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1.Contraintes de financement et
d'investissement-trsorerie Sensibilits
Dans leur article sminal, Fazzari, Hubbard et Petersen (1988; FHP88 de ci-aprs)
projet que la rponse de l'investissement en raison d'un changement de flux de
trsorerie ou la sensibilit des flux de investment cash (ICFS) pourrait tre un
proxy intressant d'valuer le degr de les contraintes de financement d'une
entreprise est confronte. Cette mesure est intuitivement sduisante car une
entreprise qui a un accs limit des fonds externes dpend principalement de
ses fonds internes et pousse donc ou investit au rythme de ses bnfices non
rpartis (Carpenter et Petersen, 2002). FHP88 fournir des preuves empiriques de
cette affirmation en montrant que l'ICFS est plus lev pour les entreprises qui
paient moins de dividendes (et donc sont plus susceptibles tre financirement
contraint).
Un vaste corpus de la littrature suit l'argument de FHP88 et compare niveau
chantillon ICFS estimations pour les sous-chantillons d'entreprises qui ont une
probabilit diffrente de financement contraintes. Par exemple, Hoshi et al.
(1991) et Deloof (1998) constatent que la ICFS est plus lev pour les entreprises
ayant une relation bancaire plus souple. Kashyap et al. (1994) et Calomiris et al.
(1995) constatent que la ICFS est plus lev pour les jeunes entreprises,
confirmant l'affirmation selon laquelle l'ICFS est plus lev pour les entreprises
les plus susceptibles de faire face des contraintes de financement. De mme,
Bond et al. (2003) et de l'islam et Mozumder (2007) constatent que la ICFS est
plus lev dans les conomies anglo-saxonnes inspirant du march par rapport
aux conomies europennes fond sur la banque.
Variation K (=I)
Variation I
Linvestissement, tant un flux, est beaucoup plus instable que la production elle
mme, ce qui justifie lattention que les conomistes et les gouvernements lui
portent
Le rle des profits
Le profit est source dautofinancement. Selon la formule dHelmut Schmidt "Les
profits daujourdhui sont les investissements de demain et les emplois daprsdemain". On verifie cette relation en tudiant la corrlation entre taux de profit,
ou taux de marge, autofinancement et investissement.
On observe une corrlation forte entre taux de marge et taux dautofinancement
(part de la FBCF finance par lpargne brute), indiquant que lexistence de profit
conduit les entreprises moins sendetter. La relation est moins claire entre taux
de marge et taux dinvestissement :