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Fonctions inverse Chapitre 5

et homographiques
Ce chapitre permet de découvrir la fonction inverse, et plus généralement
les fonctions homographiques. La fonction inverse est étudiée en détail :
on y met en évidence son ensemble de définition, ses variations et
sa courbe représentative ; elle fournit en outre un exemple supplémentaire
de fonction non-linéaire. En revanche, comme le suggère le programme
officiel, nous avons choisi de ne pas faire une étude générale des fonctions
homographiques. L’accent est seulement mis sur la reconnaissance
de ces fonctions et sur la détermination de leur ensemble de définition.
L’activité 4 permettra cependant de découvrir les allures possibles
de leur courbe représentative et les « effets » géométriques des constantes ␣

et ␤ sur les fonctions x  + ␤.
x −␣

– lorsque la variable x est proche de a, la


valeur f(x) devient très grande, le point de la
Ouverture courbe s’éloigne de l’axe des abscisses.

Comme dans le chapitre précédent, les


courbes représentatives des fonctions étu-
Pour bien commencer
diées, ici les fonctions homographiques, Exercice 1
sont des coniques.
Il s’agit ici d’hyperboles qui ont deux branches, b/ et d/ ; b/.
chacune infinie, et les comètes dont la trajec-
Exercice 2
toire est hyperbolique, ne décrivent qu’une
partie de l’une des deux branches. b/ ; a/, b/ et d/.
Il en est de même pour certaines sondes
spatiales ; après leur mise sur orbite, elles Exercice 3
décrivent une partie d’une branche d’hyper- a/ et d/.
bole calculée pour que la sonde entre dans
la zone d’attraction de la planète que l’on Exercice 4
souhaite étudier.
a/, c/ et d/.
Le fait que l’hyperbole ait deux branches est
lié à deux causes : Exercice 5
– les fonctions homographiques sont défi-
nies sur les réels privés d’un point et donc a/ et c/.
la courbe représentative a une partie corres-
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Exercice 6
pondant à un intervalle ]−∝, a[ et une autre
partie correspondant à un intervalle ]a, +∝[ ; b/.

58
Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
passe de la première ligne à la seconde en
n
Activités d’introductio
multipliant par 16.
2. a/ f (v)

Commentaires
La première activité a pour objectif de
prendre un premier contact avec la fonction
inverse (tableau de valeurs, courbe repré-
sentative). On y fait remarquer que, comme
pour la fonction carré, il ne s’agit pas d’une 1 v
fonction linéaire. 0 1
La deuxième activité met en évidence deux
points : tout d’abord, la fonction inverse b/ La courbe obtenue dans la question 2. a/
est impaire (et donc ses tableaux de valeurs n’est pas une droite, donc, la fonction f
possèdent une symétrie par rapport à 0) ; n’est ni une fonction linéaire, ni une fonc-
d’autre part, la fonction inverse n’est pas tion affine.
bornée autour de 0, et peut donc prendre 3. a/ On trouve f(␯) ≈ 0,1, donc, un temps
de très grandes valeurs. de parcours voisin de 6 minutes. Sur papier
La troisième activité propose un premier millimétré, on a une précision de 0,1. On peut
exemple de fonction homographique, autour donc considérer l’encadrement [0,1 ; 0,2]
d’un problème géométrique. pour le résultat.
La quatrième et dernière activité permet b/ Sa vitesse moyenne est comprise entre
de comparer deux multiples simples de la 0,3 et 0,4 kilomètre par heure.
fonction inverse. On y étudie notamment
comment les constantes ␣ et ␤ peuvent 1
influer sur la courbe représentative d’une Activité 2 On ne peut pas calculer lorsque
x vaut 0. x
λ
fonction homographique x 哫 + β et 2. a/
x−α
ainsi préparer le cours à ce sujet. Si l’on
souhaite passer du temps sur cette activité,
on conseillera d’utiliser un logiciel traceur
de courbe ou le tracé à la main plutôt que
la calculatrice.

1
Activité 1 1. a/ f(␯) = .

b/
␯ 0,1 0,25 0,5 0,75 1 2 3
f(␯) 10 4 2 1,33 1 0,5 0,33
␯ 4 5 6 7 8 9 10
f(␯) 0,25 0,2 0,17 0,14 0,12 0,11 0,1
c/ Ce tableau n’est pas un tableau de pro-
portionnalité. En effet, en regardant par
exemple la colonne du tableau qui corres-
pond à x = 0,1, on passe de la première
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ligne à la seconde en multipliant par 100. b/ On constate que ce tableau est symé-
En revanche, dans la colonne suivante, on trique par rapport à l’abscisse 0.

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Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
3. a.
Activité 4 1. a/

b/ La courbe représentative de f est symé-


trique par rapport à l’origine O du repère.
4. a/ La fonction f semble être décroissante b/ La fonction f semble être décroissante sur
sur [−3 ; 0[ et décroissante sur ]0 ; 3]. [−5 ; 0[ et décroissante sur ]0 ; 5].
b/ On constate que f(0,05) = 20, donc, on 2. a/
n’a pas forcément f(x) ⭐ 10 pour tout réel x
de ]0 ; 3].
On constate que f(−0,05) = −20, donc on
n’a pas forcément f(x) ⭓ −10 pour tout
réel x de [−3 ; 0[.

Activité 3 1. Aire = (x + 5) × ( y + 5).


b/ La fonction g semble croissante sur [−5 ; 0[
2. De l’égalité 100 = (x + 5) × ( y + 5), on
et croissante sur ]0 ; 5].
100
déduit que y + 5 = , ce qui implique 3. a/ f1 est définie sur [−5 ; 5] privé de 1.
100 x +5 f2 est définie sur [−5 ; 5] privé de 0.
y= − 5. f3 est définie sur [−5 ; 5] privé de 1.
x +5
La donnée de x suffira à l’entrepreneur pour g1 est définie sur [−5 ; 5] privé de −3.
déterminer y. Notons que la donnée de y g2 est définie sur [−5 ; 5] privé de 0.
aurait suffit également, en utilisant la rela- g3 est définie sur [−5 ; 5] privé de 2.
100 b/ f
tion analogue x = − 5. 1
y +5
3. a/ On doit résoudre l’inéquation
100 100
−5⭐5 ⇔ ⭐ 10
x +5 x +5
⇔ 100 ⭐ 10(x + 5) ⇔ x ⭓ 5.
Remarque : on a de plus la condition y ⭓ 0
qui impose x ⭐ 15.
f2
b/ y

1 x
0
1
c/ La fonction f semble être décroissante sur
[5 ; 15]. f3
d/ Lorsque x = 5, on trouve y = 5, donc le
périmètre vaut 40 m.
Lorsque x = 10, on trouve y ≈ 1,67, donc le
périmètre est voisin de 43 m.
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C’est donc la valeur x2 qui donne à l’aire de


jeu le plus grand périmètre.

60
Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
2
g1 2 a/ 2 ; b/ 10 ; c/ 0,01 ; d/ ; e/ 0,04 ;
f/ 4. 2

3 c/ et f/.
4 Seuls les points proposés en a/, e/ et f/
appartiennent à la courbe représentative de
la fonction inverse.
g2 5 a/ La courbe a/ n’est pas la courbe
représentative de la fonction inverse car la
fonction inverse est positive sur ]0 ; + ∞[.
b/ La courbe b/ n’est pas la courbe repré-
sentative de la fonction inverse car le point
(0 ; 0) n’appartient pas à la courbe représen-
tative de la fonction inverse.
g3 c/ C’est la courbe représentative de la fonc-
tion inverse.
7
1 1 1 1 1 1
a/ ⬍ ; b/ ⬍ ; c/ ⬍ ;
− 3, 1 0 , 4 − 1, 5 3, 2 −2 0, 2
1 1 1 1
c/ On obtient la courbe représentative de la d/ ⬍ ; e/ ⬍ .
−5 5 − 2 − 3
fonction f1 en décalant de 1 unité vers la
droite la courbe représentative de f. 8 La fonction inverse est strictement dé-
On obtient la courbe représentative de la 1 1 1
croissante sur ]− ∞ ; 0[, donc : ⬎ ⬎ .
fonction f2 en décalant de 2 unités vers le x y z
bas la courbe représentative de f.
10 a/ Erratum : il faut lire « ]0 ; + ∞[ » et non
On obtient la courbe représentative de la
fonction f3 en décalant de 1 unité vers la « ]0 ; + ∞] ».
droite et 3 unités vers le haut la courbe repré- y
sentative de f.
d/ On obtient la courbe représentative de la
fonction g1 en décalant de 3 unités vers la
gauche la courbe représentative de g.
On obtient la courbe représentative de la 1 x
fonction g2 en décalant de 3 unités vers le
0
haut la courbe représentative de g. 1
On obtient la courbe représentative de la
fonction g3 en décalant de 2 unités vers la
droite et 1 unité vers le bas la courbe repré-
sentative de g.

es
Exercices et problèm b/ y

1 x
LA FONCTION INVERSE
0
1
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1 a/ Faux ; b/ vrai ; c/ faux ; d/ faux ; e/ vrai ;


f/ faux.

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Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
c/ y La fonction g semble être croissante sur
]− ∞ ; 0[ et croissante sur ]0 ; + ∞[. Démon-
trons-le : soit x et y deux réels tels que x ⬍ y.
• Si x ⬍ y ⬍ 0, alors, par stricte décroissance
de la fonction inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut
1 1
écrire ⬎ , puis, en multipliant chaque
1 x y
x
0
membre par −2 ⬍ 0, on trouve : g(x) ⬍ g( y).
1 La fonction g est donc strictement crois-
sante sur ]− ∞ ; 0[.
• Si 0 ⬍ x ⬍ y, alors, par stricte décroissance
de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, on peut
1 1
écrire ⬎ , puis, en multipliant chaque
x y
membre par −2 ⬍ 0, on trouve : g(x) ⬍ g(y).
2 La fonction g est donc strictement crois-
11 Erratum : il faut lire « g(x) = − » et non
2 x sante sur ]0 ; + ∞[.
« f(x) = − ».
x
a/ 1
12 a/ I = .
R
b/ Si 3 ⬍ R ⬍ 5, alors, par stricte décrois-
sance de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, on
1 1 1
peut écrire ⬎ ⬎ , donc l’intensité est
3 R 5
comprise entre 0,2 et 0,33 A.
La fonction f semble être décroissante sur
]− ∞ ; 0[ et décroissante sur ]0 ; + ∞[.
b/ Soient x et y deux réels tels que x ⬍ y. 13 1. a/ Par stricte décroissance de la fonc-
• Si x ⬍ y ⬍ 0, alors, par stricte décroissance tion inverse sur ]0 ; + ∞[, on peut écrire :
de la fonction inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut 1 1 1
1 1 ⬍ ⬍ .
écrire ⬎ , puis, en multipliant chaque b x a
x y b/ Par stricte décroissance de la fonction
membre par 4, on trouve : f(x) ⬎ f(y). La inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut écrire :
fonction f est donc strictement décroissante 1 1 1
sur ]− ∞ ; 0[. ⬍ ⬍ .
• Si 0 ⬍ x ⬍ y, alors, par stricte décrois- b x a
sance de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, 2. a/ Par stricte décroissance de la fonction
1 1 1 1
on peut écrire ⬎ , puis, en multipliant inverse sur ]0 ; + ∞[, on peut écrire : ⬍ .
x y b x
chaque membre par 4, on trouve : f(x) ⬎ f(y). b/ Par stricte décroissance de la fonction
La fonction f est donc strictement décrois- 1 1
sante sur ]0 ; + ∞[. inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut écrire : ⬍ .
x a
c/ 1 1
c/ Si x ∈ [a ; 0[, alors : ⬍ ; si x ∈ ]0 ; b[,
x a
1 1
alors : ⬍ . On peut donc conclure que
b x
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⎤ 1⎡ ⎤ 1 ⎡
x ∈ ⎥ − ∞ ; ⎢ ∪ ⎥ ; + ∞ ⎢.
⎦ a⎣ ⎦b ⎣

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Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
3. a/ La fonction f semble être strictement
Saisir(a,b) ; croissante sur ]− ∞ ; −2[ et strictement crois-
Si a * b > 0 alors sante sur ]−2 ; + ∞[.
Afficher(1/x appartient à [1/b ;1/a]) ; b/ La fonction g semble être strictement
FinSi ; décroissante sur ]− ∞ ; − 4[ et strictement
Si a * b < 0 alors
Afficher(1/x appartient à
décroissante sur ]− 4 ; + ∞[.
]-∞ ;1/a[ U ]1/b ;+∞[) ; c/ La fonction h semble être strictement
FinSi ; ⎤ 4⎡
Si a = 0 alors décroissante sur ⎥ − ∞ ; − ⎢ et strictement
Afficher(1/x > 1/b) ; ⎦ 3⎣
FinSi ; ⎤ 4 ⎡
Si b = 0 alors décroissante sur ⎥ − ; + ∞ ⎢.
Afficher(1/x < 1/a) ; ⎦ 3 ⎣
FinSi ; d/ La fonction i semble être strictement
Si (a = 0 et b = 0) alors ⎤ 1⎡
Afficher(a et b ne peuvent pas être tous croissante sur ⎥ − ∞ ; − ⎢ et strictement
les deux nuls) ; ⎦ 3⎣
FinSi ; ⎤ 1 ⎡
croissante sur ⎥ − ; + ∞ ⎢.
⎦ 3 ⎣
FONCTIONS HOMOGRAPHIQUES 17 Les fonctions f1, f2 et f4 ont le même
⎧1⎫
14 a/ Faux ; b/ faux ; c/ vrai ; d/ faux ; e/ faux. ensemble de définition, à savoir ⺢\⎨ ⎬. En
⎩3⎭
15 revanche, la fonction f3 est définie sur ⺢\{1}.
f
19 a/ La fonction f est définie sur ⺢\{5} et
la fonction g est définie sur ⺢\{8}.
b/ Pour tout x différent de 5, on peut écrire
2x − 7
f(x) = . La fonction f est de la forme
x −5
ax + b
g x avec a = 2, b = −7, c = 1 et d = −5
cx + d
qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = −3 ≠ 0, donc f
est une fonction homographique.
Pour tout x différent de 8, on peut écrire
3 x − 40
g(x) = . La fonction g est de la forme
x−8
ax + b
h x avec a = 3, b = − 40, c = 1 et d = −8
cx + d
qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = 16 ≠ 0, donc
g est une fonction homographique.
ax + b
20 a/ La fonction f est de la forme x 
cx + d
avec a = 0, b = 1, c = 1 et d = −1 qui vérifient
i c ≠ 0 et ad − bc = −1 ≠ 0, donc f est une
fonction homographique.
ax + b
La fonction g est de la forme x 
cx + d
avec a = 1, b = 0, c = 2 et d = 4 qui vérifient
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c ≠ 0 et ad − bc = 4 ≠ 0, donc g est une fonc-


tion homographique.

63
Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
b/ e/ Ce trapèze sera un parallélogramme si
f g et seulement si B = 5. Graphiquement, on
trouve alors que h doit être voisin de 20 cm.
200
Par le calcul, comme B = − 5 pour que
h
200
B = 5 on doit avoir = 10,
c/ La fonction f semble être strictement h
200
décroissante sur ]− ∞ ; 1[ et strictement d’où h = = 20 cm.
décroissante sur ]1 ; + ∞[. La fonction g semble 10
être strictement croissante sur ]− ∞ ; −2[ et
strictement croissante sur ]−2 ; + ∞[.
d/ On trouve deux valeurs proches de −1 SUR L’ENSEMBLE DU CHAPITRE
et 4.
e/ On trouve
S = ]− ∞ ; −2[ ∪ [−1 ; 1[ ∪ [4 ; + ∞[. 1 3
23 a/ f(x + y) = est différent de f(x) + f(y) = ,
3 2
(5 + B ) × h donc f n’est pas une fonction linéaire.
21 a/ Ꮽ = .
2 1 2
b/ f(x + y) = est différent de f(x) + f(y) = − ,
(5 + B ) × h 2 3
b/ De l’égalité = 100, on déduit
2 donc f n’est pas une fonction linéaire.
200
(5 + B) × h = 200, d’où 5 + B = puis 1
c/ f(x + y) = − est différent de f(x) + f(y) = − 1,
200 h 4
B= − 5. donc f n’est pas une fonction linéaire.
h
c/ Pour tout h différent de 0, on peut écrire 1
d/ f(x + y) = 1 est différent de f(x) + f(y) = − ,
− 5 h + 200 2
f(h) = . La fonction f est de la donc f n’est pas une fonction linéaire.
h
ah + b
forme h  avec a = −5, b = 200, c = 1 26 a/ La fonction f est définie sur ⺢\{−1}.
ch + d
ax + b
et d = 0 qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = −200 Elle est de la forme x  avec a = 1,
≠ 0, donc f est une fonction homographique. cx + d
d/ b = 4, c = 1 et d = 1 qui vérifient c ≠ 0 et
B ad − bc = − 3 ≠ 0, donc f est une fonction
homographique.
b/ Pour tout réel x différent de −1, on peut
écrire :
3 x +1 3 x+4
1+ = + = = f(x).
x +1 x +1 x +1 x +1
c/ f(x) − f(y)
⎛ 3 ⎞ ⎛ 3 ⎞ 3 3
= ⎜1+ ⎟ − ⎜1+ ⎟ = −
⎝ x + 1⎠ ⎝ y + 1⎠ x + 1 y + 1
3( y + 1) − 3( x + 1) 3( y − x )
= = .
( x + 1)( y + 1) ( x + 1)( y + 1)
d/ • Si −1 ⬍ x ⬍ y, alors, y − x ⬎ 0 et (x + 1)
(y + 1) ⬎ 0 (produit de deux nombres stric-
20 tement positifs), donc f(x) − f( y) ⬎ 0, d’où
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h f( y) ⬍ f(x). La fonction f est donc stricte-


0 5 ment décroissante sur ]−1 ; + ∞[.

64
Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
• Si x ⬍ y ⬍ −1, alors, y − x ⬎ 0 et d’un certain nombre de chiffres, et récipro-
(x + 1)(y + 1) ⬎ 0 (produit de deux nombres quement, si un développement décimal est
strictement négatifs), donc, f(x) − f(y) ⬎ 0, périodique à partir d’un certain nombre de
d’où f( y) ⬍ f(x). La fonction f est donc chiffres, le nombre représenté est un ration-
strictement décroissante sur ]− ∞ ; −1[. nel que l’on sait calculer.
e/ Un sens n’est pas vraiment compréhensible
p
par les élèves : si l’on part d’un rationnel ,
q
comme la suite des valeurs approchées par
1
défaut à près est obtenue par des restes
10n
de division par q, par le principe des tiroirs,
27 a/ La première partie du trajet dure deux restes deviennent égaux et à partir
200 d’un certain nombre de chiffres et il appa-
= 2 heures. raît une période.
100 300
La seconde partie du trajet dure heures. En revanche, la réciproque, qui est utilisée
x ici, est totalement à la portée des élèves.
b/ La distance totale parcourue vaut 500 km et On prend un développement décimal qui
300 à partir d’un certain nombre de chiffres
le temps total de parcours est 2 + heures,
x présente la période abc…x. On multiplie le
donc la vitesse moyenne du voyage est nombre par une puissance de 10 pour avoir
500 500 x la première période juste après la virgule :
donnée par : f(x) = = . on a donc
300 2 x + 300
2+ 10k y = …, abc…xabc…xabc…x… .
x
ax + b On prend le nombre de chiffres de la
c/ La fonction f est de la forme x 
cx + d période p et on multiplie cette fois par
avec a = 500, b = 0, c = 2 et d = 300 qui véri- 10k + p, on obtient :
fient c ≠ 0 et ad − bc = 150 000 ≠ 0, donc f
10k + p y = …abc…x, abc…xabc…x… .
est une fonction homographique.
d/ Par différence 10k + p y – 10k y est entier
(tout ce qui est derrière la virgule disparaît).
Ici cela donne :
100 A = 8,333 333… et 1 000 A = 83,333 33…,
1
d’où 900 A = 75 et A = .
12
Ceci permet de comprendre le 0,75 miracu-
e/ La vitesse x devra être supérieure à leux.
85 km / h.
29 a/ On trouve
2 2 2 xy
M= = = .
1 1 x+y x+y
PROBLÈMES OUVERTS +
x y xy
28 On trouve 10A − 0,75 = A, d’où 9A = 0,75, b/ On doit résoudre l’équation
2 1 1 2 1 1
puis A =
0, 75
=
1
, d’où x = 12. 7,5 = ⇔ + = ⇔ = ,
1 1 x 5 7, 5 x 15
9 12 +
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Remarque : un nombre rationnel a un déve- x 5


loppement décimal périodique, à partir donc le nombre x cherché vaut 15.

65
Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
faut que 0 ⬍ d − 1 ⬍ 3, c’est-à-dire que
1 ⬍ d ⬍ 4. On doit donc avoir h ⬎ 3,24.
Travaux encadrés
Travaux dirigés

Travaux pratiques a/ En se plaçant dans le triangle OIN,


on trouve : 90° + OIN + INO = 180°, d’où
a/ A
 
OIN = 90° − INO. Or, en travaillant dans le
E triangle INM, on obtient : 90° + INO + OMI
D  = 90° − OMI . On en déduit :
= 180° d’où : INO
h 1m  = 90° − (90° − OMI  ) = OMI
.
OIN
Dans le triangle rectangle ONI, on peut
) = ON = ON .
écrire : tan(OIN
B C
d OI
Dans le triangle rectangle OMI, on peut
En appliquant le théorème de Thalès dans le
triangle (ABC), on obtient :  ) = OI = 1 .
écrire : tan(OMI
DE AD 1 h − 2, 43 OM x
= ⇔ = . b/ L’abscisse du point N vaut 0.
BC AB d h  et OMI 
D’autre part, les deux angles OIN
b/ En prenant l’inverse de chacun des membres
étant égaux, leurs tangentes sont égales et
de l’égalité précédente, on obtient :
1
h h on obtient donc ON = . Le point N a donc
d= , d’où f : h  . x
h − 2, 43 h − 2, 43
a h + b1 ⎛ 1⎞
c/ La fonction f est de la forme h  1 pour coordonnées ⎜0 ; ⎟ .
a2 h + b2 ⎝ x⎠
avec a1 = 1, b1 = 0, a2 = 1 et b2 = −2,43 qui c/ À l’aide d’un compas, on peut construire
vérifient a2 ≠ 0 et a1b2 − b1a2 = −2,43 ≠ 0, le point M’ de l’axe des abscisses d’abscisse x.
donc f est une fonction homographique. D’autre part, la question précédente fournit
d/ Avec la contrainte de hauteur du filet, la 1
le point N d’ordonnée . On a donc le point
fonction f est définie sur Ᏸf = ]2 ; 43 ; +∞[. x
f (h) ⎛ 1⎞
de coordonnées ⎜ x ; ⎟ .
⎝ x⎠

J
1 N
h
0 1 O M’
I
La fonction f semble être décroissante.
e/ • Pour que la balle adverse atterrisse dans
le camp adverse, il faut que 0 ⬍ d − 1 ⬍ 9,
M
c’est-à-dire que 1 ⬍ d ⬍ 10. On doit donc
avoir h ⬎ 2,7.
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• Pour que la balle adverse atterrisse dans e/ La « partie de gauche » de l’hyperbole


la partie bleu foncé du camp adverse, il s’obtient en prenant le symétrique de « la

66
Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques
partie de droite » de l’hyperbole par rapport • Pour avoir 0,2 ⭐ x ⭐ 0,4, on doit avoir
à l’origine O du repère. 0,5 ⭐ h ⭐ 1.

Aide individualisée Communiquer

Objectif : cette aide individualisée permet a/


de manipuler une fonction homographique x 1 3 5 7 9 11 13 15
simple, qui est un multiple de la fonction f(x) 38 24 18 14 12 10 9 8
inverse : détermination de l’expression de x 17 19 21 23 25 27 29 31
cette fonction, courbe représentative asso- f(x) 7 6 6 5 5 5 4 4
ciée, résolutions graphiques. b/
a/ Les réels x et h doivent vérifier la relation
x×h
= 0,1.
2
b/ Erratum : il faut lire « …l’égalité : h = f(x)
où… ».
0, 2
La fonction f est donnée par : f : x  .
x
c/
2 10

0 5
c/ Si x ⬍ y, alors, 6x ⬍ 6y d’où 6x + 15
⬍ 6y + 15, puis, par décroissance stricte de la
1 fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, on déduit que
1 1
⬎ , c’est-à-dire : f(x) ⬎ f(y).
6 x + 15 6 y + 15
BILAN : les trois méthodes précédentes per-
mettent de constater que le nombre d’erreurs
diminue au fur et à mesure que les jours du
mois passent. Le logiciel est donc de plus en
0 1 plus performant et fiable, ce qui justifie la
d/ • Pour avoir h ⭐ 1, on doit choisir x ⭓ 0,2. satisfaction du directeur de l’entreprise.
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Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques

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