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Comme on va le voir par la suite, Incha Allah, une bonne compréhension de ces
deux aspects que l'on retrouve dans le "Hijâb" permet déjà d'éloigner un certain
nombre d'objections superficielles qui sont très souvent soulevées à son encontre.
Allah az zawjal, dans le Qour'aane, après avoir ordonné aux hommes de garder le
regard baissé, demande au Prophète Muhammad (saw) de s'adresser aux croyantes
en ces termes:
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne
montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs
poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou
aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères,
ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes,
ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux
garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes...."
c Y
Première dimension évoquée:
En lisant ce passage coranique, chacun peut se rendre compte qu'il ne laisse place à
aucune ambiguïté: C'est Allah Lui-même qui ordonne, par le biais de Son
Messager (saw), aux femmes de ne montrer de leurs atours, en présence d'hommes
étrangers, que la partie qui en paraît.: Le respect d'une tenue vestimentaire bien
particulière pour la femme relève de ses devoirs envers Allah Subhanahou wa
ta'Ala.
Prise sous cette perspective, on se rend compte que le fait de couvrir certaines
parties du corps constitue un bienfait indéniable pour la femme.
Pour ce faire, il faut se référer aux explications qui ont été apportées à ce sujet par
les compagnons (radhia Allahou anhoum), par les savants et par les commentateurs
musulmans des premiers siècles de l'Islam.
L'Imâm Boukhâri r.a. rapporte à ce sujet les propos de Aîcha (radhia Allâhou
anha):
c [
"Qu'Allah fasse miséricorde aux premières femmes émigrées; dès que le verset
"qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" fut révélé, elles découpèrent le
drap qu'elles portaient (au dessus de leurs vêtements) et l'utilisèrent pour se couvrir
la tête (ainsi que leur cou et leur poitrine). "
"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de
ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et
éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."
Le mot arabe employé dans ce verset et qui a été traduit par "grands voiles" est
"jalâbîb".
Encore une fois, s'il existe des divergences quand à la nature, la forme et la taille
exacte de ce voile, il y a cependant unanimité entre tous les commentateurs du
Qour'aane sur un point: ce voile en question recouvre entièrement la tête et les
cheveux. (imposé aux épouses du Prophète (saw))
Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma (radhia Allâhou
anha) entra chez le Prophète Mouhammad (saw) avec des vêtements transparents.
Le Prophète Mouhammad (saw) se détourna d'elle et dit:
"Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir d'elle une autre
partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et les mains)."(Hadith Moursal)
Ces trois références que nous venons de voir prouvent au moins deux choses:
1ère Objection:
· La seconde, c'est le devoir pour celle-ci de toujours agir pour protéger sa pudeur.
Il est évident que l'application et le respect de l'une de ces deux choses ne dispense
pas de l'autre... (auquel cas il serait tout à fait légitime d'affirmer que, le principal
objectif des prières obligatoires quotidiennes étant de permettre au croyant de se
souvenir de Dieu, c'est pourquoi, il n'est pas nécessaire à celui qui reste de façon
permanente dans la pensée et le rappel d'Allah de faire la prière !!!!)
c
Il ne s'agit pas d'oublier l'avertissement sévère lancé par Allah Subhanahou wa
Ta'Ala dans le Qor'an à l'attention de ceux qui avaient justement cette fâcheuse
habitude de ne pratiquer que de façon partielle les commandements qui leur était
révélés:
"Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? Ceux d'entre
vous qui agissent de la sorte ne méritent que l'ignominie dans cette vie, et au Jour
de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n'est pas
inattentif à ce que vous faites." (Sourate 2 / Verset 85)
De la même manière, il est important de rappeler ici qu'il y a une responsabilité
associée au port du Hijab:
Autant c'est une prescription divine et donc un acte d'adoration envers notre
Seigneur, autant le comportement de la soeur doit s'associer à cet acte de dévotion.
Il s'agit de mettre en pratique ce que l'islam ordonne comme enseignement de
l'éthique vis à vis de Dieu, de soi et des autres (Khoulouq mâ Allah, mâ an nafs,
mâ an nâs)
La responsabilité du hijab sera donc mise en avant d'une part par le fait de porter le
hijab pour Allah az Zawajal et d'autre part, par la mise en pratique de cette
adoration dans le comportement islamique de la croyante.
2ème objection:
Ce qui importe aux yeux d'Allah, c'est la pureté et la sincérité du cœur. L'apparence
physique ou la tenue vestimentaire Lui importe peu. Ce n'est pas parce qu'une
femme ne portera le voile que cela portera atteinte à la Majesté d'Allah...
Il faut rappeler qu'Allah n'a pas besoin de notre adoration mais nous avons besoin
de LUI. Par ce biais, il est certain que la personne qui ne respecte pas ses
obligations religieuses ne cause aucun tort à notre Seigneur mais se porte préjudice
à elle seule.
C'est en effet elle et elle seule qui aura à rendre compte devant Son Créateur de ses
faits et gestes.
En sus de cela, rappelons que l'on est musulman (soumis à notre Seigneur) quand
on déclare prendre pour soi et sous pleine acceptation les principes des 5 piliers de
l'islam et des 6 piliers de la foi.
Nous rappelons donc qu'il n'y a pas de musulmans pratiquants ou non pratiquants.
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Il n'existe pas de distinction entre la foi et la pratique quotidienne. Le Qor'an est on
ne peut plus clair à ce sujet quand il lie, dans un très grand nombre de versets, la
réussite éternelle aussi bien à la foi ("Îmâne") qu'aux bonnes pratiques ("Âmâl
Swâliha").
En effet, l'Islam se caractérise par le fait qu'il représente un véritable mode de vie:
La pratique du musulman ne se limite pas à l'observation des seules pratiques
rituelles, telles que la prière, le jeûne, l'aumône etc.. En fait, tous les aspects de son
existence que ce soit au niveau de sa conduite (dans ses relations avec autrui, dans
son comportement au sein de la société, dans ses transactions etc..), mais
également sa façon de satisfaire ses besoins essentiels et fondamentaux (manger,
boire, se vêtir etc...) sont concernés par les principes inspirés des sources
fondamentales de l'Islam: Le Coran et la Sunnah.
1.1.4. En conclusion:
La foi du musulman, qui se loge au fond de son cœur, se doit de rayonner sur toute
sa personne et de lui dicter sa conduite.
C'est pourquoi il est inconcevable, pour un musulman, de minimiser certaines
obligations divines. Auquel cas, cela reviendrait pour lui à s'octroyer le droit de
"faire le tri" entre les prescriptions d'Allah et de déterminer lesquelles peuvent être
abandonnées, car sans importance... Son titre de "musulman" ou "musulmane"
(littéralement, soumis (e)) perdrait alors tout son sens...
2. le vêtement islamique.
2.1. le hijab et le jilbab de la femme musulmane à travers le Coran et la Sunna :
épître du Sheikh al Albâni(Rahimahou Allah)
A travers cet épître, nous reprendrons incha'Allah, les 8 conditions qui doivent être
appliquées à l'habit de la femme musulmane lorsqu'elle sort de chez elle ou
lorsqu'elle est mise en présence d'étrangers :
I : Il doit couvrir tout le corps sauf le visage et les mains :
c
Preuve par la sourate An nour, verset 31 :
« Et dis aux croyantes qu'elles baissent leur regards et qu'elles gardent leur
chasteté, et qu'elles ne montrent de leur parure, que ce qui en paraît, et qu'elles
rabattent leur voile sur leur poitrine ; Et qu'elles ne montrent leur parure, qu'à leur
mari, ou leur père, ou au père de leur mari, ou à leurs fils, ou aux fils de leur mari,
ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs...Et repentez-
vous tous devant Dieu, ô croyants. Peut-être serez-vous gagnants. »
Par ce verset , il y a donc bien l'apport de preuve que seuls, le visage et les mains
ne peuvent paraître, alors que tout le reste du corps doit être à l'abris du regard.
« Il y aura dans ma communauté des femmes habillées, mais nues, sur leur tête il y
a comme des bosses de chameaux, maudissez-les car elles sont maudites[2] » et il
(saw) ajoute : « Elles n'entreront pas au Paradis et ne sentiront pas son odeur, bien
qu'on puisse sentir son odeur de telle et telle distance[3]. »
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1) Couvrir la nudité
2) Parer le corps
Dans la sourate 7, verset 26, Dieu Exalté dit :
« Ô fils d'Adam ! Nous avons effectivement fait descendre sur vous des vêtements
cachant vos parties honteuses ainsi que des parures »
V : Ne pas être parfumé :
La femme doit faire tout son possible pour éviter que l'homme ne se retourne sur
elle. De la même manière cela ne sera pas possible si elle se parfume pour sortir de
la maison, laissant ainsi une traînée de parfum qui la suivrait au cours de ses
déplacements, provoquant, de la sorte, l'attirance de l'homme sur elle.
Le parfum enivre, c'est une évidence ! Il n 'y a donc pas sujet à polémique sur
l'interdiction pour la croyante de se parfumer pour sortir de chez elle.
Elle peut par contre user de tous les parfums qu'elle désire chez elle, mais avant de
sortir, elle doit s'assurer que le parfum s'est évaporé, si ce n'est pas le cas, qu'elle
fasse le ghousl avant de sortir.
Les hadiths suivants apportent les preuves nécessaires à l'affirmation avancée.
Abî Moussa al Ash'arî a dit que le Prophète (saw) a dit : « toute femme qui se
parfume puis passe devant les gens pour qu'ils sentent son odeur, est une
fornicatrice. »
On a raconté qu'Abou Houraira(rar) rencontra une femme dont le parfum fut
répandu. Il lui demanda : « O servante du Tout-Puissant ! Etais-tu à la mosquée » -
Oui répondit-elle ± T'es-tu parfumée ? » - oui. Et Abou Houraira (rar) de
poursuivre : « J'ai entendu mon bien aimé Aboul-Qasim (un des nom du Prophète)
(saw) dire : « Dieu n'accepte pas la prière d'une femme dans la mosquée après
s'être parfumée jusqu'à ce qu'elle revienne chez elle et fasse une lotion comme
celle pour se purifier de ses menstrues (ghousl) ».
Source:http://aboudi03.skyrock.com/1977524869-Definition-du-hijab-et-de-l-
habit-islamique-de-la-croyante.html
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