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Lionel Garreau
Le mémoire
de master
t 1JMPUFSVONÏNPJSF
t 3ÏEJHFSVOSBQQPSU
t 1SÏQBSFSVOFTPVUFOBODF
5e édition
Couverture : Raphaël Lefeuvre
Mise en page : Belle Page
Remerciements ..................................................................................... 3
Les 10 erreurs à ne pas commettre ....................................................... 4
Les 10 conseils à retenir ........................................................................ 5
Introduction ............................................................................................ 9
Partie 1
Le pilotage du mémoire
Partie 2
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Le contenu du mémoire
5. L’introduction ...................................................................... 55
7. La méthodologie ................................................................. 81
7
Le mémoire de master
Partie 3
La rédaction et la soutenance du mémoire
Bibliographie .......................................................................................203
8
Remerciements
3
Les 10 erreurs à ne pas commettre
1. Considérer le mémoire de master comme le dernier examen à passer et
non comme une opportunité de valoriser son CV.
2. Choisir un sujet trop vaste, ne pas le délimiter suffisamment rapidement.
3. Lire sans avoir une idée précise de l’orientation que l’on veut donner à
son mémoire, de son objectif et se laisser submerger par des références
sans être maître de son sujet.
4. Ne pas s’intéresser à la littérature académique et lui préférer des articles
de presse, des ouvrages professionnels et des articles de blogs.
5. Perdre du temps à définir le plan du mémoire au début alors qu’il va chan-
ger et évoluer au fil de la rédaction. Ce qui est important dès le départ,
c’est le planning de travail et les étapes de la préparation du mémoire ;
pas le plan final !
6. Se retrouver involontairement en situation de plagiat en ayant repris
dans le mémoire final des copier-coller de fiches de lecture où les cita-
tions n’avaient pas été mises entre guillemets et surlignées.
7. Partir sur le terrain sans avoir une idée claire de ce que l’on recherche.
8. Sous-estimer le temps de rédaction, de relecture et de vérification des
exemplaires remis aux membres du jury.
9. Être davantage préoccupé par le volume du mémoire (le nombre de
pages à écrire !) que par la qualité de la contribution.
10. Ne pas attacher suffisamment d’importance à la forme finale (présenta-
tion, orthographe, etc.) du mémoire remis au jury.
4
Les 10 conseils à retenir
1. Inscrire son mémoire dans son projet professionnel et le considérer
comme un atout futur de son CV.
2. Échanger régulièrement avec son tuteur ou son professeur ; lui envoyer
un rapport mensuel d’avancement.
3. Utiliser les réseaux sociaux pour établir des contacts, collecter de l’infor-
mation et diffuser les résultats de son mémoire.
4. Citer clairement les sources et vérifier leur qualité. Explorer en priorité la
littérature académique.
5. Faire systématiquement des fiches de lecture pour tous les documents
consultés.
6. Savoir lire rapidement les articles en commençant par le résumé, l’intro-
duction et la conclusion afin de vérifier qu’ils sont étroitement liés à son
sujet avant de les lire intégralement.
7. Commencer à écrire très tôt, même des paragraphes épars, à chaque fois
qu’une idée vient.
8. Préparer la soutenance avec professionnalisme.
9. Publier son mémoire après sa soutenance en utilisant les possibilités de
mise en ligne ou d’édition.
10. Communiquer les résultats de son mémoire sur les réseaux sociaux et sur
son site personnel.
5
Introduction
Ce livre trouve son origine dans les nombreuses questions que les étudiants
de master posent au moment où ils doivent réaliser ce qui est souvent leur
premier travail écrit personnel d’une certaine ampleur.
Dans le contexte de la réforme LMD (Licence, Master, Doctorat), qui traduit
l’harmonisation européenne des études supérieures, le mémoire constitue
une condition de diplomation dans la plupart des formations à bac + 5 à
l’Université ou en école. Il doit vous permettre d’apporter la preuve de votre
capacité à mobiliser les connaissances les plus pointues sur un sujet, à vous
les approprier et à les utiliser dans un contexte professionnel.
Le mémoire n’est ni un rapport de stage, ni un essai, ni un exposé. Il s’agit
d’un exercice visant à produire des connaissances sur un sujet de votre choix
en déployant une démarche scientifique. Au-delà du rendu écrit, la plupart
des institutions d’enseignement supérieur prévoient la tenue d’une soute-
nance. Le mémoire constitue donc un exercice dont la nature est différente
de la préparation des examens passés préalablement.
Force est cependant de constater que la rédaction du mémoire fait rarement
l’objet d’une formation spécifique ou d’un suivi très soutenu. Cet ouvrage a donc
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
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Le mémoire de master
Le public
Tous les étudiants suivant un cursus de niveau Bac + 5 en formation initiale
ou en formation continue trouveront dans cet ouvrage des conseils adaptés
à leur situation. Cela concerne aussi bien les étudiants des grandes écoles
que ceux des cycles universitaires. Les doctorants de DBA et PhD y trouve-
ront également de nombreux conseils utiles pour leur thèse.
Les auteurs
Fort de leurs expériences d’enseignants et de formateurs, les trois auteurs
de cet ouvrage ont piloté des centaines de mémoires et de thèses, dirigé
diverses filières de master, de MBA et de DBA, et animé de nombreux cours
de méthodologie du mémoire. Ils enseignent ou ont enseigné à l’Université,
dans une Grande École de Management et dans un IAE et synthétisent ici le
fruit de leur expérience.
La tonalité du livre
Les auteurs ont pris le parti de rédiger un livre simple et clair, répondant aux
questions concrètes que se posent les étudiants. Il s’agit d’un outil1 qui se
caractérise par l’aspect opérationnel des conseils formulés.
1. Il est conseillé au lecteur de surligner ce qui le concerne et lui semble important et d’anno-
ter le livre dans les marges. Il lui est également recommandé de parcourir à nouveau cet ouvrage
avant l’impression de la version finale du mémoire.
10
Introduction
Le plan
Ce livre est construit de façon méthodique afin de permettre aux étudiants
de trouver aisément des réponses aux questions qu’ils se posent légiti-
mement. Un index permet de les trouver très rapidement. Le mémoire de
master constituant un projet à part entière, la première partie du livre porte
sur son pilotage. La deuxième partie porte sur le contenu du mémoire de
master. Enfin, le mémoire de master faisant l’objet d’une rédaction, et cet
exercice présentant des difficultés bien spécifiques, la troisième partie de
l’ouvrage lui est consacrée.
11
Partie 1
Le pilotage du mémoire
15
Partie 1 Le pilotage du mémoire
16
Qu’est-ce qu’un mémoire de master ? 1
17
Partie 1 Le pilotage du mémoire
18
Qu’est-ce qu’un mémoire de master ? 1
Objectifs
Opportunités Compétences
Sujet du mémoire
Enquêtes Recherches
exploratoires documentaires
Problématique
du mémoires
Résultats
Rédaction
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Soutenance
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Partie 1 Le pilotage du mémoire
L’organisation du travail
L’organisation du travail est déterminante pour mener à bien le projet de
mémoire. Deux aspects méritent un développement dès le début de ce livre,
même si nous y reviendrons plus tard. Il s’agit, d’une part, de l’organisation
de l’information et, d’autre part, de l’organisation du temps.
L’organisation de l’information
Le mémoire étant un document écrit, l’information doit être, dès le début,
classée et structurée avec méthode. Les logiciels de traitement de texte sont
devenus l’outil de base de tout étudiant rédigeant un mémoire et facilitent
très largement la réalisation progressive de votre travail.
Quelques conseils sont à prendre en compte :
y Investissez du temps, le plus tôt possible, dans la maîtrise des fonction-
nalités de base de votre logiciel de traitement de texte (styles de texte et
niveaux de titres, table des matières et index automatiques, vérification
orthographique et grammaticale, suivi des modifications, tableaux et
schémas, etc.).
y Organisez un système de sauvegarde et d’archivage des différentes
versions de votre travail. Réalisez tous les jours, surtout dans les phases
d’intense rédaction ou de traitement de données, une sauvegarde sur
des supports externes de type clé USB ou sur un service de stockage en
ligne tel que OneDrive, Google Drive ou Dropbox. Donnez à vos fichiers
des noms précisant clairement les numéros et dates des versions. N’hé-
sitez pas à imprimer régulièrement ce que vous avez rédigé de façon à
posséder une trace écrite. Constituez, dès le début du travail, plusieurs
fichiers correspondant aux phases de votre plan de travail et aux diffé-
rents chapitres de votre mémoire, par exemple les fichiers « planning de
travail », « bibliographie », « sites Web », « idées diverses », « collecte des
données », « contacts », « plan du mémoire », ou encore « partie 1 ». La
structure initiale des fichiers est bien sûr susceptible d’être modifiée au
fil de l’avancement du travail.
20
Qu’est-ce qu’un mémoire de master ? 1
y Faites des fiches de lecture de tous les articles ou livres que vous lisez.
Dans vos fiches de lecture, mettez entre guillemets et surlignez en rouge
ce qui est « copié-collé » pour éviter de reprendre au moment de la
rédaction des paragraphes que vous n’avez pas écrits et de plagier par
inadvertance. Un logiciel tel que Citavi pourra également être utilisé à
cette fin.
y Rédigez très tôt des paragraphes et des synthèses, que vous aurez le loi-
sir d’organiser plus tard.
L’organisation du temps
La contrainte temporelle est présente tout au long du travail de pilotage du
projet, qu’il s’agisse de la définition du sujet, de la collecte et du traitement
des données et bien évidemment de la rédaction. Vous devez donc dès le
début du projet vous astreindre à :
y Un travail régulier.
y Des horaires réguliers de travail.
y Établir un planning.
y En respecter les étapes et échéances.
La gestion du temps est un aspect important du travail de réalisation du
mémoire, et l’on n’est pas toujours suffisamment conscient du fait que la
qualité du travail présenté lors de la soutenance dépend très largement de
la gestion du temps en amont.
21
2
Les compétences pour
réussir un mémoire
23
Partie 1 Le pilotage du mémoire
Finalisation
Système d’information
Organisation
Animation
Contrôle
Vous devez donc vous appuyer sur les compétences managériales générales
suivantes :
y La capacité à définir vos propres objectifs et à clarifier ceux des acteurs
impliqués dans ce projet.
y La capacité à organiser votre travail, à le planifier et à faire appel à temps
aux collaborations nécessaires. L’organisation d’un mémoire concerne à
la fois la gestion de l’information (fichiers de texte et de bibliographie) et
la gestion du temps (planning).
y La capacité à animer, c’est-à-dire en l’occurrence à faire adhérer les per-
sonnes impliquées dans votre projet (professeurs, acteurs de terrain,
etc.).
y La capacité à contrôler le processus de pilotage de votre projet, à vérifier
l’avancement et à vérifier que les objectifs fixés sont atteints ou en voie
de l’être.
y La capacité à collecter l’information, à l’organiser et à la restituer à bon
escient.
24
Les compétences pour réussir un mémoire 2
25
Partie 1 Le pilotage du mémoire
1. Dans certaines institutions, le mémoire peut être préparé à plusieurs. La décision suppose
l’accord du professeur, mais aussi que les personnes se connaissent, partagent une aptitude à
travailler en groupe et témoignent d’un intérêt commun pour le sujet envisagé. Le mémoire
attendu dans ce cas est d’une ampleur plus importante et vous ne devez pas sous-estimer les
coûts de coordination (discussions et déplacements) indispensables à toutes les étapes du pro-
jet. Ces temps de coordination doivent être intégrés dans le planning.
26
Les compétences pour réussir un mémoire 2
27
Partie 1 Le pilotage du mémoire
28
Les compétences pour réussir un mémoire 2
1. Il est conseillé d’avoir un fichier consacré à la « Webographie » des sources Internet et de copier
l’URL des sites consultés dans ce fichier.
29
Partie 1 Le pilotage du mémoire
30
Les compétences pour réussir un mémoire 2
Rédaction
– Chapitre 1
– Chapitre 2
etc.
– Conclusion
– Introduction
– Résumé managérial
– Bibliographie
– Annexes
– Table des matières
etc.
Vérification et mise à jour de la
documentation collectée
Relecture par vous-même
Relecture et vérification de la forme
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Partie 1 Le pilotage du mémoire
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3
Le choix du sujet
on peut cependant vous conseiller de choisir un sujet qui possède les carac-
téristiques suivantes.
L’intérêt personnel
La réalisation du mémoire est un exercice qui se prolongera durant plusieurs
mois. Pour un travail de cette importance, il est recommandé de choisir un
sujet pour lequel vous ressentez un intérêt personnel et que vous aurez plai-
sir à traiter. Il faut exclure d’emblée le sujet pour lequel vous ressentez une
aversion ou même de l’indifférence, ce qui accroîtrait considérablement la
difficulté du travail.
33
Partie 1 Le pilotage du mémoire
L’intérêt théorique
Plutôt que de choisir un sujet renvoyant à une thématique « à la mode »,
nous vous conseillons tout d’abord de choisir un sujet qui fasse écho à l’état
34
Le choix du sujet 3
L’intérêt managérial
Dans une perspective professionnelle, il est judicieux de choisir un sujet
répondant aux attentes du secteur professionnel vers lequel vous vous
orientez ou aux attentes de l’entreprise ou de l’organisme où vous effectuez
un stage ou une investigation. Cette dimension est particulièrement impor-
tante dans les travaux en Sciences de Gestion et en Économie mais peut
aussi être intégrée dans d’autres disciplines (ex : Sciences Politiques, Affaires
Internationales, etc.).
35
Partie 1 Le pilotage du mémoire
La faisabilité
Vous devez enfin vous interroger sur la faisabilité de votre sujet de mémoire.
Cette dernière s’évalue sur plusieurs plans :
y Sur le plan temporel, le sujet doit pouvoir être traité dans la durée
prévue. Ne vous mettez pas dans une situation impossible ! Il est indis-
pensable que la période que vous pourrez consacrer à votre mémoire
suffise pour réaliser le travail projeté. Ce facteur est très important. En
cas de doute, voyez très rapidement votre enseignant qui sera peut-être
conduit à limiter ou à changer votre sujet. Il ne faut jamais oublier que la
première qualité d’un mémoire est d’être finalisé !
y Sur le plan conceptuel, la faisabilité conceptuelle doit être vérifiée
avec l’enseignant responsable. Vous devez ainsi vous interroger sur l’état
actuel de vos connaissances et de vos compétences. En effet, l’un des
enjeux du mémoire est d’approfondir vos connaissances… ce qui sup-
pose que vous ayez déjà quelques connaissances sur votre sujet avant de
vous lancer. Évitez par exemple de vous lancer sur un sujet en macroéco-
nomie si vous n’avez aucune connaissance préalable dans ce domaine.
Par ailleurs, tous les sujets de mémoire ne sont pas d’une complexité
équivalente. Certains sujets vont ainsi nécessiter une immersion dans
une littérature volumineuse et peu structurée alors que d’autres seront
mieux balisés. L’aide d’un enseignant peut être très utile pour bien cir-
conscrire le sujet.
36
Le choix du sujet 3
y Sur le plan matériel, soyez conscient des frais que peuvent entraîner
certains projets de mémoire. Il est recommandé de prévoir le budget
nécessaire. Vous ne devez pas être obligé de faire des dépenses inconsi-
dérées pour traiter le sujet : ne sous-estimez pas les frais de déplacement
et d’acquisition de logiciels notamment.
y Sur le plan de la diffusion des données, si vous collectez vos données
avec le concours d’une entreprise ou d’une organisation, assurez-vous
que cette dernière ne s’opposera pas à ce que figurent dans votre
mémoire certains renseignements essentiels à votre travail alors qu’ils
seraient jugés comme confidentiels.
37
Partie 1 Le pilotage du mémoire
38
Le choix du sujet 3
Faisabilité
Faisabilité en termes de temps,
cohérence par rapport à vos
connaissances et compétences
actuelles, facilité d’accès au ter-
rain et de collecte des données,
coûts, aspects liés à la faisabilité
des données, etc.
Synthèse de l’évaluation
En résumé, vous devez bien vérifier la faisabilité du sujet et vous assurer que
le choix du sujet de mémoire intègre les dimensions suivantes :
y Intérêt personnel.
y Intérêt pour votre formation et vos professeurs.
y Intérêt théorique.
y Intérêt managérial.
y Intérêt pour la société.
Intérêt
théorique
Intérêt pour Intérêt
votre formation et vos managérial
professeurs
Intérêt du sujet
Intérêt Intérêt pour
personnel la société
Faisabilité
Choix du sujet
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4
Les relations avec les
acteurs du mémoire
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Partie 1 Le pilotage du mémoire
42
Les relations avec les acteurs du mémoire 4
Quand vous rencontrez un problème, voici une bonne formule dont vous
aurez aussi à user dans votre vie professionnelle : analysez-le et essayez d’en
identifier les différentes solutions possibles. Si vous n’arrivez pas à trancher,
alors, seulement, sollicitez votre enseignant, en lui montrant que vous avez
envisagé différentes solutions et que vous les soumettez à son arbitrage.
D’une part, cette démarche d’analyse/synthèse sera enrichissante pour
vous, d’autre part, vous pourrez ainsi prendre à votre compte et assimiler la
solution choisie (car vous l’aurez vous-même envisagée). De plus, pour votre
encadrant, vous aurez fait la démonstration de votre capacité de réflexion.
Évitez de trop solliciter l’assistance de votre enseignant pour qu’il vous
indique des références bibliographiques : cette recherche de documents fait
partie de votre travail et il est d’ailleurs impossible pour un tuteur d’avoir une
connaissance globale de l’ensemble de la production scientifique. Même s’il
pourra vous diriger vers certains auteurs, votre tuteur n’est pas une biblio-
thèque ambulante. La recherche documentaire fait donc partie intégrante
du travail que vous devez réaliser dans le cadre du mémoire.
Ne vous découragez pas : un document en appelle un autre et les auteurs
se citent entre eux. Consultez aussi la bibliographie d’un ouvrage général
dans le domaine. Pensez à Internet, aux moteurs de recherche et aux fichiers
thématiques des bibliothèques.
Même s’il fait preuve d’une exigence bienveillante à votre égard, votre enca-
drant n’est pas non plus votre nouveau meilleur ami. Restez donc profes-
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
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Partie 1 Le pilotage du mémoire
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Les relations avec les acteurs du mémoire 4
vue un compte rendu qui permette de synthétiser les décisions prises. Cela
vous permettra aussi de vous assurer que vous avez bien compris la teneur
des échanges et au tuteur de vérifier que vous avez bien compris ses propos.
Le compte rendu permet parfois de reprendre certains points qui n’avaient
pas été clairs durant l’entrevue. Il a aussi le grand avantage à laisser une trace
écrite commune à l’étudiant et au tuteur. Chacun pourra en effet s’y référer
par la suite en cas de problème.
45
Partie 1 Le pilotage du mémoire
46
Les relations avec les acteurs du mémoire 4
La demande d’entrevue
Nous rencontrons souvent des étudiants qui nous affirment que les profes-
sionnels contactés ne répondent pas à leur demande d’entrevue. Cela s’ex-
plique par deux raisons : soit le ciblage est mauvais, et la personne n’est pas
le bon interlocuteur – elle ne prendra alors souvent même pas le temps de
répondre à un e-mail considéré comme du spam dans les dizaines ou cen-
taines d’autres e-mails à traiter – soit l’e-mail de contact est mal rédigé. Si
vous pouvez vous tromper sur le ciblage (il est parfois difficile d’identifier
clairement le bon interlocuteur), il est en revanche très regrettable de man-
quer une opportunité d’entrevue en raison d’un e-mail pauvrement rédigé.
Votre statut d’étudiant vous permettra d’ouvrir de nombreuses portes. En
effet, les acteurs de terrain apprecient généralement les entrevues avec
les étudiants (à l’exception des entreprises en vogue dont les membres
reçoivent de très nombreuses demandes). Il convient alors de rédiger un
e-mail extrêmement clair qui :
y Introduit votre statut (nom de l’institution, diplôme préparé).
y Mentionne le contexte de la demande d’entrevue (le mémoire).
y Précise le contenu de votre étude.
y Explique pourquoi la personne ciblée est pertinente pour votre étude.
y Expose éventuellement l’intérêt de sa participation (proposez-vous une
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Partie 1 Le pilotage du mémoire
Bien à vous.
Angèle Lusse
Bien à vous.
Angèle Lusse
Étudiante, Université libre de Paris
48
Les relations avec les acteurs du mémoire 4
49
Partie 1 Le pilotage du mémoire
L’e-mail de remerciement
Après l’entrevue, il est d’usage qu’un étudiant remercie par le biais d’un
e-mail la personne qui lui a accordé l’entrevue. Cet e-mail est aussi l’occa-
sion de :
y Rappeler vos coordonnées (dans l’éventualité où votre interlocuteur sou-
haiterait vous recontacter).
y Réaffirmer les engagements éventuels que vous avez pris envers lui.
y Préparer d’éventuelles futures rencontres que vous avez prévues le cas
échéant (n’hésitez alors pas à joindre à votre e-mail un rendez-vous par
calendrier électronique afin que les créneaux soient insérés automati-
quement dans l’agenda de votre interlocuteur).
50
Les relations avec les acteurs du mémoire 4
Le « service après-vente »
Afin de convaincre les interlocuteurs de vous accorder une entrevue, il est
fréquent de s’engager à envoyer une synthèse des résultats de l’analyse.
Cette synthèse pourra éclairer l’interlocuteur sur l’enjeu soulevé par votre
mémoire. Il est aussi possible de fournir simplement le mémoire, même
s’il ne faut pas forcément vous attendre à ce que vos interlocuteurs vous
fassent des retours détaillés. Enfin, il est également envisageable de faire
une présentation orale des résultats. Cette opportunité est souvent créée à
l’initiative de l’interlocuteur qui aura trouvé vos analyses particulièrement
intéressantes.
Encore une fois, c’est non seulement votre image qui est en jeu mais aussi
celle de votre institution et des étudiants de celle-ci. Veillez à respecter vos
engagements, à produire un document de qualité professionnelle et à réali-
ser une présentation de bonne facture. Les conseils que vous trouverez dans
cet ouvrage concernant la rédaction du mémoire et la tenue de la soute-
nance sont applicables au rendu que vous proposerez aux professionnels
que vous aurez rencontrés pour la réalisation de votre mémoire.
Par ailleurs, n’hésitez pas à tenir informés vos interlocuteurs de la bonne
fin de votre mémoire. Cela vous permettra de garder le contact, éventuel-
lement de solidifier ces relations, mais aussi de solliciter vos interlocuteurs
lorsque vous en aurez besoin.
51
Partie 2
Le contenu du mémoire
Problématique
Stratégie de recherche,
contributions et
plan du mémoire
55
Partie 2 Le contenu du mémoire
Même si ce modèle « ne doit pas être comme un carcan » (Cossette, 2016 : 29),
l’enjeu de cette section est de vous permettre de comprendre les codes de
structuration de l’introduction.
56
L’introduction 5
57
Partie 2 Le contenu du mémoire
58
L’introduction 5
Dans un article publié en 1988, Belk cherchait à montrer que les individus
considéraient les produits qu’ils possédaient comme une extension de
leur propre identité personnelle. Le développement des technologies
de l’information et de la communication (Internet, réseaux sociaux, etc.)
amène cet auteur à mettre à jour le concept d’extended self développé
vingt-cinq ans plus tôt (Belk, 2013).
3. La littérature du courant X soutient que… mais la littérature du cou-
rant Y montre le contraire.
Deephouse (1999) souligne l’existence d’un paradoxe dans la littérature
en stratégie. D’un côté, la littérature classique en management straté-
gique (e.g. Michael Porter) considère qu’une entreprise doit adopter une
59
Partie 2 Le contenu du mémoire
Exemple de problématique
Dans la plupart des articles de recherche écrits par des chercheurs anglo-
saxons, la problématique n’est pas formulée explicitement sous forme de
question mais prend la forme d’une assertion permettant de combler le
manque dans la littérature préalablement identifié du type : « The purpose
60
L’introduction 5
of this study is to address this knowledge gap by… ». Les chercheurs franco-
phones et d’Europe continentale sont, de leur côté, plus attachés à la problé-
matisation sous forme de question. Les deux stratégies sont possibles dans
votre mémoire mais pour des raisons de clarté, nous vous recommandons de
formuler une problématique sous forme de question dès votre introduction.
61
6
La revue de littérature
63
Partie 2 Le contenu du mémoire
64
La revue de littérature 6
65
Partie 2 Le contenu du mémoire
66
La revue de littérature 6
vous n’aurez qu’à suivre le fil des bibliographies pour compléter vos
recherches bibliographiques.
67
Partie 2 Le contenu du mémoire
L’enjeu principal ici est d’identifier les bons mots-clés pour faire votre
recherche. Une fois que vous aurez repéré les articles et les ouvrages fonda-
teurs par rapport à votre sujet de mémoire, vous pourrez accéder à la liste
des travaux qui les prolongent par le biais du lien de rétro citations (« cité
XXX fois »). Il s’agit d’une technique extrêmement efficace pour compléter
vos recherches bibliographiques. Google Scholar ne propose pas toujours
les accès aux textes complets des articles, vous pourrez donc avoir besoin
de consulter les bases de données scientifiques pour accéder aux versions
électroniques des articles que vous recherchez.
68
La revue de littérature 6
Tester ou explorer
Le premier enjeu de votre revue de littérature est de démontrer votre capa-
cité à mobiliser, à comprendre et à synthétiser une ou plusieurs grilles de lec-
tures théoriques. Le deuxième enjeu sera de mettre ces éléments théoriques
au service de votre propre projet de recherche et donc, de construire votre
propre contribution. Pour y parvenir, deux démarches sont envisageables
(Charreire Petit et Durieux, 2014). Elles consistent, soit à tester une théorie
préexistante (il s’agit alors d’une démarche hypothético-déductive aussi
qualifiée de theory testing), soit à développer des éléments théoriques nou-
veaux (on parlera alors de démarche exploratoire ou de theory building)1. Le
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
1. Cette dichotomie est évidemment simpliste : de nombreuses autres démarches existent (cer-
taines intègrent d’ailleurs une part de theory building et une part de theory testing). Elle permet
cependant de poser des points de repères utiles à tout étudiant souhaitant s’engager pour la
première fois dans un projet de recherche.
69
Partie 2 Le contenu du mémoire
70
La revue de littérature 6
Sélectivité
H4 (+
)
Sentiment
H5 (+)
Sectorisation d’appartenance
) à un réseau
H6 (+
Ségrégation
H1 (+)
Socialisation
H7 (+) entre les
Animation
membres
(H3)
H2 (+)
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Outil numérique
H8 (+)
Échange
d’information
H9 (-) export
Concurrence
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Partie 2 Le contenu du mémoire
1. L’épistémologie est une branche de la philosophie qui a pour objet l’étude des fondements de
la construction de la connaissance scientifique.
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Permet
Oriente Permet de mettre au point Conduit à
de préciser
Plan de recherche
Revue de littérature
Choix du terrain, définition Validation ou rejet
État des connaissances Conduit à Débouche sur
des procédures de collecte de chaque hypothèse
sur le sujet
et d’analyse des données
73
À partir de Borges et Karyotis (2013) et Gavard-Perret et al. (2012)
6
Partie 2 Le contenu du mémoire
74
La revue de littérature 6
75
Partie 2 Le contenu du mémoire
76
La revue de littérature 6
travail exploratoire est parfois moins clair. Comme nous l’avons mentionné
préalablement, la formulation de questions de recherche « ouvertes », qui
permettent de préciser la problématique ou la présentation d’un pré-mo-
dèle conceptuel (qui sera par la suite développé ou complété à l’aide des
résultats), est une option souvent retenue par les chercheurs adoptant une
démarche exploratoire mais il ne s’agit pas d’une solution adoptée systé-
matiquement. En effet, certains auteurs se contentent de présenter des
concepts centraux, d’une part pour faciliter la compréhension des résultats
par le lecteur et d’autre part pour présenter la grille de lecture théorique
qu’ils avaient en tête avant d’entamer leurs investigations empiriques.
77
Partie 2 Le contenu du mémoire
78
La revue de littérature 6
79
Partie 2 Le contenu du mémoire
80
7
La méthodologie
81
Partie 2 Le contenu du mémoire
d’une filature. Ces données sont ensuite analysées et recoupées les unes
avec les autres afin de résoudre l’affaire. Ce travail de collecte et d’analyse
des données est comparable à celui que vous devrez réaliser dans le
cadre de votre mémoire.
Il faut enfin parvenir à convaincre le juge ou les jurés de la culpabilité
du prévenu afin que ce dernier soit condamné. Les méthodes employées
étaient-elles légales ? Les preuves sont-elles bien concordantes ? Dans
votre mémoire, le rôle du chapitre méthodologique sera de convaincre
vos correcteurs et vos lecteurs de la rigueur de votre dispositif et de la
crédibilité de la réponse que vous apporterez à votre problématique.
1. Comme l’expliquent Hahn et Macé (2012 : 7), « une population est constituée de l’ensemble des
individus objets de l’étude. Un individu est une unité de la population ».
82
La méthodologie 7
83
Partie 2 Le contenu du mémoire
Ces protocoles mixtes étant très lourds à mettre en œuvre, nous vous
conseillons de ne choisir qu’une seule méthode (qualitative ou quantitative)
dans votre mémoire ce qui suppose, en amont, de bien définir les objectifs
de votre projet.
84
La méthodologie 7
Pertinence
En quoi votre terrain
est-il pertinent
par rapport à votre au sujet
de votre mémoire ?
Une deuxième solution consiste, au contraire, à justifier le choix d’un terrain par
le fait qu’il n’ait été que très peu exploré par les chercheurs travaillant sur votre
sujet. En choisissant un terrain original, vous pourrez peut-être faire émerger des
résultats inédits qui compléteront la littérature scientifique existante.
Le terrain peut également être choisi parce qu’il possède des caractéris-
tiques qui le rapprochent de la théorie et qui le rendent particulièrement
exemplaire d’un phénomène ou de son évolution. Ainsi, l’auteur d’une
recherche qui analyserait l’influence de la religion sur le comportement des
consommateurs pourrait facilement justifier la décision de ne travailler que
sur des produits issus de l’industrie agroalimentaire en raison des interdits
alimentaires qui existent dans de nombreuses religions.
85
Partie 2 Le contenu du mémoire
86
La méthodologie 7
donné.
y Méthode de la « boule de neige » ou snowball sampling consistant
à demander à chaque participant de vous mettre en relation avec
quelques-uns de ses contacts.
87
Partie 2 Le contenu du mémoire
1. Sur cette question, voir notamment Chevalier (2018), Gavard-Perret et al. (2012), Groleau
(2003), Journé (2012) et Romelaer (2005).
88
La méthodologie 7
89
Partie 2 Le contenu du mémoire
90
La méthodologie 7
91
Partie 2 Le contenu du mémoire
> L’observation
L’observation repose sur « l’observation systématique de comportements
humains, leur enregistrement, leur description, leur analyse et leur interpré-
tation » (Saunders et al., 2015 : 354). Elle constitue un mode de collecte
des données particulièrement privilégié par les chercheurs adoptant une
méthode ethnographique mais peut également être mise au service de pro-
jets s’inscrivants dans d’autres perspectives méthodologiques telles que la
théorie enracinée ou encore l’étude de cas.
On distingue fréquemment deux types d’observation : l’observation non-par-
ticipante et l’observation participante (Groleau, 2003 ; Journée, 2012).
y L’observation non-participante consiste à entrer dans un contexte
social donné pour observer les acteurs en gardant une posture d’exté-
riorité et en cherchant à se faire oublier de ces derniers afin de limiter les
biais que l’observation pourrait provoquer sur les comportements. Pour
y parvenir, les interactions avec les acteurs sont souvent limitées à des
échanges sociaux sans lien avec la situation étudiée. Certaines formes
d’observation non-participante impliquent une quantification des com-
portements observés.
y L’observation participante consiste à entrer dans un contexte
social donné et à participer aux activités des acteurs faisant l’objet de
92
La méthodologie 7
l’objet d’une attention particulière (Groleau, 2003 ; Journé, 2012). Dans le cas
d’une collecte par observation, cette grille joue une fonction équivalente
à celle du guide d’entretien pour un entretien semi-directif : elle oriente et
systématise la collecte des données.
Lorsqu’elle s’appuie sur la prise de notes, l’observation donne lieu à la rédac-
tion d’un journal d’observation. Il n’existe pas de modèle standard pour
structurer le journal de bord, il peut donc être composé de trois types de
documents :
y Des notes de terrain constituées « des données sur les événements, les faits,
les activités, l’endroit et le temps » (Groleau, 2003 : 230).
93
Partie 2 Le contenu du mémoire
94
La méthodologie 7
95
Figure 7.2 – Un exemple de codage de premier niveau
96
Intervieweur
Alors pour commencer, est-ce que vous pouvez m’expliquer comment ce projet de fusion est né ?
Partie 2
Richard D.
Bon… c’est une longue histoire. Nous, nous sommes une entreprise qui conseille les entreprises sur leurs solutions
de mobilité. Au départ, c’est ça notre métier. Et la, la ville de L. allait lancer un gros projet de vélos en libre-service.
Sauf que nous, ce n’est pas trop notre métier.
Intervieweur
Les vélos?
Richard D. veau
Non si, les vélos on sait faire. On a un savoir-faire sur les objets connectés, on a déjà fait des projets comme ça. Nou t
Vous connaissez le pare d’attraction S. ? proj
e
Intervieweur
Oui oui...
Richard D.
Bah le système de vélos à l’intérieur, c’était un projet à nous. Donc bon, faire des vélos connectés en libre-service
Le contenu du mémoire
pour un gros parc comme ça et pour une ville moyenne comme L., techniquement, ce n’est pas trop trop différent.
Encore que. Mais bon, disons Que ça, ça ne nous paraissait pas insurmontable. Du coup je ne sais plus où j’en étais…
Intervieweur
ition
Acquis
Vous me disiez que ce n’était pas votre métier. e r e ss ources
Richard D.
d s
c o m p étence
Ah oui voilà… ce qu’en ne savait pas faire, c’était tout le côté, appel d’offres, machin, relations avec les élus. et
Tout ça nous échappait complètement On n’avait jamais travaillé avec une collectivité publique en fait.
Et donc il nous faisait des compétences qu’on avait pas. Il se trouve que notre directeur marketing, sa femme,
elle travaille pour une filiale du groupe M. et cette société, elle ne travaille qu’avec des collectivités locales.
Intervieweur ns s ociaux
Ah… L i e
tants
Richard D. préexis
Donc oui, ça tombait bien. On a noué les contacts. J’ai personnellement rencontré les dirigeants de M.
à de nombreuses reprises. Et on s’est dit qu’on allait réfléchir ensemble à proposer quelque chose pour cet appel
d’offre. Nous sur Se côté offre disons… et eux sur tout le processus d’appel d’offre très compliqué.
La méthodologie 7
Il est également possible de définir a priori une partie des catégories de l’ana-
lyse (codes) sur la base de la littérature (Allard-Poesi, 2003). Miles, Huberman
et Saladna (2014) préconisent ainsi de partir d’une liste d’une dizaine de codes
issus de la littérature et de la compléter par des catégories émergentes.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Dans les deux cas, le lien entre les segments de données et les codes doit être
systématisé (tous les extraits qui se rapportent au même code doivent avoir
été codés avec ce dernier) et objectivés (les codes doivent être définis préci-
sément de façon que deux chercheurs qui analyseraient les données à l’aide
de la même grille de codage produiraient un codage relativement similaire).
Historiquement, les chercheurs qualitativistes réalisaient le codage de façon
manuelle et artisanale. Les entretiens étaient imprimés et codés. Les pas-
sages se rapportant à un même code étaient ensuite découpés et collés sur
une même fiche cartonnée. Les fiches cartonnées étaient ensuite classées
dans des chemises correspondant aux catégories principales de l’analyse.
97
Partie 2 Le contenu du mémoire
98
La méthodologie 7
99
Partie 2 Le contenu du mémoire
sélectionné. Cela suppose à la fois que l’on dispose d’une liste exhaustive
des individus et que ceux qui sont choisis soient disponibles et accessibles
au chercheur. Dans le cas d’une étude sur les clients d’une entreprise indus-
trielle, cela est possible à partir du fichier client ; dans le cas d’une étude
portant sur les membres d’une association professionnelle, le listing des
membres peut constituer la base du tirage.
Composition
Population de base >20ans de l’échantillon
Millions Hommes Femmes Total % Hommes Femmes Total
20 à
64 ans 17,9 18,5 36,4 74,0 36 38 74
65 ans
ou + 5,5 7,3 12,8 26,0 11 15 26
total 23,4 25,8 49,2 48 52 100
% 47,6 52,4
Source : INED, population française par sexe et groupe d’âges au 1er janvier 2018.
100
La méthodologie 7
101
Partie 2 Le contenu du mémoire
102
La méthodologie 7
Variables de contrôle
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
103
Partie 2 Le contenu du mémoire
n’ont pas le même rôle dans l’industrie sidérurgique que dans le service aux
personnes.
104
La méthodologie 7
l’objet de calculs statistiques. Une même variable sera souvent mesurée par
plusieurs indicateurs (qui dans un questionnaire renverront différentes ques-
tions posées aux répondants). La qualité de la mesure de la variable dépendra
alors de la cohérence des différents indicateurs et pourra être mesurée par un
indice statistique appelé l’Alpha de Cronbach.
Figure 7.5 – Mesure d’une variable ordinale à l’aide d’un questionnaire
Échelles
Concept Variable Données
de mésure
105
Partie 2 Le contenu du mémoire
bien sûr toujours respecter les règles d’indication des sources et de s’interro-
ger sur la qualité et la fiabilité des données collectées.
106
La méthodologie 7
analyses statistiques que l’on peut effectuer sur des données quantitatives
peuvent avoir trois types d’objectifs différents : décrire, expliquer ou modé-
liser.
> Description
La description d’une population sera permise par la présentation à plat
des données (tris à plat et croisés) mais aussi par des analyses factorielles
multidimensionnelles telles que l’analyse factorielle ou l’analyse en compo-
santes principales (Desmazes, 2009) fournissant une analyse simultanée de
l’ensemble des réponses et permettant ainsi d’identifier les axes structurants
des données collectées et des groupes d’individus.
Ces techniques, parfois qualifiées d’exploratoires, visent aussi à simplifier le
jeu de données disponibles, à en réduire la complexité, en regroupant les
variables et individus en catégories ou groupes, entre lesquels des relations
pourront être étudiées ensuite. Dans l’exemple suivant Merdji (2006) réalise
une analyse factorielle pour étudier les attitudes exprimées par 250 enfants
et adolescents au travers d’un questionnaire à l’égard de 72 animaux.
Figure 7.6 – Analyse factorielle des préférences pour les animaux
Identification possible
Lion Amis de l’homme
Tigre (valeur d’alter ego)
Puissants
Loup Guépard Ours brun Dauphin
(valeur de rivalité) Koala Panda
Berger allemand Pingouin
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Gorille
Requin Dinosaure Chimpanzé Perroquet Poney
Crocodile Aigle
Rhinocéros Éléphant Girafe Cheval
Baleine Chiot
Boa
Sanglier Lapin Chaton
Poussin
Mammouth Chat Papillon
Lointains et dangereux Proches et inoffensifs
107
Partie 2 Le contenu du mémoire
> L’explication
L’explication vise la mise en évidence des relations entre des variables expli-
catives et une variable à expliquer. Comme l’expliquent Hahn et Macé (2017),
il existe de nombreuses méthodes explicatives et les techniques utilisables
dépendent en fait de la nature des variables.
Le tableau récapitulatif suivant indique les méthodes de traitement statis-
tique adaptées.
Tableau 7.2 – Méthodes statistiques explicatives selon la nature des variables
Variables explicatives
Nominale(s) &
Nominale(s) Quantitative(s)
quantitative(s)
t3ÏHSFTTJPO
Régression logistique logistique
Nominale Régression logistique
(Logit /Probit) t"OBMZTF
discriminante
Variable à expliquer
t"OBMZTFDPOKPJOUF
Ordinale t-PHJU1SPCJU Logit/Probit ordonné Logit/Probit ordonné
ordonné
Quantitative
Régression de Poisson Régression de Poisson Régression de Poisson
discrète
t"OBMZTFEF
Quantitative Analyse de variance Régression simple ou
covariance (ANCOVA)
continue (ANOVA) multiple
t3ÏHSFTTJPONVMUJQMF
Source : Hahn et Macé (2017 : 23)
> La modélisation
La modélisation vise à représenter un phénomène et l’ensemble des rela-
tions entre variables au travers de techniques statistiques telles que les
équations structurelles.
Les modèles d’équations structurelles sont des modèles statistiques qui per-
mettent de mettre en relation des concepts non directement observables.
Ces méthodes d’analyse de données quantitatives (PLS, LISREL, AMOS)
sont mobilisées pour représenter les hypothèses d’un modèle conceptuel
complexe comportant deux séries de variables aux statuts différents ; les
108
La méthodologie 7
VM1
VL1 VM5
VM2
VL3 VM6
VM3
VL2 VM7
VM4
L’exemple suivant est tiré d’une recherche consacrée aux effets du techno-
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
1. http://www.lesphinx-developpement.fr/blog/la-modelisation-par-equations-structurelles-
avec-sphinx-iq/.
109
Partie 2 Le contenu du mémoire
R² = 0,322
Surcharge H5
informationnelle -0,299***
0,576***
H1
R² = 0,277
Dépendance_ H4
email Performance
n.s due aux TIC
H2
0,572*** R²=0,327 0,194**
H6
H3 Techno- 0,389***
H8b
surcharge H8a n.s H8
0,508*** n.s
n.s Mesures
R²=0,258 H7
organisationnelle
Techno- anti-technostress
invasion
Effet direct
Effet modérateur
*p < 0.05 ; **p < 0.01 ; ***p < 0.001
Source : Kéfi et Kalika (2018 : 12)
110
La méthodologie 7
111
Partie 2 Le contenu du mémoire
112
8
Les résultats
113
Partie 2 Le contenu du mémoire
114
Les résultats 8
répondant dans le cas d’une citation tirée d’un entretien) peuvent par ail-
leurs être indiqués entre parenthèses.
Cette forme d’administration des preuves est parfois considérée comme
relativement faible : comment savoir si l’analyse qui est produite ne s’appuie
pas sur un verbatim isolé ? L’auteur n’a-t-il pas sélectionné exclusivement les
verbatims qui allaient dans le sens des résultats qu’il souhaitait produire et
ignoré ceux qui allaient dans le sens opposé ?
Pour convaincre le lecteur de la pertinence des analyses qui sont restituées,
d’autres méthodes complémentaires peuvent donc être employées.
115
Partie 2 Le contenu du mémoire
Cette méthode peut également être utilisée pour comparer des phases
(dans le cas d’une étude processuelle) ou des cas (pour une étude de cas
multiples). Il s’agit alors d’ajouter des colonnes au tableau afin que le lecteur
puisse comparer les verbatims recueillis.
Bien entendu, ce type de tableaux ne se substitue pas à votre analyse, il est donc
essentiel d’indiquer au lecteur quelles conclusions tirer de la lecture du tableau.
Les vignettes
Les vignettes sont des encadrés permettant de « zoomer » sur un événe-
ment ou une situation particulière. Elles sont utilisées lorsque l’exposé des
résultats nécessite de décrire finement des situations en faisant intervenir
des éléments de contexte. Les vignettes sont également utilisées lorsqu’il
est difficile de restituer l’ensemble des données collectées au lecteur car ces
dernières sont trop volumineuses. Elles sont donc fréquemment utilisées par
116
Les résultats 8
Peut-être que ce n’est pas dans le bon dossier. Gervais… Gervais (le nom du
projet). C’est sûr que ça ne peut pas avoir disparu. C’est impossible. Rien ne peut
disparaître ». Il retourne finalement à son ordinateur pendant plus de six
minutes et trouve enfin le document. La réunion peut alors commencer.
Source : Garreau, Mouricou et Grimand (2015 : 698).
117
Partie 2 Le contenu du mémoire
Dans l’exemple suivant, les lignes reprennent les catégories principales utili-
sées pour coder les données. Les colonnes correspondent, quant-à-elles, aux
différents cas étudiés par l’auteure de l’article.
118
Les résultats 8
1. Le mieux est peut-être, dans cette perspective, de suivre à la lettre la façon dont l’article qui
utilise la même méthode rend compte des analyses.
119
Partie 2 Le contenu du mémoire
1. Le redressement consiste à pondérer les réponses des répondants en leur affectant un coeffi-
cient qui leur donne le poids qu’elles auraient si l’échantillon était représentatif de la population
de base. S’il y a par exemple 40 % de femmes dans l’échantillon alors qu’elles représentent 50 %
de la population étudiée, on affectera à chaque réponse des femmes le coefficient 1,25 (50/40).
120
Les résultats 8
121
122
Partie 2
TABLE
Tableau 8.4 – Exemple 3
de matrice des corrélations
Descriptive Statistics and Pairwise Correlations
Mean SD 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
9 Board of trustees 0.06 0.24 20.13* 20.09* 20.16* 20.04 20.1 20.11* 0.12* 0.05*
10 Salience (no. of 0.91 1.51 0.13* 0.13* 0.08* 0.06 0.21* 0.08 0.09* 0.16* 0.6*
corporate donors)a
11 Breadtha 0.6 0.4 20.02 0.06* 20.05 0.11* 0.12* 0.34* 0.04 0.12* 20.08* 0.28*
12 Deptha 5.4 3.8 20.04 20.03 20.03 20.02 20.02 0.14* 20.09* 20.04 20.02 0.11* 20.07*
13 Valencea 0.43 0.66 20.07* 20.07* 0.08* 20.04 0.06* 0.1* 20.01 20.13* 0.21* 0.31* 20.08* 0.1*
14 Municipal 0.17 0.37 20.07* 20.05* 20.06* 20.02 20.03* 0.02 20.17* 20.07 20.01 20.11* 20.14* 0.01 0.1*
15 Regional 0.52 0.49 20.03* 0.02 0.07* 0.06 0.26* 0.11* 20.23* 0.11* 0.04* 0.14* 0.12* 0.15* 20.06 20.5*
16 Past performance 0.05 0.21 0.4* 0.35* 0.1* 0.07* 0.14* 0.34* 0.27* 0.19* 0.1* 0.14* 0.05 0.03 20.05 20.05 20.11*
a
Pairwise correlations and statistics are presented for the restricted sample of theaters.
*Statistically significant at .05 level and below.
Test du modèle
(régression linéaire
multiple) à l’aide
d’un logiciel
Y-a-t-il d’autres
Oui variables explicatives L hypothèse est validée
dans le modèle ?
1. Nous tenons ici à exprimer nos remerciements les plus sincères à Roxane Cattan-Jallet pour
ses conseils.
123
Partie 2 Le contenu du mémoire
Hypothèse Statut
1
2
3
124
Les résultats 8
125
Partie 2 Le contenu du mémoire
126
9
La discussion
et la conclusion
La synthèse
Cette étape vous permettra de montrer à vos lecteurs la cohérence entre
la problématique de votre travail, son cadre théorique, la méthodolo-
gie déployée et les résultats obtenus. Elle prend souvent la forme d’un
127
Partie 2 Le contenu du mémoire
Les contributions
La discussion des contributions (ou des apports) de votre mémoire doit per-
mettre à vos lecteurs de prendre la mesure de la valeur ajoutée de votre
travail. On distingue en règle générale trois types de contributions.
y Les contributions théoriques ont vocation à montrer que vos résul-
tats permettent d’ajouter des connaissances nouvelles par rapport aux
connaissances disponibles sur votre sujet.
y Les contributions managériales permettent de souligner l’intérêt pra-
tique de vos résultats pour des professionnels ou des organisations (qu’il
s’agisse d’entreprises, d’associations, d’organisations non gouvernemen-
tales, etc.).
y Les contributions pour la société mettent en valeur les enjeux soulevés
par votre étude pour la société en général (ex : enjeux éthiques, respon-
sabilité sociale des entreprises ou encore développement durable) ou
mettent en exergue des aspects qui mériteraient d’être intégrés dans
politiques publiques.
y Même si c’est assez rare dans le cas de mémoires de master, certains
étudiants développant une méthodologie particulièrement originale et
novatrice (soit en termes de collecte des données, soit en termes d’ana-
lyse des données) peuvent également souligner des contributions
méthodologiques. Cela est en revanche plus fréquent dans les thèses.
Ces éléments doivent explicitement être portés à la connaissance de vos
lecteurs et de vos correcteurs. En effet, leur rôle n’est pas de piocher dans
votre mémoire les éléments qui leur semblent les plus intéressants : il vous
incombe de les mettre en évidence.
128
La discussion et la conclusion 9
129
Partie 2 Le contenu du mémoire
130
La discussion et la conclusion 9
encore sur les relations entre les êtres humains. Vous pouvez donc souligner
les implications de votre travail sur le monde qui vous entoure. Un bon moyen
de traiter ce point est de souligner les aspects qui devraient, selon vous, être
intégrés dans les politiques publiques concernant votre sujet d’étude.
131
Partie 2 Le contenu du mémoire
132
Partie 3
La rédaction
et la soutenance
du mémoire
Ces deux aspects sont essentiels car ils influeront grandement la perception
qu’auront les correcteurs et les membres du jury de soutenance des qualités
intrinsèques de votre travail.
10
Le plagiat et la citation
des sources
L e plagiat est « l’acte de quelqu’un qui (…) donne pour sien ce qu’il a pris à
l’œuvre d’un autre »1. Même s’il est devenu plus répandu que par le passé
en raison des possibilités d’accès à l’information offertes par Internet et de
la fonction « copier-coller », le plagiat demeure totalement interdit dans les
travaux réalisés dans le cadre d’une mémoire de master.
En effet, il empêche le lecteur d’accéder à la source originale de la connais-
sance mobilisée et pour le correcteur d’un mémoire, il devient alors impos-
sible d’évaluer le travail réalisé et d’appréhender le degré d’appropriation
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
des connaissances par l’étudiant. Parce qu’il constitue une fraude vis-à-vis du
système d’enseignement supérieur, le plagiat peut porter atteinte à l’image
de votre établissement, affaiblir la valeur perçue des diplômes qu’il délivre et
nuire à l’insertion professionnelle de ses étudiants actuels, anciens et futurs.
Ne vous laissez pas tenter par cette solution pour réaliser tout ou partie de
votre mémoire. Il s’agit d’un vol intellectuel. De plus, vous vous priveriez de
l’expérience intéressante et formatrice qu’est la réalisation de ce travail.
Vos enseignants ont assez peu de chances d’être dupés. Au-delà des logi-
ciels de détection des similitudes qui sont utilisés dans de nombreuses
135
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
136
Le plagiat et la citation des sources 10
y Inscrire votre nom sur un travail dont vous n’êtes pas l’auteur (que ce
travail ait été téléchargé gratuitement sur Internet, acheté sur un site
spécialisé, réalisé par un auteur tiers contre rémunération ou réalisé par
un autre étudiant d’une institution différente ou d’une promotion pré-
cédente).
y Compiler des extraits issus d’un ou de plusieurs documents en les fai-
sant passer pour votre propre réflexion (c’est-à-dire sans utiliser des
guillemets), quand bien même la référence serait mentionnée à un autre
endroit de votre mémoire.
y Copier/coller des extraits issus d’un ou de plusieurs documents en insé-
rant des altérations mineures au texte (changements dans les tournures
de phrase, utilisation de synonymes).
y Traduire des extraits de documents écrits dans une autre langue sans
citation appropriée.
y Paraphraser les idées exprimées par un auteur sans citation appropriée.
y Reprendre le cheminement logique d’un auteur (enchaînement des
idées et des références bibliographiques) sans citation appropriée.
137
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
138
Le plagiat et la citation des sources 10
Règle générale
Dans un travail académique, les sources citées font le plus souvent l’objet
d’un appel dans le corps de texte prenant la forme d’une mention entre
parenthèses indiquant le nom de l’auteur et l’année de publication. La réfé-
rence complète est alors indiquée dans une bibliographie à la fin du docu-
ment au sein de laquelle figurent toutes les références citées. Ces dernières
sont alors classées par ordre alphabétique (et non pas par ordre d’appari-
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
tion).
Deux principes doivent à ce stade être mentionnés :
y Tous les documents cités dans le corps de texte se retrouvent en biblio-
graphie.
y Tous les documents mentionnés en bibliographie ont été cités dans le
corps de texte.
139
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
ce cas, il conviendra de faire figurer le nom de l’auteur (ou les noms des
auteurs), l’année de publication et le numéro de la page concernée (ou des
pages concernées) entre parenthèses.
Réservez cette technique aux citations vraiment importantes (par exemple
pour les définitions des concepts centraux ou pour les arguments d’auto-
rité). Lorsque les citations sont trop longues, vous pouvez les raccourcir en
signalant les passages que vous avez enlevés par l’utilisation de points de
suspension entre crochets.
Pour les citations traduites, vous pouvez indiquer votre traduction dans le
corps de texte afin de ne pas ralentir la lecture et faire mention de la citation
dans sa langue d’origine en note de bas de page.
Corps de texte
Comme l’expliquent Garreau, Mouricou et Grimand (2015 : 691), « les
termes ‘représentations visuelles’ peuvent désigner de nombreux artefacts
tels que des cartes, des photographie, des images, des peintures, des dessins
ou encore des schémas. »1
Bibliographie
Garreau, L., Mouricou, P., et Grimand, A. 2015. Drawing on the Map :
An Exploration of Strategic Sensemaking/Giving Practices using Visual
Representations. British Journal of Management, 26(4): 689–712.
1. « The term ‘visual representations’ covers a wide range of artefacts including (but not limited to)
maps, photographs, pictures, paintings, drawings and sketches. »
140
Le plagiat et la citation des sources 10
Corps de texte
La thèse de Doctorate in Business and Administration (DBA) permet
d’adosser les pratiques managériales à des connaissances théoriques
développées de façon rigoureuse (Beaulieu et Kalika, 2017).
Bibliographie
Beaulieu P. et Kalika M. 2017. Le projet de thèse de DBA. Collection
Business Science Institute. Éditions EMS.
Corps de texte
Comme le soulignent Kalika et Beaulieu (2017), la thèse de Doctorate
in Business and Administration (DBA) permet d’adosser les pratiques
managériales à des connaissances théoriques développées de façon
rigoureuse.
Bibliographie
Beaulieu P. et Kalika M. 2017. Le projet de thèse de DBA. Collection
Business Science Institute. Éditions EMS.
141
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
Synthétiser la littérature
Un bon moyen de montrer que vous vous êtes approprié la littérature scien-
tifique sur votre sujet consiste à faire apparaître des tendances générales
dans les travaux qui ont été publiés. Dans ce cas, vous pourrez faire appa-
raître plusieurs auteurs entre parenthèses.
Synthétiser la littérature
Corps de texte
La littérature en Management des Systèmes d’Information décrit des
phénomènes d’accumulation des outils de communication plutôt que
des phénomènes de substitution (Isaac et al., 2007 ; Isaac et al., 2008 ;
Kalika et al. 2007 ; Tahri et Fallery, 2010).
Bibliographie
Isaac, H., Campoy, E., et Kalika, M. 2007. Surcharge informationnelle,
urgence et tic. L’effet temporel des technologies de l’information.
Management et Avenir, (13) : 149–168.
Isaac, H., Kalika, M., et Boukef Charki, N. 2008. An empirical investigation
of e-mail use versus face-to-face meetings : Integrating the Napoleon
effect perspective. Communications of the Association for Information
Systems, 22(1): 1-27.
Kalika, M., Boukef Charki, N., et Isaac, H. 2007. La théorie du millefeuille
et l’usage des TIC dans l’entreprise. Revue Française de Gestion, (172) :
117–129.
Tahri, W., et Fallery, B. 2010. L’usage de la messagerie électronique :
une méta-analyse des travaux francophones sur la période 2000-2008.
Management et Avenir, (34) : 183–199.
142
Le plagiat et la citation des sources 10
Corps de texte
La fécondité en France semble connaître une décroissance. Ainsi, en
2016, l’indicateur conjoncturel de fécondité s’établissait à 1,93 enfant par
femme. Il s’élevait à 2 enfants par femme en 20141.
1. INSEE, cité par Dupont, G. 2017. Démographie : la baisse de la natalité se poursuit en France.
lemonde.fr, 17 janvier 2017.
http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2017/01/17/demographie-la-baisse-de-la-na-
talite-se-poursuit-en-france_5064027_1654468.html, consulté le 17 janvier 2017.
143
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
Formater la bibliographie
En règle générale, les citations complètes sont présentées en bibliographie
par ordre alphabétique (et non pas par ordre d’apparition dans le corps
de texte). Il n’est pas nécessaire de classer les sources par type (articles,
ouvrages, etc.). En aucun cas les bibliographies ne peuvent se limiter à une
liste de liens internet dépourvus d’informations supplémentaires.
Il existe plusieurs styles possibles pour formater une bibliographie. L’essen-
tiel est d’en choisir un et d’avoir une approche cohérente. Vous pouvez par
exemple vous référer à la bibliographie à la fin de cet ouvrage pour voir
comment formater votre bibliographie ou encore adopter les normes de
l’APA (American Psychology Association) qui servent souvent de référence
au niveau international.
Des logiciels tels que Zotero (gratuit), EndNote, Mendeley, Paperpile, Papers
ou Refworks (payants) peuvent vous aider à construire et à formater automa-
tiquement votre bibliographie en fonction des citations que vous réaliserez
dans le corps de texte. Pour pouvoir utiliser cette possibilité, vous devez ins-
taller un logiciel de gestion des références bibliographiques sur votre ordi-
nateur dès le début de votre projet. Vous pouvez aussi dans Google Scholar
copier et coller la référence telle qu’elle est proposée lorsque vous cliquez
sur les guillemets en dessous de la référence.
144
11
La forme du mémoire
N e négligez pas les aspects liés à la forme de votre mémoire. En effet, une
forme irréprochable vous permettra de montrer à votre encadrant et à
vos correcteurs que vous avez pris cet exercice très au sérieux.
La couverture
La couverture est imprimée sur un support cartonné, rigide. Elle comporte
généralement les informations suivantes de haut en bas1 :
y Logo(s) de(s) (l’)institution(s) académique(s) ou son (leur) nom.
y Appellation du document et libellé de la filière de formation ; par
exemple, « projet professionnel » ou « mémoire du master… ».
y Titre du mémoire.
y Nom, logo de l’entreprise pour les mémoires de stage.
1. Voir annexe V.
145
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
La page de garde
C’est la reprise de la couverture, imprimée sur papier.
Attention, le choix du titre du mémoire est très important. Le titre doit en
effet être doté des qualités suivantes :
y Clarté : la lecture du titre doit renseigner sans ambiguïté sur le contenu
du document.
y Précision : le titre doit éviter les formulations trop générales.
y Concision : le titre ne doit pas être trop long.
y Exactitude : le titre doit correspondre au contenu du mémoire.
Il est assez fréquent que le titre auquel l’étudiant a pensé initialement ne soit
pas la formulation finale. C’est souvent à la fin du travail de rédaction que
l’on redéfinit le titre définitif au regard du contenu final du mémoire.
Le titre des thèses et des mémoires peut être enregistré dans les bases de
données documentaires. Il est donc important que chaque mot du titre soit
significatif car il est susceptible d’être indexé et de permettre ainsi de retrou-
ver votre document.
La mention particulière
Dans les institutions universitaires, il est d’usage d’insérer la mention sui-
vante au début des mémoires :
146
La forme du mémoire 11
La dédicace (facultatif )
L’étudiant peut, sur une page, mentionner les personnes auxquelles il dédie
son travail, souvent des proches, membres de sa famille. C’est en général une
mention de nature personnelle. Il n’est pas d’usage, en France, de dédicacer
son mémoire à Dieu ou de le remercier.
L’avant-propos (facultatif )
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Il s’agit d’un propos liminaire que l’auteur livre au lecteur, avant qu’il ne lise
l’introduction. L’auteur peut y inclure des éléments personnels permettant
de situer le contexte dans lequel le mémoire a été écrit.
Le sommaire
Le sommaire est composé de la liste des parties, des chapitres ou grandes
subdivisions du mémoire.
Le sommaire figure sur une seule page et donne une idée globale du plan
du travail. Il est préférable qu’il soit paginé (les numéros de pages indiquent
le début de chaque partie ou sous-partie) et que les différentes subdivisions
soient numérotées.
147
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
148
La forme du mémoire 11
L’introduction
Nous renvoyons ici au chapitre 5 qui explicite en détail les attentes d’une
introduction.
Le corps du mémoire
Le corps du mémoire est subdivisé selon un plan structuré et logique qui
obéit en général au cheminement décrit dans les chapitres 6 à 8 de cet
ouvrage.
Selon les besoins et la logique retenus dans le plan, on peut y trouver suc-
cessivement des parties, des chapitres, des sections et des paragraphes (voir
ci-après pour la construction du plan).
La conclusion
Nous renvoyons ici au chapitre 9 qui explicite en détail les attentes d’une
conclusion.
La bibliographie
Nous renvoyons ici au chapitre 10 qui explicite en détail le contenu et la
forme que prend la bibliographie. Par ailleurs, vous pourrez vous référer à
la bibliographie de cet ouvrage pour prendre exemple sur un format biblio-
graphique.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
1. C’est l’usage pour les mémoires et les thèses. Pour les livres, la pratique est différente.
149
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
mémoire n’a pas été terminé dans l’urgence et facilite la consultation rapide
du mémoire pour le lecteur pressé ou averti.
Le glossaire (facultatif )
C’est, à la fin du mémoire, la liste, classée alphabétiquement, des termes
techniques figurant dans le corps de texte. La définition de chaque expres-
sion (présente également dans le texte à son premier emploi) est rappelée.
Précisons que les expressions techniques figurant dans le glossaire sont en
italique dans le texte du mémoire.
Le lexique (facultatif )
C’est, à la fin du mémoire, la liste, classée alphabétiquement, des termes pré-
sents en langue étrangère dans le texte du mémoire.
Tout comme les termes techniques, les expressions étrangères figurant dans
le lexique sont en italiques dans le texte du mémoire.
1. Ces éléments sont parfois insérés dans le corps du texte. Leur emplacement résulte d’un choix
pour la bonne lecture du document.
150
La forme du mémoire 11
y Des documents officiels, textes de loi, règlements utiles par rapport aux
développements du mémoire.
y Des photos, illustrations ou cartes permettant de mieux comprendre les
éléments pouvant faire l’objet de visualisation.
y Des documents techniques complémentaires.
y Des documents présentant le détail de la méthodologie de recherche ou
d’étude, etc.
y La liste des personnes rencontrées ; notez à ce sujet que ce qui est impor-
tant, ce sont les fonctions et les caractéristiques socio-démographiques
(âge, genre, etc.) de ces personnes.
y Le questionnaire ou le guide d’entretien.
y Les données brutes.
y Les tableaux et les récapitulatifs sur la collecte des données (durée des
entretiens, etc.).
y Les données brutes.
y L’accord de recherche avec l’entreprise.
y L’accord de confidentialité.
y Etc.
Il est important de paginer les annexes, de les numéroter (par exemple en
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
chiffres romains) et de prévoir des renvois paginés du texte vers les annexes.
En conclusion, les annexes insérées doivent avoir une utilité pour le mémoire.
151
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
La quatrième de couverture
Également cartonnée, elle reprend pour les thèses et les mémoires de
recherche, le résumé du travail et les mots-clés dans deux langues (Français
et Anglais). Le choix des mots clés est important dans la mesure où ils per-
mettront l’indexation de votre travail dans les bases de données.
152
La forme du mémoire 11
L’analyse et la synthèse
Le caractère synthétique doit primer. Il ne s’agit pas de dire tout ce que vous
savez, de réciter un cours, ou encore de faire figurer tout ce que vous avez lu
pour aboutir au mémoire final. Vous devez toujours garder en tête l’objectif
que vous vous êtes fixé : répondre à la question posée. Tous les éléments non
strictement nécessaires doivent être retirés afin de ne garder que les éléments
directement liés à l’argumentaire et l’analyse. Cette partie est souvent difficile
pour les étudiants qui veulent montrer le volume des lectures effectuées. Or, ce
volume n’aura eu d’intérêt que s’il permet in fine de sélectionner les éléments
les plus pertinents dans la construction d’un argumentaire finement construit,
et non d’exposer des éléments épars peu liés à la problématique formulée.
La plupart des articles de recherche ont nécessité plusieurs années de travail
et sont rédigés en moins de 30 pages. L’exercice de synthèse qui y est fait
nécessite des compétences d’analyse et d’exposé clair et précis des argu-
ments. Il est souvent plus facile d’écrire un mémoire de 100 pages que de 50.
Le nombre de pages
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
153
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
+
Évaluation du
mémoire
– + Volume du
Volume attendu mémoire
Il doit être clair pour l’étudiant que remettre un rapport de dix pages à un
jury qui en attend une centaine va poser un sérieux problème. En revanche,
il faut bien comprendre que dépasser le volume attendu en « gonflant »
artificiellement le contenu, en insérant organigrammes, catalogues des pro-
duits, historique de l’entreprise, etc. ne va pas leurrer le jury. On considère
généralement que le dépassement de la norme doit être justifié par une
contribution de très grande qualité ; à défaut, ce dépassement risque d’être
pénalisant.
154
La forme du mémoire 11
155
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
2. Les propositions
2.1. Les propositions stratégiques
2.2. Les propositions opérationnelles
Dans certains cas, et en particulier dans les thèses, il est recommandé d’avoir
des niveaux de structuration supérieurs reposant sur l’emploi des chiffres
romains (I, II, III, IV), avant d’employer les chiffres arabes afin de structurer les
grandes parties du mémoire. Exemple :
Partie I.
Chapitre I.
1.
1.1
1.1.1.
La numérotation des chapitres est continue et transcende les parties :
Partie I.
Chapitre I.
Chapitre II.
Partie II
Chapitre III.
Chapitre IV.
156
12
Les conseils
pour la rédaction
La rédaction
Pour faire ressortir la qualité du travail effectué, le style doit être clair et
simple.
Les phrases doivent être courtes. Il faut éviter les phrases complexes et diffi-
ciles à comprendre. Il convient également d’éviter les parenthèses trop nom-
breuses, les citations trop longues et tout ce qui nuit à la fluidité de la lecture.
Il est d’usage de changer de paragraphe à chaque fois que l’on change
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
157
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
Le paragraphe
Il est d’usage de laisser un alinéa1 avant chaque titre ou sous-titre et entre
chaque paragraphe. Chaque fois que l’on va à la ligne, on isole un para-
graphe. Un paragraphe peut se composer d’une ou de plusieurs phrases. On
signale ainsi que l’on veut développer une autre idée, sans que la rupture
soit assez importante pour indiquer un autre titre ou sous-titre.
Faire de nombreux paragraphes rendra votre texte plus aisément lisible car
le lecteur comprendra mieux l’enchaînement des idées par leur délimitation
visuelle.
La phrase
C’est un groupe de mots comportant au moins un verbe. La première lettre
du premier mot de la phrase est une majuscule. La phrase peut se terminer
par un point, un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points
de suspension qui peuvent aussi être indiqués par « etc. ».
La phrase simple ne comporte qu’un seul verbe. La phrase complexe, elle,
comporte plusieurs verbes et peut se décomposer en plusieurs phrases
simples. Dans une phrase complexe, une portion de phrase comportant un
verbe est complétée par une ou plusieurs portions de phrases comportant
aussi chacune un verbe, et reliées par « qui », « que », « parce que », « dont »,
« où », « auquel », etc.
Les phrases complexes rendent la lecture ardue. D’ailleurs, les erreurs d’ac-
cord d’adjectifs ou de verbes que l’on trouve fréquemment dans ce type
de phrases indiquent que leur auteur peut lui aussi s’y perdre ! Dans un
mémoire, il est donc préférable d’opter pour des phrases simples plutôt que
des phrases complexes. Ainsi, plutôt que d’écrire :
« Notre échantillon qui est composé de 50 hommes et 85 femmes ce qui n’est pas
représentatif de la répartition par sexe de l’ensemble de la population française
1. Un alinéa est la ligne d’un texte en retrait par rapport aux autres lignes, pour indiquer le
commencement d’un paragraphe. Par extension, le paragraphe est lui-même situé entre deux
retraits.
158
Les conseils pour la rédaction 12
et qui a donc été pondéré pour que nos observations (qui ont été faites entre
septembre et décembre) puissent être significatives d’autant plus que le nombre
de cadres féminins par rapport aux cadres masculins est plus élevé que dans la
moyenne de la population ce qui peut constituer également un biais trop impor-
tant pour que nous puissions en tirer des conclusions valables. »…
On aura tout intérêt à scinder ce genre de phrase très longue en plusieurs
phrases, telles :
« Nos observations ont été faites entre septembre et décembre. Notre échantil-
lon est composé de 50 hommes et 85 femmes. Cet échantillon n’étant pas repré-
sentatif de la répartition par sexe de l’ensemble de la population française, nous
l’avons donc pondéré pour que nos observations puissent être significatives. De
plus, le nombre de cadres féminins par rapport aux cadres masculins est plus
élevé dans cet échantillon que dans la moyenne de la population. Ceci peut éga-
lement constituer un biais non négligeable pour que nous puissions en tirer des
conclusions valables. »
tons de… »
plutôt que :
« Nous présenterons dans une première partie, puis dans une seconde nous trai-
terons de… »
ou que :
« Nous avons présenté dans une première partie, puis dans une seconde nous
avons traité de… ».
Toutefois, dans la partie méthodologie du mémoire, il n’est pas rare d’utiliser
le passé composé pour expliciter les choix qui ont été faits.
159
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
Le style du narrateur
Faut-il écrire :
y À la première personne du singulier en utilisant le « je » ?
y À la première personne du pluriel en utilisant le « nous » ?
y En utilisant un style plus impersonnel ?
Dans un travail de rédaction de mémoire, nous conseillons plutôt l’usage
du « nous » impersonnel, même s’il n’y a qu’un auteur, plutôt que le « je »,
réservé au cas où l’auteur veut fortement marquer son choix. L’usage du
« je » se répand de plus en plus mais doit être effectué avec l’accord du direc-
teur de mémoire.
Il faut noter que l’on peut également utiliser un style plus impersonnel. Ainsi,
au lieu d’écrire : « Dans un travail de rédaction de mémoire, nous conseillons
plutôt l’usage du “nous” impersonnel », on aurait pu dire : « Dans un travail de
rédaction de mémoire, il est plutôt conseillé d’utiliser le “nous” impersonnel » ou
bien « Dans un travail de rédaction de mémoire, on conseille plutôt l’usage du
“nous” impersonnel ».
La trilogie introduction/conclusion/transition
Pour l’ensemble du mémoire, comme pour chacune des parties et des cha-
pitres, les développements sont précédés par une introduction et suivis par
une conclusion. On trouve donc une introduction et une conclusion par par-
tie et par chapitre. Le passage d’une partie à l’autre ou d’un chapitre à l’autre
est assuré par quelques phrases de transition qui permettent une lecture
fluide du document.
La dactylographie
Le développement et la disponibilité des logiciels de traitement de texte
informatiques sont tels, qu’il paraît normal de présenter un document dac-
tylographié de qualité professionnelle. La mise en page, l’harmonie de la
présentation et la qualité ont tendance à se banaliser, tandis que le niveau
d’exigence des jurys a parallèlement tendance à augmenter.
160
Les conseils pour la rédaction 12
La police de caractères
Choisissez-la et n’en changez plus. Le mieux est sans doute de rester classique
dans ce domaine. Le critère qui doit guider votre choix est avant tout la lisibi-
lité. Évitez les polices qui simulent l’écriture en attaché ainsi que les couleurs
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
dans les titres et le corps du texte (les couleurs seront réservées aux figures)1.
En revanche, vous pouvez utiliser des polices différentes pour signaler des
différences dans la nature du texte, par exemple pour les citations d’auteurs
ou les extraits d’interviews.
161
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
Vous pouvez aussi rappeler en en-tête de chaque page, votre nom et le titre
de votre mémoire, ou le titre du chapitre (cette dernière option étant particu-
lièrement appréciée dans les thèses dont la longueur est plus conséquente).
Vous pouvez aussi différencier les en-têtes des pages paires et impaires afin
de donner une meilleure lisibilité à votre document.
162
Les conseils pour la rédaction 12
Si vous utilisez des termes peu connus d’une langue étrangère dans votre
mémoire, ils doivent être en italique. Le mot ou l’expression étrangère peut
être suivi de sa signification lors de sa première utilisation ; il sera ensuite
repris dans le lexique alphabétique à la fin du mémoire.
Il est à noter que le développement des programmes enseignés en anglais
conduit à accepter les mémoires rédigés dans cette langue. Ce point est à
vérifier avec l’enseignant responsable du programme et/ou les tuteurs du
mémoire.
Par ailleurs, les locutions latines s’écrivent en italique, sauf celles qui sont
entrées depuis longtemps dans le vocabulaire français ou qui sont francisées
et s’écrivent désormais en romain ; c’est le cas de plusieurs locutions latines,
notamment des expressions courantes comme « vice-versa », « grosso
modo », « alter ego » ou encore de l’abréviation « etc. ».
1. Un tableau est composé de lignes et de colonnes contenant du texte et/ou des chiffres.
163
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
Les figures et tableaux sont précédés ou suivis d’un numéro et d’un titre
explicite précisant leur contenu.
Ils doivent être annoncés dans le corps du texte. En cas d’emprunt, indiquez
la source dessous. Le mot source est en italique, l’origine du tableau et sa
date sont précisées.
Exemple, pour un tableau concernant le nombre d’étudiants inscrits dans
l’enseignement supérieur par filière issus du site de l’INSEE, vous notez :
Source : www.insee.com, 2018. Il peut par ailleurs être utile de donner
l’adresse complète du site en note de bas de page.
Les explications du tableau suivent dans le corps du texte. Quand il y est fait
allusion, on nomme le tableau, le graphique ou le schéma ou encadré par son
numéro (voir schéma n° 5). On ne dit pas « voir schéma ci-dessus », ou « voir
schéma ci-contre » ou « voir page précédente », car la mise en page définitive du
mémoire sera peut-être différente et ces expressions n’auraient alors aucun sens.
Il faut veiller à ce que les graphiques ou photographies utilisées demeurent
clairs après la reproduction par photocopie. Il faut savoir que des couleurs dif-
férentes peuvent ressortir en gris identique après impression ou photocopie.
Le mieux serait de faire un essai avant la reproduction finale. En revanche les
gras et pointillés ressortent en général assez bien. Il est aussi possible d’ef-
fectuer une impression en couleur des tableaux et des schémas importants.
164
Les conseils pour la rédaction 12
La relecture finale
Avant l’impression du mémoire, il convient de vérifier :
y Les libellés des titres des parties, des chapitres, sections, etc.
− Sont-ils clairs ?
− Sont-ils rédigés de manière cohérente et harmonisées1 ?
1. Si le titre de la première partie est « Diagnostic », le titre de la seconde partie ne devra pas
être « Les propositions », mais « Propositions », également sans usage de l’article.
165
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
166
Les conseils pour la rédaction 12
L’impression
L’impression du mémoire et sa reproduction doivent se faire sur du papier
supérieur ou égal à 80 grammes. Pour les mémoires comptant un nombre
limité de pages (<100) le tirage se fait généralement uniquement en recto.
Lorsque le volume est conséquent, il est possible de faire un tirage en recto
verso. Dans ce cas, les pages recto sont impaires et les pages verso paires.
Notons que les considérations écologiques conduisent à encourager les étu-
diants à imprimer désormais tous leurs mémoires en recto verso.
Il convient de vérifier chaque exemplaire, page par page, pour s’assurer qu’il
n’en manque pas et qu’elles sont toutes dans le bon sens.
167
13
La soutenance
L a soutenance orale du mémoire n’est pas obligatoire dans tous les pro-
grammes de formation. Lorsqu’elle est prévue, il faut la préparer avec
soin, car c’est un moment très important sur les plans personnel, acadé-
mique et professionnel. Il ne s’agit pas d’une formalité et il n’est pas excep-
tionnel de voir des étudiants échouer à cette dernière épreuve en raison de
leur manque de préparation.
Il faut aussi savoir que les membres du jury ont, à l’issue de la lecture du
mémoire, une perception (plutôt positive ou plutôt négative de votre tra-
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
169
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
La préparation de la soutenance
La préparation de la soutenance comporte trois phases :
y la relecture du mémoire et la préparation éventuelle d’un errata ;
y la préparation du support de présentation orale ;
y la préparation des réponses aux questions qui peuvent vous être posées.
L’Errata (facultatif )
Si vous avez identifié lors de la préparation de la soutenance des coquilles
orthographiques ayant échappé aux lectures précédentes, il est nécessaire
de produire un errata qui sera distribué aux membres du jury au début de
la soutenance. Celui-ci peut être présenté sous la forme d’un tableau à trois
colonnes tel que présenté dans le tableau 13.1.
Localisation
Erreur Correction
de l’erreur
170
La soutenance 13
1. Vérifiez la lisibilité des couleurs dans des conditions réelles de projection en salle.
2. Un étudiant avait jugé astucieux de terminer sa présentation avec de longs applaudissements
automatiques, alors que les membres du jury avaient beaucoup de critiques à formuler !
171
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
172
La soutenance 13
Il est souvent possible d’anticiper une partie des questions sur la base des
discussions que vous aurez eues avec votre tuteur de mémoire. Reprenez les
notes de vos rendez-vous afin de voir les points qui ont été soulevés et discu-
tés. Par ailleurs, si vous sentez vous-même une ou plusieurs faiblesses dans
votre travail, préparez au mieux une réponse pour chacune, qui permette
de répondre à chaque point qui pourrait vous être opposé. Enfin, rensei-
gnez-vous 1) sur les travaux des membres académiques du jury, qui donne-
ront une inclinaison aux thèmes qui les intéresseront particulièrement dans
votre travail et 2) aux centres d’intérêt des membres professionnels, qui vous
indiqueront les préférences et visées pratiques qui pourraient être recher-
chées dans votre travail.
173
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
La tenue vestimentaire
N’ayez pas l’air d’être tombé du lit ! Vous devez apporter un soin particulier
à votre tenue, qui doit indiquer que ce moment est important pour vous et
que vous vous y êtes spécialement préparé. Pour le jury, c’est un signe que
vous attachez de la valeur au diplôme qui va vous être décerné ; c’est donc
aussi un témoignage de considération à son égard.
Inutile aussi de faire des frais inconsidérés, à moins que cela ne vous fasse
plaisir bien sûr ! Vous avez sûrement ce qu’il faut dans votre penderie pour
assembler une tenue discrète et soignée dans laquelle vous vous sentirez à
l’aise, ce qui est également important.
La ponctualité
Bien sûr, la ponctualité est de mise. Pour vous épargner du stress, arrivez donc
en avance. Il serait dommage d’indisposer les membres du jury en arrivant
en retard. Prenez vos dispositions : les embarras de circulation ou même les
grèves des transports en commun ne sont pas des excuses recevables pour les
membres du jury, qui, eux, sont arrivés à l’heure !
Le déroulement de la soutenance
Remettez à chaque membre du jury, au début de la soutenance, la copie de
vos diapositives ainsi qu’un éventuel errata.
La soutenance se décompose généralement en trois phases :
y La présentation orale du candidat : une quinzaine ou une vingtaine de
minutes1.
y Les questions des membres du jury : la composition du jury est variable
selon les institutions ; on trouve fréquemment un ou deux enseignants
et un professionnel (pour les stages ou projets d’intégration de MBA) qui
interviennent successivement pour indiquer les forces et faiblesses du
travail et pour poser des questions.
y La délibération des membres du jury en l’absence du candidat.
1. Renseignez-vous auprès de votre professeur et surtout, faites une répétition afin de vérifier
la durée de présentation de ce que vous avez préparé. Il est déconseillé de dépasser le temps
imparti et d’amputer ainsi le temps de parole des membres du jury.
174
La soutenance 13
La délibération
La notation prend souvent en compte différents critères1 :
y Le fond du travail.
y La forme du travail écrit.
y L’apport pour l’entreprise (dans le cas des stages).
y L’apport de l’étudiant (idem).
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
175
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
176
La soutenance 13
Deux modes de publication sont envisageables. Soit sous une forme d’ou-
vrage papier traditionnel, soit en ligne.
Certains éditeurs éditent des mémoires originaux (L’Harmattan, par
exemple). Cette forme de publication a l’avantage de la matérialité et per-
met d’offrir son mémoire à ses proches.
Le plus simple et le moins coûteux consiste toutefois à éditer son mémoire
en ligne en format PDF. Cela peut se faire notamment :
y Sur le site de votre université ou de votre école.
y Sur votre propre blog qu’il est très rapide de créer sur une thématique
précise.
177
Partie 3 La rédaction et la soutenance du mémoire
La confidentialité du mémoire
Lorsque le contenu du mémoire possède un caractère confidentiel (données
internes chiffrées sur l’entreprise, données de marché propres à l’entreprise),
l’étudiant doit :
y Demander au professeur responsable que le rapport ne soit pas déposé
à la bibliothèque.
y Demander que la soutenance ne soit pas publique.
y Apposer la mention « confidentiel » sur le document.
En général, cette demande doit être justifiée par un courrier officiel de l’en-
treprise.
Il arrive également que l’entreprise demande à l’enseignant de signer un
engagement de confidentialité ou que les exemplaires du mémoire soient
tous remis à l’entreprise à l’issue de la soutenance.
Cette question doit être abordée suffisamment tôt pour éviter que, quelques
jours avant la soutenance, l’entreprise ou l’organisme partenaire ne s’op-
posent à la présence de certaines données dans le rapport. Les mémoires
dans lesquels certaines parties ont été supprimées et remplacées par une
feuille blanche et la mention « confidentielle » sont généralement peu
appréciés des enseignants.
1. Notamment : www.memoireonline.com/up/publication.html
2. On citera notamment les prix suivants : Prix APDC du meilleur mémoire de master CCA, Prix
du meilleur mémoire en stratégie de la Chaire Intelligence Économique et Stratégie des Organ-
isations, Prix du meilleur mémoire de master en architecture, Prix du mémoire de recherche en
sciences humaines et sociales, lettres et arts, Prix du concours de mémoires des IEP des éditions
L’Harmattan.
178
Conclusion
179
Annexes
Moteurs de recherche
Base
www.base-search.net
Google
www.google.fr
183
Annexes
Google Scholar
http://scholar.google.fr/
Harzing
www.harzing.com
Microsoft Academic Search
http://academic.research.microsoft.com
Qwant
www.qwant.com
184
Ressources documentaires en ligne I
www.editions-eni.fr/bibliotheque -numerique/.0b5f6eee06081b-
02b80385a95ffcd14e.html
British Library
www.bl.uk
Cairn
www.cairn.info
Directory of Open Access Journals
https://doaj.org
Ebsco
www.ebscohost.com
185
Annexes
Energize Inc
www.energizeinc.com/a-z
Erudit
www.erudit.org
Free Management Library
http://managementhelp.org
HAL-SHS
https://hal.archives-ouvertes.fr
Harzing
www.harzing.com
Knowledge @ Wharton
http://knowledge.wharton.upenn.edu
Library of Congress
www.loc.gov
Management Internet Library
www.businessbookmall.com/management%20internet%20library.htm
Management Library
https://johnson.library.cornell.edu/
OpenEdition
https://www.openedition.org
Persee
www.persee.fr
Proquest
www.proquest.com
Resarch Papers in Economics
http://repec.org
Social Science Research Network
www.ssrn.com
186
Ressources documentaires en ligne I
Business France
http://export.businessfrance.fr/default.html
Data Gouv
www.data.gouv.fr
Eurostat
http://ec.europa.eu/eurostat/data/database
www.wto.org
OCDE
www.oecd.org
INSEE
www.insee.fr/fr
187
Annexes
188
II
Modèle de fiche
de lecture
189
Annexes
Résultats :
Résumez les principaux résultats (hypothèses validées ou rejetées,
nouveaux concepts, nouveaux mécanismes, etc.).
Commentaires :
Précisez ici : 1) les critiques que vous avez à faire à l’article ou à l’ouvrage,
2) les éléments (concepts, approches) que vous pouvez rependre pour
votre projet, 3) en quoi votre travail est dans la mouvance ou différent de
cet article / ouvrage.
Citations :
Faites un « copier-coller » des citations que vous pourriez être amenés à
réutiliser par la suite.
190
III
Modèle de rapport
mensuel d’avancement
du mémoire
191
IV
Sites Internet utiles
pour la rédaction
193
Annexes
194
V
Modèle de couverture
de mémoire
Logo institution
Pierre NEWTECH
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
195
VI
Exemple de grille
d’évaluation
de mémoire1
Forme 20 %
Fond 50 %
Cadre d’analyse
Méthodologie
Collecte des données
Traitement des données
Analyse et implication des résultats
Soutenance 30 %
Diapositives
Présentation orale
Réponses aux questions, remarques, critiques
1. Les pourcentages sont tout à fait indicatifs et varient en fonction du type de mémoire et des
programmes.
197
Index
A Curation 29
Abréviations 152 Curator 29
Alerte Google 29
Algorithme 17, 19
D
Dactylographie 160
Analyse 153
Dédicace 147
Animer 24
Définition du sujet 17
Annexes 150, 181
Délibération 174
Avant-propos 147
E
B
EndNote 29
Bibliographie 149
En-tête 161
Errata 170
C Étapes 21
Cadre de l’étude 18
Expert 27, 32
Capacité 25
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Chapitre 155 F
Chiffres 163 Facebook 27, 29
Collecte de l’information 17, 29 Fiche 189
Collecter 24 Figures 151, 163
Comportement 176 Fond 197
Conclusion 149, 160, 179 Forme 197
Confidentialité 178
Contrôler 24 G
Corrections 165 Gestion du temps 21
Couverture 145, 195 Glossaire 150
199
Le mémoire de master
Google 18, 29 O
Grille 197 Opportunités 17
Oral 32
I
Impression 167 P
Index 149 Page de garde 146
Internet 26, 136 Paragraphe 155, 158
Introduction 149, 160 Partie 155
Phrase 157
J Pied de page 161
Jury 174 Pilotage 24, 133
Police de caractères 161
L Powerpoint 170
Langues étrangères 162 Problématique 18
Lexique 150 Publication 177
LinkedIn 27
Listes 151 Q
Live Tweet 175 Quatrième de couverture 152
Logos 152, 162 Questionnaire 27, 32, 151
M R
Mendeley 29 Recherches documentaires 18
Moteurs de recherche 183 Recto verso 167
Rédaction 17, 157, 193
N Relecture 165
Nombre de pages 153 Remerciements 147
Nombres 163 Réseaux sociaux 17, 26, 29, 178, 195
Notes 162 Ressources documentaires 183
Numérotation 156 Résumé managérial 148
200
Index
S Thème 17
Section 155 Titres 154
Sigles 152, 162 Traitement de l’information 17
Sommaire 147 transition 160
Sources 164 Twitter 27, 29, 175
Sous-titres 154
Soutenance 169, 197 U
Style 160 URL 29, 178
Supports visuels 170
Synthèse 148, 153 V
Veille 27
T Verbes 159
Tableaux 151, 163 Viadeo 27
Table des matières 152 Volume 152
Taille des caractères 161
Temporel 36 W
Temps 21 Word 165
Temps des verbes 159
Tenue 174 Z
Termes techniques 162 Zotero 29
201
Bibliographie1
203
Le mémoire de master
204
Bibliographie
205
Le mémoire de master
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multiobjective portfolio optimization : A minimax regret approach. European
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78472-(I)-OSB 90°-BPA-EMR
dépôt légal : septembre 2018
Imprimé chez JOUVE
1, rue du Docteur Sauvé, 53100 MAYENNE
Imprimé en France
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