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- droit positif :
Charte fondamentale de l’état. Libertés fondamentales, grands principes de l’organisation de l’état (structure, compétence
et mode de fonctionnement des organes).
- Généralité : ???
- Suprématie : les autres lois (au sens large) doivent être conforme à la constitution.
Possible à tout moment (procédure) sauf en temps de guerre ou sur le roi pendant régence.
Séparation des pouvoirs : pouvoir législatif : édicter des lois générales et abstraites
pouvoir judiciaire : juges (nommés à vie) , rendre les contestations provoquées par la loi
Respect de la répartition des compétences (avis contraignant >< 2 autres : simple avis)
Sanction royale (article 109 constitution) : donne son approbation en signant la loi.
La loi revet un caractère authentique, elle sera en vigueur et applicable par l’exécutif.
Publication au moniteur (2 langues) et entrée en vigueur 10 jours après sauf si précisé autrement.
Contrôle répressif (>< préventif conseil d’état) par cour constitutionelle (formerly cour d’arbritage depuis 1989).
Pas un organe du pouvoir judiciaire. Elle ne vérifie que la conformité à certains articles de la constitution :
Vérifie conformité répartition des pouvoirs, conformément au titre II (Des Belges et leurs droits) et aux articles 170
(légalité de l’impot*), 172 (pas de privilège en matière d’impots**) et 191 (droit des étrangers) de la constitution.
(*) L’impôt n’est possible que si prévu par la loi. (**) Ou égalité de l’impôt.
Saisir la cour :
- Recours en annulation : tout intéressé ou autorité publique dans un délai de 6 mois après publication.
Arrêt d’annulation valant erga omnes (vis à vis de tout le monde).
Ajout de 3 communautés et 3 régions suites aux revendications culturelles (nord) et socio-économique (sud).
Communautés et régions jouissent d’une indépendance >< autonomie des communes et provinces (sous tutelle état).
Lois à majorité spéciale ou consti. , équivalents aux lois* >< lois à majorité normale (bas de la hiérarchie).
Constitution (articles 116 à 118) donne principes. Le reste est dans les lois à majorité spéciale de 80 et 88.
Voir syllabus + différents niveaux.
La région bruxelloise fait des ordonnances >< décrets autres régions (moins de valeur).
Publication au moniteur et entrée en vigueur 10 jour plus tard sauf si précisé autrement.
Mat. culturelles, enseignement : Institutions relevant de l’une ou l’autre communauté par leurs activés.
Emploi des langues : territorial sauf communes à facilité, services d’activité étendues au dela de la
région (EU, international), institutions communes à plus d’une communauté.
IV. Les Arrêtés Généraux
Arrêtés royaux : Régime monarchique héréditaire, descente directe et légitime par primogéniture.
Le roi n’a aucune responsabilité politique (contreseing ministériel, art 106 const).
Il n’a des pouvoirs que ceux qui lui sont apportés par art 105 const et lois portées en vertu.
- Membre du pouvoir législatif avec chambre et sénat. Sanctionne les lois. Art 36 const. 37 --v
- Chef du pouvoir exécutif (gouv. federal). Promulge les lois et prend arrêtés d’exécution des lois.
- Chef de l’état. Prend des arrêtés de police. // mesure de police gouverneur et bourgmestre
Lois de pouvoirs spéciaux (ordinaires) permettent de régler des matières par des arrêtés de
pouvoir spéciaux discutées en conseil des ministres. N’existent plus aujourd’hui (pas normal).
Arrêtés de police : assurer ordre, sécurité, salubrité. Il s’efface si la loi se réserve la matière ou
confie la réglementation à d’autres organes.
Cours et tribunaux : (litige) refuser l’application d’un arrêté entaché d’illégalité >< q. prejudicielle.
art 159 const
Arrêtés des gouvernements communautaires et régionaux : Sur le même pied, élaboration et controle // AR AM.
Article 20 loi spéciale 1980, calquée sur art 180 const.
10 provinces, seule constitution peut en réduire le nombre, loi ordinaire peut en augmenter le nombre
Frontières provinces peuvent être changée par une loi ordinaire, sauf frontière linguistique : majorité spéciale.
Ajout / supression communes peuvent être changées par une loi ordinaire, sauf frontière linguistique : ...
Intervention de l’autorité de tutelle pour empêcher que la loi ne soit violée ou l’intérêt général blessé.
Organes provinciaux :
Pouvoir législatif : Conseil Provincial : membres élus pour une durée de 4 ans.
Pouvoir exécutif : Députation permanente : 6 membres élus par le conseil provincial en son sein.
Administre la province conformément aux règlements pris par le conseil.
Gouverneur : Nommé à vie par le roi. Il est son représentant et organe à part entière de la province.
Chef de la province (participe mais vote pas). Il peut prendre des ordonnances de police.
Organes communaux :
Pouvoir législatif : Conseil communal : membres élus pour une durée de 6 ans.
Matière d’intérêt communal*.
Pouvoir éxécutif : Collège des bourgmestre et échevins : membres élus par le conseil en son sein.
Administre la province conformément aux réglements pris par le conseil.
Tiens les registres d’état civil.
Bourgmestre : Obligatoirement celui qui a obtenu le plus de voix dans le parti / coalition de la majorité.
Il peut prendre des ordonnances de polices en cas d’émeutes graves.
Caractères d’urgence/gravité, doit rapporter au conseil et demander permission à
(*) Vote des comptes et des budgets, logement communal, rénovation urbaine, développement économique, urbanisme et
environnement, aide sociale (CPAS). De plus, loi 13 mai 1999 : sanctions administratives en cas de « comportements
dérangeants ».
Principe d’élaboration :
Conseils se rassemblent toutes les fois ou que l’exigent les affaires comprises dans leurs attributions.
Eventuel contrôle préventif par l’autorité de tutelle (légalité/opportunité) selon matière = autorisation.
Règlements provinciaux publiés dans le Memorial administratif de la province. Entrent en vigueur (principe !) 8 jour après.
Règlements communaux publiés par voie d’affichage. Entrent en vigueur (en principe !) 5 jours après.
Contrôles répressifs :
Section d’administration du conseil d’état peut annuler un règlement pour cause d’illégalité ou anti-const.
(effet rétroactif, endéans 60 jours).
Les cours et tribunaux peuvent refuser d’appliquer un règlement pour cause d’illégalité. (>< question préjudicielle)
Autorité du tutelle : contrôle de légalité et d’opportunité. Approbation (selon matière, demander avant) ou annulation.
Elles complètent les lois sur les relations de travail (protection minimale des travailleurs) et réglementent des domaines
qui ne peuvent pas faire l’objet d’une réglementation légale.
Réglementées par la loi du 5 décembre 1968. Accord entre organisation(s) de travailleurs et d’employeurs de déterminer
les relations individuelles ou collectives dans entreprise(s) ou dans une branché d’activité.
Trois hypothèses :
- Convention collective conclue au sein d’une convention paritaire (nombre égal représentant travailleurs /
employeurs : faire conventions collectives pour le secteur d’activité auquelle elle se rapporte).
peuvent être rendues obligatoires par AR* pour tous le secteur d’activité (employeurs / travailleurs)
on ne peut y déroger ni par accords collectifs plus restreints ni par contracts individuels
Raisons : la loi ne peut pas aller dans le détail, il est plus sain de le faire faire par les intéressés eux même.
Traités.
Règles de droits positifs. En haut de la hiérarachie, au dessus de la constitution (doit les respecter).
Si une règle interne s’y oppose, elle est suspendue tant que la règle de droi internationale existe.
Annulation : sanction prise par un organe extérieur car la loi a un vice de formation (non-respect règles supérieur).
Pour le futur et le passé (effet rétroactif).
Abrogation : par le créateur de la règle parce que la règle a vieilli et qu’on veut éventuellement la changer.
Pour l’avenir seulement.
Traité classique :
Accords passés entre états souverains pour régir entre leurs relations.
Ils ne sont obligatoires (même signés) dans les états concernés qu’après approbation d’ordre interne.
En Belgique : soit par une loi*, soit par un décret régional ou communautaire (selon les matières).
(*) bicaméralisme >< plupart des lois ne passent plus que par la chambre
Traités institutionnels :
Par un traité de type institutionnel des états mettent sur pied des institutions qui ont le pouvoir de faire des règles de droit
directement obligatoire dans les états contractant sans approbation interne (doit le spécifier explicitement).
Les états abandonnent une partie de leur souveraineté.
San Francisco 1945 – loi 1945, tous les pays du monde sauf exceptions : éviter la guerre, dialogue, ...
1. Assemblée Générale NU : 1 voix par pays, recommandations : pouvoir politique mais pas de réglementation.
2. Conseil de Sécurité : 15 membres dont 5 permanents (Chine, Russie, USA, France et GB)
Décisions prises à 9 voix dont obligatorement celles des 5 permanents (droit de véto).
rétorsion, blocus économique, envoi de forces armées (pas de pouvoir de réglementation)
3. Cour Internationale de Justice (La Haye, pouvoir juridique, >< cours spécifiques)
Entre états reconnaissant la juridiction de la cour, pour violation règle de droit internationale (dont coutume). Rend
un arrêt définitif et obligatoire mais sans force exécutoire.
Rome 1950 – loi 1955, majorité europe occidentale et du nord et certains pays de l’europe de l’est : reconnaissance des
droits et liberté sans distinction de race, sexe, langue et nationalité. Traité classique !
Cour des Droits de l’Homme (Strasbourg) : particulier contre état(s) reconaissant le traité après avoir épuisé tous les
recours internes dans l’état considéré. Rend un arrêt définitif et obligatoire mais sans force exécutoire et peut condamner
à des dédommagements.
Union Européenne
Rome 1957 (CEE) – loi 1957, Luxembre 1986 (Acte Unique Européen) – loi 1986,
Maastricht 1992 – loi 1993, Amsterdam 1997 – loi 1998.
CEE = economique, Acte Unique = objectifs politique, politique étrangère commune, Maastricht = suppression frontières,
élections européennes, monnaie unique, Amsterdam = coordination politiques économiques et sociales, renforcement.
Tous les ministres concernés des états membres, votes pondérés par importance des états.
Soit règlements directement applicables. Soit directives avec résultats à atteindre.
Tout le monde contre tout le monde. Pas de conditions spéciales, pour violation du droit communautaire.
Rend des arrête à force obligatoire et exécutoire (contributions des forces nationales).
Tuyaux :
Révision constitutionelle.