N°13

2nd semestre
L’OBSERV@TOIRE
Magazine des technologies de l'information et de la communication de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais
2009

Le Nord-Pas de Calais
Terre d'excellence en TIC
VISION D'EXPERT

HEI, acteur
au cœur des TIC
HEI1, Hautes Études d’Ingénieur, est une école d’ingénieurs généralistes dont les trois métiers
complémentaires sont la formation, la recherche et le transfert de l’innovation aux entreprises.
Ces trois composantes nous permettent d’être à l’écoute et au service du monde économique.
Grâce à cette écoute, nous avons intégré très rapidement dans notre cursus un enseignement
en informatique, puis en TIC2 sous la tutelle d’un département Informatique.

Nous entretenons par ailleurs des liens très forts et en constante évolution avec des organisations
professionnelles. Citons le GUN3 (le club des managers des systèmes d’informations) qui, au travers
de son président Jean-Michel Soyez et de ses membres, participe aux activités de l’école. Citons
également l’AS2I4 (Association des Sociétés en Ingénierie Informatique), présidée par Daniel
Malot, dont les membres contribuent régulièrement à assurer la promotion des métiers
de l’informatique auprès des futurs ingénieurs. Cette valorisation des métiers des TIC est aujourd’hui
indispensable, incontournable.

Le choix de l’installation du département informatique au sein d’EuraTechnologies, parc d’activités

dédiés aux TIC, implique une immersion totale de nos étudiants et de nos enseignants-chercheurs
dans le monde de la filière TIC.
Cette proximité, le contact quasi-quotidien avec les professionnels présents à EuraTechnologies,
dans un lieu emblématique et agréable, va favoriser l’intérêt et l’appréhension du monde
de l’entreprise par nos élèves-ingénieurs. Ils seront au cœur même de l’action.
Nous profiterons également de cette proximité pour renforcer nos liens avec les entreprises
de cette filière. Dans un premier temps, nous leur proposerons des formations en nous appuyant
sur l’expertise de nos enseignants-chercheurs et de nos infrastructures, 75 stations de travail
répartis sur deux salles et un laboratoire CISCO. Dans un second temps, des prestations
d’assistance technique, un soutien et la participation à des projets d’entreprise et des projets
de R&D.

À l’heure où j’écris, les élèves ingénieurs de notre première promotion "EuraTechnologies" auront
foulé le sol de ce site de référence dont nous souhaitons être un acteur à la croisée de l’enseignement,
de l’entreprise et de la recherche.

Thierry Sobanski
Responsable du Département Informatique

1
www.hei.fr
2
Technologies de l’Information et de la Communication
3
www.gun.asso.fr
4
www.as2i.asso.fr

L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
 VISION D'ENSEMBLE
PANORAMA
LE NORD-PAS DE CALAIS

Terre d'excellence en TIC P. 4

1 EuraTechnologies, "cathédrale" du e-business P. 5-7
• EuraTechnologies, des services matériels et immatériels
de pointe très appréciés... P. 6-7

2 Parcde la Haute Borne,

tourné vers les hautes technologies P. 8-10
• CIEL, valoriser la recherche pour une économie innovante P. 10

3 PlaineImages, pierre angulaire

du pôle d'excellence régional Images P. 11-13
• Le groupe Mélody enchaîne la création
de chaînes de qualité... P. 12
• L'Union, un potentiel remarquable et une position stratégique P. 13

4 Les Ateliers Numériques, pour créer des synergies P. 14-15

5 Parc des Bonnettes, du haut de gamme P. 16

6 L'Hôtel des Technologies, bienvenue au haut tertiaire P. 17

7 E-placenet, tout à disposition P. 17

ARRET SUR IMAGE

"Net" progression dans le e-commerce P. 18-20

MISE AU POINT
Une nouvelle approche des TIC
par la nomenclature d'activités française 2008 P. 21-23
 PANORAMA
Hôtel des technologies
A 16
DUNKERQUE
E4
2
E1
5

T VG

A2
5

A 22
E-PlaceNet
Plaine Images
BOULOGNE SUR MER
TOURCOING/ROUBAIX
EuraTechnologies
A 27 Haute Borne
LILLE

A1
VILLENEUVE D'ASCQ

A 23
21
A2 A 21

A2 Les Ateliers Numériques

E 17
Parc des Bonnettes VALENCIENNES
ARRAS
T VG

LE NORD-PAS DE CALAIS ©
LMCU-DDEC-Jérôme Van Oost/Valorisation graphique : Agence Idoine

Terre d'excellence en TIC

L’accueil des entreprises évolue et les parcs d’activités dits spécialisés
se multiplient aujourd’hui dans la région, notamment dans le secteur
des Technologies de l’Information et de la Communication.
Leviers du dynamisme économique régional, ces parcs sont aussi des outils
de valorisation des entreprises d’un territoire ou d’un secteur d’activité.
Devenus de véritables écosystèmes, ils répondent à différents objectifs :
• participer à la dynamique de développement cohérent d’un territoire,
que ce soit une commune, une agglomération ou une métropole ;
• fixer sur ce territoire des compétences en créant un lieu d’échanges
et d’émulation entre recherche, enseignement, entreprises et pouvoirs
publics afin de favoriser l’innovation et le développement économique ;
• favoriser l’émergence de pôles d’excellence par un maillage d’entreprises
avec comme exemple le Pôle Images Nord-Pas de Calais.
Dans la région, ces parcs constituent l’épine dorsale de la filière TIC
avec plus de 170 entreprises et près de 6 000 emplois.
Ce numéro de l’Observ@toire est dédié aux parcs d’activité spécialisés
dans les TIC. Il retrace leur histoire et celle des hommes et des femmes
qui les ont voulus, pensés et construits et présente les entreprises
qui les font vivre.

4 L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
 1 EuraTechnologies,
"cathédrale" du e-business

M
odèle unique en France
dans sa conception
et dans sa réalisa-
tion, EuraTechnologies s’ins-
crit dans un vaste projet de
reconquête urbaine, "les Rives
de la Haute Deûle", s’étendant
sur une centaine d’hectares à ©
LMCU-Vincent Lecigne LOCATAIRES
la charnière de Lille et Lomme. E-business & pure players
Pôle d’excellence de la métro- Ce site dédié auxTIC est imprégné site et de l’ensemble du projet ALTER’WAY GROUP,
pole lilloise, EuraTechnologies des traces de son passé indus- des Rives de la Haute Deûle a ARTIFICIAL SOLUTIONS,
AWAK’IT, CADEAU GATEAU,
a été conçu comme le lieu de triel, à travers son architec- été pensé pour mettre en valeur COMPARIO, CYO, E-FIJY,
convergence des acteurs, des ture emblématique (réhabili- cette mémoire tout en réinven- KEYLIANCE, NEOWEB,
projets et des innovations de tation d’anciens châteaux de tant la forme urbaine du XXIe NETIM, NOMADES
SERVICES, POLE
la filière TIC métropolitaine et l’industrie textile Le Blan Lafont) siècle. Ce projet architectural POSITIONNING, VCULT
régionale, tout en favorisant mais aussi dans la mémoire de innovant respecte le principe de
la création et le développe- ses habitants. Il donne ainsi à Haute Qualité Environnementale Systèmes d’information
ment des entreprises spécia- son quartier une identité spéci- et s’inscrit dans une démarche & édition de logiciels
lisées dans le high tech. fique. Le réaménagement du de développement durable. ADISTA, ALTITUDE
TELECOMS, ANNVA,
ANTOLOGIA, AUDITIEL,
CAP GIMINI, CAP RH, COOP
CARTE D'IDENTITÉ EURATEC, DSD SYSTEM,
Libellé : EuraTechnologies Accessibilité multimodale HYGEOS, INEAT CONSEIL,
J2S, JANUS TELECOM,
Porteur du parc : Lille Métropole Communauté urbaine • Métro : stations Canteleu et Bois Blanc MICROSOFT, NIJI, NO
• Bus : ligne 72 PARKING, ONYME, P1G,
Localisation : Lille-Lomme
• Proximité grands axes routiers : Autoroute A 25, Rocade Nord- PERIGEE, PRIMA, R&D
Lancement du projet : 1999 Ouest D 652 SOLUTIONS, SQUARE 6,
STRATON IT, THERMOPAP,
Inauguration : 2009 • Prochainement : vélo libre service, station autopartage
TELCIS, USILINK, VEKIA
Acteurs impliqués : Conseil général du Nord, Conseil régional et navette fluviale
Nord-Pas de Calais, DigiPort, État, Europe, LMCU, SORELI, Ville • Artères principales : Avenue de Dunkerque, Quai Hegel Industries de contenus
de Lille Superficie : 170 000 m² pour le parc d’activités des Rives ART’FX STUDIO, E-FIGY,
de la Haute Deûle (dont 22 000 m² pour le bâtiment EuraTechno- IP4U, PLANET NEMO,
Aménageur : SAEM SORELI
logies qui est complet) STEREOGRAPH
Nbre d’entreprises implantées : 65 aujourd’hui, 100 fin 2009
Contact Formation - Recherche -
Nbre de salariés : 1 100 aujourd’hui ; 1 400, en fin d’année,
Raouti Chehih Accompagnement et
au sein du bâtiment EuraTechnologies ; 6 000, à terme, sur le
+ 33 (0)3 20 19 18 68 soutien à l’entrepreneuriat
site des Rives de la Haute-Deûle CEIS, CITC, COMEFIL, CRM
rchehih@digiport.org
Secteurs, filières représentés : E-business et pure players - www.euratechnologies.com FORMATION, DELOITTE,
Systèmes d’information et édition de logiciels - Télécommunications DigiPort, ENACO, GLOBAL
KNOWLEDGE, HEI, INRIA,
et réseaux - Industrie de contenus - Formation et Recherche NEXT FORMATION

5
 PANORAMA
EuraTechnologies,
des services matériels et immatériels
de pointe très appréciés...
A
vec 10 500 m² de bureaux
modulables, EuraTechno-
logies permet une vérita-
ble souplesse d’implantation et
d’évolution, adaptée à tous les
types d’entreprises et aux différen-
tes phases de leur développement
(incubation, essaimage, hôtel d’entre-
prises) et ce, grâce à une réponse
immobilière étudiée.
Outre l’aide et le soutien à la
création et au développement des
entreprises TIC avec une offre
immobilière adaptée, sont également
proposés :
• des services et équipements
spécifiques,
• une offre technologique à très
forte valeur ajoutée,
• un environnement de qualité,
• des services aux personnes
et des services techniques.
LMCU-Vincent Lecigne
Plateau
©
6 L’OBSERV@TOIRE
LMCU-Vincent Lecigne
©
Atrium
En effet, plusieurs espaces communs alliances stratégiques avec les
et services viennent s’ajouter aux acteurs internationaux du secteur,
bureaux pour faciliter l’activité des comme avec Microsoft en 2007,
entreprises : et aussi avec les places fortes du
• un auditorium de 370 m² secteur des TIC dans le monde,
(300 places), telles que la Silicon Valley.
• un centre de ressources multimé-
dia de 180 m²,
• un espace d’exposition et de
réception de 130 m²,
• un studio numérique de 160 m²
sécurisé et entièrement équipé,
• 4 salles de réunions (50 m²
chacune),
• un salon VIP sur 230 m² : une
salle de réunion, un espace de
LMCU-Vincent Lecigne
représentation, une terrasse et
une cuisine,
• une salle de projection "Prestige"
(30 places),
©
• un Atrium de 1 600 m², lieu
d’échange et de vie conçu pour
répondre aux différents besoins
liés à l’organisation d’événe-
ments,
• un espace de restauration et
de détente,
• des plateaux projets.
L’ambition est de faire d’EuraTech-
nologies une référence européenne
Salle Prestige
dans le high tech en nouant des
Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009

NEOWEB
En 2005, Neoweb est la
première société arrivée sur
le site d’EuraTechnologies.
Neoweb est une société de
services en logiciels libres
(SSLL ou SS2L), c’est à dire
une société de services en
ingénierie informatique (SS2I)
spécialisée dans la réalisa-
tion de projets informatiques
basés sur des logiciels
libres.
Les 9 experts de Neoweb
réalisent principalement des
sites Internet de type institu-
tionnel, e-commerce, collabo-
ratif, communautaire, Intranet,
Extranet.
Fabien Lanselle
+ 33 (0)3 20 06 14 17
www.neoweb.fr
POLE
POSITIONING
Pole Positioning est un spécia-
liste du référencement, depuis
1997. Originaire et implan-
tée au cœur de Douai, Pole
positioning a ouvert une
nouvelle agence en 2009 à
EuraTechnologies.
Les 12 spécialistes de Pole
Positioning conseillent et
accompagnent leurs clients
dans le choix de solutions
permettant de générer du
trafic ciblé sur leur site, puis
de l'analyser afin de prendre
de bonnes décisions dans
leur stratégie de référence-
ment et augmenter leur retour
sur investissement.
Sabri Heddadji
+ 33 (0)3 27 94 52 51
www.polepositioning.fr
STEREOGRAPH
Stereograph a été fondé en
2006 sur le site d’EuraTech-
nologies, à l’initiative de
Manuel Gomes et Christo-
phe Robert.
Les sept passionnés de l’équipe
Stereograph réalisent des
images de synthèse, des
vidéos et des visites virtuel-
les dans le domaine de l’archi-
tecture et de l’urbanisme et
rendent ainsi les plans et
croquis d’architectes accessi-
bles au plus grand nombre.
Le savoir-faire de Stereo-
graph s’étend de l’illustra-
tion conceptuelle qui doit
avant tout susciter l’émotion,
à l’image photo réaliste.
Christophe Robert
Manuel Gomez
+ 33 (0)3 61 76 07 50
www.stereograph.fr

L’ambition du projet EuraTechno- DSI au directeur de communica- Ce partenariat trouve également

logies, le lieu, emblématique, le
potentiel et les services d’accom-
pagnement proposés par DigiPort
ont convaincu les dirigeants de
Neoweb, Pole Positioning et Stereo-
graph de l’intérêt d’une implan-
tation sur le site.
L’intérêt s’est aussi concrétisé par
l’opportunité de travailler ensemble,
de faire jouer les synergies existant
entre les 3 sociétés. Si pour Néoweb
et Pole Positioning, la complé-
mentarité de leurs activités est
évidente, sites Internet et référen-
cement allant de pair, il n’en était
pas de même pour Stereograph.
Cependant, la démocratisation de
la 3D sur la toile fin 2007, le change-
ment d’interlocuteur auprès des
prospects et clients -passage du
tion ou marketing- confortés par son prolongement en dehors du Pourquoi
l’intérêt de prospects communs cadre strict du business, au travers Néoweb, Pole
rencontrés lors d’une mission d’un projet commun, communau- Positioning
organisée par DigiPort à Dubaï en taire, dans lequel on retrouve les et Stereograph
2008, démontrent que les compéten- mêmes valeurs : Kalenga. ont-ils choisi
ces de Stereograph ont tout à fait EuraTechnologies ?
leur place dans un projet Web.
Ce constat sera suivi par la réalisa-
tion d’un site de vente en ligne
de papiers peints, www.chante-
mur.com, intégrant un simula-
teur 3D qui permet dans différen-
tes ambiances de valider le choix
d’un papier peint.
Au-delà des expertises des 3
sociétés, ce sont également autour Simulateur 3D, site www.chantemur.com
de valeurs partagées et symboles
d’EuraTechnologies, passion, respect,
convivialité, qualité, performance,
que ce partenariat s’est scellé.

Kalenga : communiquer, fédérer et stimuler

Kalenga est né d’un désir de communiquer sur les expertises respectives de Néoweb,
Pole Positioning et Stereograph, mais dans un cadre moins formel que les sites de
chaque entreprise, voire décalé. Ce portail est ouvert à l’ensemble des équipes
des 3 sociétés. Pour preuve, l’article le plus lu est "Habillez votre mannequin virtuel",
rédigé par Nana (http://www.kalenga.fr/author/nana/), assistante administrative
chez Néoweb. Il favorise les rencontres, les échanges et l’émulation entre les
différentes équipes. Il impose également à chacun de sortir la tête du guidon : la
règle est simple, publier une actualité par jour et gare au réfractaire car au bout
de 3 infractions, il se voit dans l’obligation d’accomplir une tâche d’intérêt collec-
tif, descendre les poubelles, faire la vaisselle ou préparer un petit déjeuner !
www.kalenga.fr

7
 PANORAMA

AltiRéflex
LOCATAIRES

©
Campus CNRS
IRCICA ; IRI ; RMN
EUROPARC
AJILON IT ; COMPUTACENTER
XEROX GLOBAL SERVICES
BEECOM ; CRECHE 123 SOLEIL

2 Parc de la Haute Borne, ELFY DATA

Centre Innovation CIEL
DELFMEMS ; GIGACOMM
GPU TECH ; IDÉES-3-COM

tourné vers l'innovation IKOMOBI ; IXSANE ;

PHOREXY ; PÔLE MAUD ;
TEHMS ; RUCHE
D’ENTREPRISES CIEL
Parc Horizon

S
ALTEN ; TATE & LYLE
itué à proximité immédiate une dimension internationale Campus Grand Lille. OVERLAP GROUPE
de la Cité Scientifique à forte avec la présence d’entre- Le parc de la Haute Borne
Park Plaza I
Villeneuve d’Ascq, pôle prises étrangères (Japon, USA, intègre des principes d’amé- TELEPERFORMANCE NORD
d’enseignement et de recherche Canada, Pays- Bas, Royaume- nagement de haute qualité CHAMPAGNE
de dimension européenne, le Uni…). environnementale. Il privilégie LASER CONTACT
parc scientifique de la Haute Tourné vers l’innovation, ce pôle par des cheminements séparés INRIA LILLE-NORD EUROPE
Borne est le lieu privilégié pour d’excellence de la métropole les circulations piétonnes et Park Plaza II
accueillir des activités de R&D et lilloise regroupe des laboratoires cyclistes. Enfin, il est équipé DUMEZ EPS
des entreprises ayant des projets de recherche de renommée natio- d’une infrastructure d’accueil FORMA’MED
collaboratifs avec des laboratoires nale, voire internationale (INRIA permettant aux opérateurs de GRAINS DE NATURE
SAEM HAUTE BORNE
dans les secteurs tels que les Lille-Nord Europe, IRCICA…). communication électronique de
SOGÉA CARONI
STIC, la chimie et les matériaux Il est également concerné par les déployer une offre haut débit,
Synergie Park
ou encore le développement projets qui seront développés voire très haut débit, pour les
CANDÉLIANCE
durable. Aujourd’hui, il a acquis dans le cadre de l’opération entreprises du site. CLASS’CROUTE
COMATELEC
GESWAY SOLUTIONS
CARTE D'IDENTITÉ INNOVENT
KOOP DUURZAME ENERGIE
Libellé : Parc scientifique de la Haute Borne Développement durable
MAC CAIN EUROPE
Localisation : Villeneuve d’Ascq - Sainghin-en-Mélantois Dessertes MEADWESTVACO
Création de la concession d’aménagement : 1999 Métro 4 Cantons - Station Vélopole PICTIME
Lignes bus 314 et 321 SAKURA FINETEK
Aménageur : SAEM Haute Borne
Proximité A 27 , A 23, A 1 SELARL NCA
Structure d’animation : SAEM Haute Borne, SOFTTHINKS
Superficie : 140 hectares
Centre Innovation CIEL
Foncier disponible : 130 000 m2 de droits à construire Autres programmes
Acteurs publics impliqués : LMCU, Ville de Villeneuve Disponibilités immobilières à court terme : 9 000 m2 immobiliers
d’Ascq, Ville de Sainghin-en-Mélantois, CCI Grand Lille COFIDIS
Contact :
Nbre d’entreprises implantées : 50 (dont laboratoires, EKIA
Philippe Collette (SAEM Haute Borne)
structures et centres de R&D) OLIVARIUS APART’HÔTEL
+ 33 (0)3 28 76 99 00
OSYRIS
Nbre de salariés : 4 200 contact@parc-haute-borne.fr RÉSEAU ENTREPRENDRE
Secteurs, filières représentés : Recherche, Développement www.parc-haute-borne.fr NORD
et Innovation sous toutes ses formes dont STIC, Chimie, TERENEO
VISU-AD

8 L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
Idées-3com, des pros de la 3D !
Quel est le parcours
d’Idées-3com ?
Idées-3com a tout d’abord été pré-
incubée par Cré’innov de l’USTL
(université Lille 1), de fin 2005 à
fin 2006. La société a été créée
en septembre 2006 et a rejoint la
ruche d'entreprises CIEL fin 2006.
Depuis, Idées-3com poursuit sa
croissance, passant d’un effectif
de 3 personnes et un chiffre d’affai-
res de 220 K€ en 2006 à 17 person-
nes et un C.A. prévisionnel de
700 K€ pour 2009. Il est à souligner
que la société est rentable depuis
sa création.
Quel est le métier d’Idées-
3com ?
À l’origine, le principe de base
est d’utiliser la 3D temps réel
pour bâtir des solutions d’aide à
la vente et de fidélisation pour
le e-commerce. Idées-3com a
par exemple développé pour SFR,
une boutique en ligne en 3D (http://
www.idees-3com.com/projet_
sfr.php). Rapidement et naturel-
lement est venue se greffer l’acti-
vité de concepteur de contenus
3D pour la formation à distance.
Idées-3com est impliquée dans
le cadre du programme européen
Leonardo da Vinci, dans le projet
"Game 4 manager". L’objectif est
de développer une formation en
ligne sous forme d’un "Serious
Game" principalement destiné aux
ingénieurs et chefs d’entreprise
qui doivent se former sur les
questions d’environnement, d’éner-
gie, de qualité et de sécurité.
Pourquoi avoir choisi le parc
de la Haute Borne ?
Les raisons du choix du parc de la
Haute Borne sont multiples. Tout
d’abord, c’est la suite logique du
passage chez Cré’innov, situé sur
le campus universitaire de Villeneuve
d’Ascq, à proximité du parc. Ensuite,
c’est l’opportunité de se retrou-
ver dans le cadre de la ruche du
Centre Innovation CIEL avec des
créateurs d’entreprises ayant une
forte connotation technologique
et donc de fortes affinités. Puis,
le développement du parc et l’arri-
vée de l’INRIA ont renforcé ce
choix.
Quelles sont les relations
qu’entretient Idées-3com
avec l’INRIA Lille–Nord
Europe ?
Idées-3com et l’INRIA Lille-Nord
Europe ont commencé à travailler
ensemble dès 2007, dans le cadre
du projet REACTIVE (http://www2.
lifl.fr/GRAPHIX/Reactive/doku.
php). Ce projet, accepté par l’ANR
(Agence Nationale de la Recher-
che), a pour objectif le dévelop-
Idées-3com
des pros de la 3D temps
pement d'un outil de rééduca- réel et de la 3D pour
tion pour les accidentés la formation à distance
vasculaires cérébraux en réalité
virtuelle. Cette collaboration se
poursuit avec l’arrivée en octobre
2009 d’un thésard de l’INRIA-
Graphix/Alcove (http://www2.lifl.
fr/GRAPHIX/index.php) pour le
développement d’une nouvelle
interface Homme-Machine. À
l’horizon 2010, un nouveau projet
se dessine, renforçant encore
les liens entre Idées-3com et
l’INRIA Lille-Nord Europe, E-lab.
Ce projet consiste à créer une
équipe de R&D de 3 à 4 person-
nes, financée à 50 % par Idées-
3com et 50 % par l’INRIA Lille-
Nord Europe sur 2 ans.
Jean-Michel Flamant
+ 33 (0)3 20 59 49 03
contact@idees-3com.com

L'INRIA à la Haute Borne : une question de synergie

L'INRIA, Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique, a choisi la Haute Borne comme implantation
principale pour sa proximité avec l'USTL et l'École Centrale de Lille, afin de faciliter les synergies scientifiques et le
couplage de la recherche avec la formation, d'autant que bon nombre de chercheurs impliqués dans ses équipes projets
sont des enseignants-chercheurs. Le centre INRIA Lille-Nord Europe, officiellement créé en 2008, possède actuellement
un bâtiment de 4 000 m2 qui héberge 220 personnes dont la moitié sont rémunérées par l'INRIA. Pour faire face à son
développement, l'INRIA aura doublé ses surfaces dès 2011, grâce au soutien des collectivités et des fonds européens.
Cette extension sera consacrée aux activités de recherche autant qu'aux activités à l'interface avec le monde des entrepri-
ses, notamment les pôles de compétitivité. Placé sous la double tutelle des ministères de la Recherche et de l’Industrie,
l'INRIA a en effet vocation à développer ses activités tant en recherche fondamentale qu'en valorisation économique,
transfert de technologies, expertise et participation à des programmes internationaux. Pour cette raison, l'INRIA rayonnera
sur la région et l'Eurorégion à partir de son site charnière de la Haute Borne, sans s'y confiner. C'est ainsi que l'INRIA
inaugurera aussi fin 2009 un plateau de démonstration à EuraTechnologies, au contact des PME du site.
Max Dauchet
+ 33 (0)3 59 57 79 02 - www.inria.fr/lille/

9
 PANORAMA

Francis Bocquet
CIEL : valoriser

©
de la métropole et les entreprises que l’automobile, la traçabilité,
la recherche afin de favoriser la valorisation
économique des résultats de la
les technologies RFID (Radio
Frequency Identification) ou
recherche publique et d’accroître l’intelligence ambiante.
pour une économie les transferts de technologies vers
les entreprises de la métropole et
L’équipe CIEL est actuellement
située dans le bâtiment CIEL aux
de la région.
innovante La métropole concentre des compé-
tences reconnues en matière d’ensei-
côtés de :
• la ruche technologique (membre
du réseau des Ruches du Dépar-
gnement supérieur et de recherche tement du Nord) ;

P
qui contribuent de manière effec-
late-forme de services
tive au développement écono-
et d’accompagnement
mique local. Ces compétences
de projets, le dispositif
promues à l’international par CIEL
CIEL a pour objectif de favoriser
offrent des réponses scientifiques
le développement, la création et
et technologiques aux besoins
l’implantation d’activités innovantes d’innovation des entreprises. Pour
en lien avec la recherche technolo- intensifier l’innovation en métro-
gique et non technologique sur le pole, CIEL a impulsé :
territoire de la métropole lilloise et • des manifestations (zooms
de la région Nord-Pas de Calais. technologiques et P’tit Dej’R&D)
A ce titre, il constitue un outil original permettant à des chercheurs de
d’intermédiation entre les labora- promouvoir leurs savoir-faire et
toires de recherche universitaires innovations auprès d’industriels
ou donnant l’occasion à des entre-
prises de présenter leurs axes de
R&D à une communauté scien-
tifique. D’ailleurs, la prochaine
manifestation est l’organisation
d’une journée portes ouvertes
des laboratoires1 qui s’inscrit
dans le cadre de la semaine
Centre Innovation CIEL
• l’équipe d’animation du pôle
de compétitivité Matériaux et
Applications pour une Utilisa-
tion Durable (MAUD).
Une réflexion est actuellement
menée sur la mise en place d’un
dispositif continu d’accompagne-
ment de projets et d’hébergement
d’entreprises ou de centres de
R&D sur la Haute Borne. Au-delà
de ses missions actuelles, CIEL
assurerait l’animation du continuum
Incubation - Ruche d’entreprises -
Hôtel d’entreprises, l’incubation se
faisant en lien avec le pré-incubateur
Cré’innov de l’USTL et l’incubateur
généraliste régional MITI.
CIEL accompagne donc toutes les
entreprises qui recherchent des
compétences dans les labora-
toires informatiques, électroni-

ques, télécommunications…
de l’innovation ;
• l’organisation de galeries de Stéphane Meuric
la recherche et de l’innovation + 33 (0)3 28 76 14 80
axées sur des thématiques telles www.centre-innovation-ciel.fr
©

1
Journée portes ouvertes le 24 novembre 2009. Renseignement et inscription sur www.jinnove.com

10 L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
Projections-Pierre Bernard

n 20 000 m² neufs
pour accueillir
les entreprises
du secteur
sur La Plaine Images
©

3 Plaine Images,
pierre angulaire du pôle
d'excellence régional Images
L
ocalisé dans l’ancien de synthèse. Concept complet d'accompagnement et d'ani-
îlot Vanoutryve, au pour l’accueil d’entreprises de mation spécialisée dans les LOCATAIRES
sein du grand projet l'image, la Plaine Images a pour métiers de l'image, une associa- La Plaine Images
urbain de l’Union, la Plaine objectif à terme de combiner tion d'entreprises et des équipe- accueille déjà
9 entreprises :
Images constitue la pierre des solutions immobilières et ments structurants. ADF
angulaire du pôle Images Nord- locatives, un environnement de La Plaine Images s’inscrit dans ANKAMA
Pas de Calais. Elle regroupe travail de qualité, la proximité le projet de l’Union, un des cinq GRAND LILLE TV
les métiers de l’image et se des acteurs de la filière écono- pôles d’excellence de la métro- MÉLODY ZEN
positionne comme un "stimu- mique et de la formation, des pole lilloise. Ce pôle constitue NAO !
NORIMAGE
lateur de convergences" autour services spécifiques et dédiés l’un des plus importants projets
SIOUX
de l'audiovisuel, de l'anima- aux entreprises, un incuba- de renouvellement urbain de
TÉLÉMÉLODY
tion, du jeu vidéo et des images teur/pépinière, une structure France. VIEW ON TV

CARTE D'IDENTITÉ
Maîtrise d’ouvrage : Secteurs, filières représentés : images, audiovisuel, cinéma,
Lille Métropole Communauté urbaine jeux vidéo, animation, mondes virtuels et simulations 2D et 3D
Localisation : Tourcoing - Roubaix Dessertes :
Année de création : création de la ZAC en 2006 • Métro Station Alsace
• Lignes bus n° 21
Aménageur désigné en 2007 :
• À Proximité du Fresnoy
groupement SEM Ville Renouvelée - SAEM Euralille
Superficie : 5 hectares
Structure d’animation : DigiPort
Disponibilités immobilières à court terme : 1 000 m2
Financeurs : Disponibilités foncières : 20 000 m2
Conseil général du Nord, État, Europe, Lille Métropole
Contact :
Communauté urbaine
Franck Jimenez
Nbre d’entreprises implantées : 9 + 33 (0)3 20 19 18 50
Nbre de salariés : 500 laplaineimages@digiport.org

11

Le groupe Mélody enchaîne la création
de chaînes de qualité...
Qui sommes-nous ?
Le groupe Mélody naît lors de
la création en 2001 de la chaîne
TéléMélody. Bien que créée à
Paris, elle s’installe à Villeneuve
d’Ascq (70 % de son capital sont
détenus par des industriels du
Nord, aux côtés de Médias Partici-
pations et Drucker Channel) avec
déjà la volonté d’intégrer dès
que possible la Plaine Images.
Cette chaîne musicale par abonne-
ment est diffusée par le câble,
le satellite, le réseau des opéra-
teurs mobile et l’Internet. Elle
compte aujourd’hui un million
d’abonnés en France, en Suisse
et en Belgique.
En 2008, TéléMélody rejoint la
Plaine Images et voit l’avène-
ment d’une chaîne dédiée au
bien-être, MyZen.tv. Cette chaîne
haut de gamme est diffusée en
Haute Définition dans 20 pays
auprès de 50 opérateurs (dont
une compagnie aérienne et des
hôtels de luxe).
12
Sébastien Jarry
©
Pourquoi le site
de la Plaine Images ?
Il est clair que la forte propor-
tion d’actionnaires nordistes a
eu une influence sur le choix
de notre installation à Villeneuve
d’Ascq, puis à Tourcoing et nous
avons toujours eu à l’esprit d’être
un acteur du pôle d’excellence
Images qui vient de voir le jour.
À cela s’ajoute la qualité des
enseignements dans l’audiovi-
suel que propose la région, que
ce soit le lycée Jean Rostand, Le
Fresnoy ou Supinfocom.
Votre actualité
Nous poursuivons notre dévelop-
pement et notre diversifica-
tion avec l’arrivée d’une chaîne
d’information en continu locale,
Grandlille.tv.
Bruno Lécluse, PDG
www.melody.tv
www.myzen.tv
www.grandlille.tv
L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
 Platform-Projet Reichen et Robert
©
L'Union,
un potentiel remarquable
et une position stratégique
P
rojet phare de Lille Métro-
pole Communauté urbaine,
l'Union sera le premier
éco-quartier de la métropole lilloise.
Son aménagement, confié à la
SEM Ville Renouvelée et à la SAEM
Euralille, prévoit l'implantation de
logements, d'équipements publics
et d'activités économiques.
Sur un périmètre de 80 hectares, à
la frontière de Tourcoing, Roubaix et
Wattrelos, l’Union constitue le point
Position d’appui du développement écono-
mique de l’Eurométropole franco-
stratégique
belge. Ce site est destiné à l’accueil
dans l'Eurométropole
d’activités économiques dans les
franco-belge
domaines des textiles innovants, de
l’image et de la distribution, filières
d’excellence métropolitaines.
Zoom sur la filière Images,
atout à l’échelle nationale voire
européenne
La filière Images s’articule autour
de secteurs tels que l’audiovi-
suel, le son, le cinéma, l’anima-
tion, les jeux vidéo et l’image de
©
Sébastien Jarry
n Les anciens bâtiments industriels se reconvertissent aisément en open-
spaces
synthèse. La métropole lilloise
possède sur son territoire un
patchwork de compétences recon-
nues dans le domaine de l’éla-
boration de contenus musicaux,
audiovisuels et multimédia. Elle
bénéficie également d’acteurs
emblématiques de cette filière
tels que le Centre Régional de
Ressources Audiovisuelles (CRRAV),
le Fresnoy (Studio national des
arts contemporains), une multi-
tude de PME très innovantes ou
encore plusieurs chaînes de télévi-
sion dynamiques. D’où le souhait
de Lille Métropole de constituer
un pôle dédié à l’image ("Plaine
Images") au cœur de l’Union pour
en faire un des lieux privilégiés
d'identification et de regroupe-
ment des acteurs de la filière.
La Plaine Images est en plein
développement, accueillant déjà
deux studios télévisuels ainsi que
plusieurs entreprises de la filière,
dans les bâtiments réhabilités
d’une ancienne manufacture
textile. Cette dynamique positive
se poursuit avec la construc-
tion prochaine de 20 000 m² de
programmes neufs et un hôtel
d’entreprises de 6 500 m².
Initié en décembre 2008 dans
le cadre du Schéma régional
de développement économique
(SRDE), le projet régional repose
sur trois territoires qui ont décidé
d’unir leurs forces : Lille Métropole,
n L’Union, un quartier mixte
où s’entremêlent activités,
bureaux et logements
Valenciennes Métropole et l’Agglo-
mération de la Porte du Hainaut. Il
vise à structurer l’offre régionale, à
consolider les atouts de la région et
à renforcer son attractivité à l’échelle
nationale, voire européenne.
Zoom sur la filière textile, concen-
tration de niches à forte valeur
ajoutée
L’Union se situe dans le berceau
des grandes filières de la métro-
pole que sont le textile et la grande
distribution. Pour beaucoup, le
textile symbolise le passé, au
travers du souvenir d'anciens
fleurons du textile traditionnel
qui ont disparu. Or, il représente
un secteur plein d’avenir, en plein
développement. En effet, la métro-
pole lilloise a vu prospérer ces
dernières années un nombre
croissant d’entreprises textiles
positionnées sur des niches à
forte valeur ajoutée.
Dès lors, l’ambition est de développer
au sein de la métropole et plus
spécifiquement sur l’Union, des
activités résolument tournées vers
les matériaux du futur. Ainsi, le
futur Centre européen des textiles
innovants (CETI) constitue un
équipement de recherche de taille
mondiale, devant permettre dans
les prochaines années l’émergence
de nouvelles entreprises innovantes
dans le domaine des textiles et
des matériaux innovants.
13
 PANORAMA

4 Les Ateliers Numériques,

pour créer des synergies LOCATAIRES
3i SERVICES NETWORK
TAMBOUR BATTANT

C
réés à l’initiative de la été conçus pour les entre- ANGISSIM
Créer CCI du Valenciennois, prises françaises ou interna- ARC EN SOFT
AVENAO
des plates-formes les Ateliers Numériques tionales souhaitant créer une
de développement contribuent, tout comme la diver- plate-forme de développement CCCP
et de production sité des organismes de forma- et de production. CERGI
tion présents, à affirmer la réalité Aux côtés des 57 modules CIMES
des activités numériques etTIC meublés, se trouvent des salles D-POK RESOLUTIONS
dans le Valenciennois. de réunion, un auditorium et des GB ONE
Implantés dans le centre de locaux de productions (plateau INFOGEST
Valenciennes, les locaux ont télé, régie, studio son). IP4U
IRCEM - Recherche
et Développement
CARTE D'IDENTITÉ KEEO
Libellé : Les Ateliers Numériques animation 2D/3D, GED, géolocalisa- LSA Productions - MECO-
Porteur : CCI du Valenciennois tion, calcul numérique…) NOPSIS
Dessertes : localisation au centre NEODIAL
Année de création : 2000
de la ville de Valenciennes (proximité SAGEM SECURITE
Acteurs impliqués :
autoroute et SNCF) SVIR CONSULTING
CCI du Valenciennois, Conseil
régional, Valenciennes Métropole, Superficie : 2 500 m2 TICOPP
Ville de Valenciennes, Union Spécificités : locaux de production WOANA
Européenne (auditorium, plateau télé, régie…)
Nbre d’entreprises implantées : - modules meublés et équipés
22 (20 TIC) Contact :
Nbre de salariés : 91 Natalina Froment
+33(0)3 27 28 40 14
Filières représentées : TIC et
n.froment@valenciennes.cci.fr
Numérique (jeux vidéo, serious game,
www.valenciennes.cci.fr
réseaux informatiques et sécurité,
audiovisuel, web développement,

14 L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
 TAMBOUR BATTANT
Quel est votre métier ?
Tambour Battant a fait de la vidéo une de ses principales activités avec la création de sites Internet
et l’organisation d’évènements. Nos clients ont pour contact des spécialistes du net, de la vidéo
de manière générale, y compris la vidéo web 2.0 et de l’événementiel. Ils peuvent associer leurs
talents pour répondre aux demandes spécifiques.
Pourquoi avoir choisi les Ateliers Numériques ?
Lorsque nous avons cherché un bâtiment adapté à nos activités, les Ateliers Numériques sont La vidéo
apparus comme un choix de premier ordre, grâce aux outils disponibles comme les salles de comme activité
réunion, le plateau télé, la régie vidéo ou encore l’auditorium mais aussi par la présence d’entre- majeure de Tambour
prises susceptibles de compléter nos compétences. Battant

Quels sont vos partenaires locaux ?

Par exemple, Néodial, spécialisé dans l’informatique et la santé. Nous travaillons ensemble dans le cadre
de la commercialisation de produits à l’intention des services de pédiatrie dans les hôpitaux.
Patrick Lethien • + 33 (0)3 27 32 34 00 • 06 75 37 27 84 • patrick@agencetambourbattant.com

1. 2. 3.
n 1.Symbioline (2006-2008) : l’idée
maîtresse est de guider l'utilisateur
vers le contrôle de son cœur
et de sa respiration grâce
à un programme éducatif innovant

n 2.Way Of The Tangram (2009) :

aidez Yan-Yan à retrouver toutes
les pièces du Great Puzzle à travers
plus de 150 figures de tangram
à résoudre !

n 3.John & Mary’s Memories

(2009) : jeu de cartes pour suivre
le fantastique voyage d'un couple
de jeunes retraités autour
des 100 plus belles villes du monde !

CCCP
Quel est votre métier ?
CCCP a une double activité en tant que studio de développement de jeux vidéo. D’une part, nous
concevons des jeux "tous publics" pour l’international (casual games et flash). D’autre part, nous
créons des "serious games" pour des clients tels que des entreprises, des agences de communi-
cation, touchant par exemple les domaines de la formation, de l’information et la publicité.
Pourquoi avoir choisi les Ateliers Numériques ?
Tout d’abord, nous avons été séduits à la fois par l’infrastructure et les coûts. Ensuite, nous avons
Casual
games et flash,
tenu compte des potentialités de services à échanger avec d’autres entreprises présentes sur et serious games
place. Enfin, il faut souligner la réactivité des services de la CCI du Valenciennois.
Quelles synergies peut-on y trouver ?
Nous avons trouvé, au sein des Ateliers Numériques, un panel d’entreprises très différentes avec
qui, pour certaines, nous travaillons. Cette possibilité de travailler ensemble dans un même lieu
renforce la capacité à faire naître des projets communs.
Frédéric Forest • + 33 (0)3 27 44 13 92 • f.forest@le-cccp.com

15
 PANORAMA
5 Parc des Bonnettes,
du haut de gamme...
E
n bordure du Golf
d’Anzin-Saint-Aubin,
sur 60 hectares , ce
parc d’activité a été créé par
la Ville d’Arras pour accueillir
en priorité des entreprises
de haute technologie et des
activités tertiaires.
On y trouve donc des services
aux entreprises, des bureaux
d’études, des administrations
(Pôle Emploi), des sociétés
tournées vers l’informatique
et les nouvelles technologies
(NCS), l’étalonnage d’instru-
ments de mesure (Metrotech),
plusieurs centres d’appels,
les services informatiques
d’une importante mutuelle,
une clinique privée…
La qualité architecturale et
environnementale du site est
particulièrement soignée et
revêt un caractère haut de
gamme. L’accès direct à l’axe
Arras- Littoral par la RD 939
16
LOCATAIRES
Quelques entreprises
ACG CENTER
ADM TRANSACTIONS
AGRICA
BONBON BUDDIES
CONSEIL GÉNÉRAL
CROIX ROUGE
EXTREM IT
LABORATOIRES
VÉTÉRINAIRES
MGEN
NCS, COM 6
et son positionnement par terme d’implantation. Le PÔLE EMPLOI
rapport à un centre commer- Synergie Park arrageois se PRÉVÉA
cial en vis-à-vis (offrant toute développe sur une parcelle SAUNIER ET ASSOCIÉS
possibilité d’accueil de type de 8 hectares environ. TÉLÉASSURANCES
restauration et services aux Le Parc des Bonnettes s’affirme ...
salariés, tout en étant proche donc peu à peu comme la vitrine
du centre-ville) constituent arrageoise en matière de techno-
logies de l’information et de CARTE
autant d’atouts complémen-
D'IDENTITÉ
taires. la communication.
Il bénéficie par ailleurs de Surface totale :
Ce site s’est développé par la
la présence effective d’une 60 hectares
mise en service d’immeubles
boucle locale numérique (fibre Création : 1992
de bureaux disponibles à la
location ou l’achat et par une optique), initiative de la Commu- Axe Arras-Littoral
démarche marketing active. nauté Urbaine d’Arras. Cette par la RD 939
De plus, le promoteur-aména- fibre est libre d’opérateurs, ce Environnement
geur lillois Synergie Park a qui confère aux entreprises proche : zone
présentes un accès au très commerciale
entrepris la mise en œuvre
haut débit dans des conditions avec restauration
d’un nouveau programme
de construction de plusieurs concurrentielles optimales. Arrivée et dévelop-
Accès permis également à des pement sur site
bâtiments tertiaires de haute
services toujours plus innovants de Synergie Park
qualité, câblés et très modulaires,
en matière de télétransmis- (aménageur)
capables d’accueillir avec en 2005
toute la souplesse néces- sion, de gestion des données
et d’info gérance. patrice.joosep@
saire les entreprises tertiaires arras.cci.fr
à la recherche des meilleurs + 33 (0)3 21 23 84 80
compromis qualité/coûts en
L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
 6 L'Hôtel des Technologies,
bienvenue au haut tertiaire
S
itué dans la zone
portuaire de Dunkerque,
l’Hôtel des Technologies
CARTE D'IDENTITÉ
Date d’ouverture : 2005
Superficie : 3 000 m2
Montant de l’investissement :
4 577 322 euros
Construit suivant la démarche HQE®
Adresse : 132, route de l’Écluse
Trystram 59140 Dunkerque
Entreprises : 9
7 E-placenet,
tout à disposition
E
-placenet est une
pépinière d’entre-
prises créée à l’ini-
tiative de la Communauté
d’Agglomération du Boulon-
nais (CAB).
a pour vocation d’héberger des
entreprises du haut tertiaire,
consommatrices de télécom-
munications et offreuses de
services à valeur ajoutée.
Avec un taux de remplissage
de 80 % dès son inaugura-
tion, il répond à une impor-
tante demande due au poten-
tiel représenté par l’ensemble
des entreprises présentes
sur la zone portuaire. Avec
l’arrivée en novembre 2008 du
groupe ETN, spécialiste des
Outre les infrastructures et un
appui logistique mis à la dispo-
sition des créateurs d’entreprise,
c’est un dispositif d’accompa-
gnement technologique, marke-
ting et de conseils financiers
LOCATAIRES
ARCELOR SYSTEMS
Télécommunications, réseaux ARCELOR TECHNOLOGIE
IP et courants faibles, l’Hôtel CMA CGM
des Technologies a atteint GEODIS
le maximum de sa capacité
LE WEB MARKETING
d’accueil.
MEGNES CONSEIL
L’arrivée prochaine sur le site
ORION PRODUCTION
du très haut débit, opéré par
SOCIÉTÉ ETN
Dunkerque Grand Littoral
VERDI INGÉNIERIE
Networks, permettra aux
locataires de l’Hôtel des
Technologies de bénéficier
d’une infrastructure de premier
ordre et ainsi de développer
de nouveaux services.
CARTE D'IDENTITÉ
Date d’ouverture : 2003
Superficie : 15 bureaux meublés de 16 à 24 m2 et une salle
de réunion de 50 m2
Adresse : 1, boulevard d'Alembert 62280 Saint-Martin-Boulogne
+ 33 (0)3 21 91 40 40 Fax : + 33 (0)03 21 91 89 86
www.e-placenet.com
qui leur sont proposés.
Un des derniers entrants est la
société NEOGRAPHIC, spécia-
liste des activités graphiques
et productrice de films institu-
tionnels et publicitaires.
17
 ARRET SUR IMAGE
"Net" progression
dans le e-commerce...
PRÉCISIONS
UN NOUVEAU
CONTEXTE
Le commerce électronique
a connu son véritable
démarrage dans les années
90 avec le développement
d’Internet. Le e-commerce
fait partie de la vente
à distance qui consiste
à vendre des biens
ou services hors
intermédiaires physiques,
avec essentiellement
comme supports : Internet
(72 %) ainsi que
le courrier et le téléphone
(27 %).
Internet est devenu
aujourd’hui un média
d’information et de
consommation essentiel
et le meilleur outil
pour comparer et acheter
au meilleur prix.
Les différentes études
prospectives montrent
d’ailleurs que 10 à 20 %
de la consommation non
alimentaire devraient
passer sur Internet.
Cet essor est le signe
de changements
de comportements
des consommateurs ayant
une influence directe
sur le marketing,
les méthodes de vente
et la relation clientèle
des entreprises.
18
L’E-COMMERCE :
UNE OPPORTUNITÉ ET
UN NOUVEAU MÉTIER
La croissance du e-commerce
constitue une nouvelle opportu-
nité de développement pour les
entreprises mais elle engendre
également une remise en cause
du métier.
Aujourd’hui, tous les produits
peuvent potentiellement être
concernés par la vente en ligne.
L’essor d’Internet permet aux e-
commerçants :
• de toucher plus de 32 millions
de clients potentiels en France
(nombre d’abonnés à Internet),
donc de développer leur marché
traditionnel et de l’élargir aussi
à l’étranger ;
• de vendre des produits sans
contrainte horaire ou géogra-
phique ;
• de proposer d’autres produits
qui ne sont pas disponibles en
magasin ;
• de développer leur notoriété.
Pour le consommateur, la vente
en ligne offre un gain de temps,
une comparaison des prix et un
choix de produits beaucoup plus
vaste.
Toutefois, la décision de développer
la vente en ligne résulte pour le
dirigeant d’une véritable stratégie
pensée tant en termes de réorga-
nisation du commerce ou de
l’entreprise qu’en termes finan-
ciers. En effet, il est important
dans un tel projet de ne pas
ignorer les coûts inhérents à la
logistique à mettre en place, à
la maintenance du site et à son
référencement (pour être connu
des moteurs de recherche donc
des internautes, se différencier
L’OBSERV@TOIRE
et vendre). La vente en ligne
constitue un nouveau métier pour
les dirigeants, une nouvelle organi-
sation qu’il est nécessaire d’appré-
hender.
PLUS DE 100 MILLIONS
D’ACHETEURS
EN EUROPE
À l’échelle européenne, Internet
offre, via le e-commerce, un
marché considérable de 107 millions
d’acheteurs en 2007 (avec un
potentiel d’acheteurs estimé à
200 millions). Le chiffre d’affaires
des ventes en ligne a atteint en
Europe 116 milliards d’euros en
2008 avec des prévisions à 129
milliards pour 2009 et 263 milliards
pour 2011.
La vente via Internet offre donc
aux entreprises des perspectives
fortes de développement de leur
activité et de leur portefeuille de
clients et, malgré le contexte écono-
mique actuel, la croissance des
ventes en ligne devrait se poursuivre
pour différentes raisons :
• démocratisation de l’usage
d’Internet dans les différentes
catégories d’âges et sociales,
• croissance du nombre
d’abonnés,
• amélioration de la sécurité des
achats permettant la confiance
de la part des e-consomma-
teurs,
• croissance du nombre de sites
marchands donc de l’offre.
Dans le palmarès des pays ayant
le plus grand nombre d’ e-acheteurs,
la France se classe en 8e position
avec 40 %, loin derrière le Danemark
(59 %), le Royaume-Uni (57 %)
et les Pays-Bas (56 %). La France
est donc en retard par rapport à
Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
ces voisins nordistes et il reste
un potentiel de croissance impor-
tant pour la vente en ligne.
UN MARCHÉ
DE 20 MILLIARDS
D’EUROS EN FRANCE
Avec plus de 32 millions d’inter-
nautes à la fin de l’année 2008
en France, Internet est devenu
un moyen de communication et
de vente de première importance
qui révolutionne le commerce
et l’approche de la clientèle.
En 2008, malgré un contexte
économique difficile, l’étude de
la FEVAD1 précise que les ventes
en ligne atteignent 20 milliards
d’euros et sont en progression
de 29 % en un an. L’ensemble
des secteurs est concerné par
cette hausse. On notera égale-
ment la bonne performance du
e-tourisme, qui accroît ses ventes
en ligne de 20 % sur un an. Au
1er trimestre 2009, le chiffre
d’affaires a augmenté de 26 %.
Au total, la France compte plus
de 20 millions de cyberacheteurs
au 1er trimestre 2009, soit une
progression de 3 % sur un an
et de 100 % en dix ans. Cette
croissance s’accompagne d’un
gain de confiance dans le paiement
en ligne sécurisé, souvent consi-
déré comme un des principaux
freins à l’achat en ligne car 62 %
des internautes se déclarent
confiants dans l’achat en ligne.
Outre la facilité et la simplicité de
l’achat en ligne, cette croissance
est corrélée au nombre de plus en
plus important d’abonnés à Internet.
Elle trouve également son expli-
cation dans la multiplication
de l’offre de sites de vente en
1
Fédération e-commerce et vente à distance
(FEVAD) - Chiffres-clés 2008
ligne, qui s’étend de plus en plus
sur différentes catégories de
produits. L’étude de la FEVAD
indique que 11 600 nouveaux sites
marchands actifs ont été créés
en 2008 pour atteindre le chiffre
de 48 500 sites proposant de la
vente en ligne. Au premier trimestre
2009, la croissance du nombre
de sites marchands s’est poursuivie
(+ 32 %) et on en compte désor-
mais plus de 52 000.
Dans le Nord-Pas de Calais, on
comptait à fin juin 2008 plus de
1,8 million d’abonnés à Internet.
Par ailleurs, une étude récente2
réalisée auprès des ménages de
la région montre que près de
57 % d’entre eux ont déjà réalisé
un achat en ligne, soit une clien-
tèle potentielle régionale de
855 000 ménages.
LE DÉVELOPPEMENT
DES SITES INTERNET
SE CONFIRME
EN RÉGION
La création de sites Internet s’est
développée entre 2007 et 2008
pour les professionnels du
commerce, des hôtels-cafés-
restaurants (HCR) et des services
aux entreprises. En effet, selon
l’enquête3 réalisée par les CCI
et la CRCI, en 2008, 54 % des
chefs d’entreprise indiquent
disposer d’un site Internet (contre
47 % en 2007). Ce chiffre encou-
rageant est conforme au taux
d’équipement en site Internet
français (54 %) mais il est très
en deçà des leaders européens,
et notamment de la Suède, où
89 % des entreprises (tous
secteurs confondus) disposent
d’un site Internet.
Le taux d’équipement varie en
fonction de la taille de l’entre-
prise et du secteur d’activité
auquel elle appartient. La posses-
sion d’un site Internet dépend,
d’une part, de la taille des entre-
2
Enquête Cegma Topo pour DigiPort la Région Nord-Pas de Calais et le SGAR – 2e trimestre 2008
3
Enquête réalisée par la CRCI et les CCI au cours des mois de décembre 2008 et janvier 2009 auprès de 1 080 entreprises du commerce, des HCR
et des services aux particuliers du Nord-Pas de Calais sur leur équipement en site Internet et leur pratique de l’e-commerce
prises (97 % des entreprises de
100 salariés et plus disposent
d’un site contre 40 % pour les
moins de 5 salariés) et, d’autre
part, du secteur d’activité (dans
la VAD et la grande distribution
le taux d’équipement atteint
respectivement 82 % et 85 %,
contre 31 % pour le commerce
de détail alimentaire).
En terme d’évolution, on constate
une nette progression entre 2007
et 2008 de la création de sites
Internet, notamment dans les
secteurs des HCR, du commerce
de détail alimentaire et de la
réparation automobile.
LA VENTE EN LIGNE
PROGRESSE MAIS
IL EXISTE ENCORE
DES MARGES
DE DÉVELOPPEMENT
En un an, le nombre d’entreprises
proposant de la vente en ligne
a progressé. En 2008, 14 % des
entreprises du commerce, HCR
et des services aux entreprises
disposent d’un site Internet
intégrant un module de vente
en ligne alors qu’en 2007, seuls
9 % des entreprises interrogées
indiquaient réaliser ce type de
vente. Cette croissance encou-
rageante est le signe d’une volonté
des chefs d’entreprise de développer
> Part des entreprises possédant un site Internet par secteur d’activité
(évolution 2007-2008)
90 % 85 %
82 %
80 % 76 % 75 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0%
Grande VAD
distribution
2007 2008
ce canal de vente, de s’adapter
aux nouvelles habitudes des
consommateurs et, surtout, de
capter une part du marché qui,
rappelons-le, représente plus de
20 milliards d’euros de chiffres
d’affaires en 2008.
Toutefois, au regard des chiffres
français et européens, on constate
que les entreprises régionales
sont peu enclines à procéder à
des ventes en ligne. En France,
18 % des entreprises (tous
secteurs confondus) réalisent
du e-commerce par le biais
d’Internet (5e rang européen). Au
Pays-Bas, leader de la vente en
ligne en Europe, ce taux est de 54 %
30 %. des chefs d'entre-
prise du Nord-Pas
La vente en ligne constitue pour
de Calais possèdent
les entreprises une stratégie de
un site Internet
développement nouvelle et toutes
en 2008 (contre 47 %
ne sont pas prêtes à franchir le en 2007)
cap. La taille de l’entreprise et le
secteur d’activité influent égale-
ment sur la vente en ligne. En
dehors du secteur de la VAD, la
vente en ligne reste modérée
pour les autres secteurs même
si, en un an, celle-ci progresse,
notamment dans la grande distri-
bution et le commerce et répara-
tion automobile. De même, près
de la moitié des entreprises de
plus de 50 salariés réalisent de
la vente en ligne contre 11 % pour
celles de moins de 20 salariés.
67 %
58 % 60 %
56 %
52 %
46 %
42 %42 %
31 %
21 %
Commerce Services aux Hôtels, Commerce Commerce
et réparation particuliers cafés, de détail non de détail
automobile restaurants alimentaire alimentaire
Source : CRCI-CCI enquête annuelle sur la vente en ligne
19
 ARRET SUR IMAGE

En moyenne, la vente en ligne chiffre d’affaires contre 21 % naux de ce secteur.

génère 22 % du chiffre d’affaires pour le commerce de détail non-
des entreprises interrogées. On alimentaire. Rappelons que la
DES FREINS ENCORE
observe toutefois des différences VAD constitue une spécificité
NOMBREUX
entre les secteurs d’activité : régionale, et notamment de la
pour la VAD, le commerce en métropole lilloise, qui concentre En dehors de l’inadaptation des
ligne représente 69 % de son près de 80 % des emplois régio- produits à la vente en ligne, les
autres freins évoqués diffèrent
> Part des entreprises qui possèdent un site Internet et celles en fonction du secteur d’activité.
qui réalisent de la vente en ligne par tranche d’effectifs en 2008 On soulignera les nombreux freins
97 % cités par le commerce de détail
100 %
90 %
88 % (logistique, manque de compé-
80 %
80 % tence) ainsi que la rentabilité
70 % 60 % incertaine évoquée par 25 % des
60 %
50 %
48 % commerçants et de la grande
40 % 41 %
40 % distribution.
30 %
18 % Par ailleurs, il est important de
20 %
11 % 11 % souligner que le e-commerce ne
10 %
0% permet pas toujours de gommer
Moins de 5 salariés De 5 à 19 salariés De 20 à 49 salariés De 50 à 99 salariés 100 salariés et p les inégalités territoriales car le
Possède un site Internet Réalise de la vente en ligne contact offre-demande s’appuie
toujours sur une logistique et les
Source : CRCI-CCI enquête annuelle sur la vente en ligne
délais de livraison peuvent freiner
les achats sur internet.
> Part des entreprises réalisant de la vente en ligne par secteur
d’activité (évolution 2007-2008) Le e-commerce constitue une
révolution dans les comporte-
90 % 85 % ments et les habitudes de consom-
80 %
73 % mation, il symbolise le passage
70 %
d’une concurrence locale à une
60 %
concurrence qui peut devenir
50 %
mondiale pour certains produits.
40 %
Sans contrainte de distance, Il
30 %
24 % engendre une recomposition des
20 % 17 % 18 %
13 % 12 % 11 % 9%
12 %
9%
13 % modalités d’échanges pour
10 % 6%
3% l’ensemble des territoires.
0%
VAD Hôtels, Grande Commerce Services aux Commerce Commerce La vente en ligne offre de nouvelles
cafés, distribution et réparation particuliers de détail non de détail
restaurants automobile alimentaire alimentaire perspectives de développement
des marchés des entreprises.
2007 2008
Toutefois, même si le e-commerce
Source : CRCI-CCI enquête annuelle sur la vente en ligne
occupera une place croissante
> Freins à la mise en place de la vente en ligne dans l’échiquier de la distribu-
tion, il reste une des compo-
Produits peu adaptés à la vente en ligne 62 % 3Tous secteurs (hors VAD) santes de la vente en magasins
Problèmes de logistique pour la livraison 14 % 3Commerce de détail alimentaire (33 %)
et non son fossoyeur. Il ne rempla-
Clients pas prêts à acheter en ligne 14 % 3Commerce et répartition automobile (23 %)
cera pas le contact direct avec
le produit, le plaisir de flâner et
Pas de compétence en interne 13 % 3Commerce de détail alimentaire (23 %)
n’offre pas la socialisation minimale
Rentabilité incertaine 12 % 3Commerce et grande distribution (25 %)
que nécessite l’acte de vendre
Impact sur l'organisation interne 8 % 3Grande distribution (23 %)
ou d’acheter.
Problèmes de sécurité concernant
le paiement ou les intrusions 4 % 3Tous secteurs

0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 %

Secteurs les plus concernés

Source : CRCI-CCI enquête annuelle sur la vente en ligne

20 L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
MISE AU POINT

Photo Alto™

Une nouvelle approche

des TIC par la nomenclature
d'activités française 2008
Depuis le 1er janvier 2008, une nouvelle version de la nomenclature d'activités
française (NAF) est entrée en vigueur. Dans l'ancienne version, NAF rév. 1,
l'OCDE avait sélectionné des codes d'activité pour définir le secteur des
technologies de l'information et de la communication (TIC). Selon cette définition,
près de 470 entreprises TIC ont été créées en 2008 dans le Nord-Pas-de-Calais.
Dans la nouvelle version, NAF rév. 2, une section et une division sont spécifi-
quement dédiées aux TIC. Selon cette classification, près de 380 entreprises
de l'information et de la communication ont été créées en 2008 dans le Nord-
Pas-de-Calais. Le champ des TIC diffèrent selon la NAF rév.1 ou la NAF rév.2 ;
un nouveau contour des TIC est donc à définir à partir de la NAF rév. 2.

21
 MISE AU POINT
> Évolution du nombre de créations d'entreprises
en Nord-Pas de Calais et en France de province

Indice base 100 en 2000

180

160

140

120

100

80

60
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Nord-Pas de Calais - Ensemble des secteurs Nord-Pas de Calais - Section J Information – Communication
France de province - Ensemble des secteurs France de province - Section J Information – Communication

Source : Insee, REE Sirene - Fichier des créations d'entreprises

L
a révision de la Nomencla- la communication. Jusqu’à présent, électroniques grand public, d’ins-
ture d’Activités Française le champ déterminé par l’Organisa- truments de mesure de contrôle
(NAF) au 1er janvier 2008 tion de Coopération et de Dévelop- et de navigation, d’équipements
s’inscrit dans un processus de pement Économiques (OCDE) était d’irradiation médicale, d’équipe-
révision d’ensemble des nomen- retenu (cf. annexe de l’Observ@ ments électromédicaux et électro-
clatures d’activités et de produits toire des TIC n° 3). Désormais, une thérapeutiques, d’équipements et
aux niveaux mondial, européen et section à part entière de la NAF2 , d’instruments optiques, ainsi que
français. En effet, le réseau des la section J, regroupe les activités la fabrication de supports magné-
nomenclatures d'activités et de de l’information et de la commu- tiques et optiques.
produits en vigueur jusqu'en 20071 nication. Cette section transver- Cependant, toutes les activités
avait pour l'essentiel été conçu sale comprend la production et liées aux TIC selon la définition de
dans les années 80 et mis en la distribution de produits d’infor- l’OCDE ne se retrouvent pas dans
place au début des années 90. Il mation et de produits culturels, la section J ou dans la division 26
avait vieilli du fait de l'évolution la mise à disposition de moyens de la NAF rév. 2. Pour illustrer les
des technologies et de l'organi- permettant de transmettre ou de principaux changements ayant un
376 sation économique et sociale des
entreprises. De plus, certains pays
distribuer ces produits, ainsi que
les données ou les communica-
impact sur le contour des activités
entreprises créées TIC en lien avec le passage à la NAF
-comme les États-Unis ou le Canada- tions. Elle comprend également
dans le Nord-Pas rév. 2, sont présentées ci-après
avaient développé des classifica- les activités liées aux technolo-
de Calais en 2008, les statistiques sur les créations
tions spécifiques non compatibles gies informatiques, les services
dans le domaine de d’entreprises en 2008 selon les
avec celles en usage en Europe.
l'information et de de traitements des données et deux versions de la nomenclature.
Ainsi, les deux principaux objec-
la communication d’autres services d’information. Les différentes sources statisti-
tifs du processus de révision ont
À cela s’ajoute la division 263. Elle ques basculeront en NAF rév. 2
été de moderniser les nomencla-
porte sur les industries des TIC et d’ici 2010. Prochainement, il sera
tures d'activités et de produits et
reflète la convergence technolo- ainsi possible d’évaluer l’impact de
de rapprocher les grands systèmes
gique entre les industries de l’infor- ces changements sur le dénombre-
de classification utilisés dans le
matique, des télécommunications ment des emplois ou des établis-
monde. Les nouvelles nomencla-
et de l’audiovisuel. Cette division sements relevant des TIC.
tures permettent de mieux appré-
comprend la fabrication d’ordina-
hender l'évolution de l'économie et
teurs, d’équipements informati-
favorisent les comparaisons inter- PRÈS DE 470 ENTRE-
ques périphériques, d’équipements
nationales. PRISES CRÉÉES
de communication et de produits
électroniques similaires, ainsi que DANS LE DOMAINE
LA SECTION J la fabrication de composants pour DES TIC EN 2008
ET LA DIVISION 26 ces produits. Les processus de DANS LE NORD-PAS
DE LA NAF RÉV.2 fabrication de cette division sont DE CALAIS SELON
DÉDIÉES AUX TIC caractérisés par la conception et LA NAF RÈV. 1
l’utilisation de circuits intégrés et
Cette révision de la NAF a un impact l’application des technologies de En 2008, selon la définition de
sur la définition des activités des miniaturisation. Elle comprend égale- l’OCDE établie à partir de la NAF
technologies de l’information et de ment la fabrication de produits rév.1, 467 entreprises TIC ont été
1
NAF rév. 1 (ou "NAF 2003") et CPF rév. 1 (ou "CPF 2003") pour la France • 2La NAF rév.2 compte 21 sections en tout • 3Une division sur les 88
que compte la NAF rév.2

22 L’OBSERV@TOIRE Magazine de l'analyse des TIC de Lille Métropole et du Nord-Pas de Calais//N° 13//2nd semestre 2009
créées dans le Nord-Pas de Calais
soit 3,6 % du total des créations
régionales. L’essentiel de ces
créations TIC se réalise dans les
services immatériels, qui reprennnent
notamment deux activités fortement
créatrices : conseil en systèmes
informatiques et autres activités de
réalisation de logiciels. La part de
ces créations est plus importante
dans le Nord-Pas de Calais (82 %)
qu’en moyenne nationale (73 %)
ou qu’en moyenne des régions de
province (77 %). Inversement, la
part des créations dans l’édition,
imprimerie, (re)production d’enre-
gistrements sonores ou visuels
est de 15 % en moyenne régio-
nale, soit 8 points de moins qu’en
moyenne nationale ou 3 points de
moins qu’en moyenne des régions
de province. Les créations d’entre-
prise dans les activités de fabri-
cation ou des services liés à des
biens sont plus rares. Leur part
n’est que de 4 % en moyenne
régionale, soit une part similaire
aux moyennes nationale ou de
province.
LES CRÉATIONS
D’ENTREPRISES TIC
DIMINUENT ENTRE
2007 ET 2008 SAUF
DANS L’AIRE URBAINE
DE LILLE
Entre 2007 et 2008, le nombre
de créations d’entreprises TIC a
reculé de 4 % dans le Nord-Pas de
Calais alors qu’en moyenne dans
les autres secteurs, le nombre
de créations augmentait de plus
de 2 %. Les mêmes tendances
s’observent en moyenne natio-
nale, en moyenne des régions
de province et en moyenne des
19 premières aires urbaines
hors Paris. En revanche, au
sein de l’aire urbaine de Lille,
les créations d’entreprises TIC
sont plus nombreuses en 2008
qu’en 2007, la hausse s’établis-
sant à plus de 5 %.
4
Section J • 5Pôles 3 et 4 de la définition de l’OCDE • 6Pôle 1 défini en NAF rév.1
PRÈS DE 380 ENTRE-
PRISES CRÉÉES DANS
LE DOMAINE
DE L’INFORMATION
ET DE LA COMMUNI-
CATION EN 2008
DANS LE NORD-PAS
DE CALAIS SELON
LA NAF RÈV. 22
En 2008, dans le Nord-Pas de
Calais, 376 entreprises ont été
créées dans le domaine de l’infor-
mation et de la communication4,
soit 2,8 % de l’ensemble des
créations d’entreprises régionales.
Cette section transversale repré-
sente 84 % du total des créations
d’entreprises dans les "services
immatériels" et dans l’"édition,
imprimerie, (re)production d’enre-
gistrements sonores ou visuels"5.
En particulier, elle reprend les
deux activités fortement créatrices
précédemment citées : "conseil
en systèmes informatiques" et
"autres activités de réalisation
de logiciels".
La section J comprend égale-
ment quelques entreprises créées
dans l’ancien code 748K "services
annexes à la production", code qui
n’apparaissait pas dans la défini-
tion OCDE. À l’inverse, quatre
codes NAF rév.1 ne sont pas repris
dans cette section J : imprimerie
de journaux, autre imprimerie de
labeur, reproduction d’enregis-
trements et réparations d’ordina-
teurs et d’équipements périphéri-
ques. L’ensemble de ces activités
correspond à 70 créations d’entre-
prises en 2008 au niveau du Nord-
Pas de Calais.
Entre 2000 et 2008, le nombre
de créations d’entreprises régio-
nales a nettement augmenté :
+ 68 % dans la région contre
+ 60 % en moyenne de France de
province. Le nombre de créations
d’entreprises dans la section J
a suivi la même tendance sur la
période 2002/2006 dans la région.
Sur les périodes 2000/2002 et
2006/2008, les créations d’entre-
prises de l’information et de la
communication ont diminué.
PEU DE CRÉATIONS
D’ENTREPRISES
DANS LA DIVISION 26
Chaque année, un petit nombre
d’entreprises se crée dans cette
division consacrée aux industries
des TIC : deux en 2008 dans le
Nord-Pas de Calais, l’année 2008
représentant toutefois un point
bas. Entre 2000 et 2007, le nombre
d’entreprises régionales créées
dans cette division était plutôt
compris entre 5 et 9.
La division 26 correspond à une
partie des "Activités de fabrica-
tion" (par exemple l’horlogerie ou
encore la fabrication6 de matériels
optiques ou photographiques).
UN IMPACT
DU CHANGEMENT
DE NOMENCLATURE
À PRÉCISER
Aujourd’hui, au sens strict, les
activités de la section J et de la
division 26 permettent de distin-
guer les activités TIC. Toutefois, afin
de se rapprocher du champ élargi
de la définition OCDE, d’autres
activités pourraient éventuelle-
ment s’ajouter à cette section
et à cette division.
L’impact du changement de nomen-
clature d’activités sur le contour
des TIC sera à préciser au fur et à
mesure de la mise à disposition
des sources statistiques, notam-
ment sur les établissements et
sur les emplois.
Source : Insee – Service Études
et Diffusion de la Direction
régionale Nord-Pas de Calais
Delphine Léglise
23
 Conception, réalisation : Idoine - 03 20 01 64 39

Directeur de la publication
François Cluzel

Équipe de rédaction
CCI Grand Lille : Asdine Djelfi - CRCI Nord-Pas de Calais : Grégory Stanislawski
DREAL Nord-Pas de Calais : Virginie Mignan - LMCU : Ludivine Dereumaux-Deloux - TLM-DIGIPORT : Patrick Bertolo

Prochain numéro
Imprimé sur du papier issu de forêts durablement gérées.

2nd semestre 2009 - N° ISSN : 1638-5039

L’ensemble des parutions

de "L’Observ@toire" est consultable en ligne sur les sites web des différents partenaires.
Contact Observ@toire : TLM - DigiPort - pbertolo@digiport.org - 03 20 19 18 50

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