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Mattera
Mécanique appliquée
Résistance des matériaux
Mécanique des fluides
Thermodynamique
DUNOD
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
Mécanique
Mécanique du solide, P. Agali, Y. BrémontetG. Delville.
Liaisons et mécanismes, P. Agati et M. Rosseto.
Technologie
Construction mécanique. Transmission de puissance. 1. Principes, F. Esnault
Construction mécanique. Transmission de puissance. 2. Applications micaniques. F. Esnault.
Construction mécanique. 3. Transmission de puissance par liensflexibles, F. Esnault.
Éledronique
TMorie du signal et composants, F. Manneville et J. Esquieu.
Systèmes bouclés linéaires de communication et defi/trage, F. Manneville etJ. Esquieu
Informatique
Transmissions et réseaux, S. Lohier et D. Présent.
.mée
ayants droit ou ayarm, CIllllle iI!IlII iIiac. ..Ion le Code de la pn:JprijWJ intellectuelle (Art L 122-4) et conatit:1lfl
Ul'lll contreftl9O" par 1& Code p6na1.• Seules sont autori.... (Art l 122-5) lM c:q:lieI ou repmdUdion
strictement r'servfMle .. l'uNge priv6 du copiste et non deet:inée& • une utihation coIlectiYe, ainsi que 1.
analy... et court. citations justifiées par 1& Clll'al:Üre critique, P'dagogique ou d'informalion de l'œuvre à
a.qu.""
122·12 du
e11. aonl inOC)l'))Ofiel., ,oua réeenIe, tcuteIoêl, du reepect dM dispositionl des article& l 122·10 à L
marne Code, relalNe. .. la reproduclioft par reprOfilRll)hie.
A la suite du cours de Mécanique du solide de P. Agati, Y. Brémont et G. Delville, il était normal de réunir
dans un même ouvrage l'ensemble de la Mécanique appliquée, nécessaire aussi bien aux étudiants de BTS que
ceux d'IUT.
• La première partie de ce livre concerne la Résistance des Matériaux. Les connaissances acquises en terminale y
sont approfondies et complétées, notamment par des notions d'élasticité plane. Le chapitre 10 concerne la mise
en œuvre de logiciels de Résistance des Matériaux et leur utilisation à travers trois exemples simples.
• La deuxième partie concerne la mécanique des fluides et la thermodynamique appliquées. Les automatismes
hydrauliques ou pneumatiques sont suffisamment utilisés industriellement pour qu'un technicien, quelle que
soit sa spécialité en ait quelques notions. Nous avons cherché à éviter les développements mathématiques trop
abondants et pas toujours correctement maîtrisés à ce niveau. Nous avons par contre insisté très largement sur
les applications industrielles: Dimensionnement et commande des vérins; fonctionnement des compresseurs,
etc.
• De nombreux exercices, tous avec réponse permettront aux étudiants de tester l'avancement de leurs
connaissances.
• Nous serons très honorés de recevoir les critiques et les suggestions, aussi bien de nos collègues que des
étudiants qui auront utilisé cet ouvrage.
PREMIÈRE PARTIE
MODÉLISATION, RÉSISTANCE J)ES MATÉRIAUX, NOTIONS D'ÉLASTICITÉ
Chapitre 1. Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
Chapitre 2. Axes principaux d'une section
Chapitre 3. Notion de contrainte. Loi de Hooke
Chapitre 4. Extension compression
Chapitre 5. Cisaillement simple
Chapitre 6. Torsion simple
Chapitre 7. Flexion plane simple
Chapitre 8. Sollicitations composées
Chapitre 9. Le flambage
Chapitre 10. Utilisation de logiciels en résistance des matériaux.
DEUXIÈME PARTIE
HYDRAULIQUE ET THERMODYNAMIQUE APPLIQUÉES
Chapitre 1. Mécanique des fluides, rappels d'hydrostatiques, écoulement des fluides réels
Chapitre 2. Notion de quantité de chaleur. Principe de l'éqùivalence
Chapitre 3. Transformations thermodynamiques. Principe de Carnot. Applications
,
MODELISATION
RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX
NOTIONS D'ÉLASTICITÉ
modélisation des liaisons
et des actions mécaniques
de 1iaison
8
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
Fig. 1.2.
z
Fig. 1.4.
Contact linéique circulaire
Au point P E S, notons d](1 -+ 2) l'effort élémentaire
On se limitera géométriquement au cas du contact
de contact qui s'exerce sur la surface élémentaire
d'une bille sphérique de centre 0 dans une gorge ds qui entoure P :
cylindrique droite de même rayon.
L'arc de cercle de contact appartient au plan nonnai
en 0 à l'axe de la gorge.
.s~(1-+ 2) = d](1-+ 2)
ds
A est confondu avec le centre 0 de la bille.
(A, x) est porté par l'axe de la gorge cylindrique. est la densité surfacique de force au point P lorsque
ds -+ o.
z
2 S'il est possible d; connaître dans :R(A, x,
ji, z) les
composaRtes de .s (1 -+ 2) en tout point P E S, alors
la modélisation de l'action mécanique de contact est
y possible. Notons qu'en général, un cas de contact
surfacique ne peut se modéliser que si
11 8(1 -+ 2) Il = Cte ou répartie linéairement et si la
surface de contact (S) présente des axes ou des plans
Fig. 1.3. de symétrie.
9
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
z
Rz
Tz t Ty
:fA -
Il Ya Il liaisons usuelles entre solides (cette liste n'est
évidemment pas limitative). La définition de celles-ci
Y
a fait l'objet de normes: NF E04-015 et ISO 3952.
Ry Pour chaque modèle de liaison qui est une référence
x théorique, nous donnerons:
Rx
- la définition;
Fig. 1.5. - la forme des surfaces de liaison;
- le paramétrage;
• T x définit une liberté de mouvement de translation - la schématisation;
d'axe (A, x) de 1/2 et réciproquement de 2/1. - le torseur d'action mécanique de liaison;
- les cas particuliers de symétrie.
• R x définit une liberté de mouvement de rotation
d'axe (A, x) de 1/2 et réciproquement de 2/1.
• De la même façon on définit: Ty , Tz' Ry ,
R z• 3.1. LIAISON ENCASTREMENT
Définition
Définition
Le nombre de degrés de liberté d'une liaison est le
I . nombre des mouvements relatifs indépendants que Considérons un repère st associé à la liaison des
la liaison autorise entre les deux pièces considérées.
10
1 solides 1 et 2. On appelle liaison encastrement 1-2
.• toute liaison dont les degrés de liberté dans st sont
nuls.
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
Cas particulier
Si le plan (A, x,
Ji), par exemple, est plan de
symétrie aussi bien pour les surfaces de liaison que
pour le sy~me des forces extérieures appliquées à 2,
~
df(1-->2) alors les d/(l -+ 2) sont réparties symétriquement
par rapport à ce plan et:
Fig. 1.6.
1(1 -+ 2) est parallèle à ce plan (A, X, Y)
Paramétrage MA (I-+2)estportépar (A, i).
Le repère local associé :R(A, X, Ji, z) n'a pas de
position particulière, toutefois, quand il y a (et c'est le
cas le plus souvent) une section plane de liaison Alors, dans le repère local :R(A, x,
Ji, z) on obtient
(S), on choisit A au centre de cette surface et pour les composantes du torseur d'action mécanique
(A, x) perpendiculaire à (S). de liaison:
X(I-+2) 0 )
Schématisation normalisée
• Plane (fig. 1.7 a) .
{1J(I -+ 2)} =
A
j
Y(1 -+ 2)
0
0
N(I-+2) (x,y,n
.
Fig. 1.8.
cette liaison 1-2 est tel que (A, x) soit confondu avec Cas particulier
l'axe de révolution de ces surfaces (fig. 1.9).
Si le plan (A, y, z), voir figure 1.9, est plan de
symétrie aussi bien pour les surfaces de liaison que
pour le système des forces extérieures appliquées à 2,
alors les ëij(l
-+ 2) sont réparties symétriquement
par rapport à ce plan et :
x A(1 -+ 2)..l X
MA (I-+ 2) = Ô
Fig. 1.9. Alors, dans le repère local :R(A, x,
y, Z) on obtient
pour les composantes du torseur d'action mécanique
Paramétrage de liaison-:
supposons que :R soit z
lié à 1; définissons:R 2
lié à 2 tel que son origine
z2 {1l(1 -+ 2)} = l~(l 2)
-+
0)
o .
soit confondue avec A
A Z(1-+2) o (x,y, z)
et que 2 = x x La forme particulière de ce torseur n'est conservée
(fig. 1.10). L'angle qu'au point A.
orienté a = (y, Y2) per- A @ x y
met de définir la position
de :R2 /:R et donc de 211. Fig. 1.10.
3.3. LIAISON GLISSIÈRE
Schématisation normalisée
Définition
• Plane (fig. 1.11 a).
• Perspective (fig. 1.11 b). Considérons un repère ~ associé à la liaison des
solides 1 et 2. On appelle liaison glissère 1-2 toute
'liaison dont le degré de liberté dans st est:
(a) Tx (fig. 1.12).
(b)
Fig. 1.11.
x Fig. 1.12.
Les ëij(1 -+ 2) sont sécantes avec l'axe (A, x) où
1/ à x,voir figure 1.9,' leur moment par rapport à,
Exemple de surfaces de liaison directe
(A, x) est donc nul. Par conséquent, la résultante
1
 (1 -+ 2) est quelconque et le moment résultant en Soient deux surfaces cylindriques, non de révolution,
A, MA (1 -+ 2) est perpendiculaire à x en contact. (Surfaces engendrées par une droite
12
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
génératrice qui s'appuie sur une courbe quelconque Le torseur d'action mécanique de liaison en A
(fig. 1.J3). comporte donc cinq inconnues algébriques dans
L'axe (A, x) de .'R est parallèle aux génératrices. .'R.
La fonne particulière de ce torseur est conservée
pour tout point de l'espace,
Paramétrage
Le repère local associé .'R (A, x,
y, i) est tel que Cas particulier
(A, x) soit parallèle à une génératrice de la surface
cylindrique. Supposons que .'R soit lié à 1, définissons Si le plan (A, x, z), voir figure 1.13, est plan de
:Jt2 d'origine B lié à 2 tel que BE (A, x) et que symétrie aussi bien pour les surfaces de liaison que
X2 = x, Y2 = Y et z2 = z (fig. 1.12). L'abscisse pour le sY$ème des forces extérieures appliquées à 2,
alors les d/(l ...... 2), qui sont déjà perpendiculaires à
XB de l'origine B de .'R 2 pennet de définir la position
X, sont réparties symétriquement par rapport à ce
de .'R 2/.'R et donc de 2/1.
plan et:
z
A(l 2) est parallèle à (A, z)
(a) Définition
Considérons un repère :Il associé à la liaison des
solides 1 et 2. On appelle liaison hélicoïdale 1-2
toute liaison dont les degrés de liberté dans
(b) :Il sont Tx et R x tels que Tx = kR x (fig. 1.16).
Fig. 1.15.
x
Torseur d'action mécanique de liaison
tTx
En tout point -l de la surface de contact, voir Rx
figure 1.13, les dl (1 ...... 2) sont perpendiculaires à la
génératrice. Par conséquent, la résultante A(1 ...... 2) A z
est perpendiculaire x
et le moment résultant en
A: MA(l ...... 2) est quelconque.
Tx = k R x
y
{b(1 ...... 2)} =
A
1~(lM A (l 2)
1
2) avec A(l ...... 2)..L X. Fig. 1.16.
13
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
(b)
û
{"b(l -+ 2)} =
A
j
X(l-+2)
Y(l -+ 2)
Z(l-+2)
L(l-+2))
M(l -+ 2)
N(l-+2) (X.Y,Z)
.
(a)
-r'<:~ A droite
-r<:~ A gauche
Fig. 1.21.
1A
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
1(1-+2).lX
y
MA (1-+2) = O.
Dans le repère local :R(A, x,
y, i) on obtient pour
les composantes du torseur d'action mécanique de
liaison:
Définition
(b)
Considérons un repère fi associé à la liaison des
solides 1 et 2. On appelle liaison sphérique à doigt
1-2 toute liaison dont les degrés de liberté dans
Fig. 1.23. fi sont: R x et R y (fig. 1.24).
{lJ(l-+2)} = (~(l-+2) J
. A MA(I -+ 2)
Fig. 1.24.
avec 1 (1-+2).lX
1MA (1 -+ 2) .l x. Exemple de surfaces de liaison
Dans :R(A, x, y, i) on peut écrire: Soient deux surfaces sphériques de même centre
o et de même rayon. Complétons la sphère pleine 1
.
{lJ(l -+ 2)} = (0Y(I -+ 2) 0M(I -+ 2) J .
par un ergot cylindrique radial et la sphère creuse 2
par une rainure complémentaire dont le plan moyen
A Z(1-+2) N(I-+2) (X,y,l) contient le centre 0 (fig. 1.25).
15
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
{'b(1--+2)} =
A l X(1 --+ 2)
Y(1--+2)
2(1--+2)
0
0
N(1--+2)
l (x.y,i)
.
x
--> 2
Z
-->-->
Y,Y2
Fig. 1.26.
Schématisation normalisée
Plane et perspective (fig. 1.27)
X Z
1~(l--+2)).
Les coordonnées YB et zB de l'origine B dans
{'b(1--+2)} = :R ainsi que l'angle orienté a = (y, Y2) permettent de
A M A (1 --+ 2) définir la position de :R 2/:R et donc de 2/1.
16
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
A ~-----I---il~ 1 (l -+ 2)/1 X
z
1MA (l -+ 2) porté par (A, Ji) .
y Dans le repère local :R(A, x, ji, z) on obtient pour
les composantes du torseur d'action mécanique de
liaison:
y X(l -+ 2) 0 )
Fig. 1.30. {~(l -+ 2)} =
A
j
0
0
M(l -+ 2)
0 (x,y,ï)
.
(b)
Définition
Fig. 1.31. Considérons un repère associé à la liaison des
solides 1 et 2. On appelle liaison sphérique 1-2
Torseur d'action mécanique de liaison toute liaison dont les degrés de liberté dans
:Il sont: R~ R y et R z (fig. 1.32).
En tout po.m.t P de la surface plane de liaison (voir
fig. 1.29), df(I-+2) est parallèle à (A, x). Par z
conséquent, la résultante 1 (l -+ 2) est parallèle à
(A, x) et le moment résultant en A : MA (1 -+ 2) est
perpendiculaire à (A, x).
{~(l-+2)}= (!(l-+2)j y
A MA(l -+ 2)
avec
1 (l -+ 2)/lx Fig. 1.32.
Cas particulier y
17
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
0)0 x ~
l
X(l -+ 2) dt (1-+2)
{1'J(l -+ 2)} = Y(l -+ 2) .
A Z(l-+ 2) 0 (x,y,n
Cas particulier
Si le plan (A, i, y) est plan de symétrie, aussi bien
pour les surfaces de liaison que pour le système des Paramétrage
forces extérieures appliquées à 2, alors les d](l -+ 2)
sont réparties symétriquement par rapport à ce plan Supposons que :R soit lié à 1 ; définissons :R2 lié à 2 tel
et la résultante A(l -+ 2) est parallèle à (A, i, y). que son origine BE (A, y, z). Une rotation d'angle
orienté al = (y, Y2) autour de (B, i) permet de
A(l-+2)..lz. définir (B, Y2) E (1T). Une rotation d'angle orienté
a2 = (z, z2) autour de (B, y) permet de définir
Dans le repère local :R(A, i, y, z) on obtient pour
z2 (fig. 1.37).
les composantes du torseur d'action mécanique de
liaison:
x
X(l -+ 2)
{1'J(l-+ 2)} =
A 0 I
Y(l -+ 2) o 0)
o (x, y, E)
.
Définition
18
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
Les coordonnées YB' ZB de l'origine B dans :R ainsi Dans le repère local :R(A, x, y, z) on obtient pour
que les deux angles orientés al et a2 permettent de les composantes du torseur d'action mécanique de
définir la position de :R 2 par rapport à :R et donc de liaison:
2/1. Notons que la position de la génératrice de
contact est donnée par (B, Y2)'
{'l'>(1-+2)}
X(1 -+ 2)
0 0
0l .
A
(0 0 (x. y, Z)
Schématisation normalisée
La forme particulière de ce torseur n'est conservée
• Plane (fig. 1.38 a) . que pour tout point de (A, x) .
• Perspective (fig. 1.38 b).
(b) Définition
Considérons un repère associé à la liaison des
Fig. 1.38. solides 1 et 2. On appelle liaison Iinéïque circulaire
1-2 toute liaison dont les degrés de liberté dans
~ sont: T., R., R y et R z (fig. 1.39).
Torseur d'action mécanique de liaison
En tout point P dUJegment de contact porté par z
(J), (voir fig. 1.36), df(l -+ 2) est située dans le plan
(A, X, y) et est parallèle à (A, x). Par conséquent, la
résultante A(I-+2) est parallèle à (A, x) et le
moment résultant en A: MA (1 -+ 2) est porté par
(A, z). y
{'b(l-+2)}= 1~(I-+2)1 x
A MA(I -+ 2)
Fig. 1.39.
avec
A(1 -+ 2)//x
MA (1 -+ 2) porté par (A, z) .
Exemple de surfaces de liaison directe
Dans :R(A, x, y, Z) on peut écrire: Soient deux surfaces en contact suivant un arc de
{'b(l -+ 2)} =
X(1 -+ 2)
0
0
0
1 .
cercle. Par exemple, une surface cylindrique de
révolution et une sphère de même rayon dont le
centre décrit l'axe du cylindre (fig. 1.40).
A
l
0 N (1 -+ 2) (x, ;, i) L'origine A du repère :R est le centre de la sphère et
(A, x) est porté par l'axe du cylindre.
Le torseur d'action mécanique de liaison en A
comporte donc 2 inconnues algébriques dans :R. z
La forme particulière de ce torseur est conservée
pour tout point de (A, j). x,
Cas particulier
Si le plan (A, X, Z) est plan de symétrie, aussi bien y
pour les surfaces de liaison que pour le système des
forces extérieures appliquées à 2 (voir fig. 1.36), alors
MA (1 -+ 2) est nul et:
A(I -+ 2)//x
lM A (1-+2) = o. Fig. 1.40.
19
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
(a)
1
(b) Fig. 1.43.
Schématisation normalisée
{'D(I-+2)}= (!(I-+2)!
A MA(I-+ 2) • Plane (fig. 1.44 a)
• Perspective (fig. 1.44 b)
avec Â(1-+2)-.LX
20
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
Fig. 1.46.
4.1. RAPPEL DES LOIS DE Il Y a glissement relatif de 2 sur 1 en P.
COULOMB SUR LE
Alor~e support de la force. élémentaire de contact,
FROTTEMENT ET [P, df(l-+ 2)] appartient au plan
L'ADHÉRENCE
[P, ri, V(P E 2/1)] ; ce support est incliné de l'angle
cp par rapport à la normale (P, ri) au plan (7T), du
Considérons deux solides 1 et 2 en contact suivant côté opposé à V(P E 2/1) d'où:
une certaine surface (s), un point P de la surface de
contact et d}(1 -+ 2) la force élémentaire de contact
en P qu'exerce 1 sur 2. Nous admettons l'existence en
P d'un plan tangent commun (7T) défini par sa d}(1-+ 2). V(P E 2/1) <: 0
normale (P, ri) (fig. 1.45).
-> Nota: Le produit scalaire est négatif quand l'angle
n
il = [V(PE2/1),dj(1-+2)]
REMARQUE IMPORTANTE plan (7T) lui-même; soit (P, î) l'axe qui est le
support de cette projection dans (7T) (fig. 1.47).
V(P E 2/1) est appelé improprement « vecteur»
vitesse; en fait il s'agit du représentant d'origine ->
n
P du vecteur V(P E 2/1) tel que [P. V(P E 2/1)].
Dans la suite de l'ouvrage, on se conformera à un
usage très répandu et on continuera à désigner la
vitesse du point P appartenant à 2 par rapport à 1 1t
par le vecteur V(P E 2/1).
L'étude que nous allons faire suppose que le
support et le sens du vecteur vitesse de glissement de
2/1 en P est connu. Ce vecteur est dans le plan
(TT ). Fig. 1.47.
21
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Fig. 1.50.
--. P Fig. 1.48.
ot'p(1--.2)
--.
V(Pe 2/1)
Hypothèses
Le facteur de frottement, f = tan cp est connu et on
peut supposer que toutes les forces élémentaires
[P, d}(1-+ 2)] sont appliquées dans le plan de symé-
trie. Dans ce mouvement relatif de 2/1, supposons
connu le vecteur vitesse de glissement et supposons
que quel que soit P E 2, celui-ci puisse s'exprimer
par:
Fig. 1.49. V(P E 2/1) = Il V(P E 2/1)11 ï.
22
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
l
X(I-+ 2) 0 )
{'G(1 -+ 2)} = 0 M(1 -+ 2)
A Z(1 -+ 2) 0 (x, 1, i) La résultante 1 (1 -+ 2) de toutes les forces élémentai-
res de contact est perpendiculaire à (A, x).
avec V(A E 2/1). Â(1 -+ 2) < 0 Le moment MA (I-+2) est porté par l'axe (A, x) et
Z(1 -+ 2) . ... ... son sens est opposé au sens de rotation de 2/1. On
X(1 -+ 2) =- f SI V (A E 2/1) . Z :> 0; peut donc exprimer dans :R(A, x,
y, Z) les composan-
tes des éléments de réduction en A du torseur
Z(I-+ 2) . ... ...
(
Xl-+2
)= f SI V (A E 2/1) . Z < O. {1J (1 -+ 2)} des actions de liaisons:
{'G(1 -+ 2)} =.
0Y(I-+ 2) L(1 -+ 2))
4.3. LIAISON PIVOT RÉELLE A 0 .
PLAN DE SYMÉTRIE (fig.J.52) A
1
Z(I-+2) 0 (x,1,i)
y
4.5. LIAISON LlNÉIQUE
RECTILIGNE RÉELLE À PLAN
DE SYMÉTRIE (fig. 1.54)
Hypothèses
Hypothèses Le facteur de frottement f = tan If! est connu. On
peut suppos~ que toutes les forces élémentaires de
Le facteur de frottement f = tan If! est connu et on contact [P, df(l ...... 2)] se ramènent dans le plan de
peut supposer que toutes les forces élémentaires
[P, dl(l ...... 2)] sont appliquées dans le plan de symétrie et sont donc modélisables par une force
symétrie. unique  (1 ...... 2) appliquée en A (fig. 1.54).
Supposons connu le vecteur vitesse de glissement et
supposons que quel que soit P E 2, celui-ci puisse --+
s'exprimer par: A (1--+2) x
X(1-+2) 0) Définition
CG (1 -+ 2 n = 0
( Z(l
0
A -+ 2) 0 (x. J. i) On appeUe centre de gravité du solide indéfonnable
(S) le barycentre G de tous les éléments (M, Il p Il )
avec V(A E 2fl). A(l -+ 2) < 0 qui constituent (S). Il se défInit par conséquent
par:
Z(l -+ 2)
--,,-:..,--~=-
f'
SI V-CA E 21"
11 ) .z>
- 0
X(l-+ 2)
Z(l -+ 2)
X(l-+ 2)
=f si V(A E 2fl) . i < O. ±(IIpll AM)
1
= IIPII AG (1)
{'tJ(T -+ S)}
-->
p
Fig. 1.55.
Supposons que (S) soit constitué de n petits éléments. Ceci se démontre en remarquant que pour tout point
25
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
dP = 8-(pes -+ 1 ) dx
:vec ili(pes -+ 1 )11 = Cte.
8 (pes -+ 1) est une densité linéique de force que les
constructeurs de profilés indiquent dans leur catalo- BRIDE HYDRAULIQUE
gue sous la forme: (<< poids au mètre linéaire »). Cette
densité linéique s'exprime en newton par millimètre La figure 1.57 représente une bride hydraulique
(par exemple) : pour montage d'usinage.
(fig. 1.56) . On donne la nomenclature de cet ensemble.
15
Alimentation
3 Y
Fig. 1.57a.
4
26
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
Fonction principale
La bride permet d'exercer un effort de bridage sur
une pièce P à usiner, ceci en vue de la rendre
solidaire temporairement d'une table de machine-
outil. L'organe moteur permettant d'assurer la
force de bridage est un vérin hydraulique; corps 1,
piston 19, à rappel automatique par le ressort
d'extension 20.
50 mm Fonction secondaire
Dans le but d'effectuer un changement rapide de
la pièce P après usinage, l'espace autour de celle-
ci peut être dégagé par rotation de 90 degrés de la
bride 12. Le pied de positionnement 9 et les deux
trous réalisés à 90 degrés dans la pièce 2 permet-
tent d'assurer cette fonction.
But de l'étude
Analyser les différentes liaisons rencontrées dans
ce mécanisme; schématiser celui-ci et étudier
quelques torseurs d'action mécanique de liaison.
Hypothèses
z Certaines pièces ayant une fonction annexe ne
sont pas prises en compte dans notre étude: 9,
Fig. 1.57b. 11...
27
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Soit:
E {"b(a -+ (3)}
x(a-+{3)
l
zY(a-+{3) )
Y(a -+ (3 ) - zX (a -+ (3 ) ~ _ ~
M 0 T (x, y, z)
avec
T=N(a -+(3)-xY(a -+(3)+yX(a -+(3).
QUESTION 3 QUESTION 4
La liaison (a - 8) peut être considérée, nous La liaison (fJ - 'Y) est supposée parfaite et sans
l'avons vu à la question 1 comme une liaison adhérence.
glissière d'axe (B, x). Supposons que cette liaison Ecrire en C le torseur d'action mécanique de
soit une liaison réeUe avec frottement de facteur liaison; caractériser la résultante ê (fJ ..... 'Y) et le
f = tan ((J. moment Mc (fJ ..... 'Y ).
Ecrire en B le torseur d'action mécanique de
Ecrire en C et dans :R.(C, X, j, i) les composantes
liaison; caractériser la résultante B( a ..... 8 ) et le algébriques de la résultante et du moment.
moment MB(a ..... 8 ). Indiquer l'ensemble des points M(x, y, z) pour
Ecrire en B et dans :R.(B, x,
j, i) les. composantes lesquels la forme particulière du torseur
algébriques de la résultante et du moment. {'G (fJ ..... 'Y)} est conservée.
Indiquer l'ensemble des points M(x, y, z ) pour
lesquels la forme particulière du torseur
{'G(a ..... 8)} est conservée.
RÉPONSE
(f3 ..... 'Y) est une liaison pivot sans adhérence
d'axe (C, z). Donc avec notre hypothèse de
RÉPONSE symétrie:
(a - 8) est une liaison glissière réelle d'axe
(B, x).
Donc avec notre hypothèse de symétrie et en fin
{1J (,B ..... 'Y)} =
c
1~ (,B
MCC,B
'Y)
'Y)
1
de serrage:
z
1~(a
C(,B ..... 'Y) 1..
{1J(a ..... 8)}= 8)1 tels que
M'cC,B ..... 'Y) = {)
B MB(a 8)
I
X(,B
M'B(a ..... 8) porté par (B, z)
{1J(,B ..... 'Y)} = Y(,B 'Y)
c 0
Dans :R(B, x, ji, z)
{1J(a ..... 8)} = Soit M(x, y, z) un point quelconque; effectuons
X(a 8)
la réduction du torseur {1J(,B ..... 'Y)} en M:
=
B
j
Y(a
0
8) o
N(a ..... 8)
)
(x,y,Y)
(2)
l
X(a 8) zY(a ..... 8) ) conservée il faut et il suffit que quels que soient
Y(a 8) - zX(a ..... 8) . X(,B ..... 'Y) et Y(,B ..... 'Y) on ait: x = 0 et y = 0 et
M 0 T (x, y, Y) z = O.
La forme particulière de {1J(,B ..... 'Y)} n'est donc
avec conservée qu'au seul point C.
T=N(a ..... 8)-xY(a ..... 8)+yX(a ..... 8).
QUESTION 5
Pour que la forme particulière écrite en (2) soit
conservée, il faut et il suffit que quels que soient La liaison (8 - 'Y) est supposée parfaite et sans
X(a ..... 8 ) et Y(a ..... 8) on ait z = O. adhérence.
La forme particulière de {1J (a ..... 8 )} est donc Ecrire en D le torseur d'action mécanique de
conservée pour tout point M appartenant au plan liaison; caractériser la résultante .0(8 ..... 'Y) et le
de symétrie (A, x,
ji). moment MD ( 8 ..... 'Y ).
29
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
(ll - 'Y) est une liaison ponctuelle sans adhérence {'b(ll -+ 'Y)} =
de nonnale (D, x). Donc avec notre hypothèse de
symétrie: ;(ll -+ 'Y)
o- zX (ll
-+ 'Y ) ) .
[TI Manchon de dilatation La douille 5 a pour rôle d'assurer la coaxialité des deux
arbres et se trouve emmanchée à force dans un alésage
Fonction
du plateau 1.
Transmettre une certaine puissance entre deux arbres en Hypothèse
prolongement en laissant une possibilité de déplacement Le plan (A, X, ji) est un plan de symétrie pour les formes
relatif axial pour compenser la dilatation (fig. 1.59). des pièces 1, 3 et 5, mais pas pour les forces qui leur sont
appliquées. Les liaisons étudiées sont parfaites et sans
y adhérence.
1
QUESTIONS
r Etudier la liaison 1-3.
Analyser les degrés de liberté.
Nature de la liaison.
Expression du torseur {'B(1 .... 3)} en A dans
.(A, i, J, il.
2" Etudier la liaison mécanique élémentaire 5-3.
Analyser les degrés de liberté.
Nature de la liaison.
Expression du torseur {'B(5 .... 3)} en A dans
.(A, i, J, il.
Fig. 1.59.
RÉPONSES
Réalisation l' (1-3): glissière d'axe (A, x)
Le plateau 1 possède deux crabots et se trouve en liaison
encastrement avec l'arbre 2. o L(1 3)}
Le plateau 3 possède deux crabots et se trouve en liaison {1J(1 .... 3)} = Y(l 3) M(l 3) .
encastrement avec l'arbre 4. A
{ Z(l 3) N(l 3) Cx,;,I)
30
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
2' (5-3): Pivot glissant d'axe (A, x) 2" Schématiser le mécanisme en utilisant la représenta-
tion plane normalisée.
Fig. 1.60.
31
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
A-A
J
Y2
Fig. 1.61.
QUESTIONS y
Plateau support
r
Etudier la liaison 1-3 et indiquer pour celle-ci :
d'outillage
- les degrés de liberté.
- la nature de la liaison.
r Donner le schéma spacial normalisé de la liaison 1-3.
0
3 Donner le schéma spatial normalisé du mécanisme
constitué par les liaisons (1-2) et (2-3).
RÉPONSE
0
~ Machine de Conditionnement
La figure 1.62 représente une partie d'une machine de
conditionnement de produit liquide. Cette partie
concerne la chaîne cinématique dont l'effecteur est le
- x
32
Modélisation des liaisons et des actions mécaniques de liaison
QUESTIONS
0
1 Donner une représentation spàciale. normalisée du
mécanisme en indiquant clairement:
1
!
- Le repère de définition des liaisons (0, x, j, i).
- Les pièces principales: 0, 1, 2, 3, 4.
- Les centres de liaisons: 0, A, B, C.
r On définit le paramètre 8 = (i, il) et on étudie la
liaison parfaite sans adhérence (2-3).
Donner dans :Il(O, X, j, i) les composantes des éléments
de réduction en A puis en 0 du torseur { 'G (2 --+ 3 )} .
3 On étudie la liaison parfaite sans adhérence (3-4).
0
RÉPONSES
2
0
{1>(2-+3)} = {~(2-+3) ~}
A Z(2 --+ 3) 0 (x, v, Z)
{1>(2 --+ 3)}
3
0
{1>(3-+4)} = {~(3-+4) ~}
B Z(3 --+ 4) 0 (x, .v, 1)
Fig. 1.63.
o 54,3 Z (3 --+ 4)}
{1>(3 -+ 4)} = Y(3 --+ 4) 0 .
- L'arbre porte plateau 4 est en liaison pivot glissant
o
{Z(3 --+ 4) 0 (x,v,1)
d'axe (e, ji) avec la pièce 5 en liaison encastrement avec
le bâti O.
On obtient ainsi depuis l'arbre de sortie du réducteur la 0
o L(O--+4)}
4 {1>(O --+ 4)} =
transformation du mouvement circulaire uniforme de 1 c {0Z(O --+ 4) 0
0 (x, y, 1)
en mouvement de translation rectiligne alternatif du
plateau 8. {1>(O --+ 4)} =
Lafigure 1.63 représente la coupe du dispositif par son o L(O--+4)+90Z(O--+4)}
plan de symétrie vertical (0, ji, z).
B
{0
Z(O --+ 4) 0
0 .
(x, y, 1)
Le plan (0, ji, z) est également un plan de symétrie
pour les forces extérieures appliquées. 50 M o,(2 --+ 3) = Mo,(1 --+ 2) = - 955,7 (N mm),
33
• •
axes principaux
o d'une section
En projection sur (0, x) on obtient:
y
0'------------___x
x
Fig. 2.1.
o x
Le moment statique de (S) par rapport à l'axe
(0, y) s'écrit alors:
2.1. DÉFINITION (fig. 2.3)
W(O, y) = fL xds
Le moment quadratique 1(0, x) de la surface
plane (8) par rapport à l'axe (0, x) de son plan est
Unités: longueur en mètres, surface en mètres carrés, défini par la relation:
W( 0, Y) en mètres cubes.
34
Axes principaux d'une section
y
d'
1 0 =1(0,x)+1(0,y) 1. (2)
s
o x
Fig. 2.3.
1
10 = fL p 2 dS
1·
(1) 64 64 32
35
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
avec
MOM& ff s Xo Yo ds = XGYG ff ds = XGYG S
DELA
PAR RA
(0, x) ET fL XG YI ds = XG fLYl ds = 0 car G E (G, YI)
d'où: x = XG + XI et y = y G + YI
1 (0, X, y) = fL (xG + xl)(YG + YI) ds
X1
36
Axes principaux d'une section
1(0, X) = ffsy2COS2 ({J ds + ffs x 2 sin2 ({J ds 1(0, X, Y) = 1(0, X); 1(0, ji) sin 2 ({J
. (5)
- ff s 2 xy sin ({J cos ({J ds +1(0, x, ji) cos 2 ({J .
37
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
~ ~ 1(0, x) - 1 (0, y) . ~ ~
1 ( 0, X, Y) = 2 sm 2 ffJ + 1 (0, x, y) cos 2 ffJ (5)
7.2. PROPRIÉTÉ
tan 2 ffJ
- 21(0,
= ------'---
x, y) (1)
sont les axes principaux en O.
1(0, x) - 1(0, y)
La relation (1) définit deux valeurs de ffJ: ffJI et
TT
ffJI+"2'
a/(O, Y)
A partir de la relation = 0 on obtient la
affJ
même relation (1).
Dans le repère (0, X, Y), en remplaçant dans la
Il existe donc deux axes rectangulaires (0, X) et
x,
y) par sa valeur
(0, 9) passant par °
pour lesquels le moment
relation (2) paragraphe 6, 1(0,
définie par la relation (1) paragraphe 7 on obtient:
quadratique de (S) est maximal pour l'un et minimal
pour l'autre. 1(0, X) = 1(0, x) + 1(0, y)
2
1(0, x)-/(O,y) [ Sin 2 2 ffJ ]
7.1. DÉFINITIONS + 2 cos2ffJ+ 2
cos ffJ
Les deux axes rectangulaires passant par
situés dans le plan de la surface plane (8) pour
et ° soit
lesquels le moment quadratique de (8) est maximal 1(0, X) = 1(0, x) + 1(0, y)
principaux en °
pour l'un et minimal pour l'autre sont appelés axes
de la surface (8).
Les axes principaux au centre de surface G de
2
+ 1(0, x) - 1(0,
.v)
(8) sont appelés axes centraux. 2cos2ffJ
38
Exprimons cos 2 fP en fonction de 1(0, x), 1(0, ji) 22 [1(0, x) - 1(0, ji)f
etI(O, x,
ji): cos fP = - - - - - - - : - - : : - - - - - -
[/(0, x)-/(O, ji)f+4/(0, x,ji)2
La relation (1) paragraphe 7 s'écrit
d'où
22 4/(0,x,ji)2
tan fP = - - - - - ' - - - - - - : ± [/(0, x) - 1(0, ji)]
[/(0, x) - 1(0, ji)f cos 2 fP = -;==============
J [/(0, x) - 1(0, ji)]2 + 4/(0, x, ji)2
On peut écrire que
En portant chacune des deux valeurs possibles de
cos 2 2 fP = _ _1--;;-_ cos 2 fP dans l'expression de 1(0, X) déterminée ci-
1 + tan 2 2 fP dessus on obtient les formules encadrées ci-dessous.
1
4/(0, x,ji)2
1 + --'------'------: Nota :-+On retrouve les mêmes valeurs à partir de
[/(0, x) - 1(0, ji)]2 1(0, Y).
1
max
=/(O,x)+/(O,ji)
2 +2V
! /[/(0 -+)-/(0 -+)]2
' X , Y +
4/(0 -+ -+)2
, X, Y (1)
1 min =/(O,x)+/(O,ji)_!
2 2V
/[/(0 x)-/(O -+)]2+4/(0 x -+)2.
' ,y , ,y
I
. section (8) par rapport aux axes rectangulaires _ I(O,x)-/(O,ji)
.•. (0, ~ Y) et on-+ recherche les directions principales JH= 2 .
(0, X) et (0, Y) ainsi que 1max et 1nU. correspon-
dants. Parallèlement à (0, ji) construisons le point A tel
que:
HA = -/(0, x,ji).
39
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
0
oc = OJ - R = / ( , x) + / ( 0 , y) - !) [1 (0, x) - / (0, ji') f + 4 / ( 0, x, Y? .
2 2
D'après les relations (1) paragraphe 8, on en déduit La figure 2.10 représente le cas où
que: /(0, y):> /(0, x). Sur cette figure on note:
/(0 , x,
/(0
,
K) - /(0 Y)
'.
~ ~)
y = 2 sm 2 cp. (3)
40
Axes principaux d'une section
Sur l'axe (0, X) construisons (fig. 2.]]) D'après les relations (1), (2) et (3) paragraphe 9 on en
déduit que:
OD =/(O,X)=/ max
= OH,
l
1(0, x)
OC = 1(0, Y) = l mio 1(0, j) = OE,
_ 1(0, X) + 1(0, Y) 1 (0, x, j) = HA .
OJ = ----=-2---
y y
Fig. 2.11.
S1
Construisons le cercle de centre J et de rayon
1(0, X) - 1(0, Y) 0
R=JD=---"""'2--- .
~ G1
•
~
QUESTION 2
I(G, x, j) = - 2 016 000 mm'.
42
Axes principaux d'une section
Fig. 2.14. y
--- 8
QUESTIONS
r Déterminer les coordonnées, dans le repère (0, x, y), o
en
du centre de surface G de la section.
r Déterminer les moments quadratiques I(G, x),
I(G, y) et le moment produit [(G, X, y).
<Xl
3° Déterminer par la méthode algébrique la position des
axes principaux au centre de surface G de la section et la l
valeur des moments quadratiques maximal et minimal 0 x
correspondants. 70 1
4° Déterminer par la méthode graphique de Môhr la
position des axes principaux au centre de surface Fig. 2.15.
G de la section et la valeur des moments quadratiques
maximal et minimal correspondants.
QUESTIONS
RÉPONSES
1° Déterminer les coordonnées, dans le repère (0, x, y),
r xa = 17,21 mm; Ya = 17,21 mm. du centre de surface G de la section.
43
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
8
y 0
co v
en
~~ 1 0 x
78
9 III
Fig. 2.17
1'-
G QUESTIONS
0 X
r Déterminer dans le repère (0, x, j) les coordonnées
III du centre de surface G de la section (5).
1'-
2' Déterminer les moments quadratiques 1 (G, x),
~t I(G, j) et le moment produit I(G, X, j).
3' Déterminer par la méthode algébrique la position des
89 axes principaux au centre de surface G de (5) et la valeur
des moments quadratiques maximal et minimal corres-
Fig. 2.16. pondants.
4' Déterminer par la méthode graphique de Miihr la
position des axes principaux au centre de surface
G de (5) et la valeur des moments quadratiques maximal
QUESTIONS et minimal correspondants.
l' Déterminer les moments quadratiques 1(0, x) et
1(0, j) et le moment produit 1(0, X, j) de la section
RÉPONSES
droite (5). l' xG = 29,885 mm; YG = 26,552 mm.
Déterminer la position du centre de surface G de
(5). 2' I(G, x) = 1042347,8 mm 4 ;
2' Déterminer par la méthode algébrique la position des I(G, ji) = 1310827,8 mm 4 ;
axes principaux au centre de surface G de la section I(G, x, ji) = - 538 270,83 mm 4 •
droite (5) et la valeur des moments quadratiques maximal
et minimal correspondants.
3' (x, X) = 'P 1 = - 38' ; (x, Y) = 'P2 = 52'.
3' Déterminer par la méthode graphique de Miihr la
position des axes principaux au centre de surface I(G, X) = 1 m;n = 621 830,32 mm
4
;
G de la section droite (5) et la valeur des moments
quadratiques maximal et minimal correspondants. I(G, Y) = 1 ma. = 1 731 345,3 mm 4 •
44
notion de contrainte
o loi de Hooke
Un système matériel est une quantité de matière, homogène
ou non, dont la masse reste constante pendant son étude; il
peut donc, de façon conventionnelle, être constitué par une
portion de solide.
Dans un solide, il est nécessaire d'admettre l'existence d'un
système de forces internes de cohésion; actions intermolécu-
laires, qui permettent entre autres à celui-ci de conserver sa
forme propre.
En résistance des matériaux, nous serons amenés très
souvent à effectuer une coupure fictive d'un solide donné
(E) par un plan (P) (fig. 3.2). Ce plan divise le solide en deux
parties et on peut par exemple considérer comme système
matériel la partie (E1 ) de (E).
x
1 Fig. 3.2.
Notons également que: (E) désigne la poutre, etc. Notons {TJ(E -+ El)} le torseur associé à ces
(E) désigne le milieu extérieur à la poutre, c'est-à- actions;
dire essentiellement les pièces mécaniques de liaison, - les actions mécaniques que (E z) exerce sur
de celle-ci avec le reste du mécanisme. (El) à travers la section (S). Ces actions mécaniques,
La coupure fictive par le plan (P) qui définit la inconnues a priori. sont des forces, extérieures pour
section (S) de centre de surface G, partage la poutre (El)' mais intérieures pour la poutre (E). La connais-
(E) en deux tronçons (El) et (E z). On convient de sance de ces forces de cohésion et leur répartition à
déplacer le plan de coupure (P) d'une extrémité à travers (S) constituent l'un des buts poursuivis en
l'autre de la poutre et toujours dans le même sens. Il résistance des matériaux. Notons {TJ coh } le torseur
en résulte que le volume d'un des tronçons augmente associé à ces actions.
et que celui de l'autre diminue.
On appellera (E)) le tronçon dont le volume croît.
Yo
46
Notion de contrainte loi de Hooke
l li =N.
MG =Mf' i
i + T y • Y+ Tz • i
+ Mfy . Y + Mfz . i
(1)
tel que dans le repère 3io :
{T:>(4--+1)} =
A
{
- 625
0
0
- 24}
0
0 (:'o,?o. 10)
N, Ty , Tz , M" Mf et Mf, sont les composantes
-+ y -+ ~
algébriques de R et Mc dans (:R,). Ce sont des (ces efforts sont les efforts réciproques des efforts de
coupe).
fonctions de l'abscisse x du centre de surface G de
(S).
• L'arbre 1 est guidé en rotation dans le carter 0 par
l'intermédiaire de deux roulements à billes:
2.3. APPLICATION 5 en C :12BC02
6 en B :15BE32 .
Une unité d'usinage est équipée d'une tête multibroche. La
figure 3.6 représente à échelle réduite une de ces broches et
plus particulièrement la commande et le guidage de l'arbre Le choix de ces roulements et le type de montage utilisé ont
porte-mandrin 1. Unités utilisées: longueurs en mètres, permis de modéliser les actions de liaison par les torseurs :
forces en newtons. {T:>(5--+ l)} et {T:>(6--+ l)}.
Cet arbre reçoit la puissance par un engrenage 2-3 à denture C(5 --+ l)}
{T:>(5 --+ I)} = c { Ô
droite. Les actions de liaison de (3 --+ 2) sont modélisables
en D par le torseur {T:> (3 --+ 2)} :
{T:>(6--+1)}
B {
B(6 --+ 1) }
MB (6 --+ 1)
unités: newtons et mètres.
Yo
2 5 6
A··-··-··ll-·
.' : :l ~. ---
-H#t-j~
.;;~~--~ . Y~
Fig. 3.6.
48
Notion de contrainte loi de Hooke
~I
A
Fig. 3.7
ë(6-+1)1-~5
0,015-X
QUESTION ; Gë 0
240 o
1
Définir ie torseur des forces de cohésion dans les sections
Donc dans (:Il.):
droites de 1 entre 0 et A et construire les diagrammes des
composantes algébriques des éléments de réduction en
G des efforts de cohésion dans 1. R= 0. x + 20 . ji - 40 . Z
{ MG = -2,4. x+ (-40x+3,6)ji+ (-20x+ 1,275)Z.
RÉPONSE
On en déduit les composantes algébriques des éléments de
Considérons une section droite (S) de 1 et soit G réduction en G des efforts de cohésion:
d'ahscissc x dans (:Il ll ) le centre de surface de (S). Considé-
rons le repère :Il.(G, x, ji, z) de définition des sollicitations M, = - 2,4
et soit (El) le tronçon de 1 compris entre 0 et G. N = 0
Ty = 20 ; Mfy = - 40 x + 3,6
Etude de la zone OC: 0.,.
Unités: newtons et mètres.
X <: 0,015.
I T,=-40 M f ,=-20x+I,275
L'équilibre de (El) entraîne qu'en G:
IT y = - 65 ,
T, = 200
Mfy =
Mf, =
200
65 x
x réduction en G des efforts de cohésion:
N = - 625 M, = - 2.4
Ty = 0 • Mfy = 0
Etude de la zone CB: 0,015.,. x
Unités: newtons et mètres.
<: 0,06.
I T, = 0 Mf, = 0
49
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
N Mt
C B A C B A
,
0 0
x x
-2,4
-625 -------------
Ml y
Ty 3 - - --
1,2
20 ,
0 0
:c B A x C B A x
-65
Tz Mlz
200 0,975
0
:c B A 0,075
0
x C B A x
-40
Fig. 3.8.
La figure 3.8 donne les diagrammes des composantes algé- Considérons une seconde section droite de centre de
briques N, T y , T" M" Mfy et Mf, fonctions de l'abscisse x de surface G' distant de .:1x de G et donnons les
G. nouveaux éléments de réduction en G' du torseur des
forces de cohésion. Notons avant cela, qu'entre G et
G' nous n'appliquons aucune charge concentrée.
2.4. RELATIONS ENTRE EFFORT
TRANCHANT ET MOMENT
DE FLEXION
R' = R- p .:1x y 1
G'
1 if.G' -- if.G + G'G 1\ R + --2-
p(.:1X)2_
z
Soit une poutre rectiligne supportant des charges
concentrées quelconques ainsi qu'une charge unifor-
mément répartie définie par son coefficient de charge Exprimons R = N. x + T Y + T z.
y • z •
p (fig. 3.9). Nous choisissons p = Cte pour la simpli- Notons que:
cité des calculs, ce qui ne change rien au résultat.
y (R)
x ~x Soit:
x ~MG
... =
T z· A -
... xy - Ty A
....
p(.:1x)2_
xz- +--2- z . (2)
At-"""T'""T"""T""",....,"""T'""T""+,....,..L..r----l---
d~, d_:~:_z_=_-_T_Y----.J1
pascal
(4)
1 0 T, 1;1_ _ 1 MPa = 106 Pa = 1 N/mm2 •
On rappelle que 1 MPa = 10 bar.
Nota: Si nous n'avions pas choisi un coefficient de
charge p = ete, le résultat aurait été identique, le
terme p(x). (a;)2 pouvant également être négligé.
Les efforts de cohésion, dont on connait les éléments D'après la relation de définition (1) de la contrainte
de réduction en G, sont des actions mécaniques que
le tronçon (E 2 ) de (E) exerce sur (El) à travers la
section droite fictive (S). La loi de répartition dans -
ë(M, ri) on peut écrire:
~
df= C(M,n).dS. -
(S) de ces efforts élémentaires est inconnue. Notons
Fjl'action mécanique élémentaire au point M et
ilS l'élément de surface entourant ce point. Soit
ri la normale extérieure en M au plan de la section
On peut donc exprimer {l'J coh } =
et dans la section droite S écrire que:
G
I!1
MG
(S) orientée positivement vers l'extérieur de la
matière de (El) (fig. 3.10).
li = iJ (S)
ë(M,ri).dS
....
MG = rr
)) (S)
GXÏtJ5 (M, n) . dS
l "'Fr----n
(voir fig. 3.10).
Fig. 3.10.
3.4. CONTRAINTE NORMALE ii ET
CONTRAINTE TANGENTIELLE
3.1. DÉFINITION
-
T
On appelle vecteur contrainte en M, relativement à Nous noterons, relation (1) que la contrainte est une
la surface élémentaire 118, orientée par la normale grandeur vectorielle. Sa direction est généralement
différente de celle de la normale extérieure orientée
extérieure n, le vecteur noté ë(M, n) tel que: ri à la facette ilS (fig. 3.11).
On appelle contrainte normale ù la projection de
i ' -M =df
C-(M,n-) = l mite - (1) ë(M, n) sur la normale extérieure n.
48_0 118 dB On appelle contrainte tangentielle T la projection
de C(M, n) sur Je plan de la facette 118.
51
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
t
Supposons (fig. 3.11) que désigne-le vecteur unitaire
de la direction sur laquelle est projetée T. On peut
alors écrire :
ë(M, n) =- ë(M, - n)
On peut écrire les six torseurs de la même façon.
ou bien • Le prisme de centre M est en équilibre, on peut
donc écrire que la somme en M des six torseurs de
cohésion qui s'exercent sur les six facettes est un
torseur nul.
ë(M, - i) =- (;(M, li) (3)
{b!coh} + {b2coh} + ... = {Ô} .
52
Notion de contrainte 101 ae HOOKe
Ecrivons seulement l'équation des moments en grou- Dans les facettes de surface dSI et dS2, les contraintes
pant deux à deux les termes relatifs aux facettes C(M, n]) et C(M, n2) sont constantes
opposées; en effet: ds] = dsi
+ ... = 0 (3 termes)
IJ dSI
dl] ds = fJ d~
dl 2 ds = d V
on peut mettre C(M, n]) en facteur:
et donc:
(3 termes)
(4)
Considérons la projection des trois vecteurs de cette
somme sur n3 par exemple: ou que:
IJ dSI
(MiM] /1 C(M, n]) ds). n3
Cette relation traduit le théorème de Cauchy.
+ ft~ (M2M2 /1 C(M, n2) ds). n3 En un point M d'une poutre, si on considère deux
facettes perpendiculaires dont les sections sont
+ fJ (M]M3 /1 C(M, n3) ds). n3 = O.
orientées par les normales extérieures ni et
n z auxquelles correspondent les contraintes
dS3
,, ê(M';2)
IJ dS]
(n3 /1 MiM]) . C(M, ni) ds
~2~ ê(M,;1)
+ ft~ (n3 /1 "MfM2)' C(M, n2) ds .!:===+--
'-->
't21
+ fL SJ
(n3/1 "lJiM3)' C(M, n3) ds = O.
n~3 /1 M'" -
IMI = dl] n2
n3/1 MfM2
~
n3 /1
-
M]M3 = O.
= -
~
dl 2 n]
Donc:
IJ dSj
dll ds C(M, ni)' n2
53
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Sx = S cos lp et S y = S sin lp .
Fig. 3.14.
4.2. EXPRESSION DE LA
CONTRAINTE EN FONCTION
DE L'ORIENTATION DE LA
FACETTE
54
Notion de contrainte loi de Hooke
C(M, - x) = u -xx + T -xyY, Une contrainte est dite principale lorsque sa direction
Demême: est normale au plan de la facette. Sur la figure 3.15, la
condition pour que C(M, ri) soit contrainte principale
est que Tnt = O. Cette condition permet de définir
l'angle q; pour qu'il en soit ainsi. Soit q; 1 cette valeur
particulière de q;. D'après (3) :
D'après le théorème de Cauchy:
T -xy = T -yx'
(4)
Nous avons vu au paragraphe 3.4 et d'après le
théorème des actions réciproques que
C(M, - ri) =- C(M, ri). L'équation (4) donne les deux directions principales
(u. ri + Tnt t) S - (u x x + T xy y) Sx
- (u y y + T yx x) Sy =0. Calcul des contraintes principales
Remplaçons sin 2 q; et cos 2 q; en fonction de leur
Projetons les vecteurs de cette équation sur les axes valeur dans les expressions (3) et en fonction de (4) :
x et y de (:R o) en remarquant que:
x + sin q; y 2 1
ri = cos q; cos 2 q; 1 = ------;;---
2
l + tan 2 q; 1 (u x y)2 + 4 T';y
t =- sin q; x + cos q; y
- U
4 T~y
2
Sx = S cos q; . 2 tan 2 q; 1
sm 2 q;1 = ------;;---
Sy = S sin q; . 2
l + tan 2 q; 1
55
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
- ax - ay
On aura donc: OP = 2 .
Parallèlement à (M, y) construisons PS = T xy Procédé de calcul
(6)
Fig. 3.17.
56
Notion de contrainte loi de Hooke
Contrainte tangentielle maximale Notons sur la figure 3.18 que sur (M, X) les contrain-
D'après les relations (6), 1 Tnt 1 est maximale quand tes normales a sont algébriques et que sur (M, Y) on
. 2 cp = lSOIt
sm ' pour cp = "4 'TT
' lit les contraintes tan~entielles (changées de signe).
Construction du cercle de Mohr Dans un repère initial :Ro = (M, X, ji) on connaît les
valeurs des contraintes normales et tangentielles sur
Notons a priori que dans les relations (5) : a x > a y.
Sur l'axe principal (M, X) construisons (fig. 3.18) :
x
les facettes orientées par et ji (voir fig. 3.15).
On donne: a x = l, a y = 1, T xy = 2.
MA Nota: Ces valeurs ont été choisies dans le but de
simplifier les calculs.
MB
QUESTION 1
Soit en M une facette orientée par fi tel que (i, fi) = f('.
Exprimer la contrainte ê(M, fi) par ses composantes
u. et T.t dans le repère associé :Il = (M, fi, t).
RÉPONSE
D'après les relations (3) :
QUESTION 2
Déterminer le repère :Il. = (M, X, Y) des directions principa-
Fig. 3.18. les et calculer les contraintes principales u x et u y .
RÉPONSE
Le cercle de centre 0 et de diamètre AB a un rayon D'après la relation (4)
égal à:
'11'
tan 2 cp 1 = 00, donc 2 cp 1 = 2" + k'1l' .
Directions principales
Soit en M une facette orientée par ri tel que
(X, il) = cp.
Construisons par B la parallèle à ri et soit C son Contraintes principales
intersection, avec le cercle de M6hr. D'après les relations (5) :
U X =3 .
Soit H la projection de C sur (M, X). { u
y = - 1
Calculons M H:
QUESTION 3
MH= MO+ OH Calculer la contrainte ê (M, fi) pour une facette orientée par
a x + a y ax- a y fi tel que eX, fi) = f(' = - ~ .
---- +
2 2
cos 2 cp = an'
RÉPONSE
Calculons HC:
D'après les relations (6) :
-. aX-ay .
HC = 2 . sm 2 cp = - Tnt· é(M, fi){U n = 1
(:Il,) 7.,=2
Le cercle de M6hr permet de lire directement:
QUESTION 4
an = MH
{ Retrouvons le résultat précédent en utilisant la construction
Tnt = - HC graphique de Môhr.
57
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
y X(R 1 )
Fig. 3.20.
Fig. 3.19.
Dans :R, ë (M, ri) s'écrit:
(7)
fTx-fT y .
T nl =- 2 sm2qJ x
M
58
Notion de contrainte loi de Hooke
5.3. EXTENSION ET
COMPRESSION SUIVANT
DEUX DIRECTIONS
PERPENDICULAIRES
5.1. RAPPEL DE RÉSULTATS
EXPÉRIMENTAUX Considérons une plaque rectangulaire soumise à des
actions mécaniques réparties sur ses 4 faces perpendi-
culaires au plan de la figure 3.23.
Dans un solide à.l'état naturel, c'est-à-dire ne suppor- y
tant aucune charge on admet que les contraintes et les
déformations sont nulles.
Pour les matériaux tels que aciers, fontes, alliages...
les métaux en général et à condition de rester dans le ->
domaine élastique, nous admettrons que les contrain- C F2
-> ->
tes sont proportionnelles aux déformations unitaires.
- - - -01
-Fj A ~
B
-,----
1 (S1)
0 ->
-F2
5.2. ÉTUDE DES DÉFORMATIONS
LIÉES À L'EXISTENCE D'UNE Fig. 3.23.
CONTRAINTE NORMALE u x
Sur la face (S]) de centre A, les actions mécaniques
extérieures se réduisent à un glisseur {od tel que:
Considérons une plaque rectangulaire de faible épais-
seur soumise à une extension selon une direction
principale de contrainte (fig. 3.22).
-F r r Î- ->
F
{02} = avec 12 = - F2 Y
1 c (:')
...--0'-;-----1-----+-- , . -....._--1... ;
~ j~
(-{')
1-
1
{03 } ,
Fig. 3.22.
x
On observe dans la direction principale un allonge-
{°4}
Le repère (0,
J:')x,
y) est un repère principal et les
ment et dans la direction principale perpendiculaire contraintes iix et ii y sont des contraintes principales.
y une contraction. Les déformations unitaires suivant et y s'expriment x
On note:
par Ex et Er
D'après le principe de superposition, la déformation
Ux=E'E x globale est due, d'une part à l'effort normal d'exten-
Ey=-V'E x
x
sion N] suivant d'autre part à l'effort normal de
compression N 2 suivant y
avec
contrainte normale principale (en MPa) ;
allongement relatif suivant x (sans unité) ; • Exprimons les déformations 15] x et El y dues à
N]:
module de Young (en MPa);
contraction suivant y (ou raccourcissement)
(sans unité) ; suivant x:
li coefficient de Poisson. Suivant les matériaux
0,1 ~ li ~ 0,5. Pour les aciers on prend généra- suivant y :
lement li = 0,3.
59
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
• Exprimons les défonnations E2x et E2y dues à Y; (0, X, Y) étant alors le repère principal
N2 : (fig. 3.24).
suivant y: h
1
suivant x: ~~~~~~~~~~~I~~~~~~~~~~~
,
____ 9-+-_____
• Appliquons le principe de superposition pour écrire
les défonnations totales suivant x et suivant y: i
tttttttttt~tttttttt,tt
suivant x: 1· Fig. 3.24.
Notons que pour une facette orientée par li, tel que
(X, li) = 'P et pour les valeurs particulières
A partir de ces relations, exprimons les contraintes: 'TT
'P=±-;(
(2) MA = (J'x
(J'x- (J'y .
T m =- 2 sm 2 'P MB = (J'y=-(J'x
MO = (J'x + (J'y = 0
2
(J'x et (J' y sont les contraintes principales.
Plaçons-nous dans le cas très particulier où et le cercle de Môhr de diamètre AB et de rayon
(J' y = - (J' x pour cela, considérons une plaque rectan- (J'x - (J'y
60
Notion de contrainte loi de Hooke
Alors, pour la facette orientée par n tel que Exprimons le module d'élasticité transversale (ou
~ ~ TT module de Coulomb) en fonction du module d'élasti-
(X, n) = 'Pl = + -;(
cité longitudinale E (ou module de Young).
Nous venons de voir que:
C(M, n) {u = MH = 0
UX=-Uy=T.
( 'P 1 = -i) T:I = - HC = - U x
Désignons par a les côtés du carré et du losange. Il
De la même façon, pour la facette perpendiculaire existe entre la déformation relative des diagonales et
l'angle y une relation que nous allons établir. Soit
orientée par n' tel que (X, n') = 'P2 = - -i: EX la déformation relative suivant X
Fig. 3.26.
L'état de contrainte très particulier examiné ici est 5.5. LOI DE HOOKE GÉNÉRALISÉE
appelé état de cisaillement pur. EN ÉLASTICITÉ PLANE
Examinons la déformation de cisaillement pur dans le
carré ABCD. Visualisons cette déformation en super-
posant les deux figures du carré, avant et après Regroupons les relations obtenues entre les contrain-
déformation. Faisons coïncider pour cela les côtés tes et les déformations relatives.
CD et C'D' (fig. 3.27). Expression des déformations relatives:
B B'
1
Ex = ï;(u x - vU y)
1
EY=ï;(uy-vu x ) (4)
,
,, T
8
,: y = c"
,,,
,, Expression des contraintes:
Fig. 3.27.
1<:- ..::8 ----J 0
D'
u x =- -E2 (E x + VEy)
I-v
E
La déformation relative s'exprime par y = AfiA'. U Y =--2(Ey +VE x ) (5)
D'après la loi de Hooke relative aux contraintes 1- V
tangentielles T : T Gy. =
Notons que les relations ci-dessus sont vraies, pour
T = Gy les axes principaux ainsi que pour des axes quelcon-
ques.
61
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
QUESTION 2
5.6. PRINCIPE DE Retrouver les résultats de la question précédente en utilisant
SUPERPOSITION DES EFFETS la construction graphique de Môhr.
DES FORCES
RÉPONSE (fig. 3.28)
Si n systèmes de forces extérieures indépendants
• Pour 'P. = (X, B.) = 60'
provoquent séparément des déformations élastiques
et des contraintes, leur application simultanée (à Construisons sur (M, X) :
condition de rester dans le domaine élastique)
= <T X = 300 (MPa)
provoquera des déformations élastiques et des
contraintes qui seront les sommes géométriques des = <T Y = - 100 (MPa)
déformations et des contraintes prises séparément. <T x + <T y
= - - 2 - = 100 (MPa) .
On mesure: MH,=<Tnl=O
- H,C I = T n ,/, = -173,2(MPa).
5.7. APPLICATION
CT X = 300, CT y =-100.
QUESTION 1
Calculer les composantes normales et tangentielles de la -->
contrainte en M sur une facette orientée par la normale
X
n telle que: (X, n) 'P. =
Dans les deux cas:
RÉPONSE
n
• Pour 'Pz = (X, z) = _ 30'.
D'après les relations (6) du paragraphe 4.4, on peut calculer Construisons: ABC2 = '1'2 = - 30' et H 2 projection de
les composants de ë (M, n) dans le repère :Jt = (M, n, t) lié C 2 sur X:
à la Facette lorsqu'on connaît les contraintes principales.
Pour (X, n) = 'Pi = 60' : On mesure: MH 2 = <T n2 = 200 (MPa)
<Tx+<Ty <Tx-<T y - H 2C 2 = T n2 / =
2
173,2 (MPa).
_ <T n, = --2-- + --2-- cos 2'1' 1
C(M, n,)
j
T n'/I = -
<Tx-<T y .
--2-- sm 2 '1' 1 QUESTION 3
Donner la représentation sur deux facettes orientées par
avec <T X = 300 (MPa); O:y = - 100 (MPa); '1' 1 = 60', on
obtient: nI et BZ des deux contraintes ë(M, nI) et ê(M, Bz) ainsi que
leurs projections daus le repère lié à chaque facette. Vérifier
le théorème de Cauchy.
62
Notion de contrainte loi de Hooke
(a) (b)
Fig. 3.30.
Fig. 3.29.
"
D ans une d Irechon d"fi' ~ T
e Illie par x: li.! = Ex'
Fig. 3.31.
Soit un point M de la surface extérieure non chargée Nous avons vu qu'une contrainte normale u x peut
de la pièce et soit (M, z) la normale extérieure à la
s'exprimer en fonction des contraintes principales
surface, (M, z) est une direction principale:
(M, z) = (M, Z). u x ' uyet de l'angle Ip = (X, x)
Sur une telle surface, non chargée, il est possible de
coller des extensomètres et de faire une étude plane (6)
des contraintes à la surface. Les paramètres qu'il faut
déterminer sont:
l'angle Ip des directions principales; • Pour la direction (M, y) avec l'angle Ip + ~, on
les contraintes principales u x et u y. notera en tenant compte que
Pour déterminer ces trois inconnues (Ip, u x' u y) il cos 2 ( Ip +~ ) = - cos 2 Ip :
est nécessaire d'avoir trois mesures suivant trois
directions connues et d'exploiter les résultats. On
utilise industriellement des « rosettes ». Une ux- Uy
2 cos 2 Ip • (7)
« rosette» est un ensemble de trois extensomètres
dont les directions de mesure sont définies.
On rencontre ainsi des rosettes à 120" ou des rosettes
à 45" par exemple (fig. 3.30).
• Pour la direction (M, u) avec l'angle Ip + i' on
notera en tenant compte que
Supposons qu'une rosette à 45" soit collée à la surface
d'une pièce et que la lecture du résultat d'extensomé-
cos 2 ( Ip + i) = - sin 2 Ip :
63
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
E
a x =--2(cX +vc y );
I-v
E
a y = - - - 2 (cy + v c x) .
1- v 6.1. CONDITIONS THÉORIQUES
E DE RÉSISTANCE
a x =--2(cX+ vc y);
1- v
E
a Y =--2(cy+ vc x)' La résistance des matériaux permet, après avoir pris
1- v en compte un certain nombre d'hypothèses simplifica-
trices de calculer les contraintes nominales maximales
Dans les équations (6), (7) et (8) ci-dessus, rempla- a max ou T max que peuvent subir les pièces, tout en
çons a x' a Y' a x et a y en fonction des relations restant dans le domaine des déformations élastiques.
ci-dessus.
On obtient:
Critère de Rankine
cx+cy cX-cy
Cx = - - - + - - - cos 2 IF (9) La contrainte normale a en tout point du matériau
2 2
cx+ cy cx- cy
doit être inférieure ou égale à la contrainte limite
c y = - - - - - - - cos 2 IF (10) élastique à l'extension a e (ou à la compression,
2 2 lorsque c'est le cas et que celles-ci sont différentes) :
cx+ cy cx- cy .
CU = - - 2 - - - - 2 - sm 2 IF . (lI)
REMARQUE ou
Aujourd'hui, un programme de calcul existe pour
résoudre ces problèmes, mieux, le calculateur est le et 7" p sont appelées contraintes pratiques alors que
CT pe
~
RÉSISTANCE 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
~
0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
6.4. CONCENTRATION DE
CONTRAINTES 0,1 1,9 2,1 2,4 2,6 3
0,2 l,55 1,7 1,9 2,1 2,3
Lorsqu'une pièce mécanique présente un accident de 0,5 1,3 1,35 1,5 1,6 1,8
forme: congé, filetage, trou de goupille, etc., la 1 1,15 1,2 1,3 1,4 1,5
contrainte réelle, mesurée par photoélasticimétrie ou
calculée en utilisant une modélisation basée sur les
éléments finis est sensiblement plus grande que la
contrainte nominale. Dès lors, on convient, pour une
contrainte normale par exemple, d'écrire: Pour une pièce travaillant en torsion
~
k = (J' max réelle
(k> 1) . 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
U max nominale
Cl
O-d
t=-2-
65
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Supposons qu'une pièce mécanique supporte des Citons ici l'essai le plus simple:
sollicitations variables provoquant des contraintes Une éprouvette à section circulaire est soumise à des cycles
périodiques (extension-compression alternées par d'efforts périodiques, d'amplitude et de fréquence constan-
exemple). On peut montrer expérimentalement, à tes et on note le nombre de cycles N provoquant la rupture.
condition que l'amplitude, la fréquence et le nombre Sur la courbe de Wôhler on peut distinguer deux zones.
de sollicitations périodiques soient suffisants, que la
rupture de la pièce intervient bien avant la limite Zone 1 dite « zone de fatigue» où la rupture est atteinte
statique de rupture et même que la limite statique après un nombre limité de cycles. Exemple: Pour une
d'élasticité. sollicitation périodique à contrainte maximale
a = 300 MPa, la rupture se produit (avec une probabilité
Un certain nombre d'essais caractéristiques ont été correcte) à N = 2 X 10 5 cycles.
définis:
Zone II dite « zone d'endurance illimitée» où la rupture
-- essai de flexion plane; n'est pas atteinte avant un nombre très élevé de cycle,
- essai de flexion rotative; 108 le plus souvent.
- essai de torsion; Dans de nombreux cas on peut tracer une asymptote à la
- essais divers sous contraintes combinées. courbe de Wôhler. Cette asymptote permet alors de connaî-
Dans tous ces essais, trois paramètres sont pris en tre la limite d'endurance aD'
Suivant le matériau essayé, le passage de la zone 1 à la
compte: zone II est plus ou moins marqué.
- amplitude de la déformation; Exemples:
fréquence d'application des charges; - pour l'aluminium, la courbe de Wôhler ne présente pas
- nombre de sollicitation (nombre de cycles). de coude marqué et on ne distingue pas toujours une
asymptote;
- pour l'acier, la courbe de W6hler présente un coude très
EXEMPLE marqué et l'asymptote est très visible dès 106 ou 107 cycles.
Présentons quelques résultats expérimentaux qui permettent
Essai d'endurance sous amplitude constante. Courbe de de calculer (J" D en fonction des caractéristiques des maté-
W6hler (fig. 3.33). riaux.
Pour les aciers:
a (MPa)
(J" D = 0,40 (J" e + 0,25 (J" , (Rogers)
+ Acier XC 10 (J" D = 0,32 (J" , + 121 (Brand)
+ + + = rupture d'une avec: (J" e= limite d'élasticité (MPa)
350 I---------i éprouvette
~+
a, = limite de rupture (MPa)
(J" D = limite de fatigue (MPa).
300 +1';
aD + hot.... +
+
250 + Condition de résistance à la fatigue
N Dans les conditions données d'amplitude, de fré-
10 5 10 6 10 7 10 8 (nombre de quence, de nombre de cycles:
cycles)
1 \1
0' max ~ U D
Fig. 3.33.
66
Notion de contrainte loi de Hooke
A
G 7 B ~2 QUESTIONS
~
x
X 1
1 Calculer dans (x, y, i) les composantes des torseurs
0
{"b(3 -+ I)} = A
Â(3-+1)}
{0
r {"b(2 -+ I)} =
{
100
- 360 O}
o .
A 30 o (x, y. z)
 (3 -+ 1) = 200 x- 800 y.
{-~40g}
avec
1 est également soumise à son poids, modélisé par une {"b(3-+1)}=
densité linéique de force i telle que: B 20 0 (x.y,l)
i = - 200 y. M,= 0
I
N = 0
2' Ty = - 240 , Mfy = - 10 .
Unités: newtons et mètres. (
Tz = 20 M fz = - 120
QUESTIONS
0
1 Exprimer en G défini par son abscisse x, les composan-
rn Un ressort est modélisable par sa ligne moyenne qui
a la forme d'un cercle de rayon R. Ce cercle est ouvert
tes du torseur des forces de cohésion dans :R( G, X, y, i). , en A, B.
r Exprimer en B les composantes du torseur d'encastre- En A et B, ce ressort supporte deux actions mécaniques
ment {ü(2 -+ 1)} dans :R(B, x, y, i). radiales ft et - ft (fig. 3.36),
RÉPONSES -+
F
l l ~:~
N=-200
1 0 Ty = 800 + 200 x,
Tz = 0 M fz = - 800 x - 100 x 2
2
0
{"b(2 -+ I)} = {- î~~o g }
B 0 - 2000 (x, y, 1)
[l]un arbre de machine 1 est modélisé à la figure 3.35
par sa ligne moyenne AB.
B
x
Fig. 3.35.
Fig. 3.36,
1 est guidé en rotation par deux roulements que l'on
peut modéliser en A et B par deux liaisons: QUESTIONS
- en A : liaison 2-1, sphérique de centre A ;
- en B: liaison 3-1, linéique circulaire d'axe (B, x) ; l' Soit une section droite (s.) de centre GI qui définit le
- en C, l'arbre supporte une action mécanique exté- repère :RI = (GI, XI' YI' il)' Exprimer dans :RI les compo-
rieure modélisable par un torseur {"b(4 -+ I)} tel que: santes du torseur des actions de cohésion dans (S.).
67
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
-->
ZO Soit une section droite (~) de centre G2 qui définit le y
-->
repère :Il 2 = (G2, x 2, Y2' z2)' Exprimer dans :Il 2 les compo- t
santes du torseur des actions de cohésion dans (~).
3° Dans quelle section droite a-t-on théoriquement une
sollicitation de cisaillement simple? -->
X
~--+---
RÉPONSES
1° {bcoh} (SI) =
c, t IIFII
0
0
II F II ~
0
0
IIFII .L,."""
0
QUESTIONS
Fig. 3.37.
II F II ~
par (M, n) et le repère :Il = (M, ii, t) correspondant. En
2° {bcoh} (.\2) = 0
posant (X, n) =~, exprimer les composantes u. et
'T., de è(M, n).
G2 0 IIFIIRf (X2,:>'2. '2)
ZO Calculer la valeur particulière de l'angle ~ pour que
la contrainte tangentielle l 'T ' f 1 soit maximale
3° Dans une section droite diamétralement opposée à
l'ouverture A, B. ( ~ <: -i- ).
Pour cette valeur de ~, calculer u. et
'T .,
man connaît un repére initial :R o = (M, X, Y) et l'état - par le calcul;
plan de contrainte en M défini par: - par la construction graphique de Mohr.
3° Exprimer è(M, n) telle que (X, n) = ~ quelconque
CT x = 60, CT Y = 20, T x)' = - 30 (MPa). dans :Il. = (M, X, Y) et en déduire que quel que soit
~, è(M, n) est parallèle à X.
RÉPONSES
QUESTIONS , CT x
l CT n = 2 (1 + cos 2 'P )
1° Déterminer les directions principales (M, X, Y) telles
que: (X, X) = ~.; (x, Y) = ~ 2 et les contraintes princi- CT X
pales correspondantes' U x et u y . 7" nt = - 2 sin 2 'P.
2° Déterminer les composantes dans le repère
:Il = (M, n, t) de la contrainte è(M, ii) définie par CT X
(X, n) = 45° T nl = - T'
- par le calcul;
- par la construction graphique de Mohr.
3° Donner l'équation de l'ellipse de Lamé dans le repère
principal :Il. = (M, X, Y).
œ Cet exercice concerne seulement l'application
numérique de l'exemple de la rosette à 45° développée
dans le paragraphe 5.8.
On donne les résultats de la lecture des extensomètres
(graduations en mm) :
RÉPONSES 5 5 5
Ex = 100 X 10- , E y = 40 X 10- , Eu = 20 X 10- .
1° 'PI = - 28,15" ; 'P2 = 61,85°. On donne: Il = 0,3 et E = 2 X 10 5 MPa.
fT, = 76 (MPa); CT
I
= 4 (MPa).
2° CT" = 40 (MPa); 7" ni = - 36 (MPa). QUESTIONS
X2 y2
3° - 2+ -2 = 1.
76 4 Calculer l'angle ~ = (X, x) définissant les directions
principales.
~ Une plaque rectiligne de section constante est Calculer les contraintes principales u x et u Y'
sollicitée en extension pure par une action mécanique
provoquant un état de contrainte uniaxial dans chaque RÉPONSES
section droite (S). Soit CT x cette contrainte principale
(fig. 3.37). 'P = 29,52', CT X = 289,7 MPa, CT y = 110,3 MPa.
68
•
extension compression
Ces deux sollicitations simples sont distinctes et un certain
nombre de matériaux ont un comportement différent en
extension et en compression (par exemple, la fonte grise Ft20
a pour contrainte limite élastique en extension 20 MPa et
pour contrainte limite élastique en compression 150 MPa).
Cependant dans les deux cas nous arriverons aux mêmes
relations de contraintes et de déformations.
(a)
r::
:Ja._-_?-L_--~ x --+
A (1 --+E)
('1{.) Yo
A
- ( E 1 )-
(1()
G
y
--+
N
(5)
Â(1k-~--~~E~
x
Fig. 4.2.
La poutre est soumise à l'extension simple si le
torseur des efforts de cohésion
i Limite de l'étude i )
(b) • ..
Fig. 4.1.
69
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
\~
D'après la loi de Hooke, CT x = E. E X' il est alors
(N >0) évident que les contraintes normales u x sont les
est tel que
MG mêmes en tout point de la section droite (S).
par conséquent: Nous avons vu au chapitre 3 que la déformation
unitaire d'extension Ex n'est pas la seule et que dans le
plan d'une section droite il existe une contraction
notée E y telle que: E y = - liE x (V; E section droite)
Il est le coefficient de Poisson (pour les métaux,
Il ... 0,3). En général, dans les calculs de résistance ou
de déformation, on néglige la variation de la section
droite.
1.3. HYPOTHÈSE
1.6. CONTRAINTE DANS UNE
Dans la plupart des applications, de l'extension (et de SECTION DROITE (S)
la compression) le poids de la poutre peut être
négligé. Quand cela n'est plus possible, deux cas
peuvent se produire: Considérons une section droite (S), de centre de
surface G, d'une poutre tendue. Etudions l'équilibre
- la fibre moyenne de la poutre, repérée le plus du tronçon (El) (fig. 4.3).
souvent par l'axe (A, xo) est verticale; nous traite-
rons ce cas au paragraphe 3.4 ;
('JU y
- la fibre moyenne (A, xo) n'est pas verticale, la
poutre est alors soumise à une sollicitation composée ~ (~
d'extension-flexion; nous traiterons ce cas au chapi- A (1...~..E_)_----IrA-,-- ~ ~ _crds ___
tre 8.
(El) G (S) 1 X Xo
1-------1- - 1
x
Fig. 4.3.
1.4. HYPOTHÈSE DE BARRÉ DE
SAINT-VENANT Les actions mécaniques extérieures à (El) sont
modélisées par les deux torseurs :
Torseur des actions de liaison 1 - E que nous avons
Les résultats de la résistance des matériaux ne
I
déjà analysé au paragraphe 1.1.
s'appliquent valablement qu'à une certaine dis-
tance de la région d'application des charges concen-
, trées.
En tout état de cause, et pour l'étude des contraintes,
seule une zone éloignée des perturbations causées par Torseur des actions de cohésion que (E 2 ) exerce sur
les charges concentrées sera prise en considération
(fig. 4.1 b). (El) à travers (S)
1.5. DÉFORMATIONS
{lJcoh } =
G
\~MG j.
L'équilibre de (El) entraîne que:
Rappel de l'hypothèse de Navier et
Bernoulli {lJcoh } + {lJ(I -+ E)} {a}
Les sections planes, normales aux fibres avant soit: {lJcoh } = - {lJ(I E)}
I
-+
déformation, demeurent planes et normales aux
fibres après. et par conséquent (relation 4 du paragraphe 1.3 du
chapitre 3) :
Cette hypothèse, fondamentale pour la résistance des
matériaux élémentaire, est très bien vérifiée par les
mesures de laboratoire dans les sollicitations simples,
donc en extension.
Si l'allongement âx est le même pour tous les points
d'une section droite (S), il s'ensuit que l'allongement
. . âx est 1e meme en tout pomt de
Par conséquent, dans :R(G, x,;, z) :
umtalre Ex = -
A •
x
(S).
70
Extension compression
R= iI (S)
a dS. (1)
1 an 1
({) = O.
est maximale quand cos 2 ({) = 1 soit pour
Alors
D'après l'hypothèse de Navier et Bernoulli:
(a = Cte dans S) et en projetant les vecteurs de la
Rappelons que a x est la contrainte principale.
relation (1) sur (G, x): N = aS.
1T ni 1 est maximale quand 1sin 2 ({) 1 = l, soit pour
Nous écrirons donc: TT
({) = ±4'
1 a=~ 1· alors:
ë (M, fi) = a n fi + T ni î
1.7. CONTRAINTE DANS UNE avec: fi = cos ({) X + sin ({) Y
SECTION OBLIQUE (fig. 4.4) î = - sin ({) X + cos (() Y
par conséquent:
L'axe de la poutre est une direction principale. Dans
une poutre soumise à une sollicitation simple d'exten- -. Ux --
sion, seule la contrainte principale a x est non nulle. C(M, fi) = T (1 + cos 2 ({) )(cos ({)X + sin (() Y)
Donc quels que soient Y et i du plan de la section
Ux -
droite: ax:>O, ay=O, az=O. - Tsin 2 ({) (- sin ({)X + cos-
(() Y)
('lt o ) Ya t soit:
('lU n
ê(M, li) = u xcos ~X.
-->
A (1-->E) A
Conséquence
Il n'y a extension pure que pour les sections normales
Fig. 4.4. à la direction des forces extérieures (a est maxi pour
(() = 0). Pour toute autre section, il existe en tout
point ME (S) une contrainte tangentielle. Celle-ci
Effectuons une section oblique (s) orientée par sa est maximale en valeur absolue pour ({) = 45°.
normale extérieure (G, fi) et soit (X, fi) = ({).
Soit M un point quelconque de (S).
Exprimons la contrainte ë (M, fi) dans le repère
:R,(M, fi, î).
Nous avons vu au chapitre 3 paragraphe 4.4.2, rela-
tions 6. 1.8. CONDITION DE RÉSISTANCE
(El)
....
N
-----
G
(S)
x Xo
X
Fig. 4.6.
2.1.
(~J
DÉFINITION
G
On dit qu'une poutre (E) travaille en compression
simple quand les torseurs associés aux actions
mécaniques de liaison, auxquelles sont soumises est tel que: R = Nx (N <0)
chacune de ses extrémités, se réduisent au centre ( MG = Ô
de surface de ses sections extrèmes à une résultante
par conséquent:
axiale qui tend à la raccourcir (tï.g. 4.5).
MI =0
~;~
> 2 ~_ _ Mfy = O.
M fz = 0
(a)
Yo
2.3. HYPOTHÈSES
1 1
• La longueur L de la poutre doit être inférieure à 5 à
A'-foo,oj'o+-I' ~_ _-=. -~""~i-";o.+_,,B,--- -- -__ 8 fois la dimension transversale la plus faible
!Â(1 ....E) B(2.... E)! XO a: L < 8 a.
La section de la poutre ne doit pas présenter une
(b)
!
I~
Limite de l'étude l,
~I
dimension trop petite a par rapport à la plus grande
b: a ~ b ~ 1,5 a.
Fig. 4.5. Si ces deux conditions ne sont pas satisfaites, la
On notera: poutre peut alors être soumise au flambage (ce cas
sera étudié au chapitre 9).
{T>(l-+E)} A {;(l-+E)}; • Dans la plupart des applications de la compression,
le poids de la poutre peut être négligé. Quand cela
n'est pas possible, deux cas peuvent se produire:
{T>(2-+E)} = B {:(2-+E)}; - la fibre moyenne de la poutre (A, xo) est verti-
cale; nous traiterons ce cas au paragraphe 3.4 ;
- la fibre moyenne (A, xo) n'est pas verticale, la
et, puisque la poutre (E) est en équilibre: poutre est alors soumise à une sollicitation composée
de compression-flexion; nous traiterons ce cas au
chapitre 8.
72
• Pour la compression, comme pour l'extension, les Nous savons par ailleurs que:
hypothèses de Barré de Saint-Venant ainsi que de
Navier et Bernoulli seront vérifiées. Nous ne les
rappèlerons pas mais nous en donnerons la conclu-
sion:
R= ff (8) a dS . (1)
A
....- ..
Â(1--.E) âds
.:.---~--
(El):
j . - ds
-----
G
(5 )
x Xo
L'axe de la poutre est une direction principale. Dans
une poutre soumise à une soUicitation simple de
compression, seule la contrainte principale 17 x est
non nulle. Donc, quels que soient Yet Z du plan de la
x section droite:
(E,)
Torseur des actions de cohésion que (E z) exerce sur Fig. 4.8.
(El) à travers (S):
Effectuons une section oblique (S) orientée par sa
{1'>coh} =
G
1~ 1
MG
normale extérieure (G, ri) et soit (X, ri) = 'P.
Soit M un point quelconque de (S).
Exprimons la contrainte ê (M, li) dans le repère
L'équilibre de (E]) entraîne que: :R(M, li, î).
Nous avons vu au chapitre 3, paragraphe 4.4.2. rela-
{1'>coh} + {1'>(I..-+E)} {D} tions 6 ;
Avec ici lT y = °
Soit dans :R(G, X, y, Z): ê(M, li)
(:R) IT x
Tnt = - Tsin 2 'P
73
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Alors
3.1. ENVELOPPES MINCES
Rappelons que u x est la contrainte principale
1 Til/lest maximale quand 1sin 2 rp 1 = 1 soit pour Une enveloppe mince est un organe capable de
TT contenir un fluide sous pression et dont l'épaisseur est
rp=±4" faible par rapport aux autres dimensions (tubes
utilisés dans les transmissions hydrauliques, réservoirs
de gaz comprimé etc...).
alors Nous noterons P la pression effective et nous suppose-
rons que P = Pint - Pext' la pression extérieure est le
Conséquence plus souvent la pression atmosphérique
Il n'y a compression pure que pour les sections Po = 0,1 MPa.
normales à la direction des forces extérieures (1 u 1
est maxi pour rp = 0). Pour toute autre section, il
existe en tout point ME (8) une contrainte tangen- Hypothèse
tielle; celle-ci est maximale en valeur absolue pour
rp = 45·. Nous ne considérerons que le cas d'enveloppes possé-
dant un plan de symétrie, (cylindre) ou un centre de
symétrie, (sphère). Cette hypothèse permet en effet
d'admettre que la répartition des contraintes normales
dans l'enveloppe est uniforme.
2.6. CONDITION DE RÉSISTANCE
Compte tenu de l'existence éventuelle d'un coefficient Cas d'une enveloppe cylindrique
de concentration de contrainte k et si on adopte un
coefficient de sécurité s, la condition de résistance Soit un réservoir cylindrique (E) de diamètre inté-
pour une contrainte normale de compression peut rieur d, de longueur 1 et d'épaisseur e. Soit P la
s'écrire; pression effective.
Effectuons une coupure fictive par un plan de symé-
trie.
Soit :R(G, X, Y ,Z) le repère de définition des sollici-
tations.
Soit S l'aire de la section fictive: S = 2 el.
ue Soit (S') la surface intérieure du demi réservoir
avec: l u max 1 = kINI
·S- et u pc = s' (El) (fig. 4.9).
y. (~)
soit
Fig. 4.9.
En compression: u x < 0, N < 0, t:.L < O. Chaque ;urface élémenmire dS' de (S') est soumise à
une force de pression d! perpendiculaire en M à la
Nota: L ,ecnture
·· U
ex = L suppose que 1e raccourcIs-
.
paroi, telle que:
sement est également réparti sur toute la longueur de
la poutre. 1Id]1I =p.dS'.
74
Extension compression
{bcoh} =
G
I!1· MG
Fig. 4.10.
R- fI (S')
di
s'exprime par:
{b(fluide ..... E d} =
MG = - fI (S')
GAi " di
R(fluide ..... El) - fI (S')
di
Compte tenu des symétries de (El) et donc de
(S/) par rapport aux plans (G, X, y) et (G, X, z), les
composantes algébriques des éléments de réduction
G M:dfluide ..... El) = fI (S')
GAi" di
en G du torseur des forces de cohésion se réduisent
à: Le torseur des actions de cohésion qui s'exercent sur
N = p fI (S')
dS' cos a
MI =0
(S) s'exprime par:
Tv = 0 Mfy = 0
Tz = 0 Mf, = 0
L'équilibre du demi-réservoir (El) entraîne que:
x,
avec a = (- di).
On remarque que dS' cos a est la projection de
dS' sur le plan (G, y, z), par conséquent:
R- fI (S')
di
MG = - fI GAi" di = 0 (vecteurs colinéaires).
fJ
~ (S')
dS' cos a =f xd. (S')
L'effort normal s'exprime alors par: Compte tenu des symétries de (El) et donc de
(S/) par rapport aux plans (G, X, y) et (G, X, z), les
N =pld.
composantes algébriques des éléments de réduction
N étant positif, le réservoir subit une sollicitation en G du torseur des forces de cohésion se réduisent
d'extension telle que: à:
CT
N
==-
S
avec S == 2 el N = p fI (S')
dS' cos a
M, =0
et donc: ~. Ty = 0 Mfy =0
~ Tz = 0 Mf, = 0
75
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
L'effort normal s'exprime alors par: D'après la loi de Hooke pour les fibres KL tendues:
17 x =
E Ex peut s,.ecnre:
' 172 =
E~l
T avec
1Td 2
N=PT'
~l KL - IJ
N étant positif, le réservoir subit une sollicitation T- IJ
d'extension telle que:
Ecrivons que:
N
17 = - avec 8 = 7Tde
8 IJ= (R+~) dO, KL= (R+a)dO,
Ea
alors: =---·
u=~
u 2
'2R+a
et donc:
1 1· La contrainte totale d'extension s'exprime alors par:
17=17\+ 17 2
3.2. CONTRAINTES
D'INCURVATION DANS LES
soit: 17=I...+~
ab 2 R + a
1.
.
LIENS FLEXIBLES
Notons que pour les courroies épaisses « chaussant»
Considérons une courroie à section rectangulaire, de une poulie de faible diamètre, la contrainte d'incurva-
section 8 = a x h, qui « chausse» une poulie de tion 17 2 peut être plus grande que 17 \' Les construc-
rayon R. Soit T la tension du brin tendu et teurs de courroie préviennent cela en imposant pour
t la tension du brin mou (fig. 4.11).
une courroie donnée un diamètre minimum de poulie.
/if!t~
W
l'effort de serrage ne peut pas être calculé sans faire
appel à la loi de Hooke (fig. 4.13).
->
J?- 7)-
t
o
Fig. 4,11. Fig. 4.12.
76
Extension compression
Les deux pièces serrées par le boulon seront modéli- Equilibre du tube 3 (fig. 4.16) :
sées par deux tubes 2 et 3 dans lequel passe le boulon.
3 est en équilibre sous l'action de deux systèmes
section d'actions mécaniques de liaison que l'on peut modéli-
Tube 2: longueur ser respectivement en A et B par deux glisseurs
{1) (1 -+ 3)} et {1) (2 -+ 3)} dont les résultantes sont
module de young directement opposées.
section : S3 (3)
Tube 3: longueur : 13
module de young: E 3
-->
Lors du serrage, et à partir du moment où l'écrou 8(2-->3)
rentre en contact avec le tube supérieur, on effectue
-->: 1
une fraction ~ de tour pour réaliser le serrage. A (1-->3)
Exprimer l'effort de serrage F des pièces 2 et 3 en A
fonction de k. Fig. 4.16.
Considérons le système en position serrée et étudions
séparément l'équilibre de chaque élément 1, 2, 3.
Le système d'équations (1), (2), (3) ne permet pas la
résolution et si nous exprimons les efforts normaux
algébriques NI' N 2, N 3 dans les pièces 1, 2, 3 une
--> étude très simple nous permet d'écrire:
C (2-->1)
NI> 0 extension
N 1 =-N 2 =-N 3
Equilibre de boulon 1 (fig. 4.14) : N 2 -< 0 compression.
1 est en équilibre sous l'action de N 3 -< 0 compression
deux systèmes d'actions mécani- Ces efforts normaux sont donc égaux en valeur
ques de liaison que l'on peut absolue mais nous ne les connaissons pas.
modéliser respectivement en A et Etude des déformations du système
C par deux glisseurs {1) (3 -+ 1) } 1], 12, 13 désignent les longueurs avant serrage donc:
et {1) (2 -+ l)} dont les résultan-
tes sont directement opposées. (4)
(M 2 -< 0: raccourcissement).
• Pour le tube 3: avant serrage, longueur 13
après serrage, longueur 13
donc (8)
Fig. 4.15. (M 3 -< 0: raccourcissement).
77
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
• Exprimons la loi de Hooke pour les trois pièces l'étude statique initiale l'effort de serrage F est égal à
• Pour le tube 1 : al = El El
Nt:
• Pour le tube 3 : a3 = E 3 E3
ft = llill Xo
(fig. 4.17).
N3 tJ./ 3
avec a3=- et E3=- (50) 1 A
S3 13
Yo
N 3/3
donc tJ./ 3 =ES· (Il)
3 3
78
- Exprimons R dans :R(G, X, y, z) en posant: Intégrons les termes de cette relation:
Ilpll = 'liTV:
S 'liT -.'
soit (1) Ln-=-x soit: S (x) = So e ",,,
So a pc '
Dans cette relation (1), S est fonction de x et
V également.
On notera plutôt: a pc S(x) = + 1l1V(x). Ilili
Différentions cette expression:
a pc dS = 'liT dV. Une telle section est dite le plus souvent «d'égale
résistance» en compression, il serait plus juste de
Ecrivons l'expression qui permet de définir l'élément dire «d'égale contrainte». Bien entendu, peu de
de volume d V : constructions obéissent rigoureusement à cette loi
mais toutes s'en rapprochent plus ou moins en
dV = Sdx utilisant des formes en tronc de cône (hautes chemi-
et donc: a pc dS = 'liTS dx soit: dS =..:!!.... dx. nées) ou en tronc de pyramide (piles de ponts et de
Sape viaducs)...
79
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
RÉPONSES QUESTIONS
1° T = 840 N, t = 327,3 N. 1" Donner l'expression des contraintes principales fT x et
fT y '
2' T o = 583,65 N.
3° Mm = 23 Nm. 2° Donner l'expression dans le repère principal
(M, X, Y) d'une contrainte ê(M, li) telle que
_ - -rr
[1] La partie utile d'une éprouvette pour essai de (X, li) = tp avec (n, Z) = "2 .
traction est un cylindre de section droite ~ = 100 mm 2
et de longueur 10 = 100 mm. 3° Donner l'expression de la contrainte tangentielle maxi-
L'effort maximal d'extension permettant de déterminer male, Pour quelle valeur de tp est-elle obtenue?
la contrainte limite élastique est Fe = 32000 N. 4° Application numérique relative aux questions précé-
On donne pour l'acier utilisé: le coefficient de Poisson: dentes, On prendra: e = 5 mm, d = 150 mm,
v = 0,3 ainsi que le module de Young E = 2.10 5 MPa. l = 220 mm, p = 20 MPa.
RÉPONSES
QUESTIONS 10 pd. pd
uX=2e' u Y =4e·
1° Quelle est la limite élastique fT e de cet acier,
2° ê(M,n) = uxcos <pX + uysin <pY.
2° Au cours de l'essai, quelle est la valeur maximale
atteinte pour les contraintes tangentielles? Pour quelle 3 1'T nt 1max = pd
0
-->
Les liaisons en A, n, C,
adhérence d'axe z.
°
sont des liaisons pivot sans
Z
Le poids des barres est négligé.
On donne a = 30° .
En 0, on suspend une masse de poids P.
NI' N 2, N 3 désignent l'effort normal dans les barres.
QUESTIONS
1° Etudier l'équilibre de l'axe 0 et montrer que le
système est hyperstatique.
r Exprimer la relation entre les allongements des trois
barres. On négligera la variation de a,
3° Exprimer les efforts normaux dans les barres.
Fig. 4.18.
4° Ondonne:S=I00mm 2 , IIPII = 6 000 N, a =30°,
Calculer les contraintes d'extension dans les trois barres,
(M, X) tangente au cercle de section droite en M;
(M, Y) parallèle à l'axe du réservoir en M; RÉPONSES
(M, Z) rayon du cylindre en M. 1° Système de 4 résultantes coplanaires et concourantes
On admet que la contrainte principale U z est nulle. En en 0, 3 forces inconnues pour 2 équations algébriques
fait elle est petite par rapport à u x et u y. d'équilibre.
80
2" !1/ 1 = !1/ 3 "" !1/zcos a. QUESTIONS
2
3" N 1 - 3
_ N
_ Pcos a .
NZ= -
-_.:.P_-
l'Exprimer l'effort normal d'extension dans le fil en
- 1 + 2 cos 3 a ' 1 + 2 cos 3 a .
fonction de P et de al.
, 3P 4P
Pour a = 30 : NI = N 3 = 4 + 3 N2 = 4 + 3 J3; J3 . 2" Exprimer l'aUongement relatif~ du fil en fonction
4' CT I = CT 3 = 19,57 MPa; CT 2 = 26,09 MPa. de al.
RÉPONSES
B
A
ex
-H--~--fr
,8
1" N
P
= 'l";; .
/' !1/ a Z
2"
T=2_a 2 '
--t
p Fig. 4.20. !1/ N
3"
T= ES'
1
Les défonnations sont supposées petites et on écrira:
4" / ( P ) J
a = '2 ES .
tan a s=tI:l: a; sin a ~ a ;
Z
5" a = 9,42 mm; a "" 59 X 10- 3 rad;
a !1/
cos a = 1 - 2" (a radians) . T 5
= 173 X 10- mm; N = 1695 N.
81
o cisaillement simple
Dans le cas particulier d'une poutre droite tendue et compri-
mée suivant ses directions principales X et Y et telle que
cr y = - cr x' nous avons vu au chapitre 3, paragraphe 5.4 que
11'
pour toutes les sections de normale n telle que (X, n) = ±
-+ -+ -
"4
la contrainte en un point quelconque est telle que:
cr n =0 et 1 Tnt 1 = 1 cr xl .
crx est constant pour une poutre tendue, il en résulte que
T ntest constant en tout point d'une telle section.
Un =0
'riMe (5) {
'Tnt =ete·
2.1. ACTION D'UNE CISAILLE
(fig. 5.2)
Fig. 5.1.
Une section droite (5) d'un solide (E) est sollicitée Fig. 5.2.
au cisaillement simple si la réduction au centre de
surface G de (5) du torseur des forces de cohésion
Sous l'action des deux résultantes F et - F exercées
par les deux couteaux de la cisaille, la poutre
(~l
(E) tend à se séparer en deux tronçons (E 1) et
{'Gcoh } = est telle que (E 2 ) glissant l'un par rapport à l'autre dans le plan de
G MG la section droite (S).
82
2.2. AXES D'ARTICULATION (fig. 53)
B
(a) Fig. 5.3. (b)
(S')
-~
G
( S)
------ x xa
I
logement.
G
R
-
MG
= -
= - GD "F--
i )
Fig. 5.5.
11;11 (1)
G 10
83
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Pour que cette modélisation soit conforme à la La valeur de k varie avec les dimensions de l'éprou-
définition de sollicitation au cisaillement de la section vette.
(S), il est nécessaire que .1x soit nul, ce qui n'est pas On constate qu'avec:
possible. On peut par contre réaliser l'essai avec un
.1x très petit, alors on peut négliger M fz = O. - en abscisse, le rapport .1y appelé glissement
.1x
relatif ou déviation y en un point de la section droite
(sans unité) ;
3.2. RÉSULTATS De: L'ESSAI - en ordonnées, le rapport Il ~ Il appelé effort
unitaire de cisaillement (en MPa).
Au cours de l'essai, la section droite (S') (fig. 5.8)
glisse transversalement de .1y par rapport à (S). On Nous obtenons des courbes identiques qui ne dépen-
admet que ce glissement se fait sans déformation dent que du matériau de l'éprouvette.
interne de (S) et (S'). On note:
(1)
(S)
(S') 1 Eprouvette G est le module d'élasticité transversale ou module
A -iG-------
de Coulomb.
1 (E 2 )
/
y = i: est le glissement relatif ou déviation.
l1y(mm)
o Fig. 5.9.
Sur la courbe figure 5.9 on distingue deux zones: 5.1. CONTRAINTE MOYENNE DE
- la zone DA des déformations élastiques ou CISAILLEMENT
domaine élastique;
- la zone ABC des déformations permanentes ou Considérons l'équilibre du tronçon (El) (fig. 5.10).
domaine plastique.
y
Fig. 5.10.
84
x
:R.o = (A, o, Yo, zo) est le repère lié à la poutre. tangentielle moyenne limite élastique T.
:R. = (G, X, y, z) est le repère lié à la section
"~;
(S).
Nous avons vu au paragraphe 3.1 ci-dessus que la (2)
réduction du torseur des efforts de cohésion au centre l 1
de surface G de la section (S) s'exprime par:
De la même façon on détermine la charge maximale
F max et la contrainte tangentielle moyenne de rupture
'T,..
d'où: ~
~.
(3)
Mf.y = 0;
5.3. CONTRAINTE PRATIQUE DE
Soit di
l'effort de cohésion que (E 2 ) exerce sur CISAILLEMENT
(El) en un point M de la section (S). Si on admet que
.ax est très petit et qu'en conséquence Mf. = 0 on se Elle est définie par :
trouve alors dans les conditions du cisaillêment sim-
ple. Dans ce cas théQ!jque nous admettrons que les
efforts de cohésion d! sont uniformément répartis
dans la section (S) et parallèles à 1'.
On en déduit que:
l "<' 1 (4)
REMARGUE
5.4. CONDITION DE RÉSISTANCE
Si la direction de T est quelconque dans (S) : AU CISAILLEMENT
soit
En utilisant la courbe, figure 5.9 de l'enregistrement
de l'essai de cisaillement on détermine la charge (5)
limite élastique F. et on en déduit la contrainte
85
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Le plan (A, y, z) est un plan de symétrie pour le X(O"" 1) L(O .... I)}
{T:>(O .... I)}= 0 0 .
mécanisme et pour les charges qui lui sont appliquées. A
{ Z(o .... l) N(O-.l) (x,Y.n
Le diamètre du piston est D = 56 mm et la pression
effective maximale qui s'exerce sur le piston est L'équilibre de E = {l, 4} se traduit par:
Pl = 0,7 MPa (= 7 bar) lorsque l'axe de la bielle est
confondu avec celui du piston. Le but poursuivi est le
calcul du diamètre de l'axe 4.
Le principe de ce calcul est le suivant: ce qui permet d'écrire en A et dans (x, y, i) :
- détermination directe des dimensions de l'axe 4 X(O .... 1) =0
d'après la condition de graissage (la condition de non - 1 724 + Y(3 -.4) = 0
matage étant moins contraignante ne sera pas prise en Z(O -. 1) = 0
compte). L(O .... I) =0
La pression admissible au contact 3-4 est: N(O-.I)=O
d'où Y(3 -.4) = 1 724 (N)
P3 ~4MPa;
soit
- vérification des dimensions trouvées ci-dessus en
calculant la contrainte moyenne de cisaillement dans o O}
l'axe. Le matériau de celui-ci est de l'acier doux XCl8 A
{01724 0
0 (1,y, Z')
.
QUESTION 1
Déterminer les éléments de réduction en A du torseur des
actions mécaniques { 'G (3 -. 4 )} . QUESTION 2
86
RÉPONSE Mf, dans les sections (8) et (8') qui dans cette hypothèse sont
sollicitées uniquement au cisaillement.
L'expression de la pression moyenne entre 3 et 4 permet On choisit un coefficient de sécurité s = 5. Déterminer le
d'écrire: diamètre intérieur di de l'axe 4.
P moy = RÉPONSE
soit
Il  (3 --> 4) Il La contrainte tangentielle limite élastique 1" e de l'acier doux
XCI8 a pour valeur approximative:
1,4 P moy
Pour l'acier doux XCI8 on peut admettre que 1" e = 0,5 U e e = d- di = 17,5 -16,2 = 0 65mm.
d'où: 2 2 '
1" = 0,5 u e = 0,5 x 265 = 26,5 MPa Nous savons que le moment de flexion Mf, dans les sections
p s 5 (8) et (8') n'est pas nul. Il en résulte une déformation en
flexion de l'axe 4. Il faudra donc augmenter l'épaisseur de
1U mOl 1 est très inférieur à 1" p' on peut donc admettre sans l'axe 4 et en déterminer le diamètre intérieur par un calcul
calcu plus précis que l'axe 4 est largement vérifié au de rigidité en flexion.
cisaillement simple. A priori un diamètre intérieur di = 12,5 mm semble plus
convenable, ce qui correspond à une épaisseur e = 2,5 mm
QUESTION 4 pour l'axe 4.
En conclusion de cette étude, dans le cas d'un axe d'articula-
Compte tenu de la trés Caible contrainte tangentieUe moyenne tion avec mouvement relatif au contact de l'axe, la condition
dans la section (8) on décide d'évider l'axe 4. de graissage est prépondérante par rapport à celle de
Dans une première approche on néglige le moment de ftexion résistance au cisaillement.
87
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
l1J
La figure 5.12 représente la liaison pivot de la barre
1 avec le support 2 par l'intermédiaire de l'axe 3. L'axe 3
poulie. Cette clavette est en acier E24 pour lequel
U e = 215 MPa et Te = 108 MPa. On adopte un coeffi-
cient de sécurité s = 3.
est en acier E28 pour lequel U e = 250 MPa et
La pression maximale admissible au matage sur le flanc
Te = 125 MPa.
AB du contact poulie-clavette est supposée uniforme et
a pour valeur p = 30 MPa. On donne AB = 4 mm. On
admet que la résultante F des actions de contact sur le
flanc de la clavette est perpendiculaire à la surface de
contact et que son support est situé à la distance
ïd de l'axe de l'arbre 1.
QUESTIONS
l' Déterminer la norme de F.
2' A partir de la condition de non-matage du flanc de la
clavette, déterminer la longueur minimale J de ceUe-ci.
3' Vérifier la longueur de la davette à partir de la
condition de résistance au cisaillement de ceUe-ci.
RÉPONSES
.... l' IIFII = 4062,5 N .
F Fig. 5.12. 2' 1 ~ 33,85 mm.
3' 1 ~ 11,28 mm.
Il Il
L'effort maximal sur 1 est F = 3000 N.
[J] La figure 5.14 représente un plancher 3 en appui
Pour cette construction on adopte un coefficient de plan parfait sur une plaque 2 en acier. Cette plaque est
sécurité s = 2,5. soudée sur un poteau 1 en tube d'acier de diamètre
extérieur d = 300 mm. La liaison 1-2 est obtenue par
QUESTION deux cordons de soudure continus de largeur 6 mm.
L'action du plancher 3 sur la plaque 2 est modélisable en
Déterminer l'effort tranchant dans la section de l'axe 3 A par un glisseur d'axe CA, x) tel que:
sollicitée au cisaillement et le diamètre d de cet axe.
RÉPONSE"
3
2
QUESTIONS
1
l' Déterminer la surface de la section sollicitée au
d
cisaillement pour l'ensemble des deux cordons de sou-
dure.
1 l' Détenniner la contrainte moyenne de cisaillement
dans chaque cordon de soudure.
------~-------
Fig. 5.13.
On se propose de déterminer la longueur d'une clavette
RÉPONSES
parallèle, forme B Cà bout plat), de section 10 x 8 l' s= 11309,7mm2•
destinée à la liaison en rotation de cet arbre avec une 2' T moy = 5,3 MPa.
88
[!J p~~r p~~;~~~~ l~-chai~; cinématique U'illle machine On se propose de déterminer le diamètre d de l'axe 13.
La figure 5.16 b précise le repère jl, = (D, X, ji, i) lié à
on utilise au niveau de la liaison des arbres 1 et 2
l'axe 13.
(fig. 5.15) un dispositif de sécurité qui comprend un
Unités: longueur en millimètres, force en newton.
manchon 3 et deux goupilles 4 et 5.
Les actions mécaniques sur l'axe 13 des paliers 14 et 15
et du levier oscillant 5 sont modélisables respectivement
en A, B, C par les glisseurs:
D
, Y
--> "<t
A (14-->13) A C\J
(Sd
, _(0
C')
-->
ilS,) (0
• C')
C (5-->13)
-->
B (15-->13) "<t
C\J
13
(a) (b)
Fig. 5.16.
89
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
RÉPONSES QUESTIONS
IOd=15mm. r A partir de la condition de résistance à la compression
2° T p = 50 MPa; T un;fonne = 20,37 MPa. du poinçon et de la condition de cisaillement de la tôle,
On peut donc admettre sans calculer T max que T max <: T p" déterminer la relation littérale liant d et e.
2° Dans ces conditions déterminer l'épaisseur maximale
de la tôle et le diamètre d du plus petit disque qu'on peut
poinçonner dans cette tôle.
e dans une tôle en acier 10FI pour lequel T, = 200 MPa. RÉPONSES
On utilise un poinçon de diamètre d en acier 20NC6 4 eT, S
pour lequel CT, = 980 MPa. On adopte pour le poinçon l"d;,.--
un coefficient de sécurité s = 2,45. CT,
Le poinçon exerce sur la tôle un effort tranchant 2° d;,. 3,57 mm; e". 1,78 mm.
maximal de valeur 1TI = 4000 N. 3' e". 0,636 mm.
90
torsion simple
"
~
\ ~
M Gl G, \ M G2
1
1
1.1. DÉFINITION 1
--
x
Fig. 6.1.
91
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
~.
les déformations de la poutre. On constate que:
(2)
- toute section plane et normale à l'axe du cylindre
reste plane et normale à l'axe;
-- la distance entre deux sections droites données
reste sensiblement constante;
Unités: a en radians, x en millimètres, (J en rad/mm.
- le déplacement d'une section droite (S) est uni-
quement une rotation d'angle a autour de son axe et D'après la relation (1) on note que (J = k = Cte.
Dans la zone DA des déformations élastiques
cette rotation est proportionnelle à sa distance
x à la section encastrée (SI): (fig. 6.4). on peut écrire que: M Gz = Aa
soit
a =kx. (1)
(3)
La génératrice MIMz se déforme donc suivant une
hélice M 1M 2. Lorsque IIM;;zllcroit, un dispositif
enregistreur permet de mesurer a.
La figure 6.4 représente l'enregistrement d'un essai
de torsion simple. La courbe obtenue est semblable à
celle de l'enregistrement de l'essai d'extension.
92
Torsion simple
ê(M, x) = T ", • il
TXE,
est la composante algébrique sur il du vecteur
contrainte ê(M, x). _
~ df
Par définition: C(M, x) = d8' x
on en déduit que:
ii1 = T XE
1
dS. il (4) x
Fig. 6.7.
TM = Gy M 1· (5)
M1 Mo (6)
-.......t. M
~ - - - - - ~--
--r....
(GAia, GAi) = a
93
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
La contrainte en un point de la ligne moyenne est fréquence d'utilisation. Pour assurer une rigidité
nulle. convenable de la transmission, on impose une limite à
La ligne moyenne est appelée fibre neutre. l'angle unitaire de torsion:
La contrainte est maximale au point M le plus
éloigné de la fibre neutre. On pose généralement:
B ,.:; B limite 1· (8)
Pmax = Il.
On adopte généralement:
Blimite = 0,5' /m
soit B'imite =
TT
0,5 x 180 x 10
- 3
ra d/mm.
5.1. EXPRESSION DE LA
d'après la relation (4) du paragraphe 3.1 on peut CONTRAINTE DE TORSION EN
écrire que: FONCTION DE Mt
--+
MG - Il
= $(S)PYl T xz1 dSz- j
Nous avons vu au paragraphe 3.3 que dans une
--->
MG = $ (S) pT xZI dS x- . section droite, la contrainte en un point M situé à la
distance P de la fibre neutre s'exprime par la relation:
Le moment de torsion en G a pour expression:
T XZ1 = GBp.
---> -
Mt=M G • X
soit Ml = $(s) pT xZI dS. Nous avons vu au paragraphe 4.1 que le moment de
torsion Ml au centre de surface G d'une section droite
D'après la relation (6) on peut écrire alors que: s'exprime par la relation: Mt = GBJ o.
En éliminant l'angle unitaire de torsion B entre ces
Mt = $(S) GBp 2dS = GB$(S)p 2 dS. deux expressions on obtient:
~ = GfJl o 1. (7)
Dans cette relation (1) :
T xZI est algébrique (T M = T XZj • z,) ;
Unités: Ml en Nmm, G en MPa, B en rad/mm, -+
Jo en mm4 . Ml est algébrique (MI = Mt x) ;
P est positif (distance entre G et M) ;
Nota: Dans la relation (7) MI et 0 sont algébriques.
Jo est positif.
Unités: Mt en Nmm, Jo en mm4 ; P en mm,
4.2. CONDITION DE RIGIDITÉ T XZ, en MPa.
94
Torsion simple
1,7
1,09 1,3 1.5
un certain coefficient de sécurité s:
1,2 1,5 1,7 2,5
Fig. 6.10.
Condition de résistance
Elle s'exprime par la relation:
rie 0,5 0,3 0,2 0,1
(4) k 2,1 2,7 3.5 5,4
95
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
z,
5.4. CAS PARTICULIER DES
MATÉRIAUX POUR LESQUELS Fig. 6.12.
MA = u x avec u X < 0
MB = u y= - ux'
---
Xl y
x
Fig.6.11.
A x
Nous avons vu au paragraphe 3.3 que la contrainte de
torsion est maximale sur la surface extérieure du
cylindre.
Considérons (fig.6.12) un petit élément abcd de
centre M dont les côtés ab et cd sont parallèles aux
génératrices du cylindre et les côtés ad et bc perpendi-
culaires à ces génératrices. La figure 6.12 montre la
disposition des contraintess tangentielles transversales Fig. 6.13.
T XZ, et des contraintes tangentielles longitudinales
96
Torsion simple
En un point M de la surface extérieure du cylindre On constate que a est faible par rapport à et donc la '1 '2'
J'état de contrainte est donc tel que: sollicitation de flexion de l'arbre AB est négligeable devant
celle de torsion. Si on ne retient que la sollicitation de
l 'T ut 1torsion = 1 u y 1 extension •
torsion, on peut modéliser les actions mécaniques qui
agissent sur 1 de la façon suivante:
On se propose de déterminer MA et M B ·
Exprimons tous ces torseurs au point C :
y 6
a~D a
3 {T>(S _ I)}
x
{T>(6_1)} = { ft~}.
c cDl\F
ft ft
-"2 -"2 + ft = 6 (1)
Fig. 6.14.
..,...,+--
MA + M B + CE 1\ -
ft~
"2 ftcD4~
+ C l i 1\ - "2 + C 1\ F = 0 . (2)
0x z
La relation (1) ne comporte pas d'inconnue.
Une tige rigide CD perpendiculaire à AB permet par Ecrivons dans (A, X, y, 2) les équations de projection relati-
ves à (2) :
une liaison rotule 6-1 d'exercer en D une force
F perpendiculaire à CD et située dans le plan de
section droite passant par C. E et H sont les centres MA + Mn- a Il; Il + a Il; Il + b Il ft Il = 0. (3)
de deux roulements à billes dont l'angle de rotulage
est suffisant pour assimiler ces deux liaisons à deux L'équation (3) comporte deux inconnues MA et M B •
liaisons linéiques circulaires. E et H sont disposés Le système de forces est donc hyperstatique d'ordre 1.
symétriquement à la distance a de C. On obtient une deuxième équation à partir de l'étude des
On note: :R = (A, X, y, z). déformations. Soit a 1 la déformation angulaire de la section
On donne: AC = /1 = 0,30 m; C B = /2 = 0,40 m ; C par rapport à la section A. Soit a2 la déformation
d= 20 mm ; angulaire de la section C par rapport à la section B.
CD = b = 0,20 m; EC = CH = a = 0,02 m; Entre les sections fixes A et B on obtient:
Ilfll = 500 N; G = 8.10 4 MPa.
97
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
d'où
(4)
On considère un arbre cylindrique creux de diamètre
D'après la relation (7) du paragraphe 4.1 on peut écrire: intérieur d = 20 mm. Sa longueur utile entre les
sections A et B est 1 = 600 mm. Le diamètre extérieur
Mil M'2 D est à déterminer.
fJ'=ill
et fJ 2 =ill' Cet arbre est en acier pour lequel:
o 0
Dans la relation (4) exprimons fJ 1 et fJ 2 et simplifions par
Gl 0' on obtient:
Te = 130 MPa et G =8x 10 4 MPa .
Détermination de D à partir de la
d'où condition de résistance
La relation (5) du paragraphe 5.3 exprime la condition
(5) de résistance en tenant compte du coefficient k de
concentration de contrainte:
Les relations (3) et (5) permettent de déterminer MA et (1)
kiT xz 1 1max ,,;; Tp '
Ms'
Les relations (2) et (3) du paragraphe 5 nous permet-
tent d'écrire:
98
Torsion simple
f(25) =-0,78.l0
f(25,5) = 0,33.10 7
7
}= 25<D<25,5. Nous nous limiterons volontairement à la détermina-
tion d'un ressort de compression à fil rond. Le calcul
d'un ressort d'extension se conduit avec la même
On choisira la valeur supérieure méthode mais celui-ci ne possède pas de limite « à
spires jointives» et les spires d'extrémité n'ont pas la
D=25,5mm.
même forme.
Détermination de D à partir de la
condition de rigidité
Le type de construction nécessite une défo~ation
8.1. DÉFINITION D'UN RESSORT
limite de l'arbre de 0,5· lm. Déterminer le dIamètre
DE COMPRESSION (fig. 6.15)
extérieur D de l'arbre creux.
Les relations (7) et (8) du paragraphe 4 permettent Les caractéristiques, ou paramètres de construction
d'écrire: d'un ressort hélicoïdal à fil rond sont les suivantes
Mt
- :s; (J limite , (2)
GI o
avec
(Jli'
Ill1le
=05x
,
~
180
x _1_ = 8,7266 x 10- 6 rad/mm.
103
k 1Mt 1"",x D
a AB = 5,245.10- 3 rad
a AB = 0,3 degré.
99
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Axe de l'hélice~,
l
8.2. RIGIDITÉ moyenne
Ir
On sait que pour un ressort, dans la zone de ses /
déformations élastiques, il y a proportionnalité entre
la charge axiale notée P et la déformation correspon-
dante ou flèche notée f:
P = kE 1 avec f = (ho - h) .
Axe de l'hélice
moyenne
_1
.A
! R
--+
= -
---
MG = - (GA
P
"P).
100
Torsion simple
moment de torsion : Mt
•
0
N ",,0,
Ty "" Ilpll,
- D
Mt ""IIP/I"2'
Mfy ""0. L'expérience montre que pour les ressorts de très
grande rigidité (suspension de voiture, de camion, de
T.G.V.) pour lesquels le rapport ~ n'est pas négli-
Contraintes dues à la torsion et au
cisaillement geable, les premières fissures apparaissent à l'inté-
rieur de la spire.
Exprimons et analysons les contraintes correspondant Dans le cas d'un ressort de rigidité moyenne pour
aux sol1icitaLons de torsion et de cisaillement. lequel D "" 6 d, les relations (1) et (2) montrent que
Notons pour simplifier l'écriture: p /1 = P. Il
101
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
f : mm,
P : N,
D : mm,
8.5. ÉTUDE DE LA DÉFORMATION n : sans unité,
G : MPa,
d : mm.
Isolons un tronçon de ressort, de longueur M très
petite (fig. 6.19). Sur cette longueur, le ressort peut Expression de la ridigité
être assimilé à une poutre droite AB soumise au
moment de torsion:
On sait que: k =]:
et donc d'après (9) :
(5) Gd 4
k=--.
8IYn
8 Pm•• D
Tmax::S:::T p avec T max =
7Td 3
8 Pu1tD
T ult ~ Te avec T ult = 7Td 3 '
Fig. 6.19.
102
Torsion simple
Notons:
r Charge maximale en fonctionnement normal: X valeur de d à substituer dans le membre de droite.
=
P max 500N. On rentrera X = 5 (même justification que précé-
3° Rigidité approximative: k = 18 N/mm. demment).
y valeur de d correspondante dans le membre de
4° Caractéristiques de l'acier de construction uti- gauche.
lisé : r compteur d'itération qui augmentera d'une unité à
chaque itération.
G =84.10 3 MPa; 'T e =600 MPa; N nombre maximal d'itérations autorisées.
D + d= 50. (10)
soit (II)
• Condition de déformation
8 PD 3 n Gd 4
f = GT avec P = kf donc k = 8 D J n '
f(5) = - 57,3} =
f(6) = 238,58
f(5,5) = 77,68 = 5 <: d <: 5,5
f(5,2) = - 6,26 = 5,2 <: d <: 5,5 Fig. 6.20.
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Tult~Te
• Suite du calcul du ressort
Reprise des équations (10), (Il), (12). 8 PultD
On calculera maintenant D et n avec T ult = ~ et Te = 600 MPa, ceci permet le calcul
de: P ult = 880,9 N et de la flèche ultime:
D = 44,5 mm 1; n = 6,057 . Pult
luit = T; 1 ult = 48,4 mm.
La rigidité k étant approximative, dans le but de simplifier
les résultats on peut prendre On prendra: ho = h ult + 1 ull 1 ho "" 86,9 mm 1·
On peut également calculer le pas à vide de l'hélice :
104
Torsion simple
RÉPONSES
RÉPONSES
l' 7,9 <: d <: 8. On adopte d = 8 mm d'où D = 65 mm.
l' d = 29,42 mm ; a = 0,0204 rad = 1,168 degré. 2' n = 6 spires utiles; k = 24,86 N/mm.
2' D = 30,81 mm; d, = 18.48 mm ; 3' ho = 130,6 mm.
a = 0,0195 rad = l,II degré. 4' p = 21,7 mm.
105
flexion plane simple
Mt 0
Mr=O
= 1
Dans le chapitre 3 nous avons donné la définition du Mr~z"""
..... 0 (~~~)
x, y, z
système matériel constitué par le tronçon de poutre
(El) situé d'un même côté d'une section droite
(S). Soit G le centre de surface de la section. Soit EXEMPLE
:R = (G, X, y, Z) le repère de définition des sollicita-
tions tel que y et z soient les axes principaux de Considérons la poutre AB (fig. 7.2). Le plan (A, X, y)
est un plan de symétrie de la poutre. (G, z) est un axe
(S), et N, Ty , Tz , Mt, Mf' M fz les composantes des
de symétrie donc axe principal d'une section droite
éléments de réduction en G du torseur des forces de (S). Les points A, B, C, D appartiennent à la ligne
cohésion dans :R. moyenne portée par (A, x). Les actions mécaniques
On définit différents types de flexion en fonction de la extérieures sont modélisahles respectivement en A,
géométrie de la poutre, de la configuration des B, ç, ~ p~r quatre glisseurs dont on note les résultan-
actions mécaniques extérieures et des valeurs prises tes A, B, C, D. Ces quatre résultantes sont parallèles à
par N, Ty , Tz, Mt, Mfy' M fz ' p. On donne: AC = DB et ë = D.
y
1.1. FLEXION PU RE (fig. 7.1) -->
A
-->
B
{ l>ooh } = {R=-(A+ë)=Ô
_ ~ ~ ~ ~
}.
G MG = - (GA Il A + Ge Il C)
d'où MG
:JI
~
1
allëll
et il.
:JI
~
1 .
0
1
de la poutre.
=
Mt 0 )
y Mfr =0
M fz ~ 0 (-x,)',_ z-)
1
1 Mt 0
Mfr =0
Mf
T Fig. 7.5.
1.3. FLEXION PLANE SIMPLE (fig. 7.4) Soit (G, X, jio) le plan des forees. Soit (G, ji, Z) le
repère principal en G de la section droite (S).
La ligne moyenne de la poutre est droite. Le système Dans le repère principal (G, x, ji, z) de définition
des forees extérieures appliquées à la poutre peut se des sollicitations, les composantes des éléments de
107
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
réduction en G du torseur des forces de cohésion ont - . les liaisons de la poutre avec le milieu extérieur
pour valeur: sont parfaites (sans adhérence);
- les forces extérieures sont situées dans le plan
(0, x, y) ou sont réparties symétriquement par rap-
port à ce plan. Ces forces sont perpendiculaires à
(0, x).
Dans les exemples qui suivent, 1 désigne la poutre et
2 par exemple désigne le solide en contact avec 1. A
Nous étudierons ce cas dans le chapitre 8. est le centre du repère local associé à la liaison 2-1.
En plus des hypothèses générales vues dans le chapi- Compte tenu des hypothèses générales du paragra-
tre 3 nous ajoutons celles-ci (fig. 7.6) : phe 3.1, les actions mécaniques de liaison de 2 sur 1
peuvent être modélisées en A par le glisseur:
ligne moyenne
{l>(2 -+ l)} 0]
o
o (x.- y.- z)-
plan de symétrie longitudinal et plan des charges y 1
108
Flexion plane simple
A 8(2 -+ 1) = - 118(2 -+ 1) Il y.
c o
On supposera que 118(2 -+ 1) Il est constant entre
o x Cet D.
--> (b)
Fig. 7.8. A (2-->1) 3.4. LIAISON LlNÉIQUE
Compte tenu des hypothèses générales du paragra- CIRCULAIRE D'AXE (A, x)
phe 3.1, les actions mécaniques de liaison de 2 sur 1 (fig. 7.10)
peuvent être modélisées en A par le glisseur :
Supposons que le guidage en rotation de 1 par
{'G(2 -+ I)} = A {;(2 -+ I)} . rapport à 2 soit obtenu à partir de roulements à billes
de type BC ou BS et que ces roulements possèdent un
Dans notre cas de figure et dans le repère :R, on angle de rotulage suffisant pour compenser la défor-
obtient: mation de flexion de 1 (fig. 7.10 a).
A 0 (x, y, z)
y (a)
y 2
o x
o X
(a)
y (b)
C dx A 0
y -->
< A (2-->1)
0
~( X
1
Fig. 7.9.
-?
df(2-->1) (b)
o A X
(c)
Compte tenu des hypothèses générales du paragra- Fig. 7.10.
phe 3.1, les actions mécaniques de liaison de 2 sur 1
sont modélisables par une charge répartie le long du Dans ce cas la liaison 2-1 est modélisable par une
segment CD situé dans le plan de symétrie (0, X, y) liaison linéique circulaire d'axe (A, x) (fig. 7.10 b).
de la poutre. Compte tenu des hypothèses générales du paragra-
109
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
(a)
2
o A x
y --. 1 Fig. 7.12. (b)
A (2--.1)
r
A M A (2 1)
y
Compte tenu des hypothèses générales du paragraphe
3.1, dans :R on peut écrire:
110
Flexion plane simple
i(pes --+ 1) est une densité linéique de force que les - la flèche en D diminue lorsqu'on remplace la
constructeurs de profilés indiquent dans leur catalo- charge concentrée ft par une charge répartie telle
gue sous la forme: « poids au mètre linéaire ». que:
Dans le repère on peut écrire que:
Au cours de l'essai de flexion on constate que: Tout se passe comme si la section (S) avait pivoté
- la flèche en D est proportionnelle à Il i Il ; autour de l'axe (G, z) d'un angle faible AfP pour
venir en (S').
- la flèche en D augmente lorsque i s'éloigne des La déformation longitudinale peut être accentuée si
appuis A et B. Elle est maximale quand i est nous considérons une poutre composée de plusieurs
appliqué au milieu de la poutre; lames superposées (fig. 7.16).
111
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
On observe que les lames glissent les unes sur les Considérons deux sections fictives dans la poutre:
autres et que leurs extrémités subissent les unes par (SI) perpendiculaire à la ligne moyenne et (52)
rapport aux autres un petit décalage. On dit que les parallèle au plan neutre (G, X, z). Désignons par
lames constituant la poutre ont subi un glissement uu' l'intersection de ces deux plans et représentons
longitudinal. (fig. 7.18) les contraintes dans ces deux plans.
c y
F
Fig. 7.16.
ê(M,x).y= ê(M,Y).x
soit d'après la figure 7.18
(1)
5.1. NATURE DES CONTRAINTES Ce théorème démontre ce qu'il est convenu d'appeler
la réciprocité des contraintes tangentielles.
Notons que T xy et T yx sont disposées de façon
Soit une poutre 1 sollicitée en flexion plane simple symétrique par rapport à l'arête d'intersection uu'
(fig. 7.17). (fig. 7.19).
y
r
(S.)
c 1 D
--+
't,x .X ..-- u'
G x S'
X
M !!S
-~(S2) u~
A ~o B
.~ 2~'
FI 't. ,. .y
--+
F2
Fig. 7.17. Fig. 7.19.
112
Flexion plane simple
La relation (1) du paragraphe 4.3 définit la répartition sur (G, x) : 0= t (SI) a x f1S (7)
des déformations relatives longitudinales:
sur (G, y) : Ty = t (SI) T xy f1S . (8)
~/ =Ày (f1/,À,ysontalgébriques). (2)
Dans une section droite (SJ) de la poutre (fig. 7.21)
on peut écrire:
La loi de Hooke a x = Ee x relative aux contraintes
normales permet d'écrire que: MG = t(SI)(GM " a x f1Sx)
ax = EÀY l
soit
z G
{ z0 G x
. a x = ky 1 (a x' k, y sont algébriques) . (4)
y~ M Y! M crx d.5 -;
(
La figure 7.20 représente la répartition des contraintes
normales dans la section droite (S)). M T xy d.5Y
(51)
y
Fig. 7.21.
113
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
soit d'où:
Mf
(12)
CT x = - I(G, 'i)Y
avec: soit
ax valeur algébrique en MPa de la contrainte
normale en M dans le plan de section Mfy
droite; CT =---z (12')
x I(G, J)
y : ordonnée dans (G, X, y, Z) du point M,
(en mm); Nota: On comparera les relations (12) et (12') et on
M fz : valeur algébrique du moment de flexion notera la différence de signe.
par rapport à l'axe (G, z), (en Nmm);
I(G, z) : moment quadratique de la section droite
par rapport à l'axe principal (G, z), (en
mm4). 5.3. RÉPARTITION DES
CONTRAINTES
5.2.3. Contrainte normale TANGENTIELLES
maximale
Nous avons établi au paragraphe 5.1 qu'en un point
I(G, z) est constant le long de la poutre: La M de la poutre, la valeur algébrique de la contrainte
contrainte maximale 1a x 1max est donc obtenue dans tangentielle transversale T xy est égale à celle de la
la section où 1Mf.! est maximal et pour 1y 1max = v, contrainte tangentielle longItudinale T yx (fig. 7.19)
donc: T xy = T yx'
1Mf, 1max La figure 7.22 a représente une poutre sollicitée en
1 CT xl max = (13)
flexion plane simple. Soient (S}) et (52) deux sections
(l(~i) ) droites très voisines d'abscisses XI et -Xi. Les diagram-
mes de l'effort tranchant Ty et du moment de flexion
M fz sont donnés à la figure 7.22 b et c.
5.2.4. Relation entre u x et Mf,
y
Si le plan (G, X, z) est un plan de symétrie pour la X2
poutre et pour les forces qui lui sont appliquées, les X1
éléments de réduction en G du torseur des forces de !:;.x
cohésion:
C G1 G2
{llcoh} =
G
1~ 1
MG
-->
F
(51) (52)
x
G lT ° cu.;)
z
114
En G) et G 2 on obtient: On en déduit que:
T y, = TY2 > 0 I; y J1S
T yx =
Mfz' > 0; M f z2 > 0 et M fz' > M fz2 ' b/(G, Z)
bI(G, z)
(15)
1 (Mf - Mf ) I;y J1S + Tyxb J1x = O. Dans la relation ci-dessus Ty , WGz et T yx sont algébri-
/(G, z) rI r2
ques.
y y
/ \
-->
1 \ 't..,AS.y
1 \
z 1 \ x
Fig. 7.23.
115
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
APPLICA TION
Considérons une section rectangulaire de hauteur
h et de largeur b. On peut écrire que:
[(G , i)=bh
3 5.4.2. Condition de résistance aux
12 .
contraintes tangentielles
En posant !!iS = b !!iy on trouve La contrainte tangentielle T xy doit rester inférieure à
sa valeur limite élastique Te.
On définit la limite pratique T p de la contrainte
tangentielle admissible dans une section droite par:
d'où:
3T 2 2
T = - _.-y (4 Y - h ).
yx 2 bh 3
Pour Y = ± ~ on obtient: T yx = o.
s est appelé coefficient de sécurité.
Pour Y = 0 on obtient;
1Tyl
Ecrivons que; T un;fonne = -S .
Une telle valeur de T unifonne ne peut évidemment être
utilisée qu'à titre tout à fait indicatif. Il serait faux de
calculer la section d'une poutre d'après cette relation.
Notons que cette valeur T unifonne ne représente pas la
contrainte tangentielle moyenne dans la section; il
existe en effet de nombreux cas (section évidée) pour
lesquels T unifonne est supérieure à T max calculée à partir
de la relation (15), ce qui n'aurait aucun sens pour une
valeur moyenne.
Dans le cas d'une section rectangulaire pleine, à partir
de (16) on peut donc écrire que: 6.1. DÉFINITION DE LA
3 DÉFORMÉE
1 T yx 1max. = '2 T uniforme·
Nous venons d'indiquer ci-dessus que cette dernière On considère une poutre reposant sur deux appuis
relation ne doit pas être utilisée dans le cas d'une sans adhérence repérés 2 et 3 et situés respectivement
section rectangulaire évidée. en A et B (fig. 7.24 a).
116
Flexion plane simple
c
A (!) z B
déformée
y = I(x)
-->
B (3-->1)
(e)
--> -->
C (4-->1) A (2-->1)
-->
La poutre 1 est soumise à une action mécanique C (4-->1)
modélisable en C par le glisseur:
Fig. 7.25.
117
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Nous avons admis dans le paragraphe 2 qu'au cours D'après (1) et (4) :
de la déformation, les sections droites restent planes
et perpendiculaires à la ligne moyenne (fig. 7.26). " 1 J1({J (5)
Y =]i-/1x'
EI(G,i)y"=M,.(x) l, (6)
Nota:
- M fr est une fonction de l'abscisse x de G. On note
Mfr(x).
- Dans (2) et (3), y désigne l'ordonnée de la fibre
considérée.
- Dans (1) et (6) la primitive y de y" désigne la
fonction y = J(x) définissant la courbe déformée.
Avec un minimum d'attention, la confusion entre les
deux y doit être évitée.
118
Flexion plane simple
Soit en exprimant
Fig. 7.28.
- Il Il ë (4 -+1 1) Il a
Il B(3-+1) =
La poutre 1 est soumise à une action mécanique
modélisable en C par un glisseur:
Il ë (4 -+ 1) Il a(l - x)
Mfz(x) = 1 .
E/(G, z)l 1 ~ 1 K
{1J (2 -+ l)} = A {: (2 -+ l)} -~---'-----y =--+ x+ 3' (9)
Il ë (4 -+ 1) Il a 2
Intégrons une deuxième fois:
et {'b(3 -+ l)} = B {:(3 -+ l)} .
E/(G, Z) 1 x3 Ix 2 K K
-----=----'----- Y = - - +- + 3 x+ 4' (10)
L'étude de l'équilibre de la poutre 1 permet de
déterminer:
"ë (4 -+ 1) Il a 6 2
119
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
-
(9) ;
en C: Y.lgauche = Y.ldroite dans les équations (7) et Il C(4 -+1)" a 2(J - a )2
(13)
Yc=- 3E/(G,1)/ .
- en C: Yà gauche = Yà droite dans les équations (8) et
(10) ;
- en B: x = / et y = 0 dans l'équation (10). • Valeur de y au milieu 1 de la poutre avec
/
Tous calculs faits, on trouve: a>"2:
a Dans la zone AC pour x = ~ à partir de l'équa-
KI = 6 (a - 2 /); K2 =0 ;
tion (11) on obtient:
a2 /2 a2/
K3 = - "6 - "3; K4 =6 . Il C(4 -+ 1) Il (J - a )(/2 - 8 al + 4 a 2)
YI= 48EI(G,1) .(14)
Résultats
• Valeur de y au milieu 1 de la poutre avec
• Equation de la déformée dans la zone AC /
D'après l'équation (8) : a<"2'
Dans la zone CB pour x = ~ à partir de l'équation
IIC(4-+l)II(J-a) _3 (11)
Y= [x--ax(2/-a)]. (12) on obtient:
6E/(G,1)/
Il C(4 -+ Il
1) (3 /2 - 4 a 2 ) a
• Equation de la déformée dans la zone C B YI =- 48 E/(G, 1)
. (15)
D'après l'équation (10) :
• Cas particulier important
Y=-"------~-
\1 C(4 -+1)11 a Si la force C(4 -+ 1) est appliquée au milieu 1 de la
6E/(G,1)/ poutre, dans ce cas a = ~ et à partir de l'équation (14)
x [_~+3/x2_x(a2+2/2)+a2J]. (12) ou de l'équation (15) on obtient:
• Valeur de y au point C Il C(4 -+ 1 )11
/3
Pour x = a à partir de l'équation (11) ou de l'équation (16)
(12) on obtient: YI =- 48 E/(G, 1)
En 1:
y
..
A ,
1
lB ~
11
YI = - 48EI(G,z)
1 11'3
Y 1
- YA=-
en A:
11 1 11
6EI(G,z)
(l-a)(2/+a)
2
rB~
1/2 X
fF' 1 ' II 1 11 /2 A C en c:
YA = - 16EI(G,z) ~ x
__ II 1 II (l __ a )3
en C: r1F' / Yc- 3EI(G,z)
II 1 II (l - a)2
1
II 1 Ila 2(l- a)2 Y~ = Yc =
2EI.(G, z)
y
A C / rB x
Yc =--
en 1 :
3EI(G,z) 1
y 1 enA:
4F' /
Y = __
1
l a
II l1
48EI(G,Z)
(3/ 2 _4a 2) A rB~
'l X
II 1 11 /3
YA = - 3EI(G,Z)
a <//2 -> /
en 1: en A:
y
A /
~~~~~~~~~+H~
lB x
5pl4
YI = - 384EI(G,Z)
y
A
~~~~~~~~~~~ ~
B~
X
YA = - 8EI(G,z)
pl4
, pl3
/ P P , pl3
/
YA = - 24EI(G,z) YA = 6EI(G,Z)
Fig. 7.29.
120
- l'autre en D par le glisseur :
6.6. PRINCIPE DE
SUPERPOSITION DES
DÉFORMATIONS
Les actions mécaniques de liaison de 2 -+ 1 et de
Dans la limite des déformations élastiques, le 3 -+ 1 sont modélisables respectivement en A et
vecteur déformation en un point, dû à un système B par les glisseurs :
de forces extérieures est égal à la somme géométri-
que des vecteurs déformation dûs à chacune des
forces du système agissant séparément. {'b(2-+ I)} A {:(2-+ I)}
c A' (2 -+ 1) et B'(3 -+ 1)
A"(2-+1) et B"(3 -+ 1)
CD
A L- I -_ _....:.l_ _-I- ~ tels que:
A (2 -+ 1) = A' (2 -+ 1) + A" (2 -+ 1)
ê(4-->1)
B(3 -+ 1) = B'(3 -+ 1) + B"(3 -+ 1).
Â(2-->I)
Notons idC(4 -+ 1)] le vecteur déformation au
A c 1
point C dû à ê (4 -+ 1). Le principe de superposition
permet d'écrire:
y
8~e = 8~d C(4 -+ 1)] + id i3 (5 -+ 1)]
-->
A' (2-->1) ê(4-->1) -->
B' (3-->1)
iD = i D[ê(4 -+ 1)] + i D[i3(5 -+ 1)].
A c 1 D x
y
--- ----- ----- B
(c)
En projection sur l'axe (A, ji) on obtient:
(d)
D(5-->1)
Cette méthode permet de ramener l'étude d'une
Fig. 7.30. poutre supportant n forces perpendiculaires à la ligne
moyenne au cas élémentaire où une seule force agit
sur la poutre, en appliquant n fois la formule corres-
pondant à chacune des n forces agissant séparément
(voir fig. 7.29).
La poutre 1 est soumise à deux actions mécaniques
modélisables:
- l'une en C par le glisseur: APPLICA TION
On considère figure 7.31 une poutre 1 reposant sur
deux appuis sans adhérence repérés 2 et 3 et situés
respectivement en A et B.
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
y Pour simplifier l'écriture on notera:
d'où
c x 6" (pes -+ 1) = - p Ji .
(a)
y
-->
Â(2--> 1) B (3-->1) Etude de la déformation de 1 sous l'effet
de la pesanteur
x Lafigure 7.32 représente la modélisation de la poutre
1 et de l'action de la pesanteur.
Les actions mécaniques de liaison en A et B sont
p modélisables par :
112
ê (4-->1)
{1J 1 (2 -+ ln = A 1: 1
(2 --+ 1)1
tel que Â1 (2 -+ 1) = Il  1(2 --+ 1) Il y
(b)
tel que B(3 ..... 1) = II B(3-+ 1)11 Ji. Par raison de symétrie on peut écrire que :
Soit : y
fi = - li (2 -+ 1) - l i (pes -+ 1) dx (S)
-. -.
A 2(2-.1) ~ B 2(3 -.1)
MG = - GA " li (2 -+ 1) - l Md i(pes -+ 1) 1 G x
C B
A
avec i(pes -+ 1) = - py. x
2 EI(G, z) " 2 1
soit -----'-----' y = - x + x.
p
(1) R = - 1 2 (2 -+ 1)
YIC =- 384EI(G, i)· soit
MG = - GA " 12(2 -+ 1) .
La composante M fz de MG sur (G, z) s'écrit:
L'équation primitive de yU s'écrit: Nous avons vu au paragraphe 5.2 que dans une
section droite la contrainte normale maximale est
2 E/ (G, Z) , x2 K obtenue pour 1y 1max = v.
----'---'-y =-+ 3'
On peut donc écrire:
Il ë\ 4 -+ 1) Il 2
/ IMfzl
Au point C: x = - et Ye = 0, on en déduit que:
2 l a x 1max = /(G, z) =Cte.
V
= Il ë\ 4 -+ 1) Il (~_ ~ x) .
Y 2E/(G, Z) 6 8
7.2. POUTRE REPOSANT SUR
La déformation Yz c en C pour x = ~ a pour expres- DEUX APPUIS ET
sion: SUPPORTANT UNE CHARGE
CONCENTRÉE AU MILIEU
3
11(7(4-+1)11/
Y2 C =- -"----"--
48 EI(G, z)
(2)
On considère figure 7.34 une poutre 1 reposant sur
deux appuis sans adhérence repérés 2 et 3 et situés
respectivement en A et B.
Déformation au point C sous l'effet des
deux charges y
YC=YIC+Y2C G
{TJ(2 -+ I)} = A { : (2 -+ 1) }
7.1. DÉFINITION
tel que: A(2 -+ 1) = Il A(2 -+ 1) Il y
On appelle poutre d'égale résistance à la flexion
simple, une poutre pour laquelle la contrainte
normale maximale dans une section droite de
{TJ(3 -+ I)} = B {;(3 -+ I)}
centre G a la même valeur quelle que soit la
position de G. tel que: H(3 -+ 1) = Il H(3 -+ 1) Il y.
124
Flexion plane simple
(3)
Cette symétrie permet de limiter l'étude de la poutre
1 à la zone AC. Entre A et C, aU..$ntre de surface
G d'une section droite (S) tel que AG = on peut xx, Aux extrémités A et B la section sera déterminée à
écrire: partir d'un calcul de résistance relatif aux contraintes
tangentielles (voir paragraphe 5.4).
d'G coh } = - d'G(2 -+ I)}
1 T xy 1 max ~ TP . (4)
soit 1R = - A(2 -+ 1) Dans le cas d'une section rectangulaire pleine, la
MG = - GA A(2 -+ 1) .
1\ relation (16) paragraphe 5.3 permet d'écrire:
La composante M fz de MG sur (G, Z) s'écrit:
3 1 Tyl
1 T xy 1 max = "2 bh . (5)
(1)
A partir de (3), (4) et (5) on obtient:
z (hauteur h = ete)
d'où
125
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
x
d'où:
Fig. 7.36.
(8)
Ce type de poutre est peu déformable.
x
A La hauteur h varie paraboliquement
• En A: x = 0 d'où h = O.
-t En A l'effort tranchant s'exprime par:
A (3-t1)
Le plan (A, X, y) est un plan de symétrie pour la avec les relations (4), (5) et (9) on obtient en
poutre 1 et pour les forces qui lui sont appliquées. Par A:
hypothèse l'action mécanique en A est modélisable
par: 311 1 (3 --+ 1) Il
hmin = 2 bT p ' (10)
{1J(3-.1)} = A {~(3--+1)} • En B: x =1
126
Flexion plane simple
y y
B
x
x
(Largeur b =ete)
4
Fig. 7.38.
• En B: x =, d'où -
6(5-+l)=-pY.
d'où b=
6111(3 -+ 1)11' .
h2 a p Les actions mécaniques associées aux liaisons 2 -+ 1,
3 -+ 1 et 4 -+ 1 sont modélisables respectivement en
Une forme possible de la poutre admettant (A, X, y) A, B et C par trois glisseurs:
comme plan de symétrie est indiquée en vue de
dessus à la figure 7.39.
{l'>(2 -+ ln = A {t(2 -+ l)}
tel que: 1 (2 -+ 1) = 1 1 (2 -+ 1) Il y;
{l'>(3 -+ ln = B {:(3 -+ l)}
x
telque: B(3-+ 1) = IIB(3-+ 1)11 y;
z {l'>(4-+ ln = c {~(4-+ l)}
(Hauteur h = ete) Fig. 7.39.
Ce type de poutre est très déformable, il peut être tel que: ê (4 -+ 1) = Il ê (4 -+ 1) Il y;
utilisé dans le cas des ressorts de flexion.
L'équilibre de la poutre 1 permet d'écrire
Soit en B:
R(l-+l) =0
Considérons figure 7.40 une poutre 1 de section
constante reposant sur trois appuis sans adhérence MB(1 -+ 1) = O.
127
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
En projection sur y, la première équation permet Ce cas a déja été étudié au paragaphe 6.6.
d'écrire:
La déformation au milieu B s'exprime par (rela-
IIÀ(2~1)II-Lpdx+ IIB(3~1)1I tion (2) paragraphe 6.6) :
+ Il ë (4 ~ l ) Il = o. (1) Il B(3 ~ l ) 11 /3
(4)
Y2 B = -"------"--
48 EI(G, "i)
En projection sur "i la deuxième équation permet
d'écrire:
Le principe de superposition des déformations permet
(2) d'écrire:
YB = YI B + Y2B- (5)
On dispose de deux équations algébriques (1) et (2)
qui comportent trois inconnues. Le système est donc
hyperstatique d'ordre l. Les appuis A, B et C étant de niveau: YB = o.
Pour résoudre ce système, il faut une autre équation D'après (3), (4) et (5) on obtient:
qui peut être fournie par l'étude des déformations de
la poutre 1. Le principe de superposition des déforma- 5pl4 + IIB(3~ 1)11 /3 = 0
tions permet de trouver rapidement cette troisième 384 EI(G,"i) 48 EI(G, Z)
équation.
d'où:
• Si on supprime l'appui au milieu B (fig. 7.41), la
poutre 1 est en équilibre isostatique sous les actions (6)
de 2 ~ l, 4 ~ 1 et 5 ~ 1.
x
Les actions extérieures étant connues on peut déter-
4 miner les équations du moment de flexion. La
symétrie par rapport à (B, y) permet de n'étudier
Fig. 7.41. que la zone AB.
Entre A et B:
Ce cas a déja été étudié au paragraphe 6.6. La
déformation au milieu B s'exprime par (relation (1)
paragraphe 6.6) :
y
1/2 1/2 c
1 x
y~- -
B -->
c x
B(3-->1}
128
Flexion plane simple
-->
x A (3-->1)
3
ê(4-->1) Le plan (A, X, y) est un plan de symétrie pour la poutre
Fig. 7.44. 1 et pour les forces qui lui sont appliquées.
Unités: forces en newtons, longueurs en millimètres.
Le plan (A, X, Ji) est un plan de symétrie pour la poutre
1 et pour les forces qui lui sont appliquées.
La poutre 1 a une section rectangulaire de largeur
b = 25 mm et de hauteur h = 100 mm.
Unités: forces en newton, longueur en millimètres. Cette poutre est soumise aux actions mécaniques exté-
rieures suivantes:
1 a une section rectangulaire de largeur b = 30 mm et de
- l'action de 3 --+ 1 est modélisable en A par:
hauteur h = 60 mm.
La poutre 1 est soumise aux actions mécaniques extérieu-
res suivantes: {TI(3 --+ l)} A U(3 --+ I)}
- l'action de 4 --+ 1 qui est modélisable en C par:
tel que: À(3--+I)=-800y;
- l'action de 5 --+ 1 qui est assimilée à une charge {TI(4 --+ I)} = B {:(4 --+ 1)}
uniformément répartie entre A et C et modélisable par
une densité linéique de force :
tel que: li (4 --+ 1) =- 1 000 Y.
5(5 --+ 1) = - py tel que p = 0,8 N/mm .
QUESTIONS
0
1 Déterminer les éléments de réduction en C de
{~(2--+1)}.
QUESTIONS 0
2 Détenniner les équations de l'effort tranchant T y et du
1 Déterminer  (2 --+ 1) et B(3 --+ 1 ).
0 moment de flexion M fz le long de la poutre AC et
r Déterminer les équations de l'effort tranchant T y et du construire les diagrammes correspondants.
moment de flexion M fz le long de la poutre AB et Détenniner la valeur et la position de 1 Ty 1 max et de
construire les diagrammes correspondants. IM fz 1mIXa
Détenniner la valeur et la position de 1 Ty 1max et de 0
3 Déterminer les contraintes 1U . / max et l 'T .y 1max •
IMf,l mu '
RÉPONSES
1
0
ë (2 --+ 1) = 1 800 Y ;
RÉPONSES
Mc (2 --+ 1) = - 2,8 X 10 6 Z.
1 À (2 --+ 1) = 1 800 y; li (3 --+ 1)
0
= 1 000 Y.
2 1 T y 1ma. = 1 800 N en A ;
0
2
0
1T y 1ma. = 1 800 N entre B et C ;
6
1Mf, 1ma. = 2,8 X 10 Nmm en C.
0
129
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
~
constante reposant sur deux appuis sans adhérence 8
repérés 2 et 3 et situés respectivement en A et '0
D. z (')
y G "<t C\I lA 8 C x
1000 500 500 E 4
.....
8(4.....1) J.. ~
Fig. 7.47. .....
x A(3.....1)
2 3 Cette poutre est un profilé en T dont la section est
définie figure 7.47 " eUe est soumise aux actions mécani-
Fig. 7.46. ques extérieures suivantes:
Le plan (A, X, ji) est un plan de symétrie pour la poutre - l'action de 3 ..... 1 modélisable en A par:
1 et pour les forces qui lui sont appliquées.
Unités: forces en newton, longueurs en millimètres.
La poutre 1 est un profilé à section tubulaire rectangle
{T>(3 ..... I)} = A {î(3 . . . I)}
d'épaisseur e = 3 mm, de longueur b = 50 mm et de
hauteur h = 125 mm. tel que A(3 ..... 1) = - 500 ji;
Cette poutre est soumise aux actions mécaniques exté-
rieures suivantes; - l'action de 4 ..... 1 modélisable en B par:
- l'action de 4 ..... 1 est modélisable en B par:
4
{T> (4 ..... I)} = B {: ( ..... I)}
{T>(4 ..... I)} B{:(4 . . . 1)} tel que 8(4 ..... 1) = - 250 ji.
tel que: 8(4 ..... 1)=-2100ji;
130
Flexion plane simple
[]Jan considère, figure 7.48. une poutre l à section - l'action de 4 -+ l modélisable en C par:
constante reposant sur deux appuis sans adhérence
repérés 2 et 3 et situés respectivement en A et {T>(4-+ Il} = C {;(4-+ Il}
B.
y
tel que ê (4 -+ 1) = - 2 000 Y;
2000
1300 - l'action de 5 -+ l modélisable en D par:
C----
{T>(5-+1)} = D {~(5-+1)}
--> 3 tel que D(5 -+ 1) = - 3000 ji.
C (4-->1)
Fig.7.48.
Le plan (A, X, y) est un plan de symétrie pour la poutre QUESTIONS
l et pour les forces qui lui sont appliquées.
Unités: Forces en Newtons, longueurs en millimètres. 1° Déterminer le moment quadratique [( G, i) de la
section.
La poutre l a une section rectangulaire tubulaire de .
largeur b = 30 mm, de hauteur h = 60 mm et d'épaisseur 2° Déterminer la valeur de y' en A. En déduire l'angle
ip A de la déformée en A.
e = 3 mm, elle est en acier pour lequel
E = 2 X 10 5 MPa. 3° Déterminer la déformation Y, au milieu [ de AB.
La poutre l est soumise à une action mécanique de 4 -+ l
modélisable en C par: RÉPONSES
r [(G, i) = 1 517 309 mm 4•
{T>(4 -+ I)} C{;(4-+1)} 2° YA = - 5,14 X 10- 3 ; cp A =- 0,29 degré.
3° YI = - 4 (mm).
tel que ê (4 -+ 1) = - 1 200 y.
r7lun quai de chargement d'un magasin d'atelier est·
QUESTIONS Jtss'ervi par un palan électrique 3 qui se déplace sur un
monorail 1.
r Déterminer le moment quadratique [( G, i) de la La figure 7.50 représente le monorail l en liaison
section. encastrement avec le mur 2 du bâtiment en B.
2° Déterminer la valeur de y' en A. En déduire l'angle y
ip A de la défonnée en A. 2000
3° Déterminer la déformation Y, au milieu [ de AB.
~
l.
RÉPONSES lA B ;....-.
X
1° [(G, z) = 225072mm4 • ~ ~ ~ ~ ~ ~ T
2° YA = - 5,46.10- 3 ; cp A =- 0,31 degré. --> p
3° YI = - 3,9 mm. A (3-->1) 2
Fig. 7.50.
[!Jan considère, figure 7.49, une poutre l de section
Le plan (A, X, y) est un plan de symétrie pour la poutre
constante reposant sur deux appuis sans adhérence
l et pour' les forces qui lui sont appliquées. (A, x) est
repérés 2 et 3 et situés respectivement en A et B.
porté par la ligne moyenne de la poutre 1.
Unités: forces en newtons, longueurs en millimètres.
y Cette poutre est soumise aux actions mécaniques exté-
1000 1200 800 rieures suivantes:
- l'action du palan 3 et de sa charge modélisable en
o C A par:
l---+t-..L L+---+-+-----......----l~ x
{T>(3-+ I)} = {;(3-+ Il}
-->
C(4-->1)
-->
0(5-->1)
tel que A(3 -+ 1) = _10 4 y;
Fig. 7.49.
- l'action de la pesanteur est assimilée à une charge
Le plan (A, X, y) est un plan de symétrie pour la poutre uniformément répartie entre A et B et modélisable par
l et pour les forces qui lui sont appliquées. une densité linéique de force :
Unités: forces en newtons, longueurs en millimètres.
La poutre l est constituée par un IPE 100, NF A 45-205 8 (pes -+ 1) = - py avecp = 0,6 N/mm.
en acier pour lequel E = 2 X 10 5 MPa.
La poutre l est soumise aux actions mécaniques extérieu- La poutre l est constituée par un IPN en acier pour
res suivantes: lequel E = 2 X 10 5 MPa, U e = 320 MPa, T, = 160 MPa.
131
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
132
soli icitations composées
Dans les chapitres 4, 5, 6 et 7 nous avons étudié les contrain-
tes et les déformations dans une poutre soumise à une
sollicitation simple telle que l'extension, la compression, le
cisaillement simple, la torsion, la flexion plane simple.
Nous avons observé que les conditions théoriques correspon-
dant aux sollicitations simples ne se rencontrent qu'excep-
tionnellement. Pratiquement on admet qu'une poutre est
soumise à une sollicitation simple lorsqu'on peut négliger les
autres sollicitations.
2 •.F
Si la poutre est soumise à plusieurs sollicitations 2.1. DÉFINITION
simples qu'on ne peut pas négliger on se trouve dans
le cas de sollicitations composées. Pour étudier les Une poutre de section circulaire constante dont la
sollicitations composées on utilise le principe de ligne moyenne est droite et portée par (A, X) est
superposition: sollicitée en flexion-torsion lorsque:
- la flexion prise séparément est plane simple;
- la torsion prise séparément est simple et telle
que 1 Mt 1 est du même ordre de grandeur que
Si une poutre est soumise à plusieurs sollicitations
simples telles que l'extension, la compression, le IM,lmaxi"
cisaillement simple, la torsion ou la flexion plane
simple, les vecteurs contraintes et les vecteurs Soit (A, X, y) le plan de la flexion plane simple.
déformations qui en résultent sont respectivement Considérons une section droite (S). Les éléments de
les sommes géométriques des vecteurs contraintes réduction en G, centre de surface de (S), du torseur
et des vecteurs déformations dus à chaque sollicita- des forces de cohésion:
tion simple agissant séparément et telles que les
contraintes maximales résultantes restent inférieu-
res à la limite élastique.
0
Ty
Mt)
0
REMARQUE IMPORTANTE
Les contraintes maximales ne se trouvent pas
G
j0 M fz (x, y, z)
R
->
133
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
l
(15), qu'en un point M de (S) d'oroonnée Y Zone x
(fig. 8.2) : tendue
Dans une section circulaire de diamètre d, on sait que Les valeurs maximales de 1u x 1 sont obtenues en A et
cette contrainte est nul1e pour Y = ± ~ et qu'el1e est B d'ordonnées ~ et - ~.
maximale pour Y = 0 (fig. 8.2).
y y Mf, d
UA =----X-,
+Q. x I(G, i) 2
A
2
l'txyl Mf, d
y
M
>-
U Bx = I(G, i) x "2'
l'txyl
G G
x
2.2.3. Contrainte tangentielle de
torsion simple
'-----lB -Q.
(S) 2 Fig. 8.2. On considère une section droite (S) de centre de
surface G et un point M de (S) situé à la distance p de
G (fig. 8.4). On note (G, X, YI' 2 1) le repère direct
En général 1T xy 1max est faible comparée aux deux tel que:
autres contraintes que nous al10ns rencontrer. En A ---+ ~
et B, là où les deux autres contraintes sont maximales GM=py,.
T xy = O. Nous négligerons donc cette contrainte.
134
Sollicitations composées
Cette contrainte est à calculer dans la section droite - la facette de normale (A, x) est un plan de section
(S) pour laquelle 1Mil est maxima!. droite pour lequel :
1T xz, 1 est donc maximal pour :
(due à la flexion)
ë(A, x)
(due à la torsion)
2.2.4. Zones à contraintes
maximales
- la facette de normale (A, z) est dans le plan de
Si on néglige la contrainte tangentielle T xy due à section longitudinal, qui est également plan de symé-
l'effort tranchant Ty , l'analyse des contraintes montre trie pour les forces extérieures appliquées en flexion
que les contraintes normales u x sont maximales en A et pour lequel :
et B sur l'axe (G, y) de la section droite (S), pour
laquelle 1Mf, 1 est maxima!. D'autre part, les UAz = 0
contraintes tangentielles de torsion T xz sont maxima- ë (A, z) T Azx = T Axz (théorème de Cauchy,
dl
les pour tous les points tels que p = "2 et donc en A et 1 chapi tre 3, paragraphe 3.5)
Fig. 8.6.
135
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
/ l
/ :
1
1
1
(TAz ____
(TAX_ IJ
e o z
Fig. 8.8.
En effet, en B : a Bx =- a Ax
-.....z T Bzx =- T Azx .
-
AH=aAxz
Ax
AJ = 2 AH = 2 a Ax ;
2 JD = R = JS
1
D'après la relation (2), on peut écrire: JS
2
= 2
T Azx +4 a
2
Ax = 4l( a 2
Ax + 4T2 )
Azx
136
Sollicitations composées
• Dans le cas où a Ax <: 0, la figure 8.8 montre que: D'autre part, on peut observer que
1 1 / 2 2
a AX = "2 a Ax - "2 V a Ax + 4 T Azx Nous avons rencontré cette particularité du maximum
de la contrainte tangentielle au chapitre 3, paragra-
donc AD = a AX et a AX <: O. phe 4.2.2. Exprimons 1 T Ani 1 max ; pour cela on peut
écrire que:
On en déduit que (puisque a Ax <: 0) :
1 4 T~zx
cos2 2 lp = -----,;---
1 tan 2 2 lp
+
a~x 4 dzx
Dans la zone tendue ou dans la zone comprimée on 1 T Ani 1 max = / 2 2 + / 2 2
peut donc écrire: 2V + 4 T Azx
a Ax 2V a Ax + 4 T Azx
1 a~x + 4 dzx
1T Ani 1max = "2 • / 2 2
V a Ax + 4 T Azx
l 'T Ant 1
max
=!2 V / u ~x + 4 'T ~zx •
137
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
d'où: Définition
J
M~. +
1 CT 1
On note:
max
= !2 [1 Mfz 1+ JMf z + M 2 2
1
] 1R 1
x I(G, z) .
l M;, = M;
•est appelé moment idéal de torsion.
On obtient alors:
2.5.1. Condition limite pour les
contraintes normales
M if CT e
En fonction de M fz et de MI on obtient:
On note:
avec
Te: contrainte tangentielle limite élastique;
s : coefficient de sécurité;
Tp contrainte tangentielle limite pratique.
:
On note: La condition limite pour les contraintes tangentielles
s'écrit alors:
(8)
ITlmax~Tp.
(9)
d'où
138
- La liaison 3-1 est une liaison pivot glissant courte
2.5.3. Condition de résistance d'axe (B, x) admettant un léger rotulage. L'action
mécanique de 3 sur 1 est modélisable en B par:
La condition de résistance est la condition (10) ou la
condition (11) la plus contraignante, c'est-à-dire celle
qui conduit à adopter l'arbre de diamètre maximal.
2.6. APPLICATION
B(3 -+ 1) 1
ZB
~B
La figure 8.9 représente la modélisation d'un arbre
cylindrique de révolution 1. Cet arbre est guidé en
rotation dans les paliers 2 et 3 et il permet de Cet arbre est en acier XCI8 pour lequel:
transmettre un couple entre les roues à denture droite
4 et 5. Le repère 3t = (A, X, y, Z) est tel que U, = 260 MPa et T, = 130 Mpa.
(A, x) est porté par la ligne moyenne de l'arbre 1.
On adopte pour cette construction un coefficient de
Unités: les longueurs en millimètres, les forces en sécurité s = 2,6.
newtons.
y QUESTION 1
500 500 200
Détenniner les actions mécaniques en A et B.
1
z0 A RÉPONSE
c
x L'étude de l'équilibre de l'arbre 1 permet d'établir sans
difficulté que:
2 Y A = - 2 240; ZA = 0;
Fig. 8.9.
YB = - 560; ZB = O.
- L'action mécanique de la roue 4 sur l'arbre 1 est
modélisable en C par:
QUESTION 2
{T:i(4-+1)} =. {~(4-+1) } Déterminer les équations de l'effort tranchant Tr' du moment
c Md4 -+ 1) de Oexion Mf. et du moment de torsion Mt le long de l'arbre
ABCD et construire les diagrammes correspondants. En
tel que dans 3t : déduire la valeur de 1 TT 1...., de 1Mf. 1max' de 1M, 1.... et la
position des sections droites correspondantes.
RÉPONSE
- L'action mécanique de la roue 5 sur l'arbre 1 est - Entre A et C: 0 ".;.x <: 500
modélisable en D Par: Ty =2240
M fz = - 2240x
{T:i(5-+1)} = {~(5-+1)} M,=O.
D M D (5 -+ 1)
tel que dans 3t : En A: x = 0; M fz = 0
en C: x = 500; M fz = - 112 X 104 •
- Entre C et B: 500 ".; x <: 1 000.
T y = 2 240 - 4 000 = - 1 760 ;
- La liaison 2-1 est une liaison pivot courte d'axe M fz - 1 760 x - 2 X 10 6 ;
(A, x) admettant un léger rotulage. L'action mécani- M, = - 36 4
X 10 •
que de 2 sur 1 est modélisable en A par:
En B: x = 1000; M fz = - 24 X 10 4•
A(2-+1)}
{T:i(2-+1)}= A
{0 - Entre B et D: 1 000 ".; x <: 1 200.
T y = - 1 200;
tel que dans 3t :
M fz = 1 200 x - 144 X 10 4 ;
4
M, = - 36 X 10 •
En D : x = 1 200; M fz = O.
139
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
La figure 8.10 représente les diagrammes de T y, Mf, et Dans la section C on peut écrire:
M, le long de la poutre AD. Sur ces diagrammes on observe
que: d 3 "" 16X2,6[112X 104 + 104J1122+36n
11" x 260 J
1 Ty 1m'x = 2 240 entre A et C d'où d",,49mm.
JMf ,l m• x =112xI04 enC
IM,l m • x = 36 x 10 4 entre C etD. QUESTION 4
Dans la section la plus sollicitée, déterminer le diamètre
La section la plus sollicitée est donc située en C.
minimal de l'arbre pour que la condition limite relative aux
contraintes tangentielles soit vérifiée. Compte tenu de la
question 3 en déduire le diamètre minimal de l'arbre 1 pour
que celui-ci résiste en toute sécurité aux sollicitations qui lui
2240 sont appliquées.
RÉPONSE
La condition limite pour les contraintes tangentielles (rela-
tion (II) paragraphe 2.5.2) s'écrit:
D'autre part:
1G 11"d 3
TRT=16
d'où
Mt
A c B o Dans la section C on peut écrire:
x 4
d3 "" 16 x 2,6 x 10
~ 11" x 130
J 1122 + 362
4
- 36.10
(c)
d'où d"" 49,2 mm.
Fig. 8.10.
Compte tenu de la question 3 la condition de résistance de
l'arbre 1 est donc:
QUESTION 3
d.,;.. "" 49,2 mm.
Dans la section la plus sollicitée, déterminer le diamètre
minimal de l'arbre pour que la condition limite relative aux
contraintes normales soit vérifiée.
RÉPONSE
La condition limite pour les contraintes normales (rela-
tion (10) paragraphe 2.5.1) s'écrit:
140
5011 icitations composées
La réduction en G du torseur des forces de cohésion La composante Mf, '1 0 provoque une sollicitation de
flexion plane simple. Nous avons vu dans le chapitre 7
que cette sollicitation fait intervenir des contraintes
normales U2 dont la norme est proportionnelle à
l'ordonnée y du point considéré et telles que
(fig. 8.12 b) :
a donc les composantes suivantes dans le repère
G (x, y, z) de définition des sollicitations (fig. 8.11) : Mf
u
2
= - I(G, ~/'
N'IO M,=O
R Ty'lO; MG Mfy = O. La composante Tv '1 0 provoque dans la section
Tz = 0
droite (S) une co"ntrainte tangentielle 7" xy dont la
Mf, '10 valeur en un point M s'exprime par la relation (15) du
§ 5.3 du chapitre 7 :
Y
Ty W Gz
T =T =- .
xy M bI(G, z)
7" Nxy = 0
--> d'où:
/T1
N Mf, 1
(2)
(S)
-->
/T2N
Iul max = I S- I(G,z)YN .
141
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
QUESTION 2
3.2. APPLICATION Déterminer les composantes dans (G, x,
y, i) des éléments de
réduction en G du torseur des forces de cobésion. En déduire
La figure 8.13 représente une poutre 1 en liaison le type de sollicitation auquel est soumis la poutre 1.
encastrement en B avec le support 2.
y RÉPONSE
1=2000
.... Dans la zone AB pour laquelle 0 "" x "" 2 000, on considère
~
A (3....1) X la section droite (S) de centre de surface G telle que
"- A
•
G • B ~
AG = xX (fig. 8.13).
Si on considère le tronçon à gauche de (S), on peut écrire
• •df(4....1) --t
~ ~ ~ ~ que:
(S) ~
Fig. 8.13.
avec
Le plan (A, X, ji) est un plan de symétrie pour la x
poutre 1 et pour les forces qui lui sont appliquées. R= -A(3-+1)-Id::i(4-+1)
fi
(A, x) est porté par la ligne moyenne de 1.
x
Unités: forces en newton, longueurs en millimètres. MG = - Md A(3 -+ 1)]- I M dd::i(4 .... 1)].
La poutre 1 est soumise aux actions mécaniques fi
suivantes:
- l'action de 3 .... 1 est modélisable en A par: La première relation s'écrit:
{"G(3-+I)} =
A (3
0
-+ I)} R= - A(3
x
-+ 1) - I dJ( 4 -+ 1)
A
{ fi
R= x- 2 000 ji + 3 xy
il ~~ ~~+3X
soit 5 000
tel que A (3 -+ 1) = - 5000 x + 2000 ji
- l'action de 4 -+ 1 est modélisable par une densité d'où:
linéïque de force constante entre A et B et telle que: T, = O.
RÉPONSE
QUESTION 3
L'équilibre de 1 entraîne que: {T:>(1 -+ I)} {Ô}.
La réduction en B permet d'écrire: Déterminer les équations et les diagrammes de l'effort
normal N, de l'effort trancbant T, et du moment de flexion
R(I-+!) =Â(3-+1) Mf, le long de la poutre AB.
1
+ I dj(4 -+ 1) + B(2 -+ 1) = Ô
fi
RÉPONSE
MB(I -+ 1) M B[Â(3 -+ 1)]
1
Entre A et B pour 0 "" X <: 2 000, les résultats de la
+ I M [dj(4 -+ 1)] + M (2 -+ 1) =
B B Ô. question 2 permettent d'écrire:
o Unités: forces en newton, longueurs en millimètres.
Effort normal:
Dans (x, ji, z) on obtient:
142
Effort tranchant : - contrainte nonnale due à M fz :
T/x) =- 2 000 + 3 x.
EnA: x = 0; T y = - 2 000.
EnB: x=l=2000; T y = 4000. - contrainte nonnale due à la flexion et l'extension:
l
EnC: x = 3; T y = O.
(N) N(x)
Dans la zone tendue: 1 CT,Of 1mu = 113,78 MPa.
5000 (a) Dans la zone comprimée: 1 CT NI mo. = 108,22 MPa.
1 La figure 8.15 donne les diagrammes de répartition des
A 8 1 x contraintes nonnales al' if 2 et if = a, + a2•
(mm)
Dans la relation (1) ci-dessus pour 0" x = 0 on obtient
l'ordonnée y du plan neutre:
4000 (b) y = - 0,75 (mm) .
x
y y y
(mm) -->
0"
(N.mm)
x
x
8 1 (mm) N N N
1
1 (c) (a) (b) (c)
1
- - - - - - - - - - - - -=- 2.10 6 Fig. 8.15.
Fig. 8.14.
QUESTION 4
Déterminer la répartition des contraintes normales dans la
section la plus sollicitée et en déduire la contrainte normale
maximale dans la zone tendue et dans la zone comprimée. 4.1. DÉFINITION
Déterminer l'ordonnée y de la fibre neutre.
143
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Exemples
- Poutre droite de section rectangulaire dont le plan
des charges (G, X, ji) n'est pas un plan de symétrie de
la section (fig. 8.16 a).
- Poutre droite constituée par une cornière à ailes
inégales (fig. 8.16 b).
Fig. 8.17.
144
5011 icitations composées
1 (G, Y) Y cos ~ - 1 (G, i) Z sin ~ =0 . (2) = I(G, Z) sin 2 'P + I(G, Y) cos 2 'P (6)
4.2.3. Expression de l'axe neutre Pour calculer u x max on détermine les coordonnées y et
z des points M les plus éloignés de l'axe neutre
dans le repère (G, y, z) (G, n) et on applique la relation (11).
Les formules de changement d'axes entre
(G, X, y, z) et (G, X, Y, Z) s'écrivent: 4.2.4. Détermination graphique de
y = Ycos 'P - Zsin 'P (4) l'axe neutre
{z Y sin 'P + Z cos 'P
=
Soit (G, y, Z) un système d'axes de la section
y = Y cos 'P + z sin 'P (5) (S) tels que (y, Z) = ~. Désignons par (G, Y, Z)
{ Z = - y sin 'P + z cos 'P .
145
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
les axes principaux de la section (8) tels que L'angle (y, Y) = (i, Z) = ({J est déterminé graphi-
- -
(Y, Z) = 2"'
7T
On note: quement à partir de :
4.3. APPLICATION
G. -->
C(4-->1)
Fig. 8.19.
Fig. 8.20.
Sur l'axe (G, i), on porte à l'échelle choisie: L'axe (A, x) est porté par la ligne moyenne de la
poutre 1 et B et C sont situés sur (A, x).
GH=/(G,i)i et GE=/(G,Y)i. Les forces appliquées à la poutre 1 sont perpendiculai-
res à (A, x) et admettent (A, x, y) comme plan de
Parallèlement à (G, n, on porte avec la même
symétrie. La poutre 1 est une cornière à aile inégale
90 x 70 x 8 NF A 45-009 dont la section droite
échelle: (S) est définie figure 8.21. Les axes (G, y) et
(G, z) ne sont pas les axes principaux de la section
HA = - /(G, y, Z)y et ER = /(G, y, Z)y. droite (S).
Unités: les longueurs en millimètres, les forces en
Il en résulte que dans (G, y, Z) les points A et B sont newtons.
tels que:
y y
GA = I(G, i) i - I(G, y, i ) j 1 70
{ G1J = I(G, y) i + 1 (G,y, i ) j ' z 1 1 0
1 1 ·G, _o.
Le cercle de Môhr est le cercle de diamètre AB, son
centre J est le milieu de HE, son rayon est
z col
R = JA = JB. Ce cercle coupe l'axe (G, Z) en deux G 0
Cl
points Cet D. On note D le point proche de H et Cie
point proche de E. ~. G2
Au chapitre 2, paragraphe 9 nous avons établi que: 8
146
L'action mécanique de 4 -+ 1 est modélisahle en C Les composantes de R et MG dans (G, X, ji, i) sont:
milieu de AB par:
N =0 Ml =0
{'b(4 -+ I)} = ë(40'-
_ I)} R Ty=IOOO; MG Mfy = 0
C
{
I T, = 0 Mf, = - 1000 x + 2 x 10 6
tel que ë (4 -+ 1) = - 2 000 ji .
La figure 8.22 donne les diagrammes de T y et Mf,' Il en
résulte que la poutre 1 est soumise à une sollicitation de
flexion mais, (G, ji) n'étant pas un axe principal de la
QUESTION 1 section droite (S), cette sollicitation est une flexion déviée.
Détenniner les équations et les diagrammes de l'effort
tranchant Tyet du moment de flexion Mf.
QUESTION 2
QueUe est le type de sollicitation auquel est soumise la poutre
1? Détenniner le centre de surface G de la section droite
(8).
RÉPONSE RÉPONSE
Par raison de symétrie On peut décomposer la section (S) en deux surfaces
SI et Sz de centre de surface G I et G 2 (fig. 8.21)
À(2 -+ 1) = B(3 -+ 1) = 1 OOOji.
SI = 70 x 8 = 560 mm 2
Soit G le centre de surface d'une section droite (S) située
S2 = 82 x 8 = 656 mm 2
entre A et C. Les éléments de réduction en G du torseur des
forces de cohésion S = SI + S2 = 1 216 mm 2 .
G{~G}
Les centres de surface G I et G 2 sont définis dans (0, X, ji, i)
{'bcoh } = par:
Les composantes de R et MG dans (G, X, ji, i) sont: Les coordonnées du centre de surface G de (S) dans
(0, X, ji, i) s'expriment alors par:
N =0 MI =0 SI + YG2 S2
YGI - 4 x 560 - 49 x 656
R Ty=-IOOO; MG Mfy = 0
I T, = 0 Mf, = 1000 x
YG = S
yG
1216
= - 28,276 (mm) •
EnA: x=O; Mf, = O.
zGI SI + ZG2 S2 35 x 560 + 4 x 656
6
EnC: x=IOOO; Mf, = 10 (N mm). zG = S 1 216
-1000
x ques de SI et S2 par rapport à l'axe (G. On peut écrire: ,n.
147
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
I(G, z) = II(G, z) + 12(G, z) Sur la figure 8.23 on observe que: 'P = (i, cA).
On mesure: I(J = 30,5° .
Ij(G, z) = l, (G j , z) + SI d;2 avec 1dll On construit (G, Z) parallèle à CA et (G, h parallèle à
C B et orientés de telle façon que
_) 70 X 8 3
l, ( G, z = --12- ?
+ 560 x 24,276-
= 333008,21 mm 4
(y, h = (z, Z) = 'P .
12(G, z) = 12(G 2,z)+s2 d!} avec Idil !YG- Yc 21 Sur l'axe (G, i) on obtient:
QUESTION 5
QUESTION 4 Déterminer par la méthode graphique l'axe neutre (G, li) de
la section droite (S) et en déduire les coordonnées y et z des
Déterminer par la méthode graphique de Miihr la position points M et N de la section (S) les plus éloignés de l'axe
des axes principaux au centre de surface G de la section neutre.
droite (S) et la valeur des moments quadratiques maximal et
minimal correspondants. RÉPONSE
RÉPONSE On a vu au paragraphe 4.2.4 que dans le repère (G, y, z)
l'axe neutre (G, fi) a pour support â1i, le point B étant
Dans le repère (G, y, z) et en fonction de l'échelle choisie défini par: ~
sur l'axe (G, i) on porte (fig. 8.23):
4
GE = I(G, y) i + I(G, y, z)y.
GE = I(G, y) = 522488 mm ,
GH = I(G, i) = 982328 mm4 • Sur lafigure 8.23, par construction, le point B vérifie cette
condition. L'axe neutre est donc défini par GE. Sur cette
On note J le milieu de EH. figure on mesure:
Parallèlement à (G, y) on porte:
(y, li) = a = 51° .
HA = - I(G, y, z) = -421 436mm 4 ,
La figure 8.23 montre que les points les plus éloignés de
J!lJ = I(G, y, z) = 421436 mm
4
•
l'axe neutre (G, fi) sont les points repérés Met N. Dans le
repère (G, y, i) on détermine (graphiquement ou géométri-
On trace le cercle de Môhr de centre J et de rayon JA. quement) les coordonnées des points M et N:
Ce cercle coupe l'axe (G, i) en Cet D. On note C le point
proche de E et D le point proc_he de H. YM = 28,27
On désigne par (G, Y) et (G, Z) les axes principaux en G
tels que
- -
(Y, Z) =
'TT
2"'
M I
ZM = -18,27
N 1YN = - 61,73
On note: 'P = (y, h = (i, Z). zN = -10,27
148
QUESTION 6 - pour le point M:
106
Dans la section droite (S) la plus sollicitée, déterminer les U Mx = - 27. 104 X 123. ] 0 4 [28,27 x 522 488
contraintes normales maximales tr. dans la zone tendue et
dans la zone comprimée. + 18,27 x 421436]
4
Fig. 8.24.
Unités: les longueurs en millimètres, les forces en - La liaison 3-1 est une liaison pivot glissant cou~te
newton. d'axe (D, x) admettant un léger rotulage. L'action
mécanique de 3 ..... 1 est modélisable en D par:
- L'action mécanique de la roue 4 sur l'arbre 1 est
modélisable en C par:
{'b(3 ..... 1)} - B {B(30~
_ I)}
{'b(4 ..... 1)}= ë(4 ..... 1)}
c { Mc (4 -.1)
tel que dans :il. :
tel que dans :il. :
I)I~B;
ë (4 ..... 1) 1- ~ 000 ;
B(3 .....
ZB
- L'action mécanique de la roue 5 sur l'arbre 1 est Cet arbre est en acier XC 38 pour lequel:
modélisable en D par:
U e = 335 MPa et Te = 235 MPa .
149
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
C(4 -+ 1 ) 1- ~ soo ;
RÉPONSES - La liaison 3-1 est une liaison pivot glissant courte
d'axe (B, x) admettant un léger rotulage. L'action
l' X A = 0; YA = 1 250 (N); Z A = O. mécanique de 3 -+ 1 est modélisable en B par:
YB = 1 7S0 (N); Z B = O.
{"G(3 -+ I)} = B
{
B(3 -+
Ô
I)}
2' 1 Ty 1max = 1 7S0 N entre D et B; tel que dans :JI.
A f B .1 C
"
D
sécurité s = 2,S.
QUESTIONS
t ~
x
.~
l' Déterminer les actions mécaniques en B et D.
2 4 2' Déterminer les équations de l'effort tranchant T,. du
moment de flexion Mf. et du moment de torsion
Fig. 8.25. JW; le long de l'arbre AD et construire les diagrammes
correspondants.
En déduire la valeur de 1 Tylmu' de 1Mf.I ...., de
Unités: les longueurs en millimètres, les forces en 1Mt 1mu et la position des sections droites correspondan-
newtons. tes.
150
Sollicitations composées
3° Dans la section droite la plus sollicitée, détenniner le - L'action de 4 -+ 1 est modélisable en C par:
diamètre mioimal de l'arbre pour que la condition limite
relative aux contraintes nonnales soit vérifiée. ë(4-+1)}
4° Dans la section droite la plus sollicitée, détenniner le {"G(4-+ I)} = c { Ô
diamètre minimal de l'arbre pour que la condition limite
relative aux contraintes tangentielles soit vérifiée. tel que dans :Il.: ë (4 -+ 1) = 990 x- 400 y.
SO A partir des résultats du 3° et du 4°, en déduire le
diamètre minimal de l'arbre 1 pour que celui-ci résiste en
toute sécurité aux sollicitations qui lui sont appliquées.
QUESTIONS
RÉPONSES
1" YB = - 250 (N) 1° Détenniner les équations de l'effort nonnal N, de
l'effort tranchant T~ du moment de flexion Mf. le long du
Yo = 3 250 (N). levier 1 et construire les diagrammes correspondants.
En déduire la valeur de 1NI, de 1Ty l ' de
2° 1 Ty 1max = 3 250 (N) entre C et D ; 1Mf. 1max et la position des section:"droites corresj;ndan-
3 tes.
1Mf, 1max = 97,5 x 10 (N mm) en C; 2° Déterminer la répartition des contraintes nonnales
1M, 1max = 25 x 10' (N mm) entre B et C . dans la section droite (S) la plus sollicitée et construire les
diagrammes correspondants.
En déduire la contrainte nonnale maximale dans la zone
3° d~ 17,4 mm. tendue et dans la zone comprimée.
3° Détenniner la contrainte tangentielle maximale dans
4° d ~ 17,1 mm.
la section droite ~B.
5° d~ 17,4 mm.
u = 15 + 16,117 y
Fig. 8.26.
A(2 -+ l)} y
{"G(2-+ I)} = A
{ Ô
50 50
tel que dans :Il.: A (2 -+ 1) = - 990 x- 800 Y.
lA B C x
- L'action de 3 -+ 1 est modélisable en B par:
{"G(3 -+ I)} = B
{
B(3 -+
Ô
l)} -+
A (3-+1) J -+
B 4-+1) \.!
tel que dans :Il.: B(3 -+ 1) = 1 200 y. Fig. 8.27.
151
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
u,=255MPa et T e =130MPa.
A(3-+I)}
{'G(3-+1)} = A
{ Ô
{'G(4-+1)}=B {
B(4 -+
Ô
I)}
tel que dans :JI.: B( 4 -+ 1) = - 200 y.
Fig. 8.28.
152
Sollicitations composées
tels que:
(G, Ji) de la section droite (S) en calculant tan 1/1
(relation (3) paragraphe 4.2.Z). cp = (y, Y) = (l, Z) = 38
0
RÉPONSES
Fig. 8.29. 0
1 tan ljJ = 3,5638; ljJ = (Y, fi) = 74,3
0
•
0
-- centre de surface G : 3 YM ",,37; ZM",,-55;
YN "" - 40; ZN "" - 8.
DG = 26,55 Y + 29,88 Z
0
4 En M: u x = - 66,4 (MPa), zone compnmee.
En N: u x = 47,8 (MPa), zone tendue.
dans (O,y,l); s = 3,46.
153
o le flambage
Le flambage est en fait une sollicitation composée de
compression et de flexion. Comme telle, elle aurait pu être
traitée au chapitre précédent. Nous avons choisi d'en faire un
chapitre à part, non pas pour y apporter plus d'attention mais
simplement parce que les méthodes de son étude sont un
peu particulières.
Lorsqu'une pièce en forme de poutre rectiligne ment, et sur le plan expérimental, comme la flexion
suffisamment longue subit un effort axial croissant se produit dans le plan (A, i, y), les liaisons sphéri-
tendant à la raccourcir, on observe successivement ques en A et B sont remplacées par des liaisons pivot
deux types de sollicitation. x d'axe parallèle à z, plus faciles à réaliser.
- Pour une charge axiale • Considérons le repère 5to = (A, X, y, z), il est tel
F inférieure à une limite -->
notée Fe (charge critique), F que, (fig. 9.1) : (A, x) est porté par la ligne moyenne
la poutre est comprimée, 3 de la poutre avant déformation.
elle reste rectiligne et se • Dans un plan (G, y, z) de section droite, (G, y) et
raccourcit. (G, z) sont axes principaux et /(G, .ï) <: /(G, y)
- Lorsque la charge alors, la déformation aura lieu dans le plan (A, i, y).
axiale F atteint F et la pou-
tre fléchit brusquement et • La liaison 1-2 en A est une liaison pivot sans
se rompt très vite; On adhérence d'axe (A, .ï).
observe que la flexion se • La liaison 1-3 en B est une liaison pivot sans
produit dans le plan per- adhérence d'axe (B, 2).
pendiculaire à la direction • Les actions de liaison se réduisent respectivement
principale de plus faible en A et B à deux glisseurs dont les résultantes sont
moment quadratique de directement opposées.
la section droite de la pou-
tre. Figure 9.1 par exem-
ple, la flexion se produit
dans le plan (A, i, y) per- {'b(2-+ l)} = A {;(2-+ l)},
y
pendiculaire à (G, .ï). / 2
Fig. 9.1.
avec  (2 -+ 1) = Il i Il i.
{'b(3-+1)} = B {:(3-+1)}
154
Les constantes A et B peuvent se calculer par les
1.2. ÉTUDE DE LA DÉFORMATION conditions aux limites (fig. 9.2) :
DE FLAMBAGE. CHARGE
CRITIQUE D'EULER • En A: 1=
x
y
= 0
0
ce qui entraîne A = O.
• En B: x =1 ce qui entraîne B sin wl = O.
y =0
Modélisons la poutre par sa ligne moyenne AB et
supposons que sous l'influence des efforts en A et B, A étant nul, il est évident que B #< 0 ;
cette ligne moyenne prenne une très légère courbure. B sin wl = 0 entraîne donc que sin wl = 0
Sur la figure 9.2, cette courbure est évidemment très
et par conséquent: wl = br . (3)
accentuée pour la rendre visible.
Que représente B?
x Reprenons l'équation générale de la déformée (2)
1
avec: pour A = O.
y = Bsin wx.
7T
Dans le repère :R = (G, i, ji, z) on obtient en écri- Comme par ailleurs dans (3) avec k = 1: w =T '
vant pour simplifier les écritures: F = Il fil.
R = -Fi
B est donc en fait la flèche maximale au milieu de la
I Mc = -Fy. z. poutre.
Etudions la déformation élastique de la poutre sous
l'effet du moment de flexion M fz = - Fy. L'équation de la déformée est alors:
On sait que: EI(G, z) y" = Mfz.
y= B' n T1'
S I'1TX (5)
Soit: EI(G, z)y"+Fy=O. (1)
155
Modélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
soit: MG = (- Fy + p., ) z.
MG est donc un moment de flexion suivant Z. On
connaît l'expression de la « défonnée» dans une
sollicitation de flexion:
(
B(3 -+ 1) = - Fi • en A {xy == 0'
O. {x = 0
yi = 0
MB (3 -+ 1) = MB = M B Z .
• en B {xY == 0'
1. {x = 1
yi = O.
L'équilibre de la poutre 1 et la symétrie des liaisons
implique que: Notons que compte tenu de la symétrie de la figure,
Liaison encastrement 2-1 : ces quatre conditions ne sont pas indépendantes.
Ecrivons que:
156
Le flambage
- 1
Reprenons l'équation de la déformée (7) et rempla-
pour X -
= avec B = 0;
çons A par - ~ :
{
y = 0
0= A cos wl + ~ (10)
y = ~ (1 - cos w x) .
pour { x = 1 = avec B = 0; 0 = -Aw sin wl. (11) La flèche y est maximale lorsque cos wx = - l, c'est-
à-dire pour wx = 7f, soit pour x = ~ ce qui était
y' = 0
prévisible. Alors:
En comparant (8) et (10) il vient que cos wl = 1 et
donc que: wl = 2 k7f.
La valeur choisie pour k doit satisfaire (11). (13)
Notons que (11) est vérifiée 'If k.
Pour k = 1 : w 1 = 2 7f, comme w 2 = F
El (G, z)
Notons que /L, donc A est indéfini.
On obtient: