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Transcription

Namouri Dosso : Vous écoutez Radio France Internationale. Il est 22h à paris, 20h en temps universel.
Soyez les bienvenus dans votre Journal en français facile. Pour vous informer, Zéphyrin Kouadio est à
mes côtés. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Namouri, bonsoir à tous !

ND : À la une de ce journal : la situation entre l'armée irakienne et les forces kurdes près de la ville de
Kirkouk. L'ultimatum du gouvernement de Bagdad prend fin cette nuit. Les détails dès le début de ce
journal. En Syrie, les terroristes syriens et étrangers du groupe État islamique vont être évacués de la
ville de Raqqa. Le bastion de l'EI est sur le point d'être repris par la coalition internationale. Nous
parlerons de l'Ireland où une manifestation pour le droit à l'avortement avait lieu ce samedi. Enfin, nous
finirons avec le mot de la semaine présenté par Yvan Amar.

ZK : Un face-à-face tendu se déroule actuellement aux abords de Kirkouk dans le nord de l'Irak.

ND : D'un côté les forces irakiennes. De l'autre les combattants kurdes. Le risque de confrontation existe
après le référendum d'indépendance organisé le 25 septembre dernier par les Kurdes d'Irak et dont le
gouvernement de Bagdad ordonne l'annulation. Nicolas Falez.

Il y a quelques semaines encore les forces irakiennes et kurdes combattaient le même ennemi : le
groupe État Islamique. Désormais, les blindés de l'armée nationale sont stationnés au sud de Kirkouk,
non loin des positions des Peshmergas, les combattants kurdes. Vendredi, les soldats irakiens ont
avancé reprenant deux petites localités d'où les Peshmergas s'étaient préalablement retirés. Des
responsables kurdes affirment qu'un ultimatum leur a été adressé par Bagdad, leur donnant jusqu'à ce
samedi soir pour évacuer les secteurs dont les Peshmergas ont pris le contrôle il y a 3 ans, au moment
où ils luttaient pour stopper la poussée des djihadistes du groupe Etat Islamique. Cette dispute
territoriale entre les Kurdes irakiens et le pouvoir central concerne des terres riches en pétrole... et la
situation s'est envenimée avec le référendum d'indépendance du 25 septembre. Cette vive tension
entre Bagdad et Erbil préoccupe les Occidentaux, qui multiplient les appels au dialogue et à
l'apaisement.
ZK : À quelques kilomètres de là. En Syrie, les terroristes du groupe État islamique sont sur le point de
perdre la ville de Raqqa.

ND : Cette ville servait de capitale, aux membres de l'organisation terroriste. Tout ceci semble terminer.
Les combattants syriens du groupe terroriste État islamique devraient être évacués de Raqqa dans les
prochaines heures. Après un accord approuvé par les Forces démocratiques syriennes. Sachez
également que les forces du régime syrien ont repris le contrôle, ce samedi de la ville de Mayadine l'un
des derniers bastions du groupe État islamique dans l'est de la Syrie. Nous vous en parlions. Jeudi
dernier, La Turquie a installé un poste d'observation dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la
Syrie, en vue d'y établir une zone de désescalade. Cette initiative a été qualifiée d'agression par le
régime de Damas aujourd'hui. Il réclame le retrait immédiat des forces turques.

ZK : Un véhicule piégé a explosé devant un hôtel fréquenté dans la ville de Mogadiscio en Somalie.

ND : Selon les premières informations, plus de vingt personnes sont mortes lors de l'explosion de cette
voiture pleine d'explosif. Ce qui semble être un attentat n'a fait l'objet d'aucune revendication pour le
moment. Mais le mode opératoire laisse penser qu'il s'agit d'un acte des islamistes Shebab lié au groupe
terroriste Al Qaida.

ZK : Quatre morts et six blessés en Côte d'Ivoire. Un avion s'est écrasé après avoir raté son atterrissage à
Abidjan.

ND : L’avion était en provenance de Ouagadougou au Burkina Faso. Il a chuté en Mer près de l’aéroport
de la capitale ivoirienne. Il s'agissait d'un appareil moldave affrété par l'armée française dans le cadre de
l'opération Barkhane. Quatre membres de l'équipage de nationalité moldave ont été tués deux autres
Blessés. Quatre Français dont trois militaires font également partie des blessés.

ZK : En Irlande du Nord, une manifestation avait lieu pour réclamer le droit à l'avortement.

ND : Tout comme la République d'Irlande, le pays interdit l'interruption volontaire de grossesse sauf en
cas de risque mortel pour la mère. Il fait ainsi partie des quelques exceptions en Europe où la législation
reste très ferme. Un cas à part également au sein du Royaume-Uni où l'avortement est légal depuis des
décennies. Les précisions de notre correspondant en Irlande, Julien Lagache.
Les milliers de manifestants réclament rien de moins qu'un droit plein et entier à l'avortement / non
seulement interdit aujourd'hui en Irlande du Nord, mais également passible de prison à vie.
Conséquence : des centaines de femmes qui souhaitent mettre fin à leur grossesse partent chaque
année en Angleterre voisine pour bénéficier d'une IVG, ce qui représente un coût pour elles avec le prix
du voyage et jusqu'à récemment celui de l'opération... facturée en moyenne à plus de 900 euros.
Désormais, il y a une prise en charge financière par la sécurité sociale britannique pour les Nord irlandais
qui font ce voyage. Or, si c'est une victoire pour les militants pro-IVG, ils continuent de crier à l'injustice
puisqu'il y a donc un système de santé commun à tout le Royaume-Uni, mais deux législations
différentes avec un avortement légal depuis 1967 en Grande-Bretagne alors qu'il est interdit de l'autre
côté de la mer d'Irlande. Seulement la loi nord-irlandaise dépend de l'administration régionale de
Belfast... actuellement dominée par les conservateurs unionistes... partisans à la fois une Grande-
Bretagne qui parle d'une seule et même voix... mais qui défendent la spécificité du pays sur les sujets de
société comme l'avortement ou le mariage homosexuel. Julien Lagache, Dublin, RFI

ZK : En France, les partisans du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes manifestaient aujourd'hui.

ND : Environ 300 personnes étaient réunies devant l'aéroport Nantes, pour exiger son déménagement
en Loire-Atlantique et faire pression sur le gouvernement. Des slogans, c'est-à-dire les formules des
manifestants visaient, le ministre de la transition écologie, Nicolas Hulot. Qu'ils accusent d'ingérence
dans la mission de médiation mise en place pour débloquer le dossier. Pour Dominique Boschet,
président de l'association contre le survol de l'agglomération nantaise, cette médiation est biaisée.

ZK : Dominique Boschet, président de l'association contre le survol de l'agglomération nantaise, joint par
Pauline Gleize.

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