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Ce guide est la suite logique du cours de « méthodologie de recherches et de rédaction ». Ledit
cours vous permettra de réaliser votre Projet de Fin d’Études (PFE) notamment un mémoire de
recherche ou un mémoire professionnel selon votre filière et votre objectif pédagogique en
semestre 6 (Licence 3) et en semestre 4 (Master 2).
Ainsi, votre guide vous permettra de disposer de toutes les informations nécessaires pour
la réalisation de votre mémoire ; du choix du thème à la soutenance en passant par la
rédaction conformément à la philosophie de l’INTEC SUP. Nous sommes conscients de la
diversité des écoles s’agissant de la méthodologie de rédaction d’un mémoire ; néanmoins
il s’agit d’un canevas propre à notre institution commune à tous : INTEC SUP et qu’il
s’applique à tous de façon indistincte.
On y décrit tant les critères d’évaluation de votre travail écrit et oral que les modalités de
conservation et consultation des mémoires au centre de ressources et de documentations et
même les conditions de délivrance des diplômes.
Il faut noter aussi qu’il existe des orientations pour encadrer du début jusqu’à la soutenance la
relation entre l’étudiant, l’encadreur et la Direction Pédagogique :
3 – Fiche de dépôt du mémoire signée par le Directeur du mémoire et acceptée par la Direction
Pédagogique après vérification de la conformité du document avec les orientations du guide. Il
est de la responsabilité du Directeur de mémoire de s’assurer de la soutenabilité du
mémoire avant de signer la fiche du dépôt malgré les pressions de certains étudiants.
Ce guide comporte deux parties portant sur la police des mémoires et soutenances de
l’institution (I) et la méthodologie de recherche (II).
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I. LA POLICE DES MEMOIRES ET SOUTENANCES A L’INTEC SUP
Souvent considéré comme étant le document rédigé par l’étudiant pour étayer son travail
personnel visant à approfondir ou à concrétiser les enseignements reçus, le mémoire est un
travail de longue haleine. Et comme sa rédaction est loin d’être évidente, il est préférable d’avoir
à portée de main un guide de mémoire qui permet d’avancer étape par étape.
Dans le cadre d’une formation diplômante, qu’elle soit de type universitaire ou professionnel,
le mémoire est défini comme étant l’aboutissement d’un travail individuel mené par
l’étudiant, effectué sous les directives d’un Directeur de mémoire et qui doit-être évalué lors
d’une défense orale ou une soutenance de mémoire publique.
La soutenance de mémoire est une séance qui permet à l’étudiant de défendre ses opinions sur
un sujet donné. Ainsi, il aura l’opportunité de démontrer sa capacité à contribuer dans la
résolution d’une situation évoquée dans la problématique, d’une problématique aux
entreprises ou de proposer une avancée dans un domaine bien particulier…
C’est pourquoi le mémoire n’est pas qu’un document écrit et rédigé par l’étudiant ; c’est
également un moyen qui permet d’évaluer l’aptitude de l’étudiant à approfondir ses
connaissances et à réfléchir sur un sujet précis et actuel. C’est pour cela qu’un guide de
mémoire doit tenir lieu de livre de chevet de l’étudiant pendant la période de la rédaction de
son mémoire.
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❖ Objectifs spécifiques
• APTITUDES
L’étudiant acquerra une compétence dans les techniques propres au projet de recherche, dans
les domaines liés à la formation ; en conception d’expérience ou en analyse de données ;
L’aptitude à faire des présentations, à défendre son point de vue, en discuter et l’aptitude à
rédiger un document professionnel.
• ATTITUDE
Une connaissance approfondie des considérations morales inhérentes à la recherche sur des
humains ;
2. Responsabilité de l’étudiant
Il s’agit de mettre en exergue quelques responsabilités des impétrants dans la rédaction du
mémoire sans être exhaustifs.
Remarque : le Directeur de mémoire n’est pas l’auteur du travail. De ce fait, il n’a pas la
tâche obligatoire de tout vérifier. L’intégralité de la responsabilité incombe à l’étudiant
Tout changement de Directeur de recherche doit s’appuyer sur des motifs raisonnés. Ce
changement est accepté officiellement lorsqu’une correspondance contenant des explications
claires et détaillées est déposée au niveau de la Direction Pédagogique. Une autre
correspondance sera alors délivrée en réponse à la demande dans un délai de 72 heures
autorisant, refusant ou demandant une procédure de conciliation après échange avec le
Directeur concerné.
Toute notification au travail de recherche (sujet, corps du travail…) doit se faire avec l’accord
de l’enseignant encadreur s’appuyant sur des motifs valables.
Le directeur doit :
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• avec l’étudiant, s’entendre sur un type d’encadrement et définir la fréquence de leur
rencontre, leur nature et leur organisation ;
• garantir un suivi et une rétroaction fréquente avec l’étudiant et que ce dernier profite
des conditions de travail idéales à la réalisation de sa recherche et ou rapport ;
• accompagne, guide, oriente l’étudiant ;
• autoriser le dépôt officiel du travail ;
• participer directement à la soutenance ;
• évaluer le travail de l’étudiant et veiller à la réalisation des corrections demandées par
le jury d’évaluation.
• Lorsque le sujet de recherche ou la réalité du stage l’exige, il peut être pertinent de
solliciter un co-encadrant (Encadreur professionnel). Ce dernier étant parfois au sein
de l’organisation où l’étudiant effectue son stage ou ses recherches celui-ci peut fournir
à l’étudiant une deuxième expertise dans un domaine moins connu par le directeur
principal (celui de l’organisation par exemple). Il est cependant préférable que le
directeur et l’encadrant professionnel se connaissent et qu’ils partagent les mêmes
intérêts et les mêmes méthodes de travail. La codirection présente beaucoup
d’avantages, comme la possibilité d’avoir accès à une deuxième personne ressource et
expertise, de recevoir plus de recommandations sur l’évolution de sa recherche,
d’élargir ses contacts. L’étudiant devra cependant s’assurer que le directeur et
l’encadrant professionnel s’entendent quant à l’encadrement de l’étudiant, la division
des tâches, l’orientation de recherche de l’étudiant, la reconnaissance de la propriété
intellectuelle, et que l’encadrant professionnel accepte de se référer directement au
directeur de mémoire en cas tout changement. Dans le cas des conflits, il est
indispensable que les partenaires fassent preuve d’honnêteté et communiquent
suffisamment afin d’éviter tout différend.
Les étapes à franchir pour la réalisation du travail de recherche sont souvent beaucoup plus
longues que ce que prévoient les étudiants qui rédigent un rapport pour la première fois. Il est
donc primordial que le directeur fasse toujours preuve de réalisme quant à la faisabilité des
objectifs fixés dans leur entente.
• offrir une infrastructure et des programmes de qualité, et l’école doit d’abord veiller à
ce que ses étudiants soient bien accueillis. Afin de faciliter leur intégration, il est
nécessaire que les étudiants participent aux séances d’information (sur le
fonctionnement général du programme et la rédaction de la recherche lors du passage
dans les salles de classe effectué par le Directeur Pédagogique) ;
• communiquer aux étudiants les services, l’équipement et les espaces de travail qui les
sont réservés ;
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• conseiller et superviser le choix du sujet de recherche et du directeur de l’étudiant, en
diffusant une liste des professeurs habilités à superviser les travaux de recherche si
nécessaires ;
• aider à la planification des cours de recherche méthodologique pour les étudiants ;
• afficher et diffuser des informations sur les grandes étapes, les dates importantes, les
délais, les normes de présentation et de rédaction, les procédures de dépôt et la
présentation à la soutenance.
Si l’école ne fournit pas ces informations aux étudiants, il est essentiel que ceux-ci aient une
attitude proactive, qu’ils fassent les démarches nécessaires pour les obtenir.
L’étudiant qui aurait manqué ces deux sessions ne peut plus soutenir, sauf dérogation
accordée par la Direction Pédagogique, sur requête écrite, argumentée de l’étudiant, et
consultation du Directeur de mémoire.
Le dépôt du mémoire se fait au 1er des mois de la soutenance et la soutenance proprement dite
a eu lieu au dernier samedi du mois. A noter qu’après la date butoir, aucun mémoire ne sera
accepté sous aucun prétexte ou aucune intervention car le reste du temps permettra à la
Direction Pédagogique de mieux organiser la soutenance et de donner le temps nécessaire aux
membres du jury de lire le mémoire et faire des recommandations pertinences.
Les étudiants n’ayant pas soutenu lors des deux sessions devront attendre la session de l’année
suivante pour soutenir, et selon les conditions particulières suivantes :
Cette somme est payée intégralement à la caisse contre reçu présenté à la Direction
Pédagogique, pour inscription à la soutenance de la session à venir.
La liste de passage sera affichée quelques jours avant le début des soutenances.
7. La soutenance
L’étudiant présentera son travail de recherche sur PowerPoint. Cette présentation se fait
en 15 minutes, elle est suivie d’une séance de question-réponse 30 minutes. Ensuite les
membres du jury se retirent pour délibérer.
• introduction ;
• problématique ;
• objectifs et hypothèses ;
• résumé de la revue critique ;
• cadre méthodologique et analytique ;
• résultats et discussions ;
• Recommandations.
Attribution de mention
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NB : un mémoire rejeté est renvoyé à la session suivante des soutenances et l’étudiant fera
face aux mêmes pénalités qu’un étudiant qui n’a pas pu soutenir son mémoire.
Pour les étudiants, cela permet une traçabilité de la qualité de leur travail, soit pour leurs
futurs employeurs.
Pour les professeurs, et directeur de mémoire, cela permet une traçabilité de la qualité de leur
accompagnement, même si celle-ci n’est pas entièrement révélée par la production des
étudiants.
Pour l’institut INTEC SUP, cela permet également de confirmer la qualité pédagogique des
productions vis-à-vis des partenaires académiques et pédagogiques
Etre en règle avec la direction financière pour le paiement de l’intégralité des frais tout en
tenant compte des procédures d’élaboration et de délivrance des diplômes de l’Institut.
Toujours est-il que la rédaction du mémoire nécessite l’utilisation d’un guide de mémoire qui
permet d’éviter les erreurs et de garder une certaine cohérence méthodologique.
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II. LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Le terme « Méthodologie de… » est très souvent employé pour faire référence à un ensemble
d’instruments techniques relatifs à une discipline donnée. Elle constitue en l’étude, l’analyse, et
l’interprétation des principes, théories et concepts inhérents à un domaine ou discipline
déterminé.
La recherche, en plus de son caractère scientifique, dispose d’une dimension culturelle, qui aide
à comprendre la complexité de nos différentes sociétés en proie à l’évolution des mutations
technologiques et scientifiques. Au-delà, elle aide à maitriser certains savoirs faires qui
permettront d’agir positivement sur l’avenir.
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1. PROCESSUS DE RECHERCHES :
Il peut être résumé en trois phases :
Source : M. ASSIE GUY ROGER, Sociologue, S-DRH-M de l’INFPA, et DR. KOUASSI ROLAND RAOUL,
Enseignant-chercheur des universités, « Cours d’initiation à la méthodologie de recherche ».
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2. STRUCTURE D’UN MEMOIRE :
De multiples façons pour structurer un mémoire existent, nous recommandons celle qui suit :
MEMOIRE PROFESSIONNEL
PAGE DE TITRE/ PAGE DE COUVERTURE ;
DEDICACE ;
REMERCIEMENTS ;
SOMMAIRE ;
TABLE DES ILLUSTRATIONS ;
TABLES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ;
RESUME OU AVANT-PROPOS ;
INTRODUCTION
Définition-Contexte-Comparaison-Intérêt-Problématique-Annonce du
plan
PARTIE I – CADRE THEORIQUE (TROUVEZ UN TITRE EN RAPPORT
AVEC LE THEME DU MEMOIRE)
CHAPITRE I
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CHAPITRE II
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
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PARTIE II – DEROULEMENT DU STAGE (TROUVEZ UN TITRE EN
RAPPORT AVEC LE THEME DU MEMOIRE)
CHAPITRE I
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CHAPITRE II
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
PARTIE III – OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
CHAPITRE I
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CHAPITRE II
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
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Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
NB : vous ne devriez jamais coller deux titres sans un texte introductif ou d’annonce.
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MEMOIRE DE RECHERCHE
PAGE DE TITRE/ PAGE DE COUVERTURE ;
DEDICACE ;
REMERCIEMENTS ;
SOMMAIRE ;
TABLE DES ILLUSTRATIONS ;
TABLES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ;
RESUME OU AVANT-PROPOS ;
INTRODUCTION
Définition-contexte-comparaison-intérêt-problématique-
annonce du plan
PARTIE I – CADRE THEORIQUE (TROUVEZ UN TITRE EN RAPPORT
AVEC LE THEME DU MEMOIRE)
CHAPITRE I
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CHAPITRE II
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
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PARTIE II – CADRE ANALYTIQUE OU CAS PRATIQUE (TROUVEZ
UN TITRE EN RAPPORT AVEC LE THEME DU MEMOIRE)
CHAPITRE I
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CHAPITRE II
SECTION 1
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
SECTION 2
Dans chaque section, il y’a deux sous-sections (I- ; II- ou 1 ; 2 ou
paragraphe 1 ; paragraphe 2…)
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
NB : vous ne devriez jamais coller deux titres sans un texte introductif ou d’annonce.
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MISE EN FORME
❖ Mise en page et typographie : Choisissez un papier blanc de format 21 x 29,7, une mise
en page (marge gauche : 2,5 cm, droite 2,5 cm, haute 2,5 cm et basse : 2,5 cm) en mode
« portrait » et une police de caractères que vous conserverez pour tout le texte. Par
exemple, une police Times new romain et taille de 12 points permettent une bonne
lisibilité.
❖ L’interligne sera de 1,5.
❖ Respectez les règles de ponctuation.
❖ N’oubliez pas de mettre les accents, non seulement sur les minuscules, mais aussi sur les
majuscules. Contrairement à ce que l’on apprend encore dans certaines écoles, toutes
les majuscules doivent être accentuées lorsque la minuscule correspondante est
accentuée.
❖ Majuscules et abréviations : N’abusez pas des majuscules et des abréviations. Il existe
des règles très précises pour l’emploi de celles-ci. Seule la première lettre d’un titre
prend une majuscule. Dans le texte, les abréviations doivent être aussi peu nombreuses
que possible. Si vous utilisez des sigles, il faut en donner le développement dans le
glossaire que vous placerez après le texte de votre rapport.
❖ Notes en bas de page : Les notes en bas de page sont obligatoires et servent à indiquer
une source d’information (article de revue, statistiques site web, ouvrage, etc.). Elles
permettent aussi de présenter des commentaires qui alourdiraient le texte, mais qui
peuvent être utiles pour préciser un point. Vous pouvez les signaler dans le texte par un
appel de note automatique ou personnalisé.
❖ Il ne faut pas abuser des notes. Si vous en avez beaucoup, ou si vous citez souvent la
même source, vous pouvez procéder de la façon suivante : dans le texte du rapport, à
l’endroit où vous voulez insérer une indication de source, vous signalez celle-ci entre
parenthèses ou entre crochets, par un numéro ou sous une forme abrégée. La référence
complète doit, bien entendu, figurer dans la liste des sources d’information annexée au
texte.
❖ Tableaux, graphiques, cartes, schémas, photographies, illustrations : Vous pouvez
insérer ces éléments dans le texte, s’ils sont indispensables à la compréhension de celui-
ci et s’ils ne sont pas trop nombreux. Sinon, il est préférable de les regrouper dans une
annexe.
❖ Attention de veiller à n’insérer aucun document soumis à un copyright, sauf à demander
l’autorisation aux ayants-droits. Vous devez mentionner votre source sur chaque
document ou bien indiquer clairement si ces informations ont été élaborées par vous.
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Chacun de ces éléments doit se suffire à lui-même, c’est-à-dire être compréhensible sans
que l’on soit obligé de se référer au texte.
❖ Pagination : La pagination commence avec la dédicace et ne concerne pas la page de
couverture. De la dédicace au résumé ou avant-propos, la pagination se fait en chiffres
romains. La pagination en chiffres arabes commence à partir de l’introduction ; elle
continue sur l’ensemble des différentes parties jusqu’à la conclusion. Les chiffres
romains reprennent à la bibliographie jusqu’à la table des matières. Si votre rapport
devait être accompagné d’un document indépendant destiné aux utilisateurs, ce dernier
devrait être paginé à part.
Un mémoire comme tout travail de recherche découle toujours d’un besoin de résolution d’un
problème qui existe ou en passe d’exister. La problématique conçoit, effectue des traitements
théoriques de l’objet d’étude, et se révèle dans un effort de gymnastique de réflexions, sur ce
qui « pose problème dans le sujet ». C’est un élément de préoccupation ciblée, passée à l’examen
des objectifs, des hypothèses de recherche, des indicateurs des variables concernées
Il convient de noter que toutes les questions de recherches doivent être opérationnelles,
précises et sans confusion. Pour reconnaitre leurs précisions, il convient de les tester en les
posant à plusieurs autres camarades, de groupe d’amis afin de s’imprégner des différents avis
et les confronter. Plus tard, ce sont ces questions de recherche qui serviront de base pour la
formulation d’hypothèses de recherche.
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5. LA CONSTRUCTION DES OBJECTIFS DE RECHERCHES :
Ils consistent en des affirmations qui s’attèlent à expliquer ce que l’impétrant ou le chercheur
souhaite atteindre, en spécifiant ses intentions. Ces objectifs sont à la fois généraux et
opérationnels.
Pour leur formulation, il est recommandé de faire usage des verbes tels que: observer, étudier,
décrire, définir, énumérer, vérifier, identifier, construire, mesurer, évaluer, analyser, comparer,
etc.
Durant le travail, les hypothèses de recherche sont appelées à être soit : nuancées, infirmées,
ou confirmées.
7. LES INDICATEURS :
Il est recommandé, pour rendre le travail de recherche opérationnel, de traduire les notions
principales en indicateurs mesurables si cela est nécessaire. Ces indicateurs permettront de
mesurer les variables en jeu.
8. REVUE DE LITTERATURE :
Elle consiste pour le chercheur de s’imprégner des recherches antérieures, dans l’optique de
s’en inspirer, pour déterminer une base connue et spécifier un cadre de travail complémentaire.
Elle lui permet de se prémunir contre certaines erreurs inhérentes à la méthodologie de
recherche déjà identifiées dans les travaux précédents, mieux utiliser certains outils de travail,
confirmer ou infirmer certains résultats. C’est donc le commencement de la construction de la
bibliographie à ce niveau. Ces lectures se font toujours par la prise en comptes de certains
principes qui sont:
2. S’orienter vers les ouvrages, documents de travail et articles scientifiques qui présentent à la
fois des statistiques et font des analyses ;
3. Consulter des références qui proposent des méthodes d’approches multiples du problème
soulevé ;
4. Résumer l’essentiel des approches méthodologiques et les résultats abordés chez les auteurs
de tous les travaux scientifiques consultés, cela, en articulant les uns aux autres tout en faisant
le lien avec les aspects du problème soulevé.
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Ces détours ainsi effectués, le chercheur doit décider selon quelle approche il abordera son
sujet : c’est la Méthodologie.
9. LA METHODOLOGIE DE TRAVAIL :
Elle est relative au choix du paradigme et des outils de la collecte de données. En épistémologie
(consiste en la discutions, la critique des principes, des méthodes de travail, et des conclusions
de la science), le paradigme traduit un modèle de pensée dans les disciplines scientifiques. Le
philosophe thomas Kuhn (1922-1996), dans son livre « La structure des révolutions
scientifiques », définit un paradigme scientifique comme :
Quant aux instruments de recherche encore qualifiés des techniques de collecte de données,
l’impétrant ou le chercheur en fonction des spécificités de la problématique et des questions
qu’il a soulevé, peut se référer à l’ensemble ou à certains de ces cas suivants:
• L’observation directe : il se rend sur le terrain pour constater les faits et recueillir des
informations ;
• L’étude documentaire : analyse le contenu des articles, des documents de travail, des
ouvrages ;
• Enquête : c’est une méthode basée sur le témoignage et l’accumulation des
informations.
• Estimations statistiques : ici, il s’agit de faire des études statistiques (échantillonnage,
inférence statistique, économétrie…) et mettre les données dans un logiciel statistique
(Eviews, Stata, SPSS…).
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C’est cette partie qui permettra à l’impétrant de procéder à l’authentification des résultats
obtenu à l’aune des questions soulevées et d’hypothèses formulées. Elle se termine par le débat
sur la nature des relations entre les différentes variables.
Elle consiste en la reproduction de la pensée d'un auteur utilisée pour étayer la réflexion du
chercheur. Il est recommandé de faire accompagner toute citation ou paraphrase par sa source
sous forme de note de bas de page ou de note dans le texte.
Pour ne pas vous rendre coupable de plagiat, respectez les règles suivantes 1 :
Exemple2:
Séville et plus particulièrement ses bistrots a toujours inspiré les poètes. « Les jambons
pendaient parmi les bouteilles de La Guita, les vieilles affiches de la semaine sainte et de la Feria
d’avril, les photos de toreros minces et graves morts depuis des années, tandis que l’encre de
leurs dédicaces jaunissait sous le verre des petits cadres ». [1]
_____________
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En bas de page : [1] Pérez-Reverte ; Arturo : « La peau du tambour », Seuil, Paris, 1997, p.89.
_____________
En fin de travail : Pérez-Reverte ; Arturo : « La peau du tambour », Seuil, Paris, 1997, 453 pages.
❖ La bibliographie :
Nom et l’initiale des Prénoms des auteurs suivi d’un point : « Titre de l'ouvrage », Nom de
l'éditeur (Maison d’édition), Lieu d'édition, Année, nombre de pages.
Exemple : PÉRES R. ; VARGAS A. : « La peau du tambour », Seuil, Paris, 1997, 453 pages.
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❖ Les annexes :
Les annexes sont des documents précis et utiles mais non essentiels à la compréhension globale
du rapport, ou bien des documents dont la présence au cœur du rapport aurait inutilement
alourdi ou ralenti la lecture. Ainsi, les documents tels que tableaux, schémas, textes de référence
etc., peuvent être présentés de trois manières : soit incluses dans le texte, soit regroupées à la
fin du rapport, soit enfin (très exceptionnellement) présentées dans un volume séparé. Avant
de décider de mettre tel ou tel document en annexe, pesez-vous la question, tout d’abord, de
son caractère, confidentiel ou pas, puis de son utilité. Les documents mis en annexe sont
destinés à fournir un complément d’information et vous devez veiller à ce que le lecteur puisse
accéder rapidement à l’information recherchée. Dans tous les cas, assurez-vous que les annexes
soient titrées, numérotées, paginées et leur source mentionnée.
- Annexes insérées dans le texte : Si elles ne sont pas trop nombreuses, vous pouvez
insérer les annexes au fil du texte, en veillant à ce qu’elles soient bien intégrées au texte
qui les précède. Vous pouvez numéroter et donner un titre à chaque tableau ou
illustration et générer une table qui figurera dans la table des matières.
- Annexes regroupées à la fin du rapport : Si vous choisissez de regrouper les annexes
à la fin du rapport (après la bibliographie, le glossaire et l’index), vous devez les
annoncer au fil du texte, au moyen d’une note en bas de page : Exemple : Voir Annexe 1.2,
p. 53
Nous vous rappelons que vous devez numéroter et titrer les annexes, les paginer en continu
et les faire apparaître dans la table des matières.
- Annexes regroupées dans un volume séparé du rapport : Vous pouvez très
exceptionnellement dans le cas du rapport de stage, relier les annexes, s’il y en a
beaucoup, dans un volume séparé du rapport. La page de couverture de ce volume
d’annexes doit être clairement identifiée.
Vous devez numéroter et titrer les annexes, les paginer en continu (la pagination faisant suite
à celle du volume principal) et les faire apparaître dans la table des matières du volume
principal. Si vous avez élaboré un outil ou un document destiné à des utilisateurs (manuel des
procédures, guide d’utilisation, logiciel par exemple), il peut faire l’objet d’un volume séparé,
avec une pagination propre. Mais il faut annoncer ce document dans la table des matières du
rapport. Attention, il s’agirait là de la présentation d’une création originale et personnelle !
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Ici, il est question de l’insertion des informations qui complètent la compréhension du travail
de recherche : des croquis, tableaux, schémas, statistiques, figures ou questionnaires. Cette
insertion s’effectue par ordre de mention dans le texte.
❖ Le glossaire et l’index
Le glossaire et l’index doivent être placés à la fin du texte, juste après la bibliographie et
toujours avant les annexes.
- Glossaire : Un glossaire est une liste alphabétique de mots spécialisés avec leur
signification : termes techniques, sigles et abréviations, symboles, signes. Il est souvent
nécessaire d’accompagner votre rapport d’un glossaire.
- Index : Un index est une liste détaillée de tous les sujets, noms de personnes, noms
géographiques et autres matières traitées, précisant leur emplacement (le numéro de la
page) dans la publication et les classant dans l’ordre alphabétique (ou systématique, ou
chronologique). Vous pouvez réaliser un index pour votre rapport, mais celui-ci est
facultatif.
❖ La table des matières :
C’est la dernière page d’un document de recherche. Elle intervient après l’annexe. Plusieurs
formats existent sur le document de saisi Word. Le chercheur choisi celui qui convient mieux
avec la structure de son travail.
Mais aussi, un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce sens qu’il
doit reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse. Une des
premières choses à faire est de savoir à quel public vous allez vous adresser. Il est en
effet tentant de n’écrire qu’en référence à un public de pairs. Mais les mémoires peuvent être
d’excellents outils pédagogiques et de nombreux professeurs en conseillent la lecture à leurs
étudiants. Pour cela, il est préférable d’éviter le jargon utilisé par une minorité de chercheurs,
de prendre le temps de bien expliquer les faits, les tableaux et les schémas (les données
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parlent rarement d’elles-mêmes). Votre but est de communiquer votre travail et ses
implications à toute (ou presque toute) personne qui le désire. L’objectif est de rédiger de
façon à ce que le message soit compris par un plus grand nombre.
Il faut donc être clair, précis et concis. Eviter les longues phrases complexes, les
formules creuses, les fioritures et les annexes inutiles. Ne pas surcharger le texte avec de
longues citations. Pas d’état d’âme ou de jugements de valeur. L’information de type scientifique
ne privilégie pas l’esthétisme mais la fonctionnalité ! Il est clair qu'il s'agît d'une tâche difficile
à réaliser (différence entre « savoir scientifique » et « vulgarisation de ce savoir »).
Ainsi,
- tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Eviter donc de reprendre
des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir cerné/compris tous
les fondements.
- tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
- le mémoire professionnel est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un
apport personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une
simple compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et un
esprit de synthèse.
- Attention à l’orthographe. L’utilisation du dictionnaire n’est pas un luxe ! Faites
également relire votre document par une tierce personne, la correction sera
d’autant plus objective.
- Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire et du rapport de recherche.
- Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties
doivent s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
- Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence. Cette
légende doit être suffisamment claire pour que chaque tableau/figure puisse être
compréhensible sans avoir recours au texte de l'article. Chaque colonne, ligne pour les
tableaux, ou axes pour les figures, doivent avoir un titre accompagné de l'unité utilisée.
Chaque symbole doit être décrit.
Utilisation du « je », « nous », « on » : A quelle personne écrit-on son mémoire ? Il faut
que le mémoire soit le plus impersonnel possible.
Le recours à la première personne du singulier (« je ») peut paraître prétentieux et
égocentrique. Il est également dangereux car vous risquez de vous attribuer des idées qui ne
sont pas les vôtres ou une démarche que d’autres ont développée avant vous. L’utilisation
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de la première personne du pluriel (« nous »), généralement attribuée aux rois et aristocrates,
peut donner un caractère pompeux et ridicule. Le « on », impersonnel et vague, donne souvent
une impression d’imprécision. De plus, utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur.
Il faut donc, dans la mesure du possible, éviter le « je », le « nous » et le « on » ! Toutefois
cela serait acceptable s’ils sont utilisés avec modération pour "alléger" un paragraphe.
Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et d’y recourir.
Le travail ne peut que gagner en précision ! Cela permet de préciser la pensée.
Exemple :
Au lieu de : « Nous avons fixé la prime de transport à 16 500 f cfa… »
Dire : « La prime de transport a été fixée à 16 500 f cfa... ».
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CONCLUSION :
Nous avons dans ce document tenté de mettre à la disposition de nos étudiants en fin de cycle
(Licence 3 et Master 2) un dispositif standard relatif aux outils de méthodologie de recherche
au sein de notre Institut. Pour ce faire, il a été d’abord question dans un premier temps de la
police des mémoires et soutenances à l’INTEC SUP. A ce niveau, nous avons abordé les objectifs
du mémoire de fin de cycle, la responsabilité de l’étudiant, l’encadrement du
Directeur/Encadreur, la responsabilité de l’école, les sessions de soutenance, le dépôt officiel
et composition du jury, la condition des passations de soutenance, la soutenance, la
conservation et consultation des mémoires, la condition de délivrance de diplômes, et les
critères d’évaluation du mémoire.
Après ce détour, nous avons dans un second temps traité certaines questions d’ordre pratique
relatives à la méthodologie de recherche. Ce faisant, nous avons ici discuté de la structure d’un
mémoire, du choix du sujet et du directeur de mémoire, de la spécification de la problématique,
de la revue de littérature, de la méthodologie de travail, de la présentation, de l’analyse, et
l’interprétation des résultats obtenus, du contenu de l’introduction et de la conclusion, de
comment faire les citations, la bibliographie, les annexes, le glossaire, l’index et la tables des
matières sont traités et de quelques conseils à appliquer.
Nonobstant, il convient de préciser que ce document est une ébauche standard, permettant à
l’étudiant d’avoir un cadre de référence sur lequel il peut trouver des fondements qui sont en
phases avec les normes d’un travail de recherche. Toute proposition de méthodes, s’inscrivant
dans un cadre de recherche scientifique, pouvant améliorer la qualité du travail de recherche
de l’étudiant et validé par son directeur de mémoire et par la direction pédagogique, est de facto
bienvenue dans l’esprit d’application de ce document.
29
ANNEXES
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INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
ECONOMIQUES COMPTABLES ET COMMERCIALES
DUT – LICENCE – MASTER
Noms et Prénom(s) :
Année universitaire :
Tél/Mail :
Directeur de mémoire
Nom et Prénom(s) :
Titre ou Fonction :
Tél/Mail :
Nom et prénom(s) :
Titre ou Fonction:
Tél/Mail :
Thème :
………………………………………………………………………………………………………………………….....
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
…..
ACCEPTATION DU THEME VISA DE LA DIRECTION PEDAGOGIQUE
Nom et Prénom(s) du Directeur de mémoire : Nom et Prénom(s) :
Signature Signature
Thème :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Directeur Étudiant(e)s
…………………
…….
32
Directeur Étudiant(e)s
…………………
…….
NB : la présente fiche est mise à la disposition de chaque étudiant et résume l’ensemble des
entrevus entre l’étudiant et son encadreur. Elle accompagne la fiche de dépôt de mémoire pour
la soutenance.
Nom et Prénom(s) :
Niveau d’études :
Année universitaire :
Tél/Mail :
Directeur de mémoire
Nom et Prénom(s) :
Titre ou Fonction :
Tél/Mail :
Nom et prénom(s) :
Titre ou Fonction:
Tél/Mail :
Thème :
………………………………………………………………………………………………………………………….....
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
…..
ACCORD DE DEPOT VISA DE LA DIRECTION PEDAGOGIQUE
Nom et Prénom(s) du Directeur de mémoire : Nom et Prénom(s) :