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Communication orale
Le langage corporel
- Les couleurs
Ce n'est donc pas par hasard que certains spécialistes de la vente recommandent au vendeur de
porter des couleurs neutres, tant pour ne pas fournir à l'acheteur des indications involontaires sur sa
personnalité que pour ne pas choquer la sensibilité esthétique de son interlocuteur. La science attribue
en effet aux couleurs des significations psychosomatiques. Nous nous contenterons de rappeler
l'opinion des chercheurs attribuant à certaines couleurs la capacité d'influencer les êtres humains: - le
rouge est la couleur de l'énergie vitale, du sang et des passions. En excès, il exprime une incapacité à
contrôler son propre monde affectif. Le refus du rouge pourrait trahir un besoin de protection;
- le noir manifeste l'abandon affectif, le renoncement, la fuite de la réalité. Dans le monde occidental, il
est signe de deuil. Il témoigne des moments de transition et de transformation et est très apprécié par
les adolescents;
- le bleu symbolise le désir de paix, de calme et de tranquillité. Porté sur soi, il donne une satisfaction
apaisante. Le bleu foncé exprime une inclination à la méditation. Le bleu azur est un indice
d'extraversion. Le bleu-vert indique une propension à l'indépendance. Le refus du bleu trahit un
caractère superficiel;
- le jaune est le symbole de la lucidité de la conscience et de l'extraversion. C'est la couleur de la
lumière, de l'espérance et de la gaieté. Les vêtements de cette couleur favorisent les relations et les
contacts émotionnels. Le refus du jaune révèle souvent une tendance à la dépression, son excès
suggère une certaine légèreté de caractère; - le blanc est associé à l'énergie du poumon en Chine. Il
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caractérise aussi le refus des liens (en Chine toujours, il symbolise le deuil) et des obstacles, la
recherche de changement et de nouveauté. Symbole de créativité, il témoigne du désir de
s'abandonner à l'inconscient;
- le vert symbolise la persévérance, la ténacité et la confiance en soi, la fermeté et la soif de
certitudes. Le vert sombre révèle égocentrisme et introversion. En excès, il témoigne d'une forte
résistance au changement et d'une rigidité égocentrique.
Au regard de ces significations, on peut souhaiter qu'un vendeur contrôle ses choix de couleur et
sache lire ceux de ses clients, car ils constituent une sérieuse source d'information sur les
personnalités et les dispositions d'esprit.
La mimique
- La gestuelle
Des travaux récents ont montré que dans un message oral, les mots comptent pour 7%, l'intonation
pour 38% et la gestuelle pour 55%. Certains gestes ont un rôle d'information. D'autres ponctuent la
parole.
Les gestes peuvent tout à la fois servir l'orateur quand ils assurent la communication et le desservir
quand ils le trahissent. Avoir conscience de sa gestuelle en favorise la maîtrise
La gestuelle naît avec la mimique, mais elle se présente plutôt comme un facteur de communication
consciente. Elle sert, par exemple, à indiquer la direction d'un village ou d'une habitation (geste du
bras). Logiquement, l'homme apprenant à articuler son langage, la gestuelle aurait dû peu à peu
disparaître : non seulement cela ne s'est pas vérifié, mais l'évolution de la civilisation s'est
accompagnée d'un enrichissement de la gestuelle. La Communication Non Verbale (CNV), c'est-à-dire
mimiques et gestuelle réunies, permet d'instaurer une forme de communication rudimentaire mais
efficace entre des individus parlant des langues différentes. La vie moderne, avec ses échanges
toujours plus riches et variés, trouve dans la communication gestuelle une aide remarquable. La
gestuelle, comme la mimique, est donc très importante dans les échanges humains. L'information. La
gestuelle peut être utilisée pour remplacer la parole : en employant les mains et les doigts en un
langage symbolique, on peut faire parvenir une information à son destinataire.
L'accentuation. La gestuelle peut renforcer ou démentir des idées exprimées verbalement.
La manifestation de son image de marque. La gestuelle peut servir à projeter vers les autres une
image déterminée de soi. Par exemple, le vendeur veut se présenter comme un professionnel
compétent, donc rassurant, et l'acheteur comme un expert peu susceptible d'être trompé.
Entretien de vente, la gestuelle trahit habituellement l'intention déclarée du client de diriger la
situation. Le vendeur se soumet en attendant de pouvoir retourner la situation à son avantage. La
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gestuelle peut représenter, pour le vendeur, un moyen de renforcer ses idées, mais aussi un feed-
back ininterrompu sur le cours de la négociation. Saisir et interpréter rapidement la mimique et les
gestes du client permet d'évaluer l'attitude de ce dernier face à l'achat, son adhésion ou son opposition
aux arguments du vendeur, sa souplesse face aux solutions de remplacement.
Mais, attention! chaque signe du visage ou du corps ne doit pas être interprété de façon isolée, mais
en tenant compte du contexte constitué par l'attitude générale de l'interlocuteur, Le vendeur n'oubliera
jamais que la CNV est une lame à double tranchant : en effet, lui-même peut lancer involontairement
des messages à son client qui, à son tour, les interprétera à son propre avantage.
Le vendeur doit donc :
- surveiller son aspect extérieur, en veillant à tout contrôler;
- choisir un comportement gestuel déterminé et s'y tenir;
- contrôler sa propre mimique et l'utiliser habilement pour renforcer l'impact de son discours; - intégrer
ces actions ponctuelles à l'ensemble de son comportement, de façon à donner au client une
impression de solidité, de compétence et de professionnalisme. Le vendeur veillera à ne jamais
donner à sa gestuelle une connotation négative, en l'exagérant ou en enfreignant les quelques règles
proposées ci-dessous :
- exercer sa gestuelle au niveau de la partie supérieure du corps. En cachant ses mains, on exprime
inconsciemment une intention de dissimulation;
- bouger le bras en même temps que la main. Si cette règle est enfreinte, on peut adopter des
positions peu naturelles pouvant peser négativement sur la spontanéité de la communication. Le fait
d'agiter une main en bloquant le bras exprime l'indifférence ou le dédain de l'interlocuteur;
- souligner ses propos avec une seule main, Sauf exception, il faut utiliser une seule main, car l'emploi
gestuel des deux peut entraîner une certaine confusion provoquant la distraction de l'interlocuteur, son
irritation et sa méfiance;
- éviter les gestes rythmés. Si le discours du vendeur est scandé de gestes bien rythmés,
l'interlocuteur interprétera ce rythme comme la manifestation de la volonté du vendeur de lui imposer
une certaine décision;
- tenir la main la paume en dessus. Il s'agit d'un geste à signification religieuse (doigts unis, pouce
légèrement écarté) dont nous reparlerons ultérieurement;
- garder les mains ouvertes. Anciennement, ce geste signifiait que les mains ne cachaient pas d'arme,
idée suggérée par la main présentée en forme de poing, le poing lui-même constituant d'ailleurs une
arme;
- ne jamais pointer l'index vers l'interlocuteur. Ce geste est négatif et comporte une connotation
d'accusation. Le doigt pointé symbolise un stylet ou un couteau menaçant un adversaire. Il faut faire
des gestes harmonieux, traduisant la sérénité et non la nervosité ou la brusquerie. Une gestuelle
nerveuse trahit un désordre intérieur du vendeur - ou, peut-être même, son incompétence.
Nous avons vu dans une unité précédente que certains spécialistes de la vente suggèrent aux
vendeurs de s'habiller de la façon la plus neutre possible. Cependant, durant les deux dernières
décennies, ce formalisme a été contesté et, aujourd'hui, on admet qu'un vendeur se présente vêtu de
façon moins classique qu'autrefois. Le vendeur doit s'adapter aux goûts et aux manières prévalant
dans le secteur où il opère, sans cependant oublier de se conformer aux règles en vigueur sur le lieu
de travail de son client. Lorsqu'il s'agit du domicile privé de l'acheteur, la visite même du vendeur peut
constituer une intrusion : si, de plus, elle s'accompagne d'un aspect vestimentaire outrancier et
choquant, la négociation sera sérieusement compromise. Les signaux de communication non verbale
lancés par l'aspect extérieur du vendeur acquièrent un relief tout particulier lorsque le vendeur est une
femme, situation de plus en plus fréquente. Nous vivons dans une société fondamentalement sexiste,
où une vendeuse est toujours considérée de façon ambiguë et exposée aux avances de clients peu
scrupuleux. Pour une vendeuse qui désire atteindre ses objectifs professionnels sans s'appuyer
essentiellement sur sa féminité, les choix vestimentaires deviennent délicats. Les dernières situations
examinées peuvent sembler artificielles, car vendeurs et acheteurs sont présentés dans des attitudes
ponctuelles, séparées de tout contexte. Il est évident que l'idéal serait de pouvoir les suivre dans
l'enchaînement de leurs mouvements, de leurs attitudes, dans toutes les phases de leur dialogue, en
analysant en même temps l'aspect du locuteur et celui de l'interlocuteur. On peut proposer au vendeur
quelques suggestions qui lui permettront de régler sa conduite pour améliorer ses prestations. Il pourra
ainsi tirer profit du comportement de ses interlocuteurs.
NE PAS CROISER LES JAMBES DE FAÇON INELEGANTE Cette position est confortable mais
exprime une fermeture aux sollicitations extérieures.
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EVITER DE PORTER DES CHAUSSETTES COURTES. Il ne s'agit pas uniquement d'un conseil
d'élégance. Lorsque l'on croise les jambes, on découvre inévitablement une petite bande de peau,
message de manque de goût et de négligence.
EVITER DE PORTER DES ACCESSOIRES VOYANTS. Boucles d'oreille, bagues, bracelets, chaînes
et autres colifichets (petit objet de fantaisie) de ce genre peuvent faire croire à l'interlocuteur que le
vendeur fait partie de communautés marginales et, donc, bloquer purement et simplement l'entretien
de vente. Un écrivain russe a dit: « Savoir se montrer simple et souriant est l'art suprême de la vie en
société, »
NE PAS SE VAUTRER DANS SON FAUTEUIL. Cette attitude doit être soigneusement évitée tout
d'abord parce qu'elle est un signe de mauvaise éducation, et ensuite parce qu'elle est un signe
d'embarras et de malaise (s'enfoncer dans un fauteuil exprime un désir d'anéantissement). Sur un plan
général, chaque geste tendant à augmenter la distance entre soi et les autres est ressenti par ces
derniers comme une manifestation de refus.
NE PAS EXPRIMER PAR SON ATTITUDE ENNUI OU INDIFFERENCE. C'est un risque qui guette
constamment le vendeur, car il est lié à la répétitivité de son travail. Ce comportement devient
particulièrement négatif en face d'un client qui exprime une opinion, motivée ou non, mais à ses yeux
essentielle. Le vendeur doit se concentrer sur le discours du client sous peine de laisser apparaître un
désintérêt aux conséquences désastreuses.
EVITER DE CONFERER À VOIX BASSE AVEC SON VOISIN. Le vendeur court le risque de
commettre cette faute lorsqu'il rend visite à un client en compagnie de son supérieur. En dehors de
toute considération en matière d'éducation, un aparté témoigne d'un manque de préparation ou d'une
tentative de cachotterie dommageable pour le client. Le vendeur et son supérieur doivent se
comprendre à demi-mot car toutes les dispositions auront été prises auparavant.
MODERER LES GESTES DE SES BRAS ET DE SES MAINS Le vendeur qui agite excessivement ses
bras est comparable à un moulin à vent. La quantité et l'ampleur de ses mouvements sont
proportionnels, dans l'esprit du client, au manque de préparation professionnelle de celui qui les
accomplit. Le mouvement des bras et des mains est le précieux auxiliaire du prestidigitateur qui désire
détourner l'attention du spectateur du secret de la manipulation.
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Gestuelle de l'interlocuteur
Voici les significations des attitudes les plus courantes de l'interlocuteur du vendeur lors d'un entretien.
Il importe de les repérer et de les analyser dès le début de la rencontre afin de dresser un portrait
psychologique du client et d'y' adapter son exposé.
- Yeux très ouverts : candeur, pureté, naïveté, stupeur.
- Yeux en fente : malice, ruse, méfiance,
- Porter les mains au visage : embarras, perplexité, indécision, timidité.
- Tenir les bras croisés : attention, réflexion, autodéfense.
- Croiser les jambes (ou les mains à hauteur du genou) : attitude caractéristique d'une personne
habituée à prendre ses décisions avec calme.
- Jambes fortement croisées : autodéfense, retrait, crainte.
- Haussement d'épaules : faiblesse, passivité, impuissance, mépris.
- Tronc immobile : faiblesse implicite, demande d'aide.
- Bras croisés : faiblesse, crainte ou défi.
- Lisser fréquemment ses cheveux : narcissisme, aisance, crainte d'être mal jugé.
- Pianoter avec ses doigts, s'amuser avec des objets: nervosité, tension, irritation, impatience.
'- Marcher d'un pas lourd : caractère décidé, calme, réfléchi.
- Marcher à petits pas rapides : impatience, agressivité, impulsivité.
- Haussements de ton fréquents : tension, irritation, nervosité.
- Timbre de voix régulier : calme, sécurité, décontraction, lassitude, désintérêt.
- Enlever et remettre fréquemment ses lunettes ; volonté d'éliminer une barrière entre soi et les autres,
ouverture, franchise.
Gestuelle du vendeur
Si le vendeur tente de cerner son client en l'observant attentivement, il ne doit pas oublier que son
interlocuteur fait de même. Une bonne maîtrise de son langage corporel est indispensable pour faire
passer un message, singulièrement dans les moments critiques d'un entretien (omission volontaire de
certains détails, doute sur certains renseignements, oublis, etc.).
- Passer sa langue contre sa joue : manque de maîtrise de soi, incertitude.
- Serrer son pouce dans sa main en changeant de discours : tentative inconsciente de dévier
l'attention de l'interlocuteur (fréquent) .
- Se frotter la tempe ou le menton ; auto persuasion qui indique l'insécurité, la tension.
- Regarder un point fixe : refus du regard de l'interlocuteur, peur, gêne.
- Augmenter le nombre et la fréquence des mouvements du corps : désir d'être ailleurs, fuite,
irresponsabilité.
- Agiter une main : refus de toute responsabilité par rapport à ce qui vient d'être dit, distance.
Le vendeur et le client peuvent être comparés à deux acteurs dont le bureau où se négocie la vente
serait la scène. Ils se donnent la réplique, se contredisent, sont tour à tour émetteurs et récepteurs
d'informations. Mais, alors que, sur la scène, la parole l'emporte sur le geste, la situation est inversée
lors d'une discussion. La gestuelle manifeste un comportement profond, instinctif et dévoile bien mieux
que la parole les pensées de l'un et de l'autre.
Le regard.
Le regard établit le contact et tisse une sorte de fil invisible entre ceux qui se parlent et s'écoutent. S'il
est utilisé instinctivement en privé, le regard reste trop souvent méconnu et sous-employé dans les
relations sociales ou professionnelles.
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RYTHME DE LA PRESENTATION
Les personnes qui ont peur, qui mentent ou tiennent des propos auxquels elles ne croient pas, parlent
vite. Parler à un rythme lent permet d'être plus convaincant et plus clair. Et le vendeur a toujours la
possibilité d'adapter le rythme de sa présentation à celui de son interlocuteur (un client nerveux peut
aussi être exaspéré par la lenteur d'un exposé).
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VOLUME DE LA VOIX
Le volume de la voix ne doit être ni trop haut, ni trop bas. Une voix forte donne le sentiment d'une
supériorité agressive, et le client tend alors à se rétracter ou à se défendre. À l'inverse, une voix basse
ou sourde révèle une personnalité timide, faible, conciliante qu'il est facile de contredire. Le vendeur
doit là encore s'adapter à son client.
TON
Si le vendeur souhaite donner une image de calme, de sécurité et d'assurance, il doit agir sur le ton de
sa voix. L'intonation est, dans une large mesure, instinctive. Le vendeur peut au moins contrôler les
exaspérations de sa voix qui dérivent de facteurs émotifs. Lors de l'énumération d'une longue liste de
caractéristiques, par exemple, il convient de faire varier le plus possible le ton de sa voix, pour
accentuer les moments forts de son discours, de manière à éviter la monotonie.
EMPHASE
L'emphase doit être savamment dosée. Son absence provoque l'ennui et donne un sentiment de
routine inutile. Mais à l'inverse, une déclaration trop emphatique rappelle la tirade du bonimenteur et
aboutit presque toujours à l'échec. Le phrases chocs et les mots clefs doivent être soigneusement
sélectionnés et distillés dans la présentation.
INCLINATION DU BUSTE
Le client peut prendre trois positions types : buste droit, incliné en avant ou en arrière. Si le client
incline le buste en arrière, comme s'il ressentait soudain le besoin de s'adosser, le message est
négatif. En combinant l'analyse de ce mouvement avec celle des mimiques faciales, le vendeur pourra
affiner son interprétation : ennui, indifférence, agacement, etc. Un buste incliné vers l'avant est un
signe positif, soulignant l'attention, l'intérêt et la participation réelle de l'interlocuteur à la discussion.
Enfin, le client se tenant parfaitement droit lance un signal de détachement temporaire: il étudie le
vendeur et adopte une position neutre lui permettant de différer l'engagement. Un buste droit
accompagné de fréquents déplacements latéraux indique cependant un énervement contenu, que le
vendeur doit apaiser en accentuant le naturel de ses gestes et en préservant une certaine neutralité de
langage.
EXPRESSION DU VISAGE
Le visage est sans doute la partie la plus expressive du corps humain. Il est source d'une multitude de
messages autonomes (c'est-à-dire qui n'ont pas besoin de l'appui d'autres manifestations corporelles
pour avoir un sens aisément déchiffrable). Selon une estimation scientifique, fondée sur une analyse
combinatoire des parties expressives du visage, celui-là peut prendre plus de deux cent cinquante
mille expressions différentes. Le vendeur doit effectuer un triple contrôle permanent : contact visuel,
couleur et tension de la peau. Si le client maintient un contact visuel permanent avec son interlocuteur,
cela signifie qu'il prend intérêt à l'échange. Si tel n'est pas le cas gardant le sourire, il laisse errer son
regard-, l'exposé n'est pas assez attrayant pour capter son attention. La couleur de la peau
(rougissement, pâleur) dénonce des réactions très négatives aux propos tenus. La tension de la peau,
décelable aux pommettes et aux mâchoires, est également un signe net de désaccord ou de
contrariété.
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l'analyse du visage, fournit de précieux renseignements, Ainsi, un brusque croisement des bras devant
la poitrine est un signe évident de fermeture; si le client fronce les sourcils et crispe la mâchoire
simultanément, la fermeture est totale. Signalons que la position des bras est souvent solidaire de la
position des mains.
LA PROXEMIQUE
Au cours des trente dernières années, les experts ont mis au point une nouvelle discipline, la
proxémique, qui analyse et interprète les rapports de l'homme avec l'espace. Cette nouvelle discipline
concerne non seulement l'espace que chacun occupe avec son propre corps, mais également
l'espace environnant. Ce dernier peut être plus ou moins étendu selon le caractère de l'individu et/ou le
type de messages non verbaux qu'il veut adresser à son interlocuteur. La proxémique met l'accent sur
le fait que chaque être humain, pour dialoguer avec le milieu ambiant, utilise une sorte de langage
spatial. Ainsi ceux qui voyagent en train ont très souvent une place préférée (par exemple, un siège
dans le sens de la marche, côté couloir, etc.). Les représentants qui fréquentent régulièrement les
chambres d'hôtels en font le tour après avoir franchi la porte d'entrée, inspectent la salle de bains,
testent la souplesse du matelas. Dans la vie quotidienne, on peut également remarquer que l'individu a
bien souvent sa place préférée dans la salle à manger, son fauteuil attitré dans le salon, etc. Dans tous
ces cas, on constate que l'être humain recherche un espace personnel. La proxémique est une
discipline qui a une grande importance dans le domaine de l'organisation et de la réalisation de la
vente. Les vendeurs et les clients communiquent non seulement avec des mots et des gestes, mais
également avec une certaine façon d'occuper et d'utiliser l'espace. Pour éviter de paraître importun, le
vendeur doit savoir évoluer prudemment dans l'espace de son client.
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difficulté de la vente résulte donc, en partie, du milieu dans lequel la négociation de vente se réalise.
Lorsque le représentant pénètre dans un bureau, l'ameublement et les éléments du décor de la pièce
sont, habituellement, le reflet de la personnalité de son occupant. La table de travail est un point
fondamental de cet environnement. Elle est non seulement une barrière dressée entre le client et le
vendeur, mais aussi l'instrument de protection d'un espace personnel que le vendeur ne doit
généralement pas franchir même en posant simplement quelque chose dessus. L'espace d'un bureau
peut, dans l'optique de la proxémique, être divisé en trois zones.
La première zone indique une certaine liberté d'action. Le vendeur peut la parcourir avec une relative
tranquillité jusqu'à ce qu'il ait atteint le fauteuil où il sera probablement invité à s'asseoir. Entrer dans la
deuxième zone, où se trouve une table de travail, peut représenter une invasion pardonnable, qui le
devient de moins en moins au fur et à mesure que le vendeur se rapproche du poste de travail. La
seule personne autorisée implicitement à traverser cette zone est la secrétaire. Si le vendeur doit
investir cette pièce jusqu'à la table de travail (pour déposer une documentation, par exemple), il devra
veiller à s'en retirer aussi vite que possible. Enfin, la dernière zone est proscrite. La secrétaire qui
peut éventuellement s'y trouver doit sortir dès que sa présence dans cette zone n'a plus de raison
d'être. Le vendeur peut toutefois y être invité pour montrer quelque chose au client, mais il devra lui
aussi en ressortir rapidement une fois son devoir accompli.
La distance
Selon un certain nombre d'expériences réalisées dans le monde occidental, il apparaît possible, en
règle générale, dans le cadre des interactions humaines, d'identifier quatre types de distance.
DISTANCE INTIME
Elle facilite le contact physique, qui permet de sentir l'odeur de l'interlocuteur, d'en saisir les émotions
(la rougeur du visage, l'odeur de l'haleine, etc. ) , Le champ visuel des deux interlocuteurs est presque
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totalement occupé par la vue partielle de l'autre (habituellement, le buste et la tête), et tous les deux
peuvent même parler à mi-voix s'ils le souhaitent. Au cours d'un entretien de vente, cette distance ne
dépasse pas les 45 centimètres et ne peut être efficace que pendant les brefs moments où le client et
le vendeur consultent côte à côte une documentation.
DISTANCE PERSONNELLE
Elle s'impose dans la plupart des rapports d'amitié entre les individus. Elle s'étend environ de 45 à 120
centimètres. Les deux interlocuteurs ont une vision totale de l'autre, peuvent se toucher
réciproquement en tendant les mains et communiquer en parlant d'une voix normale. À cette distance,
il est plus difficile de percevoir les odeurs de transpiration ou d'haleine. Cette situation peut se
présenter dans les négociations de vente se déroulant en plein air (chantiers de construction, par
exemple) ou à l'intérieur de grands magasins, souvent si peuplés et bruyants que les deux
interlocuteurs, client et vendeur, doivent être assez proches pour pouvoir s'entendre sans hurler.
DISTANCE SOCIALE
Elle concerne tous les rapports de travail et oscille entre 120 et 300 centimètres, Cette distance est
souvent respectée dans une négociation de vente où les deux interlocuteurs sont séparés par une
table ou un bureau. À cette distance, on a une vision globale de l'interlocuteur et de son
environnement. Il faut parler à voix haute; une communication efficace avec le client exige une période
d'expérimentation initiale pour trouver le volume et le ton de voix justes.
DISTANCE PUBLIQUE
Elle va au-delà de trois mètres et caractérise tous les rapports entre un individu et un groupe
(conférence, meeting, etc. ) . Plus cette distance est grande, plus il est difficile de percevoir les traits
exacts du locuteur et d'entendre clairement sa voix. Ces distances ont été relevées dans le monde
occidental et ne sont donc probablement pas valables pour d'autres cultures. En outre, à l'intérieur
même de l'Occident, elles ne s'appliquent pas uniformément dans tous les pays. C'est ainsi que les
peuples latins ont une conception plus rapprochée de la distance interpersonnelle que les anglo-
saxons. Ce qui importe dans l'optique de la négociation de vente, c'est que le vendeur, là où il n'existe
par de bureau ou de table établissant des distances infranchissables, soit très attentif au langage du
corps du client, lorsque ce dernier s'éloigne ou se rapproche de lui.
Les postures
- posture ouverte;
- posture de curiosité;
- posture défensive;
- posture d'évaluation;
- posture fermée.
Ce n'est pas tant la posture qui doit attirer l'attention du vendeur que le passage d'une posËure à une
autre. En effet, il faut comprendre la raison pour laquelle le client a changé de posture et, donc, de
message. Toutes les postures énumérées précédemment peuvent être également adoptées par le
vendeur qui, de cette façon, lancera lui-même des messages non verbaux vers le client. Le vendeur
doit, par conséquent, veiller à maîtriser son propre comportement.
POSTURE OUVERTE
Le sujet se penche légèrement en avant sans aucune manifestation de fermeture : il ne croise pas les
jambes et, éventuellement, écarte légèrement les genoux; il ne croise pas les bras sur la poitrine, mais
les appuie naturellement sur les accoudoirs; il ne croise pas les doigts et tient les mains bien ouvertes.
Il ne fait aucun geste qui puisse dénoter une intention d'augmenter la distance existante entre son
interlocuteur et lui-même. Il est assez évident que la postze ouverte est celle que le vendeur doit
priffléjer à n'importe quel moment de la négociation.
POSTURE DE CURIOSITÉ
Le sujet entrouvre les yeux, et sur son front se dessine une ride verticale. Si le siijet porte des lunettes,
il peut Ies enlever et les tenir en l'air toiit en demandant des explications. Il peut aussi poser l'extrémité
de l'une des branches de lunettes sur sa lèvre inférieure, la sucer, voire la mordiller, alors que son
regard se perd un peu dans le vide. On se rappellera, en tout cas, qu'enlever ses lunettes signifie
repouser une barrière matérielle et psycholojque entre son interlociiteur et soimême. C'est au vendeur
de vérifier si ce type de posture dénote effectivement de la curiosité et ce qui l'a suscitée.
POSTURE DEFENSIVE
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Le sujet tend à s'éloigner de son interlocuteur en inclinant le buste en arrière. Sesjambes sont
croisées, sans être dirigées vers son interlocuteur. Les bras sont repliés et les mains tenues de telle
façon qu'on n'en voit pas la paume. Quant aux mouvements, si l'individu est assis sur une chaise
normale, il pousse résolument le buste en arrière contre le dossier. S'il est assis sur un fauteuil à
roulettes, il appuie les paumes ouvertes de ses mains sur le bord du bureau et se pousse en arrière
avec le fauteuil. S'il est debout, il recule d'une façon ou d'une autre; lorsqu'il a atteint la distance qu'il
estime optimale, il s'arrête et se détend, Si le client conserve une attitude de faible ouverture avec les
genoux écartés, les chevilles croisées et les mains serrées entre elles, ce langage du corps doit
signifier au vendeur que le résultat est négatif.
POSTURE D'EVALUATION
une évaluation sereine des arguments pour et des arguments contre. En même temps, il doit faire très
attention à la posture que son interlocuteur adoptera quand il abandonnera la position en aile. Ce sera
une posture ouverte ou fermée. Si le client adopte une posture ouverte, le vendeur doit s'orienter
rapidement vers la conclusion de la négociation. Si, en revanche, le client lance un signal de
fermeture, cela veut dire que les argumentations du vendeur ne l'ont pas convaincu, voire qu'elles
provoquent chez lui le désintérêt le plus total à l'égard de la proposition qui a été faite. Si, enfin, il
adopte une posture qui, elle aussi, indique une faible conviction, cela signifie que l'attitude de
l'évaluation persiste ct, donc, que le vendeur doit recourir à des argumentations bien plus
convaincantes que les précédentes.
POSTURE FERMEE
L'individu prend une attitude très défensive, qui s'accompagne habituellement d'une mimique faciale
agressive. Cette posture peut êtrc prise par le client dès le début ou en cours de la nêgociation,
généralement après avoir marqué une pause, les mains derrière la tête et les bras en aile. Le vendeur
doit s'efforcer de comprendre rapidement ce qui a provoqué cette réaction, adopter un comportement
plus attentif et plus ouvert, éventuellement montrer qu'il a compris la réaction du client.
LE TRAC
Avoir à présider une réunion, être invité à intervenir oralement, devoir prononcer un discours, se
présenter à un oral d'examen ou à un entretien de recrutement sont autant de situations qui
déclenchent de l'angoisse. Car l'enjeu, le jugement des autres, provoquent une réaction de défense: le
trac.
Maîtriser le trac
Chacun l'éprouve un jour ou l'autre. Le trac est lié à une situation d'attente. Le trac est lié à la prise de
parole. Cet acte nous expose au regard des autres et à la crainte d'être mal jugé, de décevoir.
Comment le surmonter?
Les effets positifs du trac.
Le trac peut être un stimulant. Il est vrai que les mécanismes qui provoquent le trac entraînent
plusieurs effets positifs: ils mettent le corps en tension, ils alimentent l'excitation intellectuelle, ils
augmentent la vitesse de réaction, ils favorisent la concentration. Le tout est de savoir de quelle
manière il est possible de transformer les effets paralysant du trac en effets stimulants.
Les techniques de relaxation et de respiration
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LE TELEPHONE
Outil difficile à maîtriser. On ne peut pas improviser. Il ne suffit pas de décrocher le téléphone de
faire le numéro de son correspondant et de "voir" ce qu'il adviendra. Il faut réfléchir sur cet outil afin de
bien modeler son discours téléphonique.
POUR QUELLES RAISONS? (les difficultés)
-Le téléphone est une gène. Aux USA peu de difficultés à contacter les présidents des grandes
compagnies ou les V.I.P. Le téléphone est une OPPORTUNITE. En France difficulté pour avoir la
personne- Souvent considéré comme une perte de temps (en plus du travail habituel). On répugne à
dégager un poste réception d'appels (surtout dans les P.M.E.). le correspondant perd patience au bout
d'un moment.
2 L'ACCUEIL
Comme si la personne est en face de vous. Engager le dialogue dès la prise de l'appel. Salutation.
Disponibilité mise en confiance. sourire amabilité considération (ils s'entendent au tel). Dynamisme
enthousiasme (il doivent être perceptible au téléphone.)
3 L'ECOUTE ACTIVE
.Patience.
.Aptitude à laisser parler.(ne pas interrompre, savoir se taire)
.Respecter les silences.
.Reformulation (si j'ai bien compris).
Signe d'attention ponctuant l'écoute (oui je vois, oui bien sûr).
.Mémorisation (prise de note si nécessaire)
4 ARGUMENTATION.
Envie de convaincre.
Adaptation au client.
Choix des arguments.
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5 LA PRISE DE CONGE.
Récapitulation synthèse (éviter toute méprise).
Salutations (au revoir, n'hésitez pas à nous rappeler pour des renseignements complémentaires)
6 LA FORMULATION.
Correction du langage. Richesse du vocabulaire. Clarté netteté (précision de l'expression). Concision.
- emploi d'un vocabulaire appartenant au langage classique (proscrire absolument le jargon technique
et le langage familier); - préférence donnée aux phrases courtes (dynamiques) ;
- utilisation d'expressions imagées, affirmatives, positives ; - conjugaison au temps présent (le temps
de l'action);
- implication du prospect (plus de « vous » que de « nous » dans le texte).
Par ailleurs, toutes les négations et expressions dubitatives seront écartées du scénario, au profit du
plus grand nombre possible de mots positifs et d'expressions rassurantes.
· Les mots négatifs :
Problème, crainte, difficulté, danger, retard, petit, peut-être, ennui, dépense, etc.
· Les mots positifs :
Succès, gagner, bénéfice/bénéficier, efficacité, sérieux, compétence, expérience, profit, exceptionnel,
tranquillité, économie, etc.
8 APRES L'APPEL
Exploitation et bilan d'échange. Suivi du dossier.
Répertorier les difficultés et les erreurs. Pourquoi a-t-on échoué?
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(produit consommable, lorsque l'aspect technique est négligeable). Dans la majeur partie des cas
vous utiliserez le téléphone pour prendre des RV. Obtenir un bon entretien avec le véritable
décisionnaire est un "jeu" dont il faut connaître les règles.
-Prendre soi-même ses rendez-vous de vente.permet de mieux sentir le prospect, de mieux maîtriser
l'ensemble du contact tel et juger de l'intérêt de la visite. Son expérience du terrain lui permet de
décoder la motivation du décideur.
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intransigeants des secrétariats, certains vendeurs ont mis au point un guide d'entretien permettant
d'obtenir malgré tout les noms et prénoms des prospects qui les intéressent.
Nota
De nombreux commerciaux refusent de faire de la prospection téléphonique en raison des difficultés
propres à cet outil. Or l'echec fait, dans des proportions non négligeables, partie du jeu... Il
n'empêche que les téléacteurs professionnels affichent, tous secteurs confondus et en moyenne, des
taux de réussite (nombre de rendez-vous obtenus par nombre d'appels argumentés) avoisinant les 15
%! Ce résultat, compte tenu des aléas évoqués plus haut, n'est-il pas impressionnant ? Une astuce,
particulièrement efficace, consiste à demander à la secrétaire les noms d'un ou plusieurs
responsables de l'entreprise en prétextant la mise à jour d'un annuaire professionnel. (A la limite de la
déonthologie, à manier avec précautions)
Exemple: L'annuaire de la finance pour les responsables financiers, l'annuaire « Business Marketing »
qui recense tous les responsables de la fonction marketing/communication, etc. Le lecteur hésitant à
l'idée de recourir à de tels procédés se déculpabilisera en considérant qu'il ne commet aucun forfait,
puisqu'il s'agit de la mise à jour effective d'un annuaire professionnel... il est vrai, strictement réservé à
l'entreprise du téléacteur!
Pour décrocher le rendez-vous
C'est fait, on vous passe Monsieur Noyeux. Reste maintenant à le convaincre de vous accorder un
rendez-vous! À cet instant, vous devez garder présent à l'esprit que votre mission se limite à la vente
du rendez-vous, et du rendez-vous seulement. De grâce, ne succombez pas au chant des sirènes qui
vous incite à développer au téléphone votre argumentaire de vente. En effet, vos principaux arguments
dévoilés, le rendez-vous n'aurait plus lieu d'être ! Contentez-vous simplement d'éveiller la curiosité du
prospect, de lui donner envie d'en savoir plus, et de le contraindre ainsi à vous recevoir. Une vente de
produits/services (excepté celle de produits à faible valeur ajoutée) ne se traite pas au téléphone.
Aucune voix, si enjôleuse soit-elle, ne peut se substituer à la présentation du produit lui-même ni
remplacer votre présence physique, le poids que prennent vos arguments lorsque votre personne
toute entière participe à votre stratégie de la vente. Aussi, ne l'oubliez jamais, au téléphone, ne vendez
que le rendez-vous ! Autre conseil : lorsqu'un interlocuteur ne laisse présager en rien un futur client, il
est inutile de lui « arracher » le rendez-vous. Compte tenu des coûts de représentation commerciale,
les rendez-vous « aller/retour bredouille » n'aboutissent à rien d'autre qu'à augmenter les charges de
l'entreprise prospectrice. Dangereux!En matière de prise de rendez-vous, le télé acteur s'attachera à
rechercher la qualité de ses contacts plutôt que leur quantité. Que l'on pardonne ce truisme, mais il
vaut mieux obtenir un rendez-vous qualifié (susceptible d'aboutir à la vente) plutôt que dix rendez-vous
dont l'échec final ne fait aucun doute. Par conséquent, il vaudra mieux éviter d'asseoir la rémunération
des télé acteurs (lorsque ceux-ci sont externes à l'entreprise) sur le nombre de rendez-vous obtenus !
Une formule de fixe plus commission répondra mieux à la nature de ce travail.
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