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SYLLABUS
D.A. 1440
Méline Lenart
Version 2024
Table des matières
1. Organisation de la formation............................................................. 3
b. Le tableau en 5 colonnes............................................................. 14
a. La production ............................................................................ 18
b. La facilitation ............................................................................ 18
c. La régulation ............................................................................. 18
a. L’introduction ............................................................................ 19
b. Le corps de la leçon ................................................................... 20
c. La conclusion ............................................................................ 20
4. La communication ......................................................................... 39
a. La voix ..................................................................................... 40
b. Le regard ................................................................................. 40
d. La posture ................................................................................ 41
a. CONNAÎTRE .............................................................................. 49
b. Comprendre .............................................................................. 52
c. APPLIQUER ............................................................................... 55
Bibliographie ......................................................................................... 67
Module 1 – Présentation et organisation de la formation
2. Modalités d’évaluation
Évaluation formative
Exercice/
Consignes Période Durée
activité
Évaluation certificative
De cette façon, vous serez conseillés et aurez l’occasion de vous entrainer, vous
améliorer et remettre en question vos pratiques avant l’évaluation certificative de
la mini-leçon, du jour 6.
• Évaluation certificative :
Un minimum de 10/20 est requis pour réussir la formation et, par conséquent,
obtenir le brevet de « Didactique de base ».
Ce brevet est indispensable pour dispenser des cours au sein des écoles de police
agréées.
REMARQUE : Le cours sera considéré comme ayant été suivi par le participant si
ce dernier a assisté à au moins 80 % des cours et a dispensé sa mini-leçon.
1. Cadre de base
Durée du bloc 1 :
Quand ?
Durée du bloc 2 :
Quoi ?
Type d’activités
d’apprentissage :
Nombre de
rentrées/an :
Dates des
Qui ? Combien ?
rentrées :
Types d’acteurs et
cellules :
Rôle et fonctions
du chargé de
cours :
Cours
théoriques :
Où ?
Autres :
De quelle
manière ? :
Comment ? (Mode de fonctionnement)
Horaires des
cours et pauses :
Encadrement (ce
que vous savez) :
recrutement
Système de
• Types
d’épreuves
• Qui fait
quoi ?
1. La triple concordance
« La triple concordance est le fait d'être cohérent et de faire concorder les objectifs,
les méthodes d'enseignement et les évaluations pratiquées » (Labset, s.d., p.1).
• objectifs,
• méthodes,
• évaluation
comme étant les 3 piliers essentiels de l'action éducative : ils doivent s'agencer de
façon cohérente c’est-à-dire que l'enseignant doit veiller à faire concorder les
objectifs pédagogiques de son cours avec ses méthodes d'enseignements. Il doit
aussi concevoir des évaluations en rapport avec les objectifs poursuivis.
Enfin, les méthodes et l’évaluation doivent également être liés c’est-à-dire qu’il
faut réaliser une évaluation en rapport avec les séquences d'apprentissage qui ont
été réalisées pendant le cours. » (Labset, s.d., p.1)
a. De quoi s’agit-il ?
L’objectif de cet outil est de « vous accompagner dans l’élaboration d’un nouveau
dispositif d’enseignement ou dans l’analyse d’un enseignement existant » (Lanarès
et al., 2023, p15).
Il est présenté de manière claire en vue de pouvoir facilement être lu et utilisé par
différents chargés de cours. Toute personne qui maîtrise les contenus abordés doit,
en partant du scénario avoir une idée précise du déroulement de la
leçon/journée/formation, du timing imparti, du matériel à utiliser et des infos
principales à retenir. Les prochaines parties de ce module vous serviront à
développer votre canevas de cohérence pédagogique (vue plutôt macro), qui lui
vous servira de base solide pour l’élaboration de votre scénario pédagogique (vue
plutôt micro). Il se scinde en 2 parties :
a. La page de garde
b. Le tableau en 5 colonnes
Quel que soit votre profil, vous avez un jour été un « adulte qui apprend ». Le
simple fait de suivre cette formation fait de vous un adulte qui apprend. Souvent,
on aurait tendance à dire que l’adulte en formation est là de son plein gré, de façon
volontaire. Mais qu’est-ce qui le pousse réellement à être là ? Devenir autonome,
trouver un emploi, obtenir une promotion ? Ces différents éléments rendent-ils
cette démarche entièrement volontaire ? N’y a-t-il pas une part de « carotte qui
fait avancer l’âne » et qui dépend de la motivation à être là ? (Médioni, in Lire et
Ecrire Communauté Française, 2017)
(Boudreault, 2020)
Si les objectifs de formation sont bien compris et compatibles avec les siens c’est
un élément motivationnel utile. L’apprenant doit percevoir un soutien accessible
assez rapidement en cas de difficulté.
L’apprenant doit percevoir chez ses formateurs une attitude positive qui manifeste
un soutien à ses démarches afin qu’il ait le sentiment de développer des
compétences tangibles.
Pour être un bon animateur, il doit s’assurer que les trois fonctions ci-dessous
soient bien gérées. Il passera d’une fonction à l’autre tout au long de la formation.
a. La production
Des interventions sur le contenu de la formation, la matière qui est donnée. Ces
interventions relèvent de la fonction de PRODUCTION. Ce sont celles qui
apparaissent de manière la plus évidente lorsqu’on est formateur.
Exemples :
b. La facilitation
Des interventions sur la procédure ou la forme : ce sont tous les messages qui
concernent la manière de faire dans le groupe, les normes, les règles, les méthodes
ou les rôles :
Exemples :
• Expliquer la méthodologie ;
• Détailler le plan qui va être suivi ;
• Définir des règles de bon fonctionnement dans le groupe (lever la main
avant de prendre la parole, etc) ;
• Gérer le temps ;
• Dire ce que l’on attend des participants, leur rôle ;
• Faire des synthèses ;
• Noter au tableau…
c. La régulation
Exemples :
Une leçon s’articule toujours en 3 temps, et ce, quelle qu’en soit la durée (30 min,
1h, 2h, 8h, …). Ces 3 temps sont les suivants : l’introduction, le corps de la leçon
et la conclusion.
a. L’introduction
L’introduction d’une leçon est une étape cruciale. C’est le moment où les
apprenants « monte dans le train », le moment pour le formateur de donner les
lignes directrices de la leçon mais aussi et surtout de susciter la motivation et
donner de l’intérêt au cours. Les apprenants, même peu motivés au départ,
doivent – à la fin de l’introduction – se dire « j’ai bien fait de venir. J’y trouve un
intérêt ».
Afin de retenir les éléments essentiels à placer lors de l’introduction, il vous suffit
de retenir l’acronyme : TOASTA.
• T : Thématique
• O: Objectifs du cours
• A : Animation
• S : Séquençage
• T : Timing
• A : Accroche
b. Le corps de la leçon
La manière dont sera abordé le corps fera l’objet des prochains chapitres de ce
syllabus.
c. La conclusion
« Un objectif bien formulé décrit ce que l’apprenant est censé réaliser pratiquement
à l’issue de son apprentissage, pour faire la preuve qu’il a compris et vérifier qu’il
s’est effectivement formé. »
Objectif opérationnel
Objectif spécifique 1
Objectif opérationnel
Objectif général
Objectif opérationnel
Objectif spécifique 2
Objectif opérationnel
Objectif opérationnel
Objectif spécifique 3
Objectif opérationnel
FORMULATION DE L’ACTION…
DIFFERENTS OBJECTIFS DU TYPE
pour l’objectif…
(NIVEAU):
et l’évaluation
Connaitre
Au niveau pédagogique, cela implique que le bon formateur est celui qui a la
capacité d’utiliser tous les canaux : il s’assure ainsi que tous ses participants
« entreront » dans la formation.
• S = SOMATIQUE
• A = AUDITIF
Les auditifs ont besoin de verbaliser, d’entendre : ils retiendront ce qui a été
expliqué oralement.
• V = VISUEL
Le visuel a besoin de support écrit, d’une présentation power point, d’un schéma
clair, d’une structure.
• I = INTELLECTUEL
Pour un formateur, avoir un style d’enseignement, c’est avoir une certaine manière
de concevoir et gérer la situation pédagogique en établissant un type de relation
avec les participants et en organisant l’apprentissage d’une certaine façon.
Orientation vers
associatif incitatif
l’apprenant
Style Style
permissif transmissif
Orientation vers
le contenu
En tous les cas, s’intéresser aux apprenants et aux contenus sera toujours un
exercice d’équilibre : en fonction des moments, il faudra porter son attention sur
les besoins des participants, leur compréhension, leur motivation, les objectifs de
la formation, son déroulement, … mais aussi sur soi-même, son comportement,
son écoute, …
1. Méthodes pédagogiques
Méthodes
pédagogiques
Méthodes affirmatives Méthodes actives
Méthode
Méthode Méthode Méthode
démonstrative
expositive interrogative (ré)active
/ exécutive
Exposé ex-cathedra
Caractéristiques :
Exposé interactif
Caractéristiques :
• Bien que le chargé de cours soit le principal acteur dans cette technique
étant donné que c’est lui qui apporte la matière, il favorise tout de même
certaines interactions avec les apprenants. Il pose des questions fermées
pour vérifier la bonne compréhension, il est attentif au non-verbal de ses
participants, …
• L’exposé doit avoir une durée limitée (si trop long : risque de décrochage).
En effet, Le degré d’attention d’un adulte moyennement intéressé ne
dépasse guère 5 à 7 minutes. Il risque donc de s’évader quelque temps. Il
est donc important de « récupérer ces voyageurs ». D’où l’importance
d’avoir la structure de l’exposé au tableau (ou PPT) et d’y faire régulièrement
référence.
• Technique à utiliser pour développer des objectifs de connaissance.
Conseils :
• Cadrage et consignes clairs en début d’exposé (temps de questions en fin
d’exposé, durée de celui-ci, ce que le chargé de cours attend des apprenants
pendant l’exposé (ex. prise de notes), etc.)
• Appliquez la « règle de trois » : il s’agit de répéter 3 fois les choses
importantes :
1) « Je vais maintenant aborder le premier point qui est… » (en vous
référant au plan écrit au tableau).
Abordez ensuite le point 2, procédez de la même manière que pour le point 1, etc.
Dialogue formatif
Mise au travail
Brainstorming
Principe : Faire émerger toutes les idées des apprenants sur un concept. Cette
technique convient surtout quand il faut amorcer un projet.
Caractéristiques :
Mind-mapping
Principe : Carte conceptuelle afin d’avoir une vue d’ensemble des idées relatives
au sujet central.
Une fois que la carte est terminée, il est utile de la conserver et d’y revenir
régulièrement.
Il est également souvent utilisé en synthèse car il permet de reprendre tous les
éléments vus et de les regrouper en faisant des liens entre eux.
L’auto-apprentissage
Principe : Les travaux à faire en autonomie pour lesquels les candidats ont reçu
des consignes de travail.
Caractéristiques :
La démonstration-exécution
L’exercice pratique
Caractéristiques :
Le jeu de rôles
Conseils :
• Lister et préparer le matériel nécessaire (ne pas préjuger que les aspirants
disposent de leur propre matériel) ainsi que penser à réserver le local
adéquat.
• Prévoir plusieurs types de fiches :
Le briefing :
L’idée est que la base du jeu de rôle du sujet traité soit identique pour chaque
exécutant mais qu’il amène à des conséquences différentes en fonction des
réactions. Toutefois, celles-ci doivent être envisagées au préalable de manière à
diriger les acteurs et à les laisser le moins possible improviser
• Préparer le local
Le débriefing :
Principe : Le chargé de cours propose une situation problème (fichier audio, papier
ou vidéo) et pose des questions mettant l’apprenant en situation d’analyse et de
recherche de solutions.
Caractéristiques :
1) Le briefing (les consignes doivent être claires. On privilégiera l’écrit pour ces
consignes,
2) L’analyse du cas (seul ou en groupe),
3) Débriefing échange des solutions/corrections,
4) Recadrage : synthèse finale résumant la « bonne manière » en se basant
sur les opinions apportées par les apprenants.
Exposé ex-
cathedra
Méthode expositive Connaitre
Exposé interactif
Brainstorming
Mise au travail
Méthodes pédagogiques
Dialogue formatif
Méthode
Comprendre
interrogative
Auto-apprentissage
Mind-mapping
...
Démonstration /
Méthode exécution
démonstrative / Appliquer
exécutive
Exercice pratique
Jeu de rôles
Méthode (ré)active Intégrer
Etude de cas /
casus
En tant que formateur, on ne peut donc pas tout contrôler : tout n’est pas toujours
de sa faute ou bien ce n’est pas toujours le groupe qui est mauvais.
Chaque groupe traverse des moments obligatoires, certains étant plus difficiles
que d’autres, leur durée étant variable d’un groupe à l’autre et des allers-retours
entre différentes phases étant également possibles.
Phase de création
Phase de tension
•Participation, échanges d’idées, voire oppositions.
•Les rôles se détachent et se dessinent alors toute une galerie de portraits.
•Cette phase de tension est normale dans tous les groupes qui se structurent.
•Les participants veulent tous se positionner comme différents les uns des autres
et différents du formateur, d’où certaines tensions ou « conflits » possibles.
•Rôle du formateur :
•Favoriser la participation, reformuler, rapprocher les points de vue
Phase de normalisation
•Le groupe s’organise, les participants sont autonomes, chacun se sent reconnu. Il
y a une certaine cohésion et un sentiment d’appartenance au groupe.
•Cela permet au groupe d’être efficace, d’atteindre ses objectifs.
•C’est la meilleure phase pour le formateur.
•Rôle du formateur :
•Le formateur est un guide : il peut être directif sur la forme et s’appuyer sur la cohésion
du groupe pour stimuler sa créativité : lui demander de s’impliquer dans des exercices,
l’inciter à faire les synthèses…
Phase de dissolution
•La fin de la formation est parfois douloureuse si la formation s’est bien déroulée et
que les participants s’entendaient bien.
•Le problème intervient quand cette phase tombe trop tôt : tout le monde
commence à se désintéresser de la formation.
•Rôle du formateur :
•Bien conclure, synthétiser, revenir sur les objectifs, dire au revoir chaleureusement.
Voici quelques conseils pour gérer des situations délicates. On retiendra que dans
chaque situation :
• Parler bas.
• Faire silence.
Toute une galerie de portraits peut apparaître durant une formation. Gérer un
« participant difficile » n’est nécessaire que s’il gêne l’écoute ou le travail du
groupe. Pour le reste, il est inutile de se concentrer sur quelques individus qui,
ponctuellement, développent des comportements gênant uniquement le
formateur, car :
Le monopolisateur
Le râleur, le négatif
➔ est à l’affût de toute occasion de ne pas être d’accord pour se rendre intéressant,
remarques gênantes ou inutiles, critique tout, dévalorise les avis des autres.
Le participant hostile
Le clown
La personne hors-sujet
➔ fait des remarques intéressantes mais totalement hors sujet, insistant sur des
détails, entraîne le groupe dans des discussions stériles.
4. La communication
On envie les orateurs dits « charismatiques » : leur regard direct, leurs gestes
affirmés, leur voix vivante et leurs déplacements judicieux.
Mais ces aspects se travaillent. Chaque animateur aura son propre mode de
communication et son identité pédagogique mais il est possible, avec de
l’entrainement et beaucoup d’auto-analyse d’optimiser sa communication face à
un groupe.
Car la forme a belle et bien toute son importance. Sur 100% de pouvoir informatif
d’un message (Loi de Mehrabian) :
a. La voix
• Être attentif à son articulation : ne pas manger les fins de mots ou fins de
phrase.
• Adapter le volume à l’auditoire. Ne pas hésiter à varier dans le volume,
d’autant plus si on a à faire à des apartés : il ne sert à rien de commencer
une escalade dans le volume.
• User de temps en temps d’un silence : celui-ci recentre parfois l’auditoire.
• Garder un sourire dans la voix : cela permet d’éviter les tons monocordes
et ennuyeux.
• Parler ni trop vite ni trop lentement : poser sa voix.
b. Le regard
Le participant regardé a l’impression d’être reconnu, ce qui est une des conditions
de son apprentissage.
Regarder, c’est aussi observer et recueillir les informations qui permettent de gérer
au mieux le groupe : repérer les mimiques dubitatives ou contradictoires, les
souhaits d’intervention.
c. Les gestes
D’autres gestes peuvent également apparaître sans lien direct avec l’exposé : ce
sont des gestes d’accompagnement où les mains brassent l’espace autour de
l’orateur. L’idéal est que les paumes des mains soient alors tournées vers le haut,
ce qui est associé à l’ouverture, le dialogue (contrairement aux bras croisés ou aux
paumes vers le sol).
Bref, que faire avec les mains ? Si on ne se sent pas à l’aise, le plus simple est de
mettre une main dans une poche et de l’autre de faire un geste descriptif ou
d’accompagnement ou d’écrire au tableau.
d. La posture
Debout ou assis ?
• Etre bien ancré dans le sol en évitant d’être déhanché pour ne pas provoquer
un balancement d’un pied sur l’autre.
• Avoir les épaules le plus souvent possible face au public.
• Se tenir droit.
• Se déplacer pour quelque chose et non sans but : pour montrer un support
visuel, pour répondre à la question d’un participant, pour donner la parole
à quelqu’un…
Les aides visuelles sont indispensables dans une démarche pédagogique. Elles sont
utiles notamment pour :
• Accélérer la compréhension
• Faciliter la mémorisation
• Soutenir l’attention
• Structurer l’animation
Un visuel qui ne répond à aucune de ces exigences n’a pas de valeur ajoutée. Il
est important de se poser la question : « qu’apportent mes visuels à mon
animation ? »
Que visualiser ?
Vous trouverez ci-dessous une liste des visuels basiques ainsi que pour chacun,
les principaux points d’attention, avantages et inconvénients.
a. Le tableau
Utile pour :
Avantages :
Inconvénients :
• Est éphémère
• En direct, donc attention aux fautes d’orthographe
• Peut sembler vite brouillon si pas envisager au préalable
Construction du cours,
schémas, notes
récapitulatives, projection…
Observer son tableau dans l’ensemble permet de vérifier qu’il est complet mais
aussi qu’il est compréhensible. Regardez‐le dans l’ensemble et demandez‐vous «
Si un collègue entrait, comprendrait-il ? » Si la réponse est « non » il est fort
possible qu’il manque un titre, que les couleurs soient mal choisies, que certaines
parts se chevauchent et que ce ne soit pas aéré…
b. Le Flipshart / Paperboard
Utile pour :
Points d’attention :
Avantages :
Inconvénients :
• /
Utile pour :
Points d’attention :
Avantages :
Inconvénients :
d. Les vidéos
Utile :
Points d’attention :
Avantages :
Inconvénients :
e. La brochure/le syllabus
Utile :
Points d’attention :
Avantages :
• Document de référence ;
• Apprenants peuvent se l’approprier ;
• Support complémentaire.
Inconvénients :
Les TIC étant en perpétuelle évolution, ce chapitre fera l’objet d’un fascicule à part
afin de l’actualiser régulièrement.
Evaluer c’est se donner des repères pour apprécier les effets produits par
l’action de formation.
Au formateur, elle fournit des indications sur le travail réalisé, les apprentissages
effectués, les difficultés rencontrées, les ajustements à mettre en œuvre à propos
du rythme, …
Lors de l’évaluation formative, on doit prendre pour cible non seulement les
résultats mais aussi et surtout la démarche qui l’a généré. Trop souvent en
formation, les RESULTATS sont l’unique objet de l’attention des personnes,
aussi bien apprenants que formateur.
Remarque :
Lors des examens écrits, les connaissances et une partie des aptitudes seront
évaluées. Quant aux ateliers pratiques, ils porteront principalement sur les
attitudes et les aptitudes.
a. CONNAÎTRE
La QREC
L’apprenant doit répondre à une question directe et compléter une phrase par un
mot ou des phrases précises.
Exemple(s) :
Désavantages :
Le vrai/faux
Exemple(s) :
Le droit est l’ensemble des règles de vie en société qui sont obligatoires et sanctionnées
par une autorité.
Vrai / Faux
Vrai/Faux
Avantages :
Exemple(s) :
Reliez à l'aide d'une flèche le matériel utilisé par rapport au symptôme constaté.
1 dyspnée Le défibrillateur
Avantages :
• Correction objective ;
• Correction facile et rapide ;
• Peu de possibilité de hasard.
Désavantages :
• Rédaction difficile ;
• Seulement utilisable pour des parties spécifiques de matière.
Avantages :
Désavantages :
b. Comprendre
• Le QROL ;
• Le choix multiple.
La QROL
Lorsque vous êtes le premier des véhicules à arriver sur les lieux d’un accident,
expliquez à l’aide d’un croquis (dans la case vide ci-dessous), comment-vous
allez placer le balisage.
Avantages :
• Rédaction facile.
• Pas de hasard possible.
• Liberté dans la réponse.
Désavantages :
• Temps de correction long.
• Le participant à la formation doit écrire beaucoup, ce qui limite le nombre
de questions possibles.
• Evaluation plus subjective possible
• Les participants à la formation qui rédigent facilement sont avantagés.
Exemple(s)
Soit :
Une maison est la proie des flammes dans une impasse ; comment doit-on ranger
les véhicules de secours ?
Soit :
Avantages :
• Évaluation objective ;
• Correction facile et rapide ;
• Évaluation rapide d’une grande quantité de matière.
Désavantages :
• Evitez les questions pièges et les questions portant sur des détails ;
• Ne posez pas de question à double sens ;
• Evitez de donner des informations superflues ;
• Choisissez des alternatives plausibles ;
• Ne demandez pas deux fois la même chose sous des formes différentes dans
un même test ;
• Assurez-vous qu’une seule réponse sera juste ;
c. APPLIQUER
L’étude de cas ;
Le jeu de rôle.
L’étude de cas
Le jeu de rôle
Dans tous les cas, nous avons élaboré, avec les formateurs/chargés de cours
experts dans le domaine, une grille d’évaluation propre à chaque épreuve.
Consignes
• Créer une leçon de 30 minutes sur le sujet de votre choix, ce qui sous-
entend :
o Rédiger le scénario pédagogique pour cette leçon (avec tous les
éléments que cela comporte : objectifs, fiche signalétique, tableau
en 5 colonnes, …) et l’imprimer en 2 exemplaires pour le jour de
l’évaluation
o Animer la leçon dans son entièreté (introduction – corps –
conclusion)
Parallèlement au débriefing, vous recevrez par mail dans la semaine qui suit la
mini-leçon, votre scénario pédagogique commenté.
Grilles d’observation
professionnelle. https://didapro.me/lalbum/japprend-si/japprends-si-2/
Caspard, P., & Carré, P. (2017). Traité des sciences et des techniques de la
http://www.labset.net/media/La_triple_concordance_resumeV2.pdf
Lanarès, J., Laperrouza, M., & Sylvestre, E. (2023). Design pédagogique (Presses
Syllabus adapté sur base de celui initialement conçu par GRATIA Amélie.