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Mise en danger de soi lorsque aucune autre mesure ne peut être

J0 envisagé.
Mise en danger d’autrui par des comportements agressifs ou violents.
Incapacité

Les mesures de contention, par définition, représentent une atteinte à


la liberté individuelle des patients. Le débat à leur propos n’est donc
pas l’affaire des seuls professionnels de la santé mentale : il doit être
alimenté par des juristes, des éthiciens, des responsables de la
politique sanitaire, des associations d’usagers ou de proches.
• 21 ans
• 1ère décompensation psychotique
• 1er contact avec la psychiatrie
• Admis d’office amené par la police
• Délire de persécution accompagné comportements
hétéro agressifs
• Réticence extrême à la prise en charge

• Tentatives à entrer en contact verbal avec lui durant


l’entretien d’admission sont infructueuses
J0
• Jérôme est méfiant, ne répond pas aux questions et est de
toute évidence très angoissé.

• Devient soudainement très agité, sa respiration s’accélère,


puis essaie de nous frapper et de quitter la salle
d’entretien en criant.
Jérôme est inquiétant, se montre agressif verbalement et
physiquement, il est opposé à son hospitalisation

Savoirs mobilisés : Gestion de violence:


J0 apports théoriques et jeux de rôles
centrés sur des situations vécues au SPN et Analyse du risque suicidaire
Communication centrée sur :
L’écoute des besoins La création du lien
L’expression des émotions La négociation
• Contenir l’agitation , l’angoisse, le délire, c’est d’abord se
contenir et décider !
→ D'une manière physique et concrète, grâce aux murs et à l'espace réduit.
J0 → Psychique grâce aux règles imposées par le cadre de soin, aux entretiens ,
temps de parole et la rythmicité instaurée.

• En donnant du sens aux actes et de la parole pour garder un


lien vivant
• Apaiser dans une démarche de soins intensifs, où « l’être
avec », la fiabilité des soignants et le temps de parole donnée
à Jérôme sera primordial.
• 08 :30 remise médico –infirmière puis, réflexion en équipe
pluridisciplinaire
J1 • Désignation de l’infirmière garante du projet de soins

l’infirmière garante du projet de soins


Est responsable du projet de soins défini avec le patient et le médecin traitant (entretien
d’investigation post-admission), en assure la transmission afin de garantir la continuité et la
cohérence des soins par le répondant journalier
Est garant du suivi des objectifs de soins du patient
Est responsable de la mise à jour du dossier de soins.
• Directive anticipée

• Référent thérapeutique
J1 • Le médecin attitré contacte les parents

PENSÉE SYSTÉMIQUE
Cette démarche vise à inclure le plus rapidement possible l’environnement familial et
social du patient qui constitue un partenaire et une ressource indispensables.
Premier contact avec le référent et médecin
Dialogue de crise
Vise « la réanimation du lien ». Il est construit en quatre étapes présentées sur une «
carte mnémotechnique » recto/verso à glisser dans la poche qui aide les soignants à être
précis à un moment ou chaque mot peut avoir un poids décisif pour le patient. Une
nouvelle approche Inspirée de la phénoménologie pour les patients en état psychotique
J1 aigu qui complète le processus thérapeutique habituel et favorise l’alliance
thérapeutique

Ce dialogue se base sur la réalité du vécu du patient

Aborder l’expérience : « Êtes-vous au centre du monde… En communication avec


tout le monde ? ».
Valider : « A votre place, je vivrais la même chose. C’est quelque chose d’important,
ce que vous vivez ».
Dire : « Nous sommes tous en lien les uns avec les autres. Parfois, on ne sait plus
qui imite qui, qui influence qui ».
Encourager : « Je ne pense ne pas qu’il va se passer quelque chose d’important.
Souvenez-vous, ça n’a pas toujours été ainsi ! ».
• L’infirmière garante du projet de soins informe :
→ l’ergothérapeute,

J1 → la physiothérapeute,
→ et l’infirmière des approches corporelles.
→ acupuncture

Cette démarche s'inscrit dans notre volonté de faire intervenir ces différentes
disciplines le plus rapidement possible dans les situations de soins intensifs
• l’infirmière garante du projet de soins donne à Jérôme un
programme de soins

Ce cadre thérapeutique correspond à la mise place d’une organisation stable qui


J1 permettra les échanges entre Jérôme et l’équipe soignante (espace transitionnel).

L’environnement hospitalier, caractérisé par des règles précises de fonctionnement, les


limites physiques qu’il procure au patient et l’attitude rassurante des soignants a un
rôle structurant en soi

• Les soignants poursuivent les soins quotidiens visant l’instauration


d’une rythmicité pour structurer son temps par des soins d’hygiène,
repas, entretiens infirmiers, médico-infirmiers, etc.
Des entretiens journaliers infirmiers d’investigation en vue de poser une
hypothèse de crise et des passages réguliers d’évaluation de bien être du
patient
J1 Des entretiens médico-infirmier d’évaluation de la symptomatologie et de
l’évolution du patient.
J2
J3 Approche corporelle offre des soins complémentaires aux interventions
pluridisciplinaires et favorisent un autre biais de communication lorsque l’expression
verbale est impossible ou insuffisante pour le patient / Yoga, Danse, Qi Gong
Physiothérapeute propose des espaces détentes / fango, massage /en vue de trouver
un autre média de communication en réponse à son angoisse.
Ergothérapie offre un cadre structurant et régulier à travers une activité du faire
(mandalas, terre, jeux).
Acupuncture centré sur l’oreille à viser de détente en présence continu des soignants.
PRISE EN CHARGE EN ESPACE FERMABLE D’UNITÉ DE SOINS
Le suivi en espace fermable est destiné à des patients qui pourraient bénéficier

J3 d’un cadre de soins intermédiaire entre « chambre de soins intensifs » et « cadre


étage ».
Permettre à des patients d’être pris en charge dans un espace bien défini dans le but
de :
Se contenir
Se structurer
Accroître sa sécurité
Diminuer ses stimulations

Ces termes s’entendent au sens psychique et physique du terme.


 Repenser la pratique du soin intensif en psychiatrie aiguë: vers la
construction d’une recherche-action visant l’élaboration,
l’implantation et l’évaluation d’un objet musical en chambres de soins
intensifs

• Musique comme instrument thérapeutique renforcé par le contexte


relationnel ?, contenant archaïque ?, gestion de l’objet ?.
Questionnaires
Questionnaires non remplis
remplis 24

27
32%
36%
Refus du patient
Evaluation impossible
24
32%
0 1 2 3 4 5

L'information qui vous a été donnée au début de votre traitement


était suffisante ?

Avez-vous eu l'impression d'avoir été entouré pendant ce


traitement ?

Votre séjour dans cette chambre vous a-t-il paru supportable ?

Votre séjour vous a-t-il paru utile ?

Etiez-vous confortable dans votre chambre ?

SATISFACTION GLOBALE

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