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R +∞ Exercice 4
Soit I = −∞ exp (−x ) dx. Calculer I 2 en utilisant le théorème de Fubini et un
2
Solution : On calcule
Z +∞ 2 Z +∞ 2 Z +∞ Z +∞
2 −x2 −x2 −x2 −y 2
I = e dx = 2 e dx =4 e dx e dy .
−∞ 0 0 0
i πh
Φ : ]0, ∞[ × 0, −→ R∗+ × R∗+
2
(ρ, θ) −→ (ρ cos θ, ρ sin θ)
Exercice 5
Soit (X, Y ) un couple de variables aléatoires sur R2 de densité :
1
e (−x) ID (x, y) avec D = (x, y) ∈ R2 /0 < y < x
f (x, y) =
x
Y
On pose U = X et V = X
.
Solution :
1. La loi de (U, V ) :
Y
On considère le couple (U, V ) = Φ (X, Y ) = X, X , où
et donc U ∼ Exp (1), c’est à dire que U suit une loi exponentielle de paramètre
1.
R
Pour v ∈]0,
/ 1[, fV (v) = f(U,V ) (u, v) du = 0 tandis que pour 0 < v < 1, on a :
Z Z ∞
fV (v) = f(U,V ) (u, v) du = e−u du = 1
0
Exercice 6
Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes, de loi respective Γ (1, a) et
Γ (1, b) où a et b sont des réels strictement positifs.
X
Déterminer la loi du couple (S, Z) où S = X + Y et Z = X+Y . Calculer les lois de S
et Z. Les variables aléatoires S et Z sont-elles indépendantes ? A quelle condition, Z
est-elle de carré intégrable ?
Solution :
La loi de (S, Z) :
X
On considère le couple (S, Z) = Φ (X, Y ) = X + Y, X+Y ,
Vérifier que Φ est bien un difféomorphisme. L’application réciproque Ψ est définie pour
0 < s et 0 < z < 1 par x = zs, et y = s − x = s(1 − z), soit Ψ(s, z) = (sz, s(1 − z))
pour (s, z) ∈ D0 . La matrice Jacobienne de Ψ est :
∂Ψ1 ∂Ψ1
∂s ∂z
z s
JΨ (s, z) = ∂Ψ2 ∂Ψ2 =
∂s ∂z
1 − z −s
f(S,Z) (s, z) = f(X,Y ) Φ−1 (s, z) | det JΦ−1 (s, z) |1D0 (s, z)
On remarque que cette densité est le produit de deux fonctions dépendant respec-
tivement seulement de s et de z. Les deux variables aléatoires S et Z sont donc
indépendantes.
Les lois marginales :
On reconnaˆ, sauf pour le coefficient de normalisation, que la fonction de s est la
densité d’une loi Γ(1, a + b). On normalise donc en récrivant f(S,Z) (s, z) = g(s)h(z), où
1 Γ(a + b) a−1
g(s) = e−s sa+b−1 1]0,+∞[ (s) et h(z) = z (1 − z)b−1 1]0,1[ (z).
Γ(a + b) Γ (a) Γ (b)
La loi de Z a donc pour densité la fonction h dont l’intégrale vaut donc 1. La variable
aléatoire Z suit une loi B(a, b).
La densité de S est alors
Z Z
fS (s) = f(S,Z) (s, z) dz = g(s) h(z) dz = g(s)