Vous êtes sur la page 1sur 42

CHAPITRE 4

La méthode
expérimentale

1
Economie comportementale et
expérimentale
Prix Nobel 2002
Economie comportementale et Economie expérimentale
Daniel Kahneman Vernon L. Smith
“Les Anomalies" “Les Institutions”
Processus de décision Fonctionnement des
individuel marchés
Méthodes: Méthodes:
Questionnaire hypothétique Contrôle expérimental,
incitations fi.
Y-a-t-il des déviations systématiques Comment les règles d’échanges
par rapport aux comportements affectent-elles l’efficience du
rationnels et strictement marché?
individualiste?

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 2


L’apport de l’économie
comportementale
¾ Qu’est-ce que l’économie comportementale?

z Intégrer psychologie et sociologie dans l’économie


z Rend certaines hypothèses clé de l’économie plus
réalistes afin de fournir des fondements plus
réalistes à l’analyse économique
z Permet de meilleures prédictions théoriques ?
z Implications pour les politiques….

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 3


Qu’est ce que l’économie
comportementale ?
¾ L’économie comportementale est bien une discipline
de l’économie
z Procède en modifiant une ou deux hypothèses à la fois.
z Exemple: Loss aversion: Ecart entre une forte aversion aux
pertes par rapport à un point de référence et un plus faible
désir de gains d’une même amplitude (Tversky and
Kahneman, QJE 1991)
¾ De nombreuses idées en économie comportementale
ne sont pas récentes
z Exemple: Adam Smith (1759/1892:311): “we suffer more
when we fall from better to a worse situation than we enjoy
when we rise from worse to better.”

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 4


L’économie peut-elle être une science
expérimentale ?

¾ ”One possible way of figuring out economic laws ... is by


controlled experiments. ... Economists (unfortunately )...
cannot perform the controlled experiments of chemists or
biologists because they cannot easily control other
important factors. Like astronomers or meteorologists,
they generally must be content largely to observe.”
Samuelson and Nordhaus (1985: 8)
¾ ”Certaines sciences sont expérimentales, d’autres non”
¾ Pour qu’une science soit expérimentale, il faut qu’on soit
capable de développer des méthodes expérimentales
qui sont appropriées pour explorer l’objet d’intérêt

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 5


L’économie…une science
expérimentale ?
¾ L’économie expérimentale est, depuis peu, maintenant
acceptée comme une méthode standard, malgré des
pionniers dans les années 1940/50 (comme R. Selten, V.
Smith).
¾ Actuellement: elle a son association, des journaux
spécialisés comme Experimental Economics, JEBO et de
plus en plus d’articles sont publiés dans des revues
généralistes comme AER, JPE, QJE, Econometrica

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 6


A quoi sert l’économie expérimentale ?
…selon Jason Shogren*
3 raisons d’utiliser l’économie expérimentale:

¾ Pour tester la théorie, tester les prédictions a priori


z Comportement de free-riding
z Différence entre CAP et CAR

¾ Pour mieux comprendre les processus de constructions des


préférences et des croyances
z Prospect Theory

¾ Utiliser le laboratoire comme un pré-test à de nouveaux


instruments, mécanismes d’incitation….
z Taxe ambiante

* In Handbook of Environmental Economics


Chapitre 4 – La méthode expérimentale 7
Pourquoi utiliser l’économie
expérimentale pour l’évaluation ?

Dans une expérience économique, nous observons


le comportement de personnes réelles (par opp.,
simulations) qui sont motivées par une incitation
économique réelle (par opp., enquêtes, sondages) et
dont le comportement est observé sous des
conditions de contrôle.

¾ Le laboratoire est flexible


¾ Le laboratoire est un environnement sous contrôle
¾ Les décisions sont réelles

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 8


…Biais hypothétique

En économie expérimentale, les


transactions sont réelles
Les expériences en laboratoire
montrent l’existence d’un biais
hypothétique entre 30 et 75%

voir Harrison et Rutström (1999) pour


une revue de ces travaux
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 9
du laboratoire…au supermarché

¾ Etude de Lusk & Fox (2003)


¾ En quoi le CAP d’un consommateur mesuré
dans un laboratoire nous informe sur le CAP du
même consommateur dans un lieu de vente plus
naturel, le magasin ?
¾ CAP magasin > CAP expérimental
z Information sur le prix des substituts (info dispo en
magasin)
z Biais lié à l’échantillon ? Différence d’échantillon entre
des personnes contactées pour participer à
l’expérience et des personnes entrant de leur plein gré
dans le magasin.
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 10
…Biais stratégique, d’ancrage,
Warm Glow
¾ En économie expérimentale, les
transactions sont réalisées à l’aide de
techniques de révélation des
préférences qui sont compatibles en
incitation
¾ Eliminer les comportements
stratégiques
¾ Inciter à révéler le 'vrai' CAP
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 11
Enchère de Vickrey
ou enchère au second prix
¾ Vickrey (1961)
¾ Enchère sous pli fermé
¾ Celui qui a le prix le plus élevé (au
plus offrant) remporte l’enchère et
paye le second meilleur prix
¾ Vente aux enchères d’une mini barre
de MARS

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 12


Enchère de Vickrey:
Vente d’un mini MARS
¾ Ceux qui souhaite participer prennent un
petit papier
¾ Au Dos: je note mon nom
¾ Je note ensuite le prix auquel je souhaite
acheter le mini MARS en cents
¾ J’ai bien noté que si je participe je
m’expose à remporter l’enchère et donc à
devoir réellement acheter le produit
¾ S’il y a des ex aequo: tirage au sort du
gagnant et il paye le prix annoncé
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 13
Est-ce compatible en incitation?

¾ Mon prix limite pour le Mini Mars:


30 cents
¾ Si j’annonce 50 cents; je risque de
l’acheter à 45 cents; prix supérieur à mon
prix limite = perte de 15 cents
¾ Si j’annonce 20 cents; je risque de rater
l’opportunité de l’acheter à 25 cents = gain
(surplus) 5 cents
¾ Stratégie optimale: révéler mon prix limite

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 14


Mécanisme BDM

¾ Becker-DeGroot-Marschack (1964)
¾ Offre sous pli fermé
¾ Tirage au sort d’un prix de vente parmi un
ensemble de prix préalablement défini
¾ Ceux qui ont proposé des prix > au prix de
vente achètent le produit et payent le prix
de vente
¾ Stratégie optimale: révéler mon prix limite

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 15


the random nth-price auction
(un mixte entre Vickrey et BDM)
¾ Shogren, Margolis, Koo & List (2001)
¾ Offre sous pli fermé
¾ Supposons N acheteurs. On classe les prix
par ordre décroissant. On tire au sort un
nombre n compris entre 2 et N.
¾ Les acheteurs ayant fait les n-1 meilleures
offres achètent le produit et payent le nième
meilleur prix
¾ Stratégie optimale: révéler mon prix limite

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 16


L’enchère japonaise

¾ A partir d’un prix de retrait, le commissaire


priseur annonce des prix croissants avec une
incrémentation régulière
¾ A chaque prix annoncé, tout acheteur doit
annoncer s’il souhaite sortir de la vente ou s’il
décide de continuer à y participer
¾ Le vainqueur de l’enchère est celui qui est le
dernier à sortir de l’enchère. Le prix auquel il
achètera le produit est le prix auquel est sorti
l’avant dernier acheteur encore dans l’enchère.
¾ Stratégie optimale: révéler mon prix limite
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 17
Comment l’environnement peut-il
être contrôlé ?
Le contrôle est un élément crucial de
l’économie expérimentale.
Théorie des valeurs induites (Smith, 1982
AER)
¾ Comment peut-on contrôler les préférences
des sujets expérimentaux?
¾ Idée: ‘Neutraliser’ les préférences
idiosyncratiques et ‘induire’ de nouvelles
préférences.
¾ Apprendre la procédure aux sujets

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 18


Enchère Vickrey. Rappel de la
procédure
¾ Rappel: l’enchère au plus offrant au
deuxième meilleur prix.
¾ Exemple : Quatre participants A, B, C, D
proposent les prix suivants :
A : 7,02 B : 12,25 C : 15,18 D : 5,45
Le principe d’enchère fait que C, qui a
proposé le prix le plus élevé, emportera
l’enchère – il achète le bien. Le prix auquel
cet achat est effectué est de 12,25 €, soit le
prix de B, le second meilleur prix.

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 19


Enchère Vickrey. Evaluation à
partir de valeurs induites
¾ Principe: Mise en vente d’un jeton. Ce jeton à une
valeur différente pour chacun d’entre vous (sa valeur
de reprise). Cette valeur correspond au prix auquel
l’expérimentateur reprend le jeton si le sujet l’a
acheté. Cette valeur est donnée au sujet sur une
feuille qui est distribuée individuellement avant
l’enchère. Seul le sujet connait sa valeur de reprise,
mais il ne connait pas celles des autres participants.
¾ Exemple : supposons que la valeur de reprise de
votre jeton est de 12€, si vous achetez le jeton à 8€
vous gagnerez 12€ – 8€ = 4€
¾ Attention, si vous achetez le jeton à un prix
supérieur à votre valeur de reprise, vous ferez
alors une perte.

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 20


Exemple
Valeur
de Proposition
Participant Reprise Achat/ Gain/Perte
du jeton d'achat Pas achat

A 18 18 Achat 18 – 17 = + 1

B 20 17 Pas achat -

C 19 15 Pas achat -

D 15 16 Pas achat -

Second prix: 17
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 21
…si on avait appliqué la stratégie optimale
Valeur
de Proposition
Participant Reprise Achat/ Gain/Perte
du jeton d'achat Pas achat

A 18 18 Pas achat -

B 20 20 Achat 20-19= +1

C 19 19 Pas achat -

D 15 15 Pas achat -

Second prix: 19
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 22
Comparaison. sur valeurs induites

¾ Noussair, Robin, Ruffieux (J.Econ.Psy.,


2004)
¾ Comparaison Vickrey / BDM
¾ Apprentissage avec valeurs induites (avec
répétitions)
¾ La stratégie optimale dans Vickrey est très
rapidement identifiée. Pour BDM, offre
diffèrent de la Val Rep même après bcq de
répétitions

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 23


Comparaison. BDM vs Vickrey

¾ Explication de Noussair et al.: toutes choses


égales par ailleurs, il est plus coûteux de s’éloigner
de l’offre optimale dans Vickrey que dans BDM
(coût de déviation par rapport à l’offre optimale ≠)
¾ Rozan, Stenger, Willinger (E.R.A.E., 2004)
observent que BDM induit des CAP > CAP avec
Vickrey. Importance de la taille du groupe dans
Vickrey. Dans cette étude les groupes sont
constitués de 10 sujets (chez Noussair et al., 6
sujets) = throwaway bid

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 24


Comparaison.Vickrey, BDM,
Japonaise
¾ Robin, Rozan (2005):
¾ En termes d’écarts moyens entre offres
et valeurs induites: japonaise et
Vickrey donnent des résultats
similaires. BDM moins bon.
¾ En termes de proportion de sujets
adoptant la stratégie optimale: Vikrey
reste la plus performante.

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 25


…écart entre CAP et CAR

¾ Mesure par substitution (échange):


supposons que l’on souhaite mesurer la
valeur d’une caractéristique (désirable) d’un
bien (absence de risque garanti, bio…)
¾ On dote l’individu du produit sans cette
caractéristique CAP
¾ On dote l’individu du produit avec cette
caractéristique CAR

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 26


…écart entre CAP et CAR

¾ Cette différence pose pb.


¾ Explications les plus fréquentes:
z Effet de dotation
z Loss aversion
¾ Plott
& Zeiler (2003) montrent que cet
écart n’est malgré tout pas
systématique. Notamment il diminue
avec les répétitions d’échanges.
Chapitre 4 – La méthode expérimentale 27
Ventes successives avec
information additionnelle
¾ Permet de minimiser l’impact des procédures de
vente.
¾ Exemple: protocole de Noussair et al. (2002;2004)
¾ Plusieurs ventes d’un produit contenant un OGM
(paquet de biscuits secs autorisés à la vente):
z Vente 1: offre après dégustation 'en aveugle ' du produit
z Vente 2: offre après information du contenu OGM
z Vente 3: offre après lecture d’une note d’information sur
les OGM

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 28


…mesures répétées avec
information additionnelle
3,00
2,72

2,50

-39% *

2,00
1,73
Offre moyenne (€)

1,66 +5% *

Vente après
1,50 dégustation "à
l'aveugle"

1,00

Vente après information Vente après


0,50 sur la présence d'OGM information générale
dans les ingrédients sur les OGM
principaux
0,00
Vente 1 Vente 2 Vente 3

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 29


Comportements d’achat de
produits alimentaires
¾ Acceptabilité pour des aliments provenant
d'animaux élevés avec hormones de croissance
z Alfnes F., Richertsen K., 2003 “European Consumers’
WTP for US Beef in experimental auction markets”, Am.
J. of Agr. Eco., 85, pp. 396-405.
z Buhr, B. L., H. J. Demot, J. F. Shogren et J. B.
Kliebenstein, (1993), “Valuing ambiguity: the case of
genetically engineered growth enhancers”, J. of Agr. and
Res. Eco., 18(2), pp. 175-184.
z Fox, J. A., D. J. Hayes, J. B. Kliebenstein et J. F.
Shogren, 1994, “Consumer acceptability of Milk from
cows treated with bovine somatotropin”, J. of Dairy Sc.,
77(3), pp. 703-707. 30
Comportements d’achat de
produits alimentaires
¾ Acceptabilité pour des aliments irradiés
z Fox, J. A., D. J. Hayes, J. F. Shogren et J. B.
Kliebenstein, (1996), “Experimental methods in
consumer preference studies”, Journal of Food
Distribution Research, July, pp. 1-7.
z Fox, J. A., , J. F. Shogren, D. J. Hayes et J. B.
Kliebenstein, (1998), “Contingent values with
experimental auctions”, American Journal of
Agricultural Economics, 80(3), 455-65.
31
Comportements d’achat de
produits alimentaires
¾ Acceptabilité pour des fruits avec insecticide
ou métaux lourds
z Bagnara G.L., 1996, “Consumer WTP for food safety:
results from a survey on peaches”, Acta horticulturae,
429, 157-64.
z Roosen, J., D. Hennessy, J. Fox, and A. Schreiber,1998
“Consumers’ Valuation of Insecticide Use Restrictions:
An Application to Apples”, J. of Agr. and Res. Eco.23, pp.
367-384.
z Rozan A., Stenger A., Willinger M., 2004, “WTP for food
safety: an experimental investigation of quality lebelling
on bidding behaviour”, Eur. Rev.of Agr.Eco., 34 (4), 1-16.
32
Comportements d’achat de
produits alimentaires
¾ Acceptabilité pour des aliments avec risque de
présence de pathogènes
z Buzby, J. C., J. A. Fox, R. C. Ready et S. R.

Crutchfield, (1998), “Measuring Consumer


Benefits of Food Safety Risk Reductions”,
Journal of Agricultural and Applied Economics,
30(1), pp. 69-82.
z Hayes, D. J., J. F. Shogren, S. Youll Shin et J. B.

Kliebenstein, (1995), “Valuing food safety in


experimental auction markets”, American Journal
of Agricultural Economics, 77, pp. 40-53. 33
Comportements d’achat de
produits alimentaires
¾ Acceptabilité pour des aliments avec OGM
z Lusk J.L., House L., Valli A., Jaeger S.R., Moore M.,
Morrow B. et Traill W.B. (2004), “Effect of information
about benefits of biotechnology on consumer acceptance
of genetically modified food: evidence from experimental
auctions in the United States, England and France”,
Eur.Rev. of Agr. Eco., 31(2), pp. 1-26.
z Noussair, Charles, Robin, Stephane and Ruffieux,
Bernard, 2004. Do consumers really refuse to buy
genetically modified food? Economic Journal, 114, 102-
120.
34
…apport de la méthode ?
¾ Complément très utile aux méthodes
traditionnelles
z Motivation effective des sujets
z Choix réels
z Evaluation d’attributs ou caractéristiques du produit
¾ …Mais
z Que sait-on des réelles motivations: consommateur ou
citoyen ?
z Quid de la stabilité des préférences dans le temps ?
z Biais lié au choix de la technique de révélation des
préférences.
z Préférences préexistantes ou construites ?? 35
Exemple d’une évaluation du
risque sanitaire de présence
d’aspartame dans les sodas

¾ Robin,
Rozan (2005)
¾ Conception du logiciel: Kene BounMy

Chapitre 4 – La méthode expérimentale 36


CHAPITRE 5

La perception des
risques

37
la vie…des situations de risque

¾ Risques sanitaires principalement


¾ Voyage = risque d’accidents
¾ Maison = risque tremblement de terre,
intoxication alimentaire
¾ Le risque zéro n’existe pas

Chapitre 5 – La perception des risques 38


Phénomène d’irréalisme
du risque
¾ Risque réel mesurés par les scientifiques

¾ Risque irréel « perçu par le public »

¾ Comment les individus mesurent-ils leur


risque personnel ??

Chapitre 5 – La perception des risques 39


Phénomène d’irréalisme
du risque
¾ Risque réel mesurés par les scientifiques

¾ Risque irréel « perçu par le public »

¾ Comment les individus mesurent-ils leur


risque personnel ??

Chapitre 5 – La perception des risques 40


Le concept d’optimisme
¾ L’optimisme irréaliste
Renvoie au sentiment d’invulnérabilité.

Ex : croire en sa « bonne étoile ».

¾ L’optimisme comparatif
Référence relative à d’autres personnes en
situation plus dangereuse.

Ex : un fumeur qui fume 10 cigarettes par jour va se


comparer à ceux qui en fument 20.

Chapitre 5 – La perception des risques 41


Les mécanismes sous-jacents
au biais d’optimisme
¾ L’approche cognitive
z Le biais d’égocentrisme
z Le biais de disponibilité
z Le biais de représentativité

¾ 2.2 L’approche motivationnelle


z L’auto renforcement
z L’auto réassurance

Chapitre 5 – La perception des risques 42

Vous aimerez peut-être aussi