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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2010 -Grenoble 7-9 juillet 2010

ANALYSE DU COMPORTEMENT SISMIQUE DES SOLS RENFORCES


PAR INCLUSIONS RIGIDES ET PAR COLONNES A MODULE MIXTE

ANALYSIS OF THE SEISMIC BEHAVIOUR OF SOILS REINFORCED BY RIGID


INCLUSIONS AND BY MIXED MODULE COLUMNS

Alia HATEM1, Isam SHAHROUR2, Serge LAMBERT1


1 Keller Fondations Spéciales, KELLER FRANCE
2 Laboratoire de mécanique de Lille,UNIVERSITE LILLE1

RÉSUMÉ : – Une analyse du comportement sismique des sols renforcés par des
inclusions rigides (IR) et par des colonnes à module mixte (CMM) est effectuée à
l’aide d’une modélisation numérique tridimensionnelle par différences finies
(FLAC3D). Le comportement du sol est supposé élastoplastique avec un
amortissement de type Rayleigh. L’article présente des résultats de l’étude de
l’interaction inertielle du système de renforcement sous un accélérogramme réel.

ABSTRACT – A study of the seismic behaviour of soils reinforced by rigid inclusions


(IR) and by mixed module columns (CMM) has been performed using a three-
dimensional numerical modelling by finite differences (FLAC3D). Soil behaviour is
elastoplastic with Rayleigh damping. The article presents some results on the inertial
interaction of the reinforced system subjected to a real seismic record.

1. Introduction

Ce type de renforcement de sol consiste à mettre en place un réseau d’inclusions


rigides verticales traversant les sols compressibles de manière à améliorer les
conditions de sol sous une fondation (massifs, dallage ou radier) ou sous un remblai
en créant un matériau composite. Les inclusions rigides ne sont pas faites pour
reprendre directement les efforts horizontaux et les moments provenant de la
structure et un matelas est habituellement envisagé. Vis-à-vis d’un chargement
sismique, ce système de renforcement s’apparente à un système d’isolation à la
base de l’ouvrage. Il comporte des zones de dissipation d’énergie (le matelas de
transfert de charge (IR) et un renforcement de sols à l’aide des inclusions rigides
(Pecker et Teyssandier, 2000).
Dans cet article, une étude de l’interaction inertielle du système de renforcement
par des inclusions rigides est présentée complétée par un comparatif avec un groupe
des colonnes à module mixte (CMM) et de groupe de pieux classiques. L’analyse de
l’interaction complexe des différentes parties du système est effectuée à l’aide d’une
modélisation numérique tridimensionnelle non linéaire (FLAC 3D).

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2. Sols renforcés par inclusions rigides (IR)

2.1. Présentation du modèle

L’analyse de l’interaction sol-inclusion-matelas-structure est effectuée sur un


système composé d’un groupe de 2x2 inclusions rigides supportant une masse de
100 tonnes. Les inclusions sont modélisées comme des éléments massifs. Elles ont
un diamètre de 34 cm et elles reposent sur une base rigide de 5 m d’épaisseur. Un
matelas de répartition est lié directement sous la semelle et déborde de celle-ci de
17 cm de chaque coté. Le maillage retenu comporte 30148 zones à 8 nœuds.
Les propriétés des sols et des inclusions (tableaux I et II) ont été tirées d’une
recherche bibliographique et des pratiques de Keller Fondations Spéciales pour un
domaine de déformations de 10-2 à 10-3. Pour la modélisation dynamique, le domaine
de déformation est maintenu afin de ne pas rendre le modèle trop rigide.
La fréquence fondamentale de la couche du sol est égale à 1,2 Hz. Le
comportement du sol est décrit par un modèle élastoplastique parfait utilisant le
critère de Mohr-Coulomb. L’inclusion est constituée de béton non armé. Son
comportement est supposé élastique-linéaire. Aucune interface n’est introduite entre
l’inclusion et le sol compressible. La superstructure est modélisée par un système à
un seul degré de liberté. La superstructure est supposée encastrée à sa base et sa
fréquence fondamentale calculée est égale à 4,2 Hz.
L’enregistrement de Tabas (IRAN, 1978) a été choisi selon son PGA (=0.108g <
0.15g), afin que l’ouvrage fût dans une zone de séismicité I (AFPS). Il est appliqué à
la base du massif de sol. La figure 2 montre le spectre de cet enregistrement. Son
énergie est concentrée entre 0,2 et 2 Hz. Le pic principal de l’enregistrement
correspond à la fréquence f = 0,5 Hz. Les simulations sont effectuées avec un pas de
discrétisation spatiale dans la direction de propagation de l’ordre λ/10 (λ représente
la longueur de l’onde pour la fréquence f). Des frontières absorbantes sont localisées
aux frontières du modèle, et un amortissement de type Rayleigh est supposé pour le
sol et de type « local damping » pour l’inclusion rigide. La fraction de l’amortissement
est de l’ordre 5% pour le sol et de 2% pour l’élément du renforcement.
1000 kN

D= 34 cm 0,5 m
0,5 m
7,5 m

6,5m

5m

Charge sismique appliquée à


S=5 D la base de massif du sol

Figure 1. Exemple traité: sol renforcé par quatre inclusions rigides (à gauche : vue de
dessus ; à droite : élévation)

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Tableau I. Propriétés du sol.


Horizon ρS (kg/m3) ES (MPa) νS φ (°) c K0
Sol mou 1700 6 0,3 10 30 0,5
Matelas de répartition 2200 50 0,3 35 0 0,5
Base rigide 2200 120 0,3 0 50 0,5

Tableau II. Propriétés des inclusions rigides.


D(cm) ρm(kg/m3) Em(MPa) νm
34 2500 24 000 0,3

1
Tabas, max=9,36 e-3
amplitude Fourier normalisé

0,8

0,6

0,4

0,2

0
0 1 2 3 4 5
Fréquence (Hz)

Figure 2. Spectre de l’enregistrement utilisé (Tabas, IRAN).

2.2. Influence de l’épaisseur de matelas


Afin d’étudier l’influence de l’épaisseur du matelas sur l’interaction sol-inclusions-
matelas-structure, des analyses ont été effectuées pour trois valeurs de l’épaisseur
du matelas (Hr = 0,5 ; 1 ; 1,5 m). Le tableau III présente l’influence de l’épaisseur du
matelas sur le mouvement induit au niveau du chevêtre. On note que l’augmentation
de Hr de 0,5 m à 1,5 m se traduit par une réduction de l’ordre de 15% de
l’accélération enregistrée au niveau du chevêtre. Le système de renforcement par
inclusions rigides amplifie l’accélération au niveau de chevêtre par rapport à un sol
vierge ; avec un matelas de 1,5 m d’épaisseur ; on retrouve l'accélération d'un sol
vierge. Cet exemple montre un rôle positif de l’augmentation de l’épaisseur du
matelas dans la réduction de l’amplification dynamique. Ce résultat ne peut pas être
généralisé, car il dépend des contenus fréquentiels de la charge et du système sol-
inclusions-matelas-structure.

Tableau III. Influence de l’épaisseur du matelas sur l’amplification dynamique


(au niveau du chevêtre).
Epaisseur de accchevêtre
matelas (m) (m/sec²)
0,5 2,15
1 2,09
1,5 1,86
Champ libre 1,87

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Les figures 3a-d et le tableau IV montrent l’influence de l’épaisseur du matelas


sur les efforts internes induits dans les inclusions. La position X est repérée par
rapport à la tête de l’inclusion, dont la longueur est notée L.
Le moment fléchissant présente un profil classique avec un maximum dans la
partie centrale de l’inclusion, analogue au profil résultant de l’interaction cinématique
(Hatem et al, 2009). L’effort normal dû à la charge dynamique (cf figure 3d) décroit
avec la profondeur, ce qui traduit une tendance au tassement des inclusions dû à
l’effet inertiel.
L’augmentation d’épaisseur de matelas n’affecte pas l’allure des efforts internes.
Elle induit une augmentation du moment fléchissant lorsque l’épaisseur augmente de
0,5 m à 1,00 m suivie par une diminution du moment fléchissant lorsque Hr passe de
1,0 à 1,5 m. Pour la discussion de l’influence du chargement dynamique sur les
moments, on distingue les deux phases de chargement : la phase statique
correspondant à l’application du poids de la superstructure ; et la phase dynamique
d’application de la sollicitation sismique à la base du massif.

0
0 0.5 m
0,5 m
1m
1m
1.5 m
0.2
0,2 1,5 m

0,4 0.4
X/L
X/L

0,6 0.6

0,8 0.8

1 1
0 5 10 15 20 25
0 5 10 15 20 25 30 35
moment fléchissant (kN.m)
Moment fléchissant (kN.m)
b) Enveloppe du moment fléchissant dû à la
a) Enveloppe du moment fléchissant total (kN.m)
charge dynamique (kN.m) uniquement
0
0,5 m 0
0,5 m
1m 1m
0,2 1,5 m 0,2 1,5 m

0,4 0,4
X/L
X/L

0,6
0,6

0,8
0,8

1
1 0 25 50 75 100
0 100 200 300 400 50 Effort normal dynamique (kN)
Effort normal (kN)
d) Enveloppe de l’effort normal dû à la charge
c) Enveloppe de l’effort normal total (kN) dynamique (kN)
Figure 3. Influence de l’épaisseur du matelas sur les efforts induits dans l’inclusion.

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On trouve une réduction importante des moments lorsque l’épaisseur du matelas


augmente (figure 3.b), et une réduction de l’ordre de 34% du moment fléchissant dû
à la charge dynamique uniquement lorsque l’épaisseur passe de 0,5 m à 1,5 m.
Cette variation est liée à une combinaison complexe de l’effet de l’épaisseur du
matelas sur l’amplification du mouvement dynamique et la réduction de la longueur
des inclusions rigides qui affecte leur rigidité. En ce qui concerne l’effort normal
(figures 3c et d), l’augmentation de l’épaisseur du matelas induit une réduction assez
importante de l’effort normal (jusqu’à 64 % pour l’effort normal dynamique).

Tableau IV. Influence de l’épaisseur du matelas sur les efforts dynamiques dans l’IR.
Epaisseur Effort inertiel Tst (kN). N max Tmax M max
de matelas (m) (au niveau de chevêtre) (kN) (kN) (kN.m)
0,5 165,7 84,01 26,07 27,66
1 139,5 40,57 26,96 29,52
1,5 140,4 30,65 23,61 26,75

Le tableau V donne l’influence de l’épaisseur du matelas sur le mécanisme de


transfert des forces inertielles vers le sol et les inclusions. Le transfert de charge
dépend fortement de l’épaisseur du matelas : il décroît de 58 % à 36% lorsque
l’épaisseur du matelas croît de 0,5 à 1,5 m. Ce résultat met en valeur l’importance
d’utiliser un matelas épais afin d’élever le niveau de dissipation d’énergie sismique
transmis entre la structure et les éléments rigides du renforcement.

Tableau V. Influence de l’épaisseur du matelas sur les efforts dynamiques dans l’IR.

Epaisseur Effort inertiel Tst (kN) N max Tmax M max


de matelas (m) (au niveau de chevêtre) (kN) (kN) (kN.m)
0,5 165,7 84,01 26,07 27,66
1 139,5 40,57 26,96 29,52
1,5 140,4 30,65 23,61 26,75

Afin de tenir compte de l’influence de l’amplification dynamique sur les efforts


internes, on présente ci-dessous une analyse de l’influence de l’épaisseur du
matelas sur les efforts dynamiques normalisés par rapport aux forces inertielles :
N * = N /( M st .xi / ∑ xi ), M = n.M / M st ,
2 *

Mst est le moment fléchissant à la base de la superstructure, n est le nombre des


inclusions ; xi est la distance dans la direction de chargement entre l’axe d’une
inclusion et l’axe du groupe. Pour l’exemple traité n = 4, S=1,7 m et xi =0,85 m.

Les figures 4a-d et le tableau V montrent l’influence de l’épaisseur du matelas sur


les efforts normalisés. On note les tendances exposées ci-dessus avec une
amplification pour le moment fléchissant.

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0
0,5 m 0
1m 0,5 m
1,5 m 1m
0,2
1,5 m
0.2

0,4
0.4
X/L

X /L
0,6
0.6

0,8
0.8

1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 1
moment fléchissant normalisé 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
moment fléchissant normalisé
b) Enveloppe du moment fléchissant dû à la
a) Enveloppe du moment fléchissant total charge dynamique normalisée
normalisé
0 0
0,5 m 0,5 m
1m 1m
0,2 1,5 m 0,2
1,5 m

0,4 0,4
X /L
X /L

0,6 0,6

0,8 0,8

1 1
0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
Effort normal normalisé Effort normal dynamique normalisé
c) Enveloppe de l’effort normal total normalisé d) Enveloppe de l’effort normal du à la charge
dynamique normalisé
Figure 4. Influence de l’épaisseur du matelas sur les efforts dans les inclusions.

Le matelas joue donc un rôle capital pour la dissipation de l’énergie inertiel et


pour la réduction de l’amplification dynamique. Cependant, l’étude a montré que
lors de la mise en place de la charge verticale seule avant que la sollicitation
sismique soit exercée, une flexion des inclusions « parasites » apparait et de
manière d’autant plus importante que le matelas est épais. Par ailleurs, la charge
normale en tête des inclusions est d’autant plus faible que l’épaisseur du matelas
est élevée.
En conclusion, un matelas de faible épaisseur a tendance à amplifier la réponse
dynamique dans la structure et ne réduit que très peu l’effort tranchant. Par contre
il assure un effort normal important qui peut permettre de mieux limiter la traction
dans les matériaux constitutifs des inclusions rigides.

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D’un autre coté, un matelas épais permet de réduire la réponse dynamique dans
la structure, de limiter l’effort tranchant en tête des inclusions et de participer à la
portance globale de la fondation. En contre partie, l’effort normal dans l’inclusion
est plus faible.

3. Comparaison avec les colonnes à module mixte (CMM)

La Colonne à Module Mixte CMM est une technique de renforcement de sol


développée par Keller Fondations Spéciales. Le mode d’exécution, de contrôle et de
dimensionnement sont décrits dans le cahier de charges de Keller élaboré en
collaboration avec Pascal Aguado Apave, Michel Bustamante LCPC, Francis
Blondeau Expert. Une CMM se compose d’une inclusion rigide surmontée par une
tête en gravier refoulée mise en œuvre selon le même principe que la colonne
ballastée. En zone sismique,, la partie supérieure de CMM joue le rôle d’une rotule
plastique qui limite la transmission d’énergie sismique entre la partie inférieure des
colonnes et la superstructure et ceci sans matelas intercalaire
Le comportement sismique d’un groupe d’inclusions rigides est comparé à celui d’un
groupe de colonnes à module mixte CMM et à celui d’un groupe de pieux sans
matelas. Les analyses sont effectuées avec une épaisseur de 1,5 m de matelas pour
le cas des inclusions rigides et de 1,5 m de tête de gravier pour la CMM. Les
caractéristiques mécaniques et géométriques sont identiques à celles utilisées dans
l’exemple précédent. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau VI et la
figure 5.
L’analyse des résultats montre que les deux systèmes de renforcement IR et
CMM donnent des amplifications dynamiques très proches et largement inférieures à
celles d’un groupe de pieux. En ce qui concerne les efforts internes, les deux
systèmes donnent des valeurs proches pour l’effort normal et de l’effort tranchant en
tête des inclusions (avec des valeurs sensiblement inférieures à celles des pieux) ; le
renforcement par CMM donne par contre un moment fléchissant inférieur de 30% à
celui obtenu avec les inclusions rigides.

Tableau VI. Comparaison des réponses sismiques des sols renforcés par pieux,
inclusions rigides et par colonnes à module mixte (Hr =1,5 m) (au niveau de
chevêtre).

Effort
acc V U inertiel N max Tmax M max
Elément
(m/sec²) (cm/s) (cm) Tst (kN) (kN) (kN.m)
(kN)
Pieu
classiques
4,44 60,1 9,94 425 258,53 55,15 84,35
IR
(Hr=1,5)
1,86 19,19 3,38 140,4 30,65 23,61 26,75
CMM 1,81 20,44 3,41 141,8 32,95 22,32 17,93

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0 0
IR IR
CMM
CMM
0,2 0,2

0,4 0,4

X/L
X/L

0,6
0,6

0,8
0,8

1
1
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2
0 0,1 0,2 0,3 0,4
Moment fléchissant normalisé Effort normal normalisé

a) Enveloppe du moment fléchissant total b) Enveloppe de l’effort normal total normalisé


normalisé

Figure 5. Comparaison des réponses sismiques des sols renforcés par inclusions
rigides et par colonnes à module mixte.

4. Conclusion
Cet article présente une étude numérique tridimensionnelle de l’interaction
inertielle des sols renforcés par des inclusions rigides (IR) et par des colonnes à
module mixte (CMM).
L’analyse montre que la fraction d’effort inertiel transmis aux inclusions dépend
de l’épaisseur du matelas. Pour l’exemple étudié, cette fraction décroît de 58% à
36% lorsque l’épaisseur du matelas croît de 0,5 m à 1 m. La réponse du sol renforcé
par Colonnes à module mixte (CMM) sans matelas est très proche de celle du sol
renforcé par des inclusions rigides associées à un matelas de 1,5 m d’épaisseur,
mais avec l’avantage d’avoir des efforts internes moins importants. Grâce à la tête en
gravier de la CMM, la partie rigide des CMM restera dans la plupart des situations
courantes dans le domaine élastique conformément. Dans tous les cas, les efforts
sismiques induits par ces deux systèmes de renforcements sont toujours largement
inférieurs à ceux induits dans des pieux classiques équivalents.

5. Références bibliographiques

AFPS (1993) Association française de Génie parasismique. Recommandations AFPS 92, Presses des
Ponts et Chaussées.
Hatem A., Shahrour I., Lambert S., Alsaleh H. (2009) Analyse du comportement sismique des sols
renforcés par des inclusions rigides et par des colonnes à module mixte, Rencontres de l’AUGC.
Jenck O. (2005) Le renforcement des sols compressibles par inclusions rigides verticales.
Modélisation physique et numérique, Thèse, Institut National des Sciences Appliquées de Lyon.
Mayoral J.M., Romo M.P., Cirion A., Paulin J. (2006) Effect of layered clay deposits on the seismic
behaviour of a rigid inclusion, Proceedings of the symposium on rigid inclusions in difficult subsoil
conditions, ISSMGE TC36, Sociedad Mexican de Mecanica de Suelos.
Simon B., Schlosser F (2006) Soil reinforcement by vertical stiff inclusions in France, Symposium
Rigid Inclusions in Soft Soil conditions, Mexico.
Teyssandier J.P., Combault J., Pecker A. (2000) Rion Antirion: le pont qui défie les séismes. La
Recherche,334:42–6.

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