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I. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 2
C. La cardinalité ............................................................................................................................... 8
F. Opération .................................................................................................................................. 10
G. Processus ................................................................................................................................... 10
H. La synchronisation ..................................................................................................................... 11
I. Construction du MCT................................................................................................................. 11
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I. INTRODUCTION
A. Le besoin de méthodes
La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à
l'ensemble de l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception
nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va
s'appuyer. La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité
de telle façon à faire ressortir les points auxquels on s'intéresse.
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Cette succession d'étapes est appelée cycle d'abstraction pour la conception des
systèmes d'information :
1) L'expression des besoins est une étape consistant à définir ce que l'on attend du
système d'information automatisé, il faut pour cela :
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Courbe du soleil
A. Définition de l'organisation
La première étape de ce modèle est d'arriver à isoler le système en le délimitant. Il
s'agit donc de définir le système et les éléments externes avec lesquels il échange
des flux d'information. Ces éléments extérieurs sont appelés acteurs externes (ou
partenaires).
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La dernière étape est l'analyse des flux d'information, c'est-à-dire la définition des
processus.
B. Diagramme de contexte
Le diagramme de contexte a pour but de représenter les flux d'informations entre
l'organisation et les acteurs externes selon une représentation standard dans
laquelle chaque objet porte un nom :
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• les messages internes sont représentés par des flèches
Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d'écrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une
représentation des données, facilement compréhensible, permettant de décrire le
système d'information à l'aide d'entités.
Exemple :
une Ford Fiesta, une Renault Laguna et une Peugeot 306. Il s'agit de 3 entités
faisant partie d'une classe d'entité que l'on pourrait appeler voiture. La Ford
Fiesta est donc une instanciation de la classe voiture. Chaque entité peut
posséder les propriétés couleur, année et modèle.
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Cotonou, Parakou sont deux instanciations de la classe ville béninoise avec par
exemple les propriétés nombre d’habitants, superficie…
Les classes d'entités sont représentées par un rectangle. Ce rectangle est séparé en
deux champs :
• le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est généralement une abréviation pour
une raison de simplification de l'écriture. Il s'agit par contre de vérifier qu'à chaque
classe d'entité correspond un et un seul libellé, et réciproquement
• le champ du bas contient la liste des propriétés de la classe d'entité
• une classe de relation récursive (ou réflexive) relie la même classe d'entité
• une classe de relation binaire relie deux classes d'entité
• une classe de relation ternaire relie trois classes d'entité
• une classe de relation n-aire relie n classes d'entité
Les classes de relations sont représentées par des hexagones (parfois des ellipses)
dont l'intitulé décrit le type de relation qui relie les classes d'entité (généralement un
verbe). On définit pour chaque classe de relation un identificateur de la forme Ri
permettant de désigner de façon unique la classe de relation à laquelle il est associé.
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On peut éventuellement ajouter des propriétés aux classes de relation.
C. La cardinalité
Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la
relation à laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composée d'un
couple comportant une borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel
la cardinalité d'une entité peut prendre sa valeur :
Une cardinalité 1.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité
participe au moins une fois à la relation.
Une cardinalité 0.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité ne
participe pas forcément à la relation.
D. Les identifiants
Un identifiant est un ensemble de propriétés (une ou plusieurs) permettant de
désigner une et une seule entité. La définition originale est la suivante : L'identifiant
est une propriété particulière d'un objet telle qu'il n'existe pas deux occurrences de
cet objet pour lesquelles cette propriété pourrait prendre une même valeur.
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Les attributs d'une classe d'entité permettant de désigner de façon unique chaque
instance de cette entité sont appelés identifiants absolus.
Le modèle conceptuel des données propose de faire précéder d'un # les identifiants
(parfois de les souligner).
Remarques :
Par construction, le MCD impose que toutes les propriétés d'une entité ont
vocation à être renseignées (il n'y a pas de propriété « facultative »).
Le MCD doit, de préférence, ne contenir que le cœur des informations strictement
nécessaires pour réaliser les traitements conceptuels (cf. MCT) ; les informations
calculées (ex: montant TTC d'une facture), déductibles (ex: densité
démographique = population / superficie) et a fortiori celles liées aux choix
d'organisation conçus pour effectuer les traitements (cf. MOT) ne doivent pas y
figurer.
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E. Le concept d'événement
Un événement représente un changement dans l'univers extérieur au système
d'information, ou dans le système d'information lui-même.
Un événement peut :
On représente un événement par une ellipse en trait plein pour les événements
internes à l'organisation, en trait pointillé pour les événements externes.
F. Opération
Une opération est un ensemble d'actions exécutées par le système suite à un
événement, ou à une conjonction d'événements.
Cet ensemble d'actions est ininterruptible, c'est-à-dire que les événements ne sont
pas pris en compte (ils ne sont pas forcéments ignorés pour autant) tant que
l'opération n'a pas été accomplie.
G. Processus
Un processus est un sous-ensemble de l'activité de l'entreprise, cela signifie que
l'activité de l'entreprise est constituée d'un ensemble de processus. Un processus est
lui-même composé de traitements regroupés en ensembles correspondant aux
opérations.
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H. La synchronisation
La synchronisation d'une opération définit une condition booléenne sur les
événements contributifs devant déclencher une opération. Il s'agit donc de conditions
au niveau des événements régies par une condition logique réalisée grâce aux
opérateurs :
• OU
• ET
• NON
I. Construction du MCT
Le modèle conceptuel des traitements permet de représenter schématiquement la
gestion des événements :
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VI. LE MODELE LOGIQUE DES TRAITEMENTS (MLT)
Le MLT, appelé aussi MOT pour « modèle organisationnel des traitements », décrit
avec précision l’organisation à mettre en place pour réaliser une ou, le cas échéant,
plusieurs opérations figurant dans le MCT. Il répond aux questions suivantes : qui ?
quoi ? où ? quand ? À un MCT correspondent donc généralement plusieurs MLT.
Le poste de travail
Le poste de travail décrit la localisation, les responsabilités, et les ressources
nécessaires pour chaque profil d’utilisateur du système.
Par exemple, on peut identifier les profils suivants : client-web, responsable
commercial, responsable des stocks, etc.
La phase
La phase est un ensemble d’actions (cf. la notion d’opération pour le MCT) réalisées
sur un même poste de travail.
La phase peut être :
soit manuelle : par exemple, la confection d'un colis ;
soit automatisée et interactive : par exemple, la saisie d’un formulaire client ;
soit automatisée et planifiée (on parle aussi de batch) : par exemple, la
production et l'envoi quotidiens de tableaux de bord dans les boites aux lettres
électroniques.
La tâche
La tâche est une description détaillée d’une phase automatisée interactive.
Par exemple, elle correspond à la spécification de l’interface et du dialogue humain-
machine, à la localisation et la nature des contrôles à effectuer, etc.
La procédure
La procédure est un regroupement de phases. Elle équivaut sur le plan
organisationnel aux notions d’opérations et d’actions conceptuelles. La différence est
que l'on considère ici ces dernières comme se déroulant sur une période de temps
homogène.
Des procédures d’origines non conceptuelles peuvent être ajoutées du fait des choix
d’organisation effectués.
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Par exemple, on peut citer les procédures d’échanges d’informations liées à
l’externalisation de certaines activités, la prise en compte des questions de sécurité
en cas de choix de solution Web, etc.
• Les acteurs : il s'agit ici d'identifier les acteurs du projet, les personnes
intervenant dans une quelconque phase de celui-ci. Ces acteurs apparaitront
logiquement dans la modélisation des flux de données.
• Le schéma directeur : le schéma directeur définit le cadre organisationnel et
informatique des futurs projets, et donc doit définir le projet relativement aux
objectifs de l'entreprise, sa stratégie. Il ne s'agira pas ici de donner les détails
du projet, mais plutôt de fournir le cadre, les objectifs, et moyens du projet.
• L'étude préalable : elle décrit les besoins et les attentes des utilisateurs, les
traitements (processus métier) pour la procédure représentative (modèle
conceptuel des traitements, modèle logique des traitements, ébauche de
modèle physique des données), et les principales données (modèle
conceptuel des données, modèle logique des données, ébauche de modèle
physique externe des traitements),
• L'étude détaillée : elle décrit les besoins, traitements, et données de façon
plus détaillée pour chaque procédure fonctionnelle. L'étude détaillée se
décompose elle-même en :
o Spécifications fonctionnelles générales (Tableau des opérations par
processus, ToP), écrites par la maîtrise d'ouvrage,
o Spécifications fonctionnelles détaillées, écrites par la maîtrise d'œuvre,
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• L'étude technique : elle décrit les moyens techniques nécessaires à la
réalisation de l'application (environnement technique, SGBD, langages
informatiques, consignes de développement,...).
• La production : elle décrit la mise en production.
• La maintenance : elle décrit la maintenance du système, et fournira donc au
moins les éléments suivants :
o les acteurs
o les documentations
o les formations
MySQL Workbench
DBDesigner
AnalyseSI
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WinDesign
Open ModelSphere (GPL)
MPD Designer
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