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Présentation

de l’information
financière
Mise à jour annuelle de 2016

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© 2016 KPMG LLP, a Canadian limited liability partnership and a member firm of the KPMG network of
independent member firms affiliated with KPMG International Cooperative (“KPMG International”), a
Swiss entity. All rights reserved.
Table des matières
Introduction 3
Façons dont KPMG peut vous aider 4

Entreprises ayant une obligation d’information du public 5


Considérations relatives à l’information financière découlant d’événements
mondiaux 5
Mise à jour sur les IFRS 6
Développements en réglementation au Canada applicables à tous les émetteurs 15
Mise à jour sur les PCGR américains et développements en réglementation
aux États-Unis 19

Entreprises à capital fermé 29


Développements concernant les Normes comptables pour les entreprises
à capital fermé 29

Organismes sans but lucratif 33


Normes comptables pour les organismes sans but lucratif (Partie III du
Manuel de CPA Canada – Comptabilité) 33

Entités du secteur public 35


Développements concernant les Normes comptables pour le secteur public 35

Annexe 38
Sigles et acronymes 38
Sites Web 38
Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Introduction
Les deux dernières années ont été marquées par la publication d’un certain nombre de nouvelles normes
importantes, comme celles sur les produits des activités ordinaires, les contrats de location et les
instruments financiers. Ont également été publiées bon nombre de modifications de diverses normes.
Récemment, l’International Accounting Standards Board (« IASB ») a confirmé que, jusqu’en 2021,
l’amélioration des informations fournies dans les états financiers serait au cœur de ses activités. L’IASB
vise à améliorer l’efficacité des informations fournies dans les états financiers en jetant un regard nouveau
sur la façon dont l’information financière est présentée et regroupée. Le Financial Accounting Standards
Board (« FASB ») des États-Unis a aussi délaissé les principales normes (comptabilisation des produits,
contrats de location et instruments financiers), au cours du deuxième semestre de 2016, pour concentrer
ses efforts sur des questions fondamentales, comme le tableau des flux de trésorerie et le cadre de
présentation de l’information. Bien que les objectifs de l’IASB et du FASB soient similaires, les projets ne
sont plus élaborés conjointement.
Les nouvelles normes de l’IASB et du FASB sur les produits des activités ordinaires et les instruments
financiers entreront en vigueur en 2018 (et en 2019 dans le cas de la norme du FASB sur la dépréciation),
et seront suivies par la norme sur les contrats de location un an plus tard (en 2019). Collectivement,
l’adoption de ces normes nécessitera beaucoup de temps et de ressources. Comme il reste tout juste un
peu plus d’un an pour mener à bien les efforts liés à la mise en œuvre des normes qui entreront en
vigueur en 2018, les sociétés ouvertes devraient s’employer à finaliser dès que possible leurs évaluations
détaillées pour être en mesure de consacrer suffisamment de temps à la conception et à la mise en
œuvre des nouveaux processus et contrôles et au calcul de l’ajustement à inscrire au moment de la
transition (c.-à-d. l’ajustement du solde d’ouverture des bénéfices non distribués et le retraitement des
chiffres de périodes antérieures en cas d’adoption rétrospective de la norme).
Les dates d’entrée en vigueur imminentes attirent également l’attention des autorités de réglementation.
Aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, les autorités de réglementation ont formulé des déclarations
concernant leurs attentes en matière de transparence des informations fournies en ce qui concerne
l’incidence des nouvelles normes sur les états financiers. Plus précisément, elles ont indiqué qu’elles
s’attendaient à ce que des informations soient fournies sur l’incidence prévue des nouvelles normes et sur
l’état d’avancement des projets de mise en œuvre, dès la publication des états financiers annuels de
2016. En novembre 2016, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (« CVMO ») a publié
l’Avis 52-723 de son personnel, Financial Reporting Bulletin, qui présente les attentes de celui-ci quant à la
fourniture d’informations plus détaillées sur les répercussions prévues des nouvelles normes. Selon
l’explication de la CVMO, plus les émetteurs assujettis progressent dans leurs efforts de mise en œuvre,
plus il leur devient possible d’effectuer une estimation raisonnable de l’incidence et, par conséquent, de
fournir des informations qualitatives et quantitatives de plus en plus détaillées. Même si les autres
autorités de réglementation n’ont pas encore communiqué spécifiquement leurs attentes, les entités
devraient savoir que leurs principales parties prenantes pourraient également s’attendre à ce que des
informations supplémentaires soient fournies.
Pour ce qui est des entreprises à capital fermé, le Conseil des normes comptables (« CNC ») a observé
une transformation de leur milieu, étant donné que les entreprises canadiennes exercent maintenant des
activités à l’échelle mondiale et réalisent des opérations plus complexes. Dans le cadre du plan
stratégique pour la période allant de 2016 à 2021, les objectifs du CNC demeurent centrés sur le maintien
d’un ensemble de normes de haute qualité qui aboutira à des informations utiles aux fins des décisions
des créanciers et des autres principaux utilisateurs des états financiers, tout en tenant compte de la
transformation observée dans l’environnement des entreprises canadiennes.
Le CNC a récemment mis sur pied le Comité consultatif sur les organismes sans but lucratif, qui est
chargé d’exprimer des vues sur des questions de normalisation qui sont d’intérêt pour les organismes
sans but lucratif (« OSBL ») du secteur privé. Les objectifs des cinq prochaines années comprennent les
suivants : réaliser les initiatives d’amélioration des normes après avoir examiné les conseils formulés par
le comité consultatif et les commentaires des parties prenantes; effectuer des recherches et des
consultations sur la comptabilisation en produits des apports; et élaborer et mettre en œuvre un processus
de gestion de l’actualisation de la Partie III, « Normes comptables pour les organismes sans but lucratif »,
du Manuel.

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La présente publication fournit aux membres des conseils d’administration, des comités d’audit et de la
direction, ainsi qu’aux autres parties intéressées, des informations destinées à les aider à identifier les
textes qui ont récemment été publiés à l’échelle internationale, au Canada et aux États-Unis, en matière
de réglementation et de présentation de l’information financière, et qui sont susceptibles d’avoir une
incidence sur leurs entreprises. Afin de faciliter la recherche des informations les plus pertinentes pour
votre organisation, nous avons structuré cette publication selon le type d’entité et le référentiel
d’information financière qui s’y applique.
L’information contenue dans le présent numéro repose sur les prises de position publiées avant le
15 novembre 2016. En ce qui concerne les prises de position publiées après cette date, veuillez vous
reporter au site Web de l’organisme de réglementation ou de normalisation concerné, ou consulter votre
conseiller chez KPMG.
La publication Présentation de l’information financière est de nature générale; elle vise seulement à vous
faire mieux connaître les développements récents en matière de présentation de l’information financière.
Pour obtenir des directives détaillées quant à l’application des normes dont il y est question, veuillez
consulter les prises de position d’origine et/ou vos propres conseillers financiers.

Façons dont KPMG peut vous aider


Les professionnels de KPMG aident les clients à comprendre le référentiel d’information financière qu’ils
doivent appliquer, qu’il s’agisse des Normes internationales d’information financière (IFRS), des Normes
comptables pour les entreprises à capital fermé (« NCECF ») ou encore des normes comptables pour les
organismes sans but lucratif, pour les organismes du secteur public ou pour les régimes de retraite. En
outre, nous offrons une vaste gamme de publications et de ressources qui traitent des développements
récents dans ces domaines et de leurs conséquences pour les entités canadiennes.

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Entreprises ayant une obligation


d’information du public
Considérations relatives à l’information financière découlant
d’événements mondiaux
Outre les modifications apportées aux normes comptables, des événements importants survenus
récemment sur la scène mondiale, comme le Brexit, peuvent également avoir une incidence sur
l’information financière. Même s’il faudra un certain temps avant que les effets à long terme du résultat du
référendum se précisent, les effets à court terme pourraient se traduire par une incertitude économique
élevée. Ces effets à court terme peuvent prendre la forme d’une volatilité accrue des prix des actifs et des
cours du change sur les marchés, de révisions à la baisse des cotes de crédit, de difficultés potentielles à
obtenir du crédit ou à le renouveler dans certains secteurs et d’une réduction possible des activités de
placement et d’acquisition jusqu’à ce que l’incertitude se dissipe, ce qui peut contribuer à abaisser les
prévisions de croissance économique à court terme et à hausser les primes de risque.
Compte tenu des récents événements, la direction devra évaluer l’incidence de l’accroissement de
l’incertitude économique et de la volatilité des marchés sur les états financiers intermédiaires et annuels.
La direction devra aussi surveiller les développements qui surviendront au cours des périodes à venir afin
d’en évaluer l’incidence, le cas échéant, sur leur évaluation du risque d’entreprise, leur stratégie et leurs
plans d’affaires, leurs prévisions et leur information financière.
Pour les entités publiantes susceptibles d’être considérablement touchées par ces dénouements, les
incidences sur les états financiers se traduiront probablement par la nécessité :
– de considérer les effets potentiels des événements sur les évaluations des actifs, les contrats déficitaires,
la comptabilisation d’actifs d’impôt différé, la recouvrabilité des créances, les tests de l’efficacité de la
couverture, les évaluations de la continuité de l’exploitation et le respect des clauses restrictives;
– de fournir des informations appropriées ou améliorées de sorte que les utilisateurs puissent
comprendre les répercussions des événements sur la situation financière, la performance financière et
les flux de trésorerie de l’entité, plus précisément des informations sur les risques, les jugements
importants et les hypothèses clés contenus dans les états financiers;
– de tenir compte de l’incidence de l’incertitude accrue sur les jugements importants et sur la sensibilité
des hypothèses clés qui sous-tendent les évaluations et les estimations prospectives, notamment les
tests de dépréciation;
– de considérer les événements postérieurs à la date de clôture pour conclure quant à la question de savoir
si la volatilité des marchés implique que les évaluations comptabilisées à la clôture de la période auraient
différé de manière significative si elles avaient été faites aujourd’hui et si la volatilité des marchés donne
lieu à une obligation de fournir des informations accrues dans les états financiers. De plus, il faudra
considérer attentivement la question de savoir si les informations fournies sont appropriées dans le cas de
changements significatifs apportés aux hypothèses ayant été utilisées dans les tests de dépréciation, si
ces hypothèses ont été considérablement modifiées après la clôture de l’exercice.
Les entités peuvent aussi être assujetties à des exigences de présentation d’informations
supplémentaires dans des rapports intermédiaires et annuels, autres que les états financiers, qui mettent
l’accent sur les tendances des activités d’exploitation ainsi que sur les principaux risques d’entreprise et
les incertitudes. L’étendue de ces exigences peut être plus large et de nature plus prospective.
La détermination des informations qui sont appropriées requiert la prise en considération de ce qui est
important dans le contexte de l’entité et de ses activités. Par conséquent, lorsque cela est pertinent, il
importe que la direction fasse une évaluation rigoureuse des répercussions que ces événements peuvent
avoir sur ses activités, y compris les risques commerciaux et les incertitudes auxquels ces activités
peuvent être exposées.
Pour de plus amples renseignements, consultez le document Brexit: Financial reporting implications.

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Mise à jour sur les IFRS


Un certain nombre de modifications ont été publiées aux cours d’exercices antérieurs et sont entrées en
vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016 :
– Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans des entreprises communes (modifications de
l’IFRS 11);
– Initiative concernant les informations à fournir (modifications de l’IAS 1);
– Éclaircissements sur les modes d’amortissement acceptables (modifications de l’IAS 16 et de
l’IAS 38);
– Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2012-2014 – IFRS 5, IFRS 7, IAS 19, IAS 34;
– Entités d’investissement : Application de l’exception à la consolidation (modifications de l’IFRS 10, de
l’IFRS 12 et de l’IAS 28);
– Agriculture : Plantes productrices (modifications de l'IAS 16 et de l'IAS 41);
– IFRS 14, Comptes de report réglementaires;
– Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels (modifications
de l’IAS 27).
Notre publication Présentation de l’information financière – 2015 présente un sommaire de ces
modifications.
En outre, un certain nombre de développements sont survenus concernant les IFRS, y compris des
normes, modifications aux directives existantes, interprétations et modifications de portée limitée
nouvelles et proposées, dont certaines pourraient, dans un futur rapproché, donner lieu à des
préoccupations importantes pour les sociétés canadiennes en ce qui concerne la mise en application et la
présentation de l’information.

Nouvelles directives publiées – Nouvelles normes du référentiel IFRS


Voici un sommaire des nouvelles directives qui ont été publiées par l’IASB depuis le numéro précédent de
Présentation de l’information financière. Le présent numéro couvre les développements survenus en
matière d’IFRS jusqu’au 15 novembre 2016.

IFRS 16, Contrats de location


En janvier 2016, l’IASB a publié l’IFRS 16, la norme très attendue sur la comptabilisation des contrats de
location. L’IFRS 16 élimine l’actuel double modèle de comptabilisation pour les preneurs, qui fait une
distinction entre les contrats de location-financement inscrits au bilan et les contrats de location simple
hors bilan. Cette norme instaure plutôt un modèle unique de comptabilisation au bilan qui est similaire à la
comptabilisation actuelle des contrats de location-financement. La comptabilisation par le bailleur demeure
similaire à la pratique actuelle, c’est-à-dire que les bailleurs continuent de classer les contrats de location
en tant que contrat de location-financement ou en tant que contrat de location simple.
Toutes les sociétés qui louent des actifs importants à des fins d’utilisation dans le cadre de leurs activités
verront une augmentation des actifs et des passifs qu’elles déclarent. En outre, les sociétés procéderont
désormais à la comptabilisation dégressive des charges locatives pour la plupart des contrats de location,
même lorsqu’elles paient des loyers annuels constants. Cela aura des répercussions sur une grande
variété de secteurs, qu’il s’agisse de détaillants qui louent des magasins ou de compagnies aériennes qui
louent des avions. Plus le portefeuille de contrats de location sera grand, plus l’incidence sur les mesures
clés de présentation, notamment le bénéfice avant les intérêts, les impôts et l’amortissement (« BAIIA »),
sera importante.
Tout en éliminant la ligne de séparation qui existe dans les directives actuelles entre le classement des
contrats de location simple et celui des contrats de location-financement, la nouvelle norme fait en sorte
que la distinction entre les contrats qui répondent à la définition de « contrat de location », plutôt que de
« contrat de service », est encore plus marquée, puisque les contrats de location seront dorénavant
comptabilisés au bilan. Il est probable qu’un certain nombre d’accords qui sont actuellement comptabilisés
en tant que contrats de location soient exclus de la nouvelle définition d’un contrat de location introduite
par l’IFRS 16.

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La nouvelle définition accroît l’accent qui est mis sur la question de savoir qui contrôle l’utilisation de l’actif
sous-jacent pendant la durée de l’accord. Lors de la transition à l’IFRS 16, les sociétés peuvent choisir si
elles appliquent une mesure de simplification visant à « maintenir » leur évaluation précédente des
contrats qui constituent, ou contiennent, un contrat de location.
Pour chaque contrat de location important, un preneur comptabilisera un passif à hauteur de la valeur
actualisée des paiements de loyers futurs. L’obligation locative sera évaluée au coût amorti au moyen du
taux d’intérêt effectif, ce qui donne lieu à la comptabilisation dégressive des charges d’intérêts. Le
preneur comptabilisera également un actif au titre du droit d’utilisation, qui sera évalué au montant de
l’obligation locative, plus les coûts directs initiaux, les paiements de loyers reçus d’avance et les coûts de
démantèlement estimatifs, déduction faite des avantages incitatifs reçus. Les preneurs amortiront
généralement l’actif au titre du droit d’utilisation selon le mode linéaire.
L’IFRS 16 instaure une exigence de réévaluation des jugements clés, notamment en ce qui concerne la
durée du contrat de location, à la clôture de chaque période, ce qui représente un changement
considérable par rapport aux directives actuelles. Il n’est désormais plus possible de préparer le tableau
d’amortissement d’un contrat de location au début de la période de location et de reporter ce tableau à
chaque date de clôture. Les sociétés devront plutôt déterminer s’il faut réévaluer l’obligation locative et
l’actif au titre du droit d’utilisation à chaque date de clôture. Il est probable qu’une part considérable de
jugement sera nécessaire pour déterminer s’il y a un changement dans les facteurs pertinents ou encore
dans les avantages incitatifs de nature économique qui font que le preneur décide d’exercer ou non ses
options de prolongation ou de résiliation.
L’IASB a mis en place deux mesures de simplification qui, une fois choisies, permettent au preneur de
comptabiliser les paiements de loyers relatifs à certains contrats de location en charges, sur une base
linéaire, plutôt que d’appliquer le modèle de la comptabilisation au bilan. Ces deux mesures de
simplification portent sur les contrats de location à court terme – c’est-à-dire ceux dont la durée est de
12 mois ou moins – et sur les éléments de faible valeur – c’est-à-dire les contrats de location dont le bien
sous-jacent est de faible valeur à l’état neuf (même si l’effet est significatif dans l’ensemble).
La nouvelle norme s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. L’adoption anticipée est
permise dans le cas des sociétés qui adoptent également l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés
de contrats conclus avec des clients.
Au moment de l’adoption, une entité pourra choisir entre les deux approches transitoires suivantes :
a) l’approche rétrospective – une entité peut choisir d’ajuster de manière rétrospective toutes les
périodes antérieures présentées;
b) l’approche de l’ajustement cumulatif – une entité peut choisir de ne pas retraiter les informations
comparatives et de plutôt ajuster le solde d’ouverture des résultats non distribués à la date de la
première application.
Avant la date d’entrée en vigueur, les sociétés devront recueillir une quantité importante d’informations
supplémentaires au sujet de leurs contrats de location, en plus de faire de nouvelles estimations et de
nouveaux calculs. Pour certaines sociétés, l’un des principaux défis sera de recueillir les données requises;
pour d’autres, ce sont les questions faisant appel au jugement qui domineront (p. ex., l’identification des
transactions contenant des contrats de location).
Pour de plus amples renseignements, consultez l’article Web, la présentation SlideShare et la publication
First Impressions: IFRS 16 Leases de KPMG.
Le FASB a aussi publié sa nouvelle norme sur la comptabilisation des contrats de location en 2016, soit le
Topic ASC 842 Leases, et, bien que la définition d’un contrat de location figurant dans le Topic 842 et celle
énoncée dans l’IFRS 16 se rapprochent et que les deux normes préconisent la comptabilisation au bilan
des contrats de location par le preneur, il n’y a pas une convergence totale entre les deux normes. Pour
obtenir un résumé de la norme du FASB sur la comptabilisation des contrats de location, consultez la
section « Mise à jour sur les PCGR américains ».

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Nouvelles directives publiées – Modifications de normes existantes


Informations à fournir sur les variations des passifs financiers (modifications
de l’IAS 7)
Depuis un certain temps, les investisseurs ont uni leurs voix pour obtenir davantage d’informations sur la
dette nette, un terme qui n’est pas défini dans les IFRS. En février 2016, l’IASB a répondu à cette
demande en publiant des modifications à l’IAS 7, Tableau des flux de trésorerie. Ces modifications exigent
que soient fournies des informations permettant aux utilisateurs des états financiers d’évaluer les
variations des passifs issus des activités de financement, ce qui comprend les changements résultant des
flux de trésorerie, mais aussi les changements sans contrepartie de trésorerie.
Une façon de respecter cette nouvelle exigence en matière d’informations à fournir consiste à fournir un
rapprochement entre les soldes d’ouverture et de clôture à l’égard des passifs issus des activités de
financement; toutefois, cet objectif pourrait également être atteint d’autres façons, ce qui pourrait
constituer un allègement pour les institutions financières ou d’autres entités qui présentent déjà des
informations plus exhaustives à cet égard.
Bien qu’il soit possible de fournir des informations sur les changements dans les autres actifs et passifs,
les informations sur les variations des passifs issus des activités de financement doivent être fournies
séparément.
Les modifications sont en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017, et leur
application anticipée est permise.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Disclosure on changes in financing liabilities
de KPMG.

Comptabilisation d‘actifs d’impôt différé au titre de pertes latentes


(modifications de l’IAS 12)
En janvier 2016, l’IASB a publié des modifications de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, afin de clarifier le
traitement fiscal différé des instruments d’emprunt et la détermination des bénéfices imposables futurs
aux fins de la comptabilisation des actifs d’impôt différé.
Les modifications clarifient le fait que l’existence d’une différence temporaire déductible pour les
instruments d’emprunt évalués à la juste valeur dépend uniquement d’une comparaison entre la valeur
comptable d’un actif et sa base fiscale à la fin de la période de présentation de l’information, et n’est pas
affectée par les variations futures possibles de la valeur comptable ou par le mode attendu de
recouvrement de l’actif
La méthodologie servant à déterminer les bénéfices imposables futurs a été clarifiée de manière à
indiquer que les bénéfices imposables futurs, aux fins de la comptabilisation d’un actif d’impôt différé, ne
constituent pas le résultat final de la déclaration de revenus, mais plutôt le résultat final de la déclaration
de revenus ajusté pour tenir compte de la résorption des différences temporaires imposables et des
différences temporaires déductibles, de manière à éviter la double comptabilisation. Par conséquent, le
bénéfice imposable utilisé aux fins de l’évaluation de l’utilisation des différences temporaires déductibles
diffère du bénéfice imposable sur la base duquel l’impôt sur le résultat doit être payé.
Les modifications sont en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017, et leur
application anticipée est permise. Les modifications doivent être appliquées de manière rétrospective.
Leur incidence sur les états financiers d’une société dépendra de sa situation fiscale et de la manière dont
elle comptabilise actuellement ses impôts différés.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Deferred tax assets on unrealized losses de
KPMG.

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Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des
actions (modifications de l’IFRS 2)
En juin 2016, l’IASB a publié des modifications de l’IFRS 2, Paiement fondé sur des actions – Classement
et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, pour éliminer l’ambiguïté quant
à la manière de comptabiliser certains types d’accords en vertu de l’IFRS 2, Paiement fondé sur des
actions.
Les modifications apportent les clarifications dans les cas suivants :
– Évaluation des paiements fondés sur des actions qui sont réglés en trésorerie – Les modifications
précisent qu’un paiement fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie est évalué selon la même
approche que celle utilisée pour les paiements fondés sur les actions qui sont réglés en instruments de
capitaux propres, soit selon la méthode de la date d’attribution modifiée. Les nouvelles exigences ne
changent pas le montant cumulatif de la charge qui est finalement comptabilisée, car la contrepartie
totale du paiement fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie correspond encore au montant en
trésorerie versé dans le cadre du règlement.
– Classement des paiements fondés sur des actions qui sont réglés après déduction des retenues
d’impôt à la source – Certains accords dont le paiement est fondé sur des actions permettent ou
exigent qu’une entité retienne une partie des actions qui seraient autrement versées à un employé, et
qu’elle effectue les paiements aux autorités fiscales au nom de l’employé. Avant les modifications, la
question se posait de savoir si la partie déterminée du paiement fondé sur des actions qui est retenue
dans ces circonstances devrait être comptabilisée comme étant réglée en instruments de capitaux
propres ou en trésorerie. Les modifications clarifient les circonstances dans lesquelles les transactions
conclues avec un employé dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglé après déduction
des retenues d’impôt à la source sont comptabilisées comme étant réglées en instruments de capitaux
propres.
– Comptabilisation d’une modification d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions qui
passe de réglée en trésorerie à réglée en instruments de capitaux propres – Les modifications clarifient
le fait que le passif au titre du paiement initial fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie est
décomptabilisé à la date de modification; le paiement fondé sur des actions qui est réglé en
instruments de capitaux propres est évalué à sa juste valeur à la date de modification et comptabilisé
dans la mesure où les services ont été reçus jusqu’à cette date, tout écart étant immédiatement
enregistré en résultat net.
Les nouvelles exigences pourraient avoir une incidence sur le classement et/ou l’évaluation de ces
accords ainsi que, possiblement, sur le moment de la comptabilisation de la charge au titre des
attributions nouvelles et en cours et sur le montant de cette charge.
Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. À des fins de
simplification, les modifications peuvent être appliquées de manière prospective. L’application
rétrospective ou anticipée est permise si l’information est disponible sans avoir recours à des
connaissances a posteriori.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Clarifying share-based payment accounting
de KPMG.

Application de l’IFRS 9, Instruments financiers, et de l’IFRS 4, Contrats


d’assurance (modifications de l’IFRS 4)
En novembre 2016, l’IASB a convenu qu’une entité serait tenue d’appliquer l’IFRS 17 (auparavant la
phase II de l’IFRS 4) aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021, en supposant qu’elle soit publiée
au premier semestre de 2017, soit bien après la date d’entrée en vigueur de l’IFRS 9, Instruments
financiers. L’IFRS 9 couvrira la majorité des placements d’un assureur. Par conséquent, les différences
dans les dates d’entrée en vigueur prévues ont suscité des préoccupations quant à la volatilité temporaire
et aux non-concordances comptables dans le résultat net. Certaines sociétés ont aussi exprimé des
préoccupations concernant la nécessité de mettre en œuvre deux changements importants en matière de
comptabilité à des dates différentes, ce qui augmentera les coûts et la complexité de cette mise en
œuvre.
En septembre 2016, l’IASB a publié des modifications à sa norme existante sur les contrats d’assurance,
l’IFRS 4. Les modifications instaurent deux approches qui complètent les options existantes dans la norme
qui peuvent être utilisées pour gérer la volatilité temporaire découlant des différentes dates d’entrée en
vigueur de l’IFRS 9 et de la norme à venir sur les contrats d’assurance.
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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Les modifications :
– prévoient, pour les entités publiantes (dont l’activité prédominante consiste à émettre des contrats
d’assurance), une exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9 jusqu’à la plus rapprochée des
dates suivantes :
a) la date d’entrée en vigueur de la norme sur les contrats d’assurance à venir;
b) le 1er janvier 2021 – qui s’appliquera au niveau des entités publiantes (ce qui est appelé
l’« exemption temporaire »);
– donnent aux entités qui émettent des contrats d’assurance l’option de retirer de leur résultat net la
volatilité ajoutée par les changements dans l’évaluation d’actifs financiers spécifiés lors de l’application
de l’IFRS 9 (ce qui est appelé l’« approche en parallèle »). Cette option sera offerte jusqu’à l’entrée en
vigueur de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance.
En outre, l’IASB a décidé d’offrir un allègement aux investisseurs dans des entreprises associées et dans
des coentreprises en permettant à une société de ne pas appliquer des méthodes comptables uniformes
lorsque l’entité émettrice applique l’IAS 39 et que l’investisseur applique l’IFRS 9, ou vice versa, dans le
cadre de l’application de la méthode de la mise en équivalence.
En réponse aux préoccupations exprimées par les parties concernées selon lesquelles les obligations
d’information proposées relativement à l’exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9, Instruments
financiers, pour les compagnies d’assurance pourraient entraîner des coûts excessifs et représenter un
fardeau pour les préparateurs, l’IASB a accepté de revoir les obligations d’information. La décision
permettra de limiter la nécessité d’effectuer une évaluation uniquement des remboursements de principal
et des versements d’intérêts aux actifs financiers qui ne sont pas détenus à des fins de transaction ou
gérés sur la base de leur juste valeur.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Insurance - Fine-tuning the forthcoming
standard de KPMG. Pour plus de détails sur le projet relatif aux contrats d’assurance, voir la section « Mise
à jour sur les projets majeurs ».

Clarification de l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats


conclus avec des clients
En mai 2014, l’IASB et le FASB ont publié une nouvelle norme commune sur la comptabilisation des
produits : l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients / l’ASC
Topic 606, Revenue from Contracts with Customers. Les normes sont en vigueur pour les exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2018 (dans le cas des entités ouvertes américaines : pour les exercices
ouverts après le 15 décembre 2017 et pour les périodes intermédiaires comprises dans ces exercices).
Depuis le numéro précédent de Présentation de l’information financière, l’IASB et le FASB ont poursuivi
leurs nouvelles délibérations sur les normes et ont publié des clarifications à l’égard d’un certain nombre
de sujets. L’IASB a publié un ensemble unique de modifications, alors que le FASB a publié une série de
modifications. Bien que ces nouvelles normes sur la comptabilisation des produits ne soient plus
entièrement en convergence, l’IASB et le FASB espèrent que les différences dans le libellé ne donneront
pas lieu à des différences considérables dans la pratique. Pour de plus amples renseignements sur les
modifications du FASB, consultez la section « Mise à jour sur les PCGR américains ».
En avril 2016, l’IASB a publié ses modifications définitives de l’IFRS 15 – Clarification de l’IFRS 15,
Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients. Les modifications ne touchent
pas les principes sous-jacents de la norme, mais clarifient plutôt la façon dont ces principes doivent être
appliqués. Les modifications comprennent de nouveaux exemples et clarifient les directives de l’IFRS 15
concernant :
– l’identification des obligations de prestation (la promesse de fournir un bien ou un service à un client)
dans un contrat (étape 2 du modèle lié à la comptabilisation des produits);
– la détermination du moment où les produits découlant de l’octroi d’une licence donnant droit à la
propriété intellectuelle doivent être comptabilisés – à un moment donné ou au fil du temps;
– la détermination de la question de savoir si l’entité agit pour son propre compte (elle fournit elle-même
un bien ou un service) ou comme mandataire (elle prend les dispositions voulues pour qu’un tiers
fournisse le bien ou le service);
– l’octroi d’allègements visant à réduire le coût et la complexité de la transition pour une entité qui
applique la nouvelle norme pour la première fois.
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Selon les commentaires et les réactions du secteur d’activité, les efforts de mise en œuvre sont plus
importants et prennent plus de temps que prévu. Par conséquent, les entités sont encouragées à entamer
le processus de mise en œuvre, si ce n’est pas déjà fait, et à s’efforcer de parachever dès que possible
leurs évaluations détaillées de manière à disposer de suffisamment de temps pour concevoir et mettre en
place de nouveaux processus et contrôles, pour identifier les systèmes de technologie touchés par les
nouvelles exigences en matière de données et de comptabilisation, et pour évaluer l’incidence de la
nouvelle norme sur les autres fonctions et processus, notamment la planification et l’analyse financières,
les activités d’exploitation et les affaires juridiques.
Pour de plus amples renseignements, consultez les publications Revenue Issues In-Depth et Revenue
Transition Options: What is the best option for your business? de KPMG, qui portent sur les IFRS et les
PCGR américains. Pour connaître les dernières nouvelles concernant la norme sur les produits des
activités ordinaires et découvrir d’autres publications, consultez les sites IFRS - Revenue et Revenue:
FASB Updates Revenue Standard.

Directives en cours d’élaboration – Mise à jour sur les projets majeurs


Les paragraphes qui suivent constituent un sommaire des directives en cours d’élaboration par l’IASB.

Mise à jour sur le projet relatif aux contrats d’assurance


En juin 2013, l’IASB a proposé, dans un exposé-sondage révisé, un nouveau modèle de comptabilité et de
présentation pour les contrats d’assurance. Les propositions s’appliquent non seulement aux entités qui
sont généralement considérées comme des entités d’assurance, mais aussi à toutes les entités qui :
– émettent des contrats d’assurance ou de réassurance;
– émettent ou détiennent des contrats de réassurance;
– émettent des contrats de placement assortis d’un élément de participation discrétionnaire (à condition
qu’elles émettent également des contrats d’assurance); ou
– émettent certaines garanties financières.
Depuis le numéro précédent de Présentation de l’information financière, l’IASB a terminé ses nouvelles
délibérations techniques planifiées et il a donné comme directive à son personnel de commencer le
processus de scrutin pour la norme à venir sur les contrats d’assurance. La nouvelle norme sur les
contrats d’assurance devrait être publiée au cours du premier semestre de 2017 et, si cette cible est
atteinte, sa date d’entrée en vigueur sera le 1er janvier 2021.
Dans le cadre de ses nouvelles délibérations techniques et de ses discussions, l’IASB a abordé les points
suivants :
– le niveau de regroupement aux fins de la comptabilisation des contrats déficitaires et de la répartition
de la marge sur services contractuels;
– la répartition, fondée sur des principes, des produits financiers et des charges financières résultant de
contrats d’assurance en résultat net;
– la fourniture de directives sur les variations des flux de trésorerie d’exécution qui ont trait à des
services futurs et qui, par conséquent, donnent lieu à un ajustement de la marge sur services
contractuels, ainsi que sur les variations qui ont trait à des services courants ou passés et qui, par
conséquent, ne donnent pas lieu à un ajustement de la marge sur services contractuels;
– le fait que l’approche des honoraires variables ne devrait pas s’appliquer aux contrats de réassurance
émis ou détenus.
Les répercussions pour les assureurs seront majeures et la mise en œuvre sera complexe. Les défis vont
au-delà de la comptabilisation, et des changements importants devront être apportés à la mesure de la
performance et aux rapports sur celle-ci, à la gestion du capital et de l’actif et du passif, aux décisions
d’affaires élargies, aux systèmes et processus ainsi qu’aux ressources.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication IFRS Newsletter - Insurance de KPMG et le
site Web IFRS – Insurance de KPMG.

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Directives en cours d’élaboration – Modifications de portée limitée


Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2014-2016
En novembre 2015, dans le cadre de son processus visant à apporter des modifications non urgentes,
mais nécessaires, aux IFRS, l’IASB a publié un exposé-sondage dans lequel il propose d’apporter des
modifications de portée limitée aux normes qui suivent.
– IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière
– Suppression des exemptions à court terme pour les nouveaux adoptants.
– IAS 28, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises
– Clarification du fait qu’un investisseur qui est un organisme de capital-risque ou une autre entité
admissible peut choisir d’évaluer sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise
à la juste valeur par le biais du résultat net. Ce choix peut être fait au cas par cas.
– IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités
– Clarification du fait que les obligations d’information sur les intérêts détenus dans d’autres entités
s’appliquent également aux intérêts qui sont classés comme étant détenus en vue de la vente ou
de la distribution.
L’IASB prévoit de publier la version définitive des modifications en décembre 2016. La date d’entrée en
vigueur des modifications est prévue pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Pour de plus amples renseignements, reportez-vous au Plan de travail de l’IASB.

Transferts d’immeubles de placement (modifications de l’IAS 40)


En novembre 2015, l’IASB a publié l’exposé-sondage Transferts d’immeubles de placement (projet de
modification d’IAS 40).
Les modifications proposées :
– indiquent que l’entité doit transférer un bien immobilier depuis (ou vers) la catégorie immeubles de
placement si, et seulement si, il existe une indication que l’utilisation du bien immobilier a changé;
– présentent la liste des circonstances dans lesquelles l’utilisation du bien immobilier a changé comme
une liste non exhaustive d’exemples d’indications qu’un changement d’utilisation s’est produit, plutôt
que comme une liste exhaustive.
L’IASB prévoit de publier la version définitive des modifications en décembre 2016. La date d’entrée en
vigueur des modifications est prévue pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Pour de plus amples renseignements, reportez-vous au Plan de travail de l’IASB.

Exposé-sondage, Définition d’une entreprise et comptabilisation des intérêts


détenus antérieurement (projet de modification d’IFRS 3 et d’IFRS 11)
En juin 2016, l’IASB a publié l’exposé-sondage Définition d’une entreprise et comptabilisation des intérêts
détenus antérieurement (projet de modification d’IFRS 3 et d’IFRS 11).
Dans le cadre de l’examen postérieur à la mise en œuvre de l’IFRS 3, il a été établi que les parties
prenantes éprouvent des difficultés à appliquer la définition d’une entreprise qui est énoncée dans
l’IFRS 3. Le projet de modification vise à fournir aux entités des directives d’application plus claires pour
les aider à faire la distinction entre une entreprise et un groupe d’actifs, lorsqu’elles appliquent l’IFRS 3.
D’après les modifications proposées, si la quasi-totalité de la juste valeur des actifs bruts acquis (c.-à-d. les
actifs identifiables et les actifs non identifiables) est concentrée dans un seul actif identifiable ou un seul
groupe d’actifs identifiables similaires, alors l’ensemble des activités, combiné aux actifs acquis, ne
constitue pas une entreprise.
Comme l’IFRS 3 est le résultat d’un projet conjoint entre l’IASB et le FASB, le projet de modification de
l’IFRS 3 et le projet de mise à jour des normes comptables intitulé Clarifying the Definition of a Business,
que le FASB a publié en novembre 2015, reposent sur des conclusions provisoires qui convergent dans
une large mesure.

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En réponse à la diversité existant en pratique quant aux acquisitions d’intérêts dans des entreprises
communes, l’IASB a également proposé d’apporter des modifications à l’IFRS 3 et à l’IFRS 11. Les
modifications proposées visent à clarifier la comptabilisation des intérêts détenus antérieurement dans les
actifs et les passifs d’une entreprise commune, lorsqu’une entité obtient le contrôle ou le contrôle conjoint
d’une entreprise qui constitue une entreprise commune.
Les modifications proposées clarifieront les points suivants :
a) lors de l’obtention du contrôle, une entité devrait réévaluer les intérêts détenus antérieurement dans
les actifs et les passifs de l’entreprise commune, de la manière décrite au paragraphe 42 de l’IFRS 3;
b) lors de l’obtention du contrôle conjoint, une entité ne devrait pas réévaluer les intérêts détenus
antérieurement dans les actifs et les passifs de l’entreprise commune.
La date limite de réception des commentaires était le 31 octobre 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Clarifying business acquisition accounting
de KPMG.

Modifications proposées de l’IAS 16 – Immobilisations corporelles : produit de


la vente avant l’utilisation prévue
L’IFRS Interpretations Committee (« IFRIC ») a reçu une demande visant à clarifier la comptabilisation du
produit net de la vente d’articles produits pendant les tests visant une immobilisation corporelle en
construction.
Selon les directives actuelles énoncées à l’alinéa 16 b) de l’IAS 16, le coût d’une immobilisation corporelle
comprend « tout coût directement attribuable au transfert de l’actif jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa
mise en état pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction ». En outre,
l’alinéa 17 e) prévoit des exemples de coûts directement attribuables, notamment les coûts des tests de
bon fonctionnement de l’immobilisation corporelle, après déduction du produit net de la vente des articles
produits pendant le transfert de l’actif sur ce site et pendant sa mise en état.
L’IFRIC a publié une décision provisoire concernant l’ordre du jour en juillet 2014 et, en raison des
préoccupations soulevées dans les lettres de commentaires reçues, il a alors exploré d’autres options
visant à clarifier la comptabilisation des coûts des immobilisations corporelles.
En 2016, l’IFRIC a recommandé des modifications de portée limitée à l’IAS 16 visant à interdire que le
produit de la vente d’articles produits pendant la mise en état d’une immobilisation soit déduit du coût de
cette immobilisation. Par conséquent, l’entité comptabiliserait le produit de la vente de ces articles, ainsi
que les coûts de production de ces articles, en résultat net, conformément aux normes applicables.
En octobre 2016, l’IASB a provisoirement décidé de proposer des modifications à l’IAS 16 et un exposé-
sondage est prévu pour 2017.
Pour de plus amples renseignements, reportez-vous au Plan de travail de l’IASB.

Directives en cours d’élaboration – Projets d’interprétation des normes


(projets d’IFRIC)
Projet d’IFRIC, Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée
En vertu des IFRS actuelles, les transactions en monnaie étrangère sont comptabilisées dans la monnaie
fonctionnelle de l’entité selon le cours de change au comptant à la date de la transaction (c.-à-d. la date à
laquelle la transaction remplit pour la première fois les conditions de comptabilisation).
Cependant, lorsqu’une contrepartie en monnaie étrangère est versée ou reçue avant l’élément auquel elle
se rapporte (qui peut être un actif, une charge ou un produit), l’IAS 21, Effets des variations des cours des
monnaies étrangères, n’indique pas clairement comment il convient de déterminer la date de la
transaction, ce qui a donné lieu à une diversité dans la pratique au moment de la conversion de l’élément
connexe. L’IFRIC a publié un projet d’interprétation pour remédier à cette lacune.
L’interprétation s’appliquerait lorsqu’une entité :
– paie ou reçoit une contrepartie libellée ou fixée dans une monnaie étrangère; et
– comptabilise un actif non monétaire au titre d’un paiement anticipé ou un passif non monétaire au titre
de produits différés (p. ex., une contrepartie anticipée non remboursable) avant la comptabilisation de
l’élément connexe à une date ultérieure.

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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

La date de la transaction, qui est nécessaire aux fins de la détermination du cours de change au comptant
à appliquer pour la conversion, est la première des deux dates suivantes :
– la date de comptabilisation initiale de l’actif non monétaire au titre d’un paiement anticipé ou du passif
non monétaire au titre de produits différés;
– la date à laquelle l’élément connexe est comptabilisé dans les états financiers.
L’IFRIC a provisoirement décidé que la date d’entrée en vigueur de l’interprétation serait le 1er janvier
2018, et que son application anticipée serait permise. La publication de l’interprétation devrait avoir lieu en
décembre 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication IFRS Breaking News - Foreign currency
transactions – Advance consideration de KPMG.

Projet d’IFRIC, Incertitude relative aux traitements fiscaux


L’IFRIC a publié un projet d’interprétation qui vise à clarifier la comptabilisation des traitements fiscaux que
l’administration fiscale n’a pas encore acceptés, tout en ayant également un objectif de transparence. Plus
spécifiquement, le projet d’interprétation vise à répondre à la question suivante : comment faut-il refléter
les incertitudes dans la comptabilisation des impôts sur le résultat?
L’IFRIC a achevé ses discussions relatives aux questions soulevées dans les lettres de commentaires et,
en septembre 2016, il a provisoirement décidé de retenir les propositions suivantes dans le projet
d’interprétation :
– l’étendue – l’interprétation s’appliquerait aux impôts sur le résultat qui entrent dans le champ
d’application de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, et n’aborderait pas expressément les intérêts et les
pénalités;
– l’obligation, pour une entité, de supposer qu’une autorité fiscale ayant le droit de vérifier les montants
qui lui sont présentés vérifiera ces montants et qu’elle procédera à ces contrôles en ayant l’entière
connaissance de toutes les informations pertinentes;
– l’utilisation d’un seuil « probable » pour la comptabilisation de l’effet de l’incertitude, ainsi que de
méthodes d’évaluation visant à refléter l’incertitude;
– le renvoi aux obligations d’information pertinentes contenues dans l’IAS 1, Présentation des états
financiers, et dans l’IAS 12, et l’inclusion de ce renvoi dans le guide d’application;
– les dispositions transitoires.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication IFRS Breaking News - Accounting for
uncertain tax treatments de KPMG. Pour d’autres mises à jour, reportez-vous au Plan de travail de l’IASB.

Décisions concernant l’ordre du jour de l’IFRIC


IAS 12, Impôts sur le résultat – Mode attendu de recouvrement des
immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée lors de
l’évaluation de l’impôt différé
L’IFRIC a discuté d’une demande visant à clarifier la façon de déterminer le mode attendu de
recouvrement d’une immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéterminée aux fins de l’évaluation de
l’impôt différé. L’IFRIC a souligné qu’une entité applique le principe et les exigences des paragraphes 51
et 51A de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, lors de l’évaluation de l’impôt différé à l’égard d’une
immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéterminée et, par conséquent, elle détermine le mode
attendu de recouvrement de la valeur comptable d’une telle immobilisation, et reflète les conséquences
fiscales qui en découlent.
En novembre 2016, l’IFRIC a publié une décision concernant l’ordre du jour qui interdit que les exigences
énoncées au paragraphe 51B de l’IAS 12 à l’égard des immobilisations corporelles non amortissables
soient appliquées par analogie aux immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée lors de
l’évaluation de l’impôt différé. L’application de ce principe donnerait lieu à l’évaluation des actifs ou des
passifs d’impôt différé au moyen du taux d’impôt applicable à la vente des immobilisations incorporelles à
durée d’utilité indéterminée, qui est le taux actuellement utilisé par bon nombre d’entités. Selon les faits
et circonstances propres à chacune, les entités pourraient devoir réexaminer le taux d’impôt appliqué lors
du calcul de l’impôt différé découlant des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée.

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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Compte tenu des exigences qui existent dans les normes du référentiel IFRS, l’IFRIC a déterminé que ni
une interprétation ni une modification de la norme n’étaient considérées comme nécessaires et, par
conséquent, cette question n’a pas été ajoutée à l’ordre du jour. Les entités doivent considérer les
répercussions potentielles sur la présentation de l’information financière et, si elles sont touchées par ces
clarifications, elles doivent considérer les changements qui en découlent dans les impôts différés comme
un changement de méthode comptable qui entre en vigueur immédiatement.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web IFRIC Updates.

Développements en réglementation au Canada


applicables à tous les émetteurs
Les paragraphes qui suivent présentent un sommaire des règlements, règles, instructions et documents
qui ont été adoptés récemment par les autorités canadiennes de réglementation des valeurs mobilières et
qui s’appliquent à un large éventail d’émetteurs. Ce sommaire traite également d’un certain nombre de
modifications proposées et définitives ainsi que d’avis du personnel qui ont été publiés depuis le numéro
précédent de Présentation de l’information financière. Compte tenu des efforts d’harmonisation des
Autorités canadiennes en valeurs mobilières (« ACVM »), les marchés boursiers sont régis par un certain
nombre de règlements pancanadiens ou multilatéraux largement harmonisés, qui se trouvent sur les sites
Web des membres des ACVM. Nombre des liens contenus dans le présent document sont tirés du site
Web de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (« CVMO »); toutefois, les lecteurs devraient
plutôt consulter le site de l’organisme membre des ACVM qui chapeaute leur territoire, soit, dans le cas
du Québec, l’Autorité des marchés financiers (« AMF »).

Obligations permanentes des émetteurs et des initiés


Mesures financières non conformes aux PCGR
En janvier 2016, les ACVM ont publié l’Avis 52-306 de leur personnel (révisé), Mesures financières non
conformes aux PCGR. Cet avis tient compte des modifications visant à clarifier l’IAS 1, Présentation des
états financiers, en ce qui a trait aux sous-totaux supplémentaires présentés dans les états financiers.
Comme l’IAS 1 présente des directives sur les sous-totaux supplémentaires, les ACVM ont supprimé les
directives que contenait l’avis à cet égard. L’avis met désormais l’accent sur les informations dont la
fourniture est requise lorsque des mesures non conformes aux PCGR sont présentées. Ces informations
sont les mêmes que celles énoncées dans l’avis antérieur.
Des indications sont également fournies sur la présentation de sous-totaux supplémentaires avant le
dépôt des états financiers et sur la présentation de sous-totaux supplémentaires dans le tableau des flux
de trésorerie.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’Avis 52-306 du personnel des ACVM (révisé).

Modifications relatives au système d’alerte et aux offres publiques d’achat et


de rachat
En février 2016, les ACVM ont publié un avis sur la modification du système d’alerte, qui traite des
modifications apportées au Règlement 62-104 sur les offres publiques d’achat et de rachat et au
Règlement 62-103 sur le système d’alerte et questions connexes touchant les offres publiques et les
déclarations d’initiés, ainsi que des changements apportés à l’Instruction générale 62-203 relative aux
offres publiques d’achat et de rachat. Les modifications, qui sont entrées en vigueur en mai 2016,
harmonisent le régime des offres publiques d’achat et de rachat dans tous les territoires du Canada.
Les trois éléments clés du régime sur les offres publiques d’achat et de rachat sont les suivants :
i) une prolongation du délai minimal de l’offre à 105 jours;
ii) une obligation irrévocable de dépôt minimal de plus de 50 % des titres en circulation;
iii) l’obligation de prolonger le délai de l’offre d’au moins 10 jours après que l’obligation de dépôt minimal
a été respectée et que toutes les autres conditions de l’offre ont été remplies ou ont fait l’objet d’une
renonciation.
Les modifications améliorent la qualité et l’intégrité du régime des offres publiques d’achat (« OPA ») et
augmentent la capacité des porteurs de prendre des décisions éclairées et coordonnées concernant le
dépôt de leurs titres, tout en accordant aux conseils plus de temps et de latitude pour répondre à une OPA.

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Les modifications apportées au système d’alerte du Canada, même si elles ne sont pas aussi importantes
que celles qui avaient été proposées initialement, consistent à exiger la déclaration des diminutions d’au
moins 2 % de la propriété des titres ou de l’emprise sur ces titres ou à exiger le dépôt d’une déclaration
lorsque la propriété ou l’emprise d’un porteur passe sous le seuil de déclaration selon le système d’alerte
de 10 %. Les modifications permettent également une plus grande transparence en ce qui concerne les
participations importantes dans les émetteurs assujettis selon le système d’alerte. Elles visent à améliorer
la qualité et l’intégrité du système d’alerte d’une façon adéquate pour les marchés financiers canadiens.
Pour de plus amples renseignements, consultez le Règlement 62-103 sur le système d’alerte et questions
connexes touchant les offres publiques et les déclarations d’initiés et l’Instruction générale 62-203.

Déclarations d’initiés
En février 2016, la CVMO a publié l’Avis 51-726 de son personnel, Report on Staff’s Review of Insider
Reporting and User Guides for Insiders and Issuers, dans lequel le personnel présente les résultats de son
examen des documents d’information continue et des déclarations d’initié de 100 émetteurs assujettis
dont l’organisme de réglementation principal est la CVMO. Le personnel a constaté des lacunes dans les
déclarations d’initié déposées par près de 70 % des émetteurs (lesquelles ont obligé au moins un initié à
déposer une déclaration corrigée), et il a adressé des commentaires à environ 20 % des émetteurs
assujettis visés par l’examen, dans lesquels il leur demandait de mettre en œuvre, pour l’avenir, un
processus interne afin de rapprocher les valeurs détenues figurant dans les déclarations des initiés et
celles figurant dans les registres. Dans l’ensemble, environ 15 % des 1 500 initiés assujettis devaient
déposer de nouvelles déclarations d’initié. Il y avait une corrélation minimale entre la taille de l’émetteur
assujetti et la survenance de lacunes importantes dans les déclarations d’initié.
Le rapport soulevait également diverses lacunes non significatives et d’autres constatations courantes, et
formulait des recommandations visant à améliorer la qualité des déclarations d’initié et les politiques en
matière d’opérations d’initié.
Les annexes du rapport présentent des listes de contrôle qui mettent en lumière certains des éléments
clés que les initiés assujettis et les émetteurs assujettis devraient prendre en considération, ainsi que des
exemples de scénarios sous forme de questions et réponses.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’Avis 51-726 du personnel de la CVMO.

Sommaire des constatations découlant des examens de l’information


continue des ACVM
En juillet 2016, les ACVM ont publié l’Avis 51-346 de leur personnel, Activités du programme d’examen de
l’information continue pour l’exercice terminé le 31 mars 2016, qui résume les résultats découlant de leur
programme d’examen de l’information continue.
Ce programme vise à faire en sorte que l’information continue des émetteurs assujettis du Canada soit de
meilleure qualité, plus complète et diffusée en temps opportun. Il a été mis sur pied pour évaluer la
conformité des documents d’information continue et pour aider les émetteurs à comprendre leurs
obligations en vertu du régime d’information continue et à les respecter afin que les investisseurs
reçoivent de l’information de grande qualité.
Les résultats de l’exercice 2016 ont été comparables à ceux de 2015; ainsi, dans 62 % des cas, les
émetteurs ont été avisés de prendre certaines mesures en vue d’améliorer et/ou de modifier l’information
fournie. Dans certains cas, les émetteurs ont fait l’objet de mesures d’application de la loi, se sont vu
imposer des interdictions d’opérations ou ont été inscrits à la liste des émetteurs en défaut.
Pour des précisions, consultez l’Avis 51-346 du personnel des ACVM.

Programme de dénonciation de la CVMO


En juillet 2016, la CVMO a publié sa politique 15-601, Whistleblower Program, qui est entrée en vigueur le
14 juillet 2016.
La politique fournit des directives sur le programme de dénonciation, y compris en ce qui concerne les
pratiques généralement suivies par la CVMO et son personnel dans le cadre de l’administration du
programme conformément aux exigences des lois sur les valeurs mobilières de l’Ontario, la nature des
renseignements et les critères qui permettraient à une personne d’être admissible à une récompense à
titre de dénonciateur, ainsi que les facteurs qui sont pris en compte pour déterminer l’admissibilité d’un
dénonciateur à une récompense et le montant de ladite récompense.
Pour de plus amples renseignements, consultez la politique 15-601 de la CVMO.
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Modifications proposées des obligations de divulgation prévues par la TSX au


sujet des mécanismes de rémunération
En mai 2016, la Bourse de Toronto (TSX) a proposé des modifications aux obligations de divulgation au
sujet des mécanismes de rémunération en titres, comme les régimes d’options d’achat d’actions ou des
régimes similaires qui entraîneraient l’émission de titres du Trésor. Un nouveau formulaire de divulgation,
le formulaire 15, exige que les informations soient présentées sous forme de tableau.
Les sociétés cotées à la TSX devront inclure les informations suivantes dans leurs circulaires de
sollicitation :
– si une attribution en cours inclut un multiplicateur, celui-ci doit être expliqué et le versement maximal
doit être utilisé lors de la divulgation du nombre de titres cotés pouvant être émis;
– le taux de sortie annuel pour l’exercice précédent serait requis dans toutes les circulaires de
sollicitation. Le taux de sortie annuel pour les trois dernières années serait requis lorsqu’un régime de
rémunération est approuvé par les actionnaires;
– les dispositions concernant l’acquisition des droits aux prestations par défaut devraient être résumées
pour tous les mécanismes, que l’acquisition des droits soit fondée sur le temps et/ou sur le
rendement.
La TSX n’exige plus que les entités cotées présentent, dans leurs circulaires de sollicitation, des
informations concernant le nombre maximum de titres offerts aux initiés, la méthode utilisée pour
déterminer le prix d’exercice et la formule servant à calculer l’appréciation du marché des droits à
l’appréciation d’actions (« DAA »), la capacité de transformer des options d’achat d’actions en DAA, les
modalités pour les options d’achat d’actions, les causes de cession de droits, les modifications
précédemment approuvées, la cessibilité, l’aide financière et les droits assujettis à la ratification par les
actionnaires.
La date limite de réception des commentaires sur les modifications proposées était le 27 juin 2016.
Pour des précisions, consultez le document TSX Request for Comments – Amendments to TSX Company
Manual.

La TSX propose que certains documents soient publiés sur les sites Web des
émetteurs
En mai 2016, la TSX a proposé des modifications qui ajouteraient l’obligation, pour les émetteurs cotés, de
maintenir un site Web accessible au public sur lequel ils publieraient les versions actuelles des documents
suivants : les documents constitutifs; les politiques d’entreprise ayant une incidence sur les assemblées
et le vote des porteurs de titres; les régimes de droits à l’intention des porteurs de titres; les mécanismes
de rémunération en titres comme les régimes d’options d’achat d’actions; ainsi que certains documents
relatifs à la gouvernance d’entreprise, notamment les règles des comités du conseil, le code de conduite
et d’éthique commerciale, les descriptions de postes, le mandat du conseil, les politiques en matière de
dénonciation, les politiques anticorruption et les autres politiques environnementales et sociales.
Certains des documents susmentionnés constituent des doubles des documents devant être déposés sur
le Système électronique de données, d’analyse et de recherche (« SEDAR ») en vertu des lois
canadiennes sur les valeurs mobilières.
La date limite de réception des commentaires sur les modifications proposées était le 27 juin 2016.
Pour des précisions, consultez le document TSX Request for Comments – Amendments to TSX Company
Manual.

Modifications proposées à la Loi sur les sociétés par actions du Canada


Le 28 septembre 2016, après un processus de consultation de trois ans, le gouvernement fédéral du
Canada a présenté le projet de loi C-25, Loi modifiant la Loi canadienne sur les sociétés par actions et al.,
qui constitue la première révision en profondeur de la Loi sur les sociétés par actions du Canada
(« LCSA ») en 15 ans. Les modifications proposées s’appliquent aux sociétés régies par la LCSA qui ont
des valeurs cotées en bourse ou qui sont par ailleurs considérées comme étant des sociétés ayant fait
appel au public. Les modifications ont notamment pour but de réformer certains aspects du processus
d’élection des administrateurs par la mise en œuvre d’une norme de scrutin à la majorité des voix pour les
élections des administrateurs, par l’obligation d’organiser des élections d’administrateurs annuelles et par
l’interdiction de recourir à des listes de candidats dans le cadre des élections; de moderniser les
communications avec les actionnaires; d’établir clairement qu’il est interdit de délivrer des titres au
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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

porteur; et d’exiger que certaines sociétés présentent aux actionnaires des renseignements relatifs à la
diversité au sein des administrateurs et au sein des membres de la haute direction.
Les modifications proposées pourraient entraîner d’importants changements pour ce qui est de la
gouvernance d’entreprise des sociétés régies par la LCSA. Nous encourageons les sociétés régies par la
LCSA et leur conseil d’administration à lire attentivement le projet de loi C-25 et à en considérer les
répercussions éventuelles.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web du Parlement du Canada.

Production de déclarations en vertu de la Loi sur les mesures de transparence


dans le secteur extractif
La Loi sur les mesures de transparence dans le secteur extractif (« LMTSE ») est entrée en vigueur le
1er juin 2015. En vertu de la LMTSE, les sociétés qui mènent des activités d’exploitation commerciale de
pétrole, de gaz ou de minéraux sont tenues de soumettre un rapport annuel sur les paiements effectués
aux gouvernements de toutes les autorités compétentes, à l’échelle mondiale.
Les rapports doivent être produits dans les 150 jours suivant la fin de leur exercice financier respectif.
Toutefois, le premier rapport annuel établi en vertu de la LMTSE devra être produit au plus tard le 30 mai
2017 et couvrir les paiements effectués du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016.
Pour des précisions, visitez le site de KPMG au Canada sur la LMTSE.

Mises à jour sur les règlements relatifs au prospectus


Placements de droits simplifiés
En décembre 2015, les ACVM ont abrogé le Règlement 45-101 sur les placements de droits et modifié le
Règlement 45-106 sur les dispenses de prospectus, afin de mettre en vigueur de nouvelles règles
relatives au placement de droits sous le régime d’une dispense de prospectus.
Un placement de droits est un placement qu’effectue un émetteur auprès de ses porteurs de titres
existants, qui reçoivent des droits leur permettant d’acquérir des titres additionnels, généralement à un
prix réduit. Ce type de financement exigerait le dépôt d’un prospectus, à moins que l’émetteur puisse se
prévaloir d’une dispense de prospectus conformément à la version modifiée du Règlement 45-106.
Les nouvelles règles éliminent toute exigence relative à l’approbation de l’organisme de réglementation
des valeurs mobilières. Ce changement devrait réduire considérablement le temps requis pour réaliser un
placement de droits. Le placement proposé doit obtenir l’approbation de la TSX avant d’avoir lieu.
Les nouvelles règles permettent également une augmentation du nombre de titres pouvant être émis au
moyen d’un placement de droits, ce nombre passant de 25 % à 100 % des titres déjà en circulation de
l’émetteur au cours d’une période de 12 mois. Les nouvelles règles sont entrées en vigueur le
8 décembre 2015.
Pour de plus amples renseignements, consultez le Règlement 45-101 sur les placements de droits.

Projets relatifs au marché dispensé


En janvier 2016, les ACVM et la CVMO ont publié des avis – respectivement, l’Avis 45-314, Liste mise à
jour des projets actuels des ACVM relatifs au marché dispensé, et l’avis intitulé Summary of Key Capital
Raising Prospectus Exemptions in Ontario – qui résument les divers projets réalisés aux fins de la
modernisation du régime réglementaire applicable au marché dispensé au Canada.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web de la CVMO.

Dépôt de documents relatifs au marché dispensé


Le Règlement 45-106 sur les dispenses de prospectus a été modifié afin de présenter la nouvelle
déclaration de placement avec dispense harmonisée, l’Annexe 45-106A1, Déclaration de placement avec
dispense, qui est entrée en vigueur le 30 juin 2016. Les émetteurs qui sont des fonds d’investissement et
ceux qui n’en sont pas et qui placent des titres sous le régime de certaines dispenses de prospectus sont
tenus de remplir l’Annexe 45-106A1.
En avril 2016, les ACVM ont publié l’Avis 45-308 de leur personnel, Indications relatives à l’établissement
et au dépôt d’une déclaration de placement avec dispense en vertu du Règlement 45-106 sur les
dispenses de prospectus, afin d’aider les émetteurs, les preneurs fermes et leurs conseillers à se préparer
pour la transition vers la nouvelle déclaration. L’avis a été révisé en septembre 2016.

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En avril 2016 également, les membres des ACVM, à l’exception de la British Columbia Securities
Commission et de la CVMO, ont publié l’Avis multilatéral 13-323 de leur personnel, Foire aux questions
sur le dépôt de documents relatifs aux placements et d’information sur le marché dispensé au moyen de
SEDAR. Cet avis donne des précisions concernant les documents relatifs au marché dispensé qui devront
être déposés au moyen de SEDAR ainsi que leur niveau d’accès respectif sur SEDAR et le format de
dépôt exigé.
Consultez le Règlement 45-106 sur les dispenses de prospectus, l’Avis 45-308 du personnel des ACVM,
Indications relatives à l’établissement et au dépôt d’une déclaration de placement avec dispense en vertu
du Règlement 45‑106 sur les dispenses de prospectus et l’Avis multilatéral 13-323 du personnel des
ACVM, Foire aux questions sur le dépôt de documents relatifs aux placements et d’information sur le
marché dispensé au moyen de SEDAR.

Proposition d’une règle de la CVMO pour moderniser le cadre des placements


de titres à l’extérieur de l’Ontario
En juin 2016, la CVMO a publié les projets de Règle 72-503 de la CVMO, Distributions Outside of Canada,
et d’instruction générale connexe, qui remplaceraient certaines directives existantes se trouvant dans la
note d’interprétation 1 intitulée Distributions of Securities outside Ontario. La note d’interprétation fournit
des directives selon lesquelles, lorsqu’un émetteur et des intermédiaires prennent des « précautions
raisonnables » pour s’assurer que les placements de titres à l’extérieur de l’Ontario « finissent aux mains »
d’investisseurs à l’extérieur de l’Ontario, et qu’il n’y a aucune autre circonstance qui remettrait en question
l’intégrité des marchés financiers de l’Ontario, la CVMO considère qu’un prospectus n’était pas requis et
qu’une dispense des obligations relatives au prospectus n’était pas nécessaire.
Le projet de règle prévoit également une dispense de l’obligation d’inscription à titre de courtier et de
placeur en ce qui a trait au placement de titres auprès de particuliers ou de sociétés à l’extérieur du
Canada, sous réserve de certaines conditions.
Les émetteurs qui se prévaudront de cette dispense seront tenus de déposer l’annexe 72-503F proposée,
Report of Distributions Outside of Canada, par voie électronique en Ontario, aux termes de la
Règle 11-501 de la CVMO, Electronic Delivery of Documents to the Ontario Securities Commission.
La date limite de réception des commentaires sur le projet de règle était le 28 septembre 2016.

Directives propres à certains secteurs d’activité


Rapport sommaire annuel à l’intention des courtiers en valeurs mobilières,
des conseillers financiers et des gestionnaires de fonds de placement
En juillet 2016, la CVMO a publié l’Avis 33-747 de son personnel, Annual Summary Report for Dealers,
Advisers and Investment Fund Managers, à l’intention des personnes et des sociétés inscrites
(collectivement, les émetteurs inscrits) qui sont réglementées directement par la CVMO. Le rapport
annuel présente une mise à jour sur le programme de sensibilisation des personnes ou sociétés inscrites
de la CVMO, résume les tendances actuelles en ce qui concerne l’inscription et les lacunes relevées dans
le cadre des examens de conformité, souligne les types de mesures réglementaires prises concernant les
cas graves de non-conformité et d’inconduite, résume les initiatives nouvelles et proposées en matière de
règles et de politiques, et indique aux émetteurs inscrits où ils peuvent obtenir de plus amples
informations au sujet de leurs obligations réglementaires.
Pour des précisions supplémentaires, consultez l’Avis 33-747 du personnel de la CVMO, Annual Summary
Report for Dealers, Advisers and Investment Fund Managers.
D’autres directives propres à certains secteurs d’activité ont été publiées à l’égard des sujets suivants :
Rapport sommaire à l’intention des émetteurs de fonds d’investissement et de produits structurés
Changements proposés au Règlement 81-102 sur les fonds d’investissement
Questions de conflits d’intérêts pour les courtiers captifs
Information sur les coûts, rapports sur le rendement et relevés du client
Propositions de rehaussement des obligations des conseillers, des courtiers et des représentants envers
leurs clients
Modifications des obligations d’inscription
Projet de modernisation de la réglementation des produits de fonds d’investissement
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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Mise à jour sur les PCGR américains et développements en


réglementation aux États-Unis
Il demeure difficile, pour les émetteurs canadiens inscrits auprès de la SEC qui ont choisi d’adopter les
PCGR américains en tant que référentiel d’information financière, de suivre les développements
concernant les PCGR américains et la réglementation américaine. Ces émetteurs trouveront, sur le site
Web de KPMG aux États-Unis, les ressources nécessaires pour se tenir au courant.
Les publications Développements récents pour les États-Unis, qui se trouvent dans la section Institut des
comités d'audit du site kpmg.ca/fr, résument les principaux développements en matière de
réglementation, y compris les questions à venir relativement à la présentation de l’information financière
ainsi que les activités de normalisation et autres qui sont en cours, notamment celles du FASB, de
l’Emerging Issues Task Force (« EITF »), de la Securities and Exchange Commission (« SEC ») et du Public
Company Accounting Oversight Board (« PCAOB »). Ces publications décrivent en outre l’état
d’avancement des projets de l’IASB et du FASB, notamment en ce qui concerne la comptabilisation des
produits, les contrats de location et les instruments financiers.
Les paragraphes qui suivent exposent certaines des questions importantes liées à la présentation de
l’information financière qui ont été soulevées en 2016 et qui sont susceptibles d’intéresser les sociétés
présentant leur information en vertu des PCGR américains. Pour obtenir de plus amples renseignements,
consultez les liens fournis à la fin de chaque résumé ainsi que les publications Développements récents
pour les États-Unis.
Les normes portant sur les sujets suivants ont été publiées au cours d’exercices antérieurs et sont
entrées en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016 :
– directives concernant la consolidation;
– comptabilisation par le client des coûts engagés dans le cadre d’un accord infonuagique;
– présentation des coûts d’émission de titres d’emprunt;
– comptabilisation des paiements fondés sur des actions conditionnels à certaines cibles de
performance;
– continuité de l’exploitation;
– élimination de la notion d’éléments extraordinaires.
Pour un sommaire de ces modifications et une liste exhaustive des normes en vigueur en 2016, consultez
la publication Présentation de l’information financière – 2015 et les Développements récents pour les
États-Unis.

Nouvelles directives publiées et en vigueur en 2017


Les paragraphes qui suivent présentent les nouvelles normes comptables qui toucheront les entités
ouvertes pour la première fois en 2017, plus précisément pour les exercices ouverts après le 15 décembre
2016 et pour les périodes intermédiaires comprises dans ces exercices.

Incidence de la novation de contrats dérivés sur les relations existantes


admissibles à la comptabilité de couverture
Le FASB a publié l’Accounting Standard Update (« ASU ») 2016-05, qui précise que le changement de
l’une des parties à un contrat dérivé (par l’intermédiaire d’une novation) qui est visé par une relation de
couverture ne nécessite pas, en soi, une « dé-désignation » de la relation, pourvu que tous les autres
termes et conditions du dérivé continuent d’être respectés.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-05 du FASB et le numéro 15-53 du bulletin
Defining Issues.

Options de vente ou d’achat conditionnelles incorporées dans des instruments


d’emprunt
En mars 2016, le FASB a publié l’ASU 2016-06, qui précise que la détermination de la question de savoir si
les caractéristiques économiques d’une option de vente ou d’achat sont clairement et étroitement liées à
l’instrument d’emprunt hôte nécessite seulement une évaluation de la séquence décisionnelle en quatre
étapes présentée au paragraphe ASC 815-15-25-42 du FASB. De plus, les entités ne sont pas tenues
d’évaluer séparément la question de savoir si l’éventualité en soi est clairement et étroitement liée.
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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-06 du FASB et le numéro 15-53 du bulletin
Defining Issues.

Classement des impôts différés au bilan


Dans le cadre du projet visant à réduire la complexité des normes comptables, le FASB a publié
l’ASU 2015-17 en vue de simplifier la présentation des impôts différés. Les modifications énoncées dans
cette mise à jour prévoient l’obligation de classer les actifs et passifs d’impôt différé comme non courants
dans un état de situation financière ordonné. Ces modifications s’appliquent à toutes les entités qui
présentent un état de situation financière ordonné.

Comptabilisation des paiements fondés sur des actions


En mars 2016, le FASB a publié une norme qui simplifie la comptabilisation des transactions dont le
paiement est fondé sur des actions.
Selon la nouvelle norme, toutes les sociétés :
– devront comptabiliser la totalité de l’excédent des avantages fiscaux et des insuffisances d’impôt
comme produit ou charge d’impôt sur le résultat dans le compte de résultat (c.-à-d. que la norme
élimine le compte de surplus d’apport et prévoit le classement de l’excédent des avantages fiscaux
dans les activités d’exploitation du tableau des flux de trésorerie);
– peuvent choisir une méthode comptable qui leur permettra soit a) d’estimer le nombre d’extinctions
(selon les PCGR américains actuels), soit b) de comptabiliser les extinctions lorsqu’elles surviennent;
– peuvent effectuer une retenue d’impôt au taux d’imposition maximum des particuliers prévu par la loi
sans devoir classer les attributions comme des passifs;
– devront classer le paiement en trésorerie effectué pour régler l’obligation au titre de la retenue d’impôt
prévue par la loi comme une activité de financement dans le tableau des flux de trésorerie.
Pour de plus amples renseignements, consultez les Développements récents pour les États-Unis.

Nouvelles directives publiées en vigueur dans les années à venir


Contrats de location (ASC Topic 842)
En février 2016, le FASB a publié sa nouvelle norme comptable concernant les contrats de location, qui
oblige les preneurs à comptabiliser la plupart des contrats de location, y compris les contrats de location
simple, au bilan, par le biais d’un actif au titre du droit d’utilisation et d’une obligation locative. Les
preneurs sont autorisés à comptabiliser les contrats de location à court terme (c.-à-d. les contrats de
location d’une durée de 12 mois ou moins) hors bilan, ce qui est conforme aux exigences actuelles en
matière de comptabilisation des contrats de location simple. La question de savoir si un contrat est ou
contient un contrat de location sera la plus difficile à déterminer du point de vue comptable. La distinction
à faire en ce qui a trait au classement des contrats de location, qui, dans une large mesure, est conforme à
ce qui est énoncé dans les PCGR américains actuels, aura une incidence sur le mode d’évaluation et la
présentation de la charge locative et des flux de trésorerie par les preneurs. Après avoir identifié un
contrat de location, le preneur doit le classer comme un contrat de location simple ou un contrat de
location-financement. En vertu de ce modèle, bon nombre de contrats de location visant des biens
immobiliers donneraient lieu à la comptabilisation des charges locatives sur une base linéaire (contrat de
location simple), tandis que de nombreux contrats de location visant d’autres actifs feraient plutôt l’objet
d’une comptabilisation dégressive des charges locatives (contrat de location-financement).
La nouvelle norme ne prévoit pas de modifications en profondeur de la comptabilisation par le bailleur,
contrairement à ce qui est prévu pour la comptabilisation par le preneur. Toutefois, le FASB a apporté des
changements à certains aspects des directives concernant la comptabilisation par le bailleur auxquels les
bailleurs doivent porter attention (p. ex., la modification de la définition des coûts directs initiaux et la prise
en compte des incertitudes associées à la recouvrabilité dans le cadre d’un contrat de location). Ces
changements ont surtout été apportés par souci d’harmonisation avec les changements apportés aux
directives concernant la comptabilisation par le preneur (p. ex., la définition d’un contrat de location et la
définition des paiements de loyers) et dans le but d’aligner les principaux aspects des directives
concernant la comptabilisation par le bailleur sur la nouvelle norme sur les produits des activités ordinaires
(notamment à des fins d’harmonisation des directives concernant la répartition de la contrepartie dans le
cadre d’un accord comportant des éléments multiples). La nouvelle norme prévoit de plus l’élimination de
la comptabilisation à titre de bail adossé sur une base prospective.

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La norme s’applique aux sociétés ouvertes pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2018 et pour
les périodes intermédiaires de ces exercices. Dans le cas de toutes les autres entités, la norme s’applique
pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2019 et pour les périodes intermédiaires des exercices
commençant un an plus tard. Toutes les entités peuvent adopter la norme immédiatement.
La nouvelle norme exige une transition rétrospective modifiée, ce qui signifie que tant les preneurs que
les bailleurs devront appliquer les nouvelles directives à l’ouverture de la première période présentée dans
les états financiers. Toutefois, les preneurs et les bailleurs peuvent choisir d’appliquer certaines mesures
de simplification au moment de la transition. Une entité qui choisit d’appliquer toutes les mesures de
simplification continuera, en règle générale, de comptabiliser tout contrat de location qui était en place
avant la date d’entrée en vigueur selon les PCGR américains actuels, à moins que le contrat de location ne
soit modifié (ou réévalué) à la date d’entrée en vigueur ou après cette date. Toutefois, les preneurs
devront comptabiliser les contrats de location simple au bilan à chaque date de présentation de
l’information financière (y compris de façon rétrospective) à la valeur actualisée des paiements minimaux
au titre de la location qui n’ont pas encore été versés (au sens de ce terme dans les PCGR américains
actuels). La nouvelle norme prévoit des dispositions transitoires spécifiques dans le cas des transactions
de cession-bail, des contrats de location adaptés aux besoins du preneur, des baux adossés et des
montants antérieurement comptabilisés au titre des contrats de location acquis dans le cadre de
regroupements d’entreprises.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-09 du FASB de même que les
Développements récents pour les États-Unis et l’article Leases: Issues in Depth de KPMG.

Produits des activités ordinaires (ASC Topic 606)


Le FASB a publié trois modifications supplémentaires à la norme sur les produits des activités ordinaires
publiée récemment. Ces modifications devraient constituer les dernières modifications apportées au
nouveau modèle de comptabilisation des produits avant qu’il n’entre en vigueur le 1er janvier 2018 pour les
sociétés ouvertes américaines dont l’exercice coïncide avec l’année civile. Les modifications
supplémentaires portent sur les points suivants :
– les licences de propriété intellectuelle, y compris la question de savoir si les obligations de prestation
sont remplies progressivement ou à un moment précis, l’application de l’exception relative aux
redevances en fonction des ventes ou en fonction de l’utilisation, et l’évaluation des restrictions au
moment de déterminer le nombre de licences accordées;
– la détermination des biens ou des services qui sont distincts dans le contexte du contrat et qui, par
conséquent, constituent des obligations de prestation séparées;
– la façon d’appliquer le principe de contrôle afin de conclure si la société agit pour son propre compte ou
comme mandataire dans le cadre de la transaction;
– les autres mesures de simplification et les clarifications, y compris 1) la date d’évaluation de la
contrepartie autre qu’en trésorerie, 2) une mesure de simplification aux fins de la déclaration des taxes
de vente, 3) des mesures de simplification supplémentaires pour la transition et 4) des directives
supplémentaires sur la comptabilisation des paiements non remboursables lorsqu’il n’est pas probable
que l’entité puisse recouvrer le montant total de la contrepartie prévue dans l’accord et que, par
conséquent, l’accord ne répond pas à la définition de contrat conclu avec un client.
En mai 2016, le FASB a également proposé d’apporter des corrections techniques mineures à la norme
sur les produits des activités ordinaires. Les directives proposées auraient pour but :
– d’annuler et de remplacer les directives relatives aux coûts de préexploitation pour les contrats
d’approvisionnement à long terme;
– de clarifier les exigences aux fins des tests de dépréciation des coûts du contrat;
– de clarifier les critères des contrats déficitaires applicables aux contrats de construction et de
production;
– de clarifier la portée de la norme sur les produits des activités ordinaires pour ce qui est des contrats
d’assurance et des contrats spéculatifs à taux fixe;
– de prévoir des allègements supplémentaires en ce qui concerne les informations à fournir sur les
obligations de prestation restantes dans les cas particuliers où l’entité n’est pas tenue d’estimer le
montant de la contrepartie variable aux fins de la comptabilisation des produits.

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En septembre 2016, le FASB a proposé quatre améliorations et corrections techniques supplémentaires à


l’égard d’aspects restreints des nouvelles directives en matière de comptabilisation des produits.
Les corrections proposées permettront :
– de clarifier le fait que les honoraires liés aux garanties (autres que les garanties liées aux produits ou
aux services) n’entrent pas dans le champ d’application des nouvelles directives concernant les
produits;
– d’aligner davantage un exemple de la norme avec les nouvelles directives sur la présentation des
créances;
– de supprimer une référence à un passif sur contrat dans un exemple sur le passif au titre de
remboursement futur;
– de conserver les directives actuelles sur la comptabilisation des frais de publicité.
Les modifications proposées concerneraient ces aspects restreints et ne changeraient aucun des
principes énoncés dans l’ASC Topic 606 ou les modifications corrélatives.
Le groupe de ressources de transition (« GRT ») conjoint sur la comptabilisation des produits des activités
ordinaires a été constitué afin d’analyser les questions découlant de la mise en œuvre de la nouvelle
norme sur les produits et d’en informer le FASB. Au cours des dernières années, le GRT s’est réuni 8 fois
et a analysé plus de 50 questions liées à la mise en œuvre. Le GRT est parvenu à un consensus à l’égard
des questions suivantes liées à la mise en œuvre :
– les sociétés ne devraient pas radier les actifs sur contrat qui existent lorsque certaines modifications
sont apportées au contrat;
– les sociétés ne devraient pas comptabiliser les actifs au titre de travaux en cours dans le cas des
obligations de prestation qui sont remplies progressivement, puisque le contrôle est transféré au client
à mesure que la société s’acquitte de l’obligation de prestation;
– les offres de biens ou de services à prix réduit qui s’accumulent à l’égard d’achats antérieurs confèrent
généralement un droit au client. Les sociétés devront exercer leur jugement afin de déterminer si elles
ont conféré un droit lorsque les autres clients n’ayant pas effectué d’achats antérieurs reçoivent
également des offres à prix réduit, et si le droit, le cas échéant, est significatif. Le personnel du FASB
procédera à des activités supplémentaires pour comprendre comment le secteur du voyage et du
divertissement appliquerait les directives à ses programmes de fidélisation;
– les commissions de gestion d’un prêt et les frais de garantie financière gagnés par les institutions
financières n’entrent pas dans le champ d’application de la nouvelle norme sur les produits des
activités ordinaires, contrairement aux frais liés aux dépôts.
Lors de la dernière réunion du GRT, en novembre 2016, les points suivants ont été abordés :
– le transfert du contrôle lorsque l’obligation de prestation est remplie progressivement;
– la comptabilisation et l’évaluation des coûts marginaux d’obtention du contrat en tant qu’actif, et
l’estimation de la période d’amortissement;
– la comptabilisation des redevances en fonction des ventes ou en fonction de l’utilisation qui sont
promises en échange d’une licence de propriété intellectuelle comprenant un montant minimum
garanti;
– la comptabilisation des paiements initiaux versés aux clients.
Les améliorations que le FASB a apportées à la norme en réponse aux commentaires reçus devraient
donner lieu à une application plus uniforme, ce qui représente un avantage pour les utilisateurs des états
financiers, et réduire le coût et la complexité de la norme lors de sa mise en œuvre et par la suite.
Pour de plus amples renseignements, consultez les Développements récents pour les États-Unis et les
publications Latest on Revenue Recognition, Revenue: Issues In-Depth et Revenue – Transition Options
de KPMG, le sondage de KPMG sur le changement comptable, ainsi que l’ASU 2016-08, l’ASU 2016-10 et
l’ASU 2016-12 du FASB et la vidéoconférence FASB – Transition Resource Group for Revenue.

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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Nouvelle comptabilisation des placements en instruments de capitaux propres


et des passifs financiers
Le FASB a publié la première d’une série de trois normes liées à la comptabilisation des instruments
financiers. La nouvelle norme entraînera des changements importants en ce qui concerne l’incidence des
placements en instruments de capitaux propres sur le compte de résultat et la comptabilisation des
variations de la juste valeur des passifs financiers lorsque l’option de l’évaluation à la juste valeur est
choisie. Les changements comprennent :
– l’évaluation à la juste valeur des placements en instruments de capitaux propres dont les justes valeurs
sont facilement déterminables et la comptabilisation des variations de la juste valeur en résultat net;
– dans le cas des placements en instruments de capitaux propres dont les justes valeurs sont facilement
déterminables, le choix entre 1) l’évaluation à la juste valeur et 2) l’évaluation au coût ajusté pour tenir
compte des variations des prix observables moins la perte de valeur. Les variations de l’évaluation en
vertu de l’une ou l’autre des options doivent être comptabilisées en résultat net;
– la comptabilisation des variations de la juste valeur relatives au risque de crédit propre à l’instrument
dans les autres éléments du résultat global, si l’option de l’évaluation à la juste valeur des passifs
financiers est choisie;
– l’évaluation de la provision pour moins-value au titre des actifs d’impôt différé relatifs aux titres de
créance disponibles à la vente en combinaison avec les autres actifs d’impôt différé.
La norme s’applique aux entités ouvertes pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2017, y
compris les périodes intermédiaires de ces exercices (c.-à-d. le 1er janvier 2018, pour les entités ouvertes
dont l’exercice coïncide avec l’année civile). Pour toutes les autres entités, elle s’applique pour les
exercices ouverts après le 15 décembre 2018 et pour les périodes intermédiaires des exercices ouverts
après le 15 décembre 2019. Les entités peuvent adopter par anticipation les dispositions relatives à la
comptabilisation des variations de la juste valeur des passifs financiers.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-01 du FASB et le numéro 16-1 du bulletin
Defining Issues.

Instruments financiers – Pertes sur créances


En juin 2016, le FASB a publié l’ASU 2016-13, Financial Instruments – Credit Losses (Topic 326):
Measurement of Credit Losses on Financial Instruments. La norme changera considérablement la façon
dont les sociétés évaluent et comptabilisent la détérioration du crédit à l’égard de nombreux instruments
financiers.
Le nouveau modèle fondé sur les pertes sur créances attendues pour la période considérée obligera les
entités à comptabiliser une estimation des pertes sur créances attendues pour la durée de vie résiduelle
des actifs financiers qui entrent dans le champ d’application de la norme. Les entités pourraient devoir
recueillir davantage de données et apporter des changements considérables à leurs systèmes, processus
et contrôles internes pour se conformer aux exigences de la nouvelle norme.
Le FASB a aussi apporté des modifications ciblées à l’actuel modèle de dépréciation des titres de créance
disponibles à la vente.
Les modifications s’appliquent pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2019 et les périodes
intermédiaires de ces exercices, dans le cas des entités ouvertes qui sont des émetteurs inscrits auprès
de la SEC, et pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2020 et les périodes intermédiaires de ces
exercices, dans le cas des émetteurs non inscrits auprès de la SEC.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-13 du FASB ainsi que le numéro 16-23 du
bulletin Defining Issues et les publications Latest on Financial Instruments et Q&As on Recognition and
Measurement.

Directives sur le classement des flux de trésorerie


En vue de réduire la diversité existant en pratique dans des domaines où il n’existait pas auparavant de
textes faisant autorité, le FASB a publié une norme qui fournit des directives sur le classement des flux de
trésorerie dans huit cas :
– paiement anticipé d’un emprunt ou coûts d’extinction;
– règlement d’obligations à coupon zéro ou d’obligations émises à escompte assorties d’un coupon en
trésorerie d’une valeur négligeable;
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– paiements au titre d’une contrepartie conditionnelle effectués à la suite d’un regroupement


d’entreprises;
– produit du règlement de réclamations d’assurance;
– produit du règlement de polices d’assurance détenues par l’entreprise;
– distributions reçues d’entités émettrices comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence;
– droits de bénéficiaire dans des opérations de titrisation;
– flux de trésorerie séparément identifiables et application du principe de la prépondérance.
La norme s’applique aux entités ouvertes pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2017, y
compris les périodes intermédiaires de ces exercices (c.-à-d. le 1er janvier 2018, pour les entités ouvertes
dont l’exercice coïncide avec l’année civile). Pour toutes les autres entités, la norme s’applique pour les
exercices ouverts après le 15 décembre 2018 et pour les périodes intermédiaires des exercices ouverts
après le 15 décembre 2019. Les entités peuvent adopter les directives par anticipation seulement si elles
les adoptent à l’égard de toutes les questions en même temps.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-15 du FASB et le numéro 16-22 du bulletin
Defining Issues.

Comptabilisation des droits abandonnés relatifs à certains produits prépayés


Le FASB a adopté une exception de portée limitée à l’application des directives sur les passifs financiers,
exception qui permet aux entités de comptabiliser des droits abandonnés relatifs à certains produits
prépayés d’une manière qui est cohérente avec la méthode de comptabilisation des droits abandonnés en
vertu de la nouvelle norme sur les produits des activités ordinaires. L’exception s’applique aux produits
prépayés sous forme physique ou numérique qui comportent des valeurs monétaires stockées pouvant
être échangées contre des biens et services, y compris les produits qui peuvent être échangés contre un
montant au comptant. Les exemples comprennent les cartes-cadeaux prépayées émises sur des réseaux
de paiement spécifiques et échangeables dans les établissements commerciaux qui acceptent les cartes
du réseau, les cartes de télécommunications prépayées et les chèques de voyage. L’exception ne
s’applique pas aux produits qui sont échangeables uniquement contre un montant au comptant (p. ex.,
une dette sans recours, des obligations au porteur ou des dettes fournisseurs), qui sont assujettis aux lois
sur les biens en déshérence, qui sont rattachés à un compte bancaire distinct (p. ex., les cartes de débit)
ou qui sont associés à des points de fidélité.
Les nouvelles directives s’appliquent aux entités ouvertes pour les exercices ouverts après le
15 décembre 2017 et pour les périodes intermédiaires de ces exercices. Pour toutes les autres entités,
elles s’appliquent pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2018 et pour les périodes
intermédiaires des exercices ouverts après le 15 décembre 2019. L’adoption anticipée est permise, y
compris pendant une période intermédiaire.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-04 du FASB et le numéro 15-53 du bulletin
Defining Issues.

Autres projets du FASB


Projet d’ASU sur les accords de concession de services (Topic 835)
Une certaine diversité a été observée en pratique dans la façon dont un concessionnaire détermine qui est
le client des services d’exploitation dans le cas des transactions entrant dans le champ d’application du
Topic 835, Service Concession Arrangements. En novembre 2016, le FASB a proposé une mise à jour des
normes comptables pour remédier à cette diversité.
Dans le cas des accords de concession de services entrant dans le champ d’application du Topic 835, le
concessionnaire ne doit pas comptabiliser l’infrastructure comme un contrat de location ou une
immobilisation corporelle, et il doit plutôt se reporter aux autres Topics aux fins de la comptabilisation des
différents éléments de l’accord de concession de services. Lors de l’application des directives sur les
produits des activités ordinaires en vertu du Topic 605, Revenue Recognition, ou du Topic 606, Revenue
from Contracts with Customers, iI a été observé qu’il est difficile de déterminer qui est le client des
services d’exploitation (c.-à-d. le concédant ou les tiers utilisateurs) dans le cas de certains accords. Les
modifications proposées visent à clarifier l’identité du client et à éliminer la diversité en pratique, ainsi qu’à
réduire la complexité et à permettre une application plus cohérente des autres aspects des directives sur
les produits, qui sont touchés par la détermination du client.

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La date limite de réception des commentaires est le 6 janvier 2017.


Pour de plus amples renseignements, consultez le document Proposed Accounting Standards Update:
Service Concession Arrangements.

Services Financiers – Assurance (Topic 944)


En septembre 2016, le FASB a publié un exposé-sondage, intitulé Targeted Improvements to the
Accounting for Long-Duration Contracts, qui vise à apporter des améliorations ciblées aux exigences
existantes concernant la comptabilisation, l’évaluation et la présentation des contrats de longue durée
émis par une entité d’assurance ainsi que les informations à fournir à leur égard. Les modifications
proposées visent :
– à améliorer la rapidité de la comptabilisation des variations du passif au titre des prestations futures aux
titulaires de police en exigeant le recours à des hypothèses mises jour pour l’évaluation du passif au
titre des prestations futures aux titulaires de police;
– à simplifier et à améliorer la comptabilisation de certaines options ou garanties incorporées dans des
contrats à capital variable;
– à simplifier l’amortissement des coûts d’acquisition différés;
– à améliorer l’efficacité des informations dont la fourniture est requise.
La date limite de réception des commentaires était le 15 décembre 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez le document Proposed Accounting Standards Update -
Financial Services - Insurance et la publication Latest on Insurance.

Dérivés et couverture (Topic 815)


En septembre 2016, le FASB a publié les mises à jour proposées concernant les activités de couverture,
dans le but d’améliorer la présentation de l’information financière sur les relations de couverture en vue de
mieux rendre compte des résultats économiques des activités de gestion des risques d’une entité dans
ses états financiers, grâce à la modification des directives concernant la conception et l’évaluation des
relations de couverture admissibles ainsi que de celles concernant la présentation des résultats de la
couverture.
Les modifications proposées portent sur les questions suivantes :
– la couverture des composantes de risque dans une relation de couverture comportant un risque non
financier et un risque de taux d’intérêt;
– la mise au point de la comptabilisation de l’élément couvert dans les couvertures de juste valeur du
risque de taux d’intérêt;
– la comptabilisation et la présentation de l’incidence des instruments de couverture;
– les autres mesures de simplification des directives concernant la comptabilité de couverture;
– les informations à fournir.
La date limite de réception des commentaires était le 22 novembre 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez le document Proposed Accounting Standards Update:
Derivatives and Hedging.

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Activités de l’Emerging Issues Task Force


Le tableau qui suit présente une liste des principales questions qui ont fait l’objet de discussions par l’EITF
du FASB en 2016 et qui demeurent en suspens au moment de la diffusion de cette publication.
Sujets Pour de plus amples renseignements,
consultez le projet d’ASU

Liquidités soumises à des restrictions Restricted Cash

Présentation des intérêts détenus dans une fiducie globale Employee Benefit Plan Master Trust
par un régime d’avantages sociaux Reporting

Détermination du client des services d’exploitation dans le Service Concession Arrangements


cadre d’un accord de concession de services

Directives réglementaires et autres activités


Directives concernant les mesures financières non conformes aux PCGR
Le personnel de la SEC, le Center for Audit Quality (« CAQ ») et l’Organisation internationale des
commissions de valeurs (« OICV ») ont publié des directives additionnelles pour aider les préparateurs
d’états financiers et les comités d’audit à évaluer l’utilité et l’acceptabilité des informations financières non
conformes aux PCGR.
Le personnel de la SEC a publié d’autres interprétations de la conformité et des informations à fournir
(Compliance and Disclosure Interpretations (« C&DIs ») qui décrivent les pratiques interdites, parmi
lesquelles :
– fournir des mesures financières trompeuses, par exemple :
– exclure des charges d’exploitation normales;
– présenter les mesures de manière non uniforme entre les périodes;
– inclure les gains, mais exclure les charges;
– personnaliser individuellement les principes comptables;
– présenter des mesures non conformes aux PCGR de manière plus évidente que les mesures
conformes aux PCGR;
– présenter des mesures de liquidité non conformes aux PCGR sur une base par action.
Le CAQ a mis en place un nouvel outil pour aider les comités d’audit à évaluer si la présentation de
mesures non conformes aux PCGR par la direction fournit des informations financières utiles aux
investisseurs. L’outil du CAQ, qui est fondé sur les règles de la SEC en ce qui a trait aux informations non
conformes aux PCGR, met l’accent sur ce qui suit :
– la transparence, y compris les manières dont les comités d’audit peuvent considérer le but, la mise en
évidence et l’identification des informations non conformes aux PCGR;
– l’uniformité, y compris les questions que les comités d’audit peuvent poser à la direction pour
déterminer si les mesures non conformes aux PCGR sont uniformes et équilibrées;
– la comparabilité, y compris les questions que les comités d’audit peuvent poser à la direction pour
évaluer la comparabilité des mesures non conformes aux PCGR présentées.
La prise de position de l’OICV concernant les mesures financières non conformes aux PCGR fournit, pour
la préparation des informations à fournir, un cadre qui 1) contribue à la fiabilité et à la comparabilité, d’un
exercice à l’autre, des mesures financières non conformes aux PCGR et 2) réduit le potentiel de
présentation d’informations trompeuses. Les éléments du cadre comprennent l’utilisation de mesures non
conformes aux PCGR à des fins impartiales uniquement et la fourniture aux émetteurs d’un accès
immédiat et facile aux renseignements concernant les informations non conformes aux PCGR.
Pour de plus amples renseignements, consultez les C&DIs de la SEC, le numéro 16-20 du bulletin Defining
Issues, le communiqué de presse du CAQ sur les questions liées aux mesures non conformes aux PCGR,
et le communiqué de presse de l’OICV.

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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Domaines ayant retenu l’attention du personnel de la SEC


Le personnel de la SEC a formulé de nombreuses observations sur certaines questions, dans ses récentes
révisions de dépôts :
– contrôle interne à l’égard de l’information financière;
– identification du secteur et informations à fournir;
– informations à fournir sur les impôts sur le résultat;
– informations à fournir sur la juste valeur, y compris les informations à fournir sur la juste valeur par un
assureur;
– baisses du prix du pétrole et du gaz;
– mesures financières non conformes aux PCGR (consultez le document SEC Staff and Others Provide
Guidance about Non-GAAP Financial Measures);
– états financiers du prédécesseur dans les déclarations d’enregistrement initiales;
– questions en matière de présentation internationale, y compris les activités au Venezuela (c.-à-d.
l’utilisation systématique des taux de change appropriés et des évaluations de déconsolidation).
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Issues In-Depth.

Prise en compte du Consolidated Appropriations Act


Le Consolidated Appropriations Act, 2016 a été promulgué le 18 décembre 2015, rendant permanentes
certaines dispositions de l’IRS Code qui avaient récemment expiré ou devaient expirer sous peu,
notamment celles concernant le crédit pour la recherche et l’exception en vertu de la sous-partie F
s’appliquant aux produits de financement actifs, et prolongeant d’autres dispositions qui avaient expirées,
notamment certaines de celles concernant l’énergie.
Bien que les effets actuels et différés des changements apportés aux lois fiscales soient comptabilisés
dans les états financiers pendant la période au cours de laquelle les changements sont adoptés (c.-à-d. la
période contenant la date du 18 décembre 2015), les dispositions s’appliquant au moins jusqu’au
31 décembre 2016 demeurent pertinentes au cours de l’exercice 2016, lors de l’estimation du taux
d’impôt effectif annuel pour 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez le document Legislative update: President Obama signs
year-end tax legislation.

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Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016

Entreprises à capital fermé


Conformément à l’engagement pris précédemment de minimiser la fréquence des changements aux
Normes comptables pour les entreprises à capital fermé, le CNC du Canada a approuvé la publication de
modifications aux chapitres 1591, « Filiales », et 3051, « Placements », ainsi que de modifications de
portée limitée aux chapitres 1591, « Filiales », et 3056, « Intérêts dans des partenariats ». Le CNC a
également révisé le calendrier du processus annuel d’amélioration de telle sorte qu’aucune amélioration
annuelle ne sera publiée en 2016. Comme il en est fait mention ci-après, le CNC a publié son exposé-
sondage portant sur les améliorations annuelles en 2017.

Développements concernant les Normes comptables pour


les entreprises à capital fermé
Les mises à jour des NCECF sont effectuées de deux façons :
– au moyen d’améliorations majeures;
– dans le cadre d’améliorations annuelles visant à clarifier des directives fournies dans les normes ou le
libellé de celles-ci et à corriger des conséquences imprévues, des contradictions ou des erreurs de
nature relativement mineure.

Nouvelles directives publiées


Filiales et placements
Le CNC a approuvé la publication de modifications aux chapitres 1591, « Filiales », et 3051,
« Placements », afin de préciser le traitement d’une filiale et d’un placement dans une entité sous
influence notable lorsque la méthode de la comptabilisation à la valeur d’acquisition est utilisée,
reconnaissant ainsi qu’il y a eu une diversité en pratique dans l’application de la méthode de la
comptabilisation à la valeur d’acquisition. Les textes définitifs du Manuel seront publiés en
décembre 2016.
Les principes sous-jacents des modifications sont les suivants :
– une approche uniforme devrait être appliquée aux placements et aux participations dans des filiales qui
sont comptabilisés à la valeur d’acquisition;
– l’évaluation initiale d’une participation dans une filiale ultérieurement comptabilisée à la valeur
d’acquisition devrait être établie sur le modèle des autres regroupements d’entreprises, en particulier
en ce qui a trait aux frais connexes à l’acquisition, à la contrepartie conditionnelle, aux relations
préexistantes et à la comptabilisation ultérieure de la contrepartie conditionnelle.
Les aspects clés des modifications relatives aux filiales lorsque la méthode de la comptabilisation à la
valeur d’acquisition est utilisée sont les suivants :
– le coût initial serait évalué à la juste valeur, à la date d’acquisition, de la contrepartie transférée, y
compris toute contrepartie conditionnelle. La contrepartie conditionnelle doit être réévaluée lorsqu’on
est fixé quant à la réalisation ou non de la condition;
– les frais connexes à l’acquisition sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés;
– les relations préexistantes devraient être identifiées séparément et leur règlement constitue une
opération distincte;
– l’entité ne devrait pas comptabiliser de gain résultant d’une acquisition à des conditions avantageuses
(c.-à-d. un « écart d’acquisition négatif »);
– dans le cas d’une acquisition par étapes, il n’y aurait aucune réévaluation de la participation
précédemment détenue. Cela inclut les cas où les frais connexes à l’acquisition ont été comptabilisés à
l’actif conformément au chapitre 3856, « Instruments financiers ». Les entités seraient toutefois
tenues de considérer si le coût de l’acquisition d’une participation supplémentaire indique une
dépréciation;

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– à la date de clôture, si la comptabilisation initiale est inachevée en raison de clauses d’ajustement au


titre du fonds de roulement ou pour d’autres motifs, la valeur comptable de la participation dans la
filiale repose sur des montants provisoires. Ces montants provisoires sont ajustés dans la période au
cours de laquelle ils deviennent définitifs, la période d’évaluation ne devant pas excéder un an à
compter de la date d’acquisition. Les ajustements des montants provisoires ne sont pas comptabilisés
de manière rétrospective dans la période précédente.
Les aspects clés des modifications relatives aux participations dans des entités sous influence notable
lorsque la méthode de la comptabilisation à la valeur d’acquisition est utilisée sont les suivants :
– le coût initial serait évalué à la juste valeur, à la date d’acquisition, de la contrepartie transférée;
– les frais connexes à l’acquisition sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés;
– en ce qui concerne l’acquisition de participations supplémentaires, il n’y a aucune réévaluation des
participations précédemment détenues. Cela inclut les cas où les frais connexes à l’acquisition ont été
comptabilisés à l’actif conformément au chapitre 3856, « Instruments financiers ». Les entités seraient
toutefois tenues de considérer si le coût de l’acquisition d’une participation supplémentaire indique une
dépréciation.
Le CNC a choisi de ne pas ajouter une exigence similaire visant la comptabilisation en charges des frais
connexes à l’acquisition de participations dans des entités sous influence notable lorsque la méthode de la
comptabilisation à la valeur de consolidation est appliquée, puisqu’un tel changement était considéré
comme n’entrant pas dans le champ d’application du projet.
Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, et leur application
anticipée est permise.

Partenariats et filiales
La CNC a approuvé la publication des modifications de portée limitée aux chapitres 1591, « Filiales », et
3056, « Intérêts dans des partenariats ». Les textes définitifs du Manuel seront publiés en
décembre 2016. Les modifications ont fourni les clarifications suivantes, en vigueur pour les exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2017, et leur application anticipée est permise :
– les dispositions transitoires en vertu des chapitres 1591 et 3056 peuvent être appliquées uniquement
lors de la première application de la norme, et elles ne peuvent pas être appliquées lorsqu’une
entreprise change ses méthodes comptables à quelque moment que ce soit après la première
application;
– une entreprise qui prépare des états financiers non consolidés n’est pas tenue d’apprécier si les
accords contractuels donnent lieu au contrôle.
De plus, le chapitre 1591 a été modifié pour clarifier la comptabilisation lorsque le contrôle existe en raison
d’une combinaison de droits de vote et d’accords contractuels, et que la filiale n’est pas consolidée. Plus
précisément, les modifications clarifient ce qui suit : les droits de vote sont comptabilisés selon la valeur
de consolidation ou la valeur d’acquisition et les accords contractuels sont comptabilisés selon leur nature.
Cette modification est en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Exposés-sondages
Améliorations annuelles
En septembre 2016, le CNC a publié l’exposé-sondage Améliorations annuelles 2017 des Normes
comptables pour les entreprises à capital fermé, qui propose les modifications à portée limitée suivantes :
– modification du chapitre 1505, « Informations à fournir sur les méthodes comptables », pour exiger
que les informations sur les méthodes comptables soient fournies dans l’une des premières notes
complémentaires, plutôt que dans la première, comme le demande l’exigence actuelle plus stricte;
– modification des obligations d’information en vertu du chapitre 1506, « Modifications comptables »,
afin de remplacer l’obligation de fournir le montant de l’ajustement découlant d’un changement de
méthode comptable « pour la période considérée » par celle de fournir le montant de l’ajustement
« pour chaque période antérieure présentée »;
– clarification des exigences en matière de présentation et d’informations à fournir en vertu du
chapitre 1521, « Bilan », notamment pour préciser que les biens loués en vertu de contrats de location-
acquisition devraient être présentés séparément dans le bilan ou par voie de notes dans les états
financiers;
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– clarification concernant la reprise des dépréciations de stocks comptabilisées antérieurement


découlant de la conversion des devises au titre d’actifs évalués au plus faible du coût et de la valeur de
marché;
– clarification du fait qu’en vertu du chapitre 3065, « Contrats de location », seul le montant de la
provision pour dépréciation, et non la valeur comptable des créances sur contrats de location-
exploitation qui ont subi une dépréciation, doit être indiqué, conformément aux exigences du
chapitre 3856, « Instruments financiers », dans le cas des créances clients à court terme.
Le CNC prévoit de publier la version définitive de ces modifications au cours du troisième trimestre de
2017. Les modifications s’appliqueront pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, avec
application rétrospective, et pourront faire l’objet d’une adoption anticipée.

Autres projets
Actions privilégiées rachetables émises à titre de mesure de planification
fiscale : éléments de passif
Dans son exposé-sondage Actions privilégiées rachetables émises à titre de mesure de planification
fiscale publié en octobre 2014, le CNC avait initialement convenu que les actions privilégiées rachetables
émises à titre de mesure de planification fiscale répondaient à la définition de passif, et avait proposé
d’éliminer le traitement à titre de capitaux propres en vertu des NCECF. En réponse aux lettres de
commentaires reçues et aux tables rondes tenues sur l’exposé-sondage, le CNC a par la suite demandé
qu’une analyse plus approfondie soit effectuée afin de faciliter l’élaboration de solutions de rechange à
l’exception actuelle relative au classement et d’acquérir une compréhension des caractéristiques des
mesures de planification fiscale lorsque des actions privilégiées rachetables sont émises. Du fait de cette
analyse, le CNC poursuit ses discussions concernant la viabilité de l’exception relative au classement sur
la base de la conservation du contrôle de l’entité. D’autres éléments sont actuellement pris en
considération relativement aux caractéristiques des mesures de planification fiscale et aux situations dans
lesquelles de telles mesures seraient permises à titre d’exception relative au classement sur la base de la
conservation du contrôle.
Le CNC a convenu que tout changement découlant de ce projet entrera en vigueur au plus tôt le 1er janvier
2018.

Agriculture
Reconnaissant qu’il existe une grande diversité dans la pratique, le CNC a publié, en décembre 2015, un
document de travail qui porte sur la comptabilisation des stocks d’animaux et de plantes vivants et des
produits récoltés de ces actifs. Le document de travail traite de la comptabilisation et de l’évaluation des
actifs biologiques, y compris les cultures non récoltées, les produits agricoles et les animaux destinés à la
vente, ainsi que les plantes productrices et les animaux producteurs. Les positions préliminaires du CNC
exposées dans le document de travail sont les suivantes :
– les actifs biologiques devraient être comptabilisés lorsque la définition d’un actif et les critères de
comptabilisation énoncés au chapitre 1000, « Fondements conceptuels des états financiers », sont
respectés;
– les cultures non récoltées, y compris les cultures annuelles et les cultures à long terme telles que le
bois devraient être évaluées au coût;
– les produits agricoles et les animaux destinés à la vente devraient être évalués à la valeur actuelle
lorsque certaines conditions sont remplies et au coût lorsqu’elles ne le sont pas;
– les plantes productrices et les animaux producteurs devraient être évalués au coût après
amortissement. Le CNC a reconnu que toute position préliminaire concernant l’évaluation des animaux
producteurs sera controversée, étant donné que cet aspect comporte la plus grande diversité en
pratique.
Le document de travail examine également les modèles de dépréciation qui pourraient s’appliquer et les
obligations en matière de présentation et d’informations à fournir.
À la suite de la période de commentaires initiale, le CNC a tenu une série de tables rondes en personne à
travers le pays et a approuvé la création d’un comité consultatif agricole pour l’aider à élaborer des normes
comptables à l’intention des entreprises à capital fermé du secteur agricole.

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Examen de la mise en œuvre du chapitre 3856, « Instruments financiers »


Le CNC, dans le cadre de son premier examen de la mise en œuvre, a sollicité des commentaires sur
l’application pratique du chapitre 3856, « Instruments financiers ». L’établissement d’une norme sur les
instruments financiers était l’un des changements les plus importants liés à l’élaboration des NCECF et,
par conséquent, cette norme était considérée comme une bonne candidate pour l’examen de la mise en
œuvre. Un tel examen permet au CNC d’évaluer si la norme fournit des informations utiles, comment elle
peut être améliorée, s’il existe des difficultés ou des coûts imprévus découlant de sa mise en œuvre et s’il
y a des aspects de la norme qui posent des défis sur le plan de l’interprétation.
Alors que les commentaires reçus laissaient entendre que les parties prenantes appuyaient globalement
les principes et les exigences de la norme, plusieurs domaines de préoccupation ont été identifiés, y
compris les défis liés à l’évaluation initiale de certains types d’instruments financiers, la confusion quant
au champ d’application de la norme et à l’évaluation des instruments financiers et des parties liées, et les
questions concernant l’utilité de certaines informations fournies sur les risques et sur l’incertitude qui ont
tendance à être rédigées selon des formules toutes faites et ne traitant pas assez de la situation
particulière de l’entreprise. Le CNC continue d’analyser les commentaires reçus afin de déterminer quels
aspects du chapitre 3856 devraient, s’il y a lieu, faire l’objet de modifications.

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Organismes sans but lucratif


Normes comptables pour les organismes sans but lucratif
(Partie III du Manuel de CPA Canada – Comptabilité)
Les paragraphes qui suivent présentent les développements concernant les Normes comptables pour les
organismes sans but lucratif qui sont survenus depuis le numéro de 2015 de Présentation de l’information
financière.

Examen conjoint des normes comptables pour les OSBL


Le CNC a inclus les OSBL dans le Projet de plan stratégique 2016-2021 qu’il a récemment publié pour
commentaires. La stratégie de base proposée prévoit de maintenir un ensemble distinct de normes
comptables pour les aspects propres aux OSBL, tout en continuant d’indiquer à ces derniers de se
reporter à la Partie II du Manuel de CPA Canada – Comptabilité pour les aspects qui ne sont pas propres
aux OSBL (comme les avantages sociaux futurs et les instruments financiers). Le CNC a constitué un
comité consultatif sur les OSBL qui doit faire part de ses observations dans le cadre de ce processus, et il
a approuvé trois projets. Ces trois projets sont exposés ci-dessous.

i. Amélioration des normes comptables – Phase 1


– Immobilisations corporelles
– Actifs incorporels
– Œuvres d’art, trésors historiques, collections et éléments semblables
– Opérations entre apparentés
– Ventilation des charges

ii. Amélioration des normes comptables – Phase 2


– Entités contrôlées et entités apparentées
– Présentation des charges par fonction et par objet
– Intérêts économiques

iii. Apports – Comptabilisation des produits et questions connexes


– Apports
– Exemption relative à la taille (500 000 $) des immobilisations corporelles et des actifs incorporels
– Présentation des états financiers
Le CNC a indiqué qu’il prévoyait de publier un exposé-sondage relatif au projet Amélioration des normes
comptables – Phase 1, au cours du premier trimestre de 2017. Il ressort du résumé des décisions du CNC
que l’exposé-sondage proposera que les OSBL prennent les mesures suivantes :
– appliquer les normes pour les entreprises à capital fermé de la Partie II du Manuel pour l’inscription à
l’actif, l’amortissement et la sortie des immobilisations corporelles, et continuer d’appliquer les normes
existantes de la Partie III pour les immobilisations incorporelles;
– comptabiliser les réductions de valeur afin de refléter une perte partielle de la capacité de service des
immobilisations corporelles et incorporelles qui continuent d’être utilisées. La valeur comptable nette
des immobilisations corporelles et incorporelles serait ramenée à la valeur de remplacement ou à la
juste valeur de celles-ci;
– continuer d’appliquer les normes existantes de la Partie III pour les œuvres d’art, les trésors historiques
et les éléments semblables qui ne font pas partie d’une collection;
– comptabiliser les collections qu’ils détiennent au coût d’acquisition ou à une valeur symbolique, dans
l’état de la situation financière;

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– comptabiliser les réductions de valeur afin de refléter une perte partielle de la capacité de service d’une
collection (c.-à-d. que le coût de la collection serait ramené à la valeur de remplacement ou à la juste
valeur de celle-ci);
– faire un choix concernant l’application rétrospective des propositions relatives aux collections et le
recours à l’allégement transitoire pour évaluer le coût des collections de manière pratique;
– appliquer de façon prospective les propositions relatives aux réductions de valeur partielles des
immobilisations corporelles et incorporelles.
Le CNC a également indiqué que l’exposé-sondage proposera le 1er janvier 2019 comme date d’entrée en
vigueur, avec possibilité de la reporter au 1er avril 2020 dans le cas des sociétés dont l’exercice est clos en
mars.

Examen de la mise en œuvre


Tel qu’il est mentionné dans la section précédente, le CNC a sollicité des commentaires sur l’application
pratique du chapitre 3856, « Instruments financiers ». Cette norme, qui se trouve dans la Partie II,
s’applique également aux OSBL qui appliquent la Partie III.

Rappel de directives publiées précédemment


À titre de rappel, notez que le chapitre suivant a été publié précédemment et est en vigueur en 2016 :
Chapitre Entrée en vigueur

Participations dans des coentreprises Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016

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Entités du secteur public


Développements concernant les Normes comptables pour le
secteur public
Les paragraphes qui suivent présentent les développements concernant les Normes comptables pour le
secteur public (« NCSP ») qui ont été publiés depuis le numéro 2015 de Présentation de l’information
financière.

Nouvelles directives publiées


Aucune nouvelle directive n’a été publiée en 2016.

Examen de la mise en œuvre


Le Conseil sur la comptabilité dans le secteur public (« CCSP ») a effectué son premier examen de la mise
en œuvre, lequel portait sur le chapitre SP 3410, « Paiements de transfert ». Le CCSP a par la suite publié
une Synthèse des commentaires – Examen de la mise en œuvre, ainsi qu’un Bulletin express du CCSP à
l’œuvre intitulé « La norme sur les paiements de transfert demeurera telle quelle ».
L’examen a mis en relief deux grandes questions, qui ont l’une comme l’autre suscité un nombre
considérable de commentaires. Ces deux questions concernaient l’autorisation de payer et la
comptabilisation des transferts en capital par le bénéficiaire. Le CCSP a conclu que le chapitre SP 3410,
« Paiements de transfert », est une norme fondée sur des principes qui remplit les objectifs d’intérêt
public ayant initialement motivé sa publication. Le CCSP a par ailleurs conclu que la publication d’une note
d’orientation concernant la comptabilité pourrait être perçue comme un contournement de la procédure
officielle.

Rappel de directives publiées précédemment


À titre de rappel, notez que le CCSP a précédemment publié les chapitres suivants, qui entrent en vigueur
en 2016 ou dans les années à venir :
Chapitres Entrée en vigueur
Préface des Normes comptables pour le secteur Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017
public

SP 2200, « Information relative aux apparentés » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2017

SP 3420, « Opérations interentités » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2017

SP 3210, « Actifs » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2017

SP 3320, « Actifs éventuels » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2017

SP 3380, « Droits contractuels » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2017

SP 3430, « Opérations de restructuration » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2018

SP 3450, « Instruments financiers » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2019, avec
mise en œuvre anticipée dans le cas des
SP 3041, « Placements de portefeuille » organismes publics qui effectuent la transition à
partir de la Partie V du Manuel de CPA Canada –
SP 2601, « Conversion des devises » Comptabilité. L’adoption anticipée est permise.

SP 1201, « Présentation des états financiers »

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Projets en cours du CCSP


Les paragraphes qui suivent présentent les principaux projets auxquels le CCSP travaille actuellement.

Opérations entre apparentés pour les organismes sans but lucratif


Le CCSP a publié un exposé-sondage qui proposait le retrait du chapitre SP 4260, « Informations à fournir
sur les opérations entre apparentés par les organismes sans but lucratif », et la modification des
dispositions transitoires du chapitre SP 2200, « Information relative aux apparentés ». Ces deux chapitres
sont très semblables, sauf que les concepts d’« influence notable » et d’« intérêt économique » n’existent
pas dans le chapitre SP 2200. Toutefois, le chapitre SP 4250, « Présentation des entités contrôlées et
apparentées dans les états financiers des organismes sans but lucratif », exige que soient fournies des
informations sur l’influence notable et l’intérêt économique. Le changement s’appliquerait aux exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2018. Le chapitre du Manuel devrait être approuvé en décembre 2016.

Revenus
En août 2013, un énoncé de principes intitulé Revenus a été publié dans le but de donner des directives
en matière de constatation, de mesure et de présentation des revenus qui soient communes pour les
gouvernements et les organismes publics, sauf en ce qui concerne les recettes fiscales et les paiements
de transfert. L'énoncé mettait l’accent sur deux principales sources de revenus : les opérations avec
contrepartie et les opérations unilatérales (sans contrepartie). Au cours de 2016, le CCSP a reçu un
compte rendu sur le projet, y compris sur l’examen de la constatation des revenus découlant des licences
et des permis et sur les obligations de prestation multiples. Un exposé-sondage devrait être publié à ce
sujet au cours du premier trimestre de 2017.

Obligations liées à la mise hors service


En août 2014, un énoncé de principes intitulé Obligations liées à la mise hors service a été publié. Ce
document proposait des principes de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’informations à
fournir relativement aux obligations juridiques liées à la mise hors service d’immobilisations corporelles
faisant l’objet d’un usage productif. Ce projet comprenait les obligations liées à la mise hors service du fait
d’un accord, d’un contrat ou d’une loi, ou encore d’une obligation implicite et morale, lorsque l’acquisition,
la construction, le développement ou la mise en valeur de l’immobilisation corporelle, ou encore un
changement de circonstances ou une utilisation ultérieure de l’immobilisation corporelle, font en sorte
qu'une obligation existe. Les commentaires ont été reçus et examinés. Le CCSP envisage aussi d’inclure
dans ce projet les coûts au titre des activités de fermeture et d’après-fermeture des décharges contrôlées
de déchets solides. Un exposé-sondage devrait être publié à ce sujet au cours du premier trimestre de
2017.

Avantages sociaux
Le CCSP a approuvé un projet d’examen des chapitres SP 3250, « Avantages de retraite », et SP 3255,
« Avantages postérieurs à l’emploi, congés rémunérés et prestations de cessation d’emploi », par suite
d’importants changements apportés aux types de régimes de retraite et aux concepts connexes de
comptabilisation. Le projet a été divisé en deux étapes. La première étape visera l’examen de questions
d’évaluation, comme le report des gains et pertes actuariels, et le taux d’actualisation. La deuxième étape
portera sur la comptabilisation des nouveaux types de régimes, y compris les régimes à risques partagés.
Elle comprendra également un volet sur la comptabilisation des régimes interemployeurs à prestations
déterminées et des congés de maladie acquis. Un appel à commentaires relatif à la première étape est
prévu pour le premier trimestre de 2017.

Fondements conceptuels de la performance financière


L’objectif de ce projet est de réviser et de modifier, s’il y a lieu, le cadre conceptuel énoncé dans les
chapitres SP 1000, « Fondements conceptuels des états financiers », et SP 1100, « Objectifs des états
financiers ». Ce projet examinera les concepts qui sous-tendent la mesure de la performance financière et
pourrait entraîner la modification du chapitre SP 1201, « Présentation des états financiers ». Le CCSP a
publié un troisième document de consultation en mars 2015. Au cours de 2016, le CCSP a poursuivi ses
discussions concernant ces questions.

Initiative stratégique du CCSP


Un appel à commentaires a été publié le 30 mai 2016 à propos de la vision, de la mission et des objectifs
stratégiques qu’adoptera le CCSP pour réaliser ses activités de normalisation. Les commentaires ont été
reçus et la publication du plan stratégique est prévue pour le deuxième trimestre de 2017.

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Partenariats public-privé
Le Groupe de travail sur les partenariats public-privé a été constitué en vue d’aider le CCSP à élaborer des
directives faisant autorité propres aux partenariats public-privé. Le projet se déroulera en deux étapes. La
première étape portera sur des enjeux spécifiques, notamment la portée du projet, la constatation et
l’évaluation des partenariats public-privé et les obligations d’information. La deuxième étape sera axée sur
la comptabilisation des partenariats public-privé.
Un énoncé de principes portant sur la première étape du projet est attendu pour le premier trimestre de
2017.

Instruments financiers – Questions ultérieures


En 2016, le CCSP a tenu des consultations à l’échelle du pays pour mieux comprendre les questions liées
à la mise en œuvre des chapitres SP 2601, « Conversion des devises », et SP 3450, « Instruments
financiers ». Lors de sa réunion de décembre 2016, le CCSP discutera des questions techniques
identifiées dans le cadre de ses consultations, notamment la comptabilisation des couvertures.

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Annexe
Sigles et acronymes
ACVM Autorités canadiennes en valeurs mobilières IAS Norme comptable internationale
AÉRG Autres éléments du résultat global IASB International Accounting Standards Board
AMF Autorité des marchés financiers IFRIC International Financial Reporting
Interpretations Committee, maintenant appelé
Comité d’interprétation des IFRS
ASC Accounting Standards Codification (PCGR IFRS Normes internationales d’information
américains) financière
ASU Accounting Standards Update (PCGR LCSA Loi canadienne sur les sociétés par actions
américains)
BAIIA Bénéfice avant intérêts, impôts et LMTSE Loi sur les mesures de transparence dans le
amortissements secteur extractif
CAQ Center for Audit Quality NCECF Normes comptables pour les entreprises à
capital fermé
CCRC Conseil canadien sur la reddition de comptes NCSP Normes comptables pour le secteur public
CCSP Conseil sur la comptabilité dans le secteur OSBL Organismes sans but lucratif
public
CNC Conseil des normes comptables PCAOB Public Company Accounting Oversight Board
CPA Comptable professionnel agréé PCGR Principes comptables généralement reconnus
CVMO Commission des valeurs mobilières de SEC Securities and Exchange Commission
l’Ontario
DAA Droits à l’appréciation d’actions SEDAR Système électronique de données, d’analyse
et de recherche
É.-U. États-Unis SP Secteur public
FASB Financial Accounting Standards Board (États- TSX Bourse de Toronto
Unis)
GRT Groupe de ressources de transition

Sites Web
AICPA www.aicpa.org CVMO www.osc.gov.on.ca/fr
AMF www.lautorite.qc.ca FASB www.fasb.org
CCRC www.cpab-ccrc.ca IASB www.iasb.org
CCSP www.nifccanada.ca KPMG www.kpmg.ca/fr
CNC www.nifccanada.ca SEC www.sec.gov

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Présentation de l’information financière
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’audit, de fiscalité et de services-conseils (kpmg.ca/fr) et société
canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l’Ontario, est le cabinet canadien
membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International »). Les cabinets membres de KPMG
International comptent 189 000 professionnels dans 152 pays.
Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse.
Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme telle.
Cette publication est protégée par des droits d’auteur; tous les droits sont réservés. Il est permis d’en
reproduire des extraits, à la condition de mentionner le nom du cabinet. Nous vous saurions gré de nous
signaler toute reproduction ou réutilisation.

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416-777-8338
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Bien que nous fassions tous les efforts nécessaires pour assurer l’exactitude de cette information et pour vous la communiquer rapidement, rien ne garantit qu’elle sera
exacte à la date à laquelle vous la recevrez ni qu’elle continuera d’être exacte dans l’avenir. Vous ne devez pas y donner suite à moins d’avoir d’abord obtenu un avis
professionnel se fondant sur un examen approfondi des faits et de leur contexte.
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Cooperative (« KPMG International »), entité suisse. Tous droits réservés. 15506
KPMG et le logo de KPMG sont des marques déposées ou des marques de commerce de KPMG International.

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