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MMTetControle3D PDF
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3. Pont
+ Le marbre est dissocié de la partie mobile, ce
qui permet la mise en place de pièces lourdes.
− La structure est solidaire du sol où elle est
implantée. Structure réservée aux MMT de
grandes dimensions.
4. Potence ou trusquin
+ Le marbre peut-être dissocié de la machine.
+ Accès facilité à l’intérieur des pièces creuses.
− Le porte à faux de l’un des axes limite la
précision.
− Limitation de l’accès à un coté de la pièce, d’où
les solution suivantes : 2 colonnes en vis à vis,
ou plateau tournant sur le marbre.
+ Mesure faite MMT arrêtée, ce qui entraîne une très bonne précision.
− Vitesse de prise de point plus lente qu’un capteur dynamique.
− Prix d’achat élevé.
3. Caméra CCD :
Les points sont pris par des techniques de recherche de contraste sur une image
numérique provenant d’une caméra CCD.
+ Aucun effort sur la pièce.
+ Prise de points rapide.
− Ne fonctionne pas bien sur les pièces planes de faible épaisseur.
4. Capteur Laser :
Envoi d’un faisceau laser (ponctuel ou rectiligne) sur la pièce, et étude du faisceau
réfléchi par la pièce.
+ Aucun effort sur la pièce.
+ Prise de points rapide.
− La réponse varie en fonction de la qualité réfléchissante de la pièce.
− Non adapté aux variations brusques de géométrie.
Eléments palpés :
− Point
− Droite
− Cercle projeté dans un plan
− Cercle non projeté
− Plan
− Sphère
− Cylindre
− Cône
Eléments construits :
Construction d’un POINT
− Milieu entre 2 points.
− Projection orthogonale d’un point sur une droite.
− Projection orthogonale d’un point sur un plan.
− Intersection de 2 droites.
− Intersection d’une droite et d’un plan.
− Coordonnées dans un repère.
Caractéristiques contrôlables :
Pour ce qui est de la partie mécanique : une MMT est constituée de 3 glissières, donc de
5 défauts élémentaires (2 translations : élévation, dérive et de 3 rotations : roulis, lacet,
tangage), de 3 défauts de perpendicularité entre ces axes et de 3 défauts de lecture (linéarité
des règles optiques). Cela représente 21 défauts à corriger si l’on veut s’affranchir pour les
mesures de la géométrie de la MMT : C’est le nombre minimal de défauts présents sur une
MMT !!!, car s’ajoute, le défaut de planéité du marbre, le défaut de forme des palpeurs …
Le principe consiste à venir mesurer à espace régulier (50 mm maximum), ces 21
défauts élémentaires. La méthode utilise un jeu de cales positionnées dans les différents plans
et l’espace de la MMT. Les mesures sont ensuite consignées dans une matrice. Par la suite,
lorsque la MMT palpe un point, le logiciel calcul à partir d’une interpolation des données de
la matrice (car il est rare de tomber là où on connaît le défaut) les corrections à apporter sur
les 3 axes.
Comme tout matériau, la céramique ou le marbre, bien que très stable thermiquement,
sont affectés par les dilatations thermiques : la structure mécanique de la MMT se déforme
sous l’effet du gradient thermique ambiant. La dilatation des règles optiques peut être aussi
prise en compte. A partir des données de sondes de températures, le logiciel compense les
effets de la dilatation thermique sur les 3 axes.
La MMT a donc longtemps été consignée dans des « salles blanches », car à l’époque, il
était très complexe de prendre toutes ces sources de dispersions en compte.
Hypothèses simplificatrices :
− Dimensions constantes entre le moment de l’initialisation et la mesure.
IUT Mantes En Yvelines - 10 - TC – III/03
GMP1
Les Machines à Mesurer Tridimensionnelles & Contrôle 3D
Palper la sphère
Détermination du vecteur OmOM et
de référence avec le
du rayon du rubis n° 1
rubis n°1
Palper la sphère
Détermination du vecteur PtCourCi et
de référence avec le
du rayon du rubis n° 1
rubis n° i
Détermination
Palper surface n° j du nuage de points Mi
et du vecteur normal nj
1ère étape : INITIALISATION
on initialise le compteur de la machine à mesurer en accostant sur des butées physiques
prévues à cet effet. (Équivalent
Équivalent POM sur machines à CN).
ème
2 étape : POSITION SPHERE DE REFERENCE
il faut que l’on positionne la sphère de référence par rapport à l’origine machine. Cette
opération est réalisée pendant la procédure d’étalonnage du capteur. Il y a un algorithme
de calcul qui associe au nuage de points palpés sur la sphère de référence une sphère
idéale (critère d’association : souvent les moindres carrés). Le logiciel obtient donc
OmPtcour puisque Ptcour est confondu avec OM si l’on ne réalise pas de déplacement et le
rayon Rass. Dans la base de donnée utilisateur, le logiciel trouve le diamètre réel de la
sphère de référence Rréel. Le logiciel calcul donc immédiatement le rayon apparent du
rubis qui a palpé la sphère de référence : Rrubis = |Rass – Rréel|. Une fois cette opération
réalisée, on a fixé l’origine machine sur le
le centre de la sphère de référence.
référence
3ème étape : ETALONAGE PALPEUR(S)
On répète l’opération de l’étape n°2 avec les autres rubis s’ils participent à la phase de
vérification. Lee logiciel obtient après association et optimisation le vecteur CjOm. Comme
L’évaluation
valuation des éléments de mesure nécessite une
densité de points élevée sur leur surface de mesure.
Forme Elevée Pour la forme, un filtrage des points de mesure est
également recommandé afin de réduire les effets de la
rugosité de la surface.
Après avoir défini les éléments de mesure, vous pouvez définir les caractéristiques
destinées aux vérifications de taille, de forme, de position, etc. de ces éléments. Elles vous
permettront de déterminer si ces éléments se trouvent dans les limites
limites définies.
Toutes ces opérations ont été réalisées à partir des surfaces associées issues des nuages
de points. Cette opération d’association est primordiale et pose souvent problème pour le
respect des normes (Voir cours GPS - Spécification Géométrique des es Produits).
Produits
Comme le montre cette figure, on peut obtenir des résultats différents lors de la
vérification de taille (par ex. diamètre), de forme et de position (par ex. centre) en fonction de
la méthode de balancement utilisée.
Balancement de Gauss
Le balancement de Gauss détermine le meilleur élément moyen. Cette méthode calcule
donc un minimum à partir de la somme des carrés de la distance entre le contour idéal calculé
et le contour réel palpé.
Un balancement de Gauss évite ainsi tout problème de point aberrant et fournit un
résultat plus parlant sans énorme travail de calcul. Si vous avez un petit nombre de points, le
balancement de Gauss est toujours la méthode d’évaluation par défaut pour les vérifications
de taille, de forme et de position.
Quand il est appliqué à la droite, est aussi appelé : droite des moindres carrés. Le cas
simple de la droite est intéressant pour aborder l’algorithme mathématique du critère de
Gauss :
Droite des moindres carrés
∑ e i2 Minimale ei