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Mise à jour annuelle de 2016
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© 2016 KPMG LLP, a Canadian limited liability partnership and a member firm of the KPMG network of
independent member firms affiliated with KPMG International Cooperative (“KPMG International”), a
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Table des matières
Introduction 3
Façons dont KPMG peut vous aider 4
Annexe 38
Sigles et acronymes 38
Sites Web 38
Présentation de l’information financière | Mise à jour annuelle de 2016
Introduction
Les deux dernières années ont été marquées par la publication d’un certain nombre de nouvelles normes
importantes, comme celles sur les produits des activités ordinaires, les contrats de location et les
instruments financiers. Ont également été publiées bon nombre de modifications de diverses normes.
Récemment, l’International Accounting Standards Board (« IASB ») a confirmé que, jusqu’en 2021,
l’amélioration des informations fournies dans les états financiers serait au cœur de ses activités. L’IASB
vise à améliorer l’efficacité des informations fournies dans les états financiers en jetant un regard nouveau
sur la façon dont l’information financière est présentée et regroupée. Le Financial Accounting Standards
Board (« FASB ») des États-Unis a aussi délaissé les principales normes (comptabilisation des produits,
contrats de location et instruments financiers), au cours du deuxième semestre de 2016, pour concentrer
ses efforts sur des questions fondamentales, comme le tableau des flux de trésorerie et le cadre de
présentation de l’information. Bien que les objectifs de l’IASB et du FASB soient similaires, les projets ne
sont plus élaborés conjointement.
Les nouvelles normes de l’IASB et du FASB sur les produits des activités ordinaires et les instruments
financiers entreront en vigueur en 2018 (et en 2019 dans le cas de la norme du FASB sur la dépréciation),
et seront suivies par la norme sur les contrats de location un an plus tard (en 2019). Collectivement,
l’adoption de ces normes nécessitera beaucoup de temps et de ressources. Comme il reste tout juste un
peu plus d’un an pour mener à bien les efforts liés à la mise en œuvre des normes qui entreront en
vigueur en 2018, les sociétés ouvertes devraient s’employer à finaliser dès que possible leurs évaluations
détaillées pour être en mesure de consacrer suffisamment de temps à la conception et à la mise en
œuvre des nouveaux processus et contrôles et au calcul de l’ajustement à inscrire au moment de la
transition (c.-à-d. l’ajustement du solde d’ouverture des bénéfices non distribués et le retraitement des
chiffres de périodes antérieures en cas d’adoption rétrospective de la norme).
Les dates d’entrée en vigueur imminentes attirent également l’attention des autorités de réglementation.
Aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, les autorités de réglementation ont formulé des déclarations
concernant leurs attentes en matière de transparence des informations fournies en ce qui concerne
l’incidence des nouvelles normes sur les états financiers. Plus précisément, elles ont indiqué qu’elles
s’attendaient à ce que des informations soient fournies sur l’incidence prévue des nouvelles normes et sur
l’état d’avancement des projets de mise en œuvre, dès la publication des états financiers annuels de
2016. En novembre 2016, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (« CVMO ») a publié
l’Avis 52-723 de son personnel, Financial Reporting Bulletin, qui présente les attentes de celui-ci quant à la
fourniture d’informations plus détaillées sur les répercussions prévues des nouvelles normes. Selon
l’explication de la CVMO, plus les émetteurs assujettis progressent dans leurs efforts de mise en œuvre,
plus il leur devient possible d’effectuer une estimation raisonnable de l’incidence et, par conséquent, de
fournir des informations qualitatives et quantitatives de plus en plus détaillées. Même si les autres
autorités de réglementation n’ont pas encore communiqué spécifiquement leurs attentes, les entités
devraient savoir que leurs principales parties prenantes pourraient également s’attendre à ce que des
informations supplémentaires soient fournies.
Pour ce qui est des entreprises à capital fermé, le Conseil des normes comptables (« CNC ») a observé
une transformation de leur milieu, étant donné que les entreprises canadiennes exercent maintenant des
activités à l’échelle mondiale et réalisent des opérations plus complexes. Dans le cadre du plan
stratégique pour la période allant de 2016 à 2021, les objectifs du CNC demeurent centrés sur le maintien
d’un ensemble de normes de haute qualité qui aboutira à des informations utiles aux fins des décisions
des créanciers et des autres principaux utilisateurs des états financiers, tout en tenant compte de la
transformation observée dans l’environnement des entreprises canadiennes.
Le CNC a récemment mis sur pied le Comité consultatif sur les organismes sans but lucratif, qui est
chargé d’exprimer des vues sur des questions de normalisation qui sont d’intérêt pour les organismes
sans but lucratif (« OSBL ») du secteur privé. Les objectifs des cinq prochaines années comprennent les
suivants : réaliser les initiatives d’amélioration des normes après avoir examiné les conseils formulés par
le comité consultatif et les commentaires des parties prenantes; effectuer des recherches et des
consultations sur la comptabilisation en produits des apports; et élaborer et mettre en œuvre un processus
de gestion de l’actualisation de la Partie III, « Normes comptables pour les organismes sans but lucratif »,
du Manuel.
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La présente publication fournit aux membres des conseils d’administration, des comités d’audit et de la
direction, ainsi qu’aux autres parties intéressées, des informations destinées à les aider à identifier les
textes qui ont récemment été publiés à l’échelle internationale, au Canada et aux États-Unis, en matière
de réglementation et de présentation de l’information financière, et qui sont susceptibles d’avoir une
incidence sur leurs entreprises. Afin de faciliter la recherche des informations les plus pertinentes pour
votre organisation, nous avons structuré cette publication selon le type d’entité et le référentiel
d’information financière qui s’y applique.
L’information contenue dans le présent numéro repose sur les prises de position publiées avant le
15 novembre 2016. En ce qui concerne les prises de position publiées après cette date, veuillez vous
reporter au site Web de l’organisme de réglementation ou de normalisation concerné, ou consulter votre
conseiller chez KPMG.
La publication Présentation de l’information financière est de nature générale; elle vise seulement à vous
faire mieux connaître les développements récents en matière de présentation de l’information financière.
Pour obtenir des directives détaillées quant à l’application des normes dont il y est question, veuillez
consulter les prises de position d’origine et/ou vos propres conseillers financiers.
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La nouvelle définition accroît l’accent qui est mis sur la question de savoir qui contrôle l’utilisation de l’actif
sous-jacent pendant la durée de l’accord. Lors de la transition à l’IFRS 16, les sociétés peuvent choisir si
elles appliquent une mesure de simplification visant à « maintenir » leur évaluation précédente des
contrats qui constituent, ou contiennent, un contrat de location.
Pour chaque contrat de location important, un preneur comptabilisera un passif à hauteur de la valeur
actualisée des paiements de loyers futurs. L’obligation locative sera évaluée au coût amorti au moyen du
taux d’intérêt effectif, ce qui donne lieu à la comptabilisation dégressive des charges d’intérêts. Le
preneur comptabilisera également un actif au titre du droit d’utilisation, qui sera évalué au montant de
l’obligation locative, plus les coûts directs initiaux, les paiements de loyers reçus d’avance et les coûts de
démantèlement estimatifs, déduction faite des avantages incitatifs reçus. Les preneurs amortiront
généralement l’actif au titre du droit d’utilisation selon le mode linéaire.
L’IFRS 16 instaure une exigence de réévaluation des jugements clés, notamment en ce qui concerne la
durée du contrat de location, à la clôture de chaque période, ce qui représente un changement
considérable par rapport aux directives actuelles. Il n’est désormais plus possible de préparer le tableau
d’amortissement d’un contrat de location au début de la période de location et de reporter ce tableau à
chaque date de clôture. Les sociétés devront plutôt déterminer s’il faut réévaluer l’obligation locative et
l’actif au titre du droit d’utilisation à chaque date de clôture. Il est probable qu’une part considérable de
jugement sera nécessaire pour déterminer s’il y a un changement dans les facteurs pertinents ou encore
dans les avantages incitatifs de nature économique qui font que le preneur décide d’exercer ou non ses
options de prolongation ou de résiliation.
L’IASB a mis en place deux mesures de simplification qui, une fois choisies, permettent au preneur de
comptabiliser les paiements de loyers relatifs à certains contrats de location en charges, sur une base
linéaire, plutôt que d’appliquer le modèle de la comptabilisation au bilan. Ces deux mesures de
simplification portent sur les contrats de location à court terme – c’est-à-dire ceux dont la durée est de
12 mois ou moins – et sur les éléments de faible valeur – c’est-à-dire les contrats de location dont le bien
sous-jacent est de faible valeur à l’état neuf (même si l’effet est significatif dans l’ensemble).
La nouvelle norme s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. L’adoption anticipée est
permise dans le cas des sociétés qui adoptent également l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés
de contrats conclus avec des clients.
Au moment de l’adoption, une entité pourra choisir entre les deux approches transitoires suivantes :
a) l’approche rétrospective – une entité peut choisir d’ajuster de manière rétrospective toutes les
périodes antérieures présentées;
b) l’approche de l’ajustement cumulatif – une entité peut choisir de ne pas retraiter les informations
comparatives et de plutôt ajuster le solde d’ouverture des résultats non distribués à la date de la
première application.
Avant la date d’entrée en vigueur, les sociétés devront recueillir une quantité importante d’informations
supplémentaires au sujet de leurs contrats de location, en plus de faire de nouvelles estimations et de
nouveaux calculs. Pour certaines sociétés, l’un des principaux défis sera de recueillir les données requises;
pour d’autres, ce sont les questions faisant appel au jugement qui domineront (p. ex., l’identification des
transactions contenant des contrats de location).
Pour de plus amples renseignements, consultez l’article Web, la présentation SlideShare et la publication
First Impressions: IFRS 16 Leases de KPMG.
Le FASB a aussi publié sa nouvelle norme sur la comptabilisation des contrats de location en 2016, soit le
Topic ASC 842 Leases, et, bien que la définition d’un contrat de location figurant dans le Topic 842 et celle
énoncée dans l’IFRS 16 se rapprochent et que les deux normes préconisent la comptabilisation au bilan
des contrats de location par le preneur, il n’y a pas une convergence totale entre les deux normes. Pour
obtenir un résumé de la norme du FASB sur la comptabilisation des contrats de location, consultez la
section « Mise à jour sur les PCGR américains ».
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Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des
actions (modifications de l’IFRS 2)
En juin 2016, l’IASB a publié des modifications de l’IFRS 2, Paiement fondé sur des actions – Classement
et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, pour éliminer l’ambiguïté quant
à la manière de comptabiliser certains types d’accords en vertu de l’IFRS 2, Paiement fondé sur des
actions.
Les modifications apportent les clarifications dans les cas suivants :
– Évaluation des paiements fondés sur des actions qui sont réglés en trésorerie – Les modifications
précisent qu’un paiement fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie est évalué selon la même
approche que celle utilisée pour les paiements fondés sur les actions qui sont réglés en instruments de
capitaux propres, soit selon la méthode de la date d’attribution modifiée. Les nouvelles exigences ne
changent pas le montant cumulatif de la charge qui est finalement comptabilisée, car la contrepartie
totale du paiement fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie correspond encore au montant en
trésorerie versé dans le cadre du règlement.
– Classement des paiements fondés sur des actions qui sont réglés après déduction des retenues
d’impôt à la source – Certains accords dont le paiement est fondé sur des actions permettent ou
exigent qu’une entité retienne une partie des actions qui seraient autrement versées à un employé, et
qu’elle effectue les paiements aux autorités fiscales au nom de l’employé. Avant les modifications, la
question se posait de savoir si la partie déterminée du paiement fondé sur des actions qui est retenue
dans ces circonstances devrait être comptabilisée comme étant réglée en instruments de capitaux
propres ou en trésorerie. Les modifications clarifient les circonstances dans lesquelles les transactions
conclues avec un employé dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglé après déduction
des retenues d’impôt à la source sont comptabilisées comme étant réglées en instruments de capitaux
propres.
– Comptabilisation d’une modification d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions qui
passe de réglée en trésorerie à réglée en instruments de capitaux propres – Les modifications clarifient
le fait que le passif au titre du paiement initial fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie est
décomptabilisé à la date de modification; le paiement fondé sur des actions qui est réglé en
instruments de capitaux propres est évalué à sa juste valeur à la date de modification et comptabilisé
dans la mesure où les services ont été reçus jusqu’à cette date, tout écart étant immédiatement
enregistré en résultat net.
Les nouvelles exigences pourraient avoir une incidence sur le classement et/ou l’évaluation de ces
accords ainsi que, possiblement, sur le moment de la comptabilisation de la charge au titre des
attributions nouvelles et en cours et sur le montant de cette charge.
Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. À des fins de
simplification, les modifications peuvent être appliquées de manière prospective. L’application
rétrospective ou anticipée est permise si l’information est disponible sans avoir recours à des
connaissances a posteriori.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Clarifying share-based payment accounting
de KPMG.
Les modifications :
– prévoient, pour les entités publiantes (dont l’activité prédominante consiste à émettre des contrats
d’assurance), une exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9 jusqu’à la plus rapprochée des
dates suivantes :
a) la date d’entrée en vigueur de la norme sur les contrats d’assurance à venir;
b) le 1er janvier 2021 – qui s’appliquera au niveau des entités publiantes (ce qui est appelé
l’« exemption temporaire »);
– donnent aux entités qui émettent des contrats d’assurance l’option de retirer de leur résultat net la
volatilité ajoutée par les changements dans l’évaluation d’actifs financiers spécifiés lors de l’application
de l’IFRS 9 (ce qui est appelé l’« approche en parallèle »). Cette option sera offerte jusqu’à l’entrée en
vigueur de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance.
En outre, l’IASB a décidé d’offrir un allègement aux investisseurs dans des entreprises associées et dans
des coentreprises en permettant à une société de ne pas appliquer des méthodes comptables uniformes
lorsque l’entité émettrice applique l’IAS 39 et que l’investisseur applique l’IFRS 9, ou vice versa, dans le
cadre de l’application de la méthode de la mise en équivalence.
En réponse aux préoccupations exprimées par les parties concernées selon lesquelles les obligations
d’information proposées relativement à l’exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9, Instruments
financiers, pour les compagnies d’assurance pourraient entraîner des coûts excessifs et représenter un
fardeau pour les préparateurs, l’IASB a accepté de revoir les obligations d’information. La décision
permettra de limiter la nécessité d’effectuer une évaluation uniquement des remboursements de principal
et des versements d’intérêts aux actifs financiers qui ne sont pas détenus à des fins de transaction ou
gérés sur la base de leur juste valeur.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Insurance - Fine-tuning the forthcoming
standard de KPMG. Pour plus de détails sur le projet relatif aux contrats d’assurance, voir la section « Mise
à jour sur les projets majeurs ».
Selon les commentaires et les réactions du secteur d’activité, les efforts de mise en œuvre sont plus
importants et prennent plus de temps que prévu. Par conséquent, les entités sont encouragées à entamer
le processus de mise en œuvre, si ce n’est pas déjà fait, et à s’efforcer de parachever dès que possible
leurs évaluations détaillées de manière à disposer de suffisamment de temps pour concevoir et mettre en
place de nouveaux processus et contrôles, pour identifier les systèmes de technologie touchés par les
nouvelles exigences en matière de données et de comptabilisation, et pour évaluer l’incidence de la
nouvelle norme sur les autres fonctions et processus, notamment la planification et l’analyse financières,
les activités d’exploitation et les affaires juridiques.
Pour de plus amples renseignements, consultez les publications Revenue Issues In-Depth et Revenue
Transition Options: What is the best option for your business? de KPMG, qui portent sur les IFRS et les
PCGR américains. Pour connaître les dernières nouvelles concernant la norme sur les produits des
activités ordinaires et découvrir d’autres publications, consultez les sites IFRS - Revenue et Revenue:
FASB Updates Revenue Standard.
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En réponse à la diversité existant en pratique quant aux acquisitions d’intérêts dans des entreprises
communes, l’IASB a également proposé d’apporter des modifications à l’IFRS 3 et à l’IFRS 11. Les
modifications proposées visent à clarifier la comptabilisation des intérêts détenus antérieurement dans les
actifs et les passifs d’une entreprise commune, lorsqu’une entité obtient le contrôle ou le contrôle conjoint
d’une entreprise qui constitue une entreprise commune.
Les modifications proposées clarifieront les points suivants :
a) lors de l’obtention du contrôle, une entité devrait réévaluer les intérêts détenus antérieurement dans
les actifs et les passifs de l’entreprise commune, de la manière décrite au paragraphe 42 de l’IFRS 3;
b) lors de l’obtention du contrôle conjoint, une entité ne devrait pas réévaluer les intérêts détenus
antérieurement dans les actifs et les passifs de l’entreprise commune.
La date limite de réception des commentaires était le 31 octobre 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication Clarifying business acquisition accounting
de KPMG.
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La date de la transaction, qui est nécessaire aux fins de la détermination du cours de change au comptant
à appliquer pour la conversion, est la première des deux dates suivantes :
– la date de comptabilisation initiale de l’actif non monétaire au titre d’un paiement anticipé ou du passif
non monétaire au titre de produits différés;
– la date à laquelle l’élément connexe est comptabilisé dans les états financiers.
L’IFRIC a provisoirement décidé que la date d’entrée en vigueur de l’interprétation serait le 1er janvier
2018, et que son application anticipée serait permise. La publication de l’interprétation devrait avoir lieu en
décembre 2016.
Pour de plus amples renseignements, consultez la publication IFRS Breaking News - Foreign currency
transactions – Advance consideration de KPMG.
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Compte tenu des exigences qui existent dans les normes du référentiel IFRS, l’IFRIC a déterminé que ni
une interprétation ni une modification de la norme n’étaient considérées comme nécessaires et, par
conséquent, cette question n’a pas été ajoutée à l’ordre du jour. Les entités doivent considérer les
répercussions potentielles sur la présentation de l’information financière et, si elles sont touchées par ces
clarifications, elles doivent considérer les changements qui en découlent dans les impôts différés comme
un changement de méthode comptable qui entre en vigueur immédiatement.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web IFRIC Updates.
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Les modifications apportées au système d’alerte du Canada, même si elles ne sont pas aussi importantes
que celles qui avaient été proposées initialement, consistent à exiger la déclaration des diminutions d’au
moins 2 % de la propriété des titres ou de l’emprise sur ces titres ou à exiger le dépôt d’une déclaration
lorsque la propriété ou l’emprise d’un porteur passe sous le seuil de déclaration selon le système d’alerte
de 10 %. Les modifications permettent également une plus grande transparence en ce qui concerne les
participations importantes dans les émetteurs assujettis selon le système d’alerte. Elles visent à améliorer
la qualité et l’intégrité du système d’alerte d’une façon adéquate pour les marchés financiers canadiens.
Pour de plus amples renseignements, consultez le Règlement 62-103 sur le système d’alerte et questions
connexes touchant les offres publiques et les déclarations d’initiés et l’Instruction générale 62-203.
Déclarations d’initiés
En février 2016, la CVMO a publié l’Avis 51-726 de son personnel, Report on Staff’s Review of Insider
Reporting and User Guides for Insiders and Issuers, dans lequel le personnel présente les résultats de son
examen des documents d’information continue et des déclarations d’initié de 100 émetteurs assujettis
dont l’organisme de réglementation principal est la CVMO. Le personnel a constaté des lacunes dans les
déclarations d’initié déposées par près de 70 % des émetteurs (lesquelles ont obligé au moins un initié à
déposer une déclaration corrigée), et il a adressé des commentaires à environ 20 % des émetteurs
assujettis visés par l’examen, dans lesquels il leur demandait de mettre en œuvre, pour l’avenir, un
processus interne afin de rapprocher les valeurs détenues figurant dans les déclarations des initiés et
celles figurant dans les registres. Dans l’ensemble, environ 15 % des 1 500 initiés assujettis devaient
déposer de nouvelles déclarations d’initié. Il y avait une corrélation minimale entre la taille de l’émetteur
assujetti et la survenance de lacunes importantes dans les déclarations d’initié.
Le rapport soulevait également diverses lacunes non significatives et d’autres constatations courantes, et
formulait des recommandations visant à améliorer la qualité des déclarations d’initié et les politiques en
matière d’opérations d’initié.
Les annexes du rapport présentent des listes de contrôle qui mettent en lumière certains des éléments
clés que les initiés assujettis et les émetteurs assujettis devraient prendre en considération, ainsi que des
exemples de scénarios sous forme de questions et réponses.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’Avis 51-726 du personnel de la CVMO.
La TSX propose que certains documents soient publiés sur les sites Web des
émetteurs
En mai 2016, la TSX a proposé des modifications qui ajouteraient l’obligation, pour les émetteurs cotés, de
maintenir un site Web accessible au public sur lequel ils publieraient les versions actuelles des documents
suivants : les documents constitutifs; les politiques d’entreprise ayant une incidence sur les assemblées
et le vote des porteurs de titres; les régimes de droits à l’intention des porteurs de titres; les mécanismes
de rémunération en titres comme les régimes d’options d’achat d’actions; ainsi que certains documents
relatifs à la gouvernance d’entreprise, notamment les règles des comités du conseil, le code de conduite
et d’éthique commerciale, les descriptions de postes, le mandat du conseil, les politiques en matière de
dénonciation, les politiques anticorruption et les autres politiques environnementales et sociales.
Certains des documents susmentionnés constituent des doubles des documents devant être déposés sur
le Système électronique de données, d’analyse et de recherche (« SEDAR ») en vertu des lois
canadiennes sur les valeurs mobilières.
La date limite de réception des commentaires sur les modifications proposées était le 27 juin 2016.
Pour des précisions, consultez le document TSX Request for Comments – Amendments to TSX Company
Manual.
porteur; et d’exiger que certaines sociétés présentent aux actionnaires des renseignements relatifs à la
diversité au sein des administrateurs et au sein des membres de la haute direction.
Les modifications proposées pourraient entraîner d’importants changements pour ce qui est de la
gouvernance d’entreprise des sociétés régies par la LCSA. Nous encourageons les sociétés régies par la
LCSA et leur conseil d’administration à lire attentivement le projet de loi C-25 et à en considérer les
répercussions éventuelles.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web du Parlement du Canada.
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En avril 2016 également, les membres des ACVM, à l’exception de la British Columbia Securities
Commission et de la CVMO, ont publié l’Avis multilatéral 13-323 de leur personnel, Foire aux questions
sur le dépôt de documents relatifs aux placements et d’information sur le marché dispensé au moyen de
SEDAR. Cet avis donne des précisions concernant les documents relatifs au marché dispensé qui devront
être déposés au moyen de SEDAR ainsi que leur niveau d’accès respectif sur SEDAR et le format de
dépôt exigé.
Consultez le Règlement 45-106 sur les dispenses de prospectus, l’Avis 45-308 du personnel des ACVM,
Indications relatives à l’établissement et au dépôt d’une déclaration de placement avec dispense en vertu
du Règlement 45‑106 sur les dispenses de prospectus et l’Avis multilatéral 13-323 du personnel des
ACVM, Foire aux questions sur le dépôt de documents relatifs aux placements et d’information sur le
marché dispensé au moyen de SEDAR.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-06 du FASB et le numéro 15-53 du bulletin
Defining Issues.
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La norme s’applique aux sociétés ouvertes pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2018 et pour
les périodes intermédiaires de ces exercices. Dans le cas de toutes les autres entités, la norme s’applique
pour les exercices ouverts après le 15 décembre 2019 et pour les périodes intermédiaires des exercices
commençant un an plus tard. Toutes les entités peuvent adopter la norme immédiatement.
La nouvelle norme exige une transition rétrospective modifiée, ce qui signifie que tant les preneurs que
les bailleurs devront appliquer les nouvelles directives à l’ouverture de la première période présentée dans
les états financiers. Toutefois, les preneurs et les bailleurs peuvent choisir d’appliquer certaines mesures
de simplification au moment de la transition. Une entité qui choisit d’appliquer toutes les mesures de
simplification continuera, en règle générale, de comptabiliser tout contrat de location qui était en place
avant la date d’entrée en vigueur selon les PCGR américains actuels, à moins que le contrat de location ne
soit modifié (ou réévalué) à la date d’entrée en vigueur ou après cette date. Toutefois, les preneurs
devront comptabiliser les contrats de location simple au bilan à chaque date de présentation de
l’information financière (y compris de façon rétrospective) à la valeur actualisée des paiements minimaux
au titre de la location qui n’ont pas encore été versés (au sens de ce terme dans les PCGR américains
actuels). La nouvelle norme prévoit des dispositions transitoires spécifiques dans le cas des transactions
de cession-bail, des contrats de location adaptés aux besoins du preneur, des baux adossés et des
montants antérieurement comptabilisés au titre des contrats de location acquis dans le cadre de
regroupements d’entreprises.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’ASU 2016-09 du FASB de même que les
Développements récents pour les États-Unis et l’article Leases: Issues in Depth de KPMG.
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Présentation des intérêts détenus dans une fiducie globale Employee Benefit Plan Master Trust
par un régime d’avantages sociaux Reporting
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Partenariats et filiales
La CNC a approuvé la publication des modifications de portée limitée aux chapitres 1591, « Filiales », et
3056, « Intérêts dans des partenariats ». Les textes définitifs du Manuel seront publiés en
décembre 2016. Les modifications ont fourni les clarifications suivantes, en vigueur pour les exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2017, et leur application anticipée est permise :
– les dispositions transitoires en vertu des chapitres 1591 et 3056 peuvent être appliquées uniquement
lors de la première application de la norme, et elles ne peuvent pas être appliquées lorsqu’une
entreprise change ses méthodes comptables à quelque moment que ce soit après la première
application;
– une entreprise qui prépare des états financiers non consolidés n’est pas tenue d’apprécier si les
accords contractuels donnent lieu au contrôle.
De plus, le chapitre 1591 a été modifié pour clarifier la comptabilisation lorsque le contrôle existe en raison
d’une combinaison de droits de vote et d’accords contractuels, et que la filiale n’est pas consolidée. Plus
précisément, les modifications clarifient ce qui suit : les droits de vote sont comptabilisés selon la valeur
de consolidation ou la valeur d’acquisition et les accords contractuels sont comptabilisés selon leur nature.
Cette modification est en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Exposés-sondages
Améliorations annuelles
En septembre 2016, le CNC a publié l’exposé-sondage Améliorations annuelles 2017 des Normes
comptables pour les entreprises à capital fermé, qui propose les modifications à portée limitée suivantes :
– modification du chapitre 1505, « Informations à fournir sur les méthodes comptables », pour exiger
que les informations sur les méthodes comptables soient fournies dans l’une des premières notes
complémentaires, plutôt que dans la première, comme le demande l’exigence actuelle plus stricte;
– modification des obligations d’information en vertu du chapitre 1506, « Modifications comptables »,
afin de remplacer l’obligation de fournir le montant de l’ajustement découlant d’un changement de
méthode comptable « pour la période considérée » par celle de fournir le montant de l’ajustement
« pour chaque période antérieure présentée »;
– clarification des exigences en matière de présentation et d’informations à fournir en vertu du
chapitre 1521, « Bilan », notamment pour préciser que les biens loués en vertu de contrats de location-
acquisition devraient être présentés séparément dans le bilan ou par voie de notes dans les états
financiers;
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Autres projets
Actions privilégiées rachetables émises à titre de mesure de planification
fiscale : éléments de passif
Dans son exposé-sondage Actions privilégiées rachetables émises à titre de mesure de planification
fiscale publié en octobre 2014, le CNC avait initialement convenu que les actions privilégiées rachetables
émises à titre de mesure de planification fiscale répondaient à la définition de passif, et avait proposé
d’éliminer le traitement à titre de capitaux propres en vertu des NCECF. En réponse aux lettres de
commentaires reçues et aux tables rondes tenues sur l’exposé-sondage, le CNC a par la suite demandé
qu’une analyse plus approfondie soit effectuée afin de faciliter l’élaboration de solutions de rechange à
l’exception actuelle relative au classement et d’acquérir une compréhension des caractéristiques des
mesures de planification fiscale lorsque des actions privilégiées rachetables sont émises. Du fait de cette
analyse, le CNC poursuit ses discussions concernant la viabilité de l’exception relative au classement sur
la base de la conservation du contrôle de l’entité. D’autres éléments sont actuellement pris en
considération relativement aux caractéristiques des mesures de planification fiscale et aux situations dans
lesquelles de telles mesures seraient permises à titre d’exception relative au classement sur la base de la
conservation du contrôle.
Le CNC a convenu que tout changement découlant de ce projet entrera en vigueur au plus tôt le 1er janvier
2018.
Agriculture
Reconnaissant qu’il existe une grande diversité dans la pratique, le CNC a publié, en décembre 2015, un
document de travail qui porte sur la comptabilisation des stocks d’animaux et de plantes vivants et des
produits récoltés de ces actifs. Le document de travail traite de la comptabilisation et de l’évaluation des
actifs biologiques, y compris les cultures non récoltées, les produits agricoles et les animaux destinés à la
vente, ainsi que les plantes productrices et les animaux producteurs. Les positions préliminaires du CNC
exposées dans le document de travail sont les suivantes :
– les actifs biologiques devraient être comptabilisés lorsque la définition d’un actif et les critères de
comptabilisation énoncés au chapitre 1000, « Fondements conceptuels des états financiers », sont
respectés;
– les cultures non récoltées, y compris les cultures annuelles et les cultures à long terme telles que le
bois devraient être évaluées au coût;
– les produits agricoles et les animaux destinés à la vente devraient être évalués à la valeur actuelle
lorsque certaines conditions sont remplies et au coût lorsqu’elles ne le sont pas;
– les plantes productrices et les animaux producteurs devraient être évalués au coût après
amortissement. Le CNC a reconnu que toute position préliminaire concernant l’évaluation des animaux
producteurs sera controversée, étant donné que cet aspect comporte la plus grande diversité en
pratique.
Le document de travail examine également les modèles de dépréciation qui pourraient s’appliquer et les
obligations en matière de présentation et d’informations à fournir.
À la suite de la période de commentaires initiale, le CNC a tenu une série de tables rondes en personne à
travers le pays et a approuvé la création d’un comité consultatif agricole pour l’aider à élaborer des normes
comptables à l’intention des entreprises à capital fermé du secteur agricole.
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– comptabiliser les réductions de valeur afin de refléter une perte partielle de la capacité de service d’une
collection (c.-à-d. que le coût de la collection serait ramené à la valeur de remplacement ou à la juste
valeur de celle-ci);
– faire un choix concernant l’application rétrospective des propositions relatives aux collections et le
recours à l’allégement transitoire pour évaluer le coût des collections de manière pratique;
– appliquer de façon prospective les propositions relatives aux réductions de valeur partielles des
immobilisations corporelles et incorporelles.
Le CNC a également indiqué que l’exposé-sondage proposera le 1er janvier 2019 comme date d’entrée en
vigueur, avec possibilité de la reporter au 1er avril 2020 dans le cas des sociétés dont l’exercice est clos en
mars.
Participations dans des coentreprises Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016
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SP 2200, « Information relative aux apparentés » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2017
SP 3450, « Instruments financiers » Exercices ouverts à compter du 1er avril 2019, avec
mise en œuvre anticipée dans le cas des
SP 3041, « Placements de portefeuille » organismes publics qui effectuent la transition à
partir de la Partie V du Manuel de CPA Canada –
SP 2601, « Conversion des devises » Comptabilité. L’adoption anticipée est permise.
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Revenus
En août 2013, un énoncé de principes intitulé Revenus a été publié dans le but de donner des directives
en matière de constatation, de mesure et de présentation des revenus qui soient communes pour les
gouvernements et les organismes publics, sauf en ce qui concerne les recettes fiscales et les paiements
de transfert. L'énoncé mettait l’accent sur deux principales sources de revenus : les opérations avec
contrepartie et les opérations unilatérales (sans contrepartie). Au cours de 2016, le CCSP a reçu un
compte rendu sur le projet, y compris sur l’examen de la constatation des revenus découlant des licences
et des permis et sur les obligations de prestation multiples. Un exposé-sondage devrait être publié à ce
sujet au cours du premier trimestre de 2017.
Avantages sociaux
Le CCSP a approuvé un projet d’examen des chapitres SP 3250, « Avantages de retraite », et SP 3255,
« Avantages postérieurs à l’emploi, congés rémunérés et prestations de cessation d’emploi », par suite
d’importants changements apportés aux types de régimes de retraite et aux concepts connexes de
comptabilisation. Le projet a été divisé en deux étapes. La première étape visera l’examen de questions
d’évaluation, comme le report des gains et pertes actuariels, et le taux d’actualisation. La deuxième étape
portera sur la comptabilisation des nouveaux types de régimes, y compris les régimes à risques partagés.
Elle comprendra également un volet sur la comptabilisation des régimes interemployeurs à prestations
déterminées et des congés de maladie acquis. Un appel à commentaires relatif à la première étape est
prévu pour le premier trimestre de 2017.
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Partenariats public-privé
Le Groupe de travail sur les partenariats public-privé a été constitué en vue d’aider le CCSP à élaborer des
directives faisant autorité propres aux partenariats public-privé. Le projet se déroulera en deux étapes. La
première étape portera sur des enjeux spécifiques, notamment la portée du projet, la constatation et
l’évaluation des partenariats public-privé et les obligations d’information. La deuxième étape sera axée sur
la comptabilisation des partenariats public-privé.
Un énoncé de principes portant sur la première étape du projet est attendu pour le premier trimestre de
2017.
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Annexe
Sigles et acronymes
ACVM Autorités canadiennes en valeurs mobilières IAS Norme comptable internationale
AÉRG Autres éléments du résultat global IASB International Accounting Standards Board
AMF Autorité des marchés financiers IFRIC International Financial Reporting
Interpretations Committee, maintenant appelé
Comité d’interprétation des IFRS
ASC Accounting Standards Codification (PCGR IFRS Normes internationales d’information
américains) financière
ASU Accounting Standards Update (PCGR LCSA Loi canadienne sur les sociétés par actions
américains)
BAIIA Bénéfice avant intérêts, impôts et LMTSE Loi sur les mesures de transparence dans le
amortissements secteur extractif
CAQ Center for Audit Quality NCECF Normes comptables pour les entreprises à
capital fermé
CCRC Conseil canadien sur la reddition de comptes NCSP Normes comptables pour le secteur public
CCSP Conseil sur la comptabilité dans le secteur OSBL Organismes sans but lucratif
public
CNC Conseil des normes comptables PCAOB Public Company Accounting Oversight Board
CPA Comptable professionnel agréé PCGR Principes comptables généralement reconnus
CVMO Commission des valeurs mobilières de SEC Securities and Exchange Commission
l’Ontario
DAA Droits à l’appréciation d’actions SEDAR Système électronique de données, d’analyse
et de recherche
É.-U. États-Unis SP Secteur public
FASB Financial Accounting Standards Board (États- TSX Bourse de Toronto
Unis)
GRT Groupe de ressources de transition
Sites Web
AICPA www.aicpa.org CVMO www.osc.gov.on.ca/fr
AMF www.lautorite.qc.ca FASB www.fasb.org
CCRC www.cpab-ccrc.ca IASB www.iasb.org
CCSP www.nifccanada.ca KPMG www.kpmg.ca/fr
CNC www.nifccanada.ca SEC www.sec.gov
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KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’audit, de fiscalité et de services-conseils (kpmg.ca/fr) et société
canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l’Ontario, est le cabinet canadien
membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International »). Les cabinets membres de KPMG
International comptent 189 000 professionnels dans 152 pays.
Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse.
Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme telle.
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