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I- INTRODUCTION :
Pour faire des recherches microbiologiques, le chercheur devra effectuer tous les
prélèvements nécessaires dans des conditions d’asepsie rigoureuse. Ces prélèvements peuvent
êtres soit liquides comme les urines, le sang, …, soit solide comme les selles, …etc.
Pour effectuer de bonnes recherches, le bactériologiste à la possibilité de choisir entre 2
méthodes d’examens microscopiques :
Examen direct à l’état frais.
Examen indirect avec des colorants.
Le plus utilisable est l’examen direct puisque il permet l’observation des germes à leur état
vivant et permet aussi de mettre en évidence :
• L’absence ou la présence de bactéries ainsi que leur abondance.
• La morphologie et le mode d’assemblage des bactéries suivant le
tableau :
Bactéries spiralées et
flexibles-spirochètes Treponema
Borrelia
En forme de virgule-appelée
vibrio Vibrio
Spirillum-bacilles rigides,
longs et courbés Rhodospirillum
Bourgeon-cellules à
extensions tubulaires ou tiges Rhodomicrobium
Pléomorphe-bactéries de
forme différentes Branches de filaments Corynebactéries
mycélium-like
Streptomycètes
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• La mobilité : de nombreuses bactéries utilisent une structure spéciale, le
flagelle, pour leur mobilité. Le flagelle bactérien est une structure longue et
fine (20nm), libre à une extrémité et attachée à la cellule au niveau de l’autre
extrémité. La position et le nombre de flagelle sont utilisés pour la
classification. Les flagelles polaires sont localisés à un ou aux deux pôles de
la cellule. Lorsque des flagelles se trouvent à des sites différents sur la cellule,
celle-ci est appelée péritriche ; lorsqu’ils sont localisés à une extrémité de la
cellule, elle est appelée lophotriche.
II- BUT :
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La mobilité : une bactérie mobile doit se déplacer dans le
champ microscopique avec un mouvement qui lui est propre.
Cette mobilité ne doit pas être confondue ni avec le
mouvement BROWNIEN ni avec le mouvement
SINUSOIDAL.
Le mode d’assemblage c'est-à-dire comment elles sont
disposées ; libre ou liées.
Il est également possible d’apprécier la quantité approximative
des bactéries par champ microscopique et en déduire les
paramètres observés. Ce renseignement peut être important, en
particulier lorsqu’un isolement doit être effectué à partir du
produit examiné.
III- PRINCIPE :
1- Paillasse :
2- Bec Bunsen :
3- Tube à essai :
Tube de verre cylindrique à une seule ouverture, il est utilisé pour ensemencer.
4- Pipette Pasteur :
Tube de verre à deux bouts, l’extrémité fine à un diamètre de 1mm, l’extrémité large
est bouchée avec une poire en caoutchouc, sa longueur est d’environ 250mm ;après
usage il faudra l’immergée dans un bac d’eau de javel avant de la jetée.
5- Lame et Lamelle :
C’est des plaques en verre l’une est très fine par rapport à l’autre, utilisées sous
microscope.
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6- Microscope Optique :
Instrument utilisé pour obtenir une image agrandie d’objets, d’organismes vivants, ou
de détails minuscules ou invisibles à l’œil nu.
7- Suspension Bactérienne :
V- TECHNIQUE :
1- Préparation :
Avant de commencer la manipulation, il est nécessaire de nettoyer la paillasse avec
l’eau de javel.
Le Bec Bunsen sera placé sensiblement au centre du poste de travail, à 25cm du bord
de la paillasse.
Faire passer rapidement l’orifice du tube qui contient le liquide à prélever sur la
flamme avant de l’ouvrir.
On stérilise la pipette pasteur (en la passant sur la flamme) par flambage.
Le tube doit toujours être tenu obliquement, son ouverture dirigée vers la flamme.
Introduire l’extrémité de la pipette jusqu’au contact du liquide en évitant de toucher
les parois du tube, on bouche l’extrémité de la pipette avec le pousse quelque
secondes afin que le liquide monte dans la pipette par capillarité.
Après le prélèvement on fait un nouveau flambage du tube et le rebouché.
Placé le tube délicatement dans le portoir.
On essuie la lame avec papier hygiénique et on la passe sur la flamme, laissé refroidir
quelques secondes pour ne pas contaminer le prélèvement.
Après on pose une goutte du prélèvement et on la recouvre délicatement par une
lamelle stérilisée.
La goutte doit être suffisante et proportionnée à la lamelle, le liquide ne doit pas
déborder.
Après la déposition du prélèvement ; on flambe la pipette et on la plonge dans un
bocal d’eau de javel.
On maintient la lamelle sur la lame par la technique de blutage qui consiste à souder
les 4 bords par un produit solidifiable et imperméable à l’air qui est la paraffine afin
d’éviter la dessiccation rapide de la préparation et de la protéger des contaminations ;
et ensuite on passe à l’observation sous microscope optique.
Remarque :
La pipette pasteur, les lames et les lamelles sont à usage unique c’est-à-
dire qu’on les utilise par une seule reprise puis on les stérilise et on les jette.
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2-Observation :
Résultats :
3-Résul
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mouvement SINUSOIDAL (trajet des bactéries est courbé, serpenté) qui est
caractéristique des bactéries peritriches.
Nombre : on a observé un bon nombre de bactéries.
Mode d’assemblage : on a vue plusieurs types d’assemblage ; en Chaînette,
Streptocoques, Diplocoques, en Amas.
Bacille
Cocci
Lame
Lamelle
Chaînette
Amas
VI- CONCLUSION :