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Exercice 1 :
Exercice 2 :
1. rappel : les prénotions sont des croyances (pas toujours fausse mais n'ayant
pas de caractère scientifique) développées par les individus pour justifier ou
expliquer leur comportement. Dans le cas présent quand on interroge un
individu et qu'on lui demande comment expliquer l'inégale pratique sportive
des individus, on obtiendra des réponses du type :
cela dépend des goûts personnels de l'individu : certains aiment le
sport d'autres préfèrent pratiquer la musique, or les goûts ne se
discutent pas.
Mais aussi cela peut être influencé par les qualités physiques de
l'individu : ainsi les garçons seraient plus sportifs que les filles parce
qu'ils seraient plus endurants.
Les filles contrairement aux garçons ne développeraient pas d'esprit de
compétition ce qui expliquerait pourquoi elles pratiquent peu en club
proportionnellement aux garçons.
On voit bien que la majorité des explications ont leur origine dans les
déterminants individuels
2. Voir le tableau
3. la démarche sportive qui paraît la plus adaptée pour expliquer l'inégale
pratique sportive des individus selon le document est celle adoptée par
Durkheim :
le sociologue après avoir mis en évidence des prénotions individuelles,
qu’il confrontera une fois son étude terminée aux résultats obtenus
va opérer une analyse holiste et objectiviste c'est-à-dire qu'il va se
situer au niveau de la société et fait apparaître des irrégularités
statistiques lui permettant d'expliquer et de comprendre le
comportement des individus :
on constate dans le tableau que les filles ont
systématiquement une probabilité de pratiquer un sport plus
faible que les garçons. Un exemple quel que soit le revenu 77
% des garçons pratique un sport, seulement 60 % des filles.
Le revenu du foyer est un bon indicateur de l'inégale pratique
sportive : quel que soit le sexe plus le revenu augmente plus la
probabilité de pratiquer un sport s'accroisse : quand les
parents ont un revenu mensuel inférieur à 1830,60 € 60 pour
cent des enfants pratiquent un sport ; quand les parents ont
aux revenus supérieurs à 2745 € le taux s'élève à 80 %(soit 33
% de plus)
mais le critère le plus discriminant est le niveau de diplôme des
parents : en effet quel que soit le sexe quand les parents sont
sans diplôme seul un enfant sur deux (52 %) pratique un
sport ; par contre quand le diplôme des parents est supérieur
au bac se sont 83 % des enfants qui sont sportifs(60 % de plus)
on peut enfin observer un cumul des critères : une fille dont les
parents sont sans diplôme pas seulement une probabilité égale
à 40 % de pratiquer un sport alors qu'un garçon dont les
parents ont un diplôme supérieur au bac à une probabilité
égale à 92 % (c'est-à-dire deux fois plus).
cette inégale pratique des sports des enfants s'explique par une
valorisation différente de l'apparence physique selon les catégories
socioprofessionnelles : les cadres doivent paraître jeunes et
dynamiques, donc entretenir leur apparence en pratiquant le sport.
Mais ils doivent développer aussi un esprit de compétition. Ceci peut
expliquer que malgré un emploi du temps souvent chargé les cadres
ont une probabilité de pratiquer un sport beaucoup plus élevé que les
ouvriers mais employés.
Bien évidemment cela va avoir des répercussions sur l'apparence : on a
ainsi vu en cours que la probabilité d'être obèse chez les jeunes décroît
fortement à mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie sociale.
Les préconisations d’un sociologue durkheimien seraient donc d'inciter
les enfants à pratiquer un sport soit en réduisant le coût (puisque le
revenu semble influencer la pratique) soit en donnant plus de poids
àl’EPS dans l’ enseignement scolaire.
Exercice 3 :
Exercice 4 :