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Nathalie a travaillé pendant cinq ans au sein de
coopératives d’habitats québécoises. Nous nous sommes rencontrés à Rennes le 26 Juin et j’en ai profité pour lui poser quelques questions sur son expérience dans le domaine de l’habitat participatif.
Nathalie a travaillé pendant cinq ans au sein de
coopératives d’habitats québécoises. Nous nous sommes rencontrés à Rennes le 26 Juin et j’en ai profité pour lui poser quelques questions sur son expérience dans le domaine de l’habitat participatif.
Nathalie a travaillé pendant cinq ans au sein de
coopératives d’habitats québécoises. Nous nous sommes rencontrés à Rennes le 26 Juin et j’en ai profité pour lui poser quelques questions sur son expérience dans le domaine de l’habitat participatif.
fie pour toi ? Nathalie, mexplique : Pour moi lide est dintgrer le plus tt possible les gens dans le projet, pour que les habitants puissent sapproprier et simpliquer dans leur milieu de vie, tout en bnficiant de laide dun architecte pour orienter leur projet. Par contre je trouve que cest un peu rducteur de par- ler juste darchitecture participative lorsquon parle de projet dhabitat group ou de cooprative dhabitation. Parce que cest plus large, a ne se rduit pas un projet darchitecture, cest un projet de vie qui englobe dautres dimensions, comme celle de simplanter dans un quartier. Il y a aussi les dimensions financires, environnemen- tales prendre en compte. De plus il y a beaucoup de professionnels intgrer dans ce type de projet : on a besoin dune quipe pluridisciplinaire pour accompagner le projet. Q U E B E C Au Qubec, les coopratives dhabitation. Comment cela se passe-t-il au Qubec? Au Qubec, a sest construit peu peu dans les annes 70, les coopratives dha- bitation ont commenc se dvelopper. Au dbut a partait de personnes militantes, chacun mettait son grain de sel, ses com- ptences, pour faire des projets dhabitat participatif ; et peu peu a a commenc se structurer autour de pleins de petits GRT (Groupe de Ressources Techniques). Au fur et mesure que les programmes se dveloppaient, les GRT ont commenc se professionnaliser. Les groupes de ressour- ces techniques coordonnent tous les gens qui sont impliqus dans ces projets. Trois types dacteurs On peut distinguer trois groupes de person- nes: on peut parler dun trpied ; il y a toute la partie politique, les collectivits..., il y a tous les professionnels techniciens, 1/3 architectes, notaires, ingnieurs, promoteurs ..., et il y a le groupe dhabitants, qui a des idaux, mais on ne simprovise pas pro- pritaire collectif. Les GRT accompagnent le groupe dhabitants mais interviennent aussi en amont avant que le groupe ne soit constitu pour trouver des terrains, et les accompagnent jusqu un an aprs lemm- nagement. Une politique favorable pour lhabitat- group au Qubec Au Qubec il y a un programme de financement assez strict, trs norm, qui permet de financer et de dvelopper des coops dhabitation et du logement commu- nautaire. Cest gnial, on souhaite que a continue car cest vraiment une alternative intressante au logement social, lide cest de crer des milieux de vie mixte, crer une micro-socit . Les habitants qui vivent dans les cooprati- ves dhabitation sont locataires de leur loge- ment et propritaires collectifs du fait quils ont une part social (100 $) dans la coopra- tive. Tous les membres sont impliqus dans la gestion et elle fonctionne sur un principe dmocratique, un membre = une voix . Aujourdhui, alors quen France on cher- che faire des projets en locatifs, au Qubec certains souhaiteraient dvelopper des projets de cooprative en accession la proprit . Une question de lien social Avec les coops dhabitation cest locca- sion de recrer du lien entre voisins, entre gnrations. On sent aussi en France cette volont de retrouver du lien social travers la construction dhabitat group, mais com- ment dvelopper ce mode de conception, de construction, et de gestion de son cadre de vie ? Je pense que ce qui est important cest davoir une charte pour faire vivre le projet 2/3 qui sengagent de prenniser des projets dhabitat participatif. Il faut quen cas de revente, les nouveaux arrivants respectent lesprit du projet, sa charte si il y en a une. Il faut, aussi, plus quune volont citoyenne pour dvelopper lhabitat participatif il faut une volont politique alternative et des profes- sionnels qui se mouillent mme si a peut paraitre travailler perte au dpart, il faut se mobiliser! Nathalie a travaill pendant cinq ans au sein de coopratives dhabitats qubcoises. Nous nous som- mes rencontrs Rennes le 26 Juin et jen ai proft pour lui poser quelques questions sur son exprience dans le domaine de lhabitat participatif. commun, il ne faut pas idaliser les choses. Quand tu tembarques dans une coop tu dois timpliquer, tengager participer des commissions, cest ce qui fait que le projet commun fonctionne. volution de lhabitat participatif Un cadre juridique pourrait permettre le dveloppement de lhabitat participatif La loi Alur va peut-tre permettre aux gens 3/3