Vous êtes sur la page 1sur 8

Fondement Du Droit

Syllabus DUC + constitution.

Qu’est-ce que le droit ?


Droit(s) objectif règles imposées aux individus dans la société pour y imposer le bon ordre, bien gén.

 n’a de sens qu’en société >< morale

 que les individus doivent suivre sous peine de sanction

 personnes physiques et morales (réunion pphys)

- droit positif :

Ensemble de règles générales et abstraites (tout le monde ou catégories


abstraites) imposées unilatéralement par une autorité publique.

Hiérarchie : constitution – lois et décrets (régionaux et communautaires)


– arrêtés – règlements provinciaux – règlements communaux
+ droit international

- actes juridiques (~= contrat , + testaments , ...)

Ensemble de règles individuelles et concrètes émanant des individus eux-


mêmes pour régir leurs rapports de droits.

subjectifs avoir le droit : prérogatives tirées de toutes règles de droit objectif

Droit public : régit les rapports entre état (autorité) et particuliers.

Droit privé : régit les rapports des indidividus entre eux.

Les sources de droits positif.


I. Constitutions

Charte fondamentale de l’état. Libertés fondamentales, grands principes de l’organisation de l’état (structure, compétence
et mode de fonctionnement des organes).

- Généralité : ???

- Suprématie : les autres lois (au sens large) doivent être conforme à la constitution.

- Stabilité : changement possible mais peu fréquent et difficile.

 Possible à tout moment (procédure) sauf en temps de guerre ou sur le roi pendant régence.

Séparation des pouvoirs : pouvoir législatif : édicter des lois générales et abstraites

pouvoir exécutif : assurer le fonctionnement de l’état dans le respect des règles

pouvoir judiciaire : juges (nommés à vie) , rendre les contestations provoquées par la loi

Souveraineté nationale : Représentants démocratiquement élu pour un temps déterminé et révocables.

 référendums interdits, consultations populaires autorisées (non engageant) *


(*) Article 41, matières d’intérêt communal ou provincial.

 réactions à l’émotions et méconnaissance, répartition communautaire

Révision constitutionelle : - Déclaration de révision (loi) : énumération des articles à modifier.

- Renouvellement des chambres : révocation,élection sous 40 jours, chambres 2 mois

- Révision proprement dite : révisions des point énumérés, necessite un quorum de


présence de 2/3 et des majorité qualifée de 2/3 dans les 2 chambres,
rentre imméditament en vigueur.

II. Les Lois Au Sens Strict

Chambre, sénat et roi.

Lois ordinaires (toutes sauf une dizaine, article 53 constitution).

Lois à majorité spéciale (domaines importants/sensibles : communautaire, ...) .

Elaboration : Droit d’initiative : Chambre et sénat : proposition de loi.


Roi (gouvernement) : projet de loi.

Contrôlé par la section de législation du conseil d’état (indépendant du politique, profs).

 Obligatoire pour projet (sauf urgence motivée), faculatif pour propositions.

 Correction formelle et grammaticale.

Respect de la constitution (constitutionalité).

Respect de la répartition des compétences (avis contraignant >< 2 autres : simple avis)

Discussion et vote en commission et en séance plainière.

 Lois à majorité spéciale : chambre et sénat.


Majorité qualifiée (2/3) + majorité absolue (1/2 + 1) et ½ présence dans chaque groupe lg

 Loi ordinaire : majorité absolue de la chambre. Pouvoir d’amendement du sénat.


(abandon bicaméralisme)

 Matières énumérées article 77 constitution : majorité absolue chambre et sénat.

Sanction royale (article 109 constitution) : donne son approbation en signant la loi.

 Roi ne peut être responsable politiquement : contresignature ministerielle.

 Il ne peut refuser, démission (ex : Baudouin).

 Le projet ou la proposition devient loi.

Promulgation royale (article 109 exécution).

 En qualité de chef du pouvoir exécutif ( >< membre/branche du pouvoir législatif)

 Se fait par même signature que sanction (date = date de la loi).

 La loi revet un caractère authentique, elle sera en vigueur et applicable par l’exécutif.

Publication au moniteur (2 langues) et entrée en vigueur 10 jours après sauf si précisé autrement.

Contrôle répressif (>< préventif conseil d’état) par cour constitutionelle (formerly cour d’arbritage depuis 1989).

Pas un organe du pouvoir judiciaire. Elle ne vérifie que la conformité à certains articles de la constitution :
Vérifie conformité répartition des pouvoirs, conformément au titre II (Des Belges et leurs droits) et aux articles 170
(légalité de l’impot*), 172 (pas de privilège en matière d’impots**) et 191 (droit des étrangers) de la constitution.

(*) L’impôt n’est possible que si prévu par la loi. (**) Ou égalité de l’impôt.

Saisir la cour :

- Recours en annulation : tout intéressé ou autorité publique dans un délai de 6 mois après publication.
 Arrêt d’annulation valant erga omnes (vis à vis de tout le monde).

- Question préjudicielle : juge confronté à un litige, doute de la constitutionnalité d’une loi


 Non conformité pour l’affaire concernée et ses recours.

Il est possible d’étendre le contrôle de la cour à d’autres articles.

III. Les Décrets Communautaires Et Régionaux.

1830 : état central, provinces et communes.

Ajout de 3 communautés et 3 régions suites aux revendications culturelles (nord) et socio-économique (sud).

Listes régions/provinces. 4 régions (bruxelles = région bilingue)

Communautés et régions jouissent d’une indépendance >< autonomie des communes et provinces (sous tutelle état).
Lois à majorité spéciale ou consti. , équivalents aux lois* >< lois à majorité normale (bas de la hiérarchie).

(*) Contrôles préventif et répressif limités.

Constitution (articles 116 à 118) donne principes. Le reste est dans les lois à majorité spéciale de 80 et 88.
 Voir syllabus + différents niveaux.

La région bruxelloise fait des ordonnances >< décrets autres régions (moins de valeur).

Compétence des communautés et régions : voir syllabus.

Elaboration : Droit d’initiative du gouvernement (projet) et des membres du conseil (proposition).

Contrôle préventif par la section de législation conseil d’état (idem lois).

Discussion et vote au conseil concerné (quorum de présence et de vote ordinaire).

Sanctions et promulgation par la gouvernement concerné (idem lois).

Publication au moniteur et entrée en vigueur 10 jour plus tard sauf si précisé autrement.

Control répressif par la cour constitutionelle (idem lois).

Force et champ d’application :

A force de loi. Territorial des regions = clair.

Territorial des communautés : territorial + Bruxelles-Capital :

Mat. culturelles, enseignement : Institutions relevant de l’une ou l’autre communauté par leurs activés.

Mat. personnalisables : instutions // en fonction de leur organisation ou statut.

Emploi des langues : territorial sauf communes à facilité, services d’activité étendues au dela de la
région (EU, international), institutions communes à plus d’une communauté.
IV. Les Arrêtés Généraux
Arrêtés royaux : Régime monarchique héréditaire, descente directe et légitime par primogéniture.

Le roi n’a aucune responsabilité politique (contreseing ministériel, art 106 const).

Il n’a des pouvoirs que ceux qui lui sont apportés par art 105 const et lois portées en vertu.

- Membre du pouvoir législatif avec chambre et sénat. Sanctionne les lois. Art 36 const. 37 --v

- Chef du pouvoir exécutif (gouv. federal). Promulge les lois et prend arrêtés d’exécution des lois.

- Chef de l’état. Prend des arrêtés de police. // mesure de police gouverneur et bourgmestre

Lois de pouvoirs spéciaux (ordinaires) permettent de régler des matières par des arrêtés de
pouvoir spéciaux discutées en conseil des ministres. N’existent plus aujourd’hui (pas normal).

Arrêtés d’éxécution : exécution de lois. Le roi ne peut ni suspendre ni dispenser de l’éxécution, ni


étendre ou restreindre la portée ni combler les lacunes. Art 180 const.

Arrêtés de police : assurer ordre, sécurité, salubrité. Il s’efface si la loi se réserve la matière ou
confie la réglementation à d’autres organes.

Elaboration AR : Proposé par roi (ministres).


Soumis au contrôle préventif de la section de législation du conseil d’état sauf urgence motivée.
Publication au moniteur et entrée en vigueur (principe !) 10 jours plus tard.

Contrôle répressif AR : Demande tout intéressé endéant 60 jours de la publication.


Section d’administration du conseil d’état : annulation pour illégalité ou non-const.
(pas opportunité) avec effet rétroactif.

Cours et tribunaux : (litige) refuser l’application d’un arrêté entaché d’illégalité >< q. prejudicielle.
art 159 const

Arrêtés ministériels : Non inscrit dans la constitution.

2 cas : La loi confie son pouvoir d’éxécution à un ministre (pas normal).


Le roi ne va pas jusqu’au bout de l’éxécution d’une loi (le roi confie le pouvoir)

Elaboration et contrôles : // Arrêtés Royaux

Arrêtés des gouvernements communautaires et régionaux : Sur le même pied, élaboration et controle // AR AM.
Article 20 loi spéciale 1980, calquée sur art 180 const.

Règlements provinciaux et communaux :


Arrêté  R. Provinciaux  R. Communaux. (Autrefois 9 provinces, plus de communes.)

10 provinces, seule constitution peut en réduire le nombre, loi ordinaire peut en augmenter le nombre

Frontières provinces peuvent être changée par une loi ordinaire, sauf frontière linguistique : majorité spéciale.

Ajout / supression communes peuvent être changées par une loi ordinaire, sauf frontière linguistique : ...

Principes fondamentaux de l’article 162 de la constitution :

Election directe des membres des conseils communaux / provinciaux.

Publicité des séances des conseils.


Attribution des compétences d’intérêts provincial/communal aux conseils, moyennenant approbation
autorité de tuelle.

Intervention de l’autorité de tutelle pour empêcher que la loi ne soit violée ou l’intérêt général blessé.

Pour le reste, réglees par la loi.

Organes provinciaux :

Pouvoir législatif : Conseil Provincial : membres élus pour une durée de 4 ans.

Pouvoir exécutif : Députation permanente : 6 membres élus par le conseil provincial en son sein.
Administre la province conformément aux règlements pris par le conseil.

Gouverneur : Nommé à vie par le roi. Il est son représentant et organe à part entière de la province.
Chef de la province (participe mais vote pas). Il peut prendre des ordonnances de police.

Organes communaux :

Pouvoir législatif : Conseil communal : membres élus pour une durée de 6 ans.
Matière d’intérêt communal*.

Pouvoir éxécutif : Collège des bourgmestre et échevins : membres élus par le conseil en son sein.
Administre la province conformément aux réglements pris par le conseil.
Tiens les registres d’état civil.

Bourgmestre : Obligatoirement celui qui a obtenu le plus de voix dans le parti / coalition de la majorité.
Il peut prendre des ordonnances de polices en cas d’émeutes graves.
Caractères d’urgence/gravité, doit rapporter au conseil et demander permission à

posteriori à la plus proche séance.

(*) Vote des comptes et des budgets, logement communal, rénovation urbaine, développement économique, urbanisme et
environnement, aide sociale (CPAS). De plus, loi 13 mai 1999 : sanctions administratives en cas de « comportements
dérangeants ».

Principe d’élaboration :

Conseils se rassemblent toutes les fois ou que l’exigent les affaires comprises dans leurs attributions.

Eventuel contrôle préventif par l’autorité de tutelle (légalité/opportunité) selon matière = autorisation.

Quorums de présence et de vote ordinaire.

Règlements provinciaux publiés dans le Memorial administratif de la province. Entrent en vigueur (principe !) 8 jour après.
Règlements communaux publiés par voie d’affichage. Entrent en vigueur (en principe !) 5 jours après.

Contrôles répressifs :

Section d’administration du conseil d’état peut annuler un règlement pour cause d’illégalité ou anti-const.
(effet rétroactif, endéans 60 jours).

Les cours et tribunaux peuvent refuser d’appliquer un règlement pour cause d’illégalité. (>< question préjudicielle)

Autorité du tutelle : contrôle de légalité et d’opportunité. Approbation (selon matière, demander avant) ou annulation.

Conventions collectives de travail.


A côté des lois au sens large, règles de droit positif émanant d’un accord passé entre groupes.

Elles complètent les lois sur les relations de travail (protection minimale des travailleurs) et réglementent des domaines
qui ne peuvent pas faire l’objet d’une réglementation légale.
Réglementées par la loi du 5 décembre 1968. Accord entre organisation(s) de travailleurs et d’employeurs de déterminer
les relations individuelles ou collectives dans entreprise(s) ou dans une branché d’activité.

Trois hypothèses :

- Convention collective entre chef(s) d’entreprise(s) et organisation(s) syndicale(s)


 lie chef(s) d’entreprise(s) et tous les travailleurs, syndiqués ou non, actuel ou futur.

- Convention collectivite entre organisation(s) de travailleurs et d’employeurs


 lie tous les employeurs, actuel ou futur (s’affilieront) et tous les travailleurs

- Convention collective conclue au sein d’une convention paritaire (nombre égal représentant travailleurs /
employeurs : faire conventions collectives pour le secteur d’activité auquelle elle se rapporte).
 peuvent être rendues obligatoires par AR* pour tous le secteur d’activité (employeurs / travailleurs)
 on ne peut y déroger ni par accords collectifs plus restreints ni par contracts individuels

(*) si la convention paritaire en fait la demande, il faut accepter si légal

Raisons : la loi ne peut pas aller dans le détail, il est plus sain de le faire faire par les intéressés eux même.

Traités.
Règles de droits positifs. En haut de la hiérarachie, au dessus de la constitution (doit les respecter).
Si une règle interne s’y oppose, elle est suspendue tant que la règle de droi internationale existe.

Annulation : sanction prise par un organe extérieur car la loi a un vice de formation (non-respect règles supérieur).
Pour le futur et le passé (effet rétroactif).

Abrogation : par le créateur de la règle parce que la règle a vieilli et qu’on veut éventuellement la changer.
Pour l’avenir seulement.

Traité classique :

Accords passés entre états souverains pour régir entre leurs relations.

Ils ne sont obligatoires (même signés) dans les états concernés qu’après approbation d’ordre interne.
En Belgique : soit par une loi*, soit par un décret régional ou communautaire (selon les matières).

(*) bicaméralisme >< plupart des lois ne passent plus que par la chambre

Traités institutionnels :

Par un traité de type institutionnel des états mettent sur pied des institutions qui ont le pouvoir de faire des règles de droit
directement obligatoire dans les états contractant sans approbation interne (doit le spécifier explicitement).
Les états abandonnent une partie de leur souveraineté.

Pas conforme à l’article 33 de la constitution (les pouvoirs émanent de la nation)


 article 34 : attribution de pouvoirs déterminés (par lois/traités) à des instutions supranationales

Charte des Nations Unies

San Francisco 1945 – loi 1945, tous les pays du monde sauf exceptions : éviter la guerre, dialogue, ...

1. Assemblée Générale NU : 1 voix par pays, recommandations : pouvoir politique mais pas de réglementation.

2. Conseil de Sécurité : 15 membres dont 5 permanents (Chine, Russie, USA, France et GB)
Décisions prises à 9 voix dont obligatorement celles des 5 permanents (droit de véto).
 rétorsion, blocus économique, envoi de forces armées (pas de pouvoir de réglementation)

3. Cour Internationale de Justice (La Haye, pouvoir juridique, >< cours spécifiques)
Entre états reconnaissant la juridiction de la cour, pour violation règle de droit internationale (dont coutume). Rend
un arrêt définitif et obligatoire mais sans force exécutoire.

Convention des Droits de l’Homme

Rome 1950 – loi 1955, majorité europe occidentale et du nord et certains pays de l’europe de l’est : reconnaissance des
droits et liberté sans distinction de race, sexe, langue et nationalité. Traité classique !

Cour des Droits de l’Homme (Strasbourg) : particulier contre état(s) reconaissant le traité après avoir épuisé tous les
recours internes dans l’état considéré. Rend un arrêt définitif et obligatoire mais sans force exécutoire et peut condamner
à des dédommagements.

Ex : article 6 : jugement impartial et équitable (objectivement : liens et subjectivement : attitude).

Union Européenne

Rome 1957 (CEE) – loi 1957, Luxembre 1986 (Acte Unique Européen) – loi 1986,
Maastricht 1992 – loi 1993, Amsterdam 1997 – loi 1998.

CEE = economique, Acte Unique = objectifs politique, politique étrangère commune, Maastricht = suppression frontières,
élections européennes, monnaie unique, Amsterdam = coordination politiques économiques et sociales, renforcement.

27 pays + procèdures d’admission. Progression : extension des compétences et de la flexibilité.

1. Parlement européen (Strasbourg (séances plénières) – Bruxelles)

Députés élus au suffrage universel dans chacun des états membres.


Au départ faibles compétences, s’élargissent progressivement (deviendra idéalement pouvoir législatif).

2. Conseil(s) des Ministres (Bruxelles) PL

Tous les ministres concernés des états membres, votes pondérés par importance des états.
Soit règlements directement applicables. Soit directives avec résultats à atteindre.

3. Commission Européenne (Bruxelles) PE

Applications des traités et dispositions communautaires.


Représenter l’Union à l’étranger.
Instruire les dossiers pour le conseil des ministres.

4. Cour Européenne de Justice (Luxembourg) PJ

Tout le monde contre tout le monde. Pas de conditions spéciales, pour violation du droit communautaire.
Rend des arrête à force obligatoire et exécutoire (contributions des forces nationales).

Tuyaux :
Révision constitutionelle.

Élaboration loi : différence sanction / promulgation.

Différence autonomie / indépendance.

Les controles répressifs sur les Arrêtés royaux.

(Comparaisons de tous les contrôles répressifs.)

Les effets des conventions collectives.

Contrats : éléments constitutifs, que passe-t-il en cas d’inéxécution ?


Responsabilité parentale en cas de dommage causé par leurs enfants.

Différence entre un acte authentique et un acte sous seing privé.

Vous aimerez peut-être aussi