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Electronique Analogique
MOHSSINE
Fig. 1
L’énergie, qui apparaît du fait de l’agitation thermique qui règne à une température ordinaire
d'environ 20°C, peut être suffisante pour que certains électrons périphériques échappent à
l’attraction de leur noyau et deviennent des électrons libres. La libération d’un électron laisse
place à un trou. L’atome correspondant est alors devenu un ion positif.
Fig. 2
Par ailleurs, certains électrons libres peuvent se fixer dans des trous qui n’étaient pas les leurs
Toutefois, l’ensemble reste neutre puisqu’il y a autant de trous que d’électrons libres.
• Semi-conducteurs dopés
Semi-conducteur de type N
Fig. 3
Ajoutons dans une structure cristalline de semi-conducteurs un atome qui possède cinq
électrons libres sur sa couche périphérique. Quatre de ces cinq électrons vont assurer les
liaisons avec les atomes voisins Fig. 3, et le dernier va rester libre. L’atome d’impureté ainsi
ajouté est appelé atome donneur.
Les électrons libres sont devenus majoritaires, alors que les trous par voie de conséquences
sont devenus minoritaires. Le semi-conducteur est dit de type N.
Semi-conducteur de type P
Prenons le cas maintenant de l’addition d’un atome avec trois électrons périphériques. Il va de
ce fait y avoir un défaut d’un électron pour assurer la cohésion du cristal. Cet atome
d’impureté est appelé atome accepteur.
Ainsi les électrons libres sont-ils devenus minoritaires tandis que les trous par voie de
conséquences devenaient majoritaires.
Le semi-conducteur est dit de type P.
2.La jonction PN
Une jonction PN est obtenue en réalisant à l’intérieur d’un même morceau semi-
conducteur un dopage N d’un côté et un dopage P de l’autre Fig. 4. Il se forme, entre
les deux régions P et N, une zone de transition ZT dépourvue de porteurs, donc non
conductrices.
Fig. 4 b
Comment se constitue cette zone de transition. Nous savons qu’un semi conducteur est
constitué d’atomes ayant 4 électrons sur leurs couches périphériques. Nous plaçons lors du
dopage d’autre atome possédant 3 ou 5 électrons.
ZONE N :
Les – représentent les électrons libres et ils sont majoritaires dans la zone N.
Normale puisque cette zone est dopée avec des atomes possédant 5 électrons
périphériques.
Les + représentent les trous et sont minoritaires dans la zone N.
Les cercles avec un + représentent les atomes dit atome donneur ionisé. Ce sont
des ions positifs.
Les électrons libres, très nombreux dans la région N, diffusent dans la région P.
de même les trous de la région P, diffusent dans la région N. Ces porteurs
mobiles, de signes opposés, se neutralise dans une petite zone dite de transition,
qui s’étend de part et d’autre de la jonction.
Dans la zone de transition, il n’y a plus que les ions fixes. Positif du côté N et
négatif du côté P.
Etant donné que la diode se trouve à température ambiante, la jonction PN est soumise à
une certaine agitation thermique qui se caractérise par l’existence d’une énergie au sein des
atomes et donc des électrons. Ces derniers se déplacent dans le substrat avec une quantité
d’énergie et l’espoir de se faire capter par un atome possédant un manque d’électron. Ces
derniers se trouvant bien entendu dans la zone P les électrons vont tenter de si rendre.
Dans la zone de transition, des anions et des cations fixes créent un champ électrostatique ED,
dirigé de N vers P. Il en résulte une tension de diffusion VD entre les frontières de la zone de
transition.
Les électrons libres de la région N qui pénètrent dans la zone de transition sont
soumis au champ Ed dirigé de P vers N. On peut conclure que les électrons vont
être repoussés dans la zone N. Seul quelques uns qui auront acquis par agitation
thermique une énergie au moins égale à VD passeront dans la région P et ce
malgré le champ de répulsion Ed. De la même façon, Je peux donc conclure que
les trous vont être repoussés dans la zone P. Un petit nombre passera toutefois
vers la région N par le même principe que les électrons. On peut dire que j’ai un
déplacement d’électron et de trou et que ce dernier peut être caractérisé par le
courant de diffusion qui est dirigé de P vers N. Fig. 6
Fig. 6
IS = ID
• La dissymétrie
Ces expériences nous montrent qu’un semi-conducteur comportant une jonction est un
composant dissymétrique, conducteur si la région P est positive par rapport à la région N et
non conducteur dans le cas contraire.
On dit que la jonction est passante de P vers N et non passante de N vers P.
On appellera anode le côté P et cathode le côté N.
Lorsque la jonction est passante, le courant va de l’anode à la cathode.
Fig. 9
Symbole
Orientations
L’orientation de la diode dans le sens passant Fig. 10, c’est à dire pour une tension positive
et un courant de circulation non nul, est le suivant :
Fig. 10
La diode est polarisée en mode passant, Fig. 10 la borne positive de la source sur la jonction P
ou sur l’anode et la borne négative de la source sur la jonction N ou sur la cathode.
Comme nous le savons déjà, dans ce cas nous aurons circulation d’un courant.
Fig. 10
12
10
6
I(A)
0
0 0,5 1
-2
U(V)
Fig. 11
où :
T température absolue
C'est la résistance dynamique au point de fonctionnement (Vd , Id). Elle est fonction du
courant de polarisation Id au point étudié.
2. Schéma équivalent.
La représentation de la diode par sa loi logarithmique est un peu complexe pour l'emploi de
tous les jours. Plusieurs schémas équivalents simplifiés sont proposés :
Diode idéale.
Ce schéma est utile pour des pré calculs, surtout si les diodes sont employées dans des circuits
où les tensions sont élevées (plusieurs dizaines de volts) : la tension de coude est alors
négligeable.
On peut continuer à négliger la résistance interne, mais tenir compte du seuil de la diode. La
caractéristique devient :
Attention : dans ce cas, on considère que la résistance dynamique est constante, ce qui n'est
vrai que si la variation du signal alternatif est très petite autour du point de polarisation en
continu !
Ici, on prend en compte la résistance de la diode. Ceci peut être utile si on utilise la diode en
petits signaux alternatifs et qu'on a besoin de sa résistance dynamique.
La diode est polarisée en mode bloquant, la borne positive de la source sur la jonction N ou
sur la cathode et la borne négative de la source sur la jonction P ou sur l’anode. Fig. 18 Dans ce
cas nous n’aurons pas circulation d’un courant.
Fig. 18
I(A)
-1
-2
-3
-4
-5
-6
U(mV)
Fig. 19
U=f(I)
12
10 B
6
I(A)
2
A
0
Uo
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
-2
U(V)
Fig. 20
Le seuil de tension d’une diode définit le seuil pratique de tension Uo=VD et qui
correspond à l’intersection entre la partie rectiligne de la caractéristique et l’axe des
tensions (valeur un rien supérieur à 0,7V.
Résistance statique
Ud
Rs =
Id
Résistance dynamique
Il s’agit du rapport entre une tension et un courant (loi d’ohm). Dans notre cas, il s’agit de
la valeur de la tension directe que l’on retrouve sur la courbe comme étant la valeur de la
tension entre les points A et B et le courant entre ces deux mêmes points.
∆Ud
Rd =
∆Id
• URM = tension inverse maximum. (c’est la valeur maximum que la diode peut
supporter en inverse)
• IAV = courant moyen direct. (c’est, en fait, le courant de service que peut
supporter la diode)
• Tj = température maximum de jonction. (il est important de connaître cette
température afin de calculer le radiateur à placer, au besoin, sur la diode)
• IR = courant inverse. (c’est la valeur instantanée maximum du courant
traversant la diode polarisée en inverse.
Pour bien choisir une diode, il faut tenir compte de la tension maximum, du
courant moyen direct et de la température maximum de jonction.
Au niveau des valeurs usuelles des diodes, on considérera la chute de tension
dans le sens passant et la valeur maximum du courant direct.
Une diode zéner Fig. 21 est une diode à jonction qui, sous une tension inverse un peu
supérieure à la valeur de claquage, supporte sans dommage un courant inverse relativement
important. Le claquage est donc réversible. Cette propriété a été obtenue par un dopage
convenable du semi-conducteur. La diode zéner est donc un composant non linéaire,
dissymétrique, à seuils de tension. En d’autre terme, la zone P et N d’une telle diode
possède un nombre plus important de porteurs majoritaires (du à un plus grand dopage) et
donc une zone de jonction plus étroite. Cela à pour conséquence d’avoir un champ interne
intense. Cela veut aussi dire que la tension d’avalanche sera relativement faible.
5.2 Représentation
Fig. 21
5.3 Caractéristique
Dans le sens direct ou passant, elle est identique à celle d’une diode simple. Fig. 22
Dans le sens inverse ou bloqué, le courant reste nul ou négligeable tant que la tension
du générateur n’est pas devenue supérieure à la tension de zéner.
12
10
8
6
4
I(A)
2
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 -2 0 1 2
-4
-6
U(V)
Fig. 22
La propriété de cette diode est utilisée dans les montages stabilisateurs de tension. Fig. 23
Fig. 23
Dans ces hypothèses, je peux dire que si I2 est maximum, i est minimum.
R1 + R 2
U 1 = U 2.
R2
Uz
U 1 = Uz + R1.(i + )
R2
On peut dire que c’est la résistance R1 qui limitera le courant dans la zéner lorsque R2
sera déconnectée et c’est également R1 qui limitera le courant dans R2 lorsque cette
dernière sera minimum.
La valeur de R1 est donc très importante, voyons comment trouver sa valeur :
U1 − U 2
R1 = nous prendrons le cas le plus défavorable et nous retiendrons que I1 =
I1
IZM lorsque I2 est nul.
Exemple numérique :
1,3
IZM = Pz = =143mA
U2 9,1
17−9,1
R1=U1−U2 = =55,2Ω soit 56 ohms
IZM 143.10 −3
−3
PR1= R1.I1²=56.143.10 =1,145w
6 La diode en redressement.
Une des principales applications de la diode est le redressement de la tension alternative du
secteur pour faire des générateurs de tension continue destinés à alimenter les montages
électroniques (entre autres). Avant le système de redressement, on a presque toujours un
transformateur qui sert à abaisser la tension secteur (les montages électroniques fonctionnent souvent
sous des tensions de polarisation allant de quelques volts à quelques dizaines de volts), et qui sert aussi
à isoler les montages du secteur (220V).
C'est le redressement le plus simple qui soit Fig. 24. Lorsque la tension aux bornes du
transformateur Vt dépasse la tension de seuil de la diode, celle-ci conduit, laissant passer le
courant direct dans la charge. La tension aux bornes de la charge Vr est alors égale à la tension
aux bornes du transformateur moins la tension directe VF de la diode.
Fig. 24
La tension aux bornes de la diode est alors égale à celle aux bornes du transformateur : il
faudra choisir une diode avec une tension VR au minimum égale à la tension crête du
secondaire du transformateur.
Le montage précédent présente l'inconvénient de ne laisser passer que la moitié du courant que
peut délivrer le transformateur. Pour remédier à cela, on utilise un transformateur avec deux
enroulements secondaires que l'on câble de manière à ce qu'ils délivrent des tensions en opposition de
phase sur les diodes.
On notera la chute de tension dans les diodes : elle devient non négligeable quand les
tensions alternatives sont faibles (4V crête dans l'exemple ci-dessus).
Dans ce cas, tout se passe comme si on avait deux montages identiques à celui de la
Fig. 24 qui fonctionnent l'un pour l'alternance positive, l'autre pour l'alternance négative. On
vérifie bien (Fig. 26 et 27) que le courant dans la charge est toujours orienté dans le même
sens.
Les diodes sont plus sollicitées que pour le montage simple alternance : en effet, la diode qui ne
conduit pas devra supporter en plus de la tension aux bornes de son secondaire de transformateur, la
tension aux bornes de la résistance. Au total, elle devra supporter une tension VR double de celle
requise dans le montage à simple alternance, soit deux fois la tension crête présente sur chacun des
secondaires.
Il existe une autre manière de faire du redressement double alternance, ne nécessitant pas un
transformateur à double enroulement : on utilise 4 diodes montées en pont. Des ponts tous faits sont
disponibles dans le commerce, permettant de réduire le nombre de composants du montage.
Chaque diode n'a à supporter qu'une fois la tension crête du secondaire du transformateur
(contre deux fois pour le montage précédent), mais en revanche, on a deux tensions directes
de diode en série. La puissance totale dissipée dans les diodes est double par rapport à la
solution précédente.
Pour obtenir une tension (quasi) continue, il suffit de mettre un gros condensateur en parallèle
avec la charge.
Sur le graphique du bas de la Fig. 31, on voit en pointillé la tension redressée telle qu'elle serait sans
condensateur. En traits pleins épais, on voit la tension filtrée.
Le fonctionnement est simple : quand la tension aux bornes du transformateur est supérieure à
la tension aux bornes du condensateur additionnée de la tension directe de la diode, la diode
conduit. Le transformateur doit alors fournir le courant qui va alimenter la charge et le courant
de recharge du condensateur.
Ce calcul est assez éloigné des besoins réels : en général, on ne fait pas des alimentations
continues pour les faire débiter dans des résistances !
Très souvent, ces alimentations redressées et filtrées sont suivies d'un régulateur de tension.
La charge est fréquemment un montage complexe ayant une consommation variable au cours
du temps.
Pour faire le calcul du condensateur, on prendra donc une décharge à courant constant, le
courant servant au calcul étant le maximum (moyenné sur une période du secteur) consommé
par la charge.
Le critère de choix ne sera pas un taux d'ondulation qui n'a souvent aucune utilité pratique,
mais une chute de tension maxi autorisée sur le condensateur pour que le montage connecté
en aval fonctionne correctement.
Avec ces hypothèses, le calcul du condensateur devient très simple : On considère que le
condensateur C se décharge à courant Imax constant pendant un temps ∆ T et que la chute de
sa tension est inférieure à ∆V.
On a alors la relation :
F est la fréquence secteur (50Hz). A chute de tension égale, le condensateur sera donc deux
fois plus petit que pour le redressement simple alternance, ce qui est intéressant, vu la taille
importante de ces composants.
La diode aura à tenir deux fois la tension crête délivrée par chaque enroulement du
transformateur.
On peut remarquer Fig. 29 et 30 que les diodes ne conduisent pas pendant toute l'alternance du secteur,
mais seulement pendant un temps très court vis à vis de cette alternance. L'énergie qui est restituée par
le condensateur dans la phase de roue libre doit être au préalable stockée pendant ce court temps de
conduction des diodes.
La conséquence de ceci, c'est que pour assurer un certain courant moyen dans la charge,
l'ensemble transfo plus diode devra débiter un courant de crête beaucoup plus intense que le
courant moyen lors des phases de conduction des diodes (environ 15 fois le courant moyen).
(Voir chronogramme)
Il ne faudra pas perdre ces considérations de vue quand on voudra calculer l'alimentation au
plus juste !
On peut bien évidemment mettre un condensateur aux bornes de chacune des charges pour filtrer les
tensions redressées obtenues.
7 DIODES SPÉCIALES.
DIODES ZENER.
7.1 Caractéristique.
Nous avons déjà parlé de l'effet zéner. Il concerne la caractéristique inverse de la diode.
En direct, une diode zéner se comporte comme une mauvaise diode normale.
En inverse, on fait en sorte que par construction l'effet zéner et / ou d'avalanche se produise à
une tension bien déterminée, et ne soit pas destructif. La caractéristique inverse présente alors
l'allure d'un générateur de tension à faible résistance interne.
la tension d'avalanche Vzt pour un courant déterminé Izt. (les valeurs de tension sont
normalisées).
le courant Izm pour lequel la puissance dissipée dans le composant sera le maximum
admissible.
En dessous de Vzt = 5V, c'est l'effet zéner qui prédomine. Au dessus, c'est l'effet d'avalanche.
L'effet zéner est affecté d'un coefficient de température négatif (Vzt diminue quand la
température augmente), et l'effet d'avalanche d'un coefficient positif. Les diodes ayant une
tension Vzt d'environ 5V ont un coefficient de température nul, car les deux phénomènes se
produisent de manière équilibrée, et leurs effets se compensent.
Les diodes optimales en terme d'arrondi de coude et de résistance dynamique ont des tensions
zéner voisines de 6 à 7V.
Pour simplifier les calculs, et comme pour la diode, on va définir un schéma équivalent approchant la
réalité.
On définit une tension de coude Vzo, et une résistance interne constante Rz.
Ce schéma sera à utiliser avec beaucoup de prudence sur des zéners de faible tension (< 5V) :
leur coude est très arrondi, et la résistance dynamique varie beaucoup avec le courant. Pour
des tensions supérieures à 5V, il n'y aura en général pas de problèmes.
De par leurs caractéristiques de générateur de tension, ces diodes sont idéales pour réguler
des tension continues ayant une ondulation résiduelle non négligeable (cas des tensions
redressées filtrées).
Il est nécessaire d'intercaler une résistance (ou un générateur de courant) entre le générateur de tension
filtrée et la zéner de régulation : ces deux éléments ayant des caractéristiques de générateurs de tension
Pour que la zéner fonctionne et assure son rôle de régulateur, il faut qu'un courant Iz non nul
circule en permanence dans ce composant, et ce quelles que soient les variations de la tension
d'entrée Vc et de la charge Ru.
La résistance R assure donc le rôle de polarisation de la zéner, et elle sera calculée pour que
la condition énoncée ci-dessus soit remplie. Il faudra aussi veiller à ce que le courant Iz ne
dépasse pas le courant Izm, sous peine de détruire le régulateur.
Lorsque la polarisation est correcte, on peut faire le schéma équivalent du montage. La tension
d'entrée du régulateur a été scindée en une tension continue (la tension moyenne aux bornes du
condensateur), et une tension alternative (l'ondulation).
On peut définir deux coefficients de stabilisation pour caractériser ce montage. En effet, il est
loin d'être parfait, et la tension de sortie va varier lorsque la tension d'entrée et / ou la charge
vont varier. On distingue deux coefficients :
Il est plus simple pour calculer ces coefficients d'utiliser le schéma équivalent alternatif petits
signaux. On retire alors toutes les sources de tension continues.
On voit le dilemme : plus R est grand, plus la stabilisation amont est bonne, mais en
contrepartie, quel gâchis ! Il faudrait prévoir des tensions filtrées très grandes par rapport aux
tensions régulées pour avoir un bon coefficient de régulation. Cela ferait beaucoup d'énergie
perdue dans R. Pour pallier cet inconvénient, on remplace R par un générateur de courant : la
chute de tension à ses bornes pourra être petite, et par contre, sa résistance interne (celle qui
va servir pour le calcul en remplacement de R) sera très grande : on a les deux avantages, une
très bonne régulation et un bon rendement.
Dans ce cas, il n'y a pas grand chose à espérer d'un artifice quelconque pour améliorer cette
valeur, sauf à rajouter d’autres composants actifs comme des transistors.
Ce type d'alimentation est appelé régulateur shunt , car le courant de régulation Iz est dérivé
à la masse.
En pratique, ces régulateurs sont utilisés dans des montages simples nécessitant peu de
puissance.
De par leurs caractéristiques, les diodes zéner sont idéales pour écrêter des surtension (commutation de
selfs ou autres) et sont donc toutes indiquées pour la protection d'autre semi-conducteurs sensibles a
ces surtensions.
Le vocable analogique est utilisé pour tout ce qui est en dehors de la logique ou de la
commutation. L'électronique analogique traite donc de signaux continûment variables de formes
quelconque.
I II III IV
- Le premier bloc est constitué d'un seul chiffre définissant la gamme de température
d'utilisation :
5 : de -55°c à +125°c gamme dite militaire
6 ou 8 : de -25°c à 85°c gamme dite militaire réduire
7 : de 0°c à 85°c gamme dite industrielle
- Le second bloc définit la nature du circuit intégré . Il ne comporte qu'un seul chiffre.
2 pour un CIRCUIT INTÉGRÉS linéaire
4 pour un CIRCUIT INTÉGRÉS logique
5 pour un CIRCUIT INTÉGRÉS interface
6 pour un CIRCUIT INTÉGRÉS de communication et gd public.
- Le 3ème bloc se compose de 2 ou 3 chiffres suivis ou non d'une lettre et sert à défi-
nir précisément la fonction exacte du CIRCUIT INTÉGRÉS
- Ensuite vient une lettre ou deux représentants le type de boîtier
J : Boîtier céramique enfichable 14 ou 16 broches.
DA : Boîtier 14 ou 16 broches céramique - métal.
DC : Boîtier 8 broches céramique - métal.
L : Boîtier métallique rond.
N : Boîtier plastique enfichable 16 - 24 broches.
REMARQUE :
- Tous les circuits n'existent pas forcement dans toutes les gammes d'utilisation ni
dans tous les boîtiers. (Voir les spécifications des constructeurs).
Les broches sont numérotées. Un ergot de repérage est prévu dans tout type de boî-
tier. Le numéro des broches croit en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre quand le cir-
cuit et vu du dessous et en sans inverse quand il est vu du dessus.
Les simulations sont basée sur le programme SPICE « Simulation Program with Integrated Circuit
Emphasis » inventé par l’université de Berkely dans les années 70. Par la suite, SPICE a été perfec-
tionné par différents fournisseurs (Pspice= SPICE pour PC, MICRO-CAP II, Touchstone, Menthor,
CADANCE, HP Advanced Design System etc). Les composants comme les transistors bipolaires
ou les transistors MOS sont décrits par des fichiers SPICE avec des paramètres standardisés. La
bibliothèque de circuits contient tous les éléments nécessaires pour l’élaboration d’un circuit élec-
tronique:
www.LTspice.linear-tech.com
Les transistors bipolaires sont fabriqués à partir de silicium, ils sont constitués de deux diodes en
série montées en inverse avec une couche semi-conductrice commune. on les appelle transistor pnp
ou npn (Fig.1).
Caisson Emetteur
D’isolement Collecteur
. . .
. Couche
N épitaxiale N
Couche P P P
N
enterrée N
. N
Substrat P Emetteur
Base
Collecteur
Base
Symbole
Coupe du Transistor bipolaire NPN
Fig1
C
N
B
P
N
Cet effet consiste à contrôler avec un courant de base relativement faible, un courant de collecteur
IC beaucoup plus important.
Le transistor est alimenté avec des éléments passifs et des sources externes qui créent une polarisa-
tion directe pour la diode base-émetteur et une polarisation inverse pour la diode émetteur-
collecteur (Fig.2).
IC
IB VCE
VBE
IE
Le transistor peut être représenté comme un quadripôle (4 pôles, entrée BE et sortie CE). Le pôle E
est commun à l’entrée et à la sortie, on parle de montage en émetteur ‘commun’.
Les propriétés des transistors sont décrites par leurs caractéristiques et les paramètres quadripôles..
Ces valeurs sont représentées par les caractéristiques du transistor (Fig. 3)
Autour de 0.7V la jonction La jonction BE est passante.
A IB=Constante, les caractéristiques IC=f(VCE) présentent 3 zones:
Zone1 : La zone ‘ohmique’. IC est proportionnel à la tension VCE. Le champ ‘injecteur’ EZD est plus
ou moins intense ce qui donne un courant plus ou moins intense.
Zone2 : Au-dessus d’une certaine valeur de VCE, tous les électrons présents dans la base sont injec-
tés dans le collecteur. En conséquence, l’augmentation du champ EZD ne s’accompagne pas d’une
augmentation du courant. Cette zone est appelée ‘zone de fonctionnement linéaire’ du transistor car
la valeur du ‘plateau’ IC dépend linéairement de IB. On a IC=β.IB. Le coefficient β est appelé gain
en courant du transistor. Les valeurs de β sont typiquement de l’ordre de 50 à 300.
Zone3 : Au-dessus d’une valeur critique, le transistor peut se détériorer par le phénomène
d’avalanche.
Résumé
En pratique on considérera que le comportement d’un transistor est celui d’un dipôle Collecteur-
Emetteur commandé par le courant de base :
• Si IB≈0 ou faible, le transistor est bloqué. Le dipôle C-E correspond à un circuit ouvert avec
IC≈0 quel que soit la tension VCE
Pour un transistor du type 2N222 dont le beta=200, Ib variant de 0 à 10u et Vce de 0 à 5v, la simu-
lation sous le simulateur électrique Spice de la caractéristique de sortie Ic = f(Vce) nous donne en
figure 4 les résultats suivants :
.
Fig.4 caractéristique de sortie Ic en fonction de Vce du transistor
60
200
50 ∆IB
[mA] 150
40 I
I
∆IC
B
µΑ
C
[ Caractéristique I =f (V )
B BE
∆IB
30
100
20
I =f (I B)
C
50
10
∆UBE
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
I B [µA]
Basis-Emitter VBE[V]
50
[mA]
40
IC ∆IC ∆UCE
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
VCE [V]
Dans une plage restreinte, autour du point de polarisation, les courbes des caractéristiques peu-
vent être linéarisées. Les valeurs absolues des courants et tensions sont ensuite remplacées par des
variations différentielles, qui décrivent le transistor dans la proximité du point de repos (l’état sans
signal d’entrée, donné par IC0 et VCE0)
La dérivée partielle du courant de collecteur en fonction de la tension de base est nommée admit-
tance de transfert direct S, souvent appelé Transconductance. La transconductance aussi appe-
lée pente, pour un transistor bipolaire, est le rapport entre la variation du courant de sortie et la va-
riation de la tension d'entrée. Elle s'exprime en ampères/volt.
Pour un transistor bipolaire, dans une large plage de courant, la transconductance est donnée par la
relation (approximative) où I est le courant continu (ou courant de polarisation) circu-
lant dans le transistor.
∂I C
Gm = S = [A/V]
∂VBE VCE = const
∂VCE ∂VCE
rCE = rCE = [Ω]
∂I C V BE = const
∂I C I B =const
L’amplification du courant statique Beta (B) et dynamique β sont aussi des valeurs importantes
IC ∂I C
Beta = β=
IB ∂I B VCE = const
Quatre des différentiels mentionnés décrivent les propriétés du transistor dans le détail et mènent
aux paramètres quadripôles à l’aide de la dérivée totale.
∂I B ∂I B
dI B = dVBE + dVCE
∂VBE ∂VCE
∂I C ∂I
dI C = dVBE + C dVCE
∂VBE ∂VCE
Ou
1
Sr
dI B rBE
= dVBE
dI C S 1 dVCE
rCE
Dans la matrice ci-dessus, la matrice contient les paramètres Y du transistor. Dans les applications,
ceux-ci sont souvent remplacés par les paramètres H (hybride, mixte). Ces derniers donnent la ten-
sion d’entrée et le courant de sortie en fonction du courant d’entrée et de la tension de sortie.
u BE = h11e i B + h12 e u CE
ic = h21e i B + h22 e u CE
L’indice e montre que les paramètres sont valables pour le montage émetteur commun.
• Le schéma équivalent
On désigne un circuit électrique comme schéma équivalent, s’il possède les mêmes propriétés que
l’original. Il est souvent composé d’éléments de base tels que les résistances, les sources, les capaci-
tés ou les inductances. Le schéma équivalent du transistor se base sur des paramètres quadripôles.
La figure 6 montre l’exemple du schéma équivalent d’un transistor en montage émetteur commun
La figure 8 montre le schéma équivalent utilisant les paramètres H du transistor et complété par les
résistances RG et RC.
• La tension de l’alimentation
• L’amplification de tension maximale
• L’amplification de puissance maximale
• Amplitude maximale à la sortie
• Gamme de fréquence
Les propriétés du transistor et les exigences au circuit mentionnées ci-dessus donnent le choix du
point de repos, donné par le courant de collecteur IC0 et la tension collecteur-émetteur VCE0. La
polarisation peut être effectuée à l’aide d’une ou plusieurs sources externes. L’une fournit la ten-
sion émetteur-collecteur, l’autre la tension de repos base-émetteur. Parce qu’il est plus économique
d’utiliser une seule source, on polarise la base avec des éléments supplémentaires. Dans la figure 9
deux possibilités sont présentées
Dans les deux cas le signal est branché à l‘entrée et à la sortie par les condensateurs C1 et C2. Cela
permet de conserver les niveaux DC (courant directe) du transistor qui restent non perturbés par les
éléments externes.
Les deux capacités forment deux filtres passe haut qu’il faut choisir d’après la fréquence inférieure
donnée par le cahier des charges. Ils seront considérés comme des circuits ouverts lors du calcul
du point de polarisation, (i.e. : en l’absence du signal d’entrée).
Dans celui de droite le pond de base fixe la tension de base Vbe0, mais il y a deux inconvenants:
• la caractéristique d’entrée du transistor varie à cause des tolérances de fabrication.
• la tension de base VBE pour un courant IC donné dépend de la température (approximative 2
mV/°C).
Une augmentation de la température de 10°C et une amplification de 200 produiraient une variation
de la tension VCE de ∆VCE= 200*0.002 V/°C*1O°C = 4 V.
Le circuit avec une seule résistance (circuit à gauche) donnerait un courant de base
L’amplification en courant Beta, qui dépend de la température, varie de1%/°C, ainsi que les varia-
tions des conditions de fabrication des transistors (facteur de 0.5 et 2 fois la valeur moyenne du Be-
ta d’un transistor à un autre).
Les deux méthodes ne sont pas recommandées pour un circuit qui doit être indépendant de la tem-
pérature et des tolérances de la fabrication du transistor.
Une meilleure possibilité utilise une contre-réaction pour stabiliser le point de repos. Elle est effec-
tuée par une résistance Re supplémentaire qui produit une chute de tension qui diminue
l’importance de tous les effets mentionnés (Fig.10)
REMARQUE: l’exposant est de base 10 i.e.: e+02 lire 100 et e-03 lire 0.001.
• Effet de la contre-réaction
50 50
[mA]
I 40 Ic [mA]
40
C
30 30
20 20
10 10
0 0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
V CE [V] VCE=VCC-VR [V]
Fig.13-a Fig.13-b
Ces fonctions sont tracées dans une même représentation. En cherchant l’intersection entre les deux
fonctions, on trouve facilement les deux tensions (interpoler entre les caractéristiques)
VCE et VR pour un courant IC donné (Fig.14). (TD1 et TD2)
60 IC=f(VCE), Parameter BI
50
[mA]
40
I C
30
IC0
20 UCC
UCEA URA
10
0
0 5 10 15 20 25
V CE [V]
On applique une tension alternative 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 de petite amplitude autour de la tension de polarisation sta-
tique 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵0 .
[MAJUSCULE=tension continue, minuscule=tension alternative petite amplitude]
On a donc𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 = 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵0 + 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 . Si 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 est d’amplitude suffisamment faible, alors les paramètres élec-
triques varieront linéairement, ainsi 𝐼𝐼𝐵𝐵 = 𝐼𝐼𝐵𝐵0 + 𝑖𝑖𝐵𝐵 = 𝑓𝑓(𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 ) ≡ droite dans cette région de la Fig15.
En conséquence, 𝑖𝑖𝐵𝐵 = 𝑘𝑘. 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 . Puisque𝐼𝐼𝐶𝐶 = 𝛽𝛽. 𝐼𝐼𝐵𝐵 ⟹ 𝑖𝑖𝐶𝐶 = 𝛽𝛽. 𝑖𝑖𝐵𝐵 = 𝛽𝛽. 𝑘𝑘. 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 .
Il existe une amplification.
En exemple, la figure15 montre le point de fonctionnement (PF) pour 3 valeurs de IC :
1. IC =9mA est maximum, le PF se situe sur la caractéristique IB=80µA,
2. IC =IC0= 5mA, le PF se situe sur la caractéristique IB=60µA, enfin
3. IC =4mA est minimum, le PF se situe sur la caractéristique IB=40µA.
On notera 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 , 𝑖𝑖𝐵𝐵 , 𝑖𝑖𝐶𝐶 et 𝑣𝑣𝐶𝐶𝐶𝐶 les variations des grandeurs électriques autour de leur point de polarisa-
tion 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵0 , 𝐼𝐼𝐵𝐵0 , 𝐼𝐼𝐶𝐶0 et 𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶0 .Le principe de superposition permet d’analyser le transistor sans faire
apparaître ces tensions et ces courants de polarisation.
Les schémas de ces quadripôles sont équivalents. Les sources sont des sources commandées. Le
dernier circuit est dit ‘simplifié’ : 𝑣𝑣𝐵𝐵𝐵𝐵 = ℎ11 𝑖𝑖𝐵𝐵 et 𝑖𝑖𝐶𝐶 = ℎ21 𝑖𝑖𝐵𝐵 .
Pour analyser les petits signaux alternatifs on peut par application du principe de superposition,
annuler les sources de tensions de polarisation statique (donc annuler leur fem en les connectant à la
masse) :Fig17
Fig17
• Condensateur de liaison
Pour maintenir la polarisation statique d’un transistor, par exemple VB sur la base tout en appliquant
un petit signal alternatif, on doit utiliser une capacité dite de ‘liaison’. La capacité présente une im-
pédance négligeable pour le signal variable et constitue un interrupteur ouvert pour la tension conti-
nue VB.
Un montage électronique est souvent constitué de différents étages dont les sorties sont connectées
aux entrées des suivants. Fig18
Un étage électronique fonctionne avec une tension de polarisation (tension continue utile au fonc-
tionnement des composants). Les tensions de polarisations de deux étages successifs ne doivent pas
se mélanger. En revanche, le signal issu d'un étage doit passer vers l'étage suivant. C'est là ou le
condensateur de liaison intervient.
Fig18
EXAMPLE
Etude d’un Montage émetteur commun avec contre-réaction de courant
Ucc = 15V
R1 RC
100k 10k
Entrée Sortie
+ +
C1 C2
1µF 1µF Rc
(charge)
R2 RE
10k 1k
Fig18.
En faisant la transformation du circuit de polarisation vu de la base du transistor en son
équivalent de Thévenin, on obtient le circuit de la Fig19.
Eth = Vbb = 15V x 10k / (100k + 10k) = 1,36V
Rth = Rbb = 100k // 10k = 9,09k
Rbb
ß = 100
9,09k
Vbb
1,36V Re
1k
Fig 19
Le terme Rbb / (ß+1) est petit comparé à RE; il peut même être négligé. Ceci revient à dire
qu'on suppose qu'aucun courant ne circule dans Rbb, ou si on veut, que le courant de base
est négligé ou nul. On affirme alors que la tension de base vaut Vbb.
À titre d'exemple, à partir du circuit de la Figure 19, voici un calcul précis de toutes les tensions et
de tous les courants, sans négliger, et ensuite un autre calcul en supposant un courant de base nul.
Calcul précis (ß = 100):
IE = (1,36V - 0,7V) / (1k + 9,09k / (100+1)) = 605µA
IC0 = 605µA x 100 / (100 + 1) = 600µA
VE = 605µA x 1k = 605mV
VC = 15V - 600µA x 10k = 9V
VCE0 = 9V - 605mV = 8,4V
VB = 605mV + 0,7V = 1,31V
Calcul approximatif:
VB = 1,36V
VE = 1,36V - 0,7V = 660mV
IE = ICO = 660mV / 1k = 660µA
VC = 15V - 660µA x 10k = 8,4V
VCE0 = 8,4V - 660mV = 7,74V
Vcc = 20V
Ra Rc
240k 22k
+ +
Entrée Sortie
C1 C2
5µF 5µF
VBE = 0,7V
ß = 150
Rb Re
22k 2,2k
Figure 20
Questions:
Faire premièrement tous les calculs pour le schéma de la Fig20 de a) à e), en utilisant l'ap-
proximation et ensuite recommencer le travail, mais en calculant précisément.
a) VB = ?
b) VE = ?
c) IC0 = ?
d) VC = ?
e) VCE0 = ?
Solution approximative:
a) VB = 20V x 22k / (22k + 240k) = 1,68V (diviseur de tension)
b) VE = VB - VBE = 1,68V - 0,7V = 979mV
c) IC0 = IE = VE / RE = 979mV / 2,2k = 445µA
d) VC = Vcc - VRC = 20V - 445µA x 22k = 10,21V
e) VCE0 = VC - VE = 10,21V - 979mV = 9,23V
Solution précise:
a) Vbb = 20V x 22k / (22k + 240k) = 1,68V
Rbb = 22k // 240k = 20,2k
c) IE = (1,68V - 0,7V) / (2,2k + 20,2k / (150 + 1)) = 420µA
IC0 = 420µA x 150 / (150 + 1) = 417µA
b) VE = 420µA x 2,2k = 924mV
a) VB = 924mV + 0,7V = 1,62V
d) VC = 20V - 417µA x 22k = 10,8V
e) VCE0 = 10,8V - 924mv = 9,9V
Le montage utilisé est celui d’un émetteur commun avec contre-réaction de courant sans résistance
d’émetteur Fig20 et ensuite on va étudier l’effet de cette résistance sur le montage.
Fig20
Le schéma équivalent en petits signaux du montage de la Fig20 est représenté en Fig21
Fig21
ve = ie ( 1
+
1
) ⇒ Ye = 1 + 1 ⇒ Ze = Rb h11 ≅ h11
h11 Rb Rb h11
Si Rb est grande devant h11 alors Ze=h11=rbe=26mV / IE. IE a été calculé précédemment pour la
polarisation du transistor Ic ≈ Eth
Re
βi
vs = − b
1
⇒ Ys =
1
⇒ Zs = Rc
Rc Rc
Av = vs = − Rc ∗ b
βi R
= − β c = −h21
Rc
ve h11ib h11 h11
Dans le cas où Ce n’existe pas, le schéma équivalent en petits signaux du montage est le suivant
représenté sur la Fig 22
ve = ib ∗ (h11 + (β + 1)Re )
vs = − βib ∗ Rc
is = βib
ie = ib
Av = vs
βi
= − Rc ∗ b
ve ( h11 + (β + 1 ) ∗ Re )ib
Les résultats sont représentés dans le tableau suivant
Résultat Effet de Re
impédance L’impédance d’entrée
d’entrée h11 + Re (1 + h21 ) est fortement augmen-
tée
L’amplification de
amplification h21 courant est identique
en courant
L’admittance L’admittance de sortie
1 est identique
de sortie
Rc
amplification
en tension Rc Le gain est diminué
Av ≈ −
Re
Une autre possibilité pour la stabilisation du point de repos consiste à alimenter la base avec la ten-
sion du collecteur via une résistance R3=Rf (feedback) Fig23.
Cette variante est nommée contre-réaction de tension, parce que le signal de la boucle de retour est
proportionnel à la tension de sortie (collecteur). Ce signal agit contre la variation de la tension
d’entrée (tension de base).
En effet, si la tension de base augmente, le courant du collecteur augmente également et, la chute de
tension au long de la résistance RC s‘agrandit et la tension du collecteur décroît. En conséquence la
tension de contre-réaction réduit l’effet du signal d‘entrée.
On peut déterminer l’effet de la contre-réaction à l’aide de la théorie de quadripôles appliquée sur le
schéma équivalent (Fig.24). Dans le cas présent, on admet que la résistance RE est court-circuitée
par la capacité CE.
= -(h21Rc/h11)[ (Rf-h11)/Rf+h21Rc/h11]
Les approximations données sont valables sous les conditions h12<<1 et h11<<Rf.
La diminution de l’amplification en tension du montage émetteur commun avec contre-réaction de
tension le met hors compétition par rapport au montage émetteur commun avec contre-réaction de
courant
50
20 *log¦A¦
45
40
35
30
25
20
15
10 0 2 4
10 Frequence 10 10
Fig25 L’effet de la capacité CE sur l‘amplification
L’amplification montrée dans la figure Fig25 varie entre deux niveaux constants
Les capacités de couplage à l’entrée et à la sortie de l’étage (Fig.26) forment avec les impédances
voisines des filtres passe-haut. La capacité à l’entrée C1, la résistance de sortie du générateur RG et
l’impédance d’entrée de l’étage RTE forment un filtre RC avec une fréquence de coupure fC qui
permet de déterminer la capacité par
1
C1 =
2π f u ((R B1 // R B 2 // RG ) + RTE )
1
C2 =
2π f u ((RTA // RC ) + R L )
Il est préférable qu’une seule capacité soit responsable du filtrage et que les autres n’aient que peu
d’influence. On choisit souvent la plus grande des capacités pour cet effet. Avec cette méthode, le
déphasage produit par la somme des filtres autour de la fréquence de coupure reste faible.
Les formules citées si dessus permettent de dimensionner tous les éléments d‘un étage émetteur
commun (TD2).
Le transistor est saturé et reçoit tout le courant Ib dans sa base. Ic est max et vaut Vcc/(Rc+Re),
valeur qui ne peut être dépassé et Vce=Vcesat=0. (Voir DS1)
Eth=Vcc
• k=infini
Le gain en tension est d’une valeur pratiquement égale à 1. Les autres caractéristiques découlent
également du schéma équivalent et de la théorie des quadripôles (Fig.34).
ve = ib ∗ (h11 + (β + 1)Re )
vs = ( β + 1 )ib ∗ Re
is = ( β + 1 )ib
ie = ib
Av = vs = Re*
( β + 1 )ib ≈1
ve ( h11 + (β + 1 ) ∗ Re )ib
h11c + R
Zs = // RE Avec R = RG // RB1 // RB 2 remarquons que pour le calcul de Zs on fait le
β +1
schéma équivalent Thévenin entre l’émetteur et la masse. Zth=Zs
résistance d'entrée en
équation h11e // RB1 // RB 2 (h11e + h21e RE )
alternatif // RB1 // RB 2
Ze
Valeurs ty- 0.4 ... 5 kΩ 200 ... 500 kΩ
piques
h11e + R B1 // R B 2
résistance de sortie équation // RE
RC // 1 h22 e h21e
en alternatif
ZS
Valeurs ty- 10 ... 100 kΩ 100 ... 500 Ω
piques
gain en puissance
équation e
h11e ≈ h21e
Valeurs ty- 2000 ... 50000 20 ... 500
piques
Déphasage (fré-
quences basses) 180° 0°
4.Amplificateur différentiel
Le schéma fondamental de l’amplificateur différentiel est composé de deux transistors symétriques
avec les émetteurs reliés. Il possède deux entrées et deux sorties et peut être utilisé pour
l’amplification de signaux continus et alternatifs.
La résistance émetteur RE est souvent remplace par une source de courant constant (miroir de cou-
rant) qui améliore la suppression du signal pour le mode commun (Common mode rejection). Le
schéma équivalent pour des transistors identique peut être représenté sur la figure Fig37
D’après le schéma on peut écrire les équations reliant les différentes grandeurs :
v S 1 = − βib1 ∗ Rc
vS 2 = − βib 2 ∗ Rc
ib1 + ib 2 ib1 − ib 2
ib1 = +
2 2
i +i i −i
ib2 = b1 b 2 − b1 b 2
2 2
ib1 + ib 2 ve1 + ve 2
=
2 2(h11 + ( β + 1) Re )
ib1 − ib 2 ve1 − ve 2
=
2 2h11
vs1= Adiff.(ve1-ve2)+Acomm.(ve1+ve2)/2
ve1 + ve 2 v −v
vS 1 = − βib1 ∗ Rc = − β ∗ Rc [ + e1 e 2 ]
2(h11 + ( β + 1) Re ) 2h11
ve1 + ve 2 v −v
vs1= − β ∗ Rc [ + e1 e 2 ]= Adiff.(ve1-ve2)+Acomm.(ve1+ve2)/2
2(h11 + ( β + 1) Re ) 2h11
ve 2 + ve1 v −v
vs2= − β ∗ Rc [ + e 2 e1 ] = Adiff.(ve2-ve1)+Acomm.(ve1+ve2)/2
2(h11 + ( β + 1) Re ) 2h11
On obtient donc :
− βRc − βRc
Adiff = Et Acomm =
2h11 h11 + ( β + 1) Re
Si l’on est intéressé par la différence de signal entre les deux entrées, le signal en mode commun
présente un signal non désiré qui doit être supprimé. Dans ce cas, on utilise l’expression Common
mode rejection ratio (CMRR), qui est définie par l’affaiblissement de ce signal perturbateur (en-
trée entre les bases reliées et la masse, sortie entre les collecteurs).
On défini le taux de rejection en mode commun TRMC comme étant le log du rapport
Adiff/Acomm (ou plus communément le Rapport de rejection en mode commun (CMRR)).
Adiff
Si CMRR = log( ) → ∞, alorsVs = Vs1, 2 = Adiff (ve1 − ve2)
Acomm
Adiff h + ( β + 1) Re
CMMR = log = log( 11 ) Pour faire tendre cette expression vers l’infini il faut
Acomm 2h11
que Re tende vers l’infini. Le seul composant qui peut répondre à notre requête est une source de
courant (résistance dynamique) qui puisse tirer le courant de polarisation à travers la résistance Rc
C’est pour cela qu’on a remplacer la résistance d’émetteur Re de la figure Fig.36 par une source à
diode zener qui délivre un courant Ie=(Vz-Vbe)/re_tr
re_tr étant la résistance située à l’émetteur de la source à diode zener qui délivre le courant de pola-
risation.
rb_tr permet a cette même diode zener de polariser son courant entre Icoude et Ivalet pour quelle
fixe la base de ce transistor à Vz.
− βRc
Vs = Vs1, 2 = Adiff (ve1 − ve2) = (ve1 − ve2)
2h11
− βRc
De plus on aimerait que Adiff → ∞, → ∞, DoncRc → ∞ , la solution est donc de mettre une
2h11
autre source de courant qui injecte le courant de polarisation depuis l’alimentation Vcc et ceci est
possible par un miroir de courant qui injecte le courant de polarisation.
On peut donc écrire l’expression de Vs :
• L’amplification du signal en mode symétrique (entrée entre les bases, sortie entre les collec-
teurs)
• L’amplification du signal en mode commun (entrée entre les bases reliées et la masse, sortie
entre les collecteurs)
• L’amplification d’un signal asymétrique (entrée entre une base et la masse, sortie entre le
collecteur du même transistor et la masse)
5.Amplificateur Darlington
L’amplificateur de Darlington est constitué de deux ou plusieurs émetteurs suiveurs en cascade
(Fig.38). L’amplification de tension vaut cependant presque un. Il possède une très haute amplifica-
tion de courant (à peu près le produit des amplifications de courant individuelles), une très haute
impédance d’entrée et une basse impédance de sortie.
• Amplification de tension A ≅ 1 (− 0.2 dB )
• Amplification de courant β = β1 β 2
• Impédance d’entrée Z e ≅ β 1 β 2 Re
h11e ,1 + R / β1
• Impédance de sortie Z s = h11e , 2 + ≅ h11e , 2 avec R = RQ // RB1 // RB 2
β2
Pour mesurer l’impédance de sortie puis effectuer la simulation de cette mesure, on alimente la sor-
tie avec un signal sinusoïdal, on mesure ensuite le courant avec une résistance Rm . L’impédance de
sortie se calcule alors d’après le rapport :
u
rs = e . L’entrée peut rester ouverte, peut être court-circuitée ou encore être munie d’une résis-
i Rm
tance de source. Il est seulement important de ne pas surcharger la sortie avec un signal de trop
haute amplitude.
6.Miroir de courant
Dans beaucoup d’applications de hautes valeurs de résistance sont nécessaires. Dans l’amplificateur
différentiateur par exemple, une grande résistance émetteur RE permet une forte suppression du
mode commun. Un autre exemple est fourni par la résistance collecteur RC dont l’amplification dé-
pend directement. Il est connu que l’impédance de sortie d’un transistor montre une haute impé-
dance et ce qui permet de créer une haute impédance dynamique. Ce circuit porte le nom de « mi-
roir de courant ».
La polarisation de la base se fait à l’aide d’une diode. Dans les circuits intégrés cette diode est sou-
vent remplacée par un transistor Q2, qui a la même caractéristique que Q1 parce qu’ils sont fabri-
qués avec le même processus. Le courant passant par le transistor Q2 doit être égal au courant par le
transistor Q1. Ainsi le dimensionnement de la résistance R est fixé.
7. Amplificateur Push-pull
On a souvent à fournir de l'énergie alternative, un transistor suiveur seul ne serait pas en mesure
d'accomplir cette tâche économiquement. Prenons l'exemple d'un haut-parleur de 8 auquel un
puissance de 5 watts est fournie. Pour être en mesure d'obtenir cette puissance au haut-parleur dans
les deux alternances il est nécessaire, avec suiveur simple, d'installer une résistance d'émetteur de
valeur très basse. Lors de l'alternance négative, c'est le condensateur de couplage qui est la source
d'énergie. À cause de cela la résistance d'émetteur ainsi en série avec le haut-parleur doit avoir une
valeur très basse La Figure 43 montre un exemple de cette absurdité.
20V
10,6V
1000µF
10,6A +
8Ω
1R
Figure 43
Les valeurs de tension et de courant de la Figure 43 ont été optimisées de sorte à être en mesure
d'atteindre 5W dans le haut parleur.
VCE = 9,4V
IC = 10,6A
Puissance dissipée par le transistor = 9,4V x 10,6A = 100W
Dans cette configuration, chaque transistor amplifie une demi-onde du signal ou plus général la
partie positive et la partie négative. Par les deux transistors passe seulement une faible composante
transversale du courant. Le rendement est nettement meilleure (environ 75%). Cet amplificateur est
de la classe B. Dans les applications hautes fréquences, on utilise aussi des amplificateurs de la
classe C qui travaillent par impulsions et ont souvent un circuit résonnant parallèle comme élément
Courant
Ucc+
Courant
push (pousse) et
Tension
Tension
pull (tire)
Ucc-
Courant
Figure 44
Le défaut de la configuration push-pull est la distorsion de croisement, le croisement étant l'instant
où, comme à la course à relais, l'un des transistors donne le bâton à l'autre. La Figure 45
exprime ce défaut. C'est le besoin d'éliminer ce défaut qui est à l'origine de la classe AB
Ucc+
Ucc-
Figure 45
Si la tension de polarisation est trop faible, l’étage produit autour du passe-zéro du signal des distor-
sions non-linéaires (degré d’escalier, figure 45, à droite). Plus la tension de la polarisation augmente
et plus la composante transversale du courant augmente. La façon de régler ce problème est de pola-
riser à l'avance les transistors du push-pull. On insère entre leurs bases une source de tension d'envi-
ron 1,4V de sorte qu'ils soient près à démarrer immédiatement. Cette source est fabriquée électroni-
quement par des diodes
La distorsion non-linéaire disparaît (figure 46 à droite). Les mêmes effets se produisent si la ten-
sion base-émetteur varie en raison d’un changement de température.
Les résultats des simulations faits pour ces deux méthodes illustrent l’influence de la température
sur la composante transversale du courant (figure 47). Si l’on utilise une diode, le courant reste pra-
tiquement constant.
• un étage d’entrée, qui est construit pour produire qu’un bruit faible,
• un circuit d’attaque, qui est suffisant puissant pour alimenter l’étage de puissance et
• l’étage de puissance ou de sortie, qui possède une faible résistance de sortie et produit la
puissance demandée avec un bon rendement.
L’exemple d’un amplificateur pour des signaux alternatifs (couplage avec capacités) est montré
dans la figure 49. L’étage d’entrée est réalisé par un amplificateur différentiel suivi d’un amplifica-
L’application des résistances dynamiques ou SOURCES DE COURANTS permet une plus grande
amplification, une plus grande impédance d’entrée et une plus petite impédance de sortie. Dans ce
qui suit nous présentons la modification a apporter pour aboutir à un amplificateur opérationnel
idéal.
Nous remarquons à travers la simulation que le gain atteint la valeur de 110db ie : une amplification
de plus que 100000.
La résistance d’entrée est mesuré à l’aide de la méthode de la demi-tension. On mesure une impé-
dance d’entrée Ze= 2 Mégohms.
L’impédance de sortie mesurée par la même méthode de la demi-tension nous donne Zs=10 Ohms
L’amplificateur opérationnel contient un étage d’entrée (l’ampli diff), un étage de couplage ou cir-
cuit d’attaque(l’émetteur commun à transistor PNP) et un étage de sortie(le Push-Pull). La tech-
nique est celle étudiée dans le chapitre amplificateur différentiel.
Comme mentionné dans l’introduction, les amplificateurs opérationnels possèdent une amplifica-
tion de tension très élevée. Dans la plupart des applications cette amplification est réduite à la va-
leur désirée à l’aide de la contre-réaction. On réalise la contre-réaction en branchant le signal de
sortie partiellement à l’entrée inverseuse.
• L’amplificateur inverseur
Le signal est branché à l’entrée négative (inverseuse). L’entrée positive est connectée à la masse.
Rf
A=−
Re
R E = Re
RA ≅ 0
Si on exige que l’amplification soit très grande, les résistances sont souvent très grandes dans le
circuit de contre-réaction. Le circuit montré dans la fig. 2.15 permet un choix de résistances beau-
coup moins hautes.
UE
IR = = −I A
R
I 1
S = A =−
UE R
Rein = R
Raus = ∞
• L’amplificateur non-inverseur
Rn
UE =UA
R f + Rn
Rf
U A = U E 1 +
Rn
Rein = ∞
Raus = 0
• Le suiveur de tension
U E = I AR
IA 1
S= =
UE R
Rein = ∞
Raus = ∞
• L’additionneur analogue
I Re 1 + I Re 2 = − I f
U E1 U E 2 U
+ =− A
R E1 R E 2 Rf
U U
U A = − R f E1 + E 2
Re1 Re 2
• L’amplificateur différentiateur
Rf
U E 2 = 0 : U A = −U E1
Re1
Rn Re1
U E1 = 0 : U E 2 =UA
R f + Rn Re1 + R f
Principe de superposition:
Rn (Re1 + R f ) Rf
U A = U E2 − U E1
Re1 (Re 2 + Rn ) Re1
Pour entrées symétriques: Rn Re1 = R f Re 2
UA =
R
(U E 2 − U E1 ) ; R = R f = Rn ; Re1 = Re 2
Re
La tension Ue2 est la tension Ue1 redressée par une diode dans les deux cas de
l’addition et la soustraction.
UE 1
ic = ; − U A = U C = ∫ iC dt
R C
1
RC ∫
UA = − U E dt
Fig. 65 L’intégrateur
• Le dérivateur
1 dU E
U E = UC =
C ∫ iC dt ⇒ iC = C
dt
dU E
U A = −i R R = −iC R = − RC
dt
U A = − jωRCU E
Le limiteur
U D ≅ 0.7 V
UA
UA < UD ⇒ = − A0
UE
UA R
UA > UD ⇒ = − Diode
UE R
Fig. 68 Le limiteur
• Le redresseur „ultra“-linéaire
U E > 0 :U A = 0
Rf
U E < 0 : U A = −U E
Re
• Le comparateur (Schmitt-Trigger)
Rn
Uentrée = U A min
R f + Rn
Rn
Usortie = U A max
R f + Rn
EMI Electronique analogique M. Mohssine 83
Rn
1 : U E << Uentrée ⇒ U + = U A max
R f + Rn
2 : U E = U + ⇒ instable U E > U + ⇒ U A = U A min
R f + Rn
A0 > 3 : ana log 1
Rn
4 : ana log 2
• L’amplificateur logarithmique
Fig. 76Exemple et signal de sortie d’un amplificateur logarithmique (R=330 / 3300 Ohm)
Termes, outils
• Le facteur de transfert et la fonction de transfert
Le facteur de transfert A(ω) décrit le rapport entre le signal de sortie S2(ω) (effet) et le signal
d’entrée S1 (cause). (ne pas confondre avec la fonction de transfert H(s)).
S 2 (ω )
A(ω ) =
S1 (ω )
Les grandeurs A(ω), S1(ω) et S2(ω) sont des fonctions complexes.
-0.2
Imaginärteil
-0.4
-0.6
-0.8
-1
-10 -0.5
Verstärkung, 20lg(|D|
-20
-1
Phase in Radian
-30
-1.5
-40
-2
-50
-2.5
-60
-70 -3
-80 -3.5
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
Frequenz Frequenz
Fig. 1.2 Diagramme de Bode du facteur de transfert (module et phase separés)
Dans le diagramme de Bode la fonction complexe de A ou de D est dessinée dans deux dia-
grammes séparés comme fonction du module (appelé atténuation a ou amplification v) et de la
phase (appelée réponse en phase b). Dans les deux représentations on choisit le plus souvent
l’échelle logarithmique pour l’axe de fréquence.
Important: L’unité Neper est basée sur le rapport de deux tensions et les décibels sur le rapport
de deux puissances. Le facteur de conversion (20 lg(e)= 8.686) est seulement appli-
cable, si les tensions étaient mesurées au long des impédances identiques.
Le niveau donne l’intensité d’un signal par rapport à une valeur de référence. Dans la pratique, les
systèmes les plus courants sont les suivants :
watt P dBW
10 log
1W
mikrovolt U dBµV
20 lg
1µV
Dans un réseau linéaire (circuit composé) la relation entre le signal de sortie et le signal d’entrée est
donnée par la fonction linéaire :
U 2 = kU 1
Cette relation n’est plus valable dans un réseau non-linéaire, qui possède p. ex. la caractéristique de
transfert U 2 = f (U 1 ) montrée dans la figure 1.3.
Übertragungskennlinie
1
0.8
0.6 begrenzend
ideal
0.4
Ausgangsspannung U2
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Eingangsspannung U1
u (n f )
n = 0,1,2,...
u( f )
Si l’on est intéressé par une mesure globale, on utilise alors le coefficient de distorsion harmo-
nique totale k, définit par
∞ ∞
∑ ui2
i=2
∑u
i=2
2
i
ANNEXE2
h11e
// R E
résistance d'entrée en
équation h11e // RB1 // RB 2 (h11e + h21e RE ) h21e
alternatif // RB1 // RB 2
Ze
Valeurs ty- 0.4 ... 5 kΩ 200 ... 500 kΩ 50 ... 200 Ω
piques
h11e + R B1 // R B 2
résistance de sortie équation // RE
RC // 1 h22 e h21e RC // 1 h22 e
en alternatif
ZS
Valeurs ty- 10 ... 100 kΩ 100 ... 500 Ω 50 ... 200 kΩ
piques
gain en puissance
équation e
h11e ≈ h21e ≈ Au
Valeurs ty- 2000 ... 50000 20 ... 500 100 ... 1000
piques
Déphasage (fré-
quences basses) 180° 0° 0°
z y h a
h11b
h11e = 1 − h12b + h21b + ∆hb h11c
∆hb − h12 b
h12e = 1 − h12 b + h21b + ∆hb 1− h12c
h11b
h11c = 1 − h12b + h21b + ∆hb h11e
1 + h21b
h12c = 1 − h12b + h21b + ∆hb 1− h12e
− (1 − h12b )
h21c = 1 − h12b + h21b + ∆hb − (1 + h21e )
h22b
h22c = 1 − h12b + h21b + ∆hb h22e
1
∆hc = 1 − h12b + h21b + ∆hb 1 − h12e + h21e + ∆he
h11e h11c
h11b = 1 − h12e + h21e + ∆he ∆hc
∆he − h12e ∆hc + h21c
h12b = 1 − h12e + h21e + ∆he ∆hc
− ( ∆he + h21e ) h12c − ∆hc
h21b = 1 − h12e + h21e + ∆he ∆hc
h22e h22c
h22b = 1 − h12e + h21e + ∆he ∆hc
∆he 1 − h12c + h21c + ∆hc
∆hb = 1 − h12e + h21e + ∆he ∆hc
Fig. 4.2 La réponse fréquentielle de l’ampliop LM324 sans contre-réaction (open loop)
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Left click on the New Schematic symbol in the Schematic Editor Toolbar
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Draw Wire
Place Ground
Do not forget to place a
Label Node ground in your design, it is
required for simulation!
Lines
Left click on the Draw Wire in the Schematic Editor Toolbar
Left click a blue box (terminal)
Define the line’s path with a left click over intermediate points
Left click on another blue box (terminal)
Move
Drag
Undo
Redo
Hints
Use MEG to specify 106, not M
Enter 1 for 1 Farad, not 1F
Move
Drag
Undo
Redo
Delete Rotate
Duplicate Mirror
Paste b/t Schematics Place Comment
Find Place SPICE directive
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Run and Probe a Circuit
Simulation Commands
To run a simulation, specify the type of analysis to be
performed
There are six different types of analyses:
Transient analysis
Small signal AC More information on simulation and dot
commands are available in
DC sweep SwitcherCAD III/LTspice User Guide
Noise
DC transfer function
DC operating point
Simulation commands are placed on the schematic as text
Called dot commands
Running a Circuit
Run
Plot Planes
Multiple plot panes can be displayed on one window to allow better
separation between traces permitting different traces to be
independently autoscaled
Right click in the waveform pane
Select Add Plot Pane
Left click and hold to drag a label to a new plot pane
Zoom In
Pan
Zoom Out
EMI
Autoscale Electronique analogique M. Mohssine 129
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36
Simulating a Transformer
Draw each winding of the transformer as an individual inductor
Couple inductors with a mutual inductance statement
Add a SPICE directive of the form K1 L1 L2 L3 ... 1 to the schematic
Left Click on Edit then SPICE Directive
Inductors in a mutual inductance will be drawn with a phasing dot
Start initially with a mutual coupling coefficient equal to 1
K statement coupling
the windings
Customer Support
Linear Technology customers can obtain support by
Calling your local field applications engineer
http://www.linear.com/contact/
Calling +1 (408) 432 – 1900 for factory application support
Additional support (not related to Linear Technology circuits
or models support)
Built-in help topics & User Manual
Independent LTspice users’ group (search messages)