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Sur les technologieses du Web 2.0 (XML, Ajax, RSS,…) sont bâtis des usages riches en termes d’interactivité, de
collaboration et d’échange. Muni d’une identité, l’internaute a la possibilité de personnaliser le contenu de ses pages,
de gérer son réseau familial, amical ou professionnel, de publier de l’information sous
sous de multiples formats et de la
géolocaliser,, d’organiser online des événements offline,... Ces usages sont quasiment absents des sites des ONG. Or
les donateurs, acteurs par procuration, auraient tout intérêt dans de tels systèmes à entretenir leur niveau nivea
d’information, leur motivation leur implication, bref, leur conscience des enjeux humanitaires. Charge à l’ONG 2.0 de
convertir cette prise de conscience en passage à l’acte du don.
L’E-CLIENT
Dans le secteur du e-business, la notion de compte est si pertinente qu’elle y fut principalement développée pour ces
sites. Des informations d’état civil, des coordonnées électroniques, postales et bancaires, l’identité numérique est
évidemment orientée sur les usages du commerce : l’e-client. Pour le site Web, les outils sont riches d’application :
nombres d’emails pertinents augmentés pour les offres promotionnelles, CRM enrichi pour Data-Mining efficient,
affichage de produits recommandés sur le site lors des visites ultérieures, etc. Non seulement l’identité numérique
permet au client d’effectuer une opération d’achat en renseignant sa fiche, d’accéder à une version personnalisée du
site, de consulter l’historique de ses actions, mais le commerçant a désormais un outil d’analyse de son comportement
et donc de disposer de moyens de l’influer. C’est la traçabilité du client.
Le grand boom des CRM opérationnels et analytiques dans la grande distribution dans les années 90 a donc trouvé son
équivalent sur le net, avec l’avantage de l’instantanéité permises grâce aux sites web évolués et aux navigateurs
correspondants.
L’E-HOMME
Au-delà du suivi individuel des internautes, dans des sites le considérant comme individu unique n’interagissant qu’avec
le site, le phénomène des réseaux sociaux constituent une étape forte (on affranchit le lecteur de la présentation des
blogs). Il est possible de lier des identités numériques individuelles, qui prennent le nom de profil, dont on peut donner
des permissions d’accès à toute ou une partie de l’information enregistrée, à plus ou moins de ses contacts.
Prénom, nom, pseudo, date de naissance, lieux d’habitation, emplois, formation, qu’ils soient présents ou passés, ces
informations prennent tout leur sens dans la structure des réseaux sociaux. En effet, ces sites proposent de connecter
les internautes selon un usage plus ou moins défini : réseautage amical (Facebook), professionnel (LinkedIn), familial,
artistique (MySpace),… Ces frontières sont poreuses, et l’usage étant également défini par l’utilisateur, des
phénomènes annexes (profils de communication institutionnelle, faux-profils,…) apparaissent.
La connexion de deux profils suit une logique stable : une demande de connexion est formulée par l’un des deux profils,
qui peut être acceptée, ignorée ou bloquée (demandes ultérieures impossibles) par le second. Ainsi, chaque individu a
le contrôle de son réseau social. Certains réseaux sociaux valident automatiquement les connexions, qui peuvent être
bloquées a posteriori par le profil concerné (Twitter).
Par exemple, voici 3 profils sur Facebook (réseau généraliste), LinkedIn (réseau professionnel) et Twitter (réseau social
fondé sur le micro-blogging) :
Force est de constater que son identité numérique est multiple, et le choix de sa présentation est libre, en vue d’un
usage particulier.
Un point important pour le projet « Citizenship 2.0 » est l’identité numérique des ONG. A titre d’exemple, la Croix
Rouge utilise régulièrement les réseaux sociaux pour organiser le buzz autour de ses campagnes de levée de fonds.
fonds
Ces canaux sont propres au Web 2.0, puisqu’à la fois, la publication d’information n’appartient plus aux possesseurs de
sites web, mais aussi aux internautes, et ils permettent l’interaction directe entre lecteurs.
Deux exemples seront présentés pour montrer la puissance de ces outils, mais qui au fond ne sont pas si distincts. Le
site de campagne de Barack Obama (my.barackobama.com) a en effet été conçu par l’un des co-fondateurs de
Facebook, Chris Hugues. Comme décrit dans la note#2 sur les initiatives citoyennes du web 2.0, le site myBO a permis
une organisation online de la campagne offline (en plus de participer fortement au fundraising).
Chaque web-militant ayant un compte sur myBO disposait d’un back-office permettant de gérer un blog, un compteur
de levée de fonds, un gestionnaire d’événements (meetings, happening,…), et d’accéder à des listes de knocking et de
phoning. Son activité était mesurée dans un activity index, et détaillé sur le back-office. En voici une capture d’écran :
Fonctionnalités :
• Blog
• Fundraising Page + Fundraising
Thermometer
• My friends/Groups/
Neighborhood
• Events
• Activity Index
• Connexion au profil FB
• Phoning/Knocking
Sur des événements plus légers, Facebook propose un outil également simple et efficace pour créer un « event », le
détailler (horaires, lieux,…), et de partager des contenus liés à cet événements, avant et après qu’il ne se soit produit
(photos, vidéos, liens web). Puisqu’inscrit dans le réseau social, l’envoi d’invitations est rapide, et permet un suivi des
réponses (statuts attending, maybe attending, not attending, awaiting reply des invités). L’envoi de messages de
relances, ou d’avertissement de changement de programme est également rapide et simple à gérer.
Une API délivrée gratuitement par Google permet d’inclure les maps de Google dans un site
(http://code.google.com/intl/fr-FR/apis/maps/).
Cette note ne visait pas une exhaustivité des usages sur les sites modernes du Web 2.0. Toujours dans l’optique de
l’application des principes du Web 2.0, cette note, bien candide pour l’internaute 2.0 averti, vise à clarifier pour les
ONG les possibilités de communication et de networking pour ses donateurs.
PLUS D’INFORMATIONS
http://sites.google.com/site/citizenship2point0
Le site web compilant les informations sur le sujet
http://citizenship-2point0.blogspot.com/
http://citizenship 2point0.blogspot.com/
Le blog de l’équipe “Citizenship 2.0” à Cap Digital.
http://twitter.com/citizenship2pt0
Le twitter du projet « Citizenship 2.0 ».
CONTACT
François Hanat
Chargé de mission à Cap Digital
francois.hanat@capdigital.com
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