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FRE 3304
Devoir
Le texte Conte de Jeannot et Colin soumis à notre étude est un court passage tiré de
travers ce conte, Voltaire, aussi bien qu’il l’avait déjà fait dans Candide paru en 1759, nous
montre que le bonheur n’est pas dans la vanité, mais essentiellement dans l’amour. En effet,
n’étudia plus, se regarda au miroir, et méprisa tout le monde » ou encore « Jeannot partit dans
toute la pompe de sa gloire ». Dès cet instant, tout a changé dans sa vie, il appartient à une
autre classe sociale. Dans ce texte, Voltaire présente Jeannot et Colin, deux amis au sortie de
leur adolescence, dont l’amitié est affligée par la richesse nouvellement acquise de l’autre.
C’est donc cette richesse perturbatrice, le point de départ de l’histoire du conte ou la vanité de
scène comique : « Plusieurs personnes dignes de foi ( … ) ville fameuse dans tout l’univers »
plusieurs veulent dire un grand nombre, et on retourne sur la ville « d’Issoire en Auvergne »
qui a une connotation péjorative, car les Auvergnats ne sont pas trop riches « ils sont
méprisés », c’est un petit village à faible agglomération, donc, quand l’auteur parle de
plusieurs personne, c’est un peu exagéré, car il est tout à fait naturel qu’en campagne les
habitants, non seulement se comptent du bout des doigts, mais aussi, se connaissent puisqu’ils
ne sont pas nombreux. Pour enchaîner, l’auteur décrit la différence de classe sociales entre les
deux papas, l’un est « vendeur de mulets très renomme », alors que l’autre est un brave
laboureur, symbole typique du 18e siècle avec les extrêmes causes par les différentes classes
En effet, le texte se présente comme un conte, bien que les faits semblent être basés
sur la réalité du 18e siècle, l’Ancien Régime avec la France rurale ou la population était
écrasée par le poids des impôts : « … après avoir payé la taille, le taillon, les aides et
gabelles, le sou pour livre, la capitation et les vingtièmes, ne se trouvait pas puissamment
riche au bout de l’année ». Cette révélation sur la personne du papa de Colin, présente
Douthwaite, dans sa critique sur Candide cite Voltaire sur ces termes : « Nous jurons d’être a
jamais fidèle a la nation, a la loi et au Roi, (…) la perception des contributions publiques sous
conte, deux portraits physiques similaires, tous deux sont modestes au départ. De bons amis
connus de tous, qui s’aiment bien, vont à la même école, avec de « petites privautés » et « de
petites familiarités », puis, arrive un élément perturbateur qui positionne Jeannot a la classe
des riches. Désormais, rien ne sera plus comme avant. Il est d’autant plus basé sur la réalité
que « la ville d’Issoire en Auvergne » existe réellement ; de même « quelques temps après un
valet de chambre arrive en poste et apporte une seconde lettre … » nous ramène au 18e siècle
avec la vie des nobles dans les châteaux, ou on parle régulièrement de valet de chambre.
de même natures que doit payer le père de Colin « la taille, le taillons, les aides et gabelles, le
sou pour le livre, la capitation et les vingtièmes », tout ceci, pour montrer à quel point leur
accumulation est douloureuse voire totalement injuste. En outre, cette énumération révèle de
l’ironie puisqu’elle s’achève sur une litote. Le père, « ne se trouvait pas puissamment riche au
bout de l’année ». Voltaire souligne donc, par cette litote, que le laboureur est pauvre,
Le conte philosophique Conte de Jeannot et Colin illustre une morale. Son objectif est
de transmettre des idées philosophiques de façon satirique. Voltaire conclut en disant que « le
bonheur n’est pas dans la vanité ». C’est-à-dire dans ce qui est vain, futile, illusoire, fragile,
richesse empêche de poursuivre ses études. Malheureusement, cette richesse était éphémère
car il s’est retrouvé bien pauvre. Et comme Beck dans sa critique, citant Voltaire dans
Candide écrit ceci : « Je sais aussi (…) qu’il faut cultiver son jardin » (P.291). C’est-à-dire ne
pas être fier de ce que l’on a obtenu des autres sans peine, mais travailler pour pouvoir en
jouir du fruit. Jeannot aurait poursuivi ses études avec son ami que rien d’autre que le
bonheur ne lui serait arrivé. Il devrait être autant épanoui que Colin.
Bibliographie
fiction a désavoué les serments de loyauté de 1789-90. » Short Story Criticism, édité
par Jelena Krstovic, vol. 167, Gale, 2012. Littérature Criticism en ligne,
http://link.galegroup.com/apps/doc/OLIXQZ93090059/LCO?u=west41605&xid=e47f
Beck, Ervin. « Candide de Voltaire », Short Story Criticism, édité par Jelema Krstovic, vol.
http://link.galegroup.com/apps/doc/ZZNQUP764954270/LCO?u=west41605&sid=L