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Partie 2

R.H.
Pendant les années 50, Miles Davis et moi étions mentionnés dans le « Esquire Magazine » et à ce
moment là nous étions les plus jeunes, on avait à peine 30 ans et les gens comme Fred Astaire,
beaucoup de gens d’Hollywood, des acteurs… Avaient tous leur Jazzman, il y en avait plein. Mais
nous on était les plus jeunes et les seuls à jouer de notre manière.
Maintenant quand je joue je me fiche de comment je suis habillé, je me met juste à la batterie et je
me sens vraiment bien, je m’abandonne à la batterie / je me laisse me perdre sans penser au reste.

M.W.
La 1ère fois que je t’ai vu jouer j’étais vraiment prêt de la batterie et je n’ai jamais vu personne danser
sur la batterie comme ça, et offrir tant de couleurs de son et tant d’excitation. C’était le groupe avec
Craig Handy, Dave Kukowsky, c’était en Janvier et vous avez portez un toast de champagne au 1er GIG
de l’année ! c’était un moment très fort pour moi d’être si prêt et je t’ai demandé de me dédicacer
un de mes enregistrements préférés à ce moment là : « Out of the afternoon ».

R.H.
L’un des premiers concerts où je touchais une redevances, des royalties, donc je suis ravi de vous dire
que j’ai un nouveau CD qui arrive dans le Tyler et tout ça s’appelle « royalty » et je l’écris « Roy –
alty » ah ah, après le reste du livre, achetez-le !

M.W.
Pour les autres personnes intéressées par ce type de rétrospectives super cool, il y a un super 33
tours avec un DVD, sorti par Dreyfuss il y a quelques années, qui couvre toute ta carrière, quand tu
jouais avec Lester Young, ton propre groupe, Loneliest Monk, John Coltrane, tous ces trucs qui sont
disponibles sur cet enregistrements, c’est super et il y a une séquence de toi qui joue et c’est
incroyable, allez voir.
Steve Sawallow disait, quand tu as rejoint le roupe de Gary Burton, qu’ils étaient trop heureux et
c’était un honneur de t’avoir, que tu fasses partie de leur groupe. Ils me disaient tous les soirs que
c’était tout simplement une joie. Donc j’ai regardé un vieux clip du groupe avec Gary Burton, Steve
Sawallow et Jerry Harn qui jouait la guitare…

R.H
C’était en Europe, où j’étais dans les années 60…

M.W.
Il y a un super clip de la BBC avec Gary Burton et Steve Swallow aussi.

R.H
Vous voulez un nouveau show de Roy Haynes ? Que je repasse à la télé ? Faites du bruit ! Haynes de
nouveau sur le show de David Letterman ah ah

M.W
C’est vrai, c’était toi qui a fait le top 10

R.H
Oui et j’étais dans mes 80 ans, le gars pouvait pas y croire, « 80 ans ?! »
M.W
Mais t’es d’accord qu’il était très cordial, il t’appelait Monsieur Haynes et tout… Envoyez des mails
« on veut revoir R.H. sur ce show ! »
Maintenant on parle de tes tous 1ers enregistrements, Sound of Sunny, Reaching Forth… Des gars à
Chicago écoutait un truc avec Ray Charles et disait « c’est son rythme ! (à R.H) ».
Tu penses beaucoup à la couleur du son, tu penses beaucoup aux saisons… Comment tu joues ça
apporte vraiment, tu essaies d’ouvrir tous les sens.

R.H
Saisons, couleurs du son, oui c’est vrai

M.W
C’est toujours surprenant et je pense que tu te surprends toi-même !
Je veux dire, je pense que tu accueilles toujours les nouveaux sons

R.H
Et bien oui, en général j’apprécie toujours ce que j’écoute, ça me plaît ce que font les autres en ce
moment et ça m’inspire à sortir, à faire certaines choses… J’essaie de pas en dire trop, je devine bien
que c’est facile de surjouer et on le fait tous parfois. Mais c’est vraiment génial d’avoir joué depuis
les années 40 mais je ne sais pas ce qui se passe là cette après-midi, si c’est un test ah ah mais je ne
me sens le père de personne. C’est génial d’être ici je suis sincère et vous savez l’inspiration que je
ressens vient de tout le monde bordel !

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