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- Expliquez les facteurs qui ont amené à la chute de Robespierre.

- Expliquez le rôle de la Chambre des Lords (ou ses compétences bref tu vois
^^).

L'Election Day, le mardi qui suit le premier lundi de novembre (donc au plus
tôt le 2 novembre, au plus tard le 8), les électeurs américains sont invités à
voter pour l'élection de leur président. Cependant, ils n'élisent pas directement
celui-ci : le scrutin est un suffrage indirect.
Chacun des cinquante États élit un nombre de « grands électeurs » égal au
nombre de ses Représentants et Sénateurs soit un total de 538 (100 au titre
du Sénat, 435 au titre de la Chambre des représentants, 3 pour le District
fédéral de Columbia). L’État le plus peuplé, la Californie, dispose de 55 votes,
alors que les huit États les moins peuplés n’en ont que 3 chacun. Les partis
politiques nomment leurs listes de grands électeurs lors des conventions
politiques d'États. Un grand électeur ne peut faire partie du Congrès ou être
membre d'un bureau fédéral.3
En principe, les votes populaires devraient être exprimés en faveur d’un grand
électeur. Dans la pratique, les bulletins de vote sont rédigés sous la forme
« grand électeur en faveur de tel ticket » ou mentionnent simplement le nom
des candidats.
De plus, dans tous les États sauf deux, le Maine et le Nebraska, le système
électoral donne toutes les voix (selon "the winner-take-all system" : « le
système du tout au vainqueur ») de l’État au candidat arrivé le premier. C’est
ce qui explique la disparité entre les résultats populaires, qui, dans les
dernières élections, étaient voisins entre Républicains et Démocrates, et les
résultats des grands électeurs qui donnent une majorité souvent écrasante à
l’un des candidats. À titre d’exemple, on peut citer l’élection présidentielle de
1972 où le candidat républicain Richard Nixon a été élu avec plus de 95% des
voix des grands électeurs alors qu’il n’avait emporté que 60% des voix
populaires. Une des critiques de ce système électoral est que le président élu
peut ne pas être le candidat ayant recueilli le plus de suffrages populaires.
Théoriquement au moins, un candidat pourrait être élu avec moins de 30 %
du vote populaire. Lors de l'élection présidentielle de 2000, le candidat
démocrate Al Gore obtint 550 000 voix de plus que son adversaire républicain
George Bush au niveau national, mais les 550 voix d'avance que Bush a
officiellement obtenues en Floride lui permirent d'obtenir tous les grands
électeurs de cet État et de remporter l'élection au niveau fédéral. Mais la
critique la plus courante de ce système est qu’il favorise le bipartisme ;
récemment les candidats d’un troisième parti n’ont reçu aucun vote de grand
électeur alors que leur score populaire a pu avoisiner 20 %. Un grand électeur
peut décider de ne pas voter pour le candidat auquel il avait initialement
apporté son soutien ; les cas sont rares, mais on en compte huit dans la
période contemporaine. Certains États ont d'ailleurs interdit cette pratique, qui
n'est pas contrôlée au niveau fédéral. Les médias annoncent donc le résultat
de l’élection présidentielle au mois de novembre, alors que les grands
électeurs ne votent qu’au cours du mois de décembre qui suit.
Le système actuel a été profondément modifié au cours des 46 élections qui
ont précédé celle de George W. Bush en 2004. Initialement, les grands
électeurs votaient séparément pour le président et le vice-président. Le
premier candidat à obtenir une majorité devenait président et celui qui avait
obtenu, après lui, le plus de votes devenait vice-président. Ce système
pouvait entraîner la « cohabitation » forcée d’un président et d’un vice-
président de deux partis différents. Par deux fois, il est arrivé qu’aucun
candidat ne reçoive la majorité et c’est alors la Chambre des représentants
qui a désigné le président. Après plusieurs modifications des lois électorales,
fédérale et étatiques, on est arrivé au système actuel de l’élection couplée du
président et de son vice-président ainsi qu’au vote bloqué des grands
électeurs. Des associations cherchent toujours à modifier ce système pour
passer à un scrutin proportionnel au sein d’un État, voire pour l’éliminer
complètement et ne conserver que le vote populaire.

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