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BASES DU WEB 2.

0 : COMMUNICATION & NETWORKING

Sur les technologieses du Web 2.0 (XML, Ajax, RSS,…) sont bâtis des usages riches en termes d’interactivité, de
collaboration et d’échange. Muni d’une identité, l’internaute a la possibilité de personnaliser le contenu de ses pages,
de gérer son réseau familial, amical ou professionnel, de publier de l’information sous
sous de multiples formats et de la
géolocaliser,, d’organiser online des événements offline,... Ces usages sont quasiment absents des sites des ONG. Or
les donateurs, acteurs par procuration, auraient tout intérêt dans de tels systèmes à entretenir leur niveau nivea
d’information, leur motivation leur implication, bref, leur conscience des enjeux humanitaires. Charge à l’ONG 2.0 de
convertir cette prise de conscience en passage à l’acte du don.

L’IDENTITE NUMERIQUE ................................................................................................


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L’E-CLIENT ................................................................
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............................................. 2
L’E-HOMME ................................................................
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.......................................... 2
DES ECHANGES AU PARTAGE................................................................................................
................................ .................................................... 5
DES ÉCHANGES INTERPERSONNELS RENOUVELLÉSS…................................................................................................
........................................................... 5
…AUX PLATEFORME DE PARTAGE DE MÉDIAS ................................................................................................
................................ ................................................................... 5
ORGANISER A PARTIR D’INTERNET ................................................................................................
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LA TERRE SUR LE WEB ................................................................................................
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POUR SYNTHETISER ................................................................................................
................................ ............................................................... 11
PLUS D’INFORMATIONS ................................................................................................
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CONTACT ................................................................
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19 Juin 2009
L’IDENTITE NUMERIQUE
« Créer un compte », « Inscrivez-vous » et autres appels à inscription sont devenus si courants qu’ils en deviennent
parfois un passage obligé avant de profiter d’un site. L’époque où les sites internet ne faisaient que compter de
manière anonyme le nombre de visite est révolue. Désormais, l’interaction de l’internaute avec le web est plus
fréquente, plus intense, plus intelligente. Deux usages font règle : la traçabilité de l’internaute et son networking, la
différence entre les deux tenant de la relation isolée ou connectée de l’internaute avec les autres visiteurs du site.

L’E-CLIENT

Dans le secteur du e-business, la notion de compte est si pertinente qu’elle y fut principalement développée pour ces
sites. Des informations d’état civil, des coordonnées électroniques, postales et bancaires, l’identité numérique est
évidemment orientée sur les usages du commerce : l’e-client. Pour le site Web, les outils sont riches d’application :
nombres d’emails pertinents augmentés pour les offres promotionnelles, CRM enrichi pour Data-Mining efficient,
affichage de produits recommandés sur le site lors des visites ultérieures, etc. Non seulement l’identité numérique
permet au client d’effectuer une opération d’achat en renseignant sa fiche, d’accéder à une version personnalisée du
site, de consulter l’historique de ses actions, mais le commerçant a désormais un outil d’analyse de son comportement
et donc de disposer de moyens de l’influer. C’est la traçabilité du client.

Le grand boom des CRM opérationnels et analytiques dans la grande distribution dans les années 90 a donc trouvé son
équivalent sur le net, avec l’avantage de l’instantanéité permises grâce aux sites web évolués et aux navigateurs
correspondants.

L’E-HOMME

Au-delà du suivi individuel des internautes, dans des sites le considérant comme individu unique n’interagissant qu’avec
le site, le phénomène des réseaux sociaux constituent une étape forte (on affranchit le lecteur de la présentation des
blogs). Il est possible de lier des identités numériques individuelles, qui prennent le nom de profil, dont on peut donner
des permissions d’accès à toute ou une partie de l’information enregistrée, à plus ou moins de ses contacts.

Prénom, nom, pseudo, date de naissance, lieux d’habitation, emplois, formation, qu’ils soient présents ou passés, ces
informations prennent tout leur sens dans la structure des réseaux sociaux. En effet, ces sites proposent de connecter
les internautes selon un usage plus ou moins défini : réseautage amical (Facebook), professionnel (LinkedIn), familial,
artistique (MySpace),… Ces frontières sont poreuses, et l’usage étant également défini par l’utilisateur, des
phénomènes annexes (profils de communication institutionnelle, faux-profils,…) apparaissent.

La connexion de deux profils suit une logique stable : une demande de connexion est formulée par l’un des deux profils,
qui peut être acceptée, ignorée ou bloquée (demandes ultérieures impossibles) par le second. Ainsi, chaque individu a
le contrôle de son réseau social. Certains réseaux sociaux valident automatiquement les connexions, qui peuvent être
bloquées a posteriori par le profil concerné (Twitter).

Par exemple, voici 3 profils sur Facebook (réseau généraliste), LinkedIn (réseau professionnel) et Twitter (réseau social
fondé sur le micro-blogging) :

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Ce site propose un profil orienté vers
le poste actuel, les expériences
professionnelles passées, la formation
académique, et les compétences.

Un outil de recherche y est associé,


permettant de trouver une personne
dans un secteur, une société, une
compétence,…

Réseau social généraliste, Facebook


propose un profil plus intime.

La lecture d’un profil permet de


connaître rapidement l’âge, le
relationship status (célibataire,
marié,…), les opinions politiques, la
sensibilité religieuse, la formation,
l’expérience professionnelle, les
téléphone et courriel,… à condition
que l’internaute accepte de
renseigner les champs.

Ci-contre, on aperçoit aussi la liste


des groupes auxquels la personne
s’est associée. Peu actifs, ces groupes
servent principalement à afficher son
intérêt sur des sujets variés (musique,
politique, humanitaire, technologies,
humour,…).

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Beaucoup plus simpliste, ce réseau
social est fondé sur le micro-blogging
micro
(messages de 140 caractères
maximum). Le système incite les
utilisateurs à partager idées, articles
web, tranches de vie,… Le tout sur
fond de futilité addictive,
add grâce à
l’instantanéi
éité et la concision des
échanges.

Force est de constater que son identité numérique est multiple, et le choix de sa présentation est libre, en vue d’un
usage particulier.

Un point important pour le projet « Citizenship 2.0 » est l’identité numérique des ONG. A titre d’exemple, la Croix
Rouge utilise régulièrement les réseaux sociaux pour organiser le buzz autour de ses campagnes de levée de fonds.
fonds

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DES ECHANGES AU PARTAGE
DES ECHANGES INTERPERSONNELS RENOUVELLES…

Etant données les identités numériques, les formes d’interactions et d’échanges


entre utilisateurs sont multiples. Par les modes proposés (message, messagerie
instantanée, wall), ou par les contenus (textes, images, audio, vidéos, formats
bureautiques), internet permet une connexion facilitée, plus souple et plus
réactive.

Le traditionnel message, équivalent du mail dans ces plateformes closes, en est


le premier exemple. Il permet de contacter personnellement un ou plusieurs de
ses contacts validés. Autre évolution rendue possible par Ajax, les messageries
instantanées intégrées aux réseaux sociaux (ci-contre, sur Facebook).

Dans la lignée des blogs, sites compilant des billets


d’humeur, de veille technologique, etc, la notion de wall
(mur) est de plus en plus répandue. Constitué des actions
du propriétaire (messages personnels, ajouts d’amis,
partage de liens web ou vidéos,…), le wall est un reflet de
l’activité, de la personnalité et de l’entourage de son
propriétaire. L’image qu’il renvoie via ce wall est une vision
subjective de son profil, également décrit objectivement par
sa page de profil (âge, coordonnées, CV,…). Les messages
des contacts y sont postés et enregistrées. La viralité peut
ainsi en découler puisque la moindre interaction d’un autre
contact devient visible sur son propre profil, lui-même
visible par ce nouveau cercle de contacts.

Au-delà du texte brut, les formats s’étoffent. Du texte


enrichi avec les liens hypertextes, des images, des vidéos…
Cet enrichissement des contenus complique la tâche pour
ceux qui veulent se démarquer, devant chercher
l’innovation au sein des formats.

…AUX PLATEFORME DE PARTAGE DE MEDIAS

Les réseaux sociaux sont des plateformes


d’échanges interpersonnels, mais ne sont pas les
seuls outils permettant de mettre en ligne des
contenus riches. D’ailleurs, ces outils ont précédé
les réseaux sociaux.

En matière de vidéos, l’un des blockbusters est


Youtube, filiale de Google. Notons aussi
Dailymotion, d’origine française, fonctionnant sur
le même triptyque : regarder, créer, publier. Les
catalogues de vidéos sont gigantesques, les
thèmes variés, la qualité des clips aléatoires, leur
authenticité diverse, mais quoi qu’il en soit, la
simplicité du dispositif a rendu la publication de
vidéo online accessible à tous.

Chaque vidéo peut être présentée par son auteur,


pouvant fournir ainsi des informations et liens

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complémentaires. Les utilisateurs qui les visualisent (compteur de vues) peuvent les noter, levier de la viralité d’un clip.
Ils peuvent aussi commenter les clips, voire répondre à un clip par un autre clip. Les auteurs réguliers au service
peuvent se créer une « chaîne » permettant de compiler dans une page au design personnalisable toutes leurs vidéos.
Ci-dessus, la chaîne du site Avaaz.org, site de pétitions online citoyennes, réputé pour la qualité de ses clips comme
outils de mobilisation.

Ces sites de contenus vidéos


permettent en un clic de « buzzer »
une vidéo, en envoyant vers les
principaux réseaux sociaux un
message avec une capture d’écran
et un lien vers la vidéo, voire en
permettant de l’inclure (embed)
dans son profil. Le partage par
courriel, en copiant/collant l’URL ou
en envoyant depuis le site un
message est aussi courant.

Pour des formats bureautiques, comme le PDF, le Word ou le


Powerpoint, des sites comme Scribd se posent en « Youtube du
PDF ». L’upload de documents PDF est simple et rapide, et le
site permet pour les documents publics de les inclure dans des
blogs et de les partager sur des réseaux sociaux. Le
propriétaire peut contrôler le droit au téléchargement et à
l’impression des documents qu’il publie.

Ces canaux sont propres au Web 2.0, puisqu’à la fois, la publication d’information n’appartient plus aux possesseurs de
sites web, mais aussi aux internautes, et ils permettent l’interaction directe entre lecteurs.

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ORGANISER A PARTIR D’INTERNET
Avant la démocratisation des outils de communication mobiles et web, accorder des personnes pour l’organisation d’un
rendez-vous impliquer de s’appuyer sur le téléphone, et de compter sur la chance pour éviter les impondérables. Grâce
au web, le mail assouplit considérablement ces procédures, et les réseaux sociaux le facilitent en donnant le pré-cadre
social de la communauté.

Deux exemples seront présentés pour montrer la puissance de ces outils, mais qui au fond ne sont pas si distincts. Le
site de campagne de Barack Obama (my.barackobama.com) a en effet été conçu par l’un des co-fondateurs de
Facebook, Chris Hugues. Comme décrit dans la note#2 sur les initiatives citoyennes du web 2.0, le site myBO a permis
une organisation online de la campagne offline (en plus de participer fortement au fundraising).

Chaque web-militant ayant un compte sur myBO disposait d’un back-office permettant de gérer un blog, un compteur
de levée de fonds, un gestionnaire d’événements (meetings, happening,…), et d’accéder à des listes de knocking et de
phoning. Son activité était mesurée dans un activity index, et détaillé sur le back-office. En voici une capture d’écran :

Fonctionnalités :
• Blog
• Fundraising Page + Fundraising
Thermometer
• My friends/Groups/
Neighborhood
• Events
• Activity Index
• Connexion au profil FB
• Phoning/Knocking

Sur des événements plus légers, Facebook propose un outil également simple et efficace pour créer un « event », le
détailler (horaires, lieux,…), et de partager des contenus liés à cet événements, avant et après qu’il ne se soit produit
(photos, vidéos, liens web). Puisqu’inscrit dans le réseau social, l’envoi d’invitations est rapide, et permet un suivi des
réponses (statuts attending, maybe attending, not attending, awaiting reply des invités). L’envoi de messages de
relances, ou d’avertissement de changement de programme est également rapide et simple à gérer.

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En matière de fundraising, les sites de
collecte AiderDonner et Izi-Collecte
permettent également de créer et organiser
une collecte, qui peut être liée à un
événement (sportif, réunion,…) pour le
premier. Un compteur de fundraising et un
système de don one-click, couplés à une page
personnalisée décrivant la raison de
l’engagement et un système de connexion
aux réseaux sociaux pour le buzz sont les
principes déployés pour ces initiatives.

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LA TERRE SUR LE WEB
Une autre opportunité du web depuis quelques années et la numérisation de
l’information géographique. Maître d’oeuvre de ce chantier, Google, avec 2
solutions : Google Maps et Google Earth.

Une API délivrée gratuitement par Google permet d’inclure les maps de Google dans un site
(http://code.google.com/intl/fr-FR/apis/maps/).

Le site Peuplade (www.peuplade.fr) utilise dans un but de


création de liens de voisinage cette API, proposant de
visualiser à proximité de son lieu d’habitation les
utilisateurs enregistrés, les profils contenant les aptitudes
(bricolage, jardinage, informatique,…) et besoins des
voisins.

Voici un exemple citoyen, où chaque électeur belge du


mouvement écologique aux dernières élections
Européennes pouvait laisser sa trace sur une carte de
Belgique (www.7juin.be).

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Depuis 2005, Google propose un globe terrestre virtuel offrant un nouveau
prisme d’accès à l’information. Dans sa version grand public gratuite, le logiciel
propose de parcourir la Terre vue du ciel, avec des fonctionnalités de zoom et
d’orientation simples, permettant de visualiser monuments, villes, lacs, etc, et
depuis peu océans.

Des innovations incrémentales sont apparues, avec notamment le relief, des


monuments (voire des villes) en 3D, la luminosité solaire, et même l’exploration
de la Lune et Mars.

Fidèle à sa tradition d’accès


à l’information, Google
permet de lier à des points
géographiques de
l’information. Ajouter du
texte, des liens web, et
même des images et
désormais possible, grâce
au standards des places sur
Google Earth, le KMZ. Ces
fichiers peuvent être créés
grâce au logiciel, et
échangés.

Il s’agit d’une application


riche pour l’humanitaire
puisque ces fichiers
permettent de géo-
représenter des enjeux
socio-humanitaires forts,
comme les objectifs du
millénaire pour le
développement.

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POUR SYNTHETISER
Profil Contacts Interactions Partage Evenéments Géoweb Viralité
• Identifiant •Restreindre •Micro
Micro- •Photo •Création •Localisation
Localisation •Page d'accueil
• Centres •Ajouts Blogging •Vidéo •Invitation •2D/3D
2D/3D •Wall
d'Intérêts
•Contrôle des •Conversations
Conversations •Audio •Restreindre •Place personnel
• Restreindre privées
contacts •Bureautique •Attacher
Attacher du •Connection
• Etat-Civil
•Commentaires
Commentaires •Liens Contenu aux réseaux
• Coordonnées
sociaux
• CV
•Phoning
•Knocking

Cette note ne visait pas une exhaustivité des usages sur les sites modernes du Web 2.0. Toujours dans l’optique de
l’application des principes du Web 2.0, cette note, bien candide pour l’internaute 2.0 averti, vise à clarifier pour les
ONG les possibilités de communication et de networking pour ses donateurs.

PLUS D’INFORMATIONS

 http://sites.google.com/site/citizenship2point0
Le site web compilant les informations sur le sujet
 http://citizenship-2point0.blogspot.com/
http://citizenship 2point0.blogspot.com/
Le blog de l’équipe “Citizenship 2.0” à Cap Digital.
 http://twitter.com/citizenship2pt0
Le twitter du projet « Citizenship 2.0 ».

CONTACT
François Hanat
 Chargé de mission à Cap Digital
 francois.hanat@capdigital.com
 06.73.42.64.90

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