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ARTS ET CULTURE
LES ÉTUDIANTS
DANS LA RUE
Théâtre
Talent local reconnu
SPORTS
Natation
Excellent départ
le 9 novembre 2009
Ariane Marcotte
Isabelle Larose
actualites@larotonde.ca
P
eut-être refroidis par les pre- groupements de l’Université pour
miers flocons de neige, les démontrer leur solidarité envers la
manifestants ont été moins communauté étudiante. Éloi Proulx
nombreux que prévu à descendre de l’Association communautaire
dans les rues pour dénoncer les frais pour la réforme maintenant te-
de scolarité le 5 novembre dernier. nait à marcher aux côtés des étu-
Alors que la Fédération étudiante diants : « Je suis ici pour éliminer
estimait le nombre de participants à la pauvreté et protéger les acquis
3000, le service de police d’Ottawa sociaux. Ça n’a aucun bon sens que
était beaucoup moins généreux et les étudiants sortent de l’école avec
parlait d’à peine 600 participants. des dettes qu’ils ne pourront rem-
À pareille date l’an dernier, la bourser avant 25 ans. Ce n’est pas
FÉUO estimait que 4000 personnes la situation financière qui devrait
avaient pris part à la marche dans primer sur l’accès à l’éducation,
les rues d’Ottawa, alors que Radio- mais bien la qualité des étudiants.
Canada avait établi ce chiffre à 1000 Je veux que mon médecin soit bon,
personnes. pas seulement qu’il ait un père qui
ait pu payer ses études. »
Chiffre incertain C’est toutefois le discours de
Wayne Samuelson, président de la
Interrogé au terme du rassemble- Fédération du travail de l’Ontario,
ment, Seamus Wolfe, président de la qui a suscité le plus de réactions
Fédération étudiante, estimait per- dans la foule en scandant que les
sonnellement la foule à 3000 per- enjeux étudiants étaient partagés
sonnes et considérait l’événement par les travailleurs. « Nous sommes
comme un succès : « On a réussi à tous des frères et des sœurs. Nous
faire entendre notre message. On a n’avons pas à vivre dans la pauvreté.
eu le soutien des syndicats, des tra- Quand Wall Street était dans l’eau
vailleurs et des citoyens de l’Onta- chaude, les gouvernements ont agi.
rio. » Julie Séguin, vice-présidente Nous avons aussi le droit d’avoir
aux communications, abondait en de l’aide et des emplois décents »,
ce sens en mentionnant que la cam- s’est-il exclamé alors que les mani-
pagne de cette année avait réussi à festations criaient pour démontrer
aller au-delà des étudiants : « On a leur appui. Il a été longuement ap-
réussi à élargir la campagne et à at- plaudi à la suite de son discours.
tirer l’attention du public. Les gens
nous regardaient de leur fenêtre Congé de cours « Ça vaut la peine de manquer des cours. Peut-être que le fait d’être ici va influencer le
et les automobilistes klaxonnaient
dans les rues. J’ai même entendu L’amnistie académique approu- montant des frais que je vais payer pour les deux prochaines années. »
dire que quatre professeurs avaient vée par le Sénat de l’Université - Kayla Neelin
annulé leur cours pour la manifesta- semble avoir plu aux étudiants qui,
tion. Les années dernières, ce genre pour la plupart, ont manqué des
de situation n’arrivait pas. » cours pour participer à l’événement.
« Ça vaut la peine d’être debout ici
Rassemblement ottavien pour montrer que cette lutte est im-
portante pour nous », mentionnait
Les étudiants de l’Université Emmanuelle M. Marchand, étu-
de Carleton et de la Cité collégiale diante. « La moitié de mon salaire
s’étaient joints à ceux de l’Univer- passe dans mes frais de scolarité », a
sité d’Ottawa pour dénoncer le lancé Jacob Demers pour expliquer
fardeau financier des étudiants. À sa présence à la manifestation. Éga-
grands cris de « So, so, so, solida- lement manifestante, Kayla Neelin
rité » et de « À bas les frais! », les avait bon espoir que sa participa-
étudiants ont déambulé calmement tion puisse faire une différence :
sur les rues Laurier, Elgin et Wel- « Ça vaut la peine de manquer des
lington avant de terminer leur mar- cours. Peut-être que le fait d’être ici
che devant le monument aux Droits va influencer le montant des frais
de la personne, toujours sous le re- que je vais payer pour les deux pro-
gard des policiers. Plusieurs repré- chaines années. » Brandissant une
sentants étudiants ont alors pris la pancarte où il était inscrit « Trois
parole et tous n’ont pas manqué ans déjà, presque rendu à la banque
de mentionner que l’Ontario était alimentaire », Chris Ramey était un
maintenant la province canadienne peu moins optimiste : « Je ne sais
avec les frais de scolarité les plus pas si ça fait vraiment une diffé-
élevés au pays. Chaque fois, les ma- rence. Pour l’instant, la seule chose
nifestants prenaient plaisir à huer que je peux faire est de crier et de
leur gouvernement à grands coups faire du bruit », laisse-t-il tomber
de “Shame!” (« honte »). Quelques en riant avant de lancer un “Drop Photos Mathieu Langlois
groupes syndicaux et communau- fees!” bien senti. Des centaines d’étudiants sont descendus dans les rues d’Ottawa réclamant une baisse des frais de scolarité.
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le 9 novembre 2009 Actualités
LANGUES OFFICIELLES
Le syndicat étudiant accusé de compromettre le bilinguisme
L’assemblée perd le quorum, Ariane Marcotte
ÉTUDES SUPÉRIEURES
actualites@larotonde.ca www.larotonde.ca • 3
Actualités le 9 novembre 2009
les mieux cotées dans l’étude sur les étudiants de premier cycle tra-
vaillant l’été sur des projets de re-
cherche, ou effectuant un mémoire
soient protégés s’ils décident de
dénoncer des pratiques allant à
l’encontre de l’éthique et/ou de
s’est traduit par un entassement
extrême des étudiants et des as-
sistants de recherche. On espère
Votre opinion
4- UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, QUÉBEC
5- UNIVERSITÉ MCGILL
compte!
6- UNIVERSITÉ MCMASTER
7- UNIVERSITÉ LAVAL, QUÉBEC
8- UNIVERSITÉ D’OTTAWA
9- UNIVERSITÉ DE CALGARY Vous serez peut-être invité à participer au sondage annuel de
10- UNIVERSITÉ WESTERN ONTARIO l’Université sur les Services alimentaires, du 9 au 20 novembre 2009.
Cela nous permettra de mieux connaître votre niveau de satisfaction
Cinq dernières au classement concernant l’ensemble des services disponibles sur le campus.
4 • www.larotonde.ca actualites@larotonde.ca
le 9 novembre 2009 Actualités
PALMARÈS SCOLAIRES BRÈVES
1 Université McGill se reprend dans celui du Maclean’s. d’étudiants francophones et francophiles se sont déplacés
pour participer à l’activité organisée par le Regroupement
étudiant franco-ontarien (RÉFO).
2 Université de Toronto Philippe Teisceira-Lessard aux bourses et autres formes d’aide La PALP sera lancée au printemps 2010 par le ministère
de la Formation, des Collèges et des Universités de l’Onta-
3 Université Queen’s financière. L’U d’O coiffe ainsi
rio. Elle sera appliquée dans des institutions postsecondaires
Malgré une performance encore Queen’s et McGill, ses deux plus
4 Université de la C.-B. moyenne, l’Université d’Ottawa proches rivales, avec 11,1 % de son francophones et bilingues de la province. C’est pourquoi le
présente des améliorations nota- budget d’opération consacré à ces RÉFO a tenu à consulter les principales personnes concer-
5 Université de l’Alberta bles dans une nouvelle étude com- dépenses. L’autre première posi- nées pour connaître leurs besoins et leur position vis-à-vis
de cette politique.
6 Université McMaster parative. C’est le magazine Ma- tion est accordée pour l’acquisition
Les recommandations de ceux qui ont participé à la consul-
clean’s et le palmarès des 50 plus de nouveaux livres, avec 55,5 % du
7 Université de Calgary grandes universités de recherche budget de la bibliothèque destiné à tation seront compilées dans un rapport lundi. La Rotonde
publiera alors un article complet sur celles-ci. Pour plus de
7 Université Dalhousie qui lui donnent l’occasion de se ré-
jouir.
cette fin.
Le lecteur de Maclean’s sera renseignements, veuillez communiquer avec info@refo.ca.
9 Université d’Ottawa
Classement global
9 Université de Saskatchewan
du magazine torontois distribué
à environ 350 000 exemplaires
résultats beaucoup moins impres-
sionnants. En effet, l’Université
« Rapatrions Omar Khadr »
9 Université de Western Ontario
E
à travers le Canada, l’Université arrive dernière pour le critère de la nfant soldat détenu et torturé à Guantanamo depuis 2002,
d’Ottawa se classe neuvième de sa taille des classes. Avec un ratio de Omar Khadr est le dernier ressortissant d’une puissance oc-
12 Université Laval catégorie. Elle est ainsi à peine sous 26,7 étudiants par classe, l’Univer- cidentale encore à Guantanamo. C’est pour cette raison que son
la moyenne, à égalité avec l’Uni- sité a fait une chute inexpliquée de rapatriement est exigé. Le 13 novembre 2009, l’affaire Khadr c.
13 Université de Montréal versité de la Saskatchewan. Les la dixième position qu’elle occupait Harper sera entendue par la Cour suprême à Ottawa. Le groupe
13 Université de Sherbrooke journalistes de Maclean’s ont di-
visé les universités canadiennes en
l’an dernier. Il est aussi intéressant
de constater que l’Université d’Ot-
Amnistie internationale de l’Université a organisé deux activi-
tés pour l’occasion.
15 Université du Manitoba trois groupes : universités globales tawa a un ratio étudiants/profes- Une conférence sur Omar Khadr sera donnée par les pro-
(beaucoup d’étudiants de premier seur plus de deux fois supérieur fesseurs Charles-Maxime Panaccio et Mona Paré le jeudi 12
et de deuxième cycles), universités à celui de l’Université Dalhousie, novembre à midi, au local 121 du pavillon Lamoureux. Le len-
1 Université d’Ottawa principalement de premier cycle arrivée en première place. Par demain, une manifestation sous le thème « Rapatrions Omar
Proportion du budget allant aux bourses
et universités proposant des étu- ailleurs, l’Université arrive aussi Khadr » aura lieu de 10 h à midi sur la colline parlementaire.
2 Université Queen’s des supérieures en médecine (avec avant-dernière pour le critère de la Le groupe Amnistie internationale de l’Université d’Ottawa
une forte proportion d’étudiants réputation.
3 Université McGill de deuxième cycle). L’Université L’Université d’Ottawa fait partie
invite les étudiants à participer en grand nombre et à porter
des vêtements orange pour l’occasion, afin de symboliser
4 Université Dalhousie d’Ottawa est dans cette dernière d’un large groupe d’institutions qui l’uniforme des détenus de Guantanamo. Affiches et slogans
Classement Maclean’s
catégorie, compétitionnant avec ne collaborent plus avec le magazi- sont plus que bienvenus! Pour plus d’information, écrivez un
5 Université de Western Ontario les grandes universités canadien- ne Maclean’s dans l’élaboration de courriel à : amnesty.uo@hotmail.com.
6 Université de Toronto nes que sont McGill, l’Université de
Toronto ou encore l’Université de
ce palmarès, arguant qu’il n’est pas
représentatif de la réalité. Cela n’a
Ariane Marcotte
7 Université du Manitoba
8 Université McMaster
9 Université Laval
10 Université de Western Ontario
11 Université Queen’s
12 Université de l’Alberta
13 Université de Montréal
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
14 Université de Toronto
Photo Mathieu Langlois
15 Université d’Ottawa Des étudiants francophones se rassemblent au Café Alternatif.
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Actualités le 9 novembre 2009
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le 9 novembre 2009 Actualités
GRIPPE A
est branchée!
larotonde.ca
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Actualités le 9 novembre 2009
Point d’ordre
Ariane Marcotte, Chef de pupitre Actualités
8 • www.larotonde.ca actualites@larotonde.ca
Arts et Culture
le 9 novembre 2009
culture@larotonde.ca
THÉÂTRE FRANCOPHONE
L
an de théâtre à l’Université d’Ot-
a communauté théâtrale tawa, après quoi elle a été acceptée à
francophone régionale et le l’École supérieure de ballet contem-
département de Théâtre de porain. Selon elle, cela lui a été un
l’Université d’Ottawa sont grand atout, car plusieurs de ses rô-
intimement liés. Au bout du monde, les ont eu des volets physiques exi-
la plus récente pièce du théâtre du geants. C’était également le cas pour
Trillium, démontre à quel point ses rôles multiples dans Au bout du
l’Université semble être une pépi- monde, qui a été à l’affiche du 21 au
nière pour les comédiens profes- 31 octobre au théâtre de la Nouvelle
sionnels de la région. Trois des cinq Scène. Le metteur en scène Anne-
comédiens de la distribution pro- Marie White a intégré beaucoup
viennent du département de Théâ- d’improvisation corporelle au pro-
tre de l’Université. L’une d’entre cessus de création.
eux, Emmanuelle Lussier-Martinez, Toutefois, cela ne veut pas dire
est encore étudiante, malgré le fait pour autant que Lussier-Martinez
qu’elle travaille déjà de façon pro- n’a pas bénéficié de son passage à
fessionnelle dans le milieu. En en- l’Université. Le programme sans
trevue avec La Rotonde, elle a parlé critère d’audition pour l’admission
de la place de l’Université d’Ottawa lui a donné l’opportunité de dé-
sur la scène théâtrale de la région. couvrir sa passion pour le métier.
Selon la jeune comédienne, il y a « J’ai commencé mes études ici et
deux avenues principales à une car- je ne soupçonnais pas l’ampleur de
rière de comédien de langue fran- ma passion pour le jeu. Je ne savais
çaise dans la région. Premièrement, pas que j’aimais y prendre part. »
il y a l’Université d’Ottawa, qui est La comédienne ne nie toutefois pas
une option populaire : « Une grande que le programme pourrait être
partie des comédiens qui sortent de amélioré. « Au niveau de la théorie,
l’Université font du réseautage du- je crois qu’on est bien formé. Nous
rant leur séjour au Département et avons des cours d’histoire, d’analyse
finissent par se faire embaucher. » dramaturgique, le programme nous
L’autre option, qui est peut-être force à toucher à tout. Par contre,
plus largement acceptée, est le Qué- du côté du jeu… sans dire que ce soit
bec : « Ceux qui fuient Ottawa pour faible, ce n’est pas suffisant. Ce que
aller aux conservatoires du Québec j’ai appris, j’y tiens, mais nous man-
et qui reviennent éventuellement. » quons de cours, de profs et, surtout,
Il existe une perception négative de diversité. »
de certains aspects de la formation Selon elle, le problème est que
théâtrale offerte par l’Université. l’institution doit mieux définir son
culture@larotonde.ca www.larotonde.ca • 9
Arts et Culture le 9 novembre 2009
EXPOSITION
NOUVEAUX MÉDIAS
Journalisme académie
Prenez un téléphone cellulaire, ajoutez-y un appareil photo et branchez le tout à une connexion Internet. Et voilà! Avec ces trois
ingrédients, vous détenez la recette pour démarrer une carrière de journaliste étoile. Oubliez les écoles de journalisme. Grâce à
YouTube, Twitter et à la blogosphère, vous êtes à un clic de pouvoir transmettre de l’information et atteindre un public à l’échelle
planétaire. Rachèle Robert zoome sur les répercussions des médias numériques.
Roger Dubois a du métier dans le des hamsters qui jouent du piano violentes entre l’armée et la po- nération, qui ont une attention de place pour l’analyse et la réflexion
corps. Au service de Radio-Canada à des histoires très sérieuses! », pulation ont utilisé leur téléphone très courte durée, alors c’est sûr », tranche le journaliste.
depuis 32 ans, il est passé de ca- lance-t-il un peu blagueur. Chaque cellulaire pour filmer des images- qu’il n’y a plus de place pour ap- Pour Cohen, plus il y a d’informa-
méraman à vidéojournaliste. Il se minute, le célèbre site reçoit plus de chocs, puis ils se sont rendus à la profondir les sujets. » Même son tion, d’histoires, de vidéos, plus il
souvient qu’à ses débuts, il avait 20 heures de vidéo. Les habitués de frontière du pays afin de capter un de cloche du côté d’Andrew Cohen, devient difficile de faire la part des
jusqu’à 17 h, chaque jour, pour cette page web ont donc de quoi se signal Internet et d’envoyer le tout journaliste émérite, professeur et choses et de trouver la « vérité ».
filmer son topo. Le montage se mettre sous la dent. sur YouTube. président de l’institut Historica- « Qui a le jugement suffisamment
faisait manuellement, en coupant YouTube est une plate-forme Bien que cet exemple soit frap- Dominion, un organisme voué à la aiguisé? », se demande-t-il. D’un
chaque séquence de ruban avec ouverte à tous qui fait la promo- pant, Althia Raj, jeune journaliste promotion de l’histoire, de l’iden- autre côté, Scott Rubin, de You-
une lame. « Maintenant, tu peux tion de la liberté d’expression. Des Tube, ajoute qu’on a toujours la
tout envoyer par cellulaire, c’est
donc dire que tout le monde peut
exemples? Rubin en a plein la tête.
En 2007, le Myanmar est touché
« YouTube n’est pas une entreprise de presse, mais c’est possibilité de répondre à une fausse
information.
être journaliste. Mais peut-on se
contenter de ça? » se demande ce
par des manifestations monstres
dues à une augmentation brutale
une destination populaire pour partager des vidéos. Ça En cette ère numérique, « la solu-
tion passe par l’éducation populaire
professionnel.
Plus d’information, c’est certaine-
du prix de l’essence. Le pays est
coupé du monde. Les lignes télé-
passe des hamsters qui jouent du piano à des histoires très et par l’instauration de standards et
de normes plus élevés », exprime
ment mieux que moins d’informa- phoniques sont inaccessibles et
sérieuses! » Andrew Cohen. Si ce dernier souhai-
tion, pense Scott Rubin, directeur
du service politique des communi-
les journalistes, réprimés. Si les
médias traditionnels n’étaient pas
- Scott Rubin te que les gens prennent davantage
conscience de ce qu’ils lisent et re-
cations chez YouTube. « YouTube en mesure de rapporter ces évé- pour Sun Media, trouve que l’in- tité et de la citoyenneté au Canada. gardent, l’usager de YouTube ne par-
n’est pas une entreprise de presse, nements au reste du globe, des formation est rapportée trop ra- Il craint que YouTube et l’Internet tage pas nécessairement ce point de
mais c’est une destination populaire citoyens s’en sont chargés. Cer- pidement. « Les médias tentent en général mènent le public vers vue. L’arrivée massive de nouveaux
pour partager des vidéos. Ça passe tains témoins des manifestations de rejoindre les gens de notre gé- la désinformation. « Il n’y pas de vidéos chaque minute en témoigne.
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le 9 novembre 2009 Arts et Culture
FILM
THÉÂTRE
Beaucoup de bruit pour rien : Shakespeare
Photo Mathieu Girard
Molière réinventé ! Quand? Les 13 et 14 novembre
Sonia Noreau tions, lavements, consultations et roux? Cette dernière a confectionné
Où? Maison de la culture de Gatineau, 855, boulevard de la Gappe, Gatineau
prescriptions. Son docteur, M. Dé- des murs d’énormes « bouliers-
Une nouvelle pièce a assiégé le Théâ- foirus, profite bien de la paranoïa de compteurs » avec une multitude de Le Malade imaginaire
tre de l’Île pour le plus grand bon- son patient et lui fait débourser des petites boîtes de médicaments. L’ef- Quand? Du 4 novembre au 12 décembre 2009
heur des gens de l’Outaouais : Le sommes faramineuses. Alban craint fet produit était très impression- Où? Théâtre de l’Île, 1, rue Wellington, Gatineau (secteur Hull)
Malade Imaginaire, montée par Isa- tant pour sa santé qu’il souhaite ma- nant : écrasé sous la matérialisation
belle Bélisle et adaptée par Marcus rier sa fille à Thomas Défoirus, le fils de l’immensité de l’hypocondrie MUSIQUE
Carbonneau. Ce grand classique de de son médecin, afin de toujours avoir d’Alban, l’œil du spectateur entre
Molière, qui fut présenté le 10 février un docteur à ses côtés. Toutefois, An- dans l’imaginaire du « malade » au Manou Gallo
1673 au théâtre du Palais-Royal, l’est gelle, sa fille, n’a que faire de Thomas premier regard. Quand? Le 13 novembre à 20 h
maintenant du 4 novembre au 12 dé- Défoirus, un esprit aussi lent que Enfin, l’adaptation québécoise du Où? La Basoche, 120, rue Principale, Gatineau (secteur Aylmer)
cembre au Théâtre de l’Île, situé au lourd. Elle n’a d’yeux que pour le beau Malade imaginaire présentée au
1, rue Wellington, à Gatineau. Pres- Clément et est prête à tout pour évi- Théâtre de l’Île est une excellente Les Païens
que « traduits » en québécois, les ter d’épouser l’homme que son père pièce. La québécisation du texte ori- Quand? Le 13 novembre à 18 h
dialogues de la pièce sont truffés de lui a choisi. Ermine, sa belle-mère, la ginale ajoute énormément à son ori- Où? La Nouvelle Scène, 333, avenue King-Edward, Ottawa
régionalismes québécois de bon aloi femme d’Alban, qui encourage celui- ginalité et à son succès. Les acteurs
ainsi que d’expressions qui auraient ci dans son hypocondrie, n’est peut- Jean-Yves Mathé (Alban), Nancy DIVERS
probablement laissé Molière per- être pas aussi éprise de son mari qu’il Beaulieu (Paulette), Véronique Pi-
plexe. Si un puriste aurait pu crier à le pense et manigance pour toucher geon (Angelle), Ginette Fournier Deuxième Bénévotemps d’Ottawa – Ventes aux enchères d’œuvres d’art
la profanation, La Rotonde, elle, doit au pactole le plus tôt possible. Elle est (Ermine), Ghislain Dufour (M. Bon- Quand? Le 14 novembre de 19 h à 23 h
se dire charmée par cette adaptation bien sûre insensible aux problèmes nefoi, le notaire), Frédéric Jobin Où? Musée canadien de la guerre, 1, place Vimy, Ottawa
de Marcus Carbonneau. La beauté d’Angelle, qu’elle aimerait bien priver (Gérald), Alexandre-David Gagnon
du français ayant fait place à la beau- de son héritage en l’envoyant au cou- (Clément), Alexandre Gauthier Les Grands explorateurs – Malte, Sicile et Sardaigne
té des spécificités québécoises, les vent. Paulette, la servante, et Gérald, (Thomas Défoirus) et Joëlle Dufour, Quand? Le 15 novembre à 13 h 30, 16 h et 19 h 30
spectateurs étaient alors en mesure le frère d’Alban, s’allient afin de dé- Marianne Lynch et Léa Psenak (qui Où? Maison de la culture, 855, boulevard de la Gappe, Gatineau
d’apprécier ce classique de Molière jouer les plans de l’avare belle-mère interprètent tour à tour le rôle de
dans les mots qu’ils utilisent tous les et de permettre à Angelle d’épouser Louison, la deuxième fille d’Alban)
jours. l’homme qu’elle aime. se sont tous montrés à la hauteur du SUR LE CAMPUS
défi. Nous faisant rire puis compa-
L’histoire Le décor tir, parfois condamner, espérer puis Soirée Ciné-franco : Le confessionnal
réfléchir, la distribution du Malade Quand? Le 10 novembre à 19 h
Alban, un grand hypocondriaque, Comment ne pas mentionner le imaginaire a offert une excellente Où? Auditorium des anciens, Centre universitaire
dépense des sommes folles en po- décor fort imaginatif de Julie Gi- performance. Véronique Strasbourg
culture@larotonde.ca www.larotonde.ca • 11
Arts et Culture le 9 novembre 2009
RESTAURATION
Les restaurants végétariens : subtils, mais présents autour du campus. ménagé et redécoré pour en faire un
restaurant ouvert au public. Comme
mes, pois chiches, pesto ou tofu. Un
étudiant peut facilement y manger à
s’il s’agissait de sa propre maison, le sa faim pour dix dollars.
client doit enlever ses chaussures en
entrant. Il se sert lui-même son repas Le Café Nostalgica :
et rapporte sa vaisselle à l’employé le meilleur des deux mondes
quand il a terminé. Un peu intimidant,
donc, pour les nouveaux clients qui ne Situé au cœur du campus, dans
connaissent pas le fonctionnement un petit immeuble au décor coloré
plutôt inhabituel de ce restaurant. et à l’ambiance chaleureuse, le Café
Les mets indiens préparés par le Nostalgica offre aussi diverses op-
cuisinier sont tous végétariens ou tions végétariennes dans son menu.
végétaliens. On sert des salades, du Il faut, par exemple, payer une som-
riz, des légumes, de la soupe aux me additionnelle pour incorporer
lentilles et un dessert pour complé- du poulet à sa quesadilla ou à ses
ter le tout. Le choix des aliments nachos. Le café est d’ailleurs réputé
est plutôt restreint pour un buffet. pour ses hambourgeois aux garnitu-
Cependant, le client en a pour son res variées. Un étudiant végétarien
argent : un nombre illimité de plats meurt d’envie d’y goûter? Le Café
coûte cinq dollars. Il s’agit ici d’une Nostalgica a pensé à tout, puisque le
excellente aubaine pour un étudiant client peut sélectionner l’option vé-
au réfrigérateur et au ventre vides. gétarienne au lieu du hambourgeois
typique, à base de viande.
Perfection Satisfaction L’endroit est idéal pour les grou-
Promise pes d’amis n’ayant pas les mêmes
habitudes alimentaires. Les végéta-
Le restaurant Perfection Satisfac- riens, les non-végétariens et les in-
tion Promise, sur la rue Laurier, est différents peuvent tous y trouver un
une solution de rechange « santé » mets à leurs goûts.
aux frites et aux nachos du Royal
Oak, son voisin. En entrant dans le Être végétarien
petit demi-sous-sol, on est rapide- sur le campus : c’est possible
Photo Julie-Anne Lapointe ment emporté par l’odeur d’encens,
Perfection Satisfaction Promise est l’une des options végétariennes les mieux connues du campus.
la musique douce et les objets déco- La disponibilité des mets végéta-
Julie-Anne Lapointe font aussi partie du paysage. Ils sont oublier l’absence de viande. ratifs d’origine indienne qui créent riens ne se limite pas à ces trois res-
d’ailleurs une bonne option pour une atmosphère de détente n’ayant taurants. En fait, le campus de l’Uni-
Les environs du campus de l’Univer- les étudiants désireux de bien s’ali- Buffet végétarien Govinda’s rien à voir avec celle du Royal Oak. versité d’Ottawa est plutôt bien nanti
sité d’Ottawa regorgent de restau- menter ou d’essayer quelque chose Perfection Satisfaction Promise en termes d’options végétariennes.
rants aux prix modestes et aux mets de nouveau, tout simplement. Trois Le restaurant Govinda’s, de style s’inspire de la cuisine indienne et de Choisir une assiette de riz aux légumes
spécialement adaptés à une popula- restaurants situés dans les limites buffet, offre des repas végétariens aux la dimension spirituelle du végéta- et pois chiches plutôt qu’une grande
tion étudiante. Même si on les oublie du campus offrent une variété de saveurs indiennes. Situé au 212, rue risme et de la bonne nutrition. On pointe de pizza au pepperoni est donc
souvent, les restaurants végétariens mets savoureux, allant jusqu’à faire Somerset Est, dans une petite maison trouve au menu une variété de sala- plus que possible sur le campus.
Le coin du gl
Eric Ricou
outon
Confus par la fusion culinaires dans un seul mets. Les
saveurs originales seraient-elles
préservées dans leur authenticité?
pad thaï ou un wrap au tofu et aux
champignons shiitake (12 $ chacun)
témoignent d’influences variées.
afin de pouvoir me consacrer au dé-
licieux cône de frites, faites à partir
de pommes de terre et de patates
Ne perdraient-elles pas de leur dis- Est-ce pour autant de la fusion? J’y sucrées. Parfaitement assaisonnées,
tinction, ainsi entremêlées? Très reviendrai. légèrement croustillantes et succu-
souvent, oui. À l’entrée, on choisit les crevettes lentes à l’intérieur, elles se sont ré-
Cependant, parce que je suis au cari et à la noix de coco (10 $). vélées de parfaites complices pour
ouvert d’esprit, j’ai mis de côté Les crevettes tigres sont d’une belle l’aïoli à la lime, riche et acide, qui
ces idées préconçues et j’ai osé me taille et bien cuites, mais manquent les accompagnait.
rendre au Savana Café pour dîner. de cette subtilité sucrée qui dénote Parce que c’est toujours difficile
Clarifions donc ce qu’ils entendent la fraîcheur. La sauce tente d’y re- de résister quand la faim nous as-
par « fusion tropicale ». Le slogan médier, sucrée par la noix de coco, saille, on a aussi commandé le ham-
“Where East meets West” implique forte par le cari, mais n’adhérant burger. Présenté ici avec fromage à
une combinaison des styles culi- que très mal aux crevettes. À la fin, la crème aux jalapeños et à l’ananas,
naires des Caraïbes et de l’Asie du on se retrouve malheureusement bacon double fumé et tomates ceri-
sud-est, cuisines que j’adore séparé- avec un beau fond de sauce dans ses, le choix fut judicieux. Le bacon
ment. Voyons ce qu’il en est de leur son assiette. J’ai écarté les miettes épais, salé et riche livrait une déli-
amalgame. de tempura qui recouvraient le tout, cieuse lutte au fromage à la crème,
Le thème tropical se manifeste celles-ci s’apparentant davantage à piquant, sucré et fort. Interpréta-
d’abord dans le décor. À l’intérieur des miettes de pain sec. tion inusitée qui, néanmoins, fut un
de cette jolie vieille maison, de celles Des moules-frites agrémentées de succès (surtout avec les frites!).
qui parsèment les beaux quartiers chorizo, de maïs, de saké et d’herbes Bref, j’ai apprécié le repas. Ce-
ottaviens, le décor est très coloré et fraîches (12 $) semblent s’éloigner pendant, je suis encore cynique à
Photo Eric Ricou un peu surchargé. Le charme de cet- du thème du restaurant. N’étant pas l’égard de toute cette question de
Mon éternelle recherche de nou- son égard, il y avait, dans la manière te maison est édulcoré par la décora- connaisseur en matière de moules, « fusion ». Malgré les influences
veaux horizons gastronomiques à dont le resto se qualifiait, quelque tion qui, selon moi, donne un air plus je ne peux pas trop discuter de leur diverses présentes dans le menu,
parcourir m’a mené, cette semaine, chose qui me démangeait : « fu- juvénile à un restaurant qui cible évi- qualité, mais elles sont très satis- très rarement y voyait-on des plats
à un établissement dont j’avais déjà sion tropicale ». Pour plusieurs, le demment une clientèle mature. faisantes, le chorizo leur donnant où celles-ci fusionnaient. Oui, on
entendu parler, mais qui ne m’avait mot « fusion » provoque un certain Le menu (du midi, dans ce cas) un goût fumé, tandis que le maïs trouve des ingrédients soi-disant
jamais vraiment attiré. On parle ici dédain. En effet, on s’est méfié de maintenant devant mes yeux, j’éva- fournit un croquant contraste de « exotiques », mais pas de véritables
du Savana Café (431, rue Gilmour). ces établissements qui cherchent lue les choix offerts. Des croquet- texture. Bien qu’agréables, j’admets mélanges innovateurs. La fusion me
Malgré quelques éloges répandus à à rassembler différentes traditions tes de bacalhao, morue salée, un les avoir mangées très rapidement laisse toujours confus.
12 • www.larotonde.ca culture@larotonde.ca
Sports
le 9 novembre 2009
Maxime Goulet
sports@larotonde.ca
HOCKEY FÉMININ
Les Ravens et les Martlets s’envolent res périodes se sont très bien dé- chargée de refroidir leurs ardeurs
roulées. En troisième, nous avons en redonnant l’avance à son équi-
ralenti un peu et commis quelques pe avec un tir du poignet depuis
erreurs qu’on ne pouvait se permet- la ligne bleue. À partir de ce mo-
tre de faire, car McGill nous a fait ment, le Double G n’a plus jamais
payer à chaque fois », a souligné été dans le coup.
l’entraîneur-chef Miguel Filiatrault Avec un pointage de 3 à 1 en dé-
après la rencontre. but de troisième, les Martlets ont
Ainsi, le Gris et Grenat a entre- immédiatement cloué le cercueil
pris le match d’excellente façon en des Gee-Gees en marquant après
imposant son rythme aux visiteu- seulement 31 secondes de jeu. Puis,
ses. Dans une période qui a donné quelques minutes plus tard, elles
droit à du jeu très ouvert de chaque ont ajouté deux buts rapides pour
côté, le Double G a réussi à créer porter la marque à 6-1 en leur fa-
beaucoup d’offensives et de bonnes veur. Ottawa a tenté tant bien que
chances de marquer. Malgré cela, mal de réduire l’écart, mais la gar-
les joueuses d’Ottawa n’ont pas dienne des visiteuses n’a jamais
réussi à ouvrir la marque, même en bronché. Bref, McGill a simple-
bénéficiant d’un cinq contre trois de ment montré qu’elle était une bien
plus d’une minute. meilleure équipe que les Gee-Gees
Au début du deuxième engage- en conservant leur fiche parfaite,
ment, les Martlets sont sorties en y allant d’une sixième victoire en
force, appliquant une forte pres- autant de matchs.
sion sur la défensive des Gee-Gees Sur une note plus positive, la
et ouvrant la marque du même joueuse de première année Kayla
Photo Maxime Goulet coup. En effet, après une savante Hottot a connu un autre match fort
Les Gee-Gees se sont frottées à plus fortes qu’elles.
passe de Cathy Chartrand depuis en provoquant plusieurs chances
Sinisa Sindik en faveur de Carleton. Cependant, après la rencontre. la ligne bleue, Rebecca Martindale de marquer, mais sans toutefois
A
les Gee-Gees sont revenues de l’ar- Il faut aussi souligner la belle per-
près une belle victoire de
4-2 le week-end dernier, les
rière au troisième 20 avec l’aide
de Kayla Hottot (son quatrième
formance de la gardienne de troisiè-
me année Marie-Hélène Malenfant,
Au début du deuxième engagement, les Martlets sont sorties
joueuses de Miguel Filia-
trault étaient de retour sur
en deux matchs) et de Fannie Des-
forges, qui ont nivelé la marque et
qui a réalisé 32 arrêts devant la cage
du Double G.
en force, appliquant une forte pression sur la défensive des
la glace pour affronter leurs éter-
nelles rivales : les Ravens de Carle-
amené les deux équipes en prolon-
gation. Après une période supplé- Dimanche
Gee-Gees et ouvrant la marque du même coup.
ton. Même avec une superbe fin de mentaire sans maître, le Gris et n’a eu qu’à rediriger la rondelle concrétiser celles-ci. Questionné
match, les Gee-Gees se sont incli- Grenat a dû concéder la victoire Dimanche après-midi, au Com- dans une cage béante. Cependant, à son sujet, Filiatrault a déclaré :
nées 3 à 2 en tirs de barrage. aux Ravens en fusillade. « Nous plexe sportif de l’Université d’Ot- le Gris et Grenat n’a pas baissé les « Depuis trois ou quatre matchs,
avons eu une mauvaise deuxième tawa, les Gee-Gees (1-4) recevaient bras et a égalisé le score 36 se- c’est vraiment une de nos meneuses
Samedi période, ce qui leur [Carleton] a la visite des Martlets de l’Université condes plus tard par l’entremise en offensive. En fait, tout ce trio-là,
donné la chance de prendre une McGill (5-0). Malgré une excellente d’Érika Pouliot, qui a repris un composé également d’Érika Pouliot,
À la suite d’une première période avance de deux buts, mais nous première période pour les joueuses disque libre dans l’enclave avant est très productif pour nous ces der-
sans action, les Ravens ont sonné avons très bien joué en troisième locales, McGill a réussi, une fois de de le pousser derrière la gardienne niers temps. » Un autre gros défi at-
la charge en deuxième avec deux période. En général, nous sommes plus, à démontrer sa nette supré- de but Taylor Salisbury. Les Gee- tend les joueuses du Gris et Grenat
buts sans réplique. Les joueuses satisfaits de notre performance », a matie avec une victoire convain- Gees croyaient bien avoir repris le la semaine prochaine, quand elles
des deux équipes sont rentrées au déclaré Miguel Filiatrault, l’entraî- cante de 6 à 1. contrôle du match, mais la joueuse seront en visite à Montréal (5-1-1)
vestiaire avec un pointage de 2-0 neur-chef, au Service des sports « Je pense que nos deux premiè- de défense Cathy Chartrand s’est vendredi.
SURVOL GEE-GEES
Soccer féminin adversaires de York par la marque de
1-0, samedi en fin d’après-midi.
ottavienne et sur Mélissa Pesant,
leur gardienne de but. De plus, mal-
se sont bien reprises en l’empor-
tant contre les Golden Hawks de
avec une médaille au cou. Même s’il
devait être un peu déçu de la tour-
La défaite prends un goût particu- gré de bonnes initiatives offensives, l’Université Laurier. Le match s’est nure du match de la veille, Steve
Après avoir mis l’équipe de Lau-
lièrement amer pour les joueuses de le Gris et Grenat n’a jamais réussi à terminé en prolongation, puisque Jonhson, entraîneur de l’équipe,
rentienne hors jeu en première
l’Université d’Ottawa, qui ont réussi à imiter ses opposantes et à marquer. après 90 minutes, les deux équipes s’est dit satisfait de la saison. L’ins-
ronde des séries éliminatoires, les
tenir le fort tout au long de la première Néanmoins, les Gee-Gees devront avaient chacune marqué deux buts. tructeur ottavien avouait au Service
Gee-Gees ont réservé le même sort
demie. Malgré des assauts puissants vite se ressaisir et oublier ce revers Catherine Scott a inscrit le pre- des sports que « la chimie d’équipe
à Queen’s sur le terrain torontois.
et répétés, l’attaque du 11 yorkais n’a crève-cœur, qui leur ferme définiti- mier pour les siennes, tandis que était bonne et [que] les joueuses ont
Pour les Gris et Grenat, cette fin de
réussi à trouver le fond du filet qu’après vement la porte des championnats Tara Condos a réussi à niveler la bien réagi aux changements [qu’elles
semaine était la plus importante de
la mi-temps, à la 76e minute, par l’en- nationaux. Elles auront l’opportu- marque alors qu’il ne restait que ont] dû faire en raison de la maladie
la saison
tremise d’Ami Otaki et de Samantha nité de prouver leur valeur une nou- deux minutes à jouer en temps ré- et des blessures ».
Gauthier, son duo étoile cette saison. velle fois, cette fois face à Laurier glementaire. La joueuse de deuxiè- Au final, il s’agit d’une belle sai-
Samedi
De fait, dans la deuxième partie ou Queen’s, dans un match pour la me année a profité d’une superbe son pour le Gris et Grenat, avec un
du match, la troupe de Steve John- médaille de bronze. passe de Scott pour éviter de termi- total de 14 victoires, trois défaites et
Ce fut donc au tour de la délégation
son n’a vraisemblablement pas été Catherine Cimon ner au quatrième rang. trois matchs nuls. Il faut aussi félici-
ottavienne de repartir avec un billet
en mesure de résister aux assauts En fusillade, Laurel Fougere a ins- ter la gardienne Mélissa Pesant, qui,
de non retour pour le championnat
parfois agressifs de leurs rivales, Dimanche crit le but victorieux pour permettre à sa première année avec l’équipe, a
national. Les Gee-Gees se sont en effet
qui ont maintenu avec succès une aux Gee-Gees de terminer au troisiè- totalisé 12 blanchissages.
honorablement inclinées face à leurs
pression constante sur la défensive Le lendemain, les Ottaviennes me rang et de retourner à la maison Maxime Goulet
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Sports le 9 novembre 2009
NATATION
Catherine Cimon dette dans leur épreuve de 200 mè- affirmé sa domination, vendredi, dos. Ainsi, les Kamenz avaient bien l’effectif ottavien pour que ses mem-
tres dos, les autres membres de la en terminant devant ses adversaires des raisons de célébrer après un bres deviennent plus unis et mobili-
Vendredi se tenait au pavillon Mont- délégation ottavienne se sont aussi lors du relais quatre fois 100 mètres tournoi couronné de succès! sés, non seulement en compétition,
petit la première compétition de nata- avérés de coriaces adversaires face libre. Par ailleurs, Bernard Joosten mais aussi en entraînement. Pour
tion à domicile des Gee-Gees. Les 22 à leurs opposants des universités a aussi réussi à étonner la foule en La méthode Schoof Derrick Schoof, la clé du succès est
nageurs et nageuses inscrits ont été à de Queen’s et de Carleton, qui n’ont finissant en tête au 200 et au 50 mè- simple : «Il s’agit de mettre la barre
la hauteur des attentes de leur nouvel pu soutenir le rythme imposé par tres libre. Si les nageurs du Gris et Grenat plus haute.»
entraîneur, l’ancien athlète Derrick leurs hôtes tout au long de la com- Pour les femmes, la soirée s’est ont épaté les spectateurs avec leurs Bref, les Gee-Gees seront à
Schoof. En effet, ils ont offert une per- pétition. tout aussi bien déroulée, notam- succès de vendredi à domicile, ils surveiller cette saison avec une
formance du tonnerre en récoltant de Ainsi, du côté des hommes, Ro- ment grâce aux sœurs Erika et Zoe peuvent remercier Derrick Schoof, équipe qui ne manquera certai-
nombreux podiums en plus d’inscrire bert Irvine, au 800 mètres style Kamenz. De fait, Zoe, la plus jeune leur nouvel entraîneur-chef, engagé nement pas de faire des remous.
deux de leurs athlètes masculins pour libre, a arraché la première posi- des Kamenz, a entamé la soirée par l’Université d’Ottawa en juillet Cette fin de semaine, les univer-
les championnats nationaux (Sport in- tion en arrêtant le chronomètre à avec une respectable troisième po- dernier. Depuis son arrivée, l’ex- sités Brock, Western, Waterloo,
teruniversitaire canadien) : Hans Frac- 8 minutes 47 secondes. Sean Daw- sition au 50 mètres libre qui a été athlète originaire de Kamloops a Laurier et Trent se mesureront à
ke, capitaine et vétéran de l’équipe, et la son, quant à lui, s’est assuré d’une suivie par une seconde place au apporté plusieurs changements au leur tour au Double G dans le ca-
recrue de première année Adam Best. deuxième place au 200 mètres libre 100 mètres libre, pour finalement sein de l’équipe, qui semblent, pour dre du championnat Enyon; une
derrière son capitaine Hans Fracke, remporter l’or au 50 mètres brasse. le moment, porter fruit. belle occasion pour nos nageurs
Des résultats en or qui a de nouveau enflammé la pisci- Sa grande sœur, Erika, est pour sa Effectivement, l’une des premiè- de démontrer une nouvelle fois
ne en terminant au premier rang. De part allée chercher le bronze au 50 res actions de Schoof a été de ré- leur savoir-faire à leurs adversai-
Si Best et Fracke ont volé la ve- plus, le Double G a définitivement mètres papillon et au 50 mètres duire considérablement la taille de res de division.
SURVOL GEE-GEES
Hockey masculin de remporter un deuxième match
consécutif que s’est présenté le Dou-
points. « Nous sommes encore
assez satisfaits de la manière dont
sources en fin de rencontre, pour
finalement s’incliner 4 à 3 et porter
élevé leur jeu d’un cran et ont mar-
qué trois buts sans riposte pour
Les hockeyeurs ottaviens ne ble G au domicile des Varsity Blues nous avons joué aujourd’hui », leur fiche cumulative à trois victoi- remporter ainsi leur quatrième
connaissent pas le meilleur début de Toronto. Malheureusement, le a déclaré l’entraîneur-chef Dave res, six défaites et une défaite en victoire de la campagne. « C’est
de saison de leur histoire. Bien Gris et Grenat a dû s’avouer vaincu Leger au Service des sports après prolongation. évidemment une défaite décevan-
qu’ils composent plus souvent au compte de 4 à 1 face à un ad- la rencontre. Matthieu Methot, capitaine de te, en partie parce que nous avons
qu’autrement avec des effectifs ré- versaire simplement plus opportu- L’équipe de Toronto a dominé au l’équipe, s’est chargé de l’attaque pris l’avance tôt dans le match »,
duits depuis le début de la saison, niste. chapitre des tirs 30 contre 25. C’est en première période, inscrivant déclarait l’entraîneur-chef Dave
le retour de Mathieu Méthot, ca- Après la première période de Riley Whitlock, encore une fois, qui deux buts en l’espace de deux mi- Leger au Service des sports.
pitaine de l’équipe, devrait aider jeu, les Gee-Gees tiraient de l’ar- était devant le filet du Double G. nutes. C’étaient là ses deux pre- Deux points positifs à retenir de
l’équipe à poursuivre sur sa lancée. rière par deux buts déjà. Au dé- miers filets de la saison, qui per- ce match pour les Gee-Gees : Mat-
En effet, le Double G avait renoué but du deuxième engagement, Samedi mettaient du même coup à son thieu Methot, qui a récolté trois
avec la victoire, samedi dernier, l’attaquant recrue Paul Forster équipe de rentrer au vestiaire avec points (deux buts et une passe)
dans un match enlevant qui s’était venait réduire la marque avec son Les hommes de Dave Leger ten- une belle avance. Tôt en début de et le brio de Riley Whitlock, qui
soldé par la marque de 6 à 4 contre premier but de l’année. Ce sera le taient de rebondir après leur dé- deuxième période, les Rams ont s’est encore surpassé avec 38 ar-
Ryerson. seul moment de réjouissance pour faite de 4-1 la veille. Cette fois, ils réduit l’écart à un seul but, avant rêts sur 42 tirs. Le prochain match
Ottawa, car les Varsity Blues vont faisaient face aux Rams de Ryerson de voir l’ailier droit Corey Thibau- du Double G aura lieu le samedi
Vendredi ajouter un but en deuxième et un à leur domicile. Malgré un excel- deau redonner une avance de deux 14 novembre face à l’Université
autre en début de troisième pé- lent début de match, les Gee-Gees au Gris et Grenat. Cependant, en Brock.
C’est avec la ferme intention riode pour se sauver avec les deux ont encore une fois manqué de res- troisième période, les Rams ont Sinisa Sindik
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le 9 novembre 2009 Sports
SURVOL GEE-GEES WATER-POLO
Basket-ball féminin Basket-ball masculin
Le Gris et Grenat a connu une excel- À l’instar de leurs homologues
Les dauphins viennent à
bout des anciens
lente pré-saison, remportant neuf féminines, les Ottaviens avaient
de leurs 14 affrontements. Toute- connu une pré-saison très respec-
fois, la troupe d’Andy Sparks avait table, remportant 10 de leurs 15
commencé la saison avec une dé- affrontements. Eux aussi rendaient
faite. Les athlètes devaient donc se visite à l’université Brock et à celle Maxime Goulet mes et les femmes forment un seul Samedi dernier, pour le dixième
ressaisir et tenter de faire tourner de Guelph ce week-end. club. Nécessairement, ils ont moins anniversaire du dernier champion-
le vent la fin de semaine dernière,
Un sport bien méconnu à l’Univer- de visibilité que les équipes interu- nat provincial remporté par l’équi-
alors qu’elle rendait visite à l’Uni- Vendredi sité et au Canada en général est cer- niversitaires. De façon générale, pe féminine, les anciennes (celles
versité Brock et à celle de Guelph.
tainement le water-polo. Pourtant, l’équipe féminine joue entre trois qui ont gagné le titre) affrontaient
Le temps a manqué aux Gee- depuis plusieurs années, l’équipe et cinq tournois par saison, dont le l’édition actuelle. Sans doute un
Vendredi Gees, qui ont finalement courbé nationale féminine est l’une des Carleton University Invitational et peu rouillées, les anciennes se
l’échine face aux Badgers de l’Uni- plus compétitives au monde. Dans le Back from the Break Tournament sont finalement inclinées devant
Malgré les cinq minutes de pro- versité Brock par le pointage de la même veine, l’équipe nationale à l’Université McMaster. Ils parti- les nouvelles. Il faut avouer que la
longation accordées, les Ottavien- 72 à 70. Leur première partie de masculine commence dernièrement cipent aussi quelquefois à d’autres fougue et l’énergie de la jeunesse
nes n’ont pu retenir les Badgers, la présente saison se sera donc à livrer des performances aussi tournois dans la Ligue provinciale a bien servi l’édition actuelle, qui
qui ont aisément remporté la partie soldée par une défaite, mais non compétitives que leurs homologues senior de water-polo de l’Ontario. semblait avoir plus d’énergie en fin
par le pointage de 93 à 80. Bien que moins serrée. féminines, eux qui se sont classés Bientôt, à la fin novembre, il y aura de partie. Il faut toutefois retenir la
l’équipe d’Ottawa ait limité ses op- Il s’agissait d’un duel à forces sixièmes lors d’un tournoi interna- la Dolphin Cup. Cette coupe oppo- camaraderie qui qualifiait l’atmos-
posantes à un maigre 11 points lors égales du premier au quatrième tional cet été. se de façon annuelle les équipes de phère lors de cette partie plus fes-
du quatrième quart, c’est une baisse quart, selon Dave DeAveiro, entraî- À l’Université d’Ottawa, les hom- Carleton et d’Ottawa. tive que compétitive.
de régime qui aura coulé l’équipe neur du Gris et Grenat. Les revire-
des visiteuses. ments ont finalement coulé l’équi-
La centre de troisième année pe ottavienne, tandis que l’équipe
Hannah Sunley-Paisley, de Toronto, locale a fait preuve d’opportunisme
a mené l’équipe avec une récolte de pour l’emporter.
22 points et 15 rebonds. La garde de Le résultat aurait été bien diffé-
troisième année Émilie Morasse, du rent, si ce n’avait été de l’échec du
Samedi Samedi
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Sports le 9 novembre 2009
Tirs de barrage
Rencontre au sommet avec une des centres de l’équipe de volley-ball de l’Université d’Ottawa, Joanie Beauregard-Veillette,
qui en est à sa cinquième année au sein du Gris et Grenat. LR : Est-ce la fin de la “French JBV : J’ai eu une petite douleur!
Connection”? Néanmoins, il y a une division en-
JBV : Eh bien, je suis maintenant la tre les équipes qui s’entraînent à
seule Québécoise de l’équipe et il y a Montpetit et celles du stade; nous
seulement Stephanie McGuinty qui connaissons pour notre part beau-
parle français à part moi… coup mieux les équipes de basket-
ball que celles de soccer et de foot-
LR : Peux-tu décrire ton style de jeu ball.
en quelques mots?
JBV : Je suis la plus grande sur le LR : J’ai entendu dire que vous
terrain, je suis célèbre pour mes changiez de vêtements directement
deuxièmes passes et mes balles fa- sur le terrain. Est-ce pour attirer
ciles, que certains appellent même plus de partisans?
des « Joes ». J’essaie d’être la plus JBV : (Rires) C’est vrai qu’on fait ça,
complète possible! mais seulement dans les rencontres
non officielles. On va plutôt dans le
LR : Est-ce que ton rôle dans l’équi- corridor lorsque c’est officiel, sinon
pe a évolué au fil des ans? l’équipe adverse peut se plaindre à
JBV : Oh oui, c’est toujours diffé- l’arbitre et obtenir un point en par-
rent d’année en année, car plus on tant. Mais non, on ne le fait pas pour
vieillit, plus on a de responsabilités. nos supporteurs…
Par exemple, Kaely, Stephanie et
moi, on a beaucoup plus d’influence LR : Vas-tu aller manifester demain
sur le reste des joueuses. (jeudi) pour la baisse des frais de
scolarité?
LR : T’est-il déjà arrivé d’être à l’ori- JBV : Probablement pas. Je sup-
Photo Jessica Rose gine de blessures chez tes coéqui- porte la cause, mais je n’ai malheu-
pières, tes adversaires ou même le reusement pas le temps de m’im-
Catherine Cimon sées, alors quand on se tourne vers dont tu étais proche, sont parties public? pliquer. Pourtant, je devrais, car
le banc durant le match et qu’on voit outre-mer cette année. Est-ce que JBV : En fin de semaine passée, j’étudie en Droits de l’Homme et j’ai
La Rotonde : En tant que vétéran, juste deux filles, c’est épuisant! Par ça a changé quelque chose pour toi? dans une partie contre Queen’s, j’ai choisi de faire mes études en Onta-
comment décrirais-tu la sélection de contre, les recrues sont extraordi- JBV : Oui. Ariane joue mainte- bloqué la balle avec mon nez et elle rio, même si au Québec, ça m’aurait
cette année, les nouvelles recrues, naires, comme Karina Kruger, et on nant professionnel dans le sud a rebondi au plafond, ce qui a donné coûté beaucoup moins cher.
l’ambiance? ne dirait pas qu’elles en sont à leur de l’Allemagne. Mais je ne me un hors-jeu… On fait parfois des
Joanie Beauregard-Veillette : première année, donc on a un excel- sens pas trop vieille. Ce n’est pas blocages avec nos têtes, mais c’est LR : Enfin, pour te gâter, étant
Cette année, il y a beaucoup moins lent feeling d’équipe! si pire, mais c’est différent même plutôt difficile à contrôler! donné que tu viens de Rouyn-No-
de joueuses dans l’équipe (seule- s’il reste Kaely (Whillans) et Tess randa, c’est le cipaille de ta mère ou
ment 13) en plus de plusieurs bles- LR : Certaines de tes coéquipières, (Edwards). LR : Apparemment, Brad Sinopoli, le shawarma du coin?
le quart-arrière de l’équipe de foot- JBV : Euh, ni un ni l’autre… Je pré-
Prolongation ball, préférerait les joueuses de soc-
cer à celles de volley-ball. Qu’as-tu à
fère le chocolat ou bien les bleuets,
il y en a beaucoup chez nous
Maxime Goulet, Chef de pupitre Sports dire à cela? d’ailleurs!
Réunion
ont le moins de pouvoir et, en même la fin de la saison du Gris et Grenat, terme, mais qu’il est parfois per-
temps, celui qui peut changer l’allu- mais plusieurs ont pensé, après la dant. L’arbitre est le joueur le plus
re du match d’une seule expiration partie, que sa manière d’appliquer important de la plupart des événe-
bien placée. Les exemples abon- le règlement a nui aux Ottaviens. ments sportifs. Peut-être pas le plus
dent. spectaculaire, mais certainement le
des bénévoles
Au service du règlement plus important. Si le sport est une
Faits divers métaphore de la vie, l’arbitre est le
En effet, il y a toujours une part représentant de la justice. Plus pré-
En 1993, quelques instants avant de l’arbitre qui n’est pas complète- cisément, il serait à la fois le policier
la fin du match, Jacques Demers ment objective, qui est inspirée par et le juge.
mandate son capitaine, Guy Car- le moment, par les couleurs, par la
bonneau, pour aller voir l’arbitre. journée. Cela semble anodin, mais Arbitre de l’année
Quelques minutes plus tard, celui-ci à certains égards, l’arbitre influence
lève le bras et inflige deux minutes
de pénalité aux Kings, qui menaient
le règlements et il peut le faire de
la manière qu’il veut; du moment
Je terminerai cette apologie de
l’homme en noir et blanc par quel- Venez renconter l’équipe!
la partie 2 à 1 et la série finale de la que cette manière reste toujours ques questions : Pourquoi n’y a-t-il
coupe Stanley 1 à 0. Les Canadiens équitable pour les deux équipes et pas de statistiques d’arbitres? Pour- 12h, mardi le 17 novembre
remportent finalement la partie en constante au fil du temps. quoi les arbitres n’ont pas de coupe,
prolongation et égalent ainsi la sé-
rie 1 à 1. Dans cet épisode, l’arbitre
Une telle entreprise est un ex-
ploit. On parle souvent des athlè-
de médailles ou de récompenses
quelconques? Pourquoi l’arbitre ne
109 Osgoode
aurait pu juger que la demande du tes, mais les arbitres ont leur part peut-il pas être la première étoile du
capitaine était sans fondement. Si de mérite. Ils doivent connaître un match, même quand il fait un travail
cela avait été le cas, les Canadiens match sans faute à chaque fois. Si- exceptionnel?
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le 9 novembre 2009 Sports
CLASSEMENTS
1
Queen’s 4 2 2 9 8 4
» NATATION Toronto 4 2 2 7 7 4
Ottawa 4 2 2 7 8 4
Le nageur a réussi plusieurs excellentes performances. En-
tre autres, il a contribué à la victoire de son équipe au 4 x Ryerson 3 1 2 3 7 2
100 mètres. Il a de surcroît atteint la plus haute marche du CMR 1 0 1 0 3 0
podium au 200 mètres dos ainsi qu’une deuxième position
Lakehead 3 0 3 2 9 0
au 200 mètres quatre nages.
Hockey féminin - Conférence québécoise
Équipe PJ V D DP BP BC +/- PTS
HANNAH SUNLEY-PAISLEY McGill 6 6 0 0 28 5 23 12
2
» BASKET-BALL Montréal 7 5 2 0 20 18 2 10
Carleton 6 3 3 0 12 12 0 6
Autant dans la défaite que dans la victoire des siennes,
l’athlète a été constante en marquant 22 points et en met- Concordia 6 1 5 0 13 22 -11 2
tant la main sur 15 rebonds, vendredi, et avec 18 points et Ottawa 7 1 6 0 13 29 -16 2
sept rebonds samedi. La basketteuse joue cette année le
rôle de véteran et montre l’exemple en menant son équipe Hockey masculin SUO Est – Division Est
au chapitre des points presque chaque partie.
Équipe PJ V D DP BP BC +/- PTS
UQTR 7 7 0 0 35 14 21 14
3
Nipissing 8 6 1 1 35 26 9 13
JOSH GIBSON-BASCOMBE Toronto 8 4 3 1 22 21 1 9
»BASKET-BALL McGill 4 4 0 0 25 6 19 8
Encore une fois cette semaine, le basketteur a démontré Carleton 7 4 3 0 26 20 6 8
son expérience et son leadership. Dans la défaite des siens,
le sportif a marqué 17 points. Le lendemain, alors que son Ottawa 8 3 4 1 23 26 -3 7
équipe l’emportait sans difficulté, il a compté un total de 18 Queen’s 6 3 3 0 20 33 -7 6
points.
CMR 6 2 3 1 13 22 -9 5
Ryerson 8 2 5 1 21 30 -9 5
Concordia 8 0 8 0 15 37 -22 0
IRCM
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le 9 novembre 2009
Divertissements
Devinettes
Sudoku
Remplissez les cases vides
Qui suis-je ?
pour compléter le casse-tête. Quand je suis petit je suis grand, et plus je vieillis plus je deviens petit.
Chaque chiffre de 1 à 9 doit
Seul le vent peut m’empêcher de devenir petit.
être présent dans chaque
rangée horizontale et verticale, Quand je suis blanc, je suis sale et quand je suis noir, je suis propre.
ainsi que dans chaque section
de neuf cases.
Je commence par un «P» et je finis par un «e», je peux voler plus vite
qu’un avion et ne jamais dormir.
La Rotonde n’est aucunement
responsable de tout problème
de manque d’attention de ses
Qu’est-ce qui peut être une couleur ou une douleur ?
lecteurs en classe en raison
de ce Sudoku. Parfois je suis fort, parfois je suis faible. Je connais toutes les langues
sans jamais les avoir apprises.
18 • www.larotonde.ca redaction@larotonde.ca
le 9 novembre 2009
Éditorial
le 9 novembre 2009 • Vol. LXXVII No. 10
RÉDACTION
Rédacteur en chef
Mathieu Gohier
redaction@larotonde.ca
Secrétaire de rédaction
Joanie Demers
revision@larotonde.ca
Adjointe à la secrétaire
de rédaction
Actualités
Ariane Marcotte
(Chef de pupitre)
À
Isabelle Larose
propos des ravages du SIDA, le poète Claude Péloquin (Adjointe)
avait fait écrire sur une murale : « Vous êtes pas écoeu- actualites@larotonde.ca
rés de mourir, bande de caves? C’est assez. » Une question
Arts et Culture
semblable pourrait être posée aux étudiants de l’Univer- Vacant
sité d’Ottawa et de partout en Ontario : « Vous êtes pas écoeurés culture@larotonde.ca
de payer? » Quand on sait que l’Ontario remporte la palme peu en-
viable des frais de scolarité les plus élevés, que le chômage étudiant Sports
Maxime Goulet
a atteint des records cet été et que l’Université hausse les frais de sports@larotonde.ca
scolarité tout en « optimisant » les ressources, c’est à se demander
pourquoi la mobilisation étudiante semble si difficile dans ce dossier. Section Opinions
Mathieu Gohier
Il est difficile d’évaluer précisément le nombre de manifestants des- redaction@larotonde.ca
cendus dans les rues le 5 novembre dernier, mais les différentes ap-
proximations suivaient la même tangente : la baisse. Que faudra-t- il Web
de plus pour que les étudiants, et pas seulement ceux dans l’entou- Philippe Teisceira-Lessard
web@larotonde.ca
rage de la FÉUO, manifestent leur mécontentement? À quel montant
devront être fixés les frais de scolarité pour que l’étudiant moyen dise Direction artistique
« assez, c’est assez »? Production
Le silence de la majorité est inquiétant. La stratégie de communi- Mathieu Langlois
directart@larotonde.ca
cation doit être revue du côté de la FÉUO. On sait bien que la tradi- production@larotonde.ca
tion militante n’a jamais été l’apanage des étudiants de l’Université
d’Ottawa, mais sachant cela, il faut savoir mobiliser les étudiants Photographie
Jessica Rose
autrement. Envoyer des messages – au bilinguisme douteux, par
ailleurs – sur Facebook aux membres d’un tel ou tel groupe de la Photo de la couverture
FÉUO ne constitue pas un appel assez fort vu l’ampleur de la tâche. Mathieu Langlois
En ce sens, l’action médiatique pré-Halloween était un bon début,
ÉDITIONS ET VENTES
rappelant la manifestation à venir du 5 novembre. Mais encore là,
ce n’est pas aux médias qu’il faut rappeler en premier l’importance Directrice générale
de la campagne « À bas les frais! », mais bien aux étudiants. Tour- Céline Basto
direction@larotonde.ca
nées de classes, publicité maison, sensibilisation aux abords de la
bibliothèque ou de la cafétéria etc., c’est là que le travail devrait se Publicité
faire en premier lieu. Tant mieux si le bureau de Dalton McGuinty Edgar Donelle
est inondé de cartes postales dénonçant les frais de scolarité, mais Accès Média
info@accesmedia.com
cela reste plutôt anonyme et, surtout, méconnu du grand public. Il 514 524 1182
faut tout simplement plus d’étudiants et de gens solidaires à la cause 1 800 391 1182 (sans frais)
dans la rue. C’est le meilleur moyen d’envoyer un message clair à un
La Rotonde est le journal étudiant de
gouvernement qui ne semble pas mesurer toute l’importance d’une
l’Université d’Ottawa, publié chaque
éducation postsecondaire abordable.
lundi par Les Éditions de La Rotonde,
Du côté du gouvernement, on ne semble pas comprendre qu’une
et distribué à 4000 copies dans la région
économie viable et vigoureuse dépend largement de la scolarité de la
d’Ottawa-Gatineau. Il est financé en partie
population. C’est bien beau, vouloir venir en aide aux grandes entre-
par les membres de la FÉUO et ceux de
prises et tenter de conserver les emplois actuels, mais a-t-on pensé
l’Association des étudiants diplômés. La
aux proverbiaux « travailleurs de demain »? Qui est-ce qui va payer Rotonde est membre du Carrefour inter-
des impôts plus tard, hein? Ceux qui auront fait des études et ainsi pu national des presses universitaires franco-
se dégoter un bon boulot. Un jour ou l’autre, on va devoir compren-
Photo Mathieu Langlois
redaction@larotonde.ca www.larotonde.ca • 19
Université d’Ottawa
Le vaccin contre la
grippe H1N1 est
maintenant disponible
www.uOttawa.ca/grippe
Wash your hands frequently
with soap and warm water, or
Conseils poursanitizer.
use hand vous protéger :
Lavez vos mains souvent, à l’eau chaude et au
Cover your mouth with pouryour
savon, ou utilisez un désinfectant
arm or sleeve when sneezing
les mains
Faites-vous
Getvacciner
cette année
contre laflu
your annual grippe H1N1
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