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Publi le 21/01/2015

Hpatite C : les gastroentrologues libraux se


rebiffent contre les modalits de prescription des
nouveaux traitements
Paris, le mercredi 21 janvier 2015 - Dans une lettre dinstruction
relative lorganisation de la prise en charge de lhpatite C par les
nouveaux anti-viraux daction directe (NAAD) signe fin dcembre par
le ministre de la Sant il est prvue dans les services hospitaliers ddis
la mise en place de runions de concertation pluridisciplinaires (RCP)
charges dexaminer les demandes de prescription des mdecins hpatogastro-entrologues, infectiologues et internistes hospitaliers. Ce
protocole est aujourdhui largement critiqu par le Syndicat national des
mdecins spcialistes de lappareil digestif (SYNMAD). Affirmant navoir
jamais t reu par le ministre de la Sant malgr ses demandes rptes, lorganisation tient en effet rappeler
que les hpato-gastroentrologues libraux prennent en charge, depuis toujours, avec responsabilit,
comptence et dans le respect des dernires donnes scientifiques, les patients atteints dhpatite C, y compris
la priode des anti-protases de premire gnration, aux nombreux et parfois svres effets secondaires .
Aujourdhui exclus de la rvolution que connat le traitement de lhpatite C, les hpato-gastro-entrologues
libraux ont dcid de former un recours devant le Conseil dEtat contre les diffrents textes organisant la
prescription des NAAD. Il sagit notamment de dnoncer lerreur () dapprciation par rapport aux
recommandations du Collge de la Haute autorit de sant et du rapport Dhumeaux (dont se rclame pourtant
la lettre dinstruction), lentrave la libert de prescription, la rupture du principe dgalit entre hospitaliers
et libraux et enfin un abus de pouvoir.
Si ce recours juridique omet que les NAAD ne sont pas les seuls traitements faire lobjet dune prescription
rserve aux hospitaliers, il mrite nanmoins de relancer le dbat sur la pertinence de telles restrictions,
notamment pour une maladie aussi rpandue que lhpatite C et face laquelle les nouveaux traitements
apportent une chance unique de gurison et dradication condition que tout soit mis en uvre pour assurer
laccs le plus large possible ces mdicaments.
M.P.

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