Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
On présente les objectifs et le domaine du cours à travers un projet qui consiste à terrasser, à partir du
terrain naturel, une plate-forme à l’amont pour la construction d’un bâtiment industriel et une plate-forme
à l’aval pour la construction d’un parking (Fig.1.1).
Ecole existante
Fondations du batiment
Terrassement
Batiment
industriel Soutènement de la
fouille par clouage
Chaussée
Terrassement
Parking
Tirants d'ancrage
Rivière
paroi moulée
1. La description du terrain sur et dans lequel on va construire pour adapter au mieux les ouvrages
au sol (Fig.1.2). Cette description nécessite, d’abord, l’intervention du géologue. L’étude
géologique et hydrogéologique sera complétée par une reconnaissance géophysique dont les
résultats seront précisés par des sondages. L’ensemble de ces investigations fait partie de
l’enseignement des unités de valeur de géologie, hydrogéologie et géologie du génie civil du
cursus de géotechnique (cours A1, A2, A4, B3, B4, TPA1, A2, C4).
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Eboulis plus ou
moins consolidés
t
ulemen
Eco
Rivière
Substratum marno-calcaire
Alluvions
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
2. Après, et seulement après ces investigations, le géotechnicien à partir de sondages
complémentaires et d’essais de laboratoire identifiera et classera les sols en vue d’applications :
terrassement, fondations superficielles, profondes …Cette partie fait l’objet des cours B1, B6 et
TPB0.
3. Le sol étant identifié et classé, le géotechnicien choisira la loi rhéologique du sol saturé ou non
saturé, qui représentera le mieux le comportement de l’interaction sol-structure. Il déterminera les
paramètres pertinents de la loi par des essais de laboratoire et des essais in situ. Lois et
déterminations des paramètres sont traités dans les cours B1, B2, B6, B7 et TPB0.
- Stabilité du soutènement de la fouille par clouage et vérification que les déplacements du sol à
l’amont sont compatibles avec la structure de l’école existante.
Ces différentes techniques, les calculs, dimensionnements, vérifications sont enseignés dans les cours B1,
B6, B7.
5. Enfin le calcul des ouvrages fait partie du domaine du génie civil, dimensionnement du coffrage et du
ferraillage des semelles et de la paroi en béton. Cette dernière partie est enseignée dans le cours B5
En conclusion, tout spécialement pour les projets importants à réaliser dans des conditions difficiles, la
conception, le dimensionnement, la réalisation et le contrôle des ouvrages liés au sol nécessitent
l’intervention des 3 disciplines que sont : la Géologie, la Géotechnique et le Génie Civil.
Le domaine de ces cours B1, B6, B7 (B1 = B6 + B7 ) est donc la Géotechnique. La norme XP P 94-010
(décembre 1996) donne une définition officielle de la géotechnique : « Science qui étudie les sols sous
tous les aspects qui intéressent l’ingénieur de génie civil : mécanique des sols, mécanique des roches,
géologie de l’ingénieur, technique de travaux, technique de construction » Le domaine de ce cours est
donc plus limité puisque qu’il ne recouvre pas la mécanique des roches enseignée en B2 et la géologie de
l’ingénieur au cycle A et en B3.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
En géologie, la roche est un matériau de l’écorce terrestre quel que soit son état, solide et consolidé
(granite sain), solide mais meuble (sable), liquide (pétrole), gaz.
En géotechnique, la roche est une formation géologique dont les éléments sont fortement soudés entre
eux (granite sain), le sol (une arène granitique, altération du granite sain, par exemple), est une
formation géologique dont les éléments ont des liaisons nulles (sable, gravier) ou faibles (limon,
argile) entre eux. On rencontrera tous les états intermédiaires entre la roche et le sol, par exemple les
sols indurés et les roches tendres.
On notera que le géologue, sur la carte géologique, donne généralement aux roches altérées
(sols pour le géotechnicien) le même mode de figuration qu'aux roches saines. Il appartient donc au
géotechnicien en fonction du type de roche de faire les investigations nécessaires afin de déterminer
l’épaisseur de roche altérée qui aura un comportement de sol.
Roche Sol
D’où proviennent les sols ? Tout simplement des roches (Fig.1.3), mais ils peuvent contenir aussi
des matières organiques (vases et tourbes)
Suivant les types d’altération les sols résultant auront des compositions différentes.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Dans les cas les plus généraux un sol peut contenir des fragments de roche, des particules d’argile et des
matières organiques. Les vides entre ces différents éléments, généralement appelés pores ou interstices
sont remplis d’eau et d’air (Fig.1.3)
Si les vides ne contiennent pas d’eau, le sol est sec ( pratiquement impossible sur site), si tous les vides
sont remplis d’eau le sol est saturé (sol sous la nappe), si les vides sont remplis d’eau et d’air le sol est
non saturé.
Sous l’action de la température et aussi des contraintes les minéraux qui composent la roche
vont se déformer. Si ces minéraux ont des propriétés physiques et mécaniques différentes les
déformations différentielles provoqueront des fissures (quartz et feldspath dans le granite par
exemple).
L’eau qui s’infiltre dans les fissures peut entraîner des grands éboulements par la poussée qu’elle
exerce (ex : Grand écroulement de RANDA). L’eau sous forme de glace augmentant de volume
désagrège les roches déjà fissurées.
Certains minéraux sont « inaltérables » comme le quartz, d’autre par contre sont altérables,
comme le feldspath qui se transforme en argile.
se transforme en Sol : arène granitique (sol) Î grains de quartz + grains de mica blanc +
particules d’argile (Fig.1.4)
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Un même type de roche soumis à des climats différents peut donner plusieurs types d’altération.
L'épaisseur de l'altération sera d'autant plus importante que la température est élevée et la pluviométrie
importante.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Fig.1.5 Mini karst fossile dans la craie comblé par des limons à silex de surface
Région de Saint Fargeau (D.Deprez)
Fig.1.6 Affaissements dus à la dissolution du gypse du Trias provençal. Barjemont (D. Deprez)
Par oxydation à l’air humide: la pyrite (marnes noires, schistes pyriteux) : désagrégation très
rapide.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
3.3 Transports des produits de désagrégation et d’altération
PESANTEUR (comme facteur principal) : entraîne ou produit des éboulis de débris de toutes
dimensions, granularité très étalée, les plus gros blocs se trouvent dans le bas, les colluvions désignent
des dépôts de bas de pente de granularité assez fine
Grands glissements
Coulée boueuse et laves torrentielles (pesanteur + eau) : particules argileuses + blocs + eau dans
torrent en crue
VENT : dépôts de grains assez fins sur de longues distances, limon, lœss sur des grandes superficies
(Russie, Chine, Roumanie) pouvant atteindre de grandes épaisseurs de 30 à 40m. Sols très délicats,
leur structure macroporeuse s’affaisse quand l’eau s’infiltre dans le sol occasionnant des tassements
pouvant aller jusqu’à 15% de l’épaisseur de la couche de lœss.
EAU : alluvions fluviatiles composées de dépôts de grains de plus en plus fins en descendant vers
l’embouchure, matériaux de granularité assez étalée.
Les alluvions anciennes, sont généralement des matériaux granulaires, de bonne portance, de faible
compressibilité et de perméabilité importante.
Les alluvions modernes, contiennent beaucoup plus de fines que les précédentes, de faible capacité
portante, compressible et peu perméables.
Les vases des estuaires sont composées essentiellement de particules argileuses et de matières
organiques.
Les dépôts marins, sur des gisements étendus ont une granulométrie fine et uniforme (sable de
Fontainebleau, par exemple).
GLACE : L'érosion glaciaire conduit à une granularité très étendue et les moraines peuvent
comporter des blocs de grandes dimensions. Les glaciers s’étant étendus beaucoup plus
qu’actuellement au cours de l’ère quaternaire, on peut rencontrer des moraines assez loin des glaciers
actuels. La composition granulaire et pétrographique des moraines est très hétérogène ; on y rencontre
des blocs anguleux de toutes tailles et de nature très diverse, provenant de l’ensemble du bassin
versant, le plus souvent emballés dans une matrice argileuse (argile à blocaux) Ces terrains ont été
surconsolidés par le poids des glaciers qui pouvaient atteindre plusieurs kilomètres d’épaisseur
pendant plusieurs milliers d’années.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
4 Définition géotechnique des sols
solide Î squelette du sol : assemblage des particules solides minérales et/ou org
Le squelette du sol est un assemblage des particules de sol minérales et/ou organiques.
On peut adopter une première classification qui permet de séparer les sols en 2 grandes familles ; les sols
grenus, les plus grossiers, des sols fins, les plus petits, avec comme coupure : 60 µm
¾ les graves (fragments de la roche mère) : sédiments détritiques généralement formés de plusieurs
minéraux : 2 mm < d < 60mm ;
¾ les sables (fragments de la roche mère) : sédiments détritiques généralement formés d’un seul
minéral : 60µm < d < 2mm
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
¾ les limons (fragments de la roche mère) : mélange de grains très fins de sable, mêlés en général à des
particules argileuses : 2 µm < d < 60 µm
¾ les argiles (altération physico-chimique de certains minéraux des roches) : particules < 2 µm
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
2 µm 60 µm 2 mm 60 mm 200 mm
Les argiles sont d’abord définies, comme on vient de le voir, par rapport à la taille des particules
inférieures à 2µm, mais il est nécessaires de développer quelques notions de microstructure des argiles
pour mieux comprendre leur comportement, complexe, macroscopique.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
4.1.3.1 Les couches d’éléments
Les couches d’éléments sont composées de tétraèdres (Fig.1.9) ou d’octaèdres(Fig.1.10).
Si Si
: atome de silicium
: atome d'oxygène
La couche tétraédrique est composée de tétraèdres Si4+ entourés de quatre anions O-2 aux sommets
(Fig.1.9). La couche octaédrique est constituée d’Al3+, généralement, entourés de six hydroxyles OH-
(Fig.1.10)
Al Al
: atome d'aluminium
: hydroxyles
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Les feuillets 2/1 formés d’une couche octaédrique entourée de deux couches tétraédriques
(Fig.1.12). illites, smectites, interstratifiés, chlorite
Si
Al 0,96 nm
Si
Les liaisons entre les couches composant les feuillets sont très rigides.
4.1.3.3 Particules élémentaires
Les particules élémentaires sont constituées par un empilement de feuillets élémentaires
4.1.3.5 Texture
Les cristallites s’organisent en unités morphologiques. On peut distinguer par exemple des structures
floculées, bord –face et des structures dispersées face-face. (Fig.1.13)
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
- + + +
+ -
- + + -
+ + +
surface négative
- - +
+ +
- + + - - -
+
- + + + +
Couche diffuse Solution
Couche compacte
Dans une solution aqueuse, les particules s’entourent d’un certain nombre de cations échangeables pour que le
système eau-argile acquière l’électroneutralité par compensation des charges
L’existence des charges électriques sur les surfaces des particules argileuses entraîne une orientation des molécules
d’eau polaire au voisinage de la particule. Les ions H+ et OH- répartis autour de la particule constituent une double
couche électrique caractéristique des colloïdes (Fig.1.15)
+ + + + + +
= = = = = =
+ + + + + +
+H
O
=
Molécule d'eau
H+
Près de la surface des particules il y a un excès de charges positives par rapport aux charges négatives,
loin de la surface on a une concentration égale entre les cations et les anions.
On considère une double couche électrique diffuse composée (Fig.1.16)
¾ d’une couche d’eau compacte, adsorbée au solide, de Stern
¾ d’une couche diffuse de Goüy et Chapman
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
- + + +
+ -
- + + -
+ + +
surface négative
- - +
+ +
- + + - - -
+
- + + + +
Couche diffuse Solution
Couche compacte
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
4.1.6.1 Kaolinite
La kaolinite ne présente aucune substitution isomorphique, les charges disponibles pour la fixation de
cations hydratables ne se trouvant qu’en bordure des feuilets élémentaires. Le diamètre de la particule est
de l’ordre de 1µm
Le feuillet élémentaire est 1/1, la particule élémentaire comporte quelques dizaines de feuillets (photo de la
figure 1.17).
N’ayant pas de substitution isomorphique les liaisons entre feuillets sont très stables.
Al
Si
Al
Si
Al
Si
Al
Si
4.1.6.2 Illite
Le feuillet élémentaire est 2/1.
Dans les couches tétraédriques un cation Si4+ sur quatre est remplacé par un cation AL3+. Le déficit de
charge qui en résulte est compensé par des ions potassiums K+ anhydres situés entre les feuillets.
Le potassium situé entre les feuillets compense les charges internes et bloque toute hydratation et expansion foliaire
(Fig1.18).
La particule primaire d’illite comporte une dizaine de feuillets qui lui donne une largeur de 0,3 µm et une
épaisseur de 10 nm.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Si
Al
Si
K
Si
Al
Si
0.96 nm
K
Si
Al
Si
Fig.1.18 Illite
4.1.6.3 Montmorillonite
Le feuillet élémentaire est 2/1.
OH
OH
OH
OH Hydroxyles
Atome d'oxygène
et Atome de silicium ou d'aluminium
Fig.1.19 Montmorillonite
Pour la montmorillonite, le déficit de charge interne aux feuillets est provoqué par des substitutions de
cations Al+3 en couche octaédrique par des cations Mg+2. Ce déficit de charge qui en résulte est compensé par des
cations hydratés échangeables localisés entre les feuillets (Fig.1.19). L’épaisseur des feuillets dépendra de l’état
d’hydratation.
Le nombre de feuillets dépend des paramètres minéralogiques, la nature des cations échangeables et la
concentration en sels de la solution. L’unité morphologique est un assemblage bord à bord de particules primaires
qui constituent des rubans plus ou moins chiffonnés.
Le mécanisme de l’hydratation est dominé dans les montmorillonites par la porosité interagrégats et la
porosité interparticulaire (Fig.1.20).
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Dimensions d'une
Nombre de
Feuillets particule Surface spécifique C.E.C
Type d'argile feuillets par 2
Elémentaires largueur épaisseur en m /g en meq/100g
particule
en µm en µm
Sur les chantiers il est très rare d’avoir une argile monominérale, généralement l’argile sera composée de
plusieurs types d’argile. Plus généralement encore le sol peut être composé d’argile et de fractions plus
grossières , limon, sable, gravier. On considère qu’il faut au moins 40% d’argile dans un sol pour
considérer qu’on a un matériau argileux pour lequel l’argile impose ses propriétés à l’ensemble du sol. A
taux d’argile comparable la nature des minéraux argileux est d’une importance capitale.
Les montmorillonites ont des propriétés de gonflement, des propriétés d’échanges et d’adsorption aptes à
retenir certains polluants.
Le terme bentonite est utilisé pour tout matériau argileux contenant au moins 60% de montmorillonite.
Ce sont les travaux de D. Tessier qui ont permis de montrer comment la nature minéralogique des argiles
intervient dans la stabilité structurale et l’organisation des matériaux argileux lorsqu’ils sont soumis à des
contraintes mécaniques et hydriques.
Les conductivités hydrauliques diminuent considérablement en passant des kaolinites ou illites aux
smectites.
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Î des matières organiques liées : colloïdes humiques fixés à la phase minérale.
La transformation de la matière organique fraîche en humus colloïdal est l’humification. La transformation des
tourbes franches en tourbe amorphe est la tourbification ; suivant le degré de tourbification les propriétés physico-
chimiques seront différentes (Fig.1.21).
Le complexe argilo-humique est l’association intime de la phase argileuse et des matières humiques.
La matière organique a un rôle important dans le comportement des sols. Si la matière organique est peu évoluée et
abondante (tourbe fraîche) sa texture retient beaucoup d’eau et est très compressible.
Th %
s
he
30 o rp
s am
be
ur
To
25 es
n ch
r a
sf
be
ur
To
20 ρd (kg/m3)
0 100 200 300
La tourbe résulte de l’accumulation de végétaux décomposés en milieu aqueux à l’abri de l’air sous
l’action de champignons et de bactéries
Î Les tourbières plates sur sols calcaires, marécageuses, alimentées en eau par le substratum. Elles ont
un pH neutre à basique. Elles prennent naissance dans des cuvettes marécageuses, des étangs, des lacs. En
pays calcaire entre les couches de tourbe peuvent s’intercaler des précipitations de calcaire lacustre, de
même des éléments détritiques : sable, gravier, vase peuvent se mélanger à la tourbe (petits affluents de la
Somme, affluents de l’Adour)
B6 Chapitre1 (version 8/10/02) CNAM Paris -GEOTECHIQUE C. PLUMELLE 23
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Î Les tourbières littorales se formant sur des fonds lagunaires, dans des estuaires, des baies fermées ;
elles sont composées de couches alternées de tourbe et de sable marin (basse vallée de la Dives)
Î Les tourbières hautes (raised bogs, en anglais) sur sols siliceux ; elles reçoivent leur alimentation en
eau des précipitations atmosphériques, elles ont un pH acide.
La structure de la tourbe varie depuis une masse presque entièrement formée de débris végétaux jusqu’à
une masse amorphe, finement colloïdale. L’accumulation peut se maintenir sur de longues périodes et
aboutir à des puissances qui peuvent atteindre 30m. Elles se caractérisent par des teneurs en eau très
élevées et une masse volumique sèche très faible.
Les travaux de génie civil concernent essentiellement les tourbières plates, littorales et tropicales. Un
exemple de traversée d’une zone tourbeuse par l’autoroute A26 est donné sur la figure 22.
Canal
Somme
Tourbe
Limon argilo-sableux
Limon organique Craie
Tourbe
Limon sableux
Limon + craie
Limon gris à granules
Granules de craie
Craie
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
10
Argile limoneuse
0
Vase molle
-5
Vase mi-consistante
-10
Fig. 1.23 Traversée de la vallée de la Charente par l’autoroute A10 (d’après Scetauroute, 1986)
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Air
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
Bibliographie
Tessier D (1975). Recherches expérimentales sur l’organisation des particules dans les argiles . Application à l’étude de 4
pâtes argileuses « calciques » en voie de dessiccation. Thèse pour l’obtention du diplôme d’ingénieur CNAM, laboratoire de
géologie appliquée.
Tessier D (1984). Etude expérimentale de l’organisation des matériaux argileux. Hydratation, gonflement et structuration au
cours de la dessiccation et de la réhumectation. Thèse de doctorat ès sciences, université de Paris VII.
Marcoen JM, Tessier D, Miller JP (….). Critères de sélection des argiles comme barrière anti-pollution.
Chenu C, Tessier D (1995). Low temperature scanning electron microscopy of clay and organic constituents and their
relevance to soil microstructures. Scanning Microscopy, Vol 9, n°4 : pages 989-1010.
Source: www.almohandiss.com