CORRECTION DEVOIR MAISON N° 3 TERMINALE S 3 ( Les suites numériques )

a2 3 4 5
EXERCICE 1 : 1. a) Si a = b, alors u0 = 2a , u1 = 2a − = a , u2 = a , u3 = a .
2a 2 3 4
n+2
b) On peut conjecturer que, pour tout entier naturel n ≥ 1, un = a . Montrons par récurrence ce dernier résultat :
n +1
n+2 n+3
C’est vrai pour n = 1 ( cf question a)) ; supposons que, pour un certain n, un = a ; et montrons que un+1 = a :
n +1 n+2
a2 a2 n +1 n+3
On sait que un +1 = 2 a − = 2a − = 2a − a= a ; la récurrence est démontrée, donc pour tout entier
un n+2 n+2 n+2
a
n +1
n+2 n+2
naturel n ≥ 1, un = a. c) La limite de la suite (un) : On sait que lim = 1 , donc lim un = a .
n +1 n →+∞ n + 1 n →+∞

a −b a −b
2 2
ab a + ab + b
2 2
(a + ab + b )(a − b) a 3 − b3
2 2
2. a) On a u0 = (a + b) = et u1 = a + b − = = = 2 .
a −b a −b a+b a+b (a + b)(a − b) a − b2
an+ 2 − bn+ 2
b) On peut conjecturer que un = . Montrons par récurrence ce dernier résultat : C’est vrai pour n = 1 ( cf
a n +1 − b n +1
an+ 2 − bn+ 2 an+3 − bn+3
question a)) ; supposons que, pour un certain n, un = n +1 n +1 ; et montrons que un+1 = n + 2 :
a −b a − bn+ 2
ab ab (a + b)( a n + 2 − b n + 2 ) − ab(a n +1 − b n +1 ) a n + 3 − b n + 3
On sait que un +1 = a + b − = a + b − n+2 n+2
= = n+2 ; la récurrence est
un a −b a n+ 2 − bn+ 2 a − bn+ 2
a n +1 − b n +1
an+ 2 − bn+ 2
démontrée, donc pour tout entier naturel n ≥ 1, un = n +1 n +1 .
a −b

(a ) − 1 .Comme – 1< a < 1 , lim  a  = 0 , donc lim u = b .

n+ 2
n

c) Si 0< |a| < |b| , alors u = b b  

(a b ) −1
n n +1 n
b b n →+∞ n →+∞

1− (b )
n+ 2
n
a b b
d) Si |a| > |b| > 0 , alors u = a .Comme – 1< < 1 , lim   = 0 , donc lim u = a .
1− ( )
n n +1 n
b a a n →+∞ n →+∞
a

EXERCICE 2 : Appelons u0 , u1 , u2 les longueurs des trois côtés du triangle rectangle ; la suite (un) est géométrique
de raison q > 0 , avec u1 = qu0 et u2 = q² u0 ; de plus, l’hypoténuse du triangle étant le côté de plus grande longueur,
étudions deux cas : a) si q > 1, l’hypoténuse est u2 et alors u0² + u1² = u2² , soit 1 + q² = q4 ; posons Q = q² ; Q est
1− 5 1+ 5
solution de 1 + Q = Q² , soit Q² - Q – 1 = 0 ; les solutions sont Q1 = < 0 ( donc impossible ) et Q2 = ,
2 2
1+ 5
d’où q1 = .
2
b) si q < 1, l’hypoténuse est u0 et alors u2² + u1² = u0² , soit q4 + q² = 1; posons Q = q² ; Q est solution de
−1 − 5 −1 + 5 −1 + 5
Q² + Q – 1 = 0 ; les solutions sont Q3 = < 0 ( donc impossible ) et Q4 = , d’où q2 = .
2 2 2
Les trois côtés du triangle rectangle peuvent être 1 , q1 , q1² ou 1, q2 , q2 ².

EXERCICE 3 : 1. Appelons ABC le triangle équilatéral de côté c1 . Le cercle inscrit dans ce triangle a pour centre S et
pour rayon SP ; alors S est aussi le centre de gravité et P le milieu d’un côté, par exemple [AB] ; en utilisant le théorème
2
2 3  1 
2
1
de Pythagore dans le triangle SPA rectangle en P, on a SP² = SA² - AP² =  × c1  −  c1  = c12 ;
 3 2   2  12
1 C
donc r1 = c1 . Dans un cercle de rayon r, le triangle équilatéral inscrit a pour
2 3
côté c = r 3 . En effet, c² = 2r² – 2 r² cos(120°) = 2r²(1 – (-1/2)) = 3r² (Al Kashi) C'
1
Donc c2 = r1 3 = c1.
2
S

A' B'
 1 1 1
2. Par des calculs analogues, on obtient cn + 1 = cn , et rn + 1 = cn +1 = rn .
2 2 3 2
1
3. Donc les suites (cn) et (rn) sont des suites géométriques de raison ½ et de premier terme c1 et r1 = c1 .
2 3
1 2
4. Les suites (cn²) et (rn²) sont des suites géométriques de raison ¼ et de premier terme c1² et r1² = c1 . La somme des
12
( )
n
1
3 2 1− 4
3 3 3 3 2
( )
n
aires des n premiers triangles = c1 2
+ 2
c 2
+ + n
... c 2
= c1 × = c1 (1 − 1 ) . Puisque
4 4 4 4 1− 1 3 4
4
n
1 3 2
lim   = 0 , cette somme a une limite lorsque n tend vers + ∞ qui est c1 .
n→+∞ 4 3
 
( 4)
n
1− 1 4π 2
( )
n
5. La somme des aires des n premiers cercles = π r12 + π r2 2 + ... + π rn 2 = π r12 × = r1 (1 − 1 ) . Puisque
1− 1 3 4
4
n
1 4π 2 4π 1 2 π 2
lim   = 0 , cette somme a une limite lorsque n tend vers + ∞ qui est r1 = × c1 = c1 .
n→+∞ 4 3 3 12 9
 