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Montesquieu
Tempéraments:
Raisonnement par syllogisme, a contrario, a
fortiori admis lorsque la lettre de la loi est lacunaire ou
imprécise.
Interprétation téléologique admise en ce qu’elle
consiste à appliquer la loi conformément à sa ratio
legis, au but poursuivi par le législateur lors de
l’adoption du texte d’incrimination. Par ex., si le délit de
risque causé à autrui réprime le conducteur qui commet
une faute délibérée, le passager d’un véhicule en
mouvement qui tire soudainement le frein à main doit
être tenu responsable de ce délit en qualité de
conducteur de fait (crim. 22 juin 2005, n°04-85.340).
Redondances :
Spécialisation : lorsqu’un fait est envisagé à la fois
par une qualification spéciale et une qualification
générale, la première prévaut sur la seconde (“les
règles spéciales dérogent aux règles générales”). Par
ex., le dirigeant d’une société commerciale qui
commet un détournement doit être poursuivi pour
abus de biens sociaux (doit spécial) et non pour
abus de confiance (droit commun).
Inclusion : lorsqu’un comportement est réprimé par
plusieurs qualifications, la qualification à retenir est
celle qui permet de saisir la totalité des faits en
cause. Par ex. l’infraction de violences volontaires
englobe celle de menace lorsqu’un acte positif de
violence est commis.
FICHES SUPPLÉMENTAIRES
1. L’auteur personne physique
1. Le principe de personnalité
2. La responsabilité pénale du chef d’entreprise
3. Les causes d’exonération du chef d’entreprise
Un comportement prohibé
Un résultat redouté
Le résultat redouté est l’atteinte à la valeur sociale que le
législateur a voulu protéger en promulguant le texte
d’incrimination.
Un lien de causalité
FICHES SUPPLÉMENTAIRES
1. L’élément moral
1. La faute intentionnelle
2. La faute non-intentionnelle
2. La tentative
3. La complicité
L'IRresponsabilité pénale
Hypothèses où la répression est exclue (ou atténuée) alors
que les éléments constitutifs d’une infraction sont réunis.
La légitime défense
un acte de défense :
strictement nécessaire : l’acte de défense doit être
l’unique moyen (crim. 6 déc. 2016, n°15-80.816) de
repousser l’agression (crim. 28 févr. 2006, n°
05-87.400 : le fait justificatif de légitime défense ne
peut être invoqué lorsque la victime de l’agression
“pouvait fuir”).
proportionné : les moyens de défense employés
doivent être proportionnés aux circonstances et à la
gravité de l’agression.
Crim. 17 janv. 2017, n°15-86.481 : l’existence ou
non d’une disproportion est laissée à
l’appréciation souveraine des juges du fond. En
l’espèce, deux automobilistes en viennent aux
mains à la suite d’un banal accident de la
circulation. Pour se défendre, l’un a précipité
l’autre dans une chute qui l’a rendu paraplégique.
Selon la Cass., la proportionnalité des moyens de
défense employés ne s’apprécie pas au regard
du résultat de l’acte de défense.
L’état de nécessité
Limites :
Les PM sont exclues du régime de protection accordé
aux lanceurs d’alerte.
Les secrets classés défense nationale, le secret
médical, le secret des relations entre un avocat et son
client ne sont pas couverts par ce régime de protection.
Le lanceur d’alerte pourra être condamné pour
dénonciation calomnieuse (art. 226-10 CP) si les faits
dénoncés s’avèrent inexacts.
La peine principale
Conditions d’application :
prévue(s) par l’élément légal de l’infraction dont la PP a
été reconnue coupable ;
expressément prononcée(s) par la juridiction de
jugement.
La peine principale
Conditions d’application :
prévue(s) par l’élément légal de l’infraction dont la PM a
été reconnue coupable ;
expressément prononcée(s) par le juge.
FICHES SUPPLÉMENTAIRES
1. Le seuil maximum rehaussé
1. La récidive
2. Les circonstances aggravantes
La dispense de peine
Le sursis
Le sursis simple :
Conditions d’octroi :
pas de condamnation à l’une des peines prévues
dans les 5 ans précédant les faits (art. 132-30 CP) ;
applicable aux condamnations à une peine
d’emprisonnement prononcées pour une durée de 5
ans au plus, à une peine d’amende correctionnelle
ou contraventionnelle ou à l’une ou plusieurs autres
peines prévues aux art. 132-31
; 132-32 et 132-34 CP.
Formes :
sursis avec mise à l’épreuve (art. 132-44 et 132-45
CP) : lorsque le probationnaire doit se soumettre à
des mesures de contrôle et doit respecter des
obligations spécialement imposées pour pourvoir
bénéficier de mesures d’aide (art. 132-46 CP).
sursis avec TIG : lorsque le probationnaire doit se
soumettre à des TIG au profit d’unePM de droit
public, d’une PM de droit privé chargée d’une
mission de service public ou d’une association
habilitée.
FICHES SUPPLÉMENTAIRES
1. Les juridictions d’application des peines
1. Le juge d’application des peines
2. Le tribunal d’application des peines
3. Le président de la chambre de l’application des
peines de la cour d’appel
4. La chambre de l’application des peines de la cour
d’appel
4. La période de sûreté
5. Les mesures de sûreté
Condition temporelle :
Le point de départ : la prescription de la peine ne
commence à courir qu’à compter de la date à laquelle la
décision de condamnation est devenue définitive (art.
708 CPP).
La durée (depuis le 1er mars 2017) : elle varie en
fonction de la nature de l’infraction commise sans que
la nature de la peine prononcée n’ait d’influence (L.
n°2017-242 du 27 févr. 2017).
20 ans pour les crimes (art. 133-2 CP) ;
6 ans pour les délits (art. 133-3 CP) (5 ans
auparavant) ;
3 ans pour les contraventions (art. 133-4 CP).
La grâce
L’amnistie
La réhabilitation