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I.Introduction
La Roumanie est un Etat de 237 500 kilomètres carrés et 23 200 000 habitants, de capitale Bucarest. Il est entouré de
l’Ukraine, la Moldavie, la Hongrie, la Bulgarie et borde la mer noire. La Roumanie a été occupée à plusieurs
reprises : sous l’empire romain, l’empire hongrois et l’empire ottoman. En 1876, l’indépendance est reconnue et
s’ensuit une période de monarchie par intermittences avant d’être renversée par la proclamation de la République
Populaire en 1947. Ceausescu devient secrétaire général du parti en 1965 puis président de la République en 1974. La
Roumanie n’intègre l’Union Européenne qu’en 2007 avec la Bulgarie, car les négociations n’ont pu permettre à la
Roumanie de faire partie des intégrations en 2004. L’intégration de la Roumanie est-elle une démarche achevée et
quels sont les enjeux de cette intégration pour la Roumanie et pour l’Union Européenne ?
L’Union Européenne n’est pas une solution contre la crise. La Roumanie reste un pays avec des structures fragiles,
elle n’est pas à l’abri. La situation économique s’est fortement détériorée à partir du quatrième trimestre 2008. Le
PIB a reculé de 8%, le chômage a augmenté de 9%, les IDE ont baissé de 48,4%. Le pays est assisté, dépendant. On
relève la mise en place d’un suivi post-adhésion, un mécanisme de « coopération et de vérification des progrès » dans
le domaine de la réforme judiciaire et de la lutte contre la corruption. La Roumanie se situe dan une position ambiguë
car elle est fortement dépendante du soutient de l’Union Européenne mais elle est encore influencée par la Russie,
cette dernière lui assurant un apport en gaz.
V.Conclusion
À partir de 1989, la Roumanie a dû résoudre l’équation des structures obsolètes issues du communisme totalitaire
ainsi que la bonne conduite d’une transition mal assurée économiquement et socialement. On peut en conclure que
l’intégration de la Roumanie demeure une nécessité. En effet, cet élargissement est la solution trouvée par les
dirigeants roumains pour se défaire de leurs problèmes structuraux issus du communisme totalitaire. La Roumanie
parvient tant bien que mal à répondre aux critères de Copenhague malgré l’aide des fonds structurels. De ce fait, cette
intégration doit se dérouler sur le long terme ; elle est encore inachevée (l’économie de marché n’est pas encore
parfaite). Cette entité reste encore fragile et elle n’est pas à l’abri d’une crise bien qu’elle soit intégrée à cette Union.
En outre, le socle identitaire européen est encore balbutiant étant donné son intégration récente, son passé et sa
proximité avec la Russie. Cet élargissement soulève plusieurs interrogations. On peut se demander si ces
élargissements contribuent-ils à renforcer l’union ou à la déséquilibrer. On peut aussi se demander si ces nouveaux
joueront un rôle déterminant.
VI.Conclusion
• FITOUSSI, Jean-Paul, LE CACHEUX, Jacques (dir.) ; Rapport sur l’état de l’Union Européenne, 2004 ;
Paris : Fayard, Presses de Sciences Po, 2003, 322 p.
• RUPNIK, Jacques (dir.) ; Les Européens face à l’élargissement, Perceptions, acteurs, enjeux ; Presses de
Sciences Po, 2004, 328 p.
VII.Conclusion
• « Trop mou sur la partie économique, sans doute dû à la bibliographie squelettique. »
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