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Doc.2 C.

E, 19 mai 1933, Benjamin

Fiche d’arrêt :

Faits : M. Benjamin organise une conférence dans la ville de Nevers, étant donné le risque de la survenance
d’une manifestation contre cette conférence, le maire de Nevers décide par deux arrêtés d’interdire le
déroulement de ladite conférence. M. Benjamin ainsi que le Syndicat d’initiative de Nevers saisissent le juge
administratif en annulations desdites arrêtés par le biais d’un recours pour excès de pouvoir.

Procédure : Les requérants saisisse le C.E qui statue en première et dernière instance. Le C.E annule les deux
arrêtés du maire de Nevers.

Les moyens : Les demandeurs estiment les arrêtés du maire de Nevers comme faisant objet d’un excès de
pouvoir et d’un détournement de pourvoir.

Les moyens 2 : Le déroulement de cette conférence porte atteinte à l’ordre public.

Les motifs : Le C.E rappelle que le maire dispose en vertu de la loi de 5 avril 1884 qui prévoit une compétence
exclusive pour les communes, en vertu de cette loi le maire d’une commune peut prendre un acte réglementaire.
Il se fonde sur les lois de 30 juin 1881 et 28 mars 1907 ; qui garantissent la liberté de réunion.

Sur le premier moyen le C.E exerce un contrôle normal de proportionnalité. Il vérifie l’existence des faits, opère
un qualification juridique des faits, mais aussi contrôle la nécessité et la proportion de la décision prise par
l’auteur de l’acte administratif. Le C.E constate que les mesures prise par l’auteur de l’acte ne sont pas
proportionné au degré de gravité de l’éventuel trouble public, et qu’il existe d’autres mesures susceptible d’être
mises en œuvre à cet égard.

Décision : Annulation des actes administratifs faisant grief.

Question de droit : Quel contrôle exerce le juge administratif en matière de mesures de police administrative ?

La prise des mesures de police est-t-elle soumise à des conditions d’adéquation ?

Doc.3 - CE, Sect., 18 décembre 1959, Société des films Lutetia, n° 36385 36428

A la sortie d’un film « Le feu dans la peau » ayant reçu l’autorisation du ministre chargé de
l’information, le maire de Nice prend un arrêté interdisant la projection de ce film sur le territoire de sa
commune. Par la suite cette décision fait objet d’une recours pour excès de pouvoir, dont les
requérants sont : Le syndicat français des producteurs et exportateurs de films.

Procédure : Le Tribunal Administratif a rejeté la demande des requérants. Le C.E s’aligne à la décision prise la
première instance.

Moyens : A l’ égard des demandeurs il s’agit d’un excès de pouvoir de la part du maire de Nice, car pour eux le
maire aurait pris un acte réglementaire vu que ledit film avait reçu une autorisation de diffusion sur l’intégrité du
territoire national de la part du ministre responsable.

Motifs : Le C.E rappelle l’existence d’un pouvoir de police à l’égard du maire d’une commune. Il souligne aussi
qu’en l’espèce il s’agit d’une décision individuelle et pas d’un acte réglementaire, que le maire n’a pas
l’obligation de justification lorsqu’il prend une mesure de police. Il affirme enfin qu’eu égard des circonstances
particulières susceptible de menacer gravement l’ordre public dans la commune l’interdiction de diffusion
s’avère légale.

Décision : Rejette

Question de droit : Lorsque les circonstances particulières s’avère dans une commune le maire peut-t-il prendre
des mesure de police qui vont à l’encontre d’une décision du ministre chargé de la question ?

Doc.4CE Ass., 24 juin 1960, Sté Frampar


Faits : Deux arrêtés rendus par le préfet D’Algérie, qui visaient la saisine des deux numéros d’un journal. Ces
arrêtés ont été attaqués d’abord devant le tribunal administratif qui décline sa compétence ensuite devant le C.E
qui affirme la compétence des juridictions administratives et statue sur la requête.

Moyens : Les mesures de police prises par le maire étaient nécessaires à la préservation de la sécurité publique,
étant donné le péril d’un trouble social qui existait.

Motifs : Le C.E exerce un contrôle normal de proportionnalité ; Il estime que la mesure de police prise n’est pas
adéquate à la situation, car le maire aurait pu prendre une mesure moins liberticide en répondant à cette menace
par la mise en place d’une autre procédure administrative visant à garantir la protection de l’ordre public.

Décision : annulation des arrêtés

Question de droit : Le maire dans l’exercice de son pouvoir de police peut-t-il choisir entre deux procédure
administrative ayant le même but de protection de l’ordre public sachant que le degré de gravité des
conséquences desdites procédures n’est pas le même ?

Doc 5 : CE, 27 juillet 2001, Ville d’Etampes, n° 236489

Faits : Le maire de la commune d’Etampes prend un arrêté limitant l’accès de la commune pour les mineurs de
moins de 13 ans à partir de 22h entre la période juillet- septembre sur tout le territoire de la ville. Le préfet de la
commune saisi le tribunal administratif en référé suspension en demandant l’annulation dudit arrêté pour excès
de pouvoir en application des mesures de police.

Procédure : Le juge de référé suspension statue d’abord sur la recevabilité de la requête, ensuite sur le fond. Il
constate une disproportion dans les mesures prises par le maire t ordonne la suspension des mesures prises. Le
maire d’Etampes interjette appel en demandant l’annulation de cette décision. En appel le juge constate une
disproportion dans les mesures prises il demande un plus grand encadrement desdites mesures. Il n’ordonne pas
la suspension des mesures puisque le défendeur accepte de modifier des mesures en l’espèce le déplacement de
l’heure limite de 22h à 23h.

Moyens : Le maire : étant donné l’existence d’un taux élevé de délinquance dans la ville, les mineurs sont
exposés soit à des différentes violences soit sont mêlés d’une quelconque manière à ces activités. Que le maire
de la ville peut prendre des mesures à cet égard pour assurer la protection des mineurs.

Moyens 2 : Les mesures prises sont excessivement liberticides en ce qu’elles portent atteinte au droit d’aller et
venir.

Motifs : Le maire dispose du droit de prendre des mesures visant à la protection des mineurs sur le territoire de
sa commune sans porter atteinte à l’obligation de surveillance de parents ( article 2212-1 CGCT )Néanmoins, ce
pouvoir est encadré par l’obligation de respecte deux conditions de mise en œuvre. D’abord ces mesures doivent
être justifiées par l’existence de risques particuliers dans les secteurs pour lesquels elles sont édictées et adaptées
par leur contenu à l’objectif de protection pris en compte.

Décision annulation de la suspension : Question de droit : Dans quelle mesure une autorité disposant du pouvoir
général de police peut limiter l’exercice du droit d’aller et de venir en justifiant une protection de l’ordre public ?

Doc. 6 - CE, ord., 5 janvier 2007, Association solidarité des Français, n° 300311
Faits :L’association solidarité des français prepare une manifestation. Le préfet de police de Paris prend un arrêté
interdisant la manifestation. L’association solidarité des français saisie le juge de référé suspension.

Procédure. Le juge de référé suspension annule l’arrêté du préfet de Paris. Le ministre d’Etat, ministre de
l'intérieur et de l'aménagement du territoire interjette appel

Moyens (ministre) : La démonstration porte atteinte à a dignité humaine elle peut entrainer des troubles
publiques.
Moyens (association) : L’interdiction porte atteinte à la liberté de la manifestation.

Motifs :Un autorité publique disposant des pouvoirs de police générale peut intervenir pour interdireun
manifestation qui presente des risques grave de trouble publique, et qui porte atteinte à la dignité humaine. Pour
le juge d’appel l’interdiction de la manifestation n’est pas une mesure disproportionné, mais la seule mesure
opportune.

Décision : infirme la décision de première instance.

Question de droit :

Doc :7 CE, 24 septembre 2012, Commune de Valence

Faits :Il s’agit d’une dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés ayant obtenue une
autorisation de la part du ministre de l’environement disposant d’un pouvoir de police spécial. L’une des
commune sur le territoire de laquelle lesdites dissémination devaient avoir lieu prend un arrêté interdisant cette
action. Ledit arrêté fait objet d’un contrôle de légalité devant le C.E .

Procédure :

Moyens : En vertu de l’article 5 de la Charte de l’environnement « « Lorsque la réalisation d'un dommage, bien
qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible
l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs
domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures
provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage »

Question de droit : Lorsque les autorités administratives ayant un pouvoir spécial de police interviennent, le
pouvoir local disposant d’un pouvoir général de police peut-t-il prendre une décision qui va à l’encontre de la
première décision prise sur le territoire sur lequel il est compétent ?

Motifs de la cour de cass : Etant donné que les autorités nationales dispose d’un pouvoir spécial en matière de
police administrative le pouvoir local ne peut pas intervenir pour prendre une mesure de police qui va a
l’encontre de la mesure prise précédemment. Les autorités ayant un pouvoir de police spécial dispose des
techniques d’expertise qui lui permet de prendre une bonne décision.

Doc 8. TA Nice, ord., 26 mars 2015, CRAN, n°1501179

Faits : Dans la boulangerie à Grasse ont été exposées deux figurines en chocolat noir dénommées
respectivement « Dieu » et « Déesse » prenant la forme de deux personnes de couleur représentées dans des
attitudes grotesques et obscènes. L’association CRAN saisi le juge des référés liberté pour ordonner la cessation
de ladite exposition, ainsi que le paiement d’une somme de 3000 euros d’amende.

Procédure : Le juge de référé liberté statue en urgence sous la question.

Motifs : L’exposition desdites figurines porte atteinte à la dignité humaine, droit protégé par la Constitution.En
vertu de l’article L2212-1 du CGCT le maire a l’obligation de garantir la salubrité, la sécurité, la sûreté et le bon
ordre, en vertu du pouvoir général de police duquel il dispose , c’est donc a lui de prendre les mesures nécessaire
pour cesser la violence du droit en question.

Question de droit : Qui a le devoir de prendre des mesures pour stopper la violence d’un droit, tel que le droit à
la dignité humaine lorsque l’atteinte est portée au sein d’une commune ?

Doc.9 CE, ord., 30 septembre 2015, Ministre de la culture, Société Wild Bunch et autres, n°392461
Faits : Il s’agit de la diffusion du film « Love » qui a reçu en 2015 le visa d’exploitation par le ministre de la
culture. L’association Promouvoir a ensuite saisi le tribunal administratif en référé pour suspendre ladite visa.

Procédure : Dans une première instance, le demandeur obtient gain de cause, le juge de première instance
suspend le visa d’exploitation du film. Le ministre de la culture forme un pourvoi devant le C.E.

Moyens : Ayant obtenu une visa d’exploitation de la part d’une autorité disposant d’un pouvoir spécial de police
en la matière, les défendeurs ont considéré la qualification ‘interdiction au moins 16 » comme étant valable.

Question de droit : Le juge administratif intervient-t-il pour requalifier et suspendre une autorisation donné par
une autorité nationale spéciale en vertu de protection de l’ordre public ?

Motifs : En vertu de la qualification donné par le code de cinéma le film faisant objet du litige aurait du obtenir
une autre qualification que celle donné par le ministre de la culture, en l’espèce il aurait dû être interdit aux
personnes de moins de 18 ans. Le juge administratif opère donc un contrôle normal, il constate que le film a
obtenu une classification erronée et suspend la décision du ministre compétent en la matière.

Doc.10 CE, Sect., ord., 11 décembre 2015, Domenjoud, n°359009

Faits : Il s’agit d’une procédure d’astreinte à domicile à l’égard d’une personne pendant la période de l’état
d’urgence. Le demandeur voit sa liberté extrêmement limitée, car il doit se présenter 3 fois par jour au
commissariat de police, d’autre part il est astreint à domicile entre certaines heures, il estime que la procédure
mise à son égard est illégale, il saisi le juge de référé liberté.

Procédure, en première instance le demandeur est débouté. Il forme un pourvoi devant le juge de référé du C.E.
L’appel formé est assortie d’un QPC sur la constitutionalité de la loi de 5 avril 1955 modifiée par la loi de 20
novembre 2015.

Moyens : En vertu des dispositions de décret de 20 novembre 2015 peut faire objet d’une procédure d’astreinte à
domicile toute personne dont le comportement laisse penser qu’elle constitue un danger grave pour la sécurité
publique. En l‘espèce, selon les « feuille blanches » produites lors du procès le demandeur avait participés à des
manifestations représentant un danger pour l’ordre public, étant donné le contexte politique ( la conférence sur le
changement climatique, et l’etat d’urgence en France) ce qui justifie son astreinte.

Question de droit : Quelle contrôle exerce le juge administratif dans la période de l’etat d’urgence ?

Motifs : Le C.E estime que la QPC soulevée est suffisament sérieuse pour être renvoyer devant le C.C car
l’article 6 de la loi de 1955 modifié par le décret de 2015 porte une atteinte grave aux libertés garantis par la
constitution. En ce qui concerne la requête en référé suspension le juge du C.E estime que l’astreinte est légale,
puisque étant donné le danger existant cette mesure est légale et opportune.

Doc11. TA Montpellier, ord., 19 janvier 2016, Préfet de l'Herault, n°1506697

Faits : Le maire de Béziers décide de créer une garde composée des citoyens volontaires pour assurer une partie
de la police de la commune. Le préfet de la commune après avoir exercé un contrôle de l »galité de cet acte saisi
le tribunal administratif afin d’annuler l’arrêté pris par le maire de Béziers.

¨Procédure : Le préfet de la commune saisi le juge de référé suspension en suspension et annulation de la


décision prise par le maire de Béziers.

Moyens : En vertu de l’article 111-1 code de sécurité intérieure, les organes locales sont associé à la mission de
police. Ils ont un droit de prévention et surveillance de l’ordre public local, de la tranquillité, salubrité et sécurité.
La garde instituée par le maire de Béziers avait comme mission de prévenir la police administrative en cas de
trouble et pas se substituer à celle –ci, elle avait comme but de désengorger la police administrative locale.
Question de droit : Un maire en vertu de son pouvoir de police générale peut-t-il instituer une garde composée
des citoyens bénévoles afin d’assurer l’ordre public ?

Motifs : en dehors de circonstances exceptionnelles qui ne sont en l'espèce ni établies ni même invoquées ne
tient d'aucune disposition législative ou réglementaire actuellement en vigueur la compétence pour créer, de sa
propre initiative et pour une durée non déterminée, un service opérationnel en vue de confier à des particuliers,
nommés ou désignés par le maire en qualité de collaborateurs occasionnels du service public, des missions de
surveillance de la voie publique ou des bâtiments publics qui, dans les communes, relèvent de la police
municipale

Doc. 12 CE, ord., 27 janvier 2016, LDH, n°396220

Faits : Il s’agit d’une requête devant le reféré suspension en suspension de l’etat d’urgence.

Procédure : La requête est portée devant le t administratif ensuite devant le C.E

Moyens : L’etat d’urgence porte atteinte aux libertés fondamentales garantis par la Constitution.

Question de droit : le juge administratif peut-t-il mettre fin a l’etat d’urgence ?

Motif : L’etat d’urgence étant reglementé par une loi, le juge administratif ne peut pas le suspendre ou l’annuler,
le seul recours possible c’est la procédure de QPC.

Doc.13 CE, ord., 26 aout 2016, LDH et CCIF, n°402742

Le maire de la commune a pris un arrêté interdisant sur la plage une tenue qui montre ostensiblement
l’appartenance a une réligion. L’arrêté prevoit la porte d’une tenue decente compatibles avec les mœurs. Cette
arrêté a été contesté devan le tribunal administratif de Nice qui a rejeté la requête formulé par l'Association de
défense des droits de l'homme Collectif contre l'islamophobie en France et la ligue de droits de l’homme. Les
démandeurs forment un recours devant le C.E.

Moyens : Etant donné la situation instable survenue apres les attentats de Nice, et au risque de la survenances des
trouble publique il était nécessaire de prendre des mesures de police pour écarter toute menace a la tranquillité
publique.

Problème de droit : Une mesure interdisant la porte d’une tenue spécifique à la plage est-t-elle une lesue
proportionné et nécessaire pour l’evitement d’un trouble éventuel de l’ordre public ?

Motifs : L’arrêté pris n’instaure pas des mesures de polices nécessaires et proportionnés pour le maintient de la
sécurité et tranquillité publique, le juge de référé constate une disproportion dans ces mesures, elles ne sont as
adéquate à la situation. En opérant un contrôle maximum il constate l’illégalité dudit arrêté.

Décision : suspend.

Doc14 CE, réf., 13 novembre 2017, n°415400, Ville de Marseille


Faits ; La société Les Producteurs de la Plume et M ; Mbala Mbala ont contracté une location d’un immeuble
pour le déroulement d’un spectacle. Ensuite le maire de la commune , par un arrêté annule le contrat de location.
La société Les producteurs de la Plume saisie le juge de référé suspension en annulation de la décision prise par
le maire de la ville et en injonction de location de ladite salle. La tribunal de Marseille fait droit a cette demande.

Procédure : La commune de Marseille forme un pourvoi devant le C.E en annulation de la décision du tribunal
administratif de Marseille.

Moyens : La tenue du spectacle presente une menace pour la sécurité , tranquillité de l’ordre public, en ce qu’il
tient des propos antisémites, qui suscitent des vivent réactions parmis de habitants de la commune, il y a un
risque de trouble public.
Problème de droit : L’annulation d’un spéctacle est une mesure de police proportionné et nécessaire lorsqu’il
s’agit d’une possibilité de trouble public ?

Motifs : l juge constate que ledit spectacle est susceptible de provoquer une manifestation, pour autant il ne
qualifie pas de nécessaire et proportionnée la mesure prise par le maire de la commune, parce qu’un telle menace
peut être encadré par des mesure de sécurité habituelles.

Décision : rejet.

Séance II
Doc.1 Article L200-1 CRPA

La soma divisio c’est les actes décisoires et non décisoires. Dans la catégorie des actes décisoires on
trouve les actes réglementaires, actes individuels et autres actes non réglementaires. La terminologie
n’importe pas pour le règime qui s’applique.

Doc.2 CE, 23 février 2011, La Cimade, Fnars et Gisti, n°334022

Faits : L’association « La CIMADE » agit en annulation d’une circulaire de 24 juin 2008 par le
ministres de ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement
solidaire relative aux missions des centres d'accueil pour demandeurs d'asile et aux modalités de
pilotage du dispositif national d'accueil.

Procédure ; La demande abouti au C.E.

Moyens : Ladite circulaire est illégale.

Question de droit : Puet-on faire un recours en annulation contre une circulaire qui est inopposable ?

Motifs : En vertu de l’article 1 du décret de 8 août 2008 toutes les circulaires doivent faire objet d’une
publication sur un site spécifiquement créé. L’article 2 du même décret spécifie que les circulaires
prise avant l’entrée en vigueur du décret doivent être reprise à peine d’inopposabilité. En l’espèce la
circulaire n’a pas été reprise et publié sur le site, elle est donc inopposable ce qui empêche le
formation de tout recours en annulation contre elle, puisqu’elle est nulle de plein droit.

Décision : rejette le pourvoi.

Doc2 ; CE, Sect., 8 février 2012, Union des Industries de Carrières et Matériaux de Construction de
Rhône-Alpes, n°321219

Faits :

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