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DE L’IMMUNO-DÉPRIMÉ
Pr Hanane El Ouazzani
HMI Med V
Objectifs
3-Les lymphocytes T:
ils sont responsables de l'immunité à médiation cellulaire
Le déficit en particulier en lymphocytes de la sous-population T
auxiliaire, caractérisée par le marqueur de surface CD4:
rencontré dans le SIDA et chez les transplantés.
Ce type de déficit expose aux infections virales (herpes ) et
fongiques.
II-BASES PHYSIOPATHOLOGIQUES
4-lymphocytes B.
Ils sont responsables de l'immunité à médiation
humorale
Favorisent la phagocytose de l'agent pathogène.
Dans ce type de déficit, le risque infectieux est
constitué par les infections bactériennes et virales.
III- DIFERENTES CAUSES D’IMMUNODEPRESSION
Causes générales
A- Dysfonction des lymphocytes T:
- VIH.
- Syndrome lymphoprolifératif.
- Chimiothérapie.
- Greffe de moelle.
- Transplantation d’organe.
- Corticoïdes.
B- Dysfonction des lymphocytes B:
- Syndrome lymphoprolifératif.
- Chimiothérapie.
- Greffe de moelle.
III- DIFERENTES CAUSES D’IMMUNODEPRESSION
C- Neutropénie:
- Syndrome myéloprolifératif.
- Chimiothérapie.
- Greffe de moelle.
D- Asplénie:
- Splénectomie.
- Asplénie fonctionnelle (ex: drépanocytose, radiothérapie).
Causes locales:
- Altération de l’épithélium cilié
- Diminution du pouvoir phagocytaire des
macrophages alvéolaires
- Défaut de sécrétion locale d’IG
- Autres facteurs: Altération des muqueuses du
carrefour aérodigestif, obstruction bronchique
par une tumeur…..
IV- INFECTIONS RESPIRATOIRES SELON
LE TYPE D’IMMUNO-DEPRESSION:
A-Tableaux radio-cliniques
Interrogatoire: capital
Les facteurs de l'immunodépression:VIH, transplanté,
corticothérapie, splénectomie……..
Le stade de la maladie sous-jacente.
Les prophylaxies anti-infectieuses reçues.
Les éléments cliniques respiratoires et extra-respiratoires.
Les effets secondaires des traitements anti-infectieux en cours
ou antérieurs.
Mode de début: généralement aigu ou subaigu fébrile
V-APPROCHE DIAGNOSTIQUE
Clinique:
Début: aigu ( SDRA) ou subaigu.
Découverte fortuite: assymptomatique
Signes généraux: dominés par La fièvre : souvent inexpliquée,
son absence n'exclut pas la possibilité d'une complication
infectieuse chez ces patients.
Signes fonctionnels respiratoires: douleur thoracique,
polypnée isolée, toux sèche et quinteuse ou au contraire grasse
et productive, une hémoptysie…
Signes extra respiratoires: fréquents, éléments d’orientation
Signes physiques: * thoraciques: syndrome de condensation,
râles crépitants, syndrome pleural …
* extra-thoraciques à rechercher.
V-APPROCHE DIAGNOSTIQUE
Imagerie thoracique:
Aucune lésion n’est pathognomonique d’une étiologie
particulière.
Interet d’analyser les clichés thoracique successifs
Une radiographie thoracique normale n’élimine pas le
diagnostic mais doit être systématique devant toute
symptomatologie respiratoire chez un patient immunodéprimé
Intérêt de La tomodensitométrie thoracique HR
Pneumopathie systématisée, Images réticulaires, Verre dépoli,
Micronodules multiples (miliaire) ou nodules
excavations
Atteinte pleurale et/ou des adénopathies médiastinales….
Pneumocystose VIH Aspergillose invasive greffé
V-APPROCHE DIAGNOSTIQUE
B- Biologie:
Sang:
NFS, CRP, Procalcitonine
Hémoculture: streptocoque pneumoniae
Antigene galactomanane (aspergillus)
PCR: Cytomegalovirus,Epstein BV
Sérologie : mycoplasma pneumoniae, chlamydiae pneumoniae,
legionelle
Urines: Ag Legionelle, Ag strepto pneumoniae
Crachat:
ECBC: Legionella ou Mycobacterium.
Expectoration induite Chez le sujet infecté par le VIH: Pneumocystis
Jiroveci.
Aspirations nasopharyngés: virus, PCR mycoplasme.
V-APPROCHE DIAGNOSTIQUE
C- Fibroscopie bronchique:
Aspiration bronchique
Prélévement distal protégé.
Lavage bronchoalveolaire+++
Biopsies (bronchique, transbronchique…)
CD4>200: tuberculose
CD4<200: pneumocystose
CD4<100: toxoplasmose, cryptococcose, mycobacteries
atypiques, aspergillus
VII-FORMES ETIOLOGIQUES
B- Infections respiratoires chez les patients traités par
immunosuppresseurs au long cours
Population concernée nombreuse et hétérogène:
-vascularites, polymyosite, polyarthrite rhumatoïde, lupus
érythémateux, maladies inflammatoires du tube digestif, transplantés
d’organes.
- Risque plus important si posologie de Prednisone>10mg/j pendant
plus de 6 mois et si association de la corticothérapie aux
immunosupresseur.
- Fréquence élevée de tuberculose, pneumocystose, bactéries à
croissance lente (nocardiose) et mycoses (aspergillose).
-Intérêt de la bronchofibroscopie avec LBA pour l’identification
microbiologique.
VII-FORMES ETIOLOGIQUES