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La newsletter pour décideurs
[ 19 FÉVRIER 2009 – N° 7 ]

Fraude TVA : de nouvelles charges,


sans valeur ajoutée
quant au calendrier et au mode de transposi- deurs exploitent au maximum cette faiblesse.
tion de ces nouvelles règles dans les 27 États Dès lors, des règles plus simples et uniformes,
membres. Or, l’adaptation des programmes au niveau tant matériel que procédurier, ren-
comptables et autres requérant pas mal de draient la TVA moins sensible à la fraude et
planification et de temps, des précisions faciliteraient les contrôles. Les États membres
deviennent extrêmement urgentes. doivent également apprendre à mieux collabo-
La Commission européenne suggère par rer. A l’heure actuelle, ils se préoccupent uni-
ailleurs que le fournisseur qui effectue une quement de leurs propres recettes de TVA et
Au sein de l’Union européenne, la fraude à la erreur dans sa notification intracommunautai-
TVA organisée représente des milliards re soit rendu solidairement responsable de la La fraude à la TVA est facilitée par
d’euros. Les fraudeurs bénéficient d’un avan- dette de TVA de son client si celui-ci ne décla- la complexité de la réglementation
tage concurrentiel au détriment des entre- re pas l’acquisition de biens dans son propre et par sa transposition différente
prises de bonne foi. Dès lors, les entreprises État membre, et ce sans qu’il y ait nécessaire- dans les 27 États membres.
ont tout intérêt à mettre un terme à cette frau- ment fraude ou intention de fraude. Les
de. Les mesures récemment proposées par la risques liés aux échanges intracommunau- ne sont pas réellement disposés à investir du
Commission européenne ne combattent toute- taires menacent dès lors de s’intensifier, ce temps et de l’énergie pour garantir les recettes
fois que les symptômes du problème, sans qui pourrait inciter à se poser la question de des autres États membres. Enfin, les possibili-
s’attaquer à ses origines. C’est ainsi que les savoir s’il n’est pas plus sûr de ne plus faire tés offertes par l’informatisation, tant dans le
tâches de contrôle et les risques financiers de commerce intracommunautaire. chef des entreprises que des pouvoirs publics,
sont répercutés par les États membres sur les Ces mesures engendreront un accroissement restent sous-exploitées en matière de TVA. A
entreprises de bonne foi. A partir du 1er jan- considérable des charges administratives cet égard, une lueur d’espoir réside dans la
vier 2010, la plupart des entreprises devront imposées aux entreprises. Mais permettront- récente proposition de la Commission euro-
en effet notifier chaque mois, au lieu de elles de limiter la fraude à la TVA ? Les 27 péenne qui vise à harmoniser et simplifier les
chaque trimestre, leurs livraisons intracommu- administrations nationales seront-elles à même règles de facturation (électronique).
nautaires de biens. Par ailleurs, elles devront de traiter cet afflux d’informations addition- Aussi la FEB appelle-t-elle la Commission euro-
aussi notifier chaque mois leurs livraisons nelles ? En effet, la force d’une chaîne dépend péenne et les États membres à mettre en place
intracommunautaires de services. En 2010, de la force de son maillon le plus faible. une politique axée sur les causes de la fraude à
les entreprises devront donc effectuer 24 noti- Mais que faut-il faire pour combattre la fraude la TVA et à ne pas se limiter à une politique
fications intracommunautaires, contre 4 en à la TVA ? Il faut avant tout savoir que cette palliative consistant à faire endosser le contrôle
2009 ! Ces obligations s’ajoutant bien enten- fraude est facilitée par la complexité de la et les risques par les entreprises de bonne foi.
du aux déclarations exigées au niveau natio- réglementation et par sa transposition diffé- PHILIPPE LAMBRECHT,
nal. Il subsiste encore beaucoup d’inconnues rente dans les 27 États membres. Les frau- ADMINISTRATEUR – SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

A EPINGLER

> COMPORTEMENT DE PAIEMENT > Les pouvoirs publics toujours mauvais payeurs >
> ENTREPRISES ET FORME JURIDIQUE > Pour un outil souple de gestion des entreprises
> TABLEAU DE BORD DE LA CONSOMMATION > Les services dans le collimateur

[ HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 ]


[ INFOR FEB 7 — 19 FÉVRIER 2009 ]

> ENTREPRISES ET FORME nomique actuelle, cette mesure devrait être davantage de difficultés sur le marché des ser-
JURIDIQUE adoptée rapidement car elle pourrait stimuler vices que sur celui des produits. Les secteurs
la création de nouvelles entreprises. De plus, à problèmes sont ceux de l’énergie (distribu-
Pour un outil souple de il y a lieu de ne pas défavoriser nos entreprises tion d’électricité et de gaz), du transport (bus
gestion des entreprises par rapport aux entreprises des pays voisins. et rail) et des services bancaires et
Ainsi depuis plusieurs années, la France dis- d’assurances. Pour l’énergie et les services
L’arsenal juridique doit offrir aux entreprises pose d’un outil très efficace, la société par bancaires, c’est surtout au niveau du change-
un cadre leur permettant de disposer actions simplifiée, qui repose sur une très lar- ment de fournisseur et des informations y affé-
d’instruments répondant à leurs spécificités et ge liberté de statuts dans le mode rentes que le bât blesse. Par ailleurs, en 2008,
d’organisation de la société. Plus la moitié des consommateurs européens consi-
de 200.00 entreprises ont choisi déraient être adéquatement protégés par la
cette forme de société. réglementation en vigueur. En revanche, la
Pour la FEB, la création de la moitié d’entre eux n’était pas satisfaite du trai-
SPRL pour starters constitue un tement réservé à ses plaintes. A cet égard,
premier pas. Dans une seconde quatre personnes sur dix jugent facile la réso-
phase, il y a lieu de revoir de maniè- lution d’un conflit par des moyens alternatifs
re fondamentale le régime de la de résolution des litiges, qui scorent mieux
SPRL, dans la ligne de ce que pré- que la voie judiciaire. Parmi les actions de sui-
voit l’UE dans son projet sur la vi retenues par la Commission en 2009, on
société privée européenne. épinglera une étude sur le marché du détail de
Christine Darville – cda@vbo-feb.be l’électricité.
Diane Struyven – ds@vbo-feb.be

leur taille. A mauvais escient, les autorités > TABLEAU DE BORD DE LA


CONSOMMATION
belges ont appliqué les règles strictes des > CRÉDIT-TEMPS ET
INTERRUPTION DE CARRIÈRE
directives européennes non seulement aux Les services dans le
sociétés anonymes, mais à toutes les autres
collimateur Tous deux connaissent un
formes de sociétés – comme les SPRL –, ce
que l’UE n’imposait pas. Cette situation a La Commissaire Meglena Kuneva a lancé, il y succès croissant
conduit à une très large uniformisation des a plus d’un an, un système d’étude des mar- Les travailleurs font de plus en plus usage du
régimes juridiques applicables et à l’adoption chés de la consommation. L’objectif est crédit-temps et de l’interruption de carrière.
de dispositions strictes laissant peu de place d’examiner la manière dont le consommateur Depuis l’introduction du régime du crédit-
aux chefs d’entreprise pour régler la gestion de perçoit le marché intérieur et s’il y est bien trai- temps en 2002, les budgets ont carrément
leur société. Le gouvernement belge l'a enfin té. Cet instrument analyse les marchés de doublé (pour atteindre 703 millions d’euros
compris. Il envisage de mettre au point une détail (de biens et de services) à l’aune de en 2008). On note par ailleurs que la part des
SPRL pour starters. Cette société se caractéri- cinq indicateurs : prix, plaintes, taux de chan- travailleurs de plus de 50 ans dans ce régime
se essentiellement par le choix, pour le chef gement de fournisseur, degré de satisfaction et ne cesse d’augmenter. Cette évolution est
d’entreprise, du montant du capital minimum sécurité. Dans une récente communication, la imputable au Contrat de solidarité entre géné-
requis pour entamer son activité. Il serait déter- Commission publie son deuxième tableau de rations, qui a assoupli les règles de la réduc-
miné par les statuts et pourrait, sous certaines bord (Consumer Market Scoreboard). Celui-ci tion de carrière de 1/5 pour les +50 ans en vue
réserves, être fixé à un euro. Dans la crise éco- révèle que les consommateurs se heurtent à de les maintenir au travail plus longtemps.

ACTION FEB

> Oit : conférence régionale Europe. Des délégations de pouvoirs publics,


européenne à Lisbonne de travailleurs et d’employeurs ont demandé
Tous les 4 ans, la Conférence régionale euro- une cohésion politique plus importante à
péenne de l’Organisation internationale du tra- l’échelle tant nationale qu’européenne et inter-
vail (OIT) réunit les acteurs politiques, nationale, afin d’éviter toute forme de protec-
économiques et sociaux de tous les pays de la tionnisme en raison de son impact négatif
"région européenne". Une délégation de la inéluctable sur la crise à long terme. Des mar-
FEB, composée d’Ivo Van Damme et de Kris De chés financiers réformés doivent fournir le Ivo Van Damme, directeur du Département social, et
Kris De Meester, premier conseiller au Département social.
Meester, y a pris part. A cette occasion, un capital dont les entreprises durables ont besoin
appel a été lancé à un effort coordonné en vue pour investir et offrir des emplois dignes. Les té d’investir plus dans la formation et le déve-
du maintien de l’emploi et de la relance de la conclusions de la conférence mettent l’accent loppement d’aptitudes et sur l’exploitation
croissance économique dans le cadre de la cri- sur la vigilance dans le contrôle du respect des optimale du dialogue social.
se économique la plus sévère depuis 60 ans en droits fondamentaux au travail, sur la nécessi- Kris De Meester – kdm@vbo-feb.be
[ INFOR FEB 7 — 19 FÉVRIER 2009 ]
> COMPORTEMENT DE PAIEMENT

Les pouvoirs publics toujours mauvais payeurs


Des chiffres publiés par la Confédération Construction indiquent que les l’enquête menée auprès des entreprises de construction révèle deux
entrepreneurs qui travaillent pour les pouvoirs publics ne reçoivent les nouveaux éléments : d’une part, si le gouvernement a compris, ce n’est
acomptes dus dans les délais prévus (60 jours) que "parfois" dans 73% pas encore le cas des administrations et, d’autre part, non seulement
des cas et "jamais" dans 12% des cas. En ce qui concerne le paiement les autorités fédérales, mais aussi les régions, les provinces, les com-
du solde, la situation est tout aussi déplorable. Dans 87% des cas, le munes, etc. restent largement en défaut dans ce domaine.
délai de 90 jours imparti à cet effet n’est que parfois, voire jamais res- Pour pouvoir véritablement régler le problème, nos responsables
pecté … Cela confirme une fois de plus à quel point les pouvoirs publics politiques doivent également avoir connaissance du non-respect de
sont de mauvais payeurs. Or, le crédit commercial est précisément – leurs directives en matière de paiement. Dès lors, si votre entreprise est
avec le crédit bancaire – un facteur fondamental pour la position de nos confrontée à des paiements de factures tardifs par les pouvoirs publics,
entreprises belges en termes de liquidités. L’engagement explicite pris il est important qu’elle le signale via le point de contact* spécialement
par le gouvernement fédéral dans le plan de relance de fin décembre mis en place à cet effet par le ministre Van Quickenborne. Par ailleurs,
de payer ses factures dans les délais et de libérer à cet effet 200 (ini- la FEB escompte une amélioration du fait de la loi concernant la nou-
tialement même 400) millions d’euros supplémentaires dans son bud- velle comptabilité (de l’État), dont la mise à exécution est en cours (e.a.
get 2009 prouve que le message est passé au niveau fédéral. Mais procédures de paiement plus efficaces). Si les pouvoirs publics restent
toujours en défaut de paiement, la
seule solution consistera en une
suspension légale et automatique
Le crédit commercial est des obligations de paiement aux
précisément un facteur autorités, à concurrence du crédit
fondamental pour la que l’entreprise a légitimement et

position de nos entreprises explicitement auprès de ces auto-


rités.
belges en termes de * Point de contact :
liquidités. www.quickonomie.be

Philip Verstraete – pv@vbo-feb.be

Dans l’accord exceptionnel 2009-2010, les outre adaptée afin de permettre le passage de être suivi de près et que des mesures addi-
partenaires sociaux ont, à la demande du gou- moins (par ex. crédit-temps complet) à plus tionnelles devront, le cas échéant, être prises
vernement, formulé un certain nombre de pro- d’heures de travail (crédit-temps à mi-temps pour redresser les dérapages. La FEB rappelle
positions en vue d’économiser 30 millions ou à 1/5) en concertation avec l’employeur. en outre que notre pays offre, en comparaison
d’euros. Cette économie est réalisée grâce au Enfin, les partenaires sociaux demandent que avec les autres pays européens, une très vaste
relèvement du précompte professionnel pour le secteur public soit lui aussi responsabilisé. palette de régimes de congés familiaux.
les travailleurs en crédit-temps ou en inter- La FEB se réjouit que les partenaires Monica De Jonghe – mjo@vbo-feb.be
ruption de carrière à mi-temps (30% pour les sociaux aient proposé des solutions pour éco-
–50 ans et 35% pour les +50 ans; l’AR du nomiser 30 millions d’euros. Il n’en reste pas
02/02/2009 instaure ces nouveaux tarifs dès moins que l’impact budgétaire de ces régimes > LOI RELATIVE À LA CONTI-
NUITÉ DES ENTREPRISES
le 1er mars 2009). La CCT n° 77 bis est en sur le budget global de la sécurité sociale doit
Entrée en vigueur prévue
E v o lu t i o n d u n o m b r e d e t r a v a i ll e u r s e n in t e r r u p t i o n d e c a r r iè r e o u a v e c a d a p t a t i o n d u t e m p s d e t r a v a i l, a v e c i n t e r v e n t i o n d e l' O n e m
(Source : Onem)
le 1er avril
250.000
La loi du 31 janvier 2009 relative à la conti-
200.000 nuité des entreprises a été publiée au Moniteur
belge le 9 février. Son entrée en vigueur serait
150.000 prévue pour le 1er avril prochain. Cette loi, qui
remplace celle de 1997 sur le concordat
100.000
judiciaire, est attendue de longue date par le
50.000 monde des entreprises. Cette nouvelle régle-
mentation devrait permettre aux entreprises
0 qui connaissent des difficultés de se réorgani-
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
ser plus favorablement. Sa caractéristique
Interruption de carrière TPL Interruption de carrière TPa
Crédit-temps TPL Crédit-temps TPa principale est qu’elle offre dorénavant à
Congé parental TPL Congé parental TPa
l’entreprise une pluralité d’options pour redres-
[ INFOR FEB 7 — 19 FÉVRIER 2009 ]

AGENDA Réforme du concordat judiciaire 25 MARS 2009 LIEU : FEB, Bruxelles

La loi relative à la continuité des entreprises INFO: Daisy Marits,


T 02 515 09 11,
La loi du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises F 02 515 09 15,
devrait entrer en vigueur le 1er avril 2009. Cette nouvelle loi, qui dma@vbo-feb.be
remplace celle de 1997 sur le concordat judiciaire, était atten-
due de longue date par le monde des entreprises. Des orateurs
de renom, qui ont participé pour la plupart à l’élaboration de la
nouvelle loi, commenteront les nouveautés introduites par cette
importante réforme. Le séminaire sera également l’occasion de
traiter des questions pratiques relatives à la réorganisation l’entreprise en difficulté.

7e European Business Summit 26 ET 27 MARS LIEU : Tour & Taxis Brussels


"Dare and Care : sustaining Europe's ambitions" 2009 INFO: www.ebsummit.eu

Pour soutenir ses ambitions – a fortiori en cette période de crise –


l'Europe doit 'oser' et 'veiller'. 'Oser' promouvoir l'entrepreneuriat, le
rendre plus accessible et plus valorisant. 'Oser' davantage s'affirmer
en matière de R&D et d'éco-innovation. Et 'veiller' à ce que la crois-
sance économique aille de pair avec une plus grande attention à
l'écologie, à la protection sociale et aux ressources humaines.
'Financing, Staffing and Greening' seront les trois grands volets de
cette 7e édition du premier rendez-vous européen du monde des affaires.
Plus d’infos : www. feb.be > manifestations

ser la barre. La conclusion d’accords amiables > CONJONCTURE centrales ont dû sortir l’artillerie lourde pour
est favorisée et un nouvel acteur voit le jour : éviter un effondrement du système financier.
le médiateur d’entreprise. Le transfert Rapport annuel de la Normalement, la BNB ne communique aucu-
d’entreprise est par ailleurs organisé sous Banque nationale de ne prévision pour l’année suivante lors de la
autorité de justice. En ces temps de crise,
Belgique présentation de son rapport annuel. Cette
cette nouvelle palette d’instruments à la dis- année, en raison de la rapide détérioration du
position des entreprises en difficulté tombe à La semaine dernière, la Banque nationale de contexte économique, elle a fait une exception
point nommé. Belgique (BNB) a publié son rapport annuel. à la règle. Alors que début décembre, elle fai-
La FEB est favorable à une entrée en Cette édition, comme les précédentes, dresse sait encore état d’une croissance économique
vigueur rapide de la loi relative à la continui- un aperçu très com-
Cr o iss an c e é c o no m i qu e (en %, source : BNB)
té des entreprises, si l’on veut que celle-ci plet de l’année écou-
5,0
produise ses effets le plus tôt possible et puis- lée. 2008 restera très
4,0 3,7 3,8
se freiner la vague de faillites que certains probablement dans 3,4
3,0
annoncent. La FEB organise le 25 mars pro- l’histoire comme une 3,0 2,8
2,6
2,2
chain une conférence consacrée à cette nou- année des extrêmes : 2,0 1,7
1,5
1,0 1,1
velle réglementation. Des orateurs de renom, alors que le premier 1,0 0,9 0,8

qui ont participé à l’élaboration de la loi, com- semestre s’est carac- 0,0
menteront les nouveautés introduites par cet- térisé par un choc
-1,0
te importante réforme. La conférence sera externe consécutif à
-2,0
-1,9
également l’occasion de traiter de questions l’envolée des prix des
-3,0
pratiques relatives à la restructuration matières premières, le 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
d’entreprises. deuxième semestre a
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

Charles Gheur cg@vbo-feb.be vu éclater la crise financière et économique la de -0,2% en 2009, elle table à présent sur
plus grave depuis la Seconde Guerre mondia- une croissance de -1,9%.
le. Les autorités nationales et les banques Le rapport annuel de la BNB montre
que notre prospérité est aujourd’hui sous pres-
sion non seulement sous l’effet de la crise
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL économique, mais également en raison de
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
l’absence des réformes nécessaires en vue de
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be préparer la Belgique au vieillissement de la
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com
population. L’érosion progressive de la com-
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be pétitivité belge doit également être enrayée
COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source
d’urgence, afin d’assurer l’indispensable
L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de
l'écosystème forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est pérennité de la croissance et de l’emploi.
responsable d'un point de vue économique.
Geert Vancronenburg – gva@vbo-feb.be

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