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72 Post’it : installation sur les toits parisiens, 2005.

Les micros-architectures sont des excroissances qui répondent à des


s é m i n a i r e ii — Les micros-architectures, S éb a st ien Rin c kel

problématiques liées à une occupation d’espace. Elles apparaissent sous formes


d’adjonctions ou d’extensions permettant une colonisation intense du territoire.
Sous forme de réduction formelle ces habitats devenus minimes
(cellule, dispositif…) sont un travail sur « l’objet architectural ».
Ces dispositifs architecturaux, ces constructions aux échelles réduites
et répétées, permettent de déclencher des processus de perception intimement
liés à un environnement et à une certaine conscience individuelle.
L’étude des habitats parasitaires se formalise au contact de la ville.
Ce sont des morceaux de territoires, choisis et sélectionnés
pour un certain type d’occupation partielle d’un lieu.
Post’it poursuit une recherche sur les micro-architectures qui se fixent
sur des édifices préexistants. C’est une molécule urbaine qui peut
se retrouver à l’extérieur pour devenir des dispositifs apparents
ou se confiner dans un intérieur.
Comme l’alcôve, il s’agit d’un module greffé sur une façade issu
d’une expérimentation spatiale et constructive liée à une habitation existante.
Post’it renverse la problématique de quatre-vingt dix degrés en « collant »
le module sur le toit d’un appartement ou d’une maison.
Cette proposition s’adapte aux lieux, constituant ainsi une nouvelle perspective
d’agencement, ces espaces définis deviennent des espaces à définir.
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Sas, Nuit blanche, groupe Artelab, Paris, 2007.

Post-it, extension sur les toits, Paris, 2005.

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