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Le chiffre d’affaires : définition Le chiffre d’affaires est une notion assez simple : il
s’agit de la somme hors taxe des ventes réalisées par une entreprise. Aussi, le chiffre
d’affaires représente le volume d’affaires réalisé par une entreprise sur une période
donnée. Généralement, cette période correspond à un exercice comptable, mais pas
nécessairement. En effet, il est tout à fait envisageable de décomposer ce chiffre
d’affaires, non seulement sur différentes périodes (1 mois, 3 mois, 6 mois par
exemple) mais aussi par commercial. C’est d’ailleurs une des mesures classiques de la
performance d’un commercial. L’entreprise peut fixer un objectif de CA par
commercial sur une période donnée. Mais attention : cet indicateur n’est pas suffisant
pour déterminer les points à améliorer. En effet, l’objectif de CA peut ne pas avoir été
atteint pour plusieurs raisons : Parce que le commercial n’a pas démarché
suffisamment de prospects ; Parce que le taux de transformation est mauvais (ce qui
peut vouloir dire soit que le commercial a des difficultés soit que le produit ne
correspond pas aux attentes des prospects) ; Etc.
C’est un instrument de paiement reconnu par les Etats, les ménages et les entreprises.
Pendant des millénaires, on s’est contenté d’utiliser des matériaux précieux pour régler
ses achats (pièces d’or ou d’argent, sel et même coquillages). Mais à partir du milieu
du XVIIe siècle, les orfèvres londoniens, à qui les riches marchands confiaient leur or,
ont commencé à émettre des certificats de dépôt. Et leurs possesseurs se sont rendu
compte qu’il était beaucoup plus facile de payer et de se faire payer avec ces bouts de
papier (en qui tout le monde avait confiance) qu’avec des pièces métalliques. La
monnaie fiduciaire était née. Aujourd’hui les choses ont bien changé : 90% des
échanges se font par de simples jeux d’écritures (chèque) ou par des mouvements
électroniques (carte bancaire, virements). Mais le principe – la confiance – est toujours
le même.
Contrairement à ce que l’on croit souvent, les instituts d’émission (BCE, Réserve
fédérale américaine et toutes, Bank Al Maghrib les autres Banques centrales), seuls
habilités à imprimer des billets et à frapper des pièces, ne sont à l’origine que
d’environ 10% des liquidités en circulation. Pour l’essentiel, ce sont en effet les
banques commerciales, comme la BMCE ou le BP, qui créent la monnaie.
Comment font-elles ?
Elles accordent des crédits à leurs clients, voilà tout ! Certes, pour pouvoir le faire,
elles doivent posséder en réserve les sommes qu’elles prêtent — et même un peu plus,
afin de faire face aux retraits. Pour 100 dirhams déposés dans leurs caisses, elles ne
peuvent ainsi offrir qu’un crédit d’environ 80 dirhams à un particulier, une entreprise,
ou à l’Etat. Mais ce faisant, elles créent bel et bien de la monnaie. La preuve ? Les 100
dihrams de dépôt existent toujours, puisque leur possesseur peut en jouir à sa guise. Et
les 80 autres existent aussi, leur emprunteur les a peut-être déjà dépensés le temps que
nous écrivions ces lignes. La banque les a donc fabriqués de toutes pièces. Juste retour
des choses, lorsqu’on les lui remboursera, ils seront automatiquement détruits. On le
voit, la monnaie n’est pas une masse stable, un gros tas d’argent réparti entre les
agents économiques, comme on l’imagine intuitivement. C’est une somme de
liquidités mouvante, qui gonfle et se rétracte en permanence, en fonction des crédits
offerts. Les choses vont d’ailleurs plus vite qu’on ne le pense. Imaginons à nouveau
qu’un client A dépose 100 dihrams sur son compte et que l’établissement s’en serve
pour accorder un prêt de 80 dirhams à un client B. Quelle que soit la façon dont il sera
dépensé, cet argent va atterrir lui aussi sur un compte bancaire. Il pourra donc servir à
son tour de réserve pour l’octroi d’un nouveau crédit, d’environ 60 dihrams cette fois,
et ainsi de suite. Au total, à partir d’un dépôt de 100 dihrams, les banques dans leur
ensemble peuvent fabriquer plus de 200 dihrams de nouvelles liquidités. Les
spécialistes appellent cela le multiplicateur de crédit.
Ils mettent en place des mécanismes pour limiter les capacités de prêt des banques. En
Europe, ces dernières sont par exemple contraintes de respecter plusieurs ratios
réglementaires : elles doivent placer l’équivalent de 1% de leurs dépôts auprès de la
BCE (Banque Centrale Européenne. Ce sont les réserves obligatoires. Elles doivent
aussi se soumettre au ratio de Bâle III, qui leur interdit de prêter plus de 8% de leurs
fonds propres – c’est-à-dire de leurs capitaux. Les Banques centrales peuvent aussi
faire varier à leur guise leur taux directeur, qui détermine les taux d’intérêt auxquels
les banques prêtent de l’argent. Plus il augmente, plus les emprunts seront chers, moins
les ménages et les entreprises leur en demanderont, et moins on leur en accordera.
Ainsi, le multiplicateur de crédit, à l’origine de la création monétaire, sera freiné.
🌹 La politique monétaire 🌹
Définition
La politique budgétaire est une politique économique qui consiste à utiliser les
variations de l'équilibre budgétaire de l'Etat pour atteindre certains objectifs. Au
XXème siècle, les analyses de Keynes ont semblé donner une justification à l'idée
que le budget puisse être autre chose qu'une caisse destinée à procurer des
ressources à l'Etat afin d'assurer le bon fonctionnement des administrations.
Certes, les politiques de grands travaux n'ont attendu ni le XX° siècle, ni Keynes.
Ce dernier, peut-on dire, les a intégrées dans un raisonnement macroéconomique
pour des situations bien délimitées. Il n'est pas excessif de dire que l'opinion
commune a oublié et l'un et, surtout, les autres. Quant au raisonnement
macroéconomique, Keynes a montré que l'utilisation du déficit budgétaire
pouvait influencer la demande des agents économiques (consommation des
ménages, investissement des entreprises) et, ce faisant, empêcher la spirale de la
dépression. Parmi les conditions de validité de cette approche, il y a l'idée que la
demande globale soit structurellement insuffisante du fait d'une épargne
excessive. On peut s'interroger sur la pertinence de cette hypothèse dans un
monde tellement marqué par la frénésie de la consommation et qui, dans certains
pays, préfère l'endettement à l'épargne.
Il n'y a pas de conflits d'objectifs et donc d'arbitrage entre ces trois éléments, et la
perte de soutenabilité de la politique budgétaire réduit son efficacité au regard de
tous les objectifs à la fois.
Analyse
1. La politique budgétaire"keynésienne"
1. La politique budgétaire"néoclassique"
2. Dans sa mise en œuvre, elle suppose une grande clairvoyance et une grande
probité des autorités publiques.
Obstacles
L'éviction financière consiste en une augmentation des taux d'intérêt liée aux
besoins de financement des administrations publiques.
Agir par le budget suppose un choc de demande, et un choc temporaire (les prix
étant flexibles à moyen-long terme) ; un choc d'offre permanent ne relève pas des
politiques conjoncturelles. Or, il est difficile, en pratique, d'identifier la nature et
la durée du choc au moment où il survient. Comment caractériser, par exemple,
la réunification allemande au moment où elle a été réalisée ? Il en découle de
nombreuses"erreurs de tirs"où l'on confie à la politique budgétaire ce qui relève
de politiques structurelles
Nombreux sont les partisans des politiques budgétaires qui ont longtemps
fait"comme si"les impôts étaient neutres, comme si l'extraction des ressources
budgétaires ne se traduisait pas par des coûts en bien-être importants (coûts de
collecte, effets désincitatifs sur l'offre de travail, évasion fiscale, biais en faveur du
financement par endettement…).
1. Une vision iréniste des décideurs
Ajoutons que les années 1970 et 1980 ont été marquées par un mouvement
théorique très prononcé en défaveur de l'efficacité des politiques budgétaires :
Avec des prix flexibles et des anticipations rationnelles, la politique budgétaire est
inefficace. Mais on peut se souvenir également de la"déplaisante
arithmétique"des mêmes auteurs (1981) : le déficit budgétaire peut être (lorsque
le ratio d'endettement public et le taux d'imposition atteignent des niveaux tels
que le financement du déficit ne peut plus être que monétaire) la cause d'une
inflation que, sous certaines conditions, la politique monétaire sera incapable de
maîtriser. L'inflation devient alors une variable endogène déterminée par la
dynamique de la dette et qui se nourrit d'elle même via les anticipations. On a vu
de tels enchaînements dans l'histoire (Argentine des années 1980…) mais il est
vrai que le risque apparaît faible de nos jours dans les pays de l'OCDE.
1. La mise en évidence, par Barro, des coûts liés à la variabilité des taux
d'imposition
Des pistes
Conclusion
La popularisation des versions simplificatrices des thèses keynésiennes (thème
de"la relance") rend politiquement coûteux pour un gouvernement de sembler
rester inactif en cas de ralentissement de la conjoncture. De plus, avec
l'autonomisation des Banques centrales, les gouvernements ne disposent plus de
l'outil monétaire. Il peut donc être tentant de recourir à l'action budgétaire, mais
la décentralisation et l'ouverture des économies rendent très incertains les
résultats ; par ailleurs, la globalisation et les incidences du vieillissement sur les
dépenses obligent à prêter plus attention à l'endettement et rend préoccupante la
difficulté qu'ont tous les Etats à réduire les déficits.
Un point crucial est la discipline budgétaire en phase haute du cycle : exploiter les
marges de manoeuvre procurées par les périodes d'expansion pour restaurer les
équilibres budgétaires. Cela suppose une certaine"culture du cycle"qui, si l'on en
juge par l'évolution de la composante structurelle des déficits publics, n'est
manifestement pas la spécialité des gouvernements français (1988-1990 ; 1998-
2000…)
Les actes de commerces par nature sont ceux énumérés dans le code de commerce.
Leur simple nature fait présumer le caractère commercial de l’acte mais la
jurisprudence a ajouté 2 conditions pour qu’un acte de nature commercial soit un acte
de commerce : l’acte doit être fait en vue de réaliser un profit pécuniaire ; l’acte doit
être répété. Il y a une notion d’habitude. Quand l’action est effectuée une seule fois, la
personne n’est pas qualifié de commerçant.
- l’achat d’un bien immeuble pour le revendre en état (ça ne comprend pas l’activité
de promotion immobilière. Le promoteur immobilier n’est pas commerçant pour des
raisons historiques);
- les salles de vente (= les ventes aux enchères pour les marchandises en gros et les
objets usagés). Les commissaires priseurs qui vont à des ventes aux enchères ne sont
pas des commerçants aussi pour des raisons historiques ;
- achat d’un bien pour le revendre après transformation : concerne toutes les
activités industrielles à l’exception des activités agricoles et artisanales (qui ont
toujours été rattachées au secteur civil pour des raisons historiques).
- L'artisanat : un artisan seul n'est pas un commerçant. Mais s'il emploi des salariés, il
devient un commerçant.
C’est donc la nature même de l’acte qui fait que c’est une activité commerciale.
LE COMPORTEMENT DU
CONSOMMATEUR.
AJI T9RA M3ANA ECO·MERCREDI 25 JANVIER 2017
I- Définitions fondamentales :
1- Définition de la consommation :
d’individus. La consommation qu’on appelle finale est le fait des ménages. Elle
publique.
du marché, ce qui suppose la disposition d’un revenu (la demande doit être
production marchande.
constitué par les biens durables c’est à dire des biens qui na se détruisent pas
progressivement avec le temps. Et peut dire que si le niveau de développement
2- Définition du ménage :
2- Le consommateur :
3- Définition de l’utilité :
L’utilité est l’aptitude (la capacité) d’un bien à procurer une satisfaction (l’utilité
n’est pas l’inverse de nuisibilité). Comme par exemple certains biens nuisibles
3- L’utilité marginale :
L’utilité marginale est définie par la satisfaction procurée par la dernière unité
consommée d’un bien donné. Or, il est évident que plus on consomme un bien,
plus son utilité marginale baisse. On dit qu’il y a une relation inverse entre la
1 10 10
2 8 18
3 6 24
4 4 28
5 2 30
Saturation 6 0 Saturation 30
L’unité marginale est nulle mais elle peut aussi être négative.
U = U’ × Q consommées.
prix :
_ Exemple :
Umg A = 20
Umg B = 4
les rapports d’utilité marginale s’influençaient (agissent l’un sur l’autre) lorsque
; U’ ⇒D ⇒Prix
_ Exemples schématiques :
U’ (A) = 20 ; U’ (B) = 5
Prix de (A) = 10 ; Prix de (B) = 2.5 ⇒Prix (A) / Prix de (B) = 10/2.5 = 4.
Soit U’
A = 30 et U’
B = 5 ⇒U’
A / U’
B = 6.
Soit le prix de (A) passe à 15 mais le prix de (B) ne change pas, il reste à 2.5.
le prix ⇒
Dans cet exemple U’ d’un bien (A) a augmenté donc la quantité demandée du
bien (A) a augmenté, ce qui a entraîné une augmentation du prix du bien (A)
DHS).
A augmente.
Elle passe à 25 ; U’
Dans ce cas U’
A / U’
Samuelson, Leon Walras qui sont des néo-classiques c’est à dire des
déterminent les rapports des prix de ces deux biens. Mais, en même temps, les
ordinale : non
mesurable) :
différents biens,
deux biens
Exemple :
B » à la
manière suivante :
2,5 5 2,25 1
3 4,16 3 7,5
4 3,125 3,75 6
5 2,5 5 4,5
Ordre U1 Ordre U2
12.5 22.5
«U=
17 ¯
16 ¯
15 ¯
14 ¯
13 ¯
12 ¯
11 ¯
10 ¯
9¯
8¯
7¯
6¯
5 ¯ U = AB = 22,5
4¯
3¯
U = AB = 12,5
2¯
1¯
Une courbe d’indifférence est constituée par l’ensemble entre deux biens « A »
Les courbes situées vers le haut, c’est à dire les plus éloignées de l’origine
consomme « A »,
moins on consomme « B ».
récupère.
_ Question :
passe de 3
à 3.75, et lorsqu’il passe de 3.75 à 5.
Le TMS = B’ est en même temps égale qu rapport des utilités marginales des
deux biens.
abandonne
2.
U’ = unité marginale.
consommateur
(budget) :
Soit le prix du bien A = 5 DHS.
Prix de A quantité de A
Prix de B quantité de B
Revenu
⇒5A + 2B = 30
U = A.B et 5A + 2B = 30.
1- TMSAB = 1B / 1A.
combinaison
optimale.
5A + 2B = 30.
⇒10 A = 30.
⇒A = 3.
_ Exercice :
Soit U = A2 B et 15 A + 6 B = 90.
optimale.
1- B = -15/6 A + 90/6.
⇒-2,5 A + 15.
2- TMSAB = 2B /A.
⇒2B/A = 2,5
⇒2B = 2,5 A
⇒B = 1,25 A
Donc : A = 4 et B = 5.
3- U = A2 . B = 80.
4- Il faut vérifier que le revenu est entièrement dépensé :
15 A + 6 B = 90.
⇒60 + 30 = 90.
_ Exercice :
fonction
B = 36/A2 = 9
Donc TMSAB = 9.
* Pour A = 4 ; le TMSAB = 2B /2
B = 36/A2 = 2,25.
TMSAB = 1,125.
Madame, Monsieur,
J'ai connu votre établissement grâce à sa renommée auprès des professionnels que j'ai
rencontrés lors de mes recherches d'orientation, et des journées portes ouvertes que
vous avez organisé en février. Aussi durant ces portes ouvertes de votre université j'ai
pu rencontrer des professeurs, anciens élèves... qui m'ont conseillé de m'inscrire auprès
de votre établissement et spécialement cette licence, très connue pour la qualité de ses
formations en particulier dans le domaine du ... montrer ici que vous connaissez bien
l'établissement et les spécialités de la formation visée.
Très motivé, je suis déterminé à me former rapidement dans ce domaine, étant aussi
très curieux de pouvoir connaitre d'autres métiers et applications des arts.
J'espère vous avoir convaincu de ma motivation. Je reste à votre disposition pour un
éventuel entretien au cours duquel, je pourrais vous présenter ma motivation.
Je vous prie de croire, Monsieur, Madame, en l'expression de mes salutations les plus
respectueuses. Ou autre formule de politesse
Vous êtes de plus en plus à boycotter les cédilles, le pluriel des adjectifs, les
accents, la ponctuation, les traits d'union, les exceptions...Vous écrivez une copie
d'examen comme vous rédigez un SMS...
De plus en plus de jeunes inscrits à l'université ou dans les grandes écoles, même très
brillants, ne maîtrisent pas les subtilités de la langue de Molière. Plus inquiétant,
certains étudiants s'en moquent totalement. Les directeurs d'établissement et les
professeurs, à l'image des recruteurs qui font désormais de l'orthographe un critère de
sélection, tirent la sonnette d'alarme. Marie Gautier-Loisel, 41 ans, est directrice des
ressources humaines (DRH) de l'entreprise de biotechnologies AMGEN basée à
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et qui emploie 280 salariés. Chaque mois, elle a
sous les yeux plusieurs dizaines de candidatures de jeunes diplômés fâchés avec
l'orthographe.
Pourquoi jugez-vous utiles les cours d'orthographe dans les facs et les grandes
écoles ? Marie Gautier-Loisel. Parce que je reçois de plus en plus de candidatures par
e-mail avec de plus en plus de fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire. Cela
fait vingt ans que je suis recruteuse, jamais le niveau n'a été aussi bas. Les accords aux
temps composés ne sont pas respectés, les participes passés finissent en « er » au lieu
de « é »? Beaucoup de candidats ne relisent pas leur CV. Ce sont pourtant des
médecins, des diplômés d'écoles de commerce? au minimum des bac + 5, qui postulent
à des fonctions élevées. Pour eux, l'orthographe passe au second plan. Dans leur esprit,
la faute s'est banalisée.
Vous constatez des défaillances dans l'orthographe mais aussi dans l'expression?
Les candidats envoient de plus en plus de CV sans les accompagner de véritables
lettres de motivation. Ils ne prennent plus le temps de rédiger. Je trouve en outre que le
vocabulaire s'est appauvri.