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macro-économiques
mai 2015
Table des matières
Présentation générale
Echanges extérieurs……………………………………………………..……………………...……8
Comparaison des parts de marché absolues du Maroc avec un échantillon de pays concurrents
Evolution de la demande étrangère adressée au Maroc en volume
Monnaie et bourse……………………………………..………………………….…………..…….18
Le Maroc offre l’image d’un vaste chantier de réformes entraînant des mutations
structurelles et un dynamisme remarquable de l’activité économique du pays qui n’a cessé
de se consolider depuis la fin des années 90. La poursuite de ces réformes a permis à
l’économie nationale, en dépit de l’évolution erratique de l’environnement international et
des conditions climatiques, de consolider les acquis, même si certaines faiblesses sont
apparues ses dernières années, notamment, celles liées aux équilibres budgétaire et extérieur
ainsi qu’au financement de l’économie nationale.
En effet, le Maroc a réussi à incorporer les fruits des réformes et les acquis du passé récent à
son modèle de développement économique. Ce modèle a été fondé sur la consolidation de la
croissance endogène par le renforcement de l’investissement public, l’amélioration du
pouvoir d’achat des citoyens et par la poursuite du processus de diversification et
d’amélioration de la compétitivité du tissu productif. Cet appui aux fondamentaux de la
croissance a été couplé à des efforts visant l’amélioration du profil des finances publiques et
l’accompagnement des stratégies sectorielles pour une meilleure implication du monde de
l’entreprise.
Pour mieux cerner ces évolutions et ces mutations structurelles de l’économie marocaine,
cette nouvelle édition du tableau de bord a pour objectif de faire ressortir les principales
tendances de l’économie marocaine depuis 1990, à la lumière des différents travaux réalisés
par la DEPF.
2
la croissance économique est passée de 1,3 point durant la période 1995-1 999 à 2,1 points
entre 2000 et 2007 puis à 3,7 points durant la dernière période 2008-2013.
Constituant la principale composante de la demande intérieure, avec une part moyenne dans le
PIB de 58,6% sur la période 2008-2013, la consommation finale des ménages s'est bien
comportée en réalisant un taux de croissance annuel moyen de 4,6%. Cette dynamique a été
favorisée par la consolidation du pouvoir d’achat, suite au dynamisme du marché du travail,
aux revalorisations salariales, à la baisse de l’impôt sur le revenu, à la maîtrise de l’inflation et
à l’impact de plus en plus réduit des sécheresses sur le revenu des ménages ruraux.
Quant au déficit commercial des biens et services en pourcentage du PIB, il s’est amplifié
de 7,6 points, passant de -5% durant la période 2000-2007 à -12,5% durant la période 2008-
2013. Cette situation résulte d’une progression des exportations des biens et services
nettement inférieure à la croissance des importations. En effet, la part des importations dans
le PIB a progressé de 10,3 points entre les deux périodes, passant de 36,3% à 46,6%, tandis
que la part des exportations n’a augmenté que de 2,8 points, passant de 31,3% à 34,1%
entre les deux périodes.
1
Le taux d’investissement brut représente la somme de la FBCF et de la variation des stocks rapportés au PIB .
3
1.3. Evolution du revenu national brut disponible et son affectation
Le revenu national brut disponible a enregistré une baisse durant la période 2008-2013
réalisant un taux de croissance de 5,4% contre 6,7% entre 2000 et 2007. Entre ces deux
périodes, la part moyenne des transferts courants nets en provenance de l'extérieur dans le
revenu national brut disponible s’est raffermie autour de 8%.
De même, le taux d’épargne nationale2 moyen s’est dégradé de 1,3 point, passant de 28,5%
à 27,2% d’une période à l’autre. Cette régression résulte de la légère hausse de la part
moyenne du revenu national brut disponible destinée à la consommation des ménages
évaluée à 1,3 point, pour atteindre 55,5% en seconde période.
Par ailleurs, la bonne tenue des finances de l’Etat a permis d’améliorer la part moyenne de
l’épargne de l’Etat3 dans l’épargne nationale de 1,4 point, passant de 9,5% durant la période
2000-2007 à 10,9% durant la période 2008-2013.
2. Echanges extérieurs
Le modèle économique de notre pays se caractérise par une ouverture de plus en plus accrue
vers le marché international. Cette ouverture a été accompagnée par des mutations
structurelles des échanges extérieures tant au niveau des produits échangés qu’au niveau de
la répartition géographique.
Par ailleurs, un certain dynamisme des exportations marocaines est perceptible au cours des
dernières années, mais cette amélioration s’est faite à un rythme plus faible que celui des
importations. Cette évolution a été amplifiée par l’avènement de la crise, notamment, dans la
zone euro, et l’envolée des prix des matières premières qui ont vite révélé les grandes
fragilités de nos comptes extérieurs.
Ainsi, le déficit de la balance commerciale s’est aggravé durant la période 2008-2014 pour
atteindre 22,1% du PIB contre 14,4% durant la période 2000-2007. Cette situation provient,
essentiellement du renchérissement de la facture énergétique qui s’est établie à 50,3% des
exportations globales, soit 10,5% du PIB, et de la décélération du rythme de croissance des
exportations en produits alimentaires, en produits bruts et en demi produits durant la période
2008-2014.
2
L’épargne nationale brute en pourcentage du revenu national brut disponible.
3
L’épargne de l’Etat est le solde ordinaire.
4
Les importations globales ont, quant à elles, augmenté en moyenne de 5,7% durant la
période 2008-2014, soit un rythme de croissance inférieur de 1,1 point du taux de croissance
des exportations (6,8%). Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations a
baissé de 56,8% durant la période 2000-2007 à 48,4% durant la période 2008-2014.
2.1. Importations4
La facture énergétique, quant à elle, s’est renchérie de 3,1% du PIB durant la période 1995-
1999 à 6,3% durant la période 2000-2007 et à 10,5% durant la période 2008-2014. Cette
hausse est attribuable à l’accroissement du prix à l’importation du pétrole qui est passé de 28
dollars le baril en 2000 à 109 en 2013 et à 99 dollars le baril en 2014, occasionnant ainsi,
une évolution de la part des importations en énergie et lubrifiants dans les importations
totales de 17,7% en 2000 à 23,9% en 2014.
En outre, la part moyenne des produits bruts dans les importations globales est passée de
6,5% durant la période 2000-2007 à 5,8% pour la période 2008-2014, soit une baisse de 0,7
point provenant essentiellement des produits bruts d'origine animale et végétale dont la part
a baissé de 4,6% à 3,4% entre les deux périodes considérées.
De même, la part des demi-produits dans les importations globales a baissé de 1,6 point,
passant en moyenne de 22,4% à 20,8%.
Quant à la part des produits finis d’équipement dans les importations globales, elle s’est
stabilisée autour de 21,1% en moyenne durant les deux périodes. Par ailleurs, la part des
produits finis de consommation dans les importations s’est établie à 17,7% durant la période
2008-2014 en baisse de 3,9 points par rapport à la période 2000-2007 ou elle représentait
21,6%.
4
Y compris les admissions temporaires sans paiement (AT).
5
Par fournisseurs, l’Union Européenne5 a vu sa part de marché marocain baisser entre 1990
et 2013, passant de 62% durant la période 1995-1999 à 55,4% durant la période 2000-2007
et à 49,6% durant la période 2008-2013. En effet, la part de la France a baissé de 4,9 points
pour se situer à 14,2% durant la période 2008-2013. S’agissant des importations nationales
en provenance de l’Espagne, leur part s’est légèrement accrue, passant de 11,3% à 12% l’an.
Par nature de produit, les importations en provenance de l’UE sont prédominées par des
produits d’équipement industriel et des demi-produits.
En 2013, la part de l’union européenne s’est située autour de 50,1% tirée essentiellement par
la chute des importations en provenance de la France. Cette tendance à la baisse des
importations en provenance de l’UE a profité aux nouveaux partenaires, notamment les
Etats-Unis et la Chine dont les parts ont atteint respectivement 7,5% et 6,9% en 2013 contre
5,1% et 5,7% en 2008. Quant à la part des pays arabes dans les importations du Maroc,
celle-ci demeure faible malgré un taux de croissance annuel moyen de l’ordre de 14,6%
entre 2000 et 2013.
2.2. Exportations6
Toutefois, il faudrait signaler la bonne performance ces dernières années des nouveaux
secteurs à l’exportation, notamment l’automobile, l’aéronautique et l’électronique ayant
insufflé une nouvelle dynamique dans l’offre exportable du Maroc et contribué fortement au
changement de sa structure. Ainsi, le secteur de la mécanique au Maroc a vu sa part de
marché passer de 0,01% à 0,03% tirée essentiellement par la filière aéronautique, dont la
part est passée de 0,03% à 0,14% entre 2000 et 2012. De même, l’automobile et
l’électronique ont amélioré leur part de marché, passant respectivement de 0,004% et 0,08%
en 2000 à 0,07% et 0,28% en 2012. Le secteur de la chimie a, également, gagné des parts de
marché (passant de 0,19% à 0,26%), étant donné que le Maroc dispose de la plus importante
réserve mondiale en phosphates.
Ces divergences dans les tendances ont eu pour résultat le renforcement de la part des
dérivées des phosphates et des produits finis d’équipement dans les exportations au
détriment des produits alimentaires et des produits destinés à la consommation entre les
deux périodes sous revues. En effet, la part des phosphates et dérivés dans les exportations a
augmenté de 7,9 points pour atteindre 23,9% durant la période 2008-2014. L’augmentation a
concerné les phosphates bruts, les engrais naturels et chimiques et l’acide phosphorique dont
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Union Européenne à 27 pays.
6
Y compris les admissions temporaires sans paiement (AT).
6
les parts dans les exportations ont atteint respectivement 6,4%, 7,4% et 7,6% entre 2008 et
2014 contre 4,7%, 4,5% et 6,8% entre 2000 et 2007.
Concernant les produits finis d’équipement, leur part dans les exportations a été consolidée à
13,1% durant la période 2008-2014 contre 8,3% durant la période 2000-2007, soit une
amélioration de 4,8 points.
Entre les deux périodes précitées, la part des produits alimentaires a baissé de 2,2 points
pour se situer à 17,6%. Ceci étant suite à la baisse respective des parts des agrumes et des
produits de la mer de 2,6% et 10,2% à 1,9% et 7,5% entre les deux périodes sous revues.
Cette tendance baissière de la part des exportations des produits de la pêche provient,
essentiellement, du prolongement des périodes de repos biologique et de l’épuisement des
réserves halieutiques.
Quant à la part des produits finis de consommation dans les exportations globales, elle a
baissé de 9,7 points entre les deux périodes précitées, passant de 34,6% (19,6% pour les
vêtements confectionnés et 8,4% pour les articles de bonneterie) à 24,9% (11,3% pour les
vêtements confectionnés et 4,3% pour les articles de bonneterie). Cette baisse s’explique
essentiellement par les difficultés de la liquidation des produits du textile sur le marché
international.
Par destination, la part de l’Union Européenne7 dans les exportations globales a diminué de
14,2 points, passant en moyenne annuelle de 74% à 59,8%. Cette tendance résulte de la
régression durant les dernières années des poids des principaux pays de l’Union Européenne,
et ce, en raison des effets de la crise économique mondiale.
Concernant la part des réexportations suite à des admissions temporaires sans paiement dans
les exportations manufacturées, elle s’est inscrite dans un trend baissier pour se situer à
31,2% contre 33,6% en 2000-2007, en raison de l’orientation progressive vers la cotraitance
et de l’amélioration du taux d’intégration au niveau national, notamment pour le secteur
automobile et le secteur électronique.
Le solde du compte courant en pourcentage du PIB s’est détérioré d’une période à l’autre,
passant de +1,9% à -6,7%. Cette situation est due, essentiellement, à la progression des
exportations des biens à un rythme moins élevé que celui des importations. L’accélération de
ces dernières est en lien avec le dynamisme de l’investissement, de la consommation finale
intérieure et du renchérissement de la facture énergétique, suite à l'augmentation de 11,3%
du prix moyen du pétrole durant les années 2000-2014.
Contrairement au solde des biens, les soldes des services et des transferts courants ont
contribué à l’atténuation du déficit courant. Le solde des services a progressé de 8,1% en
moyenne annuelle entre 2001 et 2014, pour s’établir à 59,5 milliards de dirhams en 2014
enregistrant, ainsi, un excédent de 5,9% du PIB en moyenne sur la période 2008-2014.
Quant à l’excédent de la balance des transferts, il s’est consolidé de 1,6% l’an durant la
période 2008-2014 pour s’établir à 8,4% du PIB. Cette appréciation provient essentiellement
7
Union Européenne à 27 pays.
7
des recettes nettes des transferts privés, constituées en grande partie des transferts des
marocains résidents à l’étranger qui se sont établis à 57,9 en 2013 et à 59,1 milliards de
dirhams en 2014.
Les transferts en provenance de la France ont représenté une part prenante dans le total des
transferts des MRE. En effet, ils ont atteint 39,2% des transferts réalisés durant la période
2008-2013. Toutefois, cette part a régressé pour atteindre 37,1% en 2013 contre 45,2% en
2000 au profit des nouvelles destinations, notamment les Pays Arabe (16,4% contre 5,5%),
l’Espagne (8,7% contre 4%) et l’Amérique du nord (7,1% contre 4,3%).
Quant à la part des dépenses du revenu de l’investissement dans le PIB, elle a baissé de 1,7
point, passant de 4,3% durant la période 1990-1994 à 3,5% durant la période 1995-1999, à
2,3% durant la période 2000-2007 et à 2,6% durant la période 2008-2014 en relation avec la
gestion active de la dette extérieure.
Les investissements directs étrangers (IDE) ont évolué de 4,2% du PIB durant la période
2000-2007 à 3,9% durant la période 2008-2014. La répartition géographique des IDE montre
que la France, premier pays investisseurs au Maroc, a vu sa part baisser de 43,1% entre 2000
et 2007 à 39,2% entre 2008 et 2013. Entre ces deux périodes, d’autres pays ont consolidé
leurs parts des investissements au Maroc, tels que les Emirats Arabes Unis (5,3% en 2008-
2013 contre 2,5% en 2000-2007), l’Arabie saoudite (3,7% contre 1,9%) et le Koweït (0,9%
contre 0,2%).
Par secteur, l’immobilier arrive au premier rang avec une part de 24,2% durant la période
2008-2013 contre 12,6% durant la période 2000-2007, suivi du secteur industriel avec une
part de 20,1% contre 24%. En revanche, les IDE attirés par les secteurs du tourisme et de
télécommunication ont baissé de 15,5% et de 28,6% entre 2000 et 2007 à 10,4% et 8,9%
entre 2008 et 2013.
Par ailleurs, la valeur globale des avoirs recensés dans la position financière extérieure
globale s’est appréciée de 1,6% en moyenne annuelle durant la période 2008-2014 pour
s’établir à 281,2 milliards de dirhams en 2014. Les avoirs de réserves, les investissements
directs ainsi que les investissements de portefeuille ont été estimés à 184,5, 37,9 et 10,4
milliards de dirhams respectivement en 2014.
8
La position extérieure globale retrace les stocks des avoirs et des engagements financiers à l’égard du reste du
monde.
8
En termes de structure, les avoirs de réserve représentent la part la plus importante dans
le total des avoirs, soit 73,6% entre 2008 et 2014 et ce, malgré une légère baisse de 5,1
points par rapport à la période 2002-2007. Les parts des investissements directs et celles de
portefeuille, quant à elles, ont gagné 4,6 points et 1,9 point respectivement, passant de
3,6% à 8,2% pour les IDE et de 1,2% à 3,1% pour les investissements de portefeuille entre
les deux périodes 2002-2007 et 2008-2014.
Au niveau des engagements, la part des investissements directs a augmenté de 1,6 points
pour se situer à 56,1% entre 2008 et 2014 contre 54,5% entre 2002 et 2007. De même, la
part des investissements de portefeuille s’est raffermie de 2,1 points (6,2% contre 4,2%). En
revanche, la rubrique « Autres investissements » a perdu 3,7 points (37,6% contre 41,4%).
En Somme, les engagements extérieurs du Maroc sont caractérisés par une prédominance
des éléments à caractère stable à hauteur de 93,7% durant la période 2008-2014, notamment
les investissements directs (56,1%) et l’endettement à moyen et long termes (31,4%).
3. Compétitivité
Ainsi, la part du marché mondial détenue par le Maroc a quasiment stagné entre 2000 et
2013. Cette part s’est située autour de 0,11% durant la période 2000-2007 et de 0,12%
durant la période 2008-2013. À l’opposé de la tendance marocaine, les principaux
concurrents du Maroc ont consolidé leurs parts de marché entre 2000 et 2013. En effet, les
pays tels que la Chine, l’Inde, la Pologne, le Brésil, la République Tchèque, la Turquie la
Corée du Sud, le Chili, la Singapour et la Hongrie affichent une part importante dans le
marché mondial et améliorent continuellement leurs positions exportatrices.
Il convient, toutefois, de relever que sur la période 2008-2013, la part du Maroc dans le
marché mondiale s’est inscrite dans une tendance haussière, après quatre années de baisse
successives, pour se situer à 0.117% en 2013. Ce ratio a atteint son niveau le plus élevé
(0,122%) en 2008, en lien, notamment, avec la croissance importante des exportations de
phosphates et dérivés au cours de cette année. La part de marché la plus faible (0,10%) a été
enregistrée en 2006, en raison d’une croissance moins dynamique des exportations
marocaines comparée avec les importations mondiales.
Par ailleurs, la demande étrangère en volume adressée au Maroc a connu une progression
continue au cours de la décennie 2000. Elle a été de moins en moins rapide durant la période
2008-2013 (1%) en comparaison avec la période 2000-2007 (5,5%), et ce, en rapport avec la
récession au niveau de l’économie mondiale à partir de 2009. La croissance de la demande
mondiale atteindrait 3,1% pour l’année 2014 et 4,1% pour l’année 2015.
9
Le rythme de croissance de la demande adressée au Maroc émanant de l’Union Européenne
a baissé de 4,9 points, passant de 5,1% durant la période 2000-2007 à 0,17% durant la
période 2008-2013.
Cette baisse de la demande de l’Union Européenne adressée au Maroc est corroborée par la
dépréciation de 4,8 points qu’a connue le taux de change effectif réel durant la période 2008-
2013, pour se situer à 97,4 en 2013.
4. Secteur financier
Depuis 2008, la liquidité de l'économie s'est inscrite dans une tendance baissière. Entre 2008
et 2013, le rythme de progression de la liquidité globale de l'économie s’est situé à 7,4%
contre 18,4% entre 2001 et 2007, soit une décélération de 11 points. En 2014, ce rythme de
progression s’est resserré à 9,1% attribuable, essentiellement, à l’évolution de la masse
monétaire dont le rythme d'accroissement a augmenté de 3,2 points, pour s’établir à 6,6% en
2014.
Dans ces conditions, la position structurelle de liquidité des banques (PSLB) n'a cessé de se
détériorer pour atteindre presque -52,2 milliards de dirhams, à fin 2013, au lieu de +21
milliards de dirhams en 2010 et +50 milliards à fin 2006. Cette baisse, déclenchée depuis
2007, traduit l'effet restrictif des facteurs autonomes de liquidité, en relation, notamment,
avec la baisse des réserves internationales nettes (188,7 milliards de dirhams en 2008 contre
150,3 milliards en 2013) et l’augmentation de la circulation fiduciaire. En 2014, la PSLB
s’est améliorée de 20,3 milliards de dirhams pour atteindre -31,9 milliards de dirhams, suite
à l’amélioration des réserves internationales nettes qui ont atteint 180,8 milliards de
dirhams.
Par ailleurs, les réserves en devises, ayant atteint 9,8 mois d’importation de biens et services
durant la période 2000-2007 grâces essentiellement aux flux importants des IDE, aux
transferts des MRE et aux recettes touristiques, ont diminué pour se situer à 6 mois
d’importation durant la période 2008-2014. Elles ont même atteint un niveau alarmant de 4,4
mois d’importation en 2012 et 2013 et ce, suite au tarissement des ressources
d’approvisionnement en devises et au creusement du déficit commercial.
Concernant les créances sur l'économie, leur poids dans le PIB nominal s’est amélioré de
45,3% durant la période 1995-1999 à 57,4% durant la période 2000-2007, pour atteindre
94 ,8% durant la période 2008-2014. Cette amélioration est due à l’amplification du rythme
haussier des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers (crédit immobilier, crédits à
la consommation et les créances divers sur la clientèle), et des concours aux sociétés de
financement.
9
Les statistiques monétaires produites par BAM sont analysées, sur la nouvelle nomenclature conformément aux
prescriptions du manuel des statistiques monétaires et financières du FMI 2000.
10
Entre les mêmes périodes et suite à la maîtrise du déficit budgétaire, la part des créances
nettes sur l’Administration Centrale dans l’agrégat monétaire M3 a connu une réduction
remarquable. Elle est passée de 40,1% durant la période 1995-1999 à 19% durant la période
2000-2007, et à 11,9% durant la période 2008-2014.
La structure des crédits fait ressortir une baisse de la part des comptes débiteurs et crédits de
trésorerie dans le total des crédits bancaires de 5,7 points entre 2008 et 2014 pour se situer à
24,3%. Par contre, les crédits immobiliers ont enregistré une forte progression avec un taux
de croissance moyen annuel de l’ordre de 10,2% durant la période 2008-2014. Cette
expansion a amélioré le poids de ces crédits dans le total des créances sur l’économie de
21% durant la période 2001-2007 à 30,4% durant la période 2008-2014, en raison des
mesures d’encouragement à l’acquisition de logements et la baisse des taux d’intérêt.
De même, la part des crédits à l’équipement dans le total des crédits accordés à l’économie a
augmenté, passant de 18,7% durant la période 2001-2007 à 19,4% durant la période 2008-
2014. Quant à la part des crédits destinés à la consommation, elle a augmenté de 4,2% à
5,3% entre les mêmes périodes.
S’agissant de la part des créances en souffrance dans les créances sur l’économie, elle a
connu une baisse remarquable puisqu’elle a atteint 5,5% durant la période 2008-2014 contre
14,3% durant la période 2001-2007. Cette diminution s’explique par une meilleure gestion, à
la fois, du risque du crédit et du risque de taux constituant les principaux risques de l’activité
bancaire.
10
L’analyse va porter, dans cette partie, sur la nouvelle nomenclature conformément aux prescriptions du
manuel des statistiques monétaires et financières du FMI 2000.
11
En substance, la capitalisation de la bourse marocaine se caractérise par une forte
concentration par secteur et par taille des sociétés côtées. En 2014, la part des 10 plus
grandes sociétés cotées dans la capitalisation boursière totale est de l’ordre de 74,6% alors
qu’en termes de répartition par secteur, la bourse de Casablanca est dominée par le secteur
bancaire (35,2%), l’industrie (19,6%), les télécommunications (20,7%), les services (10,6%)
et le secteur de l’énergie et mines (7,3%).
Par ailleurs, les indices boursiers MASI et MADEX ont régressé durant la période 2008-
2014, enregistrant ainsi des taux de croissance annuels moyens respectifs de -3,4% et de -
3,5% contre 22,2% et 23,4% pour la période 2000-2007.
Quant à l’inflation11 au Maroc, elle est maitrisée autour de 1,9% durant la période 2000-
2013. En 2014 elle a connu une baisse remarquable pour atteindre 0,4% seulement, en lien,
notamment, avec le repli des cours des produits pétroliers, de la baisse notable de l’indice
des produits alimentaires et de la baisse des prix de la majorité des produits de base au
niveau des marchés mondiaux.
Par types de produits, la variation de l’IPC alimentaire s’est accélérée de 2% durant les deux
périodes précitées (-1,1% en 2014). En revanche, l’inflation des produits non alimentaires a
ralenti de 0,7 point, passant de 1,7% durant la période 2000-2007 à 1% l’an durant la
période 2008-2014. Cette baisse observée concerne essentiellement les produits d’habitation
(0,7 point) et les transports (1,3 point).
Concernant les prix à la production, l’indice des prix à la production énergétique a affiché un
taux de croissance de 1,7% en 2014, suite à la hausse des prix de l’électricité et de l’eau.
11
Mesurée par la variation de l’indice du coût de la vie remplacé à partir de 2009 par l’indice des prix à la
consommation.
12
5.2. Taux d’intérêts
Le taux d’intérêt des comptes sur carnet a légèrement augmenté de 0,1 point entre les
périodes 2000-2007 (3,1%) et 2008-2014 (3,2%). Cependant, le taux des comptes sur livret
de la Caisse d’Epargne Nationale a baissé de 0,4 point, passant de 2,4% à 2% durant les
mêmes périodes.
Toutefois, les taux de refinancement de Bank Al Maghrib, qui étaient stagnants entre 2003 et
2011 à l’exception du taux des reprises de liquidité, ont baissé de 0,25 point en 2012 et
d’environ 0,06 point en 2014. En effet, ils sont actuellement de 2,94% pour le taux d’appel
d’offre, 3,94% pour les avances à 24 heures, 1,93% pour les dépôts à 24 heures et 2,43%
pour les taux des reprises de liquidité.
Quant au taux d’intérêt créditeur, correspondant aux dépôts 6-12 mois, il est passé de 3,9%
durant la période 2000-2007 à 3,8% durant la période 2008-2013. Le taux interbancaire a
légèrement augmenté, passant de 3,2% à 3,3% durant les mêmes périodes.
13
Principaux indicateurs
macroéconomiques
Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Principaux indicateurs macroéconomiques
Synthèse des principaux indicateurs macroéconomiques
Comptabilité nationale 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Taux de croissance économique nationale (En %) 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,8 3,6 5,0 2,7 4,4
Croissance du PIB du secteur primaire -12,2 19,1 4,3 20,3 4,5 -11,1 21,1 -20,0 16,6 28,9 -2,3 5,1 -7,2 18,7
Croissance du PIB hors primaire 4,2 5,7 2,6 3,6 4,7 5,6 5,4 6,5 4,2 1,2 4,5 4,9 4,4 2,3
Taux d'investissement brut (FBCF+VS)(En %) 25,5 26,1 25,9 27,4 29,1 28,8 29,4 32,5 38,1 35,6 35,0 36,0 35,3 34,2
Epargne nationale brute en % du PIB 24,3 30,4 29,7 30,7 31,0 31,0 32,2 32,4 32,9 30,2 30,5 27,9 25,5 26,6
Capacité (+) ou besoin de financement (-) en % du PIB -1,3 4,3 3,7 3,3 1,9 2,2 2,7 -0,1 -5,2 -5,4 -4,5 -8,1 -9,7 -7,6
Taux d'ouverture de l'économie (biens et services)(X+M/PIB) 61,3 61,4 62,4 60,2 63,7 70,2 73,9 80,6 88,3 68,4 76,3 84,3 86,2 80,5
Consommation finale intérieure en % du PIB 79,8 76,4 76,2 75,5 75,8 76,8 76,0 76,6 75,3 75,3 74,8 77,2 79,1 79,1
Consommation finale des ménages en % du PIB 61,4 57,8 57,9 57,3 57,1 57,5 57,5 58,4 58,1 57,1 57,3 58,9 59,9 60,1
Echanges extérieurs
Taux de croissance des exportations (En %) 7,1 2,3 7,1 -2,9 4,8 12,9 12,8 12,1 24,1 -27,4 32,4 17,0 5,7 0,3 7,9
Part du Groupe OCP dans les exportations (En %) 16,4 16,4 14,8 14,2 15,8 16,3 15,8 17,8 33,0 16,0 24,0 27,7 26,2 20,1 19,1
Taux de croissance des importations (En %) 15,7 1,8 4,6 4,3 16,1 16,8 14,2 24,1 24,8 -19,0 12,9 20,1 8,2 -0,8 0,6
Part de l'énergie et lubrifiants dans les importations (En %) 17,7 17,6 15,5 15,6 16,6 21,4 21,3 20,7 22,3 20,5 23,0 25,3 27,6 26,7 24,0
Part du blé dans les importations (En %) 4,5 5,0 4,5 2,7 3,1 2,3 1,5 3,6 3,8 2,1 2,5 3,3 3,1 2,1 3,3
Facture énergétique en % du PIB 5,5 5,2 4,5 4,4 5,2 7,5 7,8 8,8 10,6 7,4 9,0 11,3 12,9 11,7 10,1
Facture énergétique en % des exportations 27,5 27,2 23,4 25,2 29,8 39,8 40,1 43,0 46,7 47,9 45,8 51,6 57,7 55,2 46,3
Taux de couverture de biens et services (En %) 83,4 91,0 91,6 89,2 83,8 82,7 83,1 78,9 72,3 70,7 75,4 71,8 70,0 69,9
Taux de couverture de marchandises (En %) 64,3 64,7 66,2 61,7 55,7 53,8 53,2 48,0 47,8 42,8 50,2 48,9 47,8 48,3 51,8
Solde commercial de biens et services en % du PIB -5,6 -2,9 -2,8 -3,4 -5,7 -6,6 -6,7 -9,7 -14,4 -12,0 -10,9 -14,1 -15,4 -14,7 -12,3
Solde des biens en % du PIB -11,1 -10,3 -9,9 -10,9 -13,9 -16,1 -17,1 -22,0 -24,7 -20,6 -19,4 -22,8 -24,4 -22,7 -20,3
Recettes des transferts privés en % du PIB 6,6 9,6 8,2 8,2 8,5 8,8 9,4 10,0 8,7 7,9 7,9 8,0 7,9 7,9
Recettes voyages en % du PIB 5,5 6,8 6,5 6,5 6,9 7,8 9,1 9,5 8,1 7,2 7,4 7,3 7,0 6,6 6,5
Solde du compte courant en % du PIB -1,3 4,3 3,7 3,2 1,7 1,8 2,2 -0,1 -5,2 -5,4 -4,5 -8,0 -9,7 -7,9 -5,8
Monnaie, bourse et prix
Taux de croissance de M3 (En %) 8,6 16,6 10,3 7,9 8,4 14,1 18,1 17,5 13,3 7,0 4,2 6,4 4,5 3,1 6,6
Avoirs extérieurs nets en mois d'importations de marchandises 5,4 8,8 9,3 11,1 10,9 10,8 10,9 9,6 7,3 8,8 7,8 5,7 4,4 4,4 5,4
Taux de croissance de l'indice de la bourse (1) (En %) -15,3 -7,4 -16,5 24,0 14,7 22,5 71,1 33,9 -13,5 -4,9 21,2 -12,9 -15,1 -2,6 5,6
Taux d'inflation (En %) 1,9 0,6 2,8 1,2 1,5 1,0 3,3 2,5 3,7 1,0 0,9 0,9 1,3 1,9 0,4
Taux de change Euro/DH 9,85 10,16 10,42 10,84 11,05 11,05 11,08 11,25 11,39 11,28 11,18 11,28 11,12 11,19 11,19
Taux de change dollar US/DH 10,62 11,40 11,05 9,61 8,89 8,90 8,82 8,22 7,76 8,11 8,45 8,11 8,65 8,43 8,43
(1) Indice générale en 2000 et 2001 et MASI à partir de 2002
Finances publiques
Solde budgétaire en % du PIB -5,2 -2,6 -4,1 -3,1 -3,1 -4,0 -1,7 0,6 0,4 -2,2 -4,7 -6,0 -7,0 -5,2 -4,7
Solde budgétaire hors compensation -4,3 -0,8 -3,2 -2,1 -1,6 -1,9 0,5 3,2 5,0 -0,4 -1,1 0,1 -0,3 -0,5 -1,2
Masse salariale en % du PIB 10,7 11,3 10,9 11,2 11,2 11,7 10,9 10,7 10,2 10,3 10,3 11,1 11,7 11,3 11,1
Taux d'endettement public (Trésor + garantie) (En %) 81,4 79,4 74,9 70,7 67,1 70,9 66,1 62,6 56,8 57,2 61,0 64,8 71,2 75,5
Taux d'endettement direct du Trésor (en %) 68,1 67,1 63,7 60,8 58,2 62,1 57,3 53,5 47,3 47,1 50,3 53,7 59,7 63,5
Indicateurs sociaux
Taux de chômage global (En %) 13,4 12,3 11,3 11,4 10,8 11,1 9,7 9,8 9,6 9,1 9,1 8,9 9,0 9,2 9,9
Taux de chômage urbain 21,4 19,5 18,3 19,3 18,4 18,4 15,5 15,4 14,7 13,8 13,7 14,7 13,4 14,0 14,8
Taux de chômage urbain des jeunes (15-24) 37,6 35,5 34,2 34,5 33,3 32,9 31,7 31,6 31,8 31,8 31,3 32,2 33,5 36,0 38,1
Taux de chômage urbain des diplômés 29,7 26,8 25,6 26,5 25,6 25,7 20,8 20,8 20,0 18,6 18,1 18,3 18,2 18,2 19,5
Taux d'analphabétisme (En %) 29,5 27,2 29 28,8 28,4 27,0
Taux de pauvreté de la population (En %) 15,3 14,2 8,9 8,8 6,2
Direction des Etudes et des Prévisions Financières 1
Comptes et agrégats
de la nation
Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Comptes et agrégats de la nation
Croissance des valeurs ajoutées par branche d'activité en volume (prix de l'année précédente)
Moyennes Moyennes
(Evolution annuelle en %) 90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 00-07 08-13
Secteur primaire 2,3 -3,1 -12,2 19,1 4,3 20,3 4,5 -11,1 21,1 -20,0 16,6 28,9 -2,3 5,1 -7,2 18,7 2,1 9,2
Agriculture, chasse et services annexes -14,0 21,7 8,1 24,1 5,2 -13,5 25,3 -20,8 16,3 30,4 -1,9 5,6 -8,9 19,0 3,0 9,3
Pêche, aquaculture 10,6 -2,3 -27,6 -15,2 -5,4 21,2 -19,3 -10,1 19,0 12,2 -9,5 -1,5 13,7 15,7 -7,2 7,8
Secteur secondaire 2,6 3,6 4,0 4,7 2,7 4,4 3,8 4,9 4,8 6,6 3,6 -4,7 6,4 4,0 1,4 0,3 4,5 1,8
Industrie d'extraction 2,3 8,8 1,7 3,8 -0,6 1,6 15,8 7,4 1,6 9,1 -5,9 -23,8 38,6 5,9 -2,4 -2,9 4,9 0,0
Industrie (hors raffinage de pétrole) 3,0 2,7 2,9 5,3 4,6 4,3 -0,2 3,5 3,8 3,8 2,1 0,9 3,1 2,3 1,5 0,8 3,5 1,8
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 5,7 5,7 5,1 -44,8 -23,2 -81,0 164,1 19,0 -32,7 41,9 -5,8 -70,7 -21,5 28,5 -1,8 4,0 -15,7 -18,9
Electricité et eau 6,4 4,4 6,2 9,4 2,1 10,2 5,3 7,7 6,9 5,8 5,9 3,5 7,1 6,0 6,9 0,4 6,7 4,9
Bâtiment et travaux publics -1,4 3,7 8,4 8,7 1,0 8,0 8,0 6,1 8,7 11,7 9,4 3,4 2,6 4,2 2,1 1,4 7,5 3,8
Services 3,1 3,2 5,2 5,8 2,8 4,5 5,6 6,3 5,2 6,1 4,1 3,6 3,3 6,0 5,8 2,7 5,2 4,2
Commerce 2,4 1,6 1,7 3,5 3,5 2,5 5,0 4,0 4,6 2,5 4,5 3,5 -0,4 4,7 2,3 1,1 3,4 2,6
Hôtels et restaurants 2,0 2,8 4,2 -0,3 0,2 -0,4 9,0 7,8 8,7 4,1 0,8 -1,2 8,0 -2,0 2,5 4,6 4,1 2,1
Transports 4,8 5,1 7,5 1,1 0,6 0,5 12,8 9,5 5,2 8,4 2,6 2,8 7,2 5,9 2,7 2,2 5,6 3,9
Postes et télécommunications 6,6 5,8 46,0 40,8 5,3 11,4 10,7 5,4 10,4 10,4 8,7 2,8 4,4 19,0 25,6 2,8 16,7 10,2
Activités financières et assurances 4,9 3,0 3,7 3,7 -0,8 5,3 4,1 13,0 8,9 18,7 3,9 1,1 0,5 7,6 4,9 -0,2 6,9 2,9
Immobilier, location et services rendus aux entreprises 3,4 4,1 4,5 3,6 7,1 7,5 5,8 7,9 7,5 8,3 0,5 1,9 2,6 4,4 5,3 1,7 6,5 2,7
Autres services non financiers 3,2 2,0 1,4 2,2 3,4 4,7 8,4 -3,0 3,0 3,9 1,7 2,3 1,1 1,0 0,8 2,1 3,0 1,5
Administration publique générale et sécurité sociale 2,9 2,6 0,3 3,9 1,3 2,9 4,7 4,8 3,2 2,4 3,9 9,3 2,9 5,8 6,7 3,4 2,9 5,3
Education, santé et action sociale 3,3 3,6 4,9 10,7 -0,6 5,5 1,5 6,6 2,6 8,0 8,7 3,2 4,8 8,4 4,9 3,8 4,8
0,0 5,6
0,0
PIB non agricole 3,8 3,7 4,2 5,7 2,6 3,6 4,7 5,6 5,4 6,5 4,2 1,2 4,5 4,9 4,4 2,3 4,8
0,0 3,6
0,0
Produit intérieur brut 3,4 2,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,8 3,6 5,0 2,7 4,4 4,6 4,3
Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.
Contribution annuelle moyenne des principales branches d'activité à la croissance du PIB en volume (prix de l'année précédente)
Moyennes Moyennes
(En nombre de points de la croissance) 90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 00-07 08-13
Secteur primaire 0,4 -0,5 -1,9 2,5 0,6 3,0 0,7 -1,6 2,8 -3,0 2,0 3,8 -0,3 0,7 -1,0 2,8 0,3 2,0
Agriculture, chasse et services annexes -2,0 2,6 1,1 3,2 0,7 -1,8 3,0 -2,9 1,8 3,7 -0,3 0,7 -1,2 2,7 0,4 1,9
Pêche, aquaculture 0,1 0,0 -0,4 -0,2 -0,1 0,2 -0,2 -0,1 0,2 0,1 -0,1 0,0 0,1 0,2 -0,1 0,1
Secteur secondaire 0,6 0,9 1,0 1,2 0,7 1,1 1,0 1,3 1,2 1,6 0,9 -1,3 1,6 1,1 0,4 0,1 1,1 0,7
Industrie d'extraction 0,0 0,2 0,0 0,1 0,0 0,0 0,3 0,1 0,0 0,2 -0,1 -1,6 0,9 0,2 -0,1 -0,1 0,1 0,0
Industrie (hors raffinage de pétrole) 0,5 0,4 0,5 0,8 0,7 0,6 0,0 0,5 0,6 0,5 0,3 0,1 0,4 0,3 0,2 0,1 0,5 0,4
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 0,0 0,0 0,0 -0,3 -0,1 -0,2 0,2 0,0 -0,1 0,1 0,0 -0,1 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 -0,1
Electricité et eau 0,1 0,1 0,2 0,3 0,1 0,3 0,1 0,2 0,2 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 0,2 0,0 0,2 0,2
Bâtiment et travaux publics -0,1 0,1 0,3 0,4 0,0 0,4 0,4 0,3 0,5 0,7 0,6 0,2 0,2 0,3 0,1 0,1 0,4 0,4
Services 1,5 1,5 2,5 2,9 1,4 2,2 2,7 3,1 2,7 3,1 2,1 1,8 1,6 3,0 2,9 1,4 2,6 3,3
Commerce 0,3 0,2 0,2 0,4 0,4 0,3 0,6 0,4 0,5 0,3 0,5 0,4 0,0 0,4 0,2 0,1 0,4 0,4
Hôtels et restaurants 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,2 0,2 0,2 0,1 0,0 0,0 0,2 -0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Transports 0,2 0,2 0,3 0,0 0,0 0,0 0,5 0,3 0,2 0,3 0,1 0,1 0,3 0,2 0,1 0,1 0,2 0,2
Postes et télécommunications 0,1 0,1 1,0 0,8 0,1 0,3 0,3 0,2 0,3 0,3 0,3 0,1 0,1 0,6 0,7 0,1 0,5 0,4
Activités financières et assurances 0,2 0,2 0,2 0,2 0,0 0,3 0,2 0,6 0,5 1,0 0,2 0,1 0,0 0,4 0,3 0,0 0,4 0,3
Immobilier, location et services rendus aux entreprises 0,3 0,4 0,4 0,4 0,7 0,7 0,6 0,8 0,8 0,9 0,1 0,2 0,3 0,5 0,6 0,2 0,7 0,5
Autres services non financiers 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Administration publique générale et sécurité sociale 0,3 0,2 0,0 0,3 0,1 0,2 0,4 0,4 0,3 0,2 0,3 0,7 0,2 0,5 0,6 0,3 0,3 0,7
Education, santé et action sociale 0,2 0,3 0,4 0,9 -0,1 0,5 0,1 0,6 0,2 0,7 0,8 0,3 0,4 0,7 0,5 0,4 0,4 0,8
PIB non agricole 3,6 4,9 2,2 3,1 4,0 4,8 4,7 5,5 3,7 1,0 3,8 4,2 3,8 2,0 4,1 4,8
Produit intérieur brut 3,4 2,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,8 3,6 5,0 2,7 4,4 4,6 4,3
Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.
25 Administration
VA agricole
4 8 90% publique+éducation+
Taux de croissance du PIB santé
(Echelle de droite)
Services
20 80%
3 7
Contribution à la croissance en nombre de points
15 70%
2 6
Secondaire
60% Services marchands
10
Croissance du PIB en %
PIB global 1 5
50%
(En %)
5
0 4
PIB hors agricole 40%
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
-1 3
30% Secteur secondaire
-5
-2 2 20%
-10 Secteur primaire
-3 1 10%
Secteur primaire
-15
0%
-4 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
-20
Contribution annuelle moyenne des éléments de la demande à la croissance du PIB en volume (prix de l'année précédente)
Moyenne Moyenne
(En points de croissance) 90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 00-07 08-13
Ressources
Produit intérieur brut 3,4 2,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,8 3,6 5,0 2,7 4,4 4,6 4,3
Importations 1,0 1,9 2,3 0,5 2,0 2,3 3,1 3,3 3,1 6,0 5,5 -3,1 1,4 2,2 0,8 -0,8 2,9 1,1
Emplois
Dépenses de consommation finale 3,1 1,3 1,1 2,3 2,2 4,6 3,6 2,0 4,5 3,0 4,4 4,7 1,1 5,0 3,6 2,9 2,9 3,7
Ménages 2,8 0,9 0,8 1,4 2,1 4,2 2,8 1,3 4,0 2,2 3,5 2,7 1,3 4,2 2,2 2,2 2,3 2,7
Administrations publiques 0,4 0,4 0,2 0,9 0,1 0,4 0,8 0,7 0,6 0,8 0,9 2,1 -0,2 0,8 1,4 0,7 0,5 1,0
Formation brute de capital fixe 0,0 1,8 0,7 0,2 1,8 1,9 2,1 1,9 2,7 4,0 3,6 0,9 -0,2 0,8 0,5 0,1 2,0 0,9
Exportations de biens et services 1,5 1,5 2,3 3,7 1,7 0,2 1,8 3,9 3,7 1,8 2,6 -5,5 4,8 0,7 0,9 0,9 2,5 0,8
Solde commercial des biens et services 0,5 -0,3 0,0 3,2 -0,4 -2,1 -1,3 0,6 0,6 -4,2 -2,9 -2,5 3,3 -1,5 0,1 1,6 -0,4 -0,3
Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.
finale 44
6
Taux d'importation
Taux de croissance du PIB en %
34
3 Consommation des Déficit
FBCF 5 ménages en % du PIB 60 39 commercial
32
1 4
30 58 34
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 3
-1 28 Taux d'exportation
57 29
2
26
Solde commercial de
-3 B&S
1
24
24 55
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2013
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
-5 0
Structure de la FBCF par secteur aux prix courants Evolution du taux d'investissement et de l'épargne nationale brute en % FBCF par secteur en % du PIB
du PIB Agriculture, chasse et services annexes
Agriculture, chasse et services annexes
100% 100%
Services 38 Services
90% 90%
Taux d'investissement brut
80% 36 80%
60% 60%
40% 30 40%
30% 30%
Bâtiment et travaux 28
Bâtiment et travaux
publics publics
20% 20%
26
10% 10%
0% 24 0%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Répartition de l'épargne nationale brute Evolution de la capacité de financement en % du PIB et du taux d'épargne
Evolution de l'épargne nationale brute intérieure brute
100%
880
28 6
90%
Epargne extérieure 4
Revenu national Capacité de financement en % du PIB
780 brut disponible (échelle à droite)
80%
26
2
70%
24
-2
50% Taux d'épargne
580 intérieure brute
-4
40%
Dépenses de 22
consommation finale
480 Autre épargne -6
30%
intérieure
20% -8
20
380
10% -10
0% 18 -12
280 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Variation annuelle des importations (1) selon les principaux produits (en valeur)
Moyenne Moyenne
(En %) 90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 00-07 08-14
Alimentations, boissons et tabacs 8,5 8,9 23,1 8,4 -1,7 -24,5 19,0 14,8 -1,3 73,3 19,2 -24,0 20,2 33,4 7,7 -14,1 16,3 11,1 6,6
Dont : Produits laitiers 6,1 -8,0 34,4 44,9 0,0 -9,1 7,0 23,4 0,3 45,1 28,8 -29,9 31,4 12,8 0,5 10,6 23,1 16,5 9,0
Thé 1,9 0,8 4,1 -9,3 -4,6 -4,8 6,1 16,0 4,2 1,6 -1,7 11,2 8,0 50,1 2,4 10,6 -0,3 1,4 10,4
Blé -3,9 20,7 43,7 12,9 -6,0 -36,9 34,5 -15,9 -25,6 204,5 32,1 -55,9 34,9 57,3 3,7 -31,9 54,4 11,9 4,4
Sucre 11,6 2,6 10,3 5,2 3,7 -31,2 -0,2 21,7 72,6 -14,3 13,0 53,2 -3,2 46,0 5,8 -27,2 -22,4 5,1 5,6
Energie et lubrifiants 7,4 4,9 66,6 1,5 -8,2 5,0 23,8 50,7 13,7 20,2 34,7 -25,5 26,5 31,9 18,0 -4,1 -9,5 19,5 8,0
Dont : pétrole brute 2,5 5,3 64,5 -1,5 -11,2 -28,3 57,6 64,7 5,1 4,3 16,9 -44,1 46,2 25,2 19,7 -3,1 -22,9 14,4 1,0
Huile de pétrole et lubrifiants 5,0 -2,5 6,6 12,8 -24,0 -0,7 23,2 28,4 13,7 -9,9 -9,0 7,6 4,8 -21,7 175,2 4,6 12,4
Produits bruts 7,1 -0,2 7,9 -2,4 13,7 13,9 6,0 11,3 5,6 24,9 68,4 -48,4 15,5 41,6 2,0 -22,4 12,3 9,9 3,4
D'origine animale et végétale 9,4 0,5 3,9 0,1 14,4 10,2 4,1 7,3 8,7 23,4 15,2 -17,5 3,0 21,9 -3,0 -11,4 5,2 8,8 1,1
D'origine minérale 2,4 -2,2 19,7 -8,9 11,8 24,4 11,1 20,9 -0,9 28,2 188,4 -76,2 54,8 82,7 8,9 -35,9 24,3 12,6 7,7
Demi-produits 7,7 3,5 11,5 9,0 7,6 8,1 19,0 11,4 20,8 21,0 14,7 -22,0 17,3 21,8 0,8 4,5 1,4 13,4 4,6
Biens finis d'équipement 8,3 8,5 -8,5 -9,2 13,6 14,4 16,5 10,3 21,9 18,9 30,0 -9,9 0,8 3,3 7,4 12,1 -3,6 9,1 5,1
Agricole 12,5 -2,1 -3,3 22,2 12,8 0,6 22,4 8,7 58,2 30,9 32,7 -12,1 -37,2 -9,9 -4,0 26,5 -7,5 17,7 -4,2
Industriel 8,1 9,0 -8,6 -10,1 13,6 14,9 16,2 10,4 20,6 18,4 29,9 -9,8 2,8 3,8 7,7 11,8 -3,5 8,8 5,5
Biens finis de consommation 14,9 11,6 18,5 3,4 4,7 3,2 9,9 6,1 9,2 19,2 9,4 -1,2 5,4 10,2 6,2 -0,3 8,8 9,1 5,4
Importations totales 8,9 6,8 15,7 1,8 4,6 4,3 16,1 16,8 14,2 24,1 24,8 -19,0 12,9 20,1 8,2 -0,8 0,6 11,9 5,7
Source : Calcul de la DEPF sur la base des données de l'Office des Changes
Structure des importations du Maroc selon les principaux partenaires (en valeur)
Moyenne Moyenne
(En %) 90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 00-07 08-14
France 25,5 25,3 24,0 22,5 20,5 20,6 18,5 18,2 17,6 15,9 15,0 15,6 15,6 14,3 12,4 12,9 13,3 19,1 14,0
Espagne 9,1 9,8 9,9 9,6 11,6 12,4 12,2 11,6 11,5 11,1 11,2 12,2 10,6 11,0 13,2 13,5 13,4 11,3 12,2
Italie 6,4 5,9 4,7 5,2 5,8 7,1 6,5 6,0 6,3 6,4 6,7 6,5 6,0 5,2 4,9 5,3 5,0 6,1 5,6
Allemagne 6,7 6,5 4,9 5,1 5,3 5,2 5,9 4,8 4,7 4,9 4,7 5,5 4,6 4,5 4,8 4,8 5,2 5,1 4,8
Union Européenne (27 pays) 58,6 59,4 59,1 55,3 58,0 60,2 56,5 53,2 53,1 52,9 51,9 52,4 49,2 47,6 47,4 49,8 51,0 55,4 49,8
U.S.A 6,8 6,2 5,6 3,7 4,3 4,1 4,1 3,3 4,5 5,9 5,1 7,2 7,0 8,1 6,4 7,5 7,0 4,5 6,9
Chine 2,3 2,5 2,9 3,4 4,2 5,1 5,3 5,8 5,7 7,8 8,4 6,5 6,6 6,9 7,6 4,3 7,0
Arabie Saoudite 4,4 4,3 5,0 4,7 5,9 5,0 5,4 6,6 6,6 5,5 6,7 4,4 6,0 6,9 6,3 6,1 5,4 5,7 6,0
Union du Maghreb Arabe 2,5 2,8 2,5 2,2 1,7 1,4 2,7 2,9 3,5 3,1 3,0 3,2 3,1 3,1 3,3 2,7 3,2
Source : Calcul de la DEPF sur la base des données de l'Office des Changes
Evolution de la structure des importations selon les principaux produits (en valeur)
Evolution de la structure des importations par principaux partenaires (en valeur)
100
Autres 100%
90
90%
Biens finis de consommation
80
80%
70 Autres pays
70%
Biens finis d'équipement
60 60%
Union du Maghreb Arabe
Chine
(En %)
50 50%
U.S.A
Demi-produits
40 40% Allemagne Arabie Saoudite
30 30%
Italie
20%
20 Energie Espagne
10%
10 France
Alimentation
0%
0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Evolution de la structure des exportations par produits ( en valeur) Evolution de la structure des exportations par destination (en valeur)
100 100%
90 90%
Autres
70% Japon
70
U.S.A
Produits textiles
60% Grande Bretagne
60
Allemagne
Italie
50%
(En %)
50
40%
40 Produits finis d'équipement
Espagne
30%
30
Groupes OCP
20%
20
France
10%
10 Produits alimentaires
0%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
50 240
8
Recettes voyages / PIB
220
45
(En %)
Exportations
6 200
(En %)
(En %)
40
180
Investissements étrangers au Transferts privés
4 Maroc / PIB 35
160
30
140
2
Dépenses des revenus 25
d'investissement / PIB 120
0 20
100
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Millards de dirhams
2008-2014
22% 10
20%
16% 8
15% 6
11% 12%
11% 10% 9%
10% 4
7%
5% 5% 6%
4% 5%
5% 3% 3% 2
0
0%
Etats-Unis Koweït Emirats Arabes Suisse UEBL Arabie Saoudite Espagne France
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Unies
Source : « World Investment Report ». CNUCED, mars 2015. Source : Calcul DEPF sur la base des données de l'Office des Changes
8 80 Etats Unis
UEBL
70 Pays Arabs
Italie
7
60
En %
(En %)
50 Espagne
6
40
5 30
20 France
4
10
3 0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Structure en (%)
Investissements directs 3,7 3,2 3,3 3,1 3,9 4,1 5,6 6,1 6,4 7,2 9,0 9,4 13,5 100
Investissements de portefeuille 0,7 0,7 0,8 0,8 0,7 2,8 3,4 2,4 3,2 2,9 3,2 2,8 3,7
Autres investissements 11,0 16,2 15,5 18,7 17,7 17,5 16,1 14,9 11,2 14,8 14,7 16,7 16,9
Avoirs de réserve 84,6 79,9 80,5 77,4 77,7 75,6 75,0 76,7 79,2 75,1 73,1 71,1 65,6 -100
Source : Office des Changes
(1) la PEG selon la nomenclature du 5ème manuel du FMI de 2002 à 2012 , et selon la nomenclature du 6ème manuel du FMI à partir de 2013.
-300
Evolution des engagements de la position extérieure globale
Engagements -500
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Position extérieure nette (En milliards de DH) 293,1 305,0 319,2 355,7 415,3 476,2 513,9 562,4 638,6 674,8 696,1 796,1 900,4
Investissements directs 123,3 149,7 163,4 191,9 253,2 297,8 319,0 334,7 376,7 381,8 381,6 422,3 467,2
Investissements de portefeuille 6,5 7,4 14,1 18,8 17,8 25,3 26,0 28,8 29,9 27,8 25,3 63,3 96,7
Avoirs Engagements Position nette
Autres investissements 163,3 148,0 141,7 144,9 144,2 153,1 168,9 199,0 231,9 265,1 289,2 310,0 335,2
Avoirs de réserve
Structure en (%) Position extérieure nette en % du PIB
Investissements directs 42,1 49,1 51,2 54,0 61,0 62,5 62,1 59,5 59,0 56,6 54,8 53,0 51,9
Investissements de portefeuille 2,2 2,4 4,4 5,3 4,3 5,3 5,1 5,1 4,7 4,1 3,6 8,0 10,7 0
Autres investissements 55,7 48,5 44,4 40,7 34,7 32,1 32,9 35,4 36,3 39,3 41,6 38,9 37,2
Avoirs de réserve -10
Source : Office des Changes
-20
(1)
Evolution des parts de marché absolues du Maroc et d'un échantillon de pays concurrents
Moyenne Moyenne
90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 00-07 08-13
Maroc 0,13 0,13 0,11 0,11 0,12 0,11 0,10 0,10 0,10 0,11 0,12 0,11 0,11 0,12 0,12 0,12 0,11 0,12
PSEM
Algérie 0,29 0,21 0,33 0,30 0,28 0,29 0,33 0,42 0,44 0,42 0,48 0,35 0,37 0,40 0,39 0,35 0,35 0,39
Egypte 0,09 0,06 0,08 0,07 0,08 0,09 0,10 0,12 0,13 0,13 0,16 0,18 0,17 0,17 0,16 0,15 0,10 0,16
Grèce 0,23 0,20 0,17 0,18 0,15 0,17 0,16 0,16 0,17 0,16 0,16 0,16 0,14 0,17 0,19 0,19 0,17 0,17
Jordanie 0,03 0,03 0,03 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05 0,05 0,05 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05
Tunisie 0,10 0,10 0,09 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,09 0,11 0,12 0,11 0,11 0,10 0,09 0,09 0,10 0,10
Turquie 0,38 0,44 0,41 0,48 0,53 0,60 0,66 0,68 0,69 0,75 0,80 0,80 0,74 0,73 0,83 0,81 0,60 0,78
PECO
République Tchèque 0,35 0,42 0,43 0,51 0,57 0,62 0,72 0,72 0,76 0,86 0,89 0,89 0,86 0,88 0,85 0,86 0,65 0,87
Bulgarie 0,10 0,08 0,07 0,08 0,09 0,10 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,13 0,13 0,15 0,15 0,16 0,10 0,14
Hongrie 0,26 0,35 0,42 0,47 0,51 0,55 0,58 0,58 0,60 0,67 0,66 0,65 0,62 0,61 0,56 0,58 0,55 0,61
Pologne 0,38 0,46 0,47 0,56 0,61 0,68 0,78 0,82 0,89 0,98 1,03 1,07 1,03 1,02 1,01 1,08 0,72 1,04
Roumanie 0,13 0,15 0,15 0,18 0,21 0,22 0,25 0,25 0,26 0,28 0,30 0,32 0,32 0,34 0,31 0,35 0,23 0,32
Asie
Chine 2,20 3,05 3,71 4,10 4,83 5,57 6,20 7,02 7,79 8,53 8,65 9,44 10,21 10,33 11,13 11,76 5,97 10,25
Corée du Sud 2,02 2,37 2,56 2,32 2,41 2,46 2,65 2,62 2,62 2,60 2,55 2,86 3,02 3,02 2,98 2,98 2,53 2,90
Inde 0,52 0,60 0,63 0,67 0,73 0,75 0,80 0,92 0,98 1,05 1,18 1,30 1,42 1,61 1,61 1,66 0,82 1,46
Indonésie 0,85 0,90 0,97 0,88 0,88 0,81 0,74 0,80 0,83 0,82 0,84 0,94 1,02 1,10 1,02 0,98 0,84 0,98
Malaisie 1,07 1,38 1,46 1,36 1,40 1,33 1,32 1,30 1,29 1,23 1,21 1,24 1,28 1,23 1,24 1,22 1,34 1,24
Philippines 0,26 0,45 0,59 0,50 0,52 0,46 0,41 0,38 0,38 0,35 0,30 0,30 0,33 0,26 0,28 0,29 0,45 0,29
Singapour 1,77 2,11 2,05 1,88 1,86 2,03 2,08 2,11 2,18 2,09 2,05 2,12 2,28 2,23 2,22 2,18 2,04 2,18
Amérique latine
Argentine 0,34 0,43 0,39 0,41 0,38 0,38 0,36 0,37 0,37 0,39 0,42 0,44 0,44 0,46 0,44 0,44 0,38 0,44
Brésil 0,93 0,88 0,82 0,90 0,90 0,93 1,01 1,09 1,11 1,12 1,20 1,20 1,31 1,39 1,32 1,29 0,98 1,28
Chili 0,25 0,30 0,29 0,28 0,27 0,28 0,34 0,38 0,47 0,47 0,40 0,42 0,46 0,44 0,43 0,41 0,35 0,43
Mexique 1,25 1,91 2,47 2,45 2,38 2,10 1,96 1,97 2,01 1,90 1,76 1,80 1,93 1,90 2,01 2,02 2,16 1,91
Source : Calcul DEPF sur la base des données de l' OMC .
(1) Part des exportations d'un pays de l'échantillon dans les exportations mondiales en valeur
Evolution de la demande étrangère adressée au Maroc en volume (Base 100 en 2005) (1)
Moyenne Prévision
90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (p)
Demande adressée au Maroc en volume 42,8 58,8 74,9 83,8 85,8 88,2 91,6 100,0 107,3 107,6 94,5 105,4 110,8 109,3 110,9 114,4 119,1 124,6
Taux de croissance (En %) 3,1 9,6 6,9 11,8 2,4 2,8 3,9 9,2 8,2 7,3 0,3 -12,2 11,5 5,2 -1,4 1,5 3,1 4,1
Union européenne 43,6 58,4 75,9 85,3 87,7 90,1 92,9 100,0 108,0 114,1 112,6 98,2 108,3 112,3 109,2 110,5 113,7 117,9
Taux de croissance (En %) 2,6 9,4 8,7 12,3 2,8 2,8 3,2 7,6 8,0 5,7 -1,3 -12,8 10,3 3,7 -2,7 1,2 2,9 3,7
Hors union européenne 38,8 60,5 70,3 77,0 77,5 79,7 85,6 100,0 109,5 125,1 134,0 120,6 139,7 154,3 159,1 162,8 169,1 178,4
Taux de croissance (En %) 5,4 10,2 -0,6 9,5 0,6 2,8 7,5 16,8 9,5 14,2 7,2 -10,0 15,9 10,5 3,1 2,3 3,9 5,5
Source : Calcul de la DEPF.
(1) Somme des importations en volume des pays partenaires pondérées par les parts de marchés détenues à une année de base (2005) par le Maroc dans les différents pays de l'échantillon
(p) Prévision
Evolution des parts de marché mondial du Maroc et d'un échantillon de pays émergents
PSEM 1,2 PECO
3,05 1,0
2,55 0,8
2,05
0,6
1,55
0,4
1,05
0,2
0,55
0,05 0,0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Inde Turquie Egypte Corée du Sud Maroc Mexique République Tchèque Bulgarie Hongrie Pologne Roumanie Maroc
10 2,0
8
1,5
6
1,0
4
0,5
2
0 0,0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Philippines Chine Corée du Sud Indonésie Inde Malaisie Maroc Argentine Brésil Chili Mexique Maroc
Taux de croissance de la demande étrangère adressée au Maroc en volume par zone (base 100 en 2005)
21
17
13
1
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
-3
-7
Demande étrangère adressée au Maroc en volume
-11 Demande étrangère adressée au Maroc en volume par l'UE
-15 Demande étrangère adressée au Maroc en volume par les pays hors UE
Structure des principales contreparties de l'agrégat monétaire M3 Evolution de taux de croissance du PIB nominal hors agriculture et de l'agrégat monétaire M3
100%
20
80%
15 Agrégat monétaire M3
Créances sur l'économie
60%
10
(En %)
20%
Avoirs extérieurs
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
0%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Structure des crédits bancaires par object économique Structure des crédits bancaires par secteur économique
100 100
Crédits à la consommation Secteur public
90 90
Autres sociétés financières
Créances diverses sur la
clientèle
80 80
Créances en souffrance
70 70
60 60
Crédits immobiliers
(En %)
(En %)
50 50
40 40 Secteur privé
Crédits à l'équipement
30 30
20 20
0 0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Sociétés introduites 1 2 0 0 2 3 10 10 5 0 2 3 1 0 1
Sociétés radiées 2 0 0 3 1 2 1 0 1 1 4 1 0 1 2
Sociétés cotées 53 55 55 52 53 54 63 73 77 76 74 76 77 76 75
OPCVM 141 154 160 169 181 185 200 238 260 294 320 333 360 373 384
Source : Bourse des valeur de Casablanca
Comparaison du nombre des sociétés cotées en bourse avec des pays émergents
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Tunisie 44 45 46 45 44 45 48 51 50 52 56 56 53 65 77
Jordanie 163 161 158 161 192 201 227 245 262 272 277 247 243 239 236
Egypte 1076 1110 1151 978 795 744 595 435 373 313 228 232 234 236 247
Maroc 53 55 55 52 53 54 63 73 77 76 74 76 77 76 75
Source : Bourse des valeur de Casablanca, Fédération internationale des bourses (WFE)
100
1000
2000 2014 90
Services
800 80
70
(En %)
50 Industrie
400
Sociétés financières
40
200 30
20
0
Banques
Egypte
Jordanie
Maroc
Tunisie
10
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
90 58
48
70
38
(En %)
(En %)
50
28
0
30
18
10 8
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
(1) de 2000 à 2006 les variations concernent lindice du coût de la vie base 1989 et à partir de 2007 les variation concernent l'IPC base 2006.
(1) de 2000 à 2011 les variations concernent l4PP base 1998 et à partir de 2011 les variations concernent l'IPP base 2010.
Variation de l'indice des prix à la consommation Evolution du taux d'inflation et de la variation de l'agrégat monétaire M3
4,0 20
3,5 18
16
3,0
14 Agrégat M3
2,5
Indice général 12
2,0 10
1,5 8
6
1,0
IPC non alimentaire 4 Taux d'inflation
0,5
2
0,0 0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
220 Evolution de l'indice des prix à la production du secteur industriel Evolution de l'indice des prix à la production du secteur minier
(Base 100 en 2000) (1) (Base 100 en 2000) (1) Extraction d'hydrocarbures, services
230 annexes
200
Industrie
205
180
Industrie chimique et parachimique
180
160
Industrie agroalimentaire
Minerais métalliques
155
140
Industrie mécanique, métallurgique et
électrique
130
120 Secteur minier
105
100
80
80 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
99
98
97
96
95
94
93
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
(1) Indice des prix à la production rebasé en 2000 et raccordé entre les deux base de publication de l'indice en 1997 et 2010.
Taux des comptes sur carnets 4,48 4,72 3,42 2,95 2,35 2,28 2,49 2,41 3,10 3,11 3,11 2,96 3,04 3,74 3,01 3,1 3,2
Taux des comptes sur livrets de la CEN 3,30 3,75 3,50 2,36 2,10 1,50 1,90 1,20 1,90 1,90 1,80 1,85 2,13 2,00 2,53 2,4 2,0
Taux intervention de BAM
Taux d'appel d'offre 5,00 4,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,50 3,25 3,25 3,25 3,00 3,00 2,94 3,6 3,2
Taux des avances à 5 jours (à 24h depuis 2005) 6,50 5,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,25 4,00 4,00 3,94 4,7 4,1
Taux des reprises de liquidité 2,50 3,25 2,50 2,50 2,75 2,75 2,75 2,75 2,75 2,50 2,50 2,43 1,7 2,6
Taux des dépôts à 24 heures 10,50 9,25 8,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,00 2,00 1,93 4,8 2,1
Taux créditeurs
Taux de dépôts à 6 et 12 mois 4,95 4,69 3,88 3,58 3,38 3,48 3,69 3,68 4,19 3,56 3,67 3,73 3,75 3,88 3,9 3,2
Taux de dépôts à 6 mois 5,05 4,52 3,59 3,39 3,29 3,29 3,64 3,48 3,96 3,32 3,37 3,36 3,51 3,71 3,8 3,0
Taux de dépôts à 12 mois 5,10 4,84 4,11 3,79 3,48 3,61 3,74 3,76 4,34 3,66 3,85 3,89 3,87 3,99 4,1 3,4
Taux interbancaire 5,35 3,23 2,94 3,16 2,39 2,40 2,58 3,29 3,37 3,35 3,29 3,28 3,19 3,06 2,94 3,2 3,2
Source : Bank Al-Maghrib.
Evolution des taux de change en dirhams des principales monnaies étrangères (1)
Moyenne Moyenne
90-94 95-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 00-07 08-14
1 Euro 9,9 10,2 10,4 10,8 11,1 11,1 11,1 11,3 11,4 11,3 11,2 11,3 11,1 11,2 11,2 10,7 11,2
1 Dollar E.U 8,8 9,3 10,6 11,4 11,1 9,6 8,9 8,9 8,8 8,2 7,8 8,1 8,4 8,1 8,7 8,4 8,4 9,7 8,3
1 Livre sterling 14,6 15,0 16,2 16,4 16,6 15,7 16,3 16,2 16,3 16,4 14,4 12,7 13,0 13,0 13,7 13,2 13,9 16,2 13,4
1 Franc suisse 6,4 6,8 6,3 6,7 7,1 7,2 7,2 7,1 7,0 6,8 7,2 7,5 8,1 9,2 9,2 9,1 9,2 6,9 8,5
100 Yens japonais 7,4 8,2 9,9 9,4 8,8 8,3 8,2 8,1 7,6 7,0 7,5 8,7 9,6 10,2 10,8 8,6 8,0 8,4 9,1
Indice du TCEN (2)(base 100=2010) 90,1 101,8 105,9 103,2 101,9 101,9 101,4 100,2 100,2 100,1 100,9 102,8 100,0 100,1 99,5 101,6 102,8 101,9 101,1
Indice du TCER (3)(base 100= 2010) 99,1 108,3 112,1 107,6 107,1 106,1 104,7 102,1 102,6 101,6 102,2 104,3 100,0 97,7 95,8 97,5 97,6 105,5 99,3
Source : Bank Al-Maghrib et FMI.
1) Cours de vente annuel moyen. 2) Taux de change effectif nominal : moyenne géométrique des taux de changes bilatéraux pondérés par la structure du commerce extérieur
3) Taux de change effectif nominal déflaté par le différentiel d'inflation (indice des prix à la consommation) entre le Maroc et ses principaux partenaires
Evolution des indices du taux de change effectif nominal et réel Evolution des taux de change du dirham par rapport au Dollar E.U et à l'Euro
115 12,0
TCER Euro
110 11,0
105 10,0
TCEN
95 8,0
90 7,0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
http://www.finances.gov.ma/depf/depf.htm
Boulevard Mohamed V. Quartier Administratif, Rabat-Maroc
Téléphone : (00212) (0) 537.67.74.15/16
Télécopie : (00212) (0) 537.67.75.33
E-mail : depf@depf.finances.gov.ma