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COMMUNIQUE DE PRESSE
Ce vote négatif, fruit d’une réflexion collective, a été motivé par quatre raisons :
2 – Ce nouvel impôt traduit une approche à sens unique de la question France Telecom. Il
est toujours question de recettes. Jamais de dépenses. Avant d’instaurer une nouvelle taxe,
peut-être aurait-il fallu réfléchir davantage aux moyens permettant, sur la durée, de dépenser
moins. L’impôt ne doit pas masquer l’absence de réflexion suffisante, dans le passé, sur les
dépenses.
3 - Cette taxe révèle le manque d’anticipation dont ont fait preuve ceux qui présidaient
aux destinées de la CAP ces dernières années. Le problème « France Telecom » date de
2003, pas d’aujourd’hui. Pourquoi n’a-t-on pas davantage anticipé l’incapacité de l’Etat à
tenir ses engagements et mis en place un plan pluriannuel d’amortissement des sommes
prélevées indûment par l’Etat ? Nous refusons de faire porter aux contribuables de Poitiers et
de la CAP ce lourd héritage.
4 - L’instauration de cet impôt, avant même que les négociations avec l’Etat soient achevées,
affaiblit profondément la position de la CAP. L’Etat sera, en effet, d’autant moins enclin à
fléchir, voire à céder, que la CAP lui offre une solution fiscale. Avec ce nouvel impôt, la CAP
arrive moins forte dans la négociation en cours.
En votant contre ce nouvel impôt, Stéphane Braconnier a fait preuve de sérieux et de courage,
face à une décision présentée par tous comme inéluctable. Fiscalité ne doit jamais rimer
avec fatalité.