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DEUXIÈME PARTIE

C HAPITRE 1 : L’ ÉQUILIBRE PARTIEL

Section 1 description analytique des marches.

Il faut distinguer le concept marché du marché.

Pour un économiste, un marché est un lieu conceptuel ou se rencontre à une date donnée des
agents économiques pour échanger des biens et services. De la confrontation des désirs
émerge un prix qui permet de transformer les demandes et offres potentiel en demande et
offres réalisés.
L’analyse de l’équilibre partiel est en faite l’étude du fonctionnement d’un marché en utilisant
la close toutes choses égales par ailleurs. En d’autre terme, on suppose que l’on peut isoler le
fonctionnement de se marché du fonctionnement des autres marchés. Ce type d’analyse est
général en économie industrielle. Ceci renvoi à une tradition anglo-saxonne de Marshall. En
général, on va distinguer les différents types de marchés selon deux conditions
• Soit en fonction du nombre d’offreur et demandeur
• Soit en fonction du critère du pouvoir. On focalisera ici la définition à partir du
concept d’élasticité.

1) Le critère du nombre.

Dans les marchés de concurrences pure et parfaite évolue par définition une infinité de
demandeurs et d’offreurs ; chacun d’eux étant et se croyant suffisamment petit pour que ces
décisions prix individuellement n’affecte pas le fonctionnement du marché. En d’autres
termes, chacun croit pouvoir acheter ou vendre tout ce qu’il désir sur le marché pour un prix
qui s’impose à lui.
Sur ce marché, on va supposer qu’il n’y a pas de distinction entres les bien (homogènes) et
que les agents on une information parfaite sur les prix pratiqués. De plus, les offreurs ne
peuvent pas être distingués et il en va pareillement pour les vendeurs, et ceux afin d’éviter que
les agents puissent préférés un agent ou l’autre pour d’autre raison que le prix qu’ils
pratiquent.
Un marché de concurrence pure et parfaite est un marché ou il n’y a ni cout d’entré ni cout de
sorti. On peut déplacer sans couts les différentes ressources. L’information parfaite, le fait
qu’il n’y ait pas de préférence pour un agent indépendamment du prix qu’il pratique… fait
qu’ne fait le prix auquel se vendra le bien ou le service est unique. Bien entendue ces
hypothèses ne sont pas empiriques.
Cependant il y a d’autre forme de concurrence :
• Un marché est dit en concurrence monopolistique lorsque certains agents peuvent
influencer le prix. Ce concept à été forgé par un économiste américain Chamberlin.
• Un marché est dit de monopole lorsque sur se marché évolue un seul vendeur et une
infinité de demandeur.
• Un marché monopsone est le symétrique du précédent, c’est à dire lorsque sur un
marché évolue un seul demandeur et une infinité de vendeurs.

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• Un marché est un monopole bilatéral lorsqu’il y a un seul vendeur et un seul acheteur
sur ce marché.
• Un duopole se caractérise par la présence de deux vendeurs pour une infinité de
demandeurs.
• Un duopsone est le symétrique du précédent, c’est à dire la présence de deux
demandeurs pour une infinité de vendeurs
• Un duopsonne est le symétrique du précédent. Il y a une infinité d’offreur et deux
acheteurs.
• Un olligo pole est un marché ou évoluent un petit nombre de vendeur et un grand
nombre d’acheteur. Le duo pole est un cas particulier de l’oligo pole
• Il y a un oligopsone lorsqu’il y à un petit nombre d’acheteur et une infinité d’offreurs.
Le duopsone est un cas particulier de l’oligopsone.

2) Le critère du pouvoir.

C’est ici le concept d’élasticité.

• La concurrence pure et parfaite se caractérise par une élasticité infinie de la demande


faite à chaque offreur et par des élasticités croisées de la demande pour chaque offreur
nul. Ici, on suppose que les agents n’ont aucun pouvoir (ni les offreurs ni les
demandeurs).
• A l’opposé, on a le monopole ou le monopsone, qui ont un indice de pouvoir maximal
mesuré par leur élasticité prix de la demande ou de l’offre.
L’indice de pouvoir est maximal mais pas infini.
Par exemple prenons le cas ou un producteur est le seul vendeur de cacahuète. S’il
augmente ses prix, les agents vont acheter de moins en moins de cacahuètes pour des
biens substituables. On constate donc qu’ici, le pouvoir de monopole est très faible.
Par contre, dans le cas du pétrole, même avec une forte augmentation des prix, les
agents continuerons à consommer ce bien. L’indice de monopole est ici très fort. Il
n’est cependant pas infini puisque à un certain niveau de prix, les agents économiques
n’achèterons plus de pétrole et substituerons la voiture à la marche !!
Imaginons qu’un producteur ayant un monopole sur un produit et que celui ci lui
permet de réaliser d’énormes profils. Les acteurs économiques vont donc vouloir
rentrer sur le marché et celui ci n’aura donc plus le monopole. Ici, le critère important
est donc le prix pour entrer sur le marché.

• Les cas intermédiaire sont représentés par toutes les structures oligopolistiques pour
lesquelles l’élasticité croisée de la demande est négative.
• On parle aussi de polypoles si la demande entre une entreprise et l’ensemble des autres
firmes sur le marché est très mobile.
• On parle de marché oligopolistique différencié si l’élasticité directe de la demande par
rapport au prix est négative.
• Enfin un marché de concurrences monopolies ou monopolistiques se caractérise par
une élasticité de la demande négative malgré un grand nombre d’agents et des
élasticités croisées nulles.

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