respect. du dispositif Bloctel et A 18 proces-ver- baux lencontre dopérateurs de numé- ros surtaxés. En effet, de nombreux adhérents sal- sissent notre association de cas de soll- citations teléphoniques non désirées ou de cas de fraudes via des numéros sur- Les camarades de FO Schneider se sont réunis le 8 février en assemblée générale. Lors de la réunion activité Syndicale de année a été abordée Mathias Verdiére, a été nommé en novembre 2016, RSS. Le syndicat accompagne les salariés au jour le jour, les soutient lors des entretiens avec la hiérarchie et dans une vingtaine de ruptures convention- relies. ils ont également assisté des employés dans leur négociation du « Pass compétaence », Cest un disp- ositif qui permet d’étre’ détaché dans une petite entreprise ou ONG en gar- dant le salaire et le statut Schneider. Les camarades ont tracté une quin- zaine de fois sur 9 points de distrib- ution environ 3500 tracts ainsi que des envois par mail a environ 4000 sala- riés. Pendant une quinzaine de jours, ils distribuent également un calendrier. taxés, ces demiers engendrant souvent Un préjudice financier important pour les consommateurs. Ces pratiques délictueuses, qui ont pu ces demieres années, trouver un terreau fertile dans la dématérialisation et la nu- mérisation de économie, appellent & une vigilance de tous et a un engagement important des pouvoirs publics pour faire cesser ces pratiques qui nuisent a 'en- semble des consommateurs. C'est pour- quoi 'AFOC demande au Ministre de "Economie et aux services de la DGC- CRF de poursuivre leur contréle sur ce secteur. Les sujets de l'année qui ont fait objet dinformlations de la part des élus FO ont été : les NAo, la loi travail, Green O’Valley (reroupement des sites et Tavenir des vines, En 2013, 11 % des salariés agés de 18 a 65 ans déclarent adh- rer & une organisation syndical- e, 30% dentre eux participent réguliérement aux activités de leur syndicat, alors qu'un peu plus de 50 % n'y ont jamais pris part ou tres rarement. Les syn- diqués les plus engagés sont pl- us agés, moins diplémés et plus souvent’ ouvriers, que la moyenne des salariés adhé- rents. En dépit dun taux de syndicalisation moins élevé que dans la fonction publique, les syndiqués du secteur marchand sont en proportion plus engagés. Entre 1983 et 2013, la part des adhérents qui participe régulié- Tement aux activités syndicales aa sensiblement diminué dans un contexte de repli de la syndicali- sation et Yadnésion intervient de plus en plus tardivement au cours de la carriére. Cette moindre attractivité pour eng gement syndical va de pair a ec un fort recul de ladhésion & dautres associations qui marquent un engagement ci- toyen. Pour autant, les syndica- ts de salariés comptent. plus daadhérents que la plupart des autres organisations. La priorité absolue de 'équipe c'est de franchir le cap des 10 % a Grenoble lors des prochaines élections au ni- veau national FO este syndicat majo- fitaire de entreprises. Lu ailleurs Education a distance et contrainte budgétaire Frangois Mogeon et Cyrille Mathivet, 56 ans tous les deux, sont respective: ment professeur détaché et réalisateur audiovisuel au Centre national d’éduca- tion & distance (CNED) de Grenoble et 6lus au CHSCT central, lls déplorent la dérive commerciale de I établissement. « En 1995, jétais le premier militant FO au CNED, puis Cyrille mia rejoint et maintenant on pese face a la direction et aux syndicats majoritaires, se réjouit Frangois, On a une bonne équipe au siége a Poitiers, des représentants dans toules les instances depuis 2014, et nous lespérerons encore progresser en 2018. » Francois est élu_au comité technique diétablissement, Cyrille est secrétaire du CHSCT du site’ de Grenoble. Tous deux apprécient indépendance et la liberté de Parole au sein de FO. lis dénoncent la perte de la notion de service public au sein du CNED, depuis le changement de statut en 2001. Désor- mais, ily a dun céte le scolaire, subven- tionné, et de lautre les formations pour adultes, autofinancées, qui représentent 80 % de Tactivité. « Avant, pour ap- prendre une langue rare on allait vers le CNED, rappelle Cyrille. Aujourd'hui, ce rest plus possible, si une formation n'est pas rentable, on la supprime. » Par mesure d'économies, les imprimeries ‘at lexpédition ont 6t8 externalisées, cor- lains cours sont sous-traités au privé « On perd en qualité et on est passés de 400 000 & 200 000 inscrits en quinze ans », poursuit Frangois. Les effectifs, 2 000 salariés, ont baissé de 10 % en cing ans. lis dénoncent aussi une réorganisation perpétuelle depuis dix ans et une « valse des managers ». Le dernier directeur général a été nommé fin décembre. « C’est enfin quelqu'un issu de |'Education nationale, il doit ramener la paix sociale aprés ‘les graves de fin 2016, explique Frangois. ll_nous consulte ‘beaucoup, on ést soulagés, mais on attend de voir, les contraintes budgétaires restent trés fortes. » FO hebdo Voiron : La santé : un enjeu électoral 2017 Par Alexandre Berthaud, France Bleu Isé- re Lundi 6 mars 2017 a 19:43 Les personnels hospitaliers sont en gréve ce mardi un peu partout en France. lis ré- lament abrogation des lois Bachelot ot Touraine, qui ont engendré des suppres- sions de postes nocives & la qualité de travail des empioyés et a la qualité des soins prodigues. Un emploi sur 16, trés exactement (50 emplois sur 800). Voila le taux de suppressions diemplois quia subi hépital de Voiron suite & la loi Santé de 2016. "On remplace du personnel de san- {8 par de tadministrat®, rale Annabelle Payet, infirmiere anesthésiste, qui se rend bien compte que "Thopital, et ce n'est pas le seul, est comme une cocotte-minute" ‘On est tout le temps sous tension” Une cocotte-minute préte a exploser, et qui fa dja fail, en partie cet hiver. “On fa vu avec I’épidémie de grippe, on parle dhopi- tal sous tension, mais cette situation on la vit tout le temps", explique Catherine, une autre infirmiere. “Selon ello les 19’ 000 morts suppiémentaires imputées au virus sont également le fait dun manque de Personnel Les suppressions de postes ont obligé chaque membre restant a en fait un peu plus chaque jour, alors qui n'y avait pas la place. Le’ personnel est débordé, ne peut pas prendre ses congés, fait ‘des burn-out : au mois de janvier seulement, les agents de service hospitaliers (ASH) ont cumulé plus de 1200 heures diabsen- eisme a Ihépital de Voiron, "On ferme des lits faute de personnel” Les infirmigres ont beau se démultipier, certaines tombent malades. Et ne peuvent pas tre remplacées, "Ce n'est méme pas are qu'on soit obligé de fermer des lits car on nia pas pu trouver diinfirmier rem- lagant, on a été encore récemment & jermer la moitié d'un service, simplement parce qu'une infirmiére est malade". Cyril Venet, médecin a Thépital de Voiron, est falalisie. C'est le cas de tout le personnel qui suivra la gréve ce mardi, Service mini- mum a Voiron. Et le message porté est trés simple : stop & la politique du chiffre. Car au-delé des conditions de travail des employés, ces derniers sinquiétent encore davantage dans Tavenir de leur mission de santé. Car qui dit manque de personnel, dit “plus Galtente aux urgences, des opérations reportées faute de lit, des prises en charge tardives", énumére Catherine. Et la peur d'un accident se fait réelle. "On est encore bien soigné a Voiron, heu- reusement, car le personnel sarrache et fait des heures supplémentaires, mais il nen faut pas plus", stexclamé Olivier Pautonnier, responsable FO dans Ihépital en faisant’ allusion au nouvel établisse- ment, dont les travaux vont bientot commencer. "On est fotalement pour avoir lun nouvel outil de travail, mais clest si our encore réduire le nombre de lits, ca oonlut-i, VIZILLE Gréve des agents contestant les. conditions de trans- fert ala Métro (article et photo du DL du 17 février Depuis hier matin, racoés au site situé rue Frangois- Peyron est bloqué.. La gréve, reconductible, a 6té lancée pour défendre le cas de quatre agents, Rentrés en 1987 au syn- dicat intercommunal de Vizile, ces agents polyvalents assurent des missions dentretien des batiments, de voirie, de collecte des ordures'mé- nageres sur Vizile, Jarrie et Champ-sur-Drac. Inté- grés a l'ancienne inter- communalité du Sud grenoblois, ils sont depuis passés a la Métro. « Ce quils demandent, c'est le respect des engagements- de la Métro dans le cadre de ce transfert », explique- Jean-Philippe Garrido, se- crétaire générale" du syndicat_ Force ouvrigre Grenoble Alpes-Métro- pole. Sur le papier figu- faient la prise de fonction a Vizille et des conditions de travail identiques. Or, deux des quatro agents vont étre mutés au service oirie créé 4 Champ-sur- Drac et deux a Tentretien des points d'apport volon- ‘aires, « Depuis trois ans, on les a laissés végéter. On na pas pu obtenir de fiches de postes_».- M. Garrido ajoute encore que le local ocoupé par ces agents sur le site vir démoli_sans is aient été « Depuis quinze jours, ils disposent d'une structure modulaire « Pour les grévistes, les cartes sont entre’ les mains de Claire Kirkya- charian, — vice-présidente- de la Métro en charge du personnel _Les geranties OCIRP représentent une protection collective unique, financée par les entreprises _et leurs salaries, Avecses organismes de prévoyance membres, OCIRP,assureur & vocation social non luca zaman aan (a ociRP i Boel n =. —S Prévenir, agir, soutenir, c’est une question d‘avenir.

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