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du Tourisme et de la Mer.
C l ub
O U V R A G E S MA R IT IME S
S e c t ion O U T RE -M E R
---
Compte-rendu de la réunion
n°1 du 6 et 7 déc. 2005
Le club Ouvrages Maritimes est un club technique d'échanges entre services et personnes volontaires
sur les thèmes de la conception, la surveillance, l'entretien, l'auscultation et la réparation des
ouvrages maritimes et des infrastructures portuaires.
Afin d'appréhender au mieux les spécificités communes à chaque service et pour des raisons
également géographiques, le club est divisé en 5 sections basées sur les départements côtiers :
- la Manche ..................... (du Nord à la Manche)
- la Bretagne.................... (de l'Ille-et-Vilaine à la Loire-Atlantique)
- l'Aquitaine .................... (de la Vendée aux Pyrénées-Atlantiques)
- la Méditerranée............. (des Pyrénées-Orientales aux Alpes-Maritimes, et la Corse)
- l'Outre-Mer ................... (les territoires et départements d'Outre-Mer)
Pour participer à ces journées, accueillir une réunion, ou présenter un sujet technique particulier,
adressez-vous au secrétariat du club :
Secrétariat
C.E.T.M.E.F.
Département Ports Maritimes et Voies Navigables
Division Ouvrages Portuaires maritimes
2 boulevard Gambetta
60321 COMPIEGNE
℡ 03.44.92.60.12 ou 60.16 - 03.44.92.60.75
: Club-ouvrages-maritimes.CETMEF@equipement.gouv.fr
Pilote
Arnaud BANA
℡ 03.44.92.60.20 - 03.44.92.60.75
: arnaud.bana@equipement.gouv.fr
1
Liste des participants
11:30 Départ pour la visite des sites portuaires de Basse Terre puis de Pointe à Pitre/Jarry et
Marina Bas du Fort au retour.
(déjeuner à Basse Terre, présentation des installations, des chantiers en cours, etc.)
12:30 Déjeuner
3
Présentation du Port Autonome
de la Guadeloupe
INTERVENANTS
Yves SIMON
Stéphane TANT
Service Ingénierie et Développement
1
Le Port de Jarry
Le schéma de développement de JARRY lancé en octobre
2001 s’est poursuivi, avec le souci d’améliorer les
performances du port et une stabilisation des coûts de
passage portuaire.
Le port de Jarry, parfaitement intégré dans le Complexe-
Caribéen d’Activités, fort de son interconnexion avec
l’aéroport international Abymes-Pôle Caraïbe, joue un rôle
moteur dans le développement économique de la
Guadeloupe mais aussi dans les échanges de marchandises
entre la Caraïbe, l’Europe et le continent américain.
Les zones d’activités Industrielles et Commerciales du Port Autonome de la Guadeloupe s’étendent sur 2 sites d’une superficie globale
de près de 100 hectares : La Zone de Commerce International, Le Domaine Industriel et Commercial.
Contiguë aux installations du Terminal à conteneurs, la Zone de Commerce International de la Guadeloupe s’étend sur plus de 50
hectares. Elle a été conçue comme l’élément essentiel d’une plate-forme logistique pour les échanges entre l’Europe, la Zone Caraïbe et
les Etats-Unis, bénéficiant d’un haut niveau de technologie, de communication et d’information allié à des procédures douanières
allégées. Elle rassemble : la zone d’Entrepôts francs, le Parc Industriel, le complexe World Trade Center.
La Zone de Commerce International permet aux entreprises de bénéficier d’un dispositif de stockage en suspension de droits et taxes
pour la distribution de leurs marchandises et leur réception sur le marché international. Des transformations industrielles sous le régime
du « perfectionnement actif » peuvent aussi y être réalisées. Les locaux mis en location y bénéficient du statut douanier d’Entrepôts
Francs Communautaires (Zone Franche CEE).
Le complexe World Trade Center est le centre nerveux de la Zone de Commerce International.il offre une surface utile de 11 500 m²,
les meilleures équipements aux opérateurs du commerce international.
Le Parc Industriel, d’une superficie de 20 hectares, permet l’installation d’usines et d’ateliers relais. Il offre, selon les besoins des
entreprises, des terrains à partir de 1000 m² sous le régime de l’AOT (location de longue durée). Les entreprises installées dans le Parc
Industriel peuvent bénéficier également du régime douanier d’entrepôts francs (C.E.E.) auquel se superpose « le perfectionnement
actif » pour les transformations industrielles sous douane.
2
Le Port de Pointe-à-Pitre
La Guadeloupe offre pour la croisière basée des
infrastructures uniques dans les Petites Antilles, notamment
dans le domaine aéroportuaire. Fort de ces atouts, le Port de
Pointe-à-Pitre joue résolument la carte de la qualité et de la
sécurité de l’accueil pour rester compétitif et attractif, tant
pour la croisière basée que celle de transit, dans un bassin
caribéen où la concurrence est rude.
Ainsi en décembre 2002, un hall croisière de 850 m² équipé
notamment de bars et d’un salon VIP, a été inauguré tandis
que les mesures de sécurité étaient renforcées dans la zone
réservée aux croisiéristes.
En 2003 le port a réalisé l’aménagement d’un nouvel espace de
croisière avec la construction d’un village d’artisanat
« Karuland ».
En 2004 les installations ont fait l’objet de travaux nécessaires
aux respect des normes internationales ISPS.
Le cabotage régional dispose d’un terminal dédié au trafic avec
les Iles du Nord.
3
Le Port de Basse-Terre
Un port en rade ouverte, bien situé sur l’arc antillais. Ce site a
fait l’objet d’une charte portuaire, élaborée avec l’ensemble
des partenaires concernés, qui a permis de définir les
aménagements structurants à réaliser.
Le port de Basse-Terre propose à ses usagers :
- 1 poste à quai de 212 m prolongé au nord par une digue
accostable de 40 m pouvant recevoir des cargos et des
paquebots de croisière.
- 1 poste passagers inter-îles
- 1 darse pour caboteurs
- 2 hectares de terre-pleins
- 1 grue mobile de 60 tonnes
- 96 prises frigos
Grâce à une politique volontariste de redynamisation du site
l’activité du Port de Basse-Terre est en constante progression
depuis quelques années. En 2002, le nombre d’escales de
navires a ainsi augmenté de 22% par rapport à 2001.
Le souci du PAG est d’accompagner les utilisateurs et
opérateurs en mettant en place des structures adaptées aux
besoins qu’ils expriment. Le trafic du port en 2004 a été en
progression de 30%. Il a montré son utilité en période de crise.
L’appontement de Folle-
Anse à Marie-Galante
L’appontement de Folle-Anse
est le poumon économique de
Marie-Galante. Il permet en
effet à l’île d’exporter sa
production sucrière et
d’importer les marchandises
diverses nécessaires à son
développement
L’appontement de Folle-
Anse est équipé
- d’un poste sucrier et
marchandises diverses d’une
longueur de 78 m pour une
profondeur d’eau de 10.
- de 2 postes « roll on/roll
off » pour barges ou petits
navires roro.
4
Le Port de Plaisance de Bas-du-Fort
Le port de Plaisance de Bas-du-Fort est un site bien connu des amoureux des sports nautiques du Monde entier puisqu’il
accueille des courses de voile de renommée internationale telles que la Route du Rhum, brillamment remportée en 2002 par la
navigatrice anglaise Helen Mac Arthur, et dont la prochaine édition aura lieu en 2006.
Le Port de Plaisance de Bas-du-Fort accueille aussi bien des bateaux basés qu’une importante flotte de bateaux de location.
Mis en affermage depuis 1999, il offre aux plaisanciers :
- 1000 places accessibles à toute heure, dont un « village lacustre »
- Une zone d’animation de 270 places, ainsi que de nombreuses facilités (avitaillement, accastillage, équipement radio…)
En 2003, les pontons ont été rénovés ainsi que les réseaux d’eau et d’électricité. En 2004, mise en service d’un chariot cavalier
d’une capacité de 35 tonnes.
5
6
7
Étude d’impact socio-économique
du port autonome de la Guadeloupe
Année 2002
Octobre 2005
1
Filière industrie
Trafics du port autonome de la Guadeloupe agroalimentaire
en 2002 (2 875 102 Tonnes) Filière bois-papier
Filière métallurgie
35%
10%
Filière chimie
Filière véhicule
14%
Filière énergie
Filière commerce
25% 8%
Filière BTP
2% 2% 2% 2%
Filière transactions
spéciales
[1 La filière transaction spéciale comprend notamment : la tare des conteneurs vides et pleins, les
emballages usagés, le mobilier de déménagement, la tare des véhicules routiers pleins, le poids
des véhicules routiers autopropulsés vides, marchandise non identifiée en conteneur, en unité ro-
ro et les autres marchandises n.d.a.
Filière industrie
Trafics import du port autonome de la Guadeloupe agroalimentaire
en 2002 (2 456 387 tonnes) Filière bois-papier
Filière métallurgie
39%
11%
Filière chimie
Filière véhicule
Filière énergie
10%
Filière commerce
3% Filière BTP
2%
28% 2% 3% 2% Filière transactions
spéciales
2
Filière industrie
Trafics export du port autonome de la Guadeloupe agroalimentaire
en 2002 (418 715 tonnes) Filière métallurgie
Filière bois-papier
Filière véhicule
Filière commerce
1%
4% 3% Filière BTP
5% 1% 5% 1%
Filière transactions
spéciales
1 000 000
500 000 Degrad
0 des
Cannes
2
2
99
99
99
99
99
99
99
99
00
00
00
1
3
II- L’impact économique portuaire
II.I. Les indicateurs retenus
1. La valeur ajoutée
3. L'emploi
INDUITES Entreprises
situées dans la •Fournisseurs et
zone portuaire sous-traitants
et l’hinterland •Port
DIRECTES •Activités liées aux navires et
INDIRECTES ÉLARGIES DIRECTES
aux marchandises
qui utilisent l’interface
portuaire dans leur •Transports de pré ou
logistique post-acheminement
d’approvisionnement •Administrations
ou de distribution
4
II.III. Répartition des différentes activités
Activités directes
Établissement portuaire Auxiliaires de navire Auxiliaires de marchandise
-Port Autonome - pilotage - Transit/dédouanement
- remorquage - Manutention
- lamanage - Groupage
- consignation seule - Stockage
- armement/affrètement - Control qualité
- Expertise maritime
Activités indirectes
Activités indirectes premier niveau Activités indirectes deuxième niveau
- Entreprises industrialo portuaires (Hors entreprises situées sur la - Entreprises situées dans l’hinterland
zone de commerce internationale de Jarry)
Activités induites
Dans les secteurs suivants :
- Logement - Transport et communication - Alimentation et habillement
-Service médicaux et de santé - Loisirs et Culture - Autres biens et services
Pour les fournisseurs et sous-traitants : les travaux engagés par le port auprès des entreprises
correspondent au CA généré par le port pour l’ensemble de ces entreprises.
L’INSEE fournit les ratios suivants pour le secteur bâtiment et travaux publics issus de "l’enquête
annuelle d'entreprise" : CA/Effectif, VA/Effectif, EBE/VA.
CA HT généré = (Tarif estimé par type de camion et zone de livraison) * (nombre de camions chargés)
leur VA, leur EBE et leur effectif sont retenus au prorata de leur part d'activité liée au port.
5
- Les activités indirectes :
III. Résultats
III.I Synthèse des résultats
Activités directes : Activités directes élargies :
¾VA : 48 364 025 € ¾VA : 9 364 807€
¾EBE : 18 746 668 € ¾EBE : 2 294 051 €
¾Emplois : 807 ¾Emplois : 387
Total Général :
VA : 457 080 045 €
EBE : 130 519 557 €
Emplois : 11 349,
Activités indirectes : soit 9.15 % de Activités induites :
¾VA : 345 321 397 € l’emploi total en ¾VA : 54 029 816€
¾EBE : 89 263 554 € Guadeloupe. ¾EBE : 20 215 283 €
¾Emplois : 8 941 ¾Emplois : 1 213
6
III.II. Les activités directes
VA en € EBE en € Emplois
100%
90% Auxiliaires de
34,6
20 marchandises
80%
70% 66,5
60% 14,2
Auxiliaires de
50% 14,3 navires
40%
30% 51,1 13,5
39,4 Etablissement
20% portuaire
20,0
10%
0%
VA EBE Emploi
7
III.II. Les activités directes élargies
Le port de La Guadeloupe a généré, en 2002, pour les activités directes élargies les résultats suivants :
VA en € EBE en € Emplois
Administrations NR NR 109
Transport routier 7 015 671 2 101 312 209
Autres activités de services aux navires
416 706 17 064 25
et aux marchandises
Fournisseurs sous-traitants 1 932 430 175 675 45[1]
Total 9 364 807 2 294 051 387
[1] En nombre d’emplois équivalent temps plein permanents, générés par le port dans ces branches.
8
III.III. Les activités indirectes
Le port de La Guadeloupe a généré, en 2002, pour les activités indirectes les résultats suivants :
VA en € EBE en € Emplois
La disparité entre les deux niveaux s’explique par le petit nombre d’entreprises situées sur la zone portuaire
[1] Pour l’entreprise EDF située sur la zone portuaire de Jarry, seul l’emploi a été retenu comme critère.
100%
90%
80%
70%
60%
97 94,8 96,5
50%
Deuxième niveau
40%
30% Premier niveau
20%
10% 3 5,2 3,5
0%
VA EBE Emplois
9
Par filière, les résultats sont :
VA EBE Emplois
Il est également intéressant d'apprécier les trois indicateurs (VA, EBE et emploi) en les ramenant
à la tonne.
Ainsi, le tableau suivant indique l’impact socio-économique des différentes filières. Les filières
mises en valeur dégagent les meilleurs ratios à la tonne.
10
Fi
li èr Fi
e liè
ag re
En €
ro ag
al ro
im al
Fi en im
0
5
10
15
20
25
30
liè ta Fi en
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
re ire liè ta
bo re ire
Fi is bo
-p is
liè
re a pi
Fi
liè -pa
m er re pi
ét m er
8
al ét
lu al
Fi r gi lu
liè e Fi rg
re liè ie
11
ch re
247 243
Fi im ch
liè ie Fi im
re liè ie
6
én re
241
Fi er én
liè gi er
re e Fi
liè gi
re e
20
Fi vé
liè hi vé
1 154
re cu Fi
liè hic
co le re ul
Fi m e
3
co
liè m m
193
re Fi
er
ce liè m
co re er
m Fi ce
m co
26
liè m Fi
er re m liè
1 342
ce bt er re
ca p ce bt
rb ca p
11
ur
455
an rb
ur
ts an
ts
4
142
1
17
Valeur ajoutée à la tonne par filière
11
III.IV. Les activités induites
Le port de La Guadeloupe a généré, en 2002, pour les activités induites les résultats suivants :
VA en € EBE en € Emplois
IV. COMPARAISON
TONNAGE VALEUR EXCEDENT BRUT
EMPLOIS POPULATION PRODUIT
FRET % Emplois / AJOUTEE D'EXPLOITATION
générés par ACTIVE INTERIEUR
PORTS ANNUEL en population en € % V.A /PIBR en €
l'activité de la zone BRUT
Million de t active générée par généré par l'activité
portuaire d'influence REGIONAL
en 2003 l'activité portuaire portuaire
Lorient (56)
Région Bretagne 2,60 1 966 (1) 0,16% 91 624 596 (1) 0,14% 25 300 475 (1)
63 485 millions
1 200 757 (3)
d'€ (2)
Brest (29)
Région Bretagne 2,50 4 109 (1) 0,34% 181 464 952 (1) 0,29% 46 560 168 (1)
TOTAL
BRETAGNE 5,10 6 075 (1) 0,51% 273 089 548 (1) 0,43% 71 860 643,00
Jarry (971)
Région 5 593
2,90 11 349 (2) 191 362 (2) 5,93% 457 080 045 (1) 8,17% 130 519 557 (2)
Guadeloupe millions € (0)
12
Visite des installations
du
Port Autonome de la Guadeloupe
Site de Basse-Terre
Visite des installations
du
Port Autonome de la Guadeloupe
Site de Jarry
Visite des installations
du
Port Autonome de la Guadeloupe
Capitainerie
Visite des installations
du
Port Autonome de la Guadeloupe
Gare Maritime
Réhabilitation des ouvrages portuaires
INTERVENANTS
Jean-Hugues COLOMBEL
Yvonnick EURY
Marlène FUNFROCK
Patrick MANNE
Christian QUESTEL
Stéphane TANT
EXPERTISES ET DIAGNOSTICS
INSPECTIONS PERIODIQUES
• Î Evaluation du risque
• Î Suite à donner
RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
TROIS EVENTUALITES …
I / Inspections initiales
• Inspections visuelles des ouvrages
I / Inspections initiales
I / Inspections initiales
I / Inspections initiales
État initial quais 13-14
Poutre
Problèmes rencontrés
• Réalisation du métré
Quais 5-2 & 6 à PAP
Problématique:
• Affaissement de la voirie en arrière du
quai
• Poutre arrière fortement dégradée en
partie basse
• Divers désordres sur poutres, chapiteaux
et dalle
• Protection cathodique des pieux et
palplanches
2 types de quais:
Ź Enveloppe prévisionnelle 15 M€
Ź MOA : PAG
Ź MOE : BET SAFEGE – Mission complète
Ź Assistance Technique : CETE Rouen
ŹAuscultation radar
ŹMesures de déflexion
ŹEssais de Portance
ŹCarottages de surface et profonds (3 m)
ŹPose de piézomètres
Auscultation radar
Auscultation radar
Î Détermination des épaisseurs d’enrobés avec
un grand nombre de mesures
28
30
32
34
36
38
40
42
44
46
48
50
52
54
56
58
60
62
64
Axe trace 20
Axe trace 22
Axe trace 21
66
68
70
72
74
76
78
80
GB/GB GB/TUF
0-5 5-10
175
150
10-15 15-20
125
20-25 25-30
100
75
30-35 35-40
50
40-45 45-50
25
10.0
0.0
5.0
15.0
0
20.0
25.0
30.0
35.0
40.0
45.0
50.0
Carottages
Carottages de chaussée
Î Etalonnage du radar, cohérence des couches
d’enrobés et état des matériaux
Sondages à 3 m
Î Caractérisation de la couche de forme, niveau de la nappe,
pose de piézomètres
TP12 50 à 70 cm de tuf
Eau -2.00 à -2.20 m
TP13 20 cm à 3 m de tuf
Eau -1.20 à -2.20 m
TP14 20 cm à 3m de tuf
Eau -1.80 à -1.70 m
Mesures de déflexion
Ź Î Déformation de la chaussée au passage d’un
essieu
Ź TP 13 20 à 160 1/100ème
Ź TP14 20 à 30 1/100ème
Essais de portance à la plaque
Essais de portance
ŹÎ Classification de la plateforme
Essais de laboratoire
Ź TP12 tuf T3 à T5
Ź TP13 tuf T5
Ź TP14 tuf T3 à T5
Ź Stacker 20 T/roue
Ź 30 passages / jour (80 000 / 8 / 365)
Contraintes Géométriques de la
plateforme
Coûts / Délais
ŹA l’issue de l’Avant Projet :
13,1 à 13,3 M€
14 à 16 mois de travaux
INTERVENANTS
Yves SIMON
Stéphane TANT
Service Ingénierie et Développement
De 1965 à 1975
¾ Naissance de
l’ensemble
industrialo-portuaire
de Jarry: aménagement
de la darse industrielle de
Jarry
¾ Développement des
installations
portuaires de
Pointe à Pitre :
Construction des quais 7 et
8, des terre-
terre-pleins et du
hangar 7
1975-1985
¾ Transfert de l’activité
portuaire de
marchandises vers le
site de Jarry: quai
céréalier 11.2 et creusement
darse Sud et quai 13
marchandises diverses
¾ Avènement du
transport
conteneurisé:
construction de 400ml de quais
et terre plein, mise en service
de 2 portiques
1985-1995
Affirmation de la
vocation de Jarry:
1. Port de
redistribution entre
l’Europe et les
Caraïbes: quai 12 et
3ème portique…
2. Pole de
développement
industriel et
logistique:
Construction de 2
entrepôts francs,
aménagement du DIC…
1995-2005
Jarry
A partir de 2000, le
schéma de
développement du
port de Jarry fixe
les bases de sa
modernisation:
1. Réaménagement
spatial et
réorganisation
opérationnelle
2. Spécialisation des
espaces
3. Modernisation des
opérations
portuaires
1995-2005
Pointe-à-Pitre
¾ Adaptation de la
façade littorale
pointoise au
trafics de
voyageurs :
croisières et
inter-iles:
¾ Construction de la gare
maritime internationale
de bergevin
¾ Aménagements des
quais et hangars pour la
croisière
1995-2005
Basse-Terre
¾ Élaboration d’une charte portuaire qui:
1. Confirme la vocation du secteur Nord au trafic commercial
2. Affirme l’ouverture de la ville sur le port
3. Esquisse la vocation de la darse Sud pour le développement de
trafic passagers inter-iles
1995-2005
Futur terminal de vracs
énergétiques
¾ Des études démarrées en 1994 et suspendues
depuis 2003
¾ Port Louis retenu par le Schéma
d’Aménagement Régional de la Guadeloupe
pour la construction d’une nouvelle centrale de
production d’énergie électrique adossée à un
terminal de vracs énergétiques à construire.
2005 et Après
¾ Prendre conscience du risque de blocage du
développement du PAG sur le site de Pointe-à-
Pitre /Jarry du fait de l’aménagement prochain
de la quasi-totalité des réserves foncières dont il
dispose (3ème entrepôt, extension dépôt
stratégique SARA, aménagement de la zone de
vie,..)
¾ Un impact limité de la croissance de l’économie
guadeloupéenne sur les trafics portuaires captifs
à l’exception des vracs énergétiques.
INTERVENANT
Sébastien DUMOULIN
Base de Données
GEOTECHNIQUES
GEOTER-MAT
Juin 2005
Présentation de la BDD
Géotechniques GEOTER-MAT
GUADELOUPE
MARTINIQUE
Caractéristiques de la BDD
Géotechniques GEOTER-MAT
Identification
Origine du sondage
Référence GEOTER-
GEOTER-MAT
Référence BSS (BRGM)
Numéro Carte (Référence BSS)
Localisation
Commune
Opération
Année de réalisation
Référence rapport Géotechnique
Référence du sondage dans le rapport géotechnique
Coordonnées X, Y UTM zone 20 Nord
Altitude au sol
Localisation à Terre (T) en Mer (M)
Caractéristiques sondage
Type de sondage (carotté, sondage pressiométrique…)
pressiométrique…)
Zd : profondeur atteinte
Heau : épaisseur de la tranche d’eau (sondage en mer)
Hnappe : Profondeur de la nappe d’eau
Log : disponibilité d’un log de sondage
Exemples de sondages
Sondage issu de GEOMAT Antilles
Fiche de renseignement Log descriptif sondage carotté
Sondage
pressiométrique
Caractéristiques de la BDD Géotechniques
GEOTER-MAT
BDD Gérée sous Système
d’Informations Géographique
Exemples de sondages
Sondage issu de la BSS (BRGM) – sondages anciens
Fiche de renseignement Log descriptif du sondage
Exemples d’exploitation
Modèles géotechniques 3D (représentation 3D des sondages interprétés)
Exemples d’exploitation
Modèles géotechniques 3D (interpolation du toit des calcaires)
Sismicité et Failles actives
Guadeloupe - Martinique
GEOTER
Décembre 2005
SISMICITE ET
STRUCTURES
Sismicité de l’arc antillais
DE L’ARC
ANTILLAIS
SISMICITE ET FAILLES
ACTIVES DE L’ARCHIPEL DE
GUADELOUPE
M=5.5 à 6.0
M=5.0 à 5.5
SISMICITE ET
FAILLES
POTENTIELLEMENT
ACTIVES DE
MARTINIQUE
ZONAGE SISMIQUE DE LA SUBDUCTION ET SEISMES
MAJEURS (Guadeloupe-Martinique)
Rivière Salée
Coupes de la faille
active de Gosier
dans le secteur de
Grand-Baie
Rapport GEOTER, 2001
Prédiagnostic PPR failles actives de l’agglomération pointoise
(GTR/DDEG/0101-136) – PPR en cours de finalisation
Pointe Jarry
Période de retour de
séisme de M>= 6.0 :
700 ans à 5 000 ans
Sur la faille de la
Trévaresse
Sol actuel
Sables
Miocènes
Première détermination
en France de rupture de
surface associée à un
Cône Quaternaire
séisme historique
(Chardon et al., 2005)
Susceptibilité qualitative
Résistance et sollicitation
Facteur de sécurité: comparaison de la
Résistance du sol (points)
Sollicitation sismique (courbe)
Hypothèses
Magnitudes 6 à 7,5
Accélération 1 à 2,5
Nappe à 2m
Facteur de sécurité unitaire (insuffisant) pour
des hypothèses sismiques faibles
Résistance et sollicitation
CPT (NCEER-022, 1997)
Cyclic Stress Ratio versus Cyclic Resitant Ratio
7.0
8.0
9.0
10.0
11.0
12.0
13.0
14.0
15.0
16.0
17.0
CSR / MSF Mw=7.5 CSR / MSF Mw=7 CSR / MSF Mw=6.5 CSR / MSF Mw=6 1*CRR CPT 1*CRR SPT 1*CRR
As=2.5m/s² As=2m/s² As=1.5m/s² As=1m/s² SPT (AFPS, 1993)
Nappe à 2 m Nappe à 2 m Nappe à 2 m Nappe à 2 m
Dommages, conséquences et pertes
Les dommages les plus courants observés sur les
installations portuaires par la liquéfaction :
Déformation, fracture, faille et volcans de boue: Sol et
remblais;
Glissement latéral, rotationnel, cisaillement et tassement des
quais et ouvrages de soutainement
Effondrement des grues, rupture des piles et pilliers;
Déplacement ou rupture des rails de guidage des grues
Déformation extensive des quais, décalage des surfaces de
stokage et des voies d’accès;
Dommage aux canalisations (enterrées ou aériennes)
Rupture potentielle des réseaux de communication
d’urgence.
1
Séisme du Monténégro
15 avril 1979
Magnitude : 7.0
Shipyard "Veljko Vlahovic“, Bijela
Ship Anchorage Dock and
Engine Hall slide into the Sea; All
Other Facilities Heavily Damaged
Port of Bar
Large Settlements
(up to 3m) of Dock No. 2,
2
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
3
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
4
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
5
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
6
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
7
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
8
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
9
Séisme de KOBE 16 janvier 1995
Décalage rail / roue
10
Séisme Kocaeli 17 août 1999
Magnitude 7.4
Quai de la base de la marine à Golcuk
11
Eclairage technique des ports
et
Image de marque
INTERVENANTS
Frédéric POUGET
Philippe RUMEAU
PLAN LUMIÈRE DU PORT DE JARRY
RAPPORT PROVISOIRE
JUILLET 2005
C’est pour cela que l’étude d’un PLAN LUMIÈRE doit intégrer ces deux
dimensions.
LE PORT ET LA VILLE…
ILLUSTRATIONS
Point de vue
Lauricisque
Point de vue
Bergevin
le centre-ville historique
Point de vue
la Darse
Jarry
le port
Point de vue
Université
Point de vue
Marina
le chenal
Le port de
Jarry
Le chenal
La Darse
Les quais
croisières
LE PORT ET JARRY…
ILLUSTRATIONS
NAVIRES A QUAI
VOIE D’ACCES AU PORT
EX ACCES AU TERMINAL
LES DOUANES
•La vie du port est un facteur d’animation du bord de mer pointois. Les
évolutions des navires et les activités sur le terminal peuvent être
facilement observées et drainent quotidiennement leur lot de curieux,
• Le secteur portuaire est dans son ensemble mal éclairé. Les zones
de stationnement sont de fait insécurisantes.
• Les institutionnels ne sont ni identifiés ni identifiables et sous
valorisés en terme d’image.
ANNEXE 5
Em
N° DE REF. TYPE DE ZONE, DE TACHE ET D'ACTIVITE U GR L Ra REMARQUES
Lx
zones de circulation générales
5.1.1 Trottoirs exclusivement réservés aux piétons 5 0,25 50 20
Zones de circulation réservées aux véhicules se déplacant
5.1.2 lentement (max. 10 km/H) comme les bicyclettes, les camions 10 0,40 50 20
et les excavateurs.
Sur les chantiers navals et sur les docks,
5.1.3 Circulation régulière de véhicules (40 Km/H max) 20 0,40 45 20
GRl peut être égal à 50
Passages piétons, points de braquage, de chargement
5.1.4 50 0,40 50 20
et de déchargement des véhicules
Chantiers navals et docks
Manutention de courte durée d'éléments
5.14,1 20 0,25 55 20
de grande taille
5.14.4 Montage d'éléments électriques et mécaniques 200 0,5 45 60
Eclairage général du chantier naval, aires de
5.14.5 stockage de marchandises préfabriquées 20 0,25 55 40
• Éclairage du WTC
seul bâtiment fréquenté par un plus large public
mise en exergue de la VIGIE, la capitainerie
3/ Le terminal conteneurs
5/ La valorisation lumineuse
6/ L’intégration de la future
zone de vie
FIN
Etudes géotechniques pour les ouvrages maritimes
INTERVENANT
Olivier SOULAT
Les études géotechniques
1
Objectifs des investigations préliminaires
¾ Vérifier que le site convient, vérifier la stabilité
d’ensemble du site
¾ Comparer le site choisi à d’autres sites alternatifs
¾ Déterminer le positionnement de la structure sur le site
¾ Évaluer les effets de la structure envisagée sur les
alentours du site (modification de l’écoulement des eaux
souterraines, environnement, effets sur les structures
existantes)
¾ Identification des zones d’emprunt de matériaux
2
Exemple d’instabilité de site
Aéroport de Nice le 1er octobre 1979
3
Exemple d’instabilité de site
Photographies aériennes
4
Mise en œuvre des investigations préliminaires (suite)
¾ Étude sur table des documents (suite)
Expériences lors de la construction d’ouvrages dans le même
secteur
Conditions climatiques locales
5
Informations disponibles à l’issu des investigations
préliminaires
¾ Types de sols rencontrés et stratification
¾ Nappes phréatiques et diagrammes des pressions interstitielles
¾ Estimation de la résistance et des propriétés des sols et roches
rencontrés
¾ Conditions d’accès au site
Moyens d’accès à mettre en œuvre
Estimation de la portance des sols en place
Conditions climatiques
¾ Recensement des éléments pouvant représenter un danger pour
l’environnement, la santé, la durabilité de la structure
Présence de sols ou de vases contaminés
Nappes en pression
Failles, glissements fossiles…
6
Objectifs des reconnaissances pour la conception de
l’ouvrage
¾ Obtention des informations nécessaires pour concevoir les
ouvrages permanents et temporaires
Stratigraphie au droit de l’ouvrage et dans ses abords
Valeurs caractéristiques des paramètres à utiliser dans les calculs
¾ Obtention des informations nécessaires au choix de la
méthode de construction
Consolidation de certains matériaux…
¾ Essais in-situ
Sondages carottés
Essais pressiométriques, pénétrométriques…
¾ Essais en laboratoire
Essais tri-axiaux
Essais œdométriques…
7
Matériel de reconnaissances à proximité de
la côte
8
Matériel de reconnaissances au large ou
par grands fonds
9
Contrôle et suivi de l’ouvrage
¾ Ces mesures doivent avoir été décidées pendant la
conception de l’ouvrage et être clairement décrites
Types d’instruments et de mesures à réaliser
Parties de l’ouvrage ou des alentours à surveiller
Fréquence des mesures
Moyens d’interprétation des mesures
10
Moyens mis en œuvre pour assurer le contrôle et le
suivi de l’ouvrage
¾ Étude des fonds de
fouilles, matériaux
dragués…
¾ Tubes inclinométriques
¾ Piézomètres ou cellules
de mesure de la
pression interstitielle
¾ Tassomètres
¾ Suivi topographique
¾ Jauges de contraintes
11
Les méthodes de sondages sur le terrain
¾ Pénétromètre statique
(CPT)
¾ Pénétromètre statique
avec mesure de pression
(CPTU)
¾ Pénétromètre dynamique
(SPT)
¾ Scissomètre (FVT)
¾ Pressiomètre de Ménard
(PMT)
¾ Dilatomètre (DMT)
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6 et 7 décembre 2005 Techniques Maritimes
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12
Choix de la méthode de sondage en fonction du paramètre à déterminer et du type de sol
rencontré
Param ètre de sol M esures géophysiques Essais in-situ Forages
S ER EM N C PT C PTU SPT FV T PM T DM T Rem . N on Cont.
Rem .
Profil du sol C/B C/B C/B A A A B B A A A
C lassification B B B B B B A A
Teneur en eau A A
Pression interstitielle A B/C A
Perm éabilité B B C A B/C
D ensité sèche/hum ide A C C C C A
Indice de densité B B B C C A
A ngle de frottem ent B/C B/C B/C C C C A
interne
R ésistance au B B C A B B A
cisaillem ent non drainé
Compressibilité B/C B/C C C A
V itesse de A C A C
consolidation
Tassem ent de fluage A
M odule élastique A B B B/C A /B B B A
C ontraintes sur site C C C B B A
H istoire de contraintes C C C B B B A
C ourbe C B B C A
contrainte/deform .
Sensibilité à la liquéfaction A /B A /B A /B A
Type de sol rencontré
R oche dur A A A A A A C
R oche tendre A A A C C C A C A A A
gravier A B A A B/C B/C B B A C A
Sable A A A A A A A B A A A A
Lim ons A A A A A A A /B B B A A A A
argile A A A A A A C A A A A A A
Tourbe-M atière C A A A A A C B B A A A A
organique
D egré d’adaptation : A : haut : B : moyen ; C : faible ; Si aucun niveau n’est donné, la méthode doit être considérée comme étant inadaptée
Mesures géophysiques Le long de l’axe de l’ouvrage Le long de l’axe et sur les côtés
projeté
13
Choix de la densité des reconnaissances pour une digue,
études de conception
Type ou technique d’essai Site avec un sol homogène Site avec un sol hétérogène
Autres essais (PMT, FVT, etc) En fonction du type de structure En fonction du type de structure
Roche 2m Lorsque des cavités sont attendues, la profondeur doit être augmentée
homogène
Roche 5m La profondeur doit être augmentée si des roches solubles sont présentes, là où des
hétérogène cavités sont attendues. Quelques forages doivent être descendus à une profondeur
égale à la largeur de l’emprise de la structure
Sol Max (5 m ; 1.5b) -Au moins un forage doit être réalisé jusqu’au substratum rocheux (lorsque cela est
homogène possible)
-Pour les sols mous, la profondeur doit être augmentée afin d’atteindre le bas de la
couche faible ou bien au-delà de la profondeur ou le sol n’a plus d’influence sur les
comportement de la structure
-Si le substratum rocheux est trouvé se reporter aux cas ci-dessus
Sol Max (5m ; 1.5b) -Mêmes commentaires que pour les sols homogènes
hétérogène -La profondeur des reconnaissances doit être augmentée si des conditions géologiques
défavorables sont rencontrées. Par exemple si une couche de faibles caractéristiques
ou compressible est attendue sous une couche de plus grande capacité portante.
14
Exemple d’implantation des sondages pour le projet Port 2000
15
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16
Autres éléments figurant dans le rapport de reconnaissances
géotechniques
¾ Noms des sous-traitants et des consultants
¾ Objectifs des reconnaissances
¾ Histoire du site, géologie du site, failles sur le site, interprétation des
photographies aériennes, expérience locale, sismicité locale
¾ Procédures d’extraction, de stockage et de transport des matériaux
testés en laboratoire
¾ Table récapitulative des essais in-situ et en laboratoire et quantification
¾ Compilation des résultats des essais carottés incluant les photographies
des carottes et les observations faites pendant le forage
¾ Dates des reconnaissances
¾ Comportement des structures adjacentes, instabilités globales…
17
Principe du calcul aux états-limites
¾ Différentiation Etats-Limites Ultimes – Etats-Limites
de Service
¾ Prise en compte des incertitudes là où elles se trouvent
Actions : périodes de retours
Matériaux : propriétés calculé à partir de fractiles…
Méthodes de calcul
¾ Combinaisons
Situations de calcul
Coefficients partiels
Valeur de calcul
COEFFICIENTS
COMBINAISON Valeur accidentelle PARTIELS DE
TYPE
VALEUR
D’ACTIONS Valeurs
ASSOCIEE A d'accompagnement
L’ETAT-
LIMITE Valeur de service
VERIFIE
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NON VERIFIE
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et Fluviales
REVOIR LE
DIMENSIONNEMENT
18
Les états limites à vérifier
ULS ULS
E ro sion o f un protecte d ma te rials under waves attack S ta bility o f slop es (atte ntio n sh ou ld b e pa id to execution loads)
S ta bility o f slop es (pa rticularty if to p of structu re can b e out of water) S ta bility o f co nstruction equipement
S o il stability S o il stability
19
Les ouvrages et les états-limites vérifiés
¾ Gabions de palplanches
Glissement plan
Décompression du sol de fondation
Poinçonnement du sol de fondation
Renversement
Boulance
Soulèvement du massif en pied
Érosion régressive
Résistance des palplanches
Rupture du massif interne
Grand glissement
Tassements
20
Les ouvrages et les états-limites vérifiés
¾ Rideaux de soutènement
Mobilisation de la butée du sol
Capacité portante du sol
Boulance
Soulèvement du massif en pied
Glissement généralisé du
massif d’ancrage
Glissement de l’interface sol-
tirant
Résistance des palplanches et
des tirants
Grand glissement
tassements
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21
Les ouvrages et les états-limites vérifiés
¾ Ducs d’Albe souples
Mobilisation locale du sol
Résistance à la flexion du pieu
Résistance de la superstructure
Vd tan(δ d )
Γ=
γ d ∑ H i ,d
i
22
Décompression du sol de fondation
¾ Les efforts horizontaux sur
l’ouvrage génèrent des moments
de renversement
¾ La semelle de l’ouvrage n’est pas
entièrement comprimée
Md ¾ Il est nécessaire de vérifier que la
Portion comprimée
portion de semelle comprimée est
supérieure à une valeur minimale
¾ Le modèle de Navier est utilisé
pour déterminer la portion
comprimée
Vd Portioncomprimée ,min
Γ=
Portioncomprimée,calculée
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23
Stabilité au renversement
¾ Couverte par la vérification
de la décompression des
semelles
Grand glissement
¾ Recherche de la surface de rupture
la plus défavorable
¾ En général, utilisation de la
méthode des tranches
¾ Recours à des logiciels de calcul
indispensable
M Résist
Γ=
M calculé γ d
Fcalculé
Γ=
γd
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24
¾ Annulation de la contrainte
Boulance effective par un écoulement
dirigé vers le haut
ΔH ¾ Peut se produire lorsque il
existe une forte différence
de niveaux de part et d’autre
d’un ouvrage (vidange
accidentelle, défaillance du
drainage)
¾ Il faut comparer le gradient
Hbassin calculé à la densité relative
du sol
icritique
Γ=
icritique = γ '
L
H1 icalculéγ d
γw
25
Soulèvement du fond de fouille
¾ Mouvement de
soulèvement en pied de
fouille lié à la différence de
contraintes verticales de
part et d’autre de la paroi
¾ Phénomène accentué par le
gradient hydraulique
σ 'bas sin f N q
Γ=
σ 'massif γ d
RTraction
Γ=
Fcalculéeγ d
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26
Rupture du massif interne des gabions
¾ Phénomène de cisaillement du sol à l’intérieur des
gabions soumis à des efforts horizontaux
¾ Nombreuses modélisations du phénomène
méthode TVA (Tennessee Valley Authority)ou de Terzaghi
méthode de Cummings
méthode de Brinch Hansen
Schneebeli
Ovesen
abaques de Jelinek.
Qd
Γ=
Vd γ d
Résistance
en pointe
27
Mobilisation de la butée du sol
¾ Calcul de la butée mobilisée avec
un logiciel de calcul
¾ Comparaison de la butée mobilisée
à la butée théoriquement
mobilisable
Butée mobilisable
Γ=
γ d Butée Mobilisée
Traction admissible
Γ=
γ dTraction calculée
28
Mobilisation locale du sol par les ducs d’Albe souples
¾ Analogue à la vérification de
la mobilisation de la butée du
sol par les écrans de
soutènement
29
Le calcul des soutènements méthodes « à la rupture »
tirant
T
déformée du
rideau
f butée limite f
D butée D
limite C
0.2 f contre-butée 0.2 f butée contre-butée
limite
déformée du
rideau
poussée limite
f butée limite
D
C
0.2 f Club contre-butée
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et Fluviales
30
Principe du calcul des soutènement aux modules de réaction
31
Stabilité au grand glissement
¾ Nécessité de vérifier toutes les surfaces de rupture
potentielles
Calcul manuel impossible
Recours à des logiciels de calcul
Développement actuel des méthodes de calcul aux
éléments finis
32
Les logiciels actuels et les méthodes semi-
probabilistes
¾ Très peu de logiciels sont adaptés à l’utilisation de
méthodes semi-probabilistes
Nécessité de rentrer les valeurs pondérées manuellement
Impossibilité de vérifier plusieurs combinaisons en une fois
Il est nécessaire de synthétiser de façon manuelle les résultats des
calculs
33
Outils développés par le Cetmef
¾ Les logiciels
Calcul des ducs d’Albe d’amarrage
Calcul des ducs d’Albe d’accostage
Méthodes à la rupture
34
Exemple : calcul d’un duc d’Albe d’accostage
35
Exemple : calcul d’un duc d’Albe d’accostage
36
Rapport de dimensionnement géotechnique, les
documents d’accompagnement
37
Retour d’expérience de
ROSA 2000 et évolution actuelle
des Eurocodes
---
Olivier SOULAT
CETMEF – DPMVN
Division Ouvrages Portuaires Maritimes
1
Quelques rappels
• Recommandations pour le calcul aux états-
limites des Ouvrages en Site Aquatique
• Utilisation des méthodes semi-probabilistes qui
doivent être mise en application dans les
Eurocodes
• Basé sur les textes existants utilisant déjà les
méthodes semi-probabilistes
• Support CD-ROM
• Parues en septembre 2001
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Techniques Maritimes
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2
Le quai de Honfleur
• Quai à marchandises diverses
• Essentiellement destiné au trafic de bois et
croisière (navires de 60 000 tpl)
• 137 m de long, terre-plein à +10 CM, dragué
à –7.5 CM
• Quai sur pieux (2 files et rideau de soutènement
mixte)
3
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4
Résultats
• Détection d’un cas de charge dimensionnant pour
le voile bas de la poutre de quai
• Augmentation de la fiche des pieux (conditions de
sol et nouvelle combinaison non envisagée)
• Meilleure prise en compte de l’effet de la
corrosion sur l’ouvrage
• Sur-longueur des tirants d’ancrage
5
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6
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7
Vérification avec ROSA 2000
Caractéristiques du projet États-limites vérifiés
• Grue mobile, portiques, • Résistances structurales
surcharges sur terre-plein, (rideau, contre rideau,
amarrage et accostage tirants)
• Instabilités hydrauliques
• Calcul élasto-plastique du
rideau et du contre rideau • Butée devant le rideau et
le contre rideau
• 3 situations durables
• Grand glissement
• 1 situation transitoire • Portance des pieux
• 4 situations accidentelles • Stabilité du massif
d’ancrage
8
Conclusion sur le quai de Flandre
• Dans l’ensemble les résultats de ROSA 2000 sont
très proches de ceux obtenus par les méthodes
classiques
• Nécessité d’une réflexion sur le fonctionnement
de l’ouvrage pour réaliser les simplifications
• Logiciels actuels ne permettant pas de réaliser
facilement les combinaisons
• Différences intra-européennes sur certains points
du calcul
• Stabilité du massif d’ancrage
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9
Solution quai en blocs
10
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11
Le calcul de la solution quai en bloc
• Utilisation d’un fichier Excel
• Vérification des états-limites
• A partir des cas de charge donnés par l’utilisateur,
création automatique de l’ensemble des
combinaisons possibles
• Résultats donnés pour toutes les combinaisons
calculées
12
Caissons de musoir de Port 2000
• Vérification de la résistance de la structure en
béton
• Vérification de la stabilité en phase de transport
• Vérification de la portance des sol
Situations de projet
– Analyse des situations du projet
Situations transitoires
Phase de remorquage très court une marée
Phase d ’échouage sur site ”
Phase de remblaiement plusieurs jours
Phase après remblaiement plusieurs jours à plusieurs mois
Situations durables
Construction en forme
En service sur site sous efforts normaux de houle, marnage, courant,
surcharges routières
Sur site sous efforts de houle exceptionnelle,marnage exceptionnel
Situations accidentelles
Accostage accidentel des navires
13
Liste des charges sur structure
– Liste des charges sur la structure
Charges permanentes
Poids propre du béton G1
Poids propre des équipements G2
Charge du remblai Gsp
Niveau statique de l’eau Gw
Actions variables
Efforts hydrodynamiques Qwo et Qwe
Efforts de vent W
Action statique des courants Cw
Surcharges diverses d’exploitation et d’entretien S
Actions provisoires
Effort de traction amené par la grue lors du déplacement du
caisson QRAMBIZ
14
Choix des niveaux d’eau
Niveaux d’eau quasi-statiques
Les sollicitations caractéristiques, dues au vent sur le feu de musoir, appliquées à la base de la
structure (+ 10.50 ) seront égales à :
- Moment de renversement 420 kNm,
- Effort horizontal 50 kN
Coefficients de combinaison
15
Choix des combinaisons types d’actions
En situation transitoire
Phase de remorquage ÆELU fondamental
Phase d ’échouage sur site ”
Phase de remblaiement ”
Phase après remblaiement ÆELU fondamental et ELS rare
En situations durables
En service sur site sous efforts normaux de houle, marnage, courant,
surcharges routières ÆELS rare
Sur site sous efforts de houle exceptionnelle,marnage exceptionnel
ÆELU fondamental
(G1+G2)*(1.35;1.00)+Gsp*(1.35,1.00)+Gw*1.125
16
Quelques exemples de combinaisons
(suite)
– ELS rare en situation durable
Cas de charge avec efforts hydrodynamiques
G1+G2+Gsp+Gw+Qwo+Qwe
L’Entreprise proposera au Maître d’Oeuvre les méthodes de calcul et la modélisation des ouvrages
pour la détermination des sollicitations. Ces méthodes devront le cas échéant analyser et intégrer l'action sur le sol
des sollicitations dynamiques subis par les structures.
Le Maître d’Oeuvre se réserve la possibilité de refuser toute méthode qui ne lui paraîtrait pas
adaptée.
- Coefficients Ψ
- Coefficients de modèle
17
Conclusions sur la mise en application de
ROSA 2000
• Ni sous-
sous-dimensionnement ni sur-sur-dimensionnement mais
procédure stricte et nécessité de réflexion sur l’utilisation
et le fonctionnement de l’ouvrage à construire
• Détection de situations non prises en compte par les
méthodes classiques
• Préparation à la mise en application des Eurocodes
• Paramètres n’existant pas pour le moment dans les
Eurocodes
Valeur de calcul
COEFFICIENTS
COMBINAISON Valeur accidentelle PARTIELS DE
TYPE
VALEUR
D’ACTIONS Valeurs
ASSOCIEE A d'accompagnement
L’ETAT-
LIMITE Valeur de service
« Cliquez » dans la
CONDITION
D’ETAT-LIMITE
VALEURS REPRESENTATIVES
PERTINENTES POUR LA
case souhaitée
VERIFICATION
VERIFIE
Club Ouvrages Maritimes CETMEF
NON VERIFIE
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Techniques Maritimes
revenir au sommaire initial 6 et 7 décembre 2005 et Fluviales
REVOIR LE
DIMENSIONNEMENT
18
Autres applications de ROSA 2000
• Projet de digue à Beyrouth
Eurocodes état
d’avancement et
évolutions
19
Les Eurocodes, un peu d’histoire
• Depuis 1975 volonté d’éliminer les obstacles aux
échanges de produits et de services et
d’harmoniser les règles techniques
• Travail pendant les années 1980 sous la tutelle de
la commission
• Première série d’Eurocodes publiée en 1984
• En 1989 la rédaction des Eurocodes est confiée au
CEN (Comité Européen de Normalisation) pour
leur donner le statut de norme européenne (EN)
Club Ouvrages Maritimes CETMEF
Pointe à Pitre Centre d’Etudes
Techniques Maritimes
6 et 7 décembre 2005 et Fluviales
20
Les différents Eurocodes
• EN 1990 : bases de calcul des structures
• EN 1991 : actions sur les structures
• EN 1992 : calcul des structures en béton
• EN 1993 : calcul des structures en acier
• EN 1994 : calcul des structures mixtes acier-béton
• EN 1995 : calcul des structures en bois
• EN 1996 : calcul des structures en maçonnerie
• EN 1997 : calcul géotechnique
• EN 1998 : calcul des structures pour leur résistance aux
séismes
• EN 1999 : calcul des structures en aluminium
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Pointe à Pitre Centre d’Etudes
Techniques Maritimes
6 et 7 décembre 2005 et Fluviales
21
Les Eurocodes parus dans la normalisation
française à ce jour
• NF EN 1990 : bases de calcul des structures (mars 2003)
NF P06-100-2 annexe nationale de la NF EN 1990 (juin 2004)
• NF EN 1991-1-1 : actions générales – poids volumique, poids propre,
charges d’exploitation sur les bâtiments (mars 2003)
NF P06-11-2 : annexe nationale de la NF EN 1991-1-1 (juin 2004)
• NF EN 1991-1-2 : actions sur les structures exposées au feu (juillet
2003)
• NF EN 1991-1-3 : charges de neige (avril 2004)
• NF EN 1991-1-4 : action du vent (nov 2005)
• NF EN 1991-1-5 : actions thermiques (mai 2004)
• NF EN 1991-1-6 : actions en cours d’exécution (nov 2005)
• NF EN 1991-2 : actions de trafic sur les ponts (mars 2004)
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Prévisions d’évolution dans le futur
NF EN publiées à l’automne 2005ÆDébut 2006
Évolutions futures
• Réécriture des CCTG en vue de leur adaptation aux
Eurocodes
• Remplacement progressif des NF ENV par les NF EN
• Rédaction des Annexes Nationales dans un délai de 2 ans
après publication de la NF EN
• Harmonisation des valeurs Paramètres Déterminés au
niveau National (NDP) des Annexes Nationales dans les 3
à 4 années qui suivent
• Groupe de maintenance et d’évolution des Eurocodes
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Conclusion
• Les Eurocodes devraient devenir d’application
obligatoire vers 2010
• Ils devraient constituer une « langue technique
commune à travers toute l’Europe »
• Pour le moment on manque de logiciels adaptés à
leur utilisation
• Il est urgent de se préparer à leur utilisation
• Eurocodes
• http://www.setra.fr/euronormes/
• http://www.afnor.fr
• http://www.eurocodes.co.uk/
Club Ouvrages Maritimes CETMEF
Pointe à Pitre Centre d’Etudes
Techniques Maritimes
6 et 7 décembre 2005 et Fluviales
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