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2. >< fait juridique = tout évenement susceptible de produire des effets juridiques sans
volonté de l’homme ou
l’intention de provoquer des effets de droits.
Classifications :
Bilatéral = contrat = expression de deux ou plusieurs volontés. Requiert le concours des volontés
= consentement.
Ex : vente, bail, donation, mariage, contrat de travail, ...
Dans cette hypothèse, l’une des parties pour suspendre unilatéralement l’éxécution de ses
propres obligations en cas d’inéxécution par l’autre partie (exceptio non adimpleti contractus ou
exception d’inéxécution).
A titre gratuit = l’avantage procuré à une personne n’implique aucune compensation pour son
auteur (libéralité).
Ex : donation, testament, prêt à usage.
Rescision pour lésion (annulation quand lésé) n’est pas admis dans les actes aléatoires.
Entre vifs : les effets se produisent normalement du vivant du/des auteurs (pas fait en
considération décès).
Ex : vente, bail, préavis de licensiement.
Pour cause de de mort : produit ses effets à la mort de l’un des auteurs.
Ex : testament, donation entre époux faite par contrat de mariage.
Permet de définir les pouvoirs de gestion des biens d’autrui (incapables peuvent faire
administration : mineurs émancipés, ...).
Réel : consentement + remise d’une chose (res) (souvent objet du contrat). Ex : prêt à usage,
gage, dépot, don man.
Promesse de conclure un acte consensuel = conclure l’acte. Pas le cas pour actes solennels
(sanction si abs. de formes).
Successif : implique par essence des prestations renouvellées dans le temps. Ex : bail, contrat de
travail.
Occupation du bien / prestation dans le temps (location d’une heure, prestation isolée).
En cas d’inexécution fautive : résolution (annulation avec effet rétroactif, restitution des choses
dans leur état d’origine) de l’acte instantané, résiliation de l’acte successif (que pour l’avenir).
Sur deux actes juridiques distincts ayant rapport de dépendance (prêt (principal) et
gage/hypothèque).
L’autonomie de la volonté :
Un acte juridique est valablement formé par le seul consentement des parties (consensualisme).
Exception : acte juridique réels/solonels.
Exceptions...
Parfois le législateur peut imposer des limites : vente de drogues, transactions avec mineurs, ...
Article 1108 code civil, 4 conditions pour validité convention (valable pour tout acte juridique) :
Volonté / Consentement :
Points communs : Problème de formation. Prononcée par le juge. Nullité : disparition de l’acte
avec effet rétroactif.
Différences : celui qui peut aller demander la nullité : partie protégée (ou représ.) si relative,
n’importe qui si absolue.
Vicié si volonté n’est pas libre et éclairée : suite à une méprise (erreur) ou tromperie (dol).
si elle a été extorquée par la violence.
si la parite souffre d’un réel préjudice financier : se
prévaloir de lésion.
Condition :
- Doivent avoir existé, pratiquées avec intention de tromper ( éléments
matériel + moral).
- Doivent avoir déterminé la volonté d’accomplir l’acte chez le lesé (dol
principal >< incident).
- Avoir dépassé les habilités permises (dolus bonus >< dolus malus).
- Les manoeuvres doivent émaner du cocontractant (sauf donation,
représentation, complicité).
Sanction : nullité relative sauf dolus bonus. Dol incident pas annulation mais
dédommagement.
Condition :
- De nature a avoir fait impression sur la personne et crainte d’un mal
considérable concernant personne, biens ou honneur.
- Menace sur la personne ou sur l’un de ses proches.
- La violence doit être injuste (ex : démission à la place de faute grave).
Capacité :
Existence d’incapables d’exercice : par la nature des choses, ou par la loi (pour le protéger).
Incapacité naturelle (physiologique*/psychique**) / civile***.
(*) Infans = mineur qui n’a pas encore atteint l’âge de raison : doit être représenté.
Si défaut de représentation, il y a nullité relative.
(***)
Mineur non-émancipé (existence d’un âge minimal) : les actes qu’il peut poser sont limités :
Pour le reste il est représenté, mais le tuteur doit demander une autorisation au juge de paix
pour certains actes.
Défaut de représentation : nullité relative ou rescision pour lésion si dommage pécuniaire.
Mineur émancipé : peut l’être sur décision du tribunal sur requête présentée par le
représentant légal (> 15 ans).
Il peut effectuer des actes d’administrations. Pour les actes de disposition, il doit être assisté
(curateur >< tuteur).
Assistance : autorisation et contrôle. Défaut d’assistance : nullité relative ou rescision pour
lésion.
L’objet :
Sens strict : Opération juridique en vue de laquelle s’exprime la volonté.
Sens subjectif : chose sur laquelle porte l’opération juridique.
- Objet doit être possible : prestation est-elle réalisable par homme raisonnable ?
Concerne le réalisable et le réalisé. Sanction : inexistance de l’acte juridique si
impossibilité absolue.
- Objet doit être déterminé quand à son genre et sa quotité (ex : prochaine récolte
de froment).
Sanction : inexistance de l’acte si l’objet est indéterminé et indéterminable.
- Objet doit être licite : pas interdit par une loi ou portant atteinte orde ou bonne
moeurs. Tous types.
Sanction : nullité absolue de l’acte juridique.
- Objet doit être propre au débiteur : chose appartient à celui qui s’oblige. Tous
types.
Sanction : en général, nullité relative (cas exceptionnel nullité absolue).
La cause :
La cause est la raison pour laquelle on s’oblige. Elle doit être licite et morale, ne pas aller contre
ordre et bonne moeurs.
Sanction : nullité absolue.
(Résumé :)
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