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Les Relations Sociales

 Les relations sociales dans l’entreprise sont la base du fonctionnement entre la


direction et les instances représentatives du personnel. Ces dernières sont
l’émanation d’un choix du personnel salarié de l’entreprise puisque élues par ce
même personnel

 Il existe aussi des instances non élues mais désignées par des syndicats représentatifs
ou non représentatifs

Hiérarchie des sources de droit (hiérarchie descendante) :


- Traités internationaux
- Droit communautaire (Le droit communautaire s’applique parfois de manière direct)
- Constitution
- Lois et Règlements (Lois voté par le Parlement, Règlement voté par l’exécutif)
- Conventions collectives (accord négocié entre les employeurs et les syndicats)
- Usages
- Contrat de travail
(Quand le contrat de travail est en CDI et qu’il est en temps plein le contrat écrit n’est
pas obligatoire)

Les sources du droit du travail

 Le droit du travail est d’abord issu de la loi. Les règles applicables sont, en
majorité, regroupées dans le Code du travail et dans le Code civil.

 Le code du travail date de 28 décembre 1910. Il a été réformé le 1 er Mars 2008.


Enfin les ordonnances Macron de 2017 ont aussi réformées le Code du travail et
son contenu.

Le code du travail comprend 8 titres :


1. Relation individuelle de travail
2. Relation collective
3. Durée de travail
4. Santé
5. Sécurité
6. La formation professionnelle tout au long de la vie
7. Dispositions particulières à certaines professions et activités
8. Contrôle de l’application de la législation du travail

 Sources conventionnelles : fait l’objet d’une négociation préalable entre syndicats


(employeurs et salariés)
 Obligation de négocier un Accord National Interprofessionnel (ANI) avant d’élaborer
une loi
 L’A.N.I est repris par le texte de loi : la loi a une légitime sociale et politique

Les conventions et les accords collectifs


Convention collective : négociée entre employeurs et représentants salariés.
Chaque secteur d’activité (en branche) a une convention collective et définit des règles
propres. Ex : chimie, métallurgie…

Accord collectif : les entreprises négocient également avec les syndicats des accords
collectifs pour définir, sur un sujet, leurs propres règles. Ex : temps de travail, travail de nuit,
forfait jours.

Principe de faveur : application de la norme la plus favorable au salarié


Les normes inférieures respectent les normes supérieures. C’est un des grands principes du
droit français.

Toutefois en droit du travail ce principe trouve une exception depuis la loi. EL KHOMRI (Aout
2016) dite loi travail.
Principe de la primauté de l’accord d’entreprise sur la loi ou accord de branche même si
l’accord d’entreprise est moins favorable.

 Les Ordonnance Macron de septembre 2017 ont affirmé le principe que l’accord
d’entreprise prévaut sur les autres sources.
 La branche (d’activité) conserve l’exclusivité dans le domaine : salaires minima,
classification, CDD, égalité professionnelle etc.
 L’accord d’entreprise ou d’établissement : toutes les matières non visées par l’accord
de branche. L’accord d’entreprise primera sur l’accord de branche même s’il est
moins favorable.
 Le principe est que la primauté revient à l’accord d’entreprise ou de branche qui sont
issus directement du monde du travail car négociés par les acteurs sociaux.

Aujourd’hui, les accords d’entreprise peuvent donc déroger aux conventions collectives ou à
la loi même dans un sens moins favorable pour le salarié.
L’accord d’entreprise prime sur accord de branche sauf dans certains domaines réservés à la
branche (classification, CDD, salaires)
TOUTEFOIS la loi comporte des dispositions d’ordre public auxquelles il est impossible de
déroger par accord.

Le Comité Social et Économique

Le comité social et économique, remplace les trois instances de représentation du


personnel : le comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le comité
d’hygiène, de sécurité et des conditions du travail (CHSCT), l’ordonnance n°2017-1386 du 22
septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans
l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales a réformé
profondément le paysage de la représentation du personnel dans l’entreprise.

 Le comité social et économique (CSE) est l’instance représentative du personnel se


substituant : aux actuels délégués du personnel dans les entreprises d’au moins 11
salariés ; dans les entreprises d’au moins 50 salariés aux trois instances, délégués du
personnel, comité d’entreprise et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail ou, le cas échéant, à la délégation unique du personnel ou à l’instance
regroupé. Auparavant la loi rendait possible des regroupements, comme la
délégation unique du personnel (DUP) ou l’instance regroupée. Désormais, la fusion
des trois anciennes instances de représentation du personnel est obligatoire. Le
comité social et économique constitue désormais l’instance unique de représentation
du personnel dans l’entreprise, en exerçant des attributions qui évoluent en fonction
des effectifs de l’entreprise

Le comité social économique est mis en place au niveau de l’entreprise, ou le cas échéant, au
niveau des établissements distincts, ou dans le cadre d’une unité économique et sociale.

Un accord collectif interentreprises peut prévoir la mise en place d’un comité social et
économique interentreprises lorsque la nature et l’importance de problèmes communs aux
entreprises d’un même site ou d’une même zone le justifient. Cet accord n’a pour effet de
supprimer les comités sociaux et économiques des entreprises entrant dans son champ
d’application.

La création d’un comité social et économique d’établissement dépend de l’effectif de


l’entreprise et non de celui de l’établissement. Si les établissements de l’entreprise n’ont pas
la qualité d’établissement distinct, un comité social et économique est mis en place au
niveau de l’entreprise et devra assurer la représentation de l’ensemble des salariés des
établissements de l’entreprises.

La notion d’établissement distinct et donc leur nombre est négociée entre l’employeur et les
syndicats représentatifs dans l’entreprise.

Composition du CSE :

L’employeur et une délégation du personnel comportant un nombre de membres déterminé


par décret compte tenu des effectifs de l’entreprise ou de l’établissement distinct.

La délégation du personnel comporte un nombre égal de titulaires et de suppléants.


Dans les entreprises de moins de 300 salariés, le délégué syndical est, de droit, représentant
syndical au comité social et économique. Dans les entreprises d’au moins 300 salariés, le
représentant syndical au comité social et économique, est choisi parmi les salariés de
l’entreprise, par le syndicat représentatif.

La durée du mandat : 4 ans

Toutefois, un accord d’entreprise, de groupe ou de branche peut prévoir une durée


inférieure, comprise entre deux et quatre ans.

Le mandat est limité à trois mandats en principe. Sauf pour les sociétés de moins de 50
salariés, et si le protocole préélectoral en stipule différemment dans les sociétés entre 50 et
300 salariés.
Pour fonctionner le CSE dispose d’un budget de fonctionnement qui est égal à 0,20% de la
masse salariale et d’un budget œuvre sociale. Ce budget est déterminé en fonction du
budget versé l’année précédente. (sauf exception dû à une baisse d’effectif)

Pour assumer leurs fonctions les membres du CSE bénéficient d’heures de délégation. Il n’est
pas nécessaire d’avoir l’accord préalable de l’employeur pour prendre ces heures de
délégation. Si l’employeur contester l’objet de leur utilisation, il doit les payer d’abord puis
les contester devant la juridiction compétente.

Le nombre d’heures fluctue en fonction du nombre de salariés de l’entreprise ou de


l’établissement. Par exemple : 18h heures entre 50 et 74 salariés, 22 heures entre 200 et 249
salariés.

 Les heures peuvent désormais être regroupées entre les élus sous réserve de ne pas
dépasser 1,5 fois le nombre d’heure de l’élu dans le mois. Ce crédit d’heures peut
être réparti entre les titulaires et les suppléants. Article R2314-1
 Modifié par Décret n°2017-1819 du 29 décembre 2017 – art.1

Nombre d’heure et nombre d’élus : Que dit la législation ? : « Le protocole préélectoral peut
modifier le nombre de sièges ou le volume des heures individuelles de délégation dès lors
que le volume global de ces heures, au sein de chaque collège, est au moins égal à celui
résultant des dispositions légales au regard de l’effectif de l’entreprise ». (Article L.2314-7 du
Code du travail).

Ce système de vases communicants est possible uniquement au travers de la signature d’un


protocole d’accord préélectoral et non d’un accord d’entreprise. On ne peut donc l’appliquer
que sous réserve de la double majorité des organisations syndicales signataires du protocole
d’accord préélectoral. L’absence du syndicat ou l’échec de la négociation ne permet pas une
application unilatérale.

Le CSE est réuni au moins une fois par mois dans les entreprises de plus de 300 salariés, et
tous les 2 mois si moins de trois cents salariés.

Pour les entreprises de plus de 11 et de moins de 50 salariés une réunion tous les mois. `

Missions :

Dans les entreprises d’au moins 11 salariés et de moins de 50 salariés, le comité social et
économique a pour mission :
- De présenter les réclamations collectives ou individuelles des salariés à l’employeur ;
- De veiller à l’application de la réglementation du travail dans l’entreprises ;
- De promouvoir l’amélioration de la santé, la sécurité et des conditions de travail dans
l’entreprise et réaliser des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies
professionnelles.
A cet effet, les membres de la délégation du personnel du comité peuvent saisir l’inspection
du travail de toutes les plaintes et l’observations relatives à l’application des dispositions
légales dont elle est chargée d’assurer le contrôle. (c’est en fait les missions des anciens DP
et CHSCT)

- Certains de ses membres participent aux conseils d’administration ou de surveillance


des sociétés.
- Il assure ou contrôle la gestion des activités sociales et culturelles de l’entreprise ;
- Il contribue à la protection de la santé et de la sécurité des salariés et à l’amélioration
de leurs conditions de travail.

Le comité social et économique est obligatoirement consulté chaque année, sur les thèmes
suivants :

Les orientations stratégiques de l’entreprises ;


La situation économique et financière et l’entreprises ;
La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et de l’emploi

Un accord d’entreprise peut prévoir une consultation tous les deux ans.

Syndicat :
Depuis la mesure 2017, la représentativité des organisations syndicales est appréciée selon
les critères cumulatifs suivants :

1. Le respect des valeurs républicaines


2. L’indépendance
3. La transparence financière
4. Une ancienneté minimale de deux ans dans le camp professionnel et géographique
couvrant le niveau de négociation. Cette ancienneté s’apprécie à compter de la date
de dépôt légal des statuts
5. L’audience
6. L’influence, prioritairement caractérisée par l’activité de l’expérience
7. Les effectifs d’adhérent et les cotisations
L’audience mentionnée est au 5° est établie selon les niveaux de négociation. Elle se définit
comme suit :

 Pour être représentative, une organisation doit avoir obtenu 10% des suffrages au 1 er
tour des dernières élections des titulaires au Comité Social Économique
 Attention : Si dans une entreprise, le quorum n’est pas atteint, les résultats doivent
tout de même être dépouillés et reportés dans le procès-verbal. Ce sont ces
résultats-là qui sont pris en compte pour la mesure de l’audience.
 Date d’application : ces règles s’appliquent aux entreprises qui ont tenu la première
réunion de négociation du protocole pré-électoral depuis le 20 août 2008.
Retour sur la création des syndicats
En 1884, une loi autorise les syndicats et organisations professionnelles.

Issue de la volonté de plusieurs confédérations syndicales de s’unir afin de faire évoluer les
droits des salariés, la CGT a vu le jour en 1895. Fait significatif de l’époque et toujours valable
aujourd’hui en grande partie, la réunion des forces syndicales s’est faite sur le principe que
la Confédération doit se déterminer librement, en dehors des consignes des partis politiques

La CGT (Confédération Générale du travail)

La fondation de la CGT débute en septembre 1895 lors du congrès de Limoges. Les


congressistes veulent créer, entre plusieurs syndicats, une organisation unitaire et collective
qui prends pour titre : Confédération Générale du Travail.

La CGT est alors un conglomérat de plusieurs organisations, telles : unions locales,


départementales, régionales, nationales, Fédération d’industrie et Bourses du travail.

Les premiers grands dirigeants de la CGT sont tous des anarchistes (Fernand Pelloutier, Emile
Puget).

Après quelques années de luttes internes et alors que certains demandent une collaboration
étroite de la CGT avec le parti socialiste, c’est le contraire qui est décidé lors du Congrès
d’Amiens, Congrès de référence de la CGT. La Charte de 1906 affirme l’entière liberté du
syndicaliste quand à ses opinions politiques avec pour seule contrainte de ne pas en faire
état au sein du groupement (en fait le syndicat)

L’articles 2 du Congrès d’Amiens précise : « La CGT groupe, en dehors de toute école
politique, tous les travailleurs conscient de la lutte à mener pour la disparition du salariat et
du patronat… »

Le Congrès considère que cette déclaration est la renaissance de la lutte des classes. Ceci
prévaut encore de nos jours.

La CFTC (Conférence française des travailleurs Chrétiens)


Ce sont les catholiques qui les premiers ont décidé de créer un syndicat indépendant de la
CGT et ce, en Novembre 1919.

Il faut tout de même noter que le premier syndicat catholique date de 1887. Le fondement
du syndicalisme chrétien se réfère à l’encyclique Rerum Novarum du Pape Léon XIII (mai
1891)

Le Vatican déclare alors « La concentration entre les mains de quelques-uns, de l’industrie et
du commerce impose un joug presque servile à l’infini multitude des prolétaires « .

Mais déjà, le Pape tend à moderer la déclaration et dénonce ceux qui violent les droits
légitimes des propriétaires.
En 1919, la. CFTC regroupe 125.000 adhérents, surtout des employés, des cheminots ; le
secteur du textile est fortement représenté. Il y a une forte proportion de femmes.

La CFTC se prononce pour la collaboration de classe et contre la grève générale.


Jules Zirnheld et Gaston Tessier ont été les premiers responsables du syndicat.

En 1936, la CFTC propose un salaire minimum, les allocations familiales ainsi que la réduction
de la durée du travail et des conventions collectives.

La CFDT (Confédération française des Travailleurs)


En 1964, une majorité de syndicalistes veut faire évoluer la CFTC vers un syndicalisme plus
laïc. La CFTC se transforme en CFDT.

Une minorité (environ 30%) refuse cette transformation et maintient la CFTC.

Jeune syndicat, la CFDT passe un accord d’unité d’action avec la CGT en 1966 et 1970.

En 1970, de nouveaux statuts sont mis en place et le syndicat propose l’autogestion des
entreprises comme alternative au capitalisme.

La CFDT revendique pour la réduction de la durée du travail, la lutte contre les inégalités de
salaires, le syndicat met l’accent sur l’adaptation du syndicalisme face aux mutations
économiques et sociales. Ceci passe par la négociation.

C’est un syndicat qui met l’accent sur la négociation pour faire avancer les réformes

La CGT-FO (Confédération générale du travail-force ouvrière)


Durant la seconde guerre mondiale le régime de Vichy interdit le syndicalisme confédéré
Durant cette période, les communistes sont devenus majoritaire à la CGT. Staline fait
pression sur les communistes français
afin qu’ils restent forts pour faire pression sur les gouvernements.

Le parti se lance donc dans la bataille de la production et combat même toute la


revendication ouvrière.

Les anciens confédérés toujours fidèles aux principes de la chartre d’Amiens, refusent d’être
au service des communistes et dès juillet 1947, des militants s’opposent à la stratégie des
communistes au sein de la CGT.

En avril 1948, la CGT-FO est constituée autour de Léon Jouhaux.

C’est aujourd’hui un des seuls syndicats à rester fidèle au principe de non-participation à des
partis politiques

La CFE-CGC (Confédération française de l’Encadrement


Confédération Générale des cadres)
C’est en octobre 1944 que les statuts de la Confédération sont déposés. Les ingénieurs et les
cadres ont souhaité défendre à cette époque leurs spécificités.

En 1981 l’organisation devient la Confédération Française de l’encadrement CGC.

Le syndicat représente les techniciens, agents de maitrise, forces de vente, cadres et


ingénieurs.

La CFE CGC est composé aujourd’hui de fédérations et de syndicats professionnels

Il existe d’autres syndicats mais non représentatifs au niveau national


Exemple : Sud, Unsa, syndicats autonomes ;

Les syndicats

Le délégué syndical

Le délégué syndical est un représentant du personnel désigné par un syndicat représentatif


dans l’entreprise qui a créé une section syndicale.
Il négocie des accords collectifs. Il représente son syndicat auprès de l’employeur pour lui
formuler des propositions, des revendications ou des réclamations. Pour accomplir sa
mission, le délégué syndical bénéficie de moyens. Il peut cumuler différents mandats.

Qu’est-ce qu’une section syndicale ?


 Lorsque le syndicat n’a pas obtenu au moins 10% des suffrages au 1er tour des
dernière élections du CSE dans l’entreprise, il n’est pas représentatif.
 Le syndicat peut toutefois créer une section syndicale s’il possède au moins 2
adhérents dans l’entreprise.
 Pour constituer une section syndicale, le syndicat doit respecter au moins une des
conditions suivantes :
 Être représentatif dans l’entreprise ou l’établissement.
 Être affilié a une organisation syndicale représentative au niveau national et
interprofessionnel.
 Respecter les valeurs républicaines et d’indépendance, et avoir une ancienneté dans
le champ professionnel et géographique de l’entreprise d’au moins 2 ans.
 La section syndicale, par l’intermédiaire des salariés adhérents, défend les droits et
intérêt des salariés qu’elle représente.
 Elle agit dans le respect des attributions du délégué syndicale (DS) ou, si le syndicale
n'est représentatif, du représentant de la section syndicale (RSS)
 La section syndicale dispose par ailleurs :
 D’un panneau d’affichage dans l’établissement, distinct de celui affecté aux
communications du CSE ;
 Du droit d’organisation des réunions (entre adhérents ou avec une personnalité
extérieure à l’entreprise, syndicale ou non) dans l’enceinte de l’entreprise, en dehors
du temps de travail ;
 De la faculté de diffuser librement les publications et tracts syndicaux, dans
l’enceinte de l’entreprise, aux heures d’entrée et de sortie du travail ;
 De la possibilité, dans les conditions définies par accord d’entreprise, de diffuser ses
publications et tracts de nature syndicale sur un site mis en place sur l’intranet de
l’entreprise ou sur la messagerie électronique de l’entreprise.
 Chaque section syndicale dispose, au profit de son ou ses délégués syndicaux et des
salariés de l’entreprise appelés à négocier la convention ou l’accord d’entreprise, en
vue de la préparation de la négociation de cette convention ou de cet accord, d’une
crédit global supplémentaire dans la limite d’une durée qui ne peut excéder :
 Douze heures par an dans les entreprises d’au moins 500 salariés ;
 Dix-huit heures par an dans celles d’au moins 1000 salariés ;
 En outre :
 Dans les entreprises ou établissement d’au moins 200 salariés, l’employeur met à la
disposition des sections syndicales un local commun convenant à l’exercice de la
mission de leurs délégués ;
 Dans l’entreprise ou établissements d’au moins 1000 salariés, l’employeur met à
disposition de chaque section syndicale constituée par une organisation syndicale
représentative dans l’entreprise ou établissement un local convenable, aménagé et
doté du matériel nécessaire à son fonctionnement.

Condition d’âge et d’ancienneté


Le salarié candidat aux fonctions de délégué syndical doit répondre aux 3 conditions suivantes :
Avoir 18 ans
Travailler dans l’entreprise depuis un an minimum (ou 4 mois en cas de création d’entreprise ou
d’ouverture d’établissement)
N’avoir fait l’objet d’aucune interdiction, déchéance ou incapacité relative à ses droits civiques.

Choix du salarié désigné

Un syndicat représentatif dans l’entreprise, désigne le DS parmi les candidats (titulaire ou suppléant)
au premier tour des dernières élections du CSE et avoir obtenue à titre personnel et dans son collège
au moins 10% des votes.
Information
Le syndicat informe l’employeur de l’identité du DS soit par lettre recommandée avec accusé de
réception soit par lettre remise contre récépissé.
La lettre doit mentionner le mandat confié au salarié et le cadre dans lequel cette désignation est
effectuée (entreprise, établissement par exemple)
Une copie de ce courrier est adressée à l’inspecteur du travail qui suit l’entreprise.
Le syndicat affiche le nom du DS sur le panneau réservé aux communications syndicales

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